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 « La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide. » [pv Adrian Tymers] <de José Marti>

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Anthony D. Roberson

Anthony D. Roberson


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► date d'inscription : 29/09/2013
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MessageSujet: « La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide. » [pv Adrian Tymers] <de José Marti>   « La fraternité du malheur est la fraternité la plus rapide. » [pv Adrian Tymers] <de José Marti> EmptyMer 16 Oct - 0:36



S’il y avait bien une chose qu’Anthony appréciait au château, c’étaient les cours. Encore heureux, bien sûr, étant donné que c’était un pensionnat, qu’il y était cloîtré pour sept ans au minimum, et qu’il y suivait des enseignements dix mois sur douze de manière intensive sans aucun moyen de les éviter. Heureusement, donc, qu’Anthony ne rechignait presque jamais à étudier, et encore moins à aller suivre les cours avec les autres élèves de son année. D’autant plus, même, que depuis qu’ils avaient du passer les BUSEs un an plus tôt, les élèves s’étaient spécialisés dans différents domaines, les cancres avaient été recalés, les nuls avaient été éjectés, et il n’était plus obligé de suivre forcément les mêmes cours que son cousin.

Certes, en troisième année, il y avait eu une première libération : les options. C’était sans réelle hésitation qu’Anthony avait demandé à suivre les cours d’Etude des Runes et d’Arithmancie. Il savait deux choses : son cousin n’allait très certainement pas les prendre, et c’étaient des matières réputées difficiles et ardues, et Anthony aimait se lancer des défis tout en masquant le plus possible lorsqu’il comprenait vite pour ne pas se démarquer au sein des têtes de classe.

Le passage des BUSEs lui avait donc fourni une deuxième opportunité pour se libérer de l’omniprésence de son cousin abhorré. Certes, le résultat attendu n’avait pas été au rendez-vous, puisque Adrian n’était pas assez stupide pour ne pas avoir été pris dans les cours principaux comme potions, Défense Contre les Forces du Bien, Sortilège et Métamorphose, mais Anthony avait cessé avec joie d’aller en Histoire de la Magie, et en avait été d’autant plus satisfait lorsqu’il avait reçu conjointement la nouvelle qu’Adrian poursuivait ce cours, et que son beau-père approuvait ses choix.

Tony se forçait à se remémorer ses petites joies en se levant de sa chaise pour rejoindre le binôme que le professeur de DCFB venait de lui attribuer pour la partie pratique de ce cours. Il y avait chez les enseignants un plaisir assez malsain à faire s’affronter les deux cousins qui, et ce n’était pas un secret, ne pouvaient souffrir la présence de l’autre. C’était bien uniquement lorsqu’il était confronté à Adrian que Tony était incapable de garder son calme et se faisait remarquer. C’était le seul moment où il en oubliait sa règle numéro un, mettait en jeu la règle numéro deux, piétinait la règle numéro trois pour mettre en avant la quatrième et ultime règle qui lui dictait son comportement : lorsqu’il avait Adrian en face de lui, Tony ne pensait qu’à lui et au mépris que lui inspirait son cousin. Mépris, colère, jalousie, haine… les adjectifs étaient multiples pour caractériser leur relation houleuse, et tous se révélaient infondés lorsqu’on les regardait d’un peu plus près.

L’héritier Roberson avait choisi de détester son cousin avant même de lui parler, il avait choisi de considérer Adrian comme un obstacle avant même de ne l’avoir vu une seule fois. C’était physique, c’était ainsi. Et pour rien au monde Anthony n’avait envie que cette situation ne change. Adrian représentait pour lui la concrétisation de tout ce qu’il y avait de pourri dans le monde et c’était quelqu’un à punir pour toute la malchance qui avait pu un jour toucher Tony depuis qu’il était venu au monde. Et Merlin, ce que c’était bon de pouvoir détester quelqu’un sans avoir le moindre risque de remord ou le moindre sentiment de culpabilité !
Tony se força à nouveau à penser à tout cela pour se mettre dans de bonnes conditions lorsqu’il se retrouva devant Adrian, baguette prête à être brandie et sur les lèvres une bonne dizaine de sortilèges qui n’étaient pas tous légaux, pas tous au programme et encore moins à l’ordre du jour. De toute manière, les instructions du professeur n’étaient en soi que des… hum… indications sur le niveau demandé, non ? Ce n’était pas franchement ce qu’il voulait que l’on fasse, les sorts qu’il voulait voir jetés ? Anthony préférait cette interprétation-là à celle de la plupart des personnes – y compris des professeurs – qui stipulait que lorsqu’on apprenait un sortilège en cours, il fallait à tout prix n’utiliser que lui ou ses dérivés pendant la partie pratique.

Un petit sourire mesquin naquit sur les lèvres d’Anthony lorsqu’il fixa Adrian dans les yeux :

« Alors, Adridri, j’suis censé me battre contre toi ? J’espère que tu sais à quel point ça me fend le cœur… quelle originalité de mettre les cousins l’un contre l’autre. »

Les yeux gris du Serpentard lançaient des Je te déteste, je te déteste, je te hais, je te déteste sans discontinuer. Le cours avait porté sur un sort permettant de geler plus ou moins les membres, et Anthony n’était pas sans savoir que se faire frôler par le sort était déjà pire qu’une réelle brûlure tant le froid était intense. Oh, assurément, ils allaient bien rire… sauf si Adrian venait à le toucher, lui, en premier. Ce qui était possible, voire probable. Parce que le seul problème que pouvait avoir Anthony en cours, lorsqu’on passait à la pratique, et surtout en DCFB, c’était qu’il était loin d’être sportif, ses grandes capacités magiques compensant en général sa faiblesse physique. Sauf en DCFB où il fallait presque aussi souvent esquiver avec tonicité et contrer le sortilège que l’on nous envoyait. Si on pouvait croire d’après les propos tenus par Tony qu’il était sûr de lui, c’était très loin d’être le cas. Il avait pour lui l’envie de mettre son cousin à terre et de le faire souffrir, il n’y avait aucun doute à cela, mais contre lui sa connaissance de ses propres limites. L’idéal était de n’avoir à lancer qu’un sortilège suffisamment puissant pour mettre Adrian hors jeu rapidement.

« Promis, j’évite de te rendre infirme. Tu l’es déjà bien assez, faut pas trop en rajouter… »

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