Fidélité. Honneur. Ces mots sonnaient tellement faux dans l’oreille de la plupart des gens. La plupart. Pas elle. Natalya se trouvait devant la porte de salle de classe de sa collègue, indécise. L’ancienne espionne se plaisait à se donner comme mission de surveiller tout les résidents de ce château. Qui sait ? Peut-être que si elle venait à démasquer une taupe, elle pourrait être récompensée et autorisée à quitter ce Château pour mener d’autres enquêtes, comme autrefois ? Bien entendu son travail ici-bas était nécessaire et utile : former la nouvelle génération, détecter les jeunes talents pour les diriger dans la bonne direction, tout comme elle le faisait avec Lily et Ainsley par exemple. A ses yeux ils étaient comme de petits bijoux qu’il convenait de tailler consciencieusement et patiemment afin qu’ils prennent de la valeur et finissent par étinceler de milles feux. En être la joaillère était on ne peut plus gratifiant. En cela elle était fière de son travail. Mais d’un autre point de vue… Restée enfermer entre ces quatre murs pendant que d’autres s’amusaient au-dehors comme cette petite peste de Prue… A récolter une gloire si peu méritée… ça la faisait enrager. Revenant à ce qu’elle faisait, Natalya esquissa un petit sourire tandis qu’elle prenait sa baguette et déverrouillait la porte pour pénétrer dans la salle désormais vide de ses occupants. La Petrova savait grâce aux différents plannings que Syrina ne s’y trouverait pas. Une fois passé le seuil, elle laissa la porte entre-ouverte. Elle n’avait pas peur, car assurée du bien-fondé de ce qu’elle entreprenait même si aucunes consignes ne lui avaient été laissées en ce sens. Elle laissa son regard vagabonder sur les lieux. Rien de bien intéressant à première vue : des tables, des chaises, un tableau… Un bureau. Parfait. Les talons de la brune résonnèrent tandis qu’elle s’en approchait. Plissant le nez, elle s’affala sur la chaise du professeur et arbora une petite moue. « Alors Madame Syrina… Que pourriez-vous bien vouloir cacher ? ». Question des plus illégitimes, sachant que les adultes présents dans cette école avaient tous été soumis au Serment Inviolable. Mais que voulez-vous… Lorsque l’on s’ennuie et qu’on est doté d’un esprit un tant soit peu paranoïaque… La brune tenta d’ouvrir un des tiroirs, sans succès. Soupirant, elle usa une nouvelle fois de sa baguette et invoqua un sortilège appris alors qu’elle n’était qu’une jeune voleuse, bien avant son conditionnement en parfaite petite Mangemorte. Rare était donc les serrures lui posant problème. Un atout dans sa profession de Langue-de-Plomb. Ce qu’elle trouva lui tira un claquement de langue agacée. Un tas de copies. Encore. Il arrivait que la jeune femme en rêve même la nuit. Un aspect de son boulot de prof’ qu’elle détestait par-dessus tout. Fouillant dans le tas, elle tomba par hasard sur la feuille de sa jeune protégée : Lily Potter. Curieuse, elle se renfonça dans son siège en posant ses talons-hauts sur le bureau, pour mieux la lire. Les quelques fautes qu’elle constata ne lui semblait pas aussi grave que ce que la professeur insinuait dans ses commentaires. Mais après tout ce n’était pas sa matière alors comment pouvait-elle objectivement émette un quelconque avis ? Elle n’était pas professeur de DCFB. Cependant, elle garda dans le coin de sa