personal informations ► date d'inscription : 17/06/2012 ► parchemins : 890
 | Sujet: Re: TUK ► sois forte et tais toi.  Dim 17 Juin - 4:44 | |
| vis ma vie ;partie une « Calme toi. » lança sèchement Andrew à son épouse. Elizabeth était à peine âgée de vingt ans et elle allait mettre au monde son premier fils. Ce n'était ni un accident, ni un enfant réellement souhaité, mais il fallait faire perdurer le sang-pur de leur famille, ils n'avaient pas eu d'autres choix que celui d'avoir un bébé ci-tôt mariés. Et pourtant Andrew et Elizabeth n'étaient reliés que par leur sang, ils ne se connaissaient pas outre mesure. Ils faisaient uniquement bonne figure en public comme on leur avait toujours appris, mais en privé ils s'ignoraient. Andrew n'avait jamais eu une vie de couple, c'était trop dur pour lui de respecter sa femme : il continuait à coucher à droite et à gauche. Elizabeth qui avait toujours rêvé au grand amour était déçue au plus haut point et passait son temps à se lamenter sur son sort.
« C'est une magnifique petite fille et ... » « Que venez-vous de dire ? » Andrew coupa la sage-femme de sa voix glaciale et lente. Une fille ? Comment était-ce possible ? Ils avaient pris toutes les précautions et avaient lancé de nombreux sortilèges plus complexes les uns que les autres pour que leur nouveau-né soit un mâle mais c'était surtout qu'ils ne voulaient pas d'une fille. Bouillonnant de rage à l'intérieur et pourtant calme à l'extérieur Andrew avala une grande bouffée d'air. La jeune sage-femme était loin de se douter que le soir même elle serait morte et enterrée à des lieux de son hôpital, rien que pour avoir annoncé la mauvaise nouvelle à la famille Kensington. Andrew expulsa tout le monde de la pièce, dont une jeune adulte qui tenait le nouveau-né, gifla sa femme une fois seuls et sortit. Il ne revint à la demeure familiale qu'à la nuit tombée, complètement saoul et se coucha sans un mot.
Elizabeth avait passé son après-midi à pleurer et à se lamenter, comme toujours. Elle ne s'était pas arrêtée quand on lui avait mis sa petite fille dans les bras. Au contraire elle l'avait rejetée et s'était mise à hurler plus fort encore. Quand elle était rentrée chez elle, car les guérisseurs ne pouvait plus rien faire pour elle, elle avait accepté à contrecœur de porter sa fille. Si bien qu'à peine arrivée dans leur manoir, elle l'avait jeté dans son berceau sans ménagement et s'était assise sur le canapé à attendre le retour de son mari.
Quand il revint trois heures plus tard et partit se coucher sans un mot, Elizabeth comprit qu'elle n'aurait jamais plus le soutient de son époux, s'il était possible qu'elle l'ait déjà eu. Et qu'à partir de maintenant elle serait définitivement seule. Pleurant encore quelques larmes elle s'en alla à son tour pour s'installer toute la nuit dans la chambre d'ami. La petite fille, sans nom, passa sa première nuit dans le salon, loin de ses parents.
« Fait moi taire ces cris ! » hurla l'homme furieux en entrant dans la chambre où avait dormit son épouse tandis que le bébé hurlait à s'en fendre l'âme en bas. Il était cinq heures du matin et l'enfant avait naturellement faim. Andrew s'avança pour décharger sa colère sur le dos de quelqu'un d'autre, mais Elizabeth se leva de mauvaises grâces, avant qu'il n'ait pu tenter quoique ce soit. Elle ne critiqua pas son mari mais lui jeta pendant qu'elle quittait la chambre. « Trouve un elfe. » Andrew cracha au sol et lui dit d'un ton méprisant. « Tu n'as pas à me dicter ma conduite. » Il quitta la pièce à son tour.
Elizabeth s'occupa mal de l'enfant mais qui s'en souciait ? Personne n'était là pour vérifier ce qu'elle faisait. La sonnette retentit. Personne sauf sa belle-mère, évidemment. C'était elle qui avait convaincu ses parents de la marier avec Andrew. Elle était l'origine du mal de la famille Kensington. Elizabeth alla ouvrir la porte, sa fille dans les bras.
« Elle est vivante. » furent ses premiers mots. « Mais ce n'était pas censé être un garçon ? » fut sa seconde phrase. « Qu'importe quel est son nom ? » finit-elle par demander. « ... » Elizabeth resta sans voix. Un nom ? Taylor était celui qu'ils avaient prévu pour leur fils, pas pour leur fille. « Taylor, il s'appelle Taylor, voulez-vous le, la prendre ? » demanda-t-elle, espérant s'en débarrasser. « Sans façon. Où est mon fils ? » s’enquit la vieille femme. « Quelque part, ici ou ailleurs. » répondit hypocritement la jeune mère. Et elles partirent s'asseoir dans le canapé autour d'un thé. Un silence profond remplissait la pièce, même Taylor était immobile et sage. Comme si elle savait qu’émettre le moindre son serait bien pire que de ne rien dire. Soudain la porte d'entrée claqua. Andrew était rentré. « Mère. » la salua-t-il. « Je te présente Ouna. » annonça-t-il en balançant une elfe dans la pièce. Étant jeunes mariés et leurs parents n'étant pas morts, ils n'avaient pas pu récupérer l'elfe familial, Elizabeth, étonnée que son époux ait su trouver un elfe aussi rapidement, ne fit pas un geste. Mais pour une fois elle ressentit de la fierté, son homme n'était pas bon à rien : il avait au moins des relations.partie deux « Mademoiselle Taylor, il ne faut pas faire ça, vous le savez bien ! » Taylor mit son doigt sur sa bouche et fit les yeux doux à l’elfe. Cette petite créature était sa seule amie et son compagnon de jeu. La seule qui dans le manoir, avait su l’apprécier pour ce qu'elle était. La seule qui dans le manoir, l’avait élevée, outre sa grand-mère qui lui inculquait son adoration pour le Lord. Ouna avait été rachetée par Andrew aux Lestrange, cette famille tombait en ruine et Andrew avait de l’argent et des arguments. Si chez les Lestrange elle était fouettée, battue et malmenée, chez les Kensington elle était au paradis. Personne ne se souciait de son travail tant qu’il était fait. Et tant que la gamine ne pleurait pas, personne ne la frappait. Alors elle avait vite appris à être une parfaite petite mère de famille. Seule elle s’était occupée de Taylor, elle lui avait appris les règles de la vie, elle lui avait enseigné ce qu’il fallait savoir mais elle prenait bien garde à dire du mal du seigneur des ténèbres. Les Kensington étant une famille de sang-pur et fidèle au Lord, la rébellion de l’enfant était à éviter.
