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 Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]

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MessageSujet: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyMar 10 Avr - 4:58

"Draco dormiens nunquam titillandus."
Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] 10.30

    Lys après avoir bien déjeuner dans la salle commune en la compagnie des autres Serdaigles, s'éclipsa en se dirigeant vers la bibliothèque où elle s'installa sur une table et sortit tous les livres de son sac et es déposa. Elle se cogna la tête sur la table et soupira, Lys n'avait qu'une envie c'est dormir. Lily l'avait réveillé en précipitation ce matin, elle n'avait pas entendu le réveil sonner et la position qu'elle avait prise pour dormir n'était pas spécialement confortable, qui a dit qu'une chaise l'était.
    Elle déroula l'un de ses parchemins et y découvrit la chanson :

    «Poudlard, Poudlard, Pou du Lard du Poudlard
    Apprends-nous ce qu'il faut savoir,
    Que l'on soit jeune ou vieux ou chauve
    Ou qu'on ait les jambes en guimauve,
    On veut avoir la tête bien pleine
    Jusqu'à en avoir la migraine
    Car pour l'instant c'est du jus d'âne
    Qui mijote dans nos crânes
    Oblige-nous à étudier
    Répète-nous c'qu'on a oublié
    Fais de ton mieux, qu'on se surpasse
    Jusqu'à c'que nos cerveaux crient grâce.»
    Lys s'arrêta sur cette page et se mit à la chanter intérieurement puis sortit sa plume pour commencer les devoirs qu'elle avait à faire pour cet après-midi en histoire de la magie. Elle se leva de sa chaise et alla vers une étagère de livre qui traitait histoire voir même de mythologie. Lys fouillait des yeux les titres des vieux livres et trouva ce qu'elle chercha et prit plusieurs livres correspondant au sujet. Les bras chargés de livres, elle avança tant bien que mal et se frayant un passage à travers toutes ses géantes étagères, tout en évitant les plis de tapis au sol qui risqueraient de la faire trébucher. Une fois de retour à sa table et déposa tous et passa son bras sur le front en soupirant. Lys regarda toute le pile de libre et tomba sur sa chaise de désespoir, mais il fallait pourtant qu'elle travail et finisse son devoir si elle veut avoir un "optimal" pour son devoir final. Au grands mots, les grands remèdes, elle retroussa ses manches et commença à se plonger dans l'un des nombreux livres qui gisaient sur le bureau. Lys planta la lampe sur les vieilles pages du livres, jaunies avec le temps et se concentra dessus. Tellement concentrée par les mots griffonnés sur les pages qu'elle tourna de l’œil et mit ses bras sur la table de telle sorte qu'elle puisse y poser sa tête.
    Quand elle releva la tête de son cahier, sur sa joue droite était marqué par les plissure de sa chemise et Lys était toute décoiffée, les tresses qu'elle c'était faite avec empressement ce matin étaient réduites en mèches de cheveux ondulés et mêlés ressemblait à une bouillit répugnante. Elle regarda la montre que son père lui avait offert alors qu'elle n'était âgée que de huit ans à peine, et Lys fit un bond sur sa chaise en voyant le "9h30" qu'affichait elle-ci. Elle enleva les élastiques qui restaient dans ses cheveux et prit toutes ses mèches et les rassembla pour faire une queue de cheval pour ne pas être gênée pendant son travail. Elle s'empara de sa plume et commença à griffonner sur un bout de parchemin tâché, tout en se grattant la tête pour trouver de l'inspiration pour donner plus de charisme à ça copie, en employant de meilleurs tournures de phrases. Perdue au milieu de tous ses livres ouverts, elle fit le mauvais geste ce qui fit tomber presque tous les bouquins qui étaient en équilibres les uns par apport aux autres. Lys se prit la tête dans la mains elle lâcha un léger cri étouffé par ses mains. Se frottant le visage, elle tapa u pied par-terre et avait qu'une envie tous balancer et aller dormir. Elle pensa une seconde à aller à l'infirmerie et se reposer en se faisant passer pour malade mais, elle comptait rendre tout de même son travail pour ne pas avoir "0" et finir comme une moins que rien.
    Lys se ressaisit et s'enleva de la chaise où elle était perché et commença à attraper quelques livres soigneusement pour ne pas les casser. Elle se releva pour poser les cinq livres qu'elle avait dans les bras sur la table et elle s’adonna à la contemplation de la bibliothèque, cette grande salle en pierre apparente où des tonnes d'étagères s'entrecroisent laissant à la porté de géant des bouquins sur la magie, des échelles bougent à leurs gisent le long des rayons de livres superposés les uns aux autres. Lys tomba sur sa chaise de fatigue, des livres restaient sur le sol gelé mais, Lys n'était pas décidé à les ramassé, parce que si elle se baissait, elle ne remontrait plus. Après quelques minutes d'attentes et du passages dans la bibliothèque et en voyant qu'on la guettait du regard. Elle se décida d'aller ramasser les autres bouquins. Lys en prit un soigneusement et, comme de par magie il était ouvert à la page qu'elle cherchait, elle se mit donc à le survoler tout en s'asseyant par-terre. Captivée par le paragraphe dans lequel elle venait de plonger, elle ne prit pas la peine et ramasser les autres bouquins.
    Assis en tailleur, elle tournait les pages du bouquins tout en notant ce qui l’intéressait. Puis, une fois finit elle s’aperçut que des élèves la regardait et se releva donc et posa le livre sur le bureau et alla se faufiler en dessous pour récupérer ce qui restait...


Dernière édition par Lys D'aragon le Jeu 17 Mai - 23:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyMar 10 Avr - 20:38

De fort mauvaise humeur, voilà dans quel état était Monsieur Rivera Drew en poussant la lourde de porte de la bibliothèque.

Alors qu’il se trouvait dans le couloir du château, en route pour la cette dernière et noyé au milieu d’une foule d’élèves qui lui sont presque tous inconnus, Larsön était encore venu l’asticoter, lui promettant de lui faire manger des limaces pour le déjeuner. D’humeur peu accommodante voir carrément mordante depuis le réveil, le jeune aiglon s’été décidé à riposter, ils en étaient donc arrivé aux baguettes, puis au bureau des pions. Alister avait écopé de deux heures de retenue avec pour ordre de recopier plusieurs ouvrages anciens de la bibliothèque qui tombaient en lambeaux. Lui qui avait espéré pouvoir se mettre à jour dans ses fiches de révisions s’était enfoncé le doigt dans l’œil jusqu’au coude.

Son humeur ne s’arrangea pas follement quand il pénétra dans l’immense salle aux livres. Des garçons se bousculaient, cherchant ainsi à attirer l’attention d’un groupe de filles agitées qui se tenait non loin de lui. Des filles habillées à la mode, qui en arrivaient à rendre leur uniforme trop « fashion », qui parlaient haut, riaient fort, se moquaient ouvertement du physique des uns et des tenues des autres. Alister grinça des dents et se mit à serpenter dans les allées à la recherche d’un endroit calme où le mal de crâne qui commencé à pointer pourrait tranquillement faire ses valises. Une fois n’est pas coutume, il se hâtait de fuir, fuir les murmures qui s’élevaient dans son dos, les commentaires réducteurs. Fuir. Retrouver le calme et la solitude d’une table près de la fenêtre. Continuer à apprendre et à se taire.

Un peu plus tard, lové dans un profond fauteuil en velours bordeaux élimé, Alister, comme la majorité de ses camarades de cinquième année, étudiait le sortilège de mutisme. Là s’arrêtait la similitude. Il n’avait aucun mal à l’appliquer mais, curieux de nature, il voulait en savoir plus sur le magicien qui l’avait mis au point. Il fut étonné d’apprendre que les renseignements sur sa vie, bien que rare, étaient alléchants. Alister venait de trouver son bonheur dans un vieux livre en gaélique. Il aurait fait la surprise de ses condisciples et de ses professeurs s’ils l’avaient vu absorbé dans cet ouvrage puisqu’il était censé ignorer le gaélique, mais le jeune aiglon avait toujours jugé inutile de leur révéler qu’il l’avait appris comme le latin, seul, sans réelle difficulté et avec beaucoup de plaisir.

Il était plongé dans un passage absolument captivant quand un bruit, un peu plus loin, lui fit lever la tête, pour voir Lys crapahuter sous une table et ramasser quelques ouvrages disséminés par terre. Il la regarda quelques secondes puis reprit sa lecture. Il ne tenait pas spécialement à discuter de si bonne heure avec son amie et encore moins quand il était de mauvaise humeur. N’étant pas vraiment à prendre avec des pincettes dans ces moments là, il ne voulait pas infligé ça à la jeune fille, qui semblait déjà assez épuisée comme cela. Seulement, quelques instants plus tard, des rires mauvais retentirent.

Alister se pencha en avant et avisa le groupe de pimbêches qui lui avaient donné la migraine tantôt. L’une d’elle examinait les parchemins de Lys à bout de bras, menaçant d’enflammer des heures de travail d’un seul coup de baguette, tandis que les quatre autres s’assuraient que la jeune Serdaigle ne disposait d’aucun moyen pour répliquer. Si Lys faisait le moindre mouvement, même pour se gratter le nez, son devoir et ses recherches finiraient par rejoindre la poussière ornant le sol de la bibliothèque. Il serra les poings. Il détestait la bêtise surtout quand, comme c’est souvent le cas, elle se teintait de méchanceté et de mesquinerie.

Se levant d’un pas vif mais silencieux, il s’approcha tranquillement et posément de sa cible. Sa discrétion et son efficacité, c’était à Lys qu’il les devait. Depuis la mort de son frère, il ne rêvait que d'action. Alister était doué d'une étonnante souplesse et d'une tonicité exceptionnelle qui auraient fait des merveilles dans une équipe de Quidditch, s'il avait eu un quelconque intérêt pour ce sport. Il était dynamique et endurant mais il avait conscience que ces qualités ne lui permettraient pas de changer le monde et que s'il voulait arriver à quelque chose dans la vie, il lui faudrait beaucoup de courage, de travail et de chance. Il était courageux, travailleur et sa chance, il l'avait eu en rencontrant Lys d'Aragon. Au cours de leur collaboration dans la résistance, elle l’avait poussé à s’affiner sans cesse, à se faire plus discret que de la brume et plus dangereux qu’un cobra.

Maintenant, elle se moquait de lui régulièrement en le surnommant « l’esprit frappeur ». En effet, il n’était pas rare qu’il tombe sur quelqu’un sans que personne n’ai rien vu venir. Et c’était là que résidait toute sa force. Il fallait bien l’avouer, son entrée dans la Résistance avait stimulé sa curiosité intellectuelle et sa soif d’apprendre le poussant aujourd’hui à maitriser des sortilèges complexes, comme le patronus, ou des techniques avancées, comme les sortilèges informulés. Si on ajoutait à ça la collection de petites fioles qu’il gardait dans sa sacoche et qui lui sauvait régulièrement la mise, ainsi que celle de ses camarades, Alister était un excellent atout. N’en déplaise à certains.

A quelques mètres de la scène, Alister se posta légèrement en retrait, de biais derrière l’étalage. Il avait ainsi une vu parfaite sur le groupe de polluées du bulbe tout en restant invisible à leurs regards. Lys avait le visage fermé et les lèvres pincées de colère, elle semblait plus outrée qu’inquiète, ce qui était normal étant donné qu’elle était préfète. Ce que semblait ignorer le tas de crétines qui la narguait avec orgueil et volupté. Soupir. En voilà qui n’avaient pas fini de récurer les toilettes. Agitant sa baguette d’un geste souple, il fit voleter le feuillet jusque dans sa main, arrachant des cris de stupéfaction à son auditoire. Auditoire qui cherchait maintenant des yeux qui était l’immondice qui avait osé les défier. Sans rien trouver. Réprimant un rire, il ajusta ensuite sa baguette pour lancer un magnifique sortilège de chauve-furie, qui fut immédiatement suivi par des hurlements stridents et des bruits de pas précipités.