Taylor avait alors sept ans et voulait explorer le monde. Elle voulait quitter le manoir sombre, quitter son père qui battait sa mère, quitter sa mère qui ne faisait rien d’autre que pleurer, quitter sa grand-mère qui n’avait qu’un seul mot à la bouche prononcé avec adoration: « Seigneur des Ténèbres ». Mais son père avait été strict sur ce sujet là. « Taylor, tu ne mettras pas un pied hors de ce domaine tant que tu ne seras pas en âge de faire de la magie. » Et il était bien évident que terrifiée par son père, énervée par le comportement de sa mère et ennuyée par les consignes de sa grand-mère, Taylor n'avait aucune envie de se soumettre et de faire de la magie. Oh si seulement elle avait su combien cela l'aurait soulagé. Mais elle vivait dans son monde d'enfant et essayait de fuir le monde qui s'était renfermé autour d'elle dans ce manoir presque hanté.
La vie de Taylor devint une routine.
Tous les lundis elle allait voir son père qui lui demandait un résumé de sa semaine précédente. Elle devait expliquer avec attention tout ce qu'elle avait fait sinon elle se faisait frapper. Parfois Andrew lui offrait un sourire, c'était rare mais dans ces moments-là Taylor était heureuse car elle avait fait plaisir à son père. C'est une chose étrange, elle aurait du être dégoûtée par son paternel, horrifiée par la façon dont il la traitait, mais c'était le seul dans la famille qui lui accordait de l'importance. Entre sa mère qui pleurait et sa grand-mère qui radotait, il était le seul qui la regardait pour ce qu'elle était. Même si le jeune père de famille veillait à ce qu'elle ait les cheveux toujours court et uniquement des vêtements verts de garçon. La pauvre Taylor avait comprit qu'elle n'avait pas été désirée mais elle préférait prendre ce renimement de son sexe comme une marque d'affection plutôt que de mépris.
Tous les mardis, un précepteur venait au manoir et lui enseignait les bases de la magie rudimentaire. Il la forçait à faire usage de la magie en lui apprennant des sortilèges de base. Elle connaissait presque autant de sort qu'il en était possible à son jeune âge mais pourtant, jamais aucun signe de magie ne fit son apparition durant les cours. Malgré les nombreux sort que lui lançait le précepteur pour qu'elle se défende seule. Souvent, la jeune fillette finissait les cours alongée au sol, sans respiration.
Les mercredis, jeudis et vendredis, étaient ses jours de liberté. Certes elle avait des devoirs à faire pour le mardi suivant, des tâches ménagères -sa grand-mère avait donné l'ordre qu'elle sache cuisiner- et des activés sportive. Son père était obsedé par le fait qu'elle devait être excellente en quidditch, pour cela il l'avait formé au rôle d'attrapeuse. Et même si ce n'était pas celui qui lui plaisait, elle n'avait pas son mot à dire alors elle cherchait des balles, tantôt dans la nuit, tantôt dans les arbres. Elle devint bientôt excellente à ce petit jeu, sans ne jamais être montée sur un balai. Mais ce qu'elle connaissait, c'était les cachette de son père.
Tous les samedis, sa grand-mère s'installait dans la bibliothèque et lui montrait ô combien le Lord était parfait, bon, juste et majestueux. Elle passait plus de trois heures enfermée à l'écouter parler. Si bien que les mots entraient dans son esprit et petit à petit, ce que sa grand-mère lui disait, s'ancraient et prenaient vie. Taylor se mettait presque à penser que le Lord était bon et juste.