Satisfait de son effet, il sortit de sa cachette, pour trouver Lys en plein désarroi. Immobile derrière un écran bleu qui sortait de sa baguette, sûrement pour se protéger des chauves souris, elle jetait des coups d’œil effarés aux alentours. Quand son regard se posa sur Alister, elle ne réagit pas tout de suite, ses yeux continuant de papillonner autours d’elle puis soudain son visage s’éclaira quand elle comprit que son ami était à l’origine de tout ce raffut. Elle abaissa sa baguette et se laissa retomber lourdement dans une chaise, le visage las et cerné, marmonnant à qui mieux mieux. Le jeune aiglon lui tendit ses cours, puis se vautra dans le fauteuil qui se trouvait juste en face de la miss d’Aragon. Tout en fabricant des origamis avec des brouillons de parchemins, il entama la conversation :

Lys, tu es sûre que ça va ? Tu as l’air à côté de tes pompes. Vraiment. Et puis, c’était quoi ça ? C’est la première fois que tu te fais berner aussi facilement par une bande de dindes écervelées. Cela m’inquiète tu sais. Entre les petits déjeuners où tu te goinfres pour ensuite allé vomir, le manque de sommeil flagrant qui se lit sur ton visage, tes « absences » durant les cours et maintenant ce petit incident…


Alister arrêta momentanément de plier ses origamis pour plonger un regard perçant dans ceux de sa condisciple, qui se tortillée, mal à l’aise, sur sa chaise. Il savait qu’il n’était pas le mieux placé pour donner des leçons, lui qui passait son temps à essayer de combattre ses cauchemars pour faire des nuits sereines et qui, actuellement, était en passe de battre son record personnel d’heures de colle pour perturbation. Cependant, il savait très bien pourquoi il en était arrivé là et bien que cela ne lui fournisse aucune excuse valable, il y avait un côté réconfortant à se dire que l’amour pouvait rendre cinglé. Il se pencha en avant, posa sa main sur celle de Lys puis continua, sans cesser de soutenir son regard :

Est-ce que Xander à quelque chose à voir avec tout ça ?

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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyJeu 19 Avr - 5:05

    Lys n'avait pas vraiment l'envie de travailler mais elle se devait de le faire, elle avait bien trop remis à plus tard ces choses qui étaient plus que primordiales. Ceux-ci la fatigue arrivait toujours à bon port et s'emparait d'elle vite fait jusqu'à la rendre complètement folle ou hors d'état de faire quoi que ce soit. Là c'était plutôt hors d'état de nuire, elle n'avait plus de force pour tout. Bien qu'auparavant elle adorait étudier et en apprendre toujours plus, là son cerveau saturait et l'envie s'échappait. Elle s'efforçait à travailler, elle se disait que c'était pour son bien et que de toute façon elle ne pouvait pas arrêter ses études là, ça lui en était impossible. Dans son acharnement et se laissait emporté de plus en plus par les bras de Morphée et contait bien se faire bercer. Les livres qui tombèrent de la table l'a fit revenir à la réalité et tout en reprenant petit-à-petit conscience, Lys se laissa glisser pour les rejoindre. Les bouquins ne tomberaient pas plus bas, tout comme elle et c'est avec cette vision qu'elle continua à étudier et chercher à même le sol, et tellement submergée par sa lecture qu'elle aperçue après quelques minutes les rire geignards de quatre Serpentards qui avaient juré de lui en faire baver. Lys n'étant pas froussarde ne les craignait pas mais, ces filles lui faisaient perdre son temps, ce temps réservé à sa remise à niveau. L'aigle riait jaune, alors qu'elle avait enfin trouvé de l’engouement pour étudier et le système pour combattre la fatigue, elle fut tout simplement coupé dans son élan. Voulant prendre son parchemin de cours pour le compléter, il n'était plus à sa place mais bien dans les mains de ses vautours assoiffés de moquerie.
    Lys les fusillait du regard, les dévisageant toutes, une par une mais la fatigue la rattrapa vite fait et voulant leur lancer un regard de furie, seul son regard intéressé se laissa paraitre. Elle se tenait à présent debout en face de ses quatre pies qui menaçaient Lys de mettre le feu à cette feuille. "Petite, toujours d'attaque pour embêter Ilyas ou ?" l'une d'elle dit puis, des rires s’ensuivaient. "Tu fais un geste et tu peux dire byebye à ta petite copie, je sais très bien manier ma baguette et j'y connais un rayon, de plus le feu j'adore..." une autre dit de sa voix moqueuse. Les quatre vipères sifflaient des mesquineries, Lys ne réagissait pas aux provocations, elle n'avait qu'une envie s'asseoir mais, n'en fit rien, elle ne voulait pas que ça copie brûle après avoir bosser bien deux heures d'arrache pied pour obtenir ce ci peu d'information et elle ne voulais pas refaire ça une deuxième fois à cause de quelques harpies qui se croient effrayantes. La Serdaigle voulait baillé mais s'en retenu, elle savait que les blondes tiendraient leur promesse et pour une fois Lys ne chercherait pas la guerre en faisant exprès de bouger pour après rendre ses comptes. Elle en oubliait presque qu'elle était préfète, son insigne trônait pourtant sur son gilet et ses filles n'y avaient pas prêtés attention, surement ne l'avaient-elles pas remarqués...
    C'était le joue de bonté de Lys, elle n'enlèverait pas de points ni s'en prendrait pour une quelconque raison à son demi-frère ni à qui que ce soit d'ailleurs. Elle avait dans l'idée de rendre son devoir et aller s'installer à l'infirmerie et demander une potion pour la rendre un peu plus vif ou un truc dans ce genre histoire qu'elle tienne la journée, à moins qu'ils la laissent dormir un peu. Victoire Weasley était gentille, elle ne l'obligerait surement pas à retourné en cours avec le risque qu'elle pique du nez et se fasse envoyer paitre par le professeur.
    Lys ne bougeait pas et était plutôt dans la lune, ses yeux se fermaient petit-à-petit bien qu'elle luttait intérieurement, les gloussements du groupe de filles l'aidait à garder conscience de se qui se passait. Elle ne savait pas se qu'elle ferait et espérait bien que quelqu'un ou quelques choses la sauve de ce jeu puéril et qu'elle puisse essayer de finir ce qu'elle avait commencer ou comme le temps lui manquerait surement de continuer. Puis bien que la fatigue ne s'était pas envolé, la colère montait, elle voyait l'heure qui tournait et sa copie remplie qu'à moiti et sa mauvaise note sentait horriblement mauvais.
    Puis soudain, le parchemin se mit à voler, Lys ne réagit pas, il y avait enfin une bonne âme pour la sortir de ce pétrin. Elle se doutait que Alister était derrière tout ça, c'était bien de son genre de faire ce coup là tout en ne se montrant pas. Les filles stupéfaites ne purent s'empêcher de lâcher quelques petits cris stridents de stupéfactions. Elles partirent en courant en jetant un dernier coup de regard vers Lys qui n'avait pas bougé, la suspectant de quelques choses, celle-ci ce contenta de tapoter sur son insigne.
    Son sauveur sortit de sa cachette et c'était bel et bien le Serdaigle d'Alister Drew Rivera, elle jetai tout de même des regards aux alentour pour voir ce qu'était devenu sa pauvre feuille. Elle avait entre temps sortit sa baguette pour voir qui était le coupable et à la sortie ou plutôt à l'arrivée d'Alister, elle se laissa tomber sur la chaise qui se trouvait derrière elle et bailla un bon coup. Elle marmonna dans sa barbe un léger "merci" indescriptible. Le jeune homme lui rendit ses cours et s'assit sur la chaise en face de Lys qui avait prit son parchemin en lui faisant un signe de tête n'ayant pas assez de force pour le remercier de vive voix. Il s'était emparé de quelques bout de feuille qu'elle avait laissé trainé sur la table et il s'amusa à les plier et à en faire des petits animaux et dit tout en restant concentré dans ses gestes : "Lys, tu es sûre que ça va ? Tu as l’air à côté de tes pompes. Vraiment. Et puis, c’était quoi ça ? C’est la première fois que tu te fais berner aussi facilement par une bande de dindes écervelées. Cela m’inquiète tu sais. Entre les petits déjeuners où tu te goinfres pour ensuite allé vomir, le manque de sommeil flagrant qui se lit sur ton visage, tes « absences » durant les cours et maintenant ce petit incident…". Lys leva la tête pour le regarder et il arrêta de plier ses feuille pour lui aussi la regarder d'un regard pleins de questions. Lys mal-à-l'aise bougeait sur sa chaise, envahie encore par la fatigue, son dos lui devenait douloureux ainsi que son coup à force d'être penché au-dessus de la table à écrire comme une forcenée. Elle ne lui répondait pas, la force l'avait abandonné et Ali l'intimidait quelque peu, c'est vrai, elle n'avait pas du tout été une élève modèle ces temps-ci et oui il fallait qu'elle si remette mais, quand elle se disait qu'elle repartirait à travailler il se passait quelques choses, comme sa dispute avec Ilyas dans les couloirs la dernière fois et qu'il a fini par la baffer. Elle se contentait de faire un léger sourire de désespoir, parce qu'elle savait qu'il l'aiderait étant ami depuis longtemps. Le Serdaigle se pencha et posa sa main sur celle de Lys et continua en disant : "Est-ce que Xander à quelque chose à voir avec tout ça ? ". Cette fois-ci Lys baissa les yeux.
    Après quelques secondes pesantes ou le silence persistait, elle le brisa enfin : "J'ai eu un moment d’inattention, ça arrive à tout le monde et t'inquiète pas je vais me remettre sur pieds vite fais." elle ne dit rien de plus et fit un sourire pour lui montrer que tout allait bien mais voyant le regard que lui lançait son ami, elle dit la vérité : " C'est parce que je veux montrer à mon frère que je ne suis pas rien, il m'a mit un gifle l'autre fois mais j'ai pas pu rétorquer, parce que comme il l'a dit j'ai juste un pauvre insigne pour me couvrir mais que je suis une trouillarde... Et en essayant de me faire ma place au sein des résistants je me suis trop investit et ai laissé les choses les plus importantes parce que je me suis prise au jeu de draguer Xander et..." elle remarqua un pause ou elle baissa le regard en se sentant coupable "Et tu connais la suite...". Quelques larmes coulaient le long de ses joues, la fatigue faisait ça et elle était à bout de nerf aussi. Elle n'avait qu'une envie être dans les bras d'Alister parce qu'il avait des vertus calmante et il l'aidait et ça Lys adorait comme elle l'adorait lui. Elle se leva et alla dans les bras du jeune homme en cachant sa tête dans son torse pour ne pas montrer sa faiblesse parce qu'elle s'était mie à pleurer comme jamais elle avait fais. Normalement elle ne réagit et n'est surtout pas affecté par quoi que ce soit mais là, ses nerfs étaient à vifs et la fatigue lui faisait perdre les commandes.