Et enfin tous les dimanches elle assistait au repas en famille. C'était un repas plus que bizarre. Très noble, son père levait le petit doigt en mangeant, au contraire de sa mère qui était presque affalée sur la table, les yeux rougit et le dos voûté. A la fin du repas, elle venait embrasser la paume de son père et s'en allait jouer plus loin.partie trois « Tu t'appelles comment toi ? » Taylor s'était enfuie, elle avait réussit à échapper aux petites jambes de Ouna et à la surveillance de la maison. La voilà enfin dans le monde extérieur pour la première fois de sa vie. Et mieux encore elle voyait un enfant en chair et en os, même si c'était un moldu ! Et s’il était tous aussi mignon que celui-là, Taylor se demandait sérieusement pourquoi on lui avait toujours dit qu’ils étaient impurs, mauvais, perfides, cruels. Insouciante elle lui sourit. Mais elle ne parla pas, se contentant de l’observer. « Réponds ! » « Taylor et » commença la jeune fille « Comme moi ! » la coupa le jeune garçon sur excité. « Je ne t’ai jamais vu avant, comment ça se fait ? tu habites où ? » Souriant de plus belle, Taylor s'autorisa à ouvrir la bouche. « Le manoir tout au bout. » « Mais on dit qu'il est abandonné et hanté ! » Et une longue discussion s'installa entre les deux enfants. Ils avaient alors sept ans tous les deux et s'entandaient parfaitement sur tous les points. La journée passa et elle ne se rendit compte que de sa bêtise qu'au couché du soleil, elle avait passé trop de temps dehors, Andrew allait s'inquiéter. Elle s'échappa le plus vite possible en promettant à son nouvel ami une future rencontre et rentra chez elle. C'était un vendredi et personne ne se souciait de mademoiselle Taylor le vendredi. La jeune fille avait eut plus de chance qu'il n'en était permis. Elle se jura de faire plus attention la prochaine fois.
Ainsi commença sa nouvelle vie. Taylor n'aimait pas mentir à son père mais l'autre Taylor était si amusant et joyeux. Elle sortait peu du manoir pour voir son ami, ce qui lui permetait de ne pas mentir si souvent à son père, mais ces après-midi passées à rire lui donnait le courage de survivre dans ce manoir si glauque. On avait toujours dit à Taylor qu'elle ne devait pas révéler ce qu'elle était vraiment, alors jamais elle ne parla de la magie ni du monde des sorciers. Mais Taylor n'était pas devenue délinquante pour autant, elle avait trop peur des menaces de son père, alors elle ne sortait que le vendredi et toujours discrètement.
En Taylor, la jeune fillette avait trouvé la joie, le bonheur et la simplicité. Seulement un jour Taylor était venu la chercher au pied du manoir prétextant qu'il avait quelque chose de très important à lui annoncer. « Promets moi que tu n'auras pas peur. » La fillette promit et suivit son ami. Ce qu'il lui montra ce jour-là changea la vie de Taylor. Enfin elle changea leur vie à tous les deux. Taylor était un sorcier tout comme Taylor était une sorcière. Elle hurla de joie quand il lui offrit un fleur magique et elle lui expliqua dans les moindres détails tout ce qui avait trait à la magie. À ce moment précis, Taylor comprit que sa grand-mère lui avait mentit, car son ami était un né-moldu et pourtant il n'était pas écoeurant, déguelasse, cruel et vengeur. Il était un ami parfait et en plus il était un sorcier.
Deux jours plus tard, la jeune fille montra ses pouvoirs à son tour. Maintenant qu'elle n'était plus retenue par l'envie de rester comme elle était et persuadée que la magie n'apportait que du mal, elle pouvait laisser libre court à son imagination et à la magie qui sommeillait en elle. Taylor venait d'une célèbre famille de sang-pur et ses parents, bien que égoïstes, n'en étaient pas moins doués, il était donc logique que Taylor développe des capacités magiques plus hautes que la normale. Et puis, son precepteur lui en avait apprit beaucoup plus que d'autres n'avaient pu imaginer. En ce jour de victoire, sa grand-mère lui offrit un sourire. C'était la première fois que Taylor voyait un sourire aussi sincère que celui-là, malheureusement, il s'effaça bien vite pour devenir dur. La grand-mère, persuadée que c'était grâce à ses leçons, avait décidé de prendre en main l'éducation de la jeune fille. Mais le sourire qui fit le plus plaisir à Taylor, fut celui de son père. Ce fut si bref, qu'elle se demanda s'il était réel, mais cela lui fit chaud au coeur. Et lorsqu'elle lui raconta sa semaine le lundi suivant, elle sentit un pointe de fierté dans la voix d'Andrew quand il lui répondit.partie quatre Faustine, la grand-mère de Taylor, arriva un matin dans la chambre de la jeune fille et la gilfa. Hurlant que c'était de sa faute et qu'elle ne remettrait plus jamais un seul pied dans cette demeure souillée. Taylor, alors âgée de 9 ans, resta immobile et silencieuse, attendant que sa grand-mère se calme. Il était si rare de la voir dans un état semblable, que Taylor se doutait que quelque chose de vraiment grave s'était produit. Quand enfin elle fut calmée et qu'elle eut quitté la pièce. Taylor s'habilla et descendit dans le vestibule. À la porte sa mère tenait une valise et pleurait -comme d'habitude- et dans l'escalier son père hurlait. Des mots horribles. Taylor ne les comprennait pas tous, mais elle n'osait intervenir. Soudain Andrew se rendit compte de la présence de sa fille et il lui dit « Rentre dans ta chambre et n'en sort plus, mais ne pleure pas, idiote. » Choquée, Taylor suivit l'ordre et s'installa au pied de son lit, serrant contre elle Kalou, sa peluche.
La jeune fille ne comprit que le lendemain ce qu'il s'était passé, quand son père vint la chercher pour le dîner. Sa mère était partit pour toujours et une autre femme, Alexandra, viendrait vivre sous leur toit. C'était tout ce que son père avait dit. Taylor était loin de se douter que sa mère avait trouvé un autre homme qui lui plaisait bien mieux et que son père allait se remarier avec une putain. La vie reprit son cours lentement, les seules différences étaient que son père ne faisait plus chambre à part, que des cris sortaient souvent de cette chambre qu'ils partagaient et que sa nouvelle mère ne pleurait pas tout le temps. Heureusement que la jeune fille avait Taylor pour survivre.
Faustine avait tenu bon, elle n'avait jamais plus remis les pieds dans cette maison, n'avait jamais envoyé une lettre si ce n'est une beuglante qui résonna dans toute la maison « Tu nous toucheras jamais l'héritage. » Pour tout dire, sa grand-mère ne lui manqua pas le moins du monde, mais Taylor se sentait seule dans cette maison. Son père faisait de moins en moins attention à elle, et sa nouvelle mère, Alexandra, ne lui accordait pas le moindre regard.partie cinq « MA LETTRE, MA LETTRE, j'ai reçut ma LETTRE ! » La jeune fille n'arrêtait plus de crier et de sauter dans tous les sens. Ouna essayait temps bien que mal de la calmer mais c'était impossible, elle était si heureuse. Elle allait entrer dans ce château merveilleux, elle avait vu des livres où ils le détaillaient, c'était si beau. Seul Taylor réussit à la calmer, trois heures plus tard. Lui aussi avait de reçut sa lettre, ils allaient aller à Poudlard. Oh quelle joie !
« Ma fille nous partons à Londres acheter tout ce dont tu as besoin. » C'était le plus beau jour de sa vie. Premièrement elle avait reçut sa lettre, et deuxièmement son père allait s'occuper d'elle. Elle était aux anges et plus encore.
Le compte en banque des Kensington étant bien rempli, Taylor reçut tout ce qu'il y avait de mieux pour étudier, elle eut même un chat. Son père ne lui avait jamais fait autant plaisir, pour peu, Taylor en pleurait.
Trois jours plus tard, les mangemorts sonnaient à la porte. « Monsieur Kensington. » saluèrent-ils. Taylor su qu'elle serait bien accueillie. Même si Andrew avait divorcé et n'avait pas eu de fils, il restait un mangemort renommé et connu. La jeune fille s'envola vers le château avec un dernier regard pour son père.
« Taylor ! » Les deux amis s'étaient retrouvés dans le parc de Poudlard, où tout un tas d'autres enfants attendaient. Des mangemorts venaient et disparaissaient, amenant avec eux des nouveaux enfants. Ils étaient plus nombreux que ceux à quoi la jeune fille s'était attendue, mais elle n'avait d'yeux que pour Taylor. Enfin ils allaient pouvoir rester ensemble sans se cacher. Un sourire innondait leurs lèvres. Une file de première année élève se forma, ils entrèrent dans le château. Dans la grande salle à gauche, des élèves plus âgés étaient déjà assis, Taylor s'approcha de son ami et le prit par la main. Quelqu'un dans la file d'élève se moqua d'eux ouvertement, mais les deux Taylor s'en fichaient. Un professeur parla et leur dit qu'ils devaient mettre le Choipeaux magique pour être repartis, Taylor pria de toutes ses forces pour être à Serpentard, elle ne devait pas décevoir son père. Taylor fut le premier à être appelé. « GRYFFONDOR » annonça le choipeaux. Taylor sursauta. Réellement ? Ils allaient donc être ennemis de base. Oh, qu'est-ce que la maison voulait-elle dire ? Ce n'était qu'un idéologie après tout. Et peut être que cela pouvait être à elle de se sacrifier et d'aller rejoindre les … non. C'était impossible. « Kensington, Taylor. » La jeune fille se leva tremblante, tout allait se jouer maintenant. Mais à peine posé sur sa tête, le choipeaux s'exclama « SERPENTARD » Comme si c'était une évidence qu'elle n'avait pas saisi. Quelque peu rassurée, elle n'osa tourner la tête vers la table des rouges et or et s'assit au milieu d'une table bruyante d'applaudissement.
« On peut rester ami quand même ma Taylor, ça veut rien dire les maisons. » Trois choses dans cette phrase avait acceléré le coeur de Taylor. Ils restaient amis et en plus elle était SA Taylor. Pour peu elle en rougissait de bonheur. Malheureusement les rumeurs allèrent vite à sur le compte. Un gryffondor et une serpentard, un né-moldu et une sang-pur, amis avant Poudlard, qui se tenaient la main dès le premier jour, c'était louche et sujet de ragots. Moins d'un mois plus tard, ils étaient catalogués. Deux mois plus tard, Taylor recevait une lettre de son père.
« Taylor,
J'avais mis une confiance en toi et la voilà brisée. Je ne veux plus entendre de rumeurs à ce sujet où tu rentres à la maison pour toujours.
Tu me déçois.
Andrew. »
C'était tout, pas un seul mot sur sa rentrée, sur ses amis, sur ses dons pour la magie, sur ses notes excellentes. Non, juste des reproches. Taylor se cacha pour pleurer, elle ne devait pas montrer sa faiblesse. Depuis ce jour, elle évita soigneusement son ancien ami, et une fois, elle l'insulta et l'humilia en public. Elle n'aimait pas cela, mais elle était obligée, la menace voilée de son père lui faisait trop peur.
« Sors avec moi, je te promet que tout sera mieux. » C'était la première fois qu'elle entendit parler de ce jeune homme, Eros Sturridge apparamment. C'était un autre première année chez les verts et argent. Il s'était approché de la jeune fille et lui avait chuchoté ça à l'oreille. Taylor avait tout de suite reculé en crachant un « jamais ! » Depuis ce jour maudit, Eros avait tout fait pour s'approcher de la jeune fille, chaque année il la séduisait pour la conquérir. Chaque année elle refusée. Mais plus ils grandissaient, plus elle devenait attirante et plus il était lourd. Finalement il comprit qu'il ne l'obtenir jamais de manière traditionnelle, alors il commença à être méchant, taquin et violent. Il la frappa plusieurs fois, l'humilia en lui parlant de Taylor-le-garçon, et l'insulta. Mais parfois il était doux comme un agneau pour se faire pardonner. Jamais Taylor ne céda.