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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyJeu 19 Avr - 21:05

J'ai eu un moment d’inattention, ça arrive à tout le monde et t'inquiète pas je vais me remettre sur pieds vite fais.

Son sourire faible et pitoyable ne convaincu absolument pas Alister qui se contenta de froncer les sourcils en croisant les bras, montrant ainsi qu’il n’était pas dupe. Le jeune aiglon savait très bien qu’ils vivaient désormais chaque minute dans un sentiment d'urgence, déterminés à profiter pleinement de cette foutue vie qui vous fait prendre conscience de sa valeur juste au moment où il faut la quitter. Cependant, il ne pouvait pas tolérer que son amie essaye de le rassurer avec des phrases toutes faîtes qui sonnaient aussi vide que le sahara au mois d’août quand il neige à midi. Penaude, Lys craqua sous son regard et déballa la vérité dans un chaos de lettres et des phrases balbutiantes.

C'est parce que je veux montrer à mon frère que je ne suis pas rien, il m'a mit un gifle l'autre fois mais j'ai pas pu rétorquer, parce que comme il l'a dit j'ai juste un pauvre insigne pour me couvrir mais que je suis une trouillarde... Et en essayant de me faire ma place au sein des résistants je me suis trop investit et ai laissé les choses les plus importantes parce que je me suis prise au jeu de draguer Xander et...

Alister ne bougea pas, n’émit aucun son, ne fit aucun geste, se contentant de darder son regard sombre sur sa condisciple. Il supportait mal de la voir se dénigrer de la sorte mais il était incapable de trouver les mots justes. Il se mordit la lèvre. Marquant une pause rougissante, elle finit sa phrase dans un murmure coupable.

Et tu connais la suite...

Quand Lys se mit à pleurer, recherchant le réconfort au creux de ses bras, il les lui ouvrit largement. Il l’entoura de ses bras, comme une pieuvre, et la serra contre sa poitrine. Elle se retrouvait immobilisée, ligotée, au point d’en oublier sa peine, ses tracas. Alister la sentit se détendre à son contact, comme s’il absorbait toute son angoisse, comme si son souffle avait le pouvoir de l’apaiser. Bien que peu amateur des contacts physiques en tant normal, le jeune aiglon passait doucement sa main dans son dos pour apaiser les énormes sanglots qui la secouait tout entière. Posant, sa tête sur le crâne de la jeune fille, il respira l’odeur de son shampoing, une odeur douce et chaude de jasmin et de pamplemousse, et songeait à la réflexion qu’il s’était fait un peu plus tôt. S’il devait mourir demain, Nicéphare ne saurait jamais à quel point il l’aimait. Il se promit de lui écrire une lettre, qu’il confierai par la suite à l’une des filles. En cas de besoin. Il posa un baiser sur le front de sa jeune amie puis lui murmura à l’oreille :

Ce qu'il faut que tu retiennes c'est que tu ne dois rien à personne. Ni aux profs, ni à la résistance, ni à Ilyas, même pas à moi. Tu dois trouver ce qui te rend heureuse. Si c’est Xander alors tant mieux. Parce qu’entre nous, on sait tous les deux que ce n’est pas une petite histoire de drague sans importance Xander, pas vrai ? Ne te mens pas, Lys. Et si ce n’est pas lui, continue de rester une fille bien. Sois une fille de bien pendant que tu le cherches et peu importe ce que c'est, ça te regarde. Et quoi qu’il advienne, si tu devais te perdre en route, je veillerais toujours sur toi.

En dehors des tremblements imperceptibles qui secouaient Lys, Alister ne percevait plus que la respiration saccadée de cette dernière. La bibliothèque était devenue étrangement calme. Comme si une bulle s’était créer autours d’eux. Alister lui prit le menton, tournant doucement son visage vers lui. Il était tellement grand à côté d’elle, que si elle se contentait de regarder droit devant, elle ne verrait que son torse. Soulevant son menton, il se pencha vers elle. N’importe qui les aurait vu à cette instant aurait pu penser qu’il s’agissait d’un couple, et qu’il allait très certainement l’embrasser. Or Alister se contenta de poser son front contre celui de Lys et de plonger ses yeux, marrons glacés, dans ceux, couleurs lagon, de son amie. Sa voix n’était qu’une brise légère quand il reprit. Son haleine était sucrée et douce, comme les bonbons au sureau qu’il gobait à longueur de journée.

Je veux que tu fasses quelque chose pour moi. Tu vas faire un vœu et le placer dans ton cœur.

Lys ouvrit la bouche et la referma, comme un poisson hors de l’eau. Visiblement, elle était troublée par l’attitude d’Alister. Au moment où elle allait secouer la tête en signe d’incrédulité ou de négation, celui-ci saisit son visage entre ses deux mains, formant une conque et il l’obligea à rester attentive à ses paroles.

Tout ce que tu veux, Lys. Concentre-toi bien. Voilà, comme ça. Est-ce que tu l’as ? Bien. Maintenant, croit qu’il peut se réaliser.

Franchement perdue pour le coup, Lys tenta de se dégager mais Alister ne lâcha pas prise pour autant. Il lui lança un regard sévère et l’apostropha pour qu’elle reste tranquille.

Lys, tiens toi tranquille cinq minutes. Et écoute-moi. Écoute-MOI !

Son ton s’était durcit. Implacable. La jeune serdaigle cessa de gigoter et reporta toute son attention sur son partenaire de mission. C’était la première fois qu’il haussait le ton avec elle. Elle en resta toute pantelante.

Que je sache tu n’as jamais eu à regretter de m’écouter ou bien ? Non. Donc viens par là et écoute ce que j’ai à te dire, nom d’une gargouille.

Lys se laissa de nouveau allé contre lui. Elle savait pertinemment qu’il ne lui ferrait jamais de mal. Que jamais il ne la blesserait.

On ne sait jamais d'où peut venir le prochain miracle. Le prochain souvenir. Le prochain sourire. Le prochain rêve devenu réalité. Mais si tu crois que c'est au coin de la rue, et que tu ouvres ton cœur et ton esprit à la possibilité de celui-ci, à la certitude de celui-ci, tu pourras juste obtenir ce dont tu rêves. Le monde est plein de magie. Tu le sais aussi bien que moi. Tu dois juste y croire. Donc fait un vœu. Tu l’as pour de bon cette fois ? Bien. Crois-y maintenant. De tout ton petit cœur.

Il lui sourit. Un sourire doux et confiant qui lui mit des plis au coin des yeux. Et puis, sans qu’il ne sache trop pourquoi, leurs regards se perdirent l’un dans l’autre, ils ne firent plus qu’examiner des traits qu’ils croyaient pourtant si bien connaître à force de se côtoyer, dans le jour, dans la nuit, sous la pluie, dans le froid ou encore couvert de boue. Et d’un geste tremblant, il écrasa une dernière larme au coin de ses yeux.
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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyJeu 17 Mai - 5:25