Les années passèrent vite. En seconde année, Taylor reçut un mot de la part de son père. Ton frère est né.. De la même manière qu'il lui aurait annoncé qu'il achetait un kilo de pomme de terre ou des fraises. Comment était-ce possible d'être aussi neutre. Au moins il m'a prévenu. pensa-t-elle.
Et le temps continua d'avancer beaucoup plus vite que ce à quoi elle s'était attendue. Taylor avait maintenant quinze ans et elle sortait avec l'autre Taylor. Ce n'était pas officiel, ils s'étaient justes retrouvé une fois tous les deux, sur la tour d'astronomie. Cela s'était passé vite, la jeune fille s'était excusée, il lui avait pardonné, ils avaient parlé et rapidement ils s'étaient embrassés. Consumé par le désir du corps de l'autre depuis toujours, ils n'avaient pas attendu de moment plus propice, ils s'étaient abandonnés au plaisir charnel sur le sol froid de la tour d'astronomie au beau milieu de la nuit. Pour de bon cette fois-ci, ils ne faisaient plus qu'un. Les deux amoureux vivaient une vie tranquille, étant en froid depuis leur première année, personne ne les soupçonnait de telles retrouvailles. Et il fallait ajouter que le jeune homme était un résistant farouche tandis que la jeune fille, plutôt impartiale, penchait pour les obscurs. Leur vie reprenait les saveurs d'autrefois, quand ils se cachaient pour se voir. Après tout, c'était peut être ça leur vie, ils devaient s'aimer dans l'ombre, sans se connaître.
Pour leur deux ans, Taylor avait invité la jeune fille au plus haut de la tour d'astronomie, comme un rituel. Les deux amants en étaient presque à la fin de septième année et ils étaient loin de penser qu'un malheur pouvait arriver maintenant. Ç'aurait été trop facile.
« Ah vous voilà enfin, je commençais à m'impatienter. » Eros Sturridge. Le premier à s'être moqué du couple, le seul qui n'ait jamais cessé de taquiner méchamment Taylor à propos de son « amoureux moldu » comme il l'appelait. Que faisait-il ici ? Les deux Taylor prirent peur et alors qu'ils allaient s'enfuir le garçon continua. « Oh ça se sert à rien de fuir, j'ai une meilleure proposition. » « Va mourir en enfer espèce de troll. » le coupa Taylor. « Laisse moi finir ma jolie. » Il s'approchait délicatement d'elle. « J'ai un marché à te proposer. » Il était si proche d'elle qu'elle sentait son souffle contre sa joue. « Je peux tout raconter à ton père, qui le prendrait très mal. Ou alors... » sa main se posa sur les hanches de la jeune fille, il fit minne de descendre doucement. « ou alors tu deviens mienne et je ne dis rien. » Ce fut l'amoureux qui répondit pour elle. « JAMAIS » et il le gifla. Taylor était sous le choc, comment osait-il faire une proposition de la sorte, c'était sûr qu'elle n'accepterait jamais. Mais en même temps si elle refusait. NON, elle ne pouvait pas accepter. Mais... Ils quittèrent tous les deux la tour d'astronomie et Taylor se réfugia dans son dortoir, elle dit à son amoureux qu'elle avait besoin d'être seule. Il ne comprit pas, au contraire il pensait la protéger cette nuit mais il accepta sa demande et s'éloigna. Taylor avait fait un choix, qui lui brûlait le coeur mais elle le devait, pour le bien de leur couple. Un peu plus tard, Eros revint la chercher dans sa chambre. « Je savais que tu accepterais, je savais que tu voulais de moi. » Taylor était au bord des larmes mais c'était elle qui avait choisit, alors sans trembler elle murmura « Tu ne diras rien à mon père, tu promets ? » Il promit puis il prit possession de ses lèvres. Taylor passa une nuit affreuse, elle n'avait aucune envie de se donner à un Eros, qu'elle détestait, mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Elle se dévêtit devant lui et contenta de se laisser faire, cela ferait moins mal.Eros avait passé la nuit à hurler son prénom, enfin heureux de l'avoir sous sa domination, tandis que Taylor se retenait de pleurer pour le crime qu'elle était en train de commettre.
Depuis ce jour, Eros et Taylor se retrouvaient souvent, il l'obligeait, avec des menaces plus ou moins cachées et plus ou moins discrète. Elle avait trop peur de ce qu'il pouvait lui faire. Elle se sentait lâche, honteuse et impure. Elle n'avait même plus envie de voir Taylor tellement elle avait honte. Les jours passaient, puis les mois. Son père n'avait été au courant de rien. Enfin ce fut les examens, la jeune Taylor réussit les siens avec brio comme toujours. Elle était prête à rentrer dans le monde magique, au département des mystère. Mais avant toute chose, elle allait prendre des vacances avec son Taylor, tous d'eux avaient trouvé une village moldu qui les accueilleraient tout juillet.partie six « Ma chère enfant. » Lança son père sitôt qu'elle eut posé le pied dans la demeure familliale. Si Taylor eut l'air étonnée elle ne le montra pas, elle avait apprit à se montrer neutre quand il le fallait. Elle osa tout de même un faible sourire. Elle appréciait son père pour ce qu'il avait fait pour elle, mais depuis qu'elle était rentrée à Poudlard elle n'avait pas eut un seul mot de sa part, elle le trouvait gonflé de l'accueillir comme si de rien était... sauf s'il avait une idée derrière là tête. « Suis-moi, j'ai quelqu'un à te présenter. » Bingo. Mais que mijotait-il ? Taylor haussa les épaules et suivit son père, au passage elle salua Alexandra d'un signe de tête. Son demi-frère inconnu n'était pas là, sûrement trop occupé à jouer, quel âge avait-il ? Oh peu importe, Taylor accelera le pas pour ne pas se faire distancer par son père.