    Alors que la bleue lâchait quelques larmes de fatigue et d'injustice , elle trouva réconfort en se prenant place dans les bras d'Aliter. Il avait le don de lui envoyer des ondes positives et de la chaleur pour lui montrer qu'elle n'est pas toute seule et qu'elle ne le serait jamais, parce qu'il est là, il est connecté à elle et la suivra quoi qu'elle fasse, où qu'elle aille. C'est se sentiment qu'elle appréciait parce qu'elle se sentait vivre, être quelqu'un et ce qu'elle préférait c'est être aimé par quelqu'un. Immobile, elle c'était placé dans ses bras et ne comptait pas en sortir de si tôt. Le contacte de sa peau la rassurait et elle aurait voulu resté la pendant des heures voir même toute sa vie si elle le pouvait. Il passait sa main dans son dos en signe de réconfort, pour lui apporter son courage et son amour. Lys pleurait de chaude larme mais elles cessèrent à son contacte c'est alors qu'il continua et pour l'enfermer totalement dans un cocon de bien-être il posa sa tête sur celle de la jeune fille qui passa sa main sur la torse d'Alister pour lui montrer sa gratitude, son dévouement et sa gentillesse. Il posa ses lèvres sur le front de Lys et approcha sa bouche de l'oreille de Lys pour lui murmurer ses quelques mots pour la réconforter car il sentait qu'elle continuait à tituber : « Ce qu'il faut que tu retiennes c'est que tu ne dois rien à personne. Ni aux profs, ni à la résistance, ni à Ilyas, même pas à moi. Tu dois trouver ce qui te rend heureuse. Si c’est Xander alors tant mieux. Parce qu’entre nous, on sait tous les deux que ce n’est pas une petite histoire de drague sans importance Xander, pas vrai ? Ne te mens pas, Lys. Et si ce n’est pas lui, continue de rester une fille bien. Sois une fille de bien pendant que tu le cherches et peu importe ce que c'est, ça te regarde. Et quoi qu’il advienne, si tu devais te perdre en route, je veillerais toujours sur toi. » Elle souriait parce qu'il avait toujours les mots qu'il faut et c'était le seul à savoir comment la calmer, c'est comme si il était dans sa tête, il l'a comprenait mieux que quiconque et c'est ce dont elle a tant de besoin, parce que ces temps-ci elle pétait des câbles pour rien, s'endormait et rêvassait comme une gamine, ce qui l'empêchait de vivre correctement et de pourquoi pas trouver l'amour, parce qu'elle le sait très bien que Xander ne le serait pas, que la seule qu'il sait faire c'est briser le cœur d'une fille, c'est un charmeur et il ne faut pas lui en vouloir, c'est sa nature et Lys est totalement à l'opposé, bien qu'elle cherche désespérément à franchir cette barrière qui l'éloigne de lui.
    Elle était dans sa petite bulle, la protégeant du monde extérieure ce qui lui convenait totalement, seulement, elle c'était retiré de tout contacte autre que celui d'Alister, non pas qu'elle ne l'aime pas, bien au contraire, mais elle se sent comme asphyxiée quand personne ne rôde autour d'elle pour lui faire de sale coup ou autre. Mais elle profiterait de ce moment seul avec lui, ou rien ne compte autour, où pas même un bruit, même celui d'une mouche la gênerait, juste lui et elle, l'un contre l'autre, s'échangeant leur chaleur corporelle. A présent elle se sentait bien, elle était aux anges. Puis de sa main, il prit légèrement le menton de la Serdaigle pour lever vers lui, elle était tellement petite qu'elle ne voyais même pas sa tête, juste son torse, qui il faut se le dire est fort agréable. Elle souriait au regard qu'il lui lançait, ainsi il posa son front contre celui de Lys qui baisa le regard puis le reposa sur lui alors qu'il dit doucement: « Je veux que tu fasses quelque chose pour moi. Tu vas faire un vœu et le placer dans ton cœur. ». Lys lui sourit, elle ne comprenait ps très bien ce qu'il voyait par-là, ce qu'elle était censé faire. Tout était permis ou seulement un vœu facilement réalisable ? Alors, dans son incrédibilité elle ouvrit la bouche puis baissant le regard, sachant que ça ne servait à rien de dire quoi que ce soit, parce qu'il serait ce qu'elle se demande, c'est comme si ils étaient connecté l'un à l'autre et qu'il ressentait tous ce qu'elle ressentait. Ses yeux étaient plongé dans ceux de son ami, mais elle fut troublé par cette attention et tourna quelque peu la tête, puis la baissa. Alors il plaça ses mains chaude autour du visage de la jeune fille et la regarda droit dans les yeux, elle essayait de s'éloigner de se regard attentionné qui qui la rendait tout flasque. « Tout ce que tu veux, Lys. Concentre-toi bien. Voilà, comme ça. Est-ce que tu l’as ? Bien. Maintenant, croit qu’il peut se réaliser. » Elle se demanda ce qui lui prenait, alors elle sourit et essaya de s'éloigner de son étreinte pour pas faire de bêtise, mais celui-ci la retient mais elle ne savait pas ce qu'il attendait d'elle, ce qui l'effraya car il lui dit d'un regard sévère mais en même temps sérieux : « Lys, tiens toi tranquille cinq minutes. Et écoute-moi. Écoute-MOI ! » Lys arrêta d'essayer de s'échapper mais elle commençait franchement à avoir peur, mais elle ne bougeait plus, ses muscles s'étaient tendus, elle n'avait pas l'habitude qu'il lui parle comme ça, ce qui l'étonna vraiment. « Que je sache tu n’as jamais eu à regretter de m’écouter ou bien ? Non. Donc viens par là et écoute ce que j’ai à te dire, nom d’une gargouille. » La Serdaigle ne fit plus un geste, la dernière phrase qu'il lui dit la rassura il était encore là et non pas possédé par je ne sais quoi. Elle se laissa tombé contre lui pour reposer sa tête sur le torse du jeune homme et écouter ses battement de cœur qui lui rappelait qu'il ne lui ferait aucun mal. Rassuré elle leva la tête pour être attentive à ce qu'il allait lui dire. « On ne sait jamais d'où peut venir le prochain miracle. Le prochain souvenir. Le prochain sourire. Le prochain rêve devenu réalité. Mais si tu crois que c'est au coin de la rue, et que tu ouvres ton cœur et ton esprit à la possibilité de celui-ci, à la certitude de celui-ci, tu pourras juste obtenir ce dont tu rêves. Le monde est plein de magie. Tu le sais aussi bien que moi. Tu dois juste y croire. Donc fait un vœu. Tu l’as pour de bon cette fois ? Bien. Crois-y maintenant. De tout ton petit cœur. » Alors elle ferma les yeux et pensa très fort à l'un de ses vœux le plus cher, que son père l'aime et ne la néglige pas. Puis, elle ouvra les yeux et alors qu'il lui sourit en l’embaumant de rêve et joie, elle fut prise dans le tourment quand il lui enleva la dernière larme qui lui restait dans le coin de l’œil et se mit sur la pointe des pieds pour arriver à la hauteur du jeune homme et déposer un doux baiser sur ses lèvres.
    Quand elle ouvrit les yeux, elle vit se qu'elle venait de faire. Lys D'aragon venait d'embrasser Alister, son meilleur, le seul qui la comprenait et qui plus est était gaie. Qu'avait-elle bien pu croire, qu'il l'aimerait après ça ? Elle fit donc un bon en arrière et posa ses mains sur ses lèvres et commença à tituber, ses yeux devenaient vitreux. « Ali, c'est pas ce que tu crois. Je sais pas ce qui m'a prit... » Elle cachait son visage sous ses mains histoire de devenir invisible. Elle se sentait juste minable, alors pour ne pas résté là sans rien faire, elle ramassa ses livres et sa copie et comptait partir pour ne pas à avoir à subir la honte qu'elle ressentait à présent. Mais elle ne pu s'empêcher de se retourner et d'un regard de douleur et qui exprimait la désolation, elle lui dit une dernière fois :  « Je suis désoler, Ali ! Oubli, je.... je... je ne voulais pas mais,... tu étais à me regarder comme personne ne le fait, et j'ai cru que... enfin ce qui est fait est fait, je le regrette. Ne pense pas que je... Enfin bon... j'ai perdue les pédales et je m'en excuse. Je crois que le terme à employer est à un de ses jours. » Sur ces paroles elle tourna les talons et explosa en sanglot et commença à s'éloigner mais fit demi-tour, elle avait toujours les livres dans les bras. Alister n'avait pas bougé et elle s'empressa donc d'aller ranger les bouquins et s'enfuir mais, elle passa à côté de lui et sentit son odeur enivrante qui avait prit possession de ses narines et alors qu'elle voulait encore mélanger son haleine avec la sienne dans un baiser tumultueux, elle n'en fit. La honte l'habitait à présent, si elle regardait un jour dans les yeux, ce serait une grand première parce qu'elle se sentait fondre devant ce qu'elle venait de faire. Ne bougeant plus, tétaniser par son envie contradictoire à son devoir. Lys tourna le dos à Alister...
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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyJeu 17 Mai - 20:35

A son regard un peu flou, à la flamme dans ses yeux, Alister savait parfaitement ce qu’il adviendrait s’il la laissé avancer. Il s’y attendait un peu, pensait résister, la repousser, mais se contenta de frissonner. Un long frisson d’émotion parcourut son dos et le laissa tremblant d’expectative, incapable de réagir. Lorsque Lys approcha son visage, il ne bougea pas, tétanisé par le magnétisme de son regard et la vague qui naissait en lui. Une vague irrésistible. Leurs bouches se frôlèrent. S’unirent.

« Ali, c'est pas ce que tu crois. Je ne sais pas ce qui m'a pris... »

Pendant une seconde, le bleu se sentit perdu puis, comme par magie, sa gêne se dissipa. Il passa une main sur ses lèvres comme pour s’assurer que ce qui venait de se passer été bien réel. Lys, écarlate, semblait dans tous ses états. Il posa son regard brun chocolat, qui hypnotiserait n’importe qui, sur elle mais ne détacha pas un mot.

« Je suis désolée, Ali ! Oubli, je.... je... je ne voulais pas mais,... tu étais à me regarder comme personne ne le fait, et j'ai cru que... enfin ce qui est fait est fait, je le regrette. Ne pense pas que je... Enfin bon... j'ai perdu les pédales et je m'en excuse. Je crois que le terme à employer est à un de ses jours. »

Elle hésitait. Lys commença à s’éloigner, se ravisa, fis un pas incertain dans sa direction, puis un second avant de bifurquer vers un étalage pour y ranger ses livres dans un désordre fébrile et incertain, tout en luttant contre son irrépressible envie de prendre la fuite. Au moment, où elle lui tourna le dos pour se soustraire à son regard et à son jugement, le jeune aiglon consenti à réagir. Se levant d’un mouvement souple du bassin, il franchit en quelques enjambés la distance les séparant, la saisit par le poignet, l’attira contre lui d’une torsion souple, la souleva de terre et la plaqua contre un rayonnage. Et il lui rendit son baiser avec une ardeur pour lui nouvelle.

Ses doigts raffermirent leur prise autour de sa nuque, pour l’attirer à lui. Elle était partout. Il ne voyait, ne sentait, n’entendait plus rien qui ne fut que Lys. Le seul neurone qui lui restait entrepris d’hurler des questions. Pourquoi ne mettait-il pas un terme à tout ça ? Pire, pourquoi ne voulait-il pas y mettre un terme ? Pour quelle raison ne voulait-il pas que cela se termine ? S’intimant mentalement de la mettre en veilleuse, Alister suivit le contour du visage fin de son amie du bout du doigt, puis explora le creux de son cou avec ses lèvres. Lys poussa un gémissement. Hésitant, le jeune bleu ramena ses lèvres sur les siennes, tout doucement, comme cherchant son approbation, son autorisation.

Un flot de sensations inattendues l’envahissait. Etourdissantes.

Ses lèvres s’entrouvrirent, ses mains se refermèrent sur le dos de Lys. Il lâcha prise. Ses longs doigts de pianiste se faufilèrent contre sa peau, douce et chaude, tout en caresses et en plaisir, tandis qu’ils perdaient complètement pieds. Lui, parce que la digue de désir qu’il contenait depuis si longtemps venait de claquer comme un élastique, elle, à n’en pas douter, ne pensait pas que son coup de tête prendrait une tournure aussi sulfureuse. Si Alister n’avait pas perdu de vue qu’ils étaient dans une bibliothèque, dans un lieu publique, où ils auraient pu être surpris à n’importe quel instant, il se demanda souvent par la suite jusqu’où ils auraient poussé le vice si les circonstances avaient été favorables.

Le baiser suivant dura longtemps. Jusqu’à ce que Lys s’écarte de lui.

Je... tu...

Ne t’inquiète pas, Lys, tu embrasses merveilleusement bien mais cela ne t’oblige pas à m’épouser.

La posant sur le sol, il inspira profondément, avant de lui adresser un petit sourire contrit. Il remit d’un geste doux une mèche de cheveux, qui barrait son front, derrière l’oreille de son amie.

Tu sais, ton vrai problème provient de ton intransigeance avec toi-même. Tu ne peux pas toujours être forte. Personne ne le peut. Tu avais envie de m’embrasser, cela ne te rends pas moins exceptionnelle, tu as cédé à ton désir, cela ne t’en rends pas moins admirable.

Il agita sa baguette et fit apparaître une pivoine rose poudrée au parfum exceptionnel. Il la lui tendit, puis déposant un léger baiser sur ses pommettes cramoisies, il lui souffla :

J’aurais voulu que tu sois la première, Lys.


Sur un dernier sourire, il se détourna, s’éloigna. Il avait un drôle de goût sur les lèvres, un drôle de poids sur le cœur. Revenant à ses cogitations, il n’y avait qu’une réponse possible à ce qui venait de se passer. Il s’était menti à soit même. Il l’aimait aussi. D’amour. Plus qu’il ne l’aurait fallu, mais d’un amour hélas insuffisant pour changer quoi que ce soit, juste assez pour les blesser tous les deux. Son bonheur lui avait toujours importé, Alister se souciait du bonheur de ses amis. Mais maintenant son bonheur était également le sien. Il avait été ravi de la contenter bien qu’il fut teinté d’un chagrin presque tangible, qui lui irradiait la peau comme de l’acide, lente torture. Alors Alister sentit son cœur se fissurer en deux parties inégales, la plus petite s’arrachant à l’autre en provoquant une douleur atroce. Avait-il le droit de regretter de ne pas être allé plus loin ?