« Taylor, je te présente les McGregor. » Pourquoi ce nom lui disait-il quelque chose ? Avec un sourire poli elle salua le père, puis le fils. Oh le fils. C'était lui qu'elle connaissait. « Jeremiah. » souffla-t-elle. Elle ne le connaissait que de réputation, c'était une brute qui était sortie avec une née-moldue. Le seul point commun qu'ils avaient. Elle réfléchit à leur présence ici et un schéma commença à se dessiner sous ses yeux. Non ce n'était pas possible son père n'avait pas pu lui faire ça. « Eh bien, puisque vous vous connaissez déjà, les choses iront plus vite. » Non, non, non. Andrew avait haït sa mère pour ce mariage forcé, pourquoi lui refaisait-il le même coup ? S'en suivit une longue discution, Taylor fit semblant d'écouter, trop énervée. Elle avait déjà prévue sa vie elle, elle voulait se marier avec son Taylor, vivre heureuse jusqu'à la fin de sa vie. Voilà qu'elle allait devoir se trainer un boulet. Et pas n'importe lequel, un violent mais séduisant boulet. Elle bouillonnait de rage à l'intérieur d'elle-même. « Vous voilà donc fiancer. » Que que que quoi ? Déjà, c'était si rapide ? Et elle n'avait pas eu son mot à dire, oh non. Elle refusait. Le père de Jeremiah fit un signe désobligeant à son fils qui, tout sourire, s'avança. Mais ce sourire ne montrait pas sa joie à être fiancé, non, il était sadique comme s'il se réjouissait plus de l'état de Taylor que de son propre état personnel. « Chère future madame Jeremiah McGregor. » prononça avec délice le vicieux homme du même nom. Il lui fit ensuite une baise main. Oh quel sélérat. Il se réjouissait réellement de son malheur. Elle lui offrit un sourire, tout aussi hyprocrite qu'il l'était. Et ils quittèrent la pièce. Suivant leurs deux pères.
S'approchant de l'oreille du jeune homme, elle murmura sensuellement. « Tu vas me le payer, et cher. » Elle se mordit la lèvre, s'approcha de sa bouche, la frola et se recula bien vite. Comme pour le prévenir que tout n'allait pas être aussi facile que ce à quoi il s'attendait. Elle ne se laisserait pas faire, jamais.partie sept Les deux Taylor avaient repris leur idylle. Eros n'était plus là pour se positionner entre eux et Jeremiah avait reprit son boulot plus loin, tout allait bien. Les vacances d'été venaient de commencer et ils s'étaient installés dans un adorable village moldu et anglais. Tout allait parfaitement bien.
Mais rapidement, des ennuis commencèrent, comme si la vie de Taylor n'était pas faite pour être vecu pleine de joie. Un après-midi, Taylor quitta leur villa pour faire des petites courses, en laissant juste un mot près du canapé où l'autre Taylor faisait une sieste. « Je reviens bientôt, je t'aime. » C'était si faible comme adieu. Si seulement elle avait su.
Taylor -le mâle- se réveilla et trouva le petit mot. Il sourit en pensé à sa bien aimée et il prit une rapide douche pour se rafraichir. Il décida ensuite de s'asseoir sur la verranda et d'attendre le retour de sa si jolie amante. Mais le ciel en décida autrement et il fit bientôt sombre et deux éclairs traversèrent le ciel, comme un mauvais présage. Taylor ricanna, il était loin d'être surperstitieux, car trois coups frappèrent à la porte. Gaiment il alla ouvrir, pensant que ce n'était que des moldus en quête d'un abris à cause de ce mauvais temps soudain. Un éclair lumineux vert l'accueillit. Il ne l'échappa qu'à une bonne dose de chance. Il avait toujours su que les nés-moldus n'avaient pas leur place dans ce monde noir, mais il ne pensait pas que les mangemorts viendraient le chercher jusqu'à chez lui. En esquivant pour attraper sa baguette, Taylor tenta de faire diversion. Bientôt l'inconnu entra dans la maison et un dur combat fit rage. Des éclairs volaient dans tous les sens et le bruit s'entendaient à des kilomètres à la ronde. Un moldu s'avança vers eux, mais les deux sorciers ne s'en souciaient guère, trop occupés à survivre. Soudain, l'inconnu haussa la voix. « Tu ne toucheras plus jamais un cheveux de ma fille. Avada » Mais Taylor avait réagit au quart de tour, il avait été perturbé et choqué, mais pour le bien de son amour de toujours, il fallait qu'il se débarasse de cet homme qui les avait trop surveillés et empêcher de vivre au grand jour. Dans un élan de rage, il retourna le sort contre le père Kensington et ce dernier s'effondra dans un cri. Mais pas un cri de douleur, un cri de rage qui monta loin dans la nuit. Exténué, Taylor s'accroupi à côté de sa victime quand il sentit son coeur accelérer, il avait soudain très froid. Comme si c'était la fin. « il ne faut pas tuer, c'est mal » prononça une voix dans son dos. « Sauf quand on aime ça, je te soulage tes souffrances, tu l'aurais regreté. » Et le jeune Taylor s'éffondra sans un bruit à côté de sa victime.