Deux futurs, deux « âmes sœurs », c’était peut-être trop pour une unique personne. S’asseyant sur un banc, Alister comprit que c’était les deux parts de soi même qu’il venait de tenter de réconcilier. Malheureusement, elles ne pouvaient coexister et il avait eu tort de tenter de les y contraindre. A présent, le voilà en proie au doute. Il sait ce qu’il désire, il sait ce dont il a besoin, il sait ce qu’il a envie de faire, là, maintenant. Mais que faire quand la personne que l’on désire n’est pas celle dont on se prétend amoureux ?
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MessageSujet: Re: Draco dormiens nunquam titillandus. [TERMINE]   Draco dormiens nunquam titillandus.  [TERMINE] EmptyJeu 17 Mai - 23:01

    Alors qu'elle rangeait les livres à leur place respective et c'était perdue dans ses pensées et n'avait en tête que ce baiser qui la hantait et la rendait totalement folle. Elle ne revoyait que cette image de ses lèvres s'approchant de celles du jeune homme et leur chaleur corporelle échangé. Elle appuya la tête contre l'étagère comme si ça changerait tous, mais alors qu'elle était sur le point de se ressaisir, un bruit se fit entendre. Alister s'approchait à grande enjambé et alors qu'elle allait prendre la fuite pour ne pas à avoir se justifier, il la prit pa rle poigner et la rapprocha de lui pour la soulevait et la déposer sur l'étagère contre laquelle était s'était appuyé il y a un instant. Puis, sans qu'elle n'ai eu l temps de faire quoi que ce soit, il déposa ses lèvres sur les siennes et l'embrassa comme jamais. Bien qu'elle se demandait ce qu'il se passait, cette sensation étant superbe elle ne pu s'empêcher de continuer de l'embrasser, c'était l'un de ses premier baiser qui voulait dire vraiment quelques chose et qui n'était pas un jeu comme toutes les autres fois.
    Alors qu'elle allait cesser ce baiser qui devait dépourvu de sens parce qu'elle savait qu'il aimait Nicéphare et que peut-être n'était-elle qu'un jeu, e qui la contraria vraiment, mais il redoubla de passion en resserrant l'étreinte autour de la Serdaigle, posant ses mains sur sa nuque. Lys ne pensait plus à s'échapper, elle était tellement bien là, c'était bien la première fois où elle se sentait vraiment en sécurité et elle aimait cette sensation, c'était l'une de plus belle qu'elle n'a jamais été apporté à ressentir. La peau de la jeune fille frémissait, il avait posé le bon de son doigt, ça la chatouillait mais elle appréciait grandement. Puis, il déposa quelques baisers dans le coup de la jeune fille qui se sentait partir totalement dans le paradis qu'est l'amour. Lys ne faisait plus rien pour le repousser, parce que bien qu'elle connaissait l'orientation sexuelle de son ami, elle ne pu que céder à ses désirs et ses laisser embrasser par Alister. Il reposa ses lèvre sur ses de la Serdaigle qui ne se contrôlait plus plus, et déposa ses mains autour du coup du jeune homme pour se rapprocher de lui et ne pas perdre ses lèvres. Il posa donc les siennes sur le dos de Lys, ils ne formaient plus qu'un.
    Elle frissonnait au toucher du jeune homme qui passait ses mains sur sa peau, elle se plaqua donc entièrement contre lui pour lui faire signe qu'elle s'offrait entièrement à lui, qu'elle était lui et qu'il était elle, qu'ils ne formaient plus qu'un.
    Puis elle cassait toute cette ambiance qui la rendait folle, elle ne savait pas ce qui lui arrivait, ça ne lui avait jamais passé par la tête d'embrasser son meilleur ami. Qui aurait cru qu'ils auraient changé tant de passion sachant qu'ils avaient comme points communs leur amour qu'ils portaient pour les gars et la résistance. Alors, elle ne put s'empêcher d'arrêter ça de suite, elle lâcha son étreinte et le repoussa et le regardait avec questionnement : « Je... tu... ». Pour qu'elle ne continua pas, il posa son doigt sur les lèvres de la jeune fille et plongea son regard dans celui de la Serdaigle et lui dit : « Ne t’inquiète pas, Lys, tu embrasses merveilleusement bien mais cela ne t’oblige pas à m’épouser. » Elle était décontenancée et ne sourit même pas aux propos du jeune homme, qui avait le don, auparavant de la faire sourire et de la réconforter. Là rien, elle se contentait de le regarder avec incrédulité. Il approcha sa main du visage de Lys et repoussa l'une de ses mèches de cheveux qui lui cachait l’œil gauche, pour la placer derrière son oreille. « Tu sais, ton vrai problème provient de ton intransigeance avec toi-même. Tu ne peux pas toujours être forte. Personne ne le peut. Tu avais envie de m’embrasser, cela ne te rends pas moins exceptionnelle, tu as cédé à ton désir, cela ne t’en rends pas moins admirable. » Sur ces paroles, une larme s'échappa et roula le long de sa joue pour finir par s'écraser sur le sol. Elle le regardait encore avec incompréhension et suivit le geste qu'il fit pour sortir sa baguette. Très attentif à ce qu'il faisait, elle vit apparaître dans sa main gauche une pivoine qui lâchait un parfum enivrant et il lui tendit. Lys la prit avec hésitation et la plaque contre elle alors, qu'il lui déposait un baiser sur le front, avant qu'il finisse par dire : « J’aurais voulu que tu sois la première, Lys. » et s'éloigner. Puis elle chuchota en le voyant se diriger vers la sortie : « Moi aussi je l'aurais voulue... » Ainsi elle le suivit pour le voir partir et le suivre du regard. Elle tenait toujours la fleur dans ses deux mains décida de suivre le jeune homme qui prit place sur un banc. Lys s'appuya contre un mur et le regarda de loin. Elle savait qu'elle ne devait rien attendre de plus de lui. Une autre larme coula, puis plusieurs s'ensuivirent. Lys baissa la tête en le voyant songeur. La Serdaigle ne pourrait pas oublier ces baisers tumultueux mais en souffrirait sûrement. Sachant qu'il ne l'aimait pas autant qu'elle pouvait le ressentir, ne sachant pas comment réagir elle se laissa glisser contre le mur et sa main qui tenait la fleur tomba par-terre et laissa glisser de ses doigt la pivoine. Lys regarda la fleur qui représentait leur amour et s'en éloigna pour retourner dans la bibliothèque pour finir ses leçon et s'enlever cette histoire de la tête. Elle sécha ses larmes et retroussa ses manches pour travailler, seulement elle ne voyait qu'Alister. Lys sortit en courant de la bibliothèque en pleurant et alla se réfugier dans les toilettes, où elle serait tranquille...


FIN
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