C'est à ce moment précis que Taylor rentra des courses. Elle vit deux corps étendu l'un contre l'autre et un homme avec un couteau dans les mains. « Qu'as-tu fait ? » demanda-t-elle. « QU'AS-TU FAIT ? » hurla-t-elle. Elle s'approcha du jeune homme, le couteau toujours dans les mains, elle pleurait. La jeune fille s'approcha des deux corps, sentant que quelque chose n'allait pas, son coeur lui faisait mal, comme s'il s'était déchiré en deux, comme si. Non, elle ne pouvait pas penser ça. Elle se le refusait. Elle approcha sa tête contre la bouche de son amant. Rien n'en sortit. Il ne pouvait pas, il était juste blessé. « Tu veux mourir aussi ? » Comprennant que c'était vrai et qu'elle n'avait plus le choix elle hurla avec la rage du désespoir. « VA T'EN, VA T'EN, DISPARAÎT. » Et avec sa baguette elle lanca deux sortilèges : un pour qu'il oublie et un pour qu'il disparaisse d'ici. Même sous la colère, Taylor restait une brillante sorcière. La jeune fille continua à pleurer sur le corps de son amant. C'en était fini, tous deux ne vivraient plus le idylle. Les larmes coulaient, trop fortes, trop vives. Intarrissables. Elle ne voyait plus rien. Elle essaya de le porter pour le déposer dans la maison, mais elle n'avait plus de forces.
Alors qu'elle allait s'allonger à côté de son amant et qu'elle désirait mourir elle aussi, elle se rappela qu'il y avait un deuxième cadavre. Lentement elle retourna la cape pour voir, lentemain un visage se dessina, lentement elle se le remémorra. Alors un cri sortit de sa gorge, un cri tellement énorme qu'il traversa le ciel et la mer. Un cri dans lequel tout le désespoir de Taylor était contenu. Son père qu'elle n'avait pas revu depuis si longtemps. Son père qu'elle estimait malgré tout. Son père. Il était mort. Ce moldu l'avait tué, il s'en était vanté. Et elle se remit à pleurer. Et la pluie berçait ses larmes.
Elle se reveilla quelques heures plus tard, les yeux bouffis par les larmes. Elle avait mal au dos et cela puait. Elle était toujours allongée dehors entre les deux cadavres. Frissonnant par sa vision glauque, maintenant que la pluie avait cessé et que le soleil était presque revenu, Taylor se leva et rentra dans la maison. Elle prit plusieurs douches. L'effet de l'eau sur sa peau ravivait ses larmes. Elle avait si mal.
Les funérailles eurent lieux quelques jours plus tard, Faustine avait fait une brève apparition et Alexandra, tenant son fils par la main, faisait semblant de pleurer. C'était horrible pour la jeune Taylor qui perdait son modèle et son amour. Son coeur se referma définitivement ce jour-là.partie huit Grâce à ses notes excellentes aux ASPICs, Taylor avait été acceptée au ministère, dans la section département des secrets. Ayant un père mangemorts et son sang étant plus que pur, elle avait eu quelques facilités à rentrer. Mais depuis le drame de l'été, Taylor n'était plus la même. Elle ne riait plus, ne souriait plus à la moindre blague. Elle était sérieuse et concentrée. Mais surtout, elle vouait une haine noire aux moldus. Car ils lui avaient enlevé un père et un ami. Ils l'avaient privé de sa raison de vivre. Ils l'avaient privé d'amour et de reconnaissance. Ils l'avaient empêché d'être heureuse pour de bon. Elle qui pensait que tout finirait par s'arranger et qu'un jour elle vivrait dans la joie et sans peur. Non. Ce n'était pas possible, alors elle s'était résolu.
Au ministère elle avait le malheur de croiser Jeremiah deux fois par jour au minimum. Comme s'ils étaient des aimants en fait. Tous les matins ils commençaient à la même heure, cela énervait Taylor mais elle était trop maniaque pour changer d'horraire et puis elle n'était pas sa propre boss elle n'avait pas le choix. Alors avec un sourire forcé quand elle était de bonne humeur ou une moquerie bien sévère quand cela n'allait pas bien, elle l'accueillait. C'était devenu un rituel au fur et à mesure du temps. Une blague par ci, un « Et ta mère elle va bien ? » par là, un « c'est ton chien qui t'a coiffé ce matin ? » de l'autre côté. Ce n'était pas froncièrement méchant, c'était même devenu un jeu : qui allait trouvé la meilleure réplique ? qui alllait le plus blesser l'autre ? Pour Taylor c'était une manière d'oublier son amour de toujours. Il n'était plus là pour lui dire de se battre, il n'était plus là pour la relever. Mais quand elle voyait le sourire moqueur de Jeremiah elle se rappelait qu'ils étaient fiançés et cela la faisait frissoner. Certes, la mort de son père avait reculer les choses, mais c'était inévitable. Il se revoyaient parfois le midi, ou parfois l'après-midi. Ils se croisaient dans le ministère par hasard. Mais toujours cette petite guerre entre eux deux était d'actualité. Ils se haïssaient à cause de leur parents. Ils se haïssaient à cause de leur sang. Ils se haïssaient car ils étaient trop semblables et trop différents. Alors ils jouaient, c'était une bataille qui se transforma en guerre mais ils y prirent tous les deux goût, et vraiment ils s'amusaient.
Sans s'en rendre compte ils s'attachaient l'un à l'autre, mais ce qui leur faisait plus peur encore que de s'attacher c'était de le reconnaître. Comment, alors qu'ils étaient déjà fiancés, ils pouvaient se plaire ? Non c'était impensable. Taylor refusait et rejetait cette idée. Elle ne voulait pas d'un Jeremiah dans les pattes. D'ailleurs Taylor avait enfin choisit un camp : être mangemort était devenu son seul et unique but. Elle commença doucement, il ne fallait pas attirer l'attention sur elle, beaucoup connaissaient son passé avec un né-moldu et peu de mangemort respectaient et approuvaient se choix. De sang-froid, elle combatti des moldus auprès de mangemorts renommé. Et son obéissance, son intellligence et sa capacité à tuer sans peur, plurent rapidement à ses supérieurs. Et elle monta en grade. Jamais elle ne trahit la confiance de ses maîtres. N'étant pas legimens, occlumens ou quoique ça soit d'autre, il était facile de lire en elle quand on en avait les capacités. Et très rapidement, tout le monde lui faisait confiance. Quand on lui demandait quelque chose et qu'elle promettait de le faire, jamais elle se reniait sa promesse et toujours elle allait jusqu'au bout. Elle n'aimait pas tuer, mais si c'était nécessaire, elle n'hésitait pas. À peine âgée de 19 ans, Taylor avait perdu tout goût à la vie, tout espoir de guérison, tout espoir de vie facile, alors elle se battait. Pour une cause comme elle se serait battue pour une autre. Si elle avait choisit les mangemorts c'était pour deux raisons. La première était pour venger l'amour de sa vie, tuer le plus de moldu possible était une façon de récupérer la vie de Taylor. La seconde était pour la mémoire de son père. Il avait été mangemort, il était mort. C'était à son tour de prendre la suite, voilà tout.
Il n'y avait presque plus de sentiments dans la vie de la jeune femme, juste de la haine pour son prochain. Sauf Jeremiah mais pour l'instant, elle ne nourrissait pas encore grand jour. C'était tout ce qui comptait et tout ce que les autres méritait. Elle avait trop souffert pour espérer le bonheur. Alors elle était rentrée dans le clan fermé des mangemorts. Et quand la pointe était rentrée dans son bras pour qu'elle soit marquée à vie par le tatouage, elle avait ressentit la même douleur que lorsque Taylor était mort. Elle refusa de penser à ce douloureux souvenir, se contentant de recevoir la douleur sans broncher. C'était dur, mais elle était forte. Pour la mémoire de son père, elle se devait de ne rien dire. Et puis, elle avait déjà eu plus mal lorsque son coeur s'était brisé, en comparaison, ce n'était que la moitié de la douleur.partie neuf « Le lord veut te voir. » La jeune fille était étonnée, depuis l'apposition de la marque, elle n'avait plus eu affaire avec le Lord en personne. Ses ordres venaient toujours d'en dessous. Elle se rendit tout de même, dans la demeure du mage noir. Il lui proposa un poste à Poudlard. Elle à Poudlard de nouveau ? Là où elle avait vecu tous les moments heureux et tristes avec Taylor ? Elle chassa ses sinistres pensées de sa tête et elle acquisça. Le Lord ne plaçait que des personnes de confiance dans le château, c'était une marque de respect. Elle pouvait en être joyeuse. Et puis de cette manière-là, elle ne supporterait plus Jeremiah tous les jours.
Une semaine plus tard, elle atterissait dans le château. Elle était alors âgée de 25 ans. Cela faisait huit ans qu'elle n'y avait pas posé les pieds, c'était bizarre et étrange. Mais comme d'habitude, elle avança sûre d'elle dans le parc du château. C'était la fin de l'été et pourtant les élèves étaient déjà là. Ils ne rentraient pas chez eux pour les vacances, c'était la règle. Elle ne salua aucune personne, de toute manière elle ne les connaissait pas, elle était trop âgé pour avoir été à Poudlard avec un seul d'entre eux.
Le concierge la guida dans des parties qu'elle n'avait pas exploirer quand elle était plus jeune. Il lui donna le mot de passe de ses appartements et lui explica comment changer. Puis elle le congédia et entra dans sa nouvelle maison. Elle posa ses affaires au pieds du lit et s'allongea dessus. Si seulement elle avait su que ses ennuis ne faisaient que commencer à Poudlard. Elle était bien loin de se douter qu'Eros serait maintenant son collègue, oh que les vieilles blessures allaient s'ouvrir à nouveau...
Mais une pointe de joie fit son apparition. Car Taylor s'était rendu compte d'un sentiment inévitable qui avait pris possession d'elle. Dans son coeur une douceur avait apparut, elle commencer à revivre une vie heureuse, presque, elle commençait à être amoureuse. Oh pas de n'importe qui et elle voyait toujours la vie en noir, crachant sur son prochain avec joie et haïssant le monde entier. Seul un homme avait conquit son coeur et cet homme était Jeremiah, car malgré leur guerre ils étaient devenus dépendant l'un de l'autre et Taylor s'était beaucoup plus attachée qu'elle ne voulait le laisser paraître. C'est pour cela que lorsque que le jeune homme était venue la voir. Qu'il s'était mis à genoux et qu'il lui avait dit. « Mademoiselle Taylor Kensington, future madame Mcgregor, acceptez-vous de me prendre pour époux ? » La jeune fille était folle de joie, mais elle ne le montra pas, comme on le lui avait apprit. « Oui. » répondit-elle tout doucement. Mais c'était un oui plein d'espoir dans lequel elle cachait ses larmes et sa joie.
Depuis ce jour là, Taylor hésite, a-t-elle fait le bon choix ? Que lui réservait l'avenir ? Elle n'en savait rien, mais pour une fois, elle avait hâte de le découvrir.
Dernière édition par Taylor U. Kensington le Jeu 1 Mai - 5:08, édité 3 fois |
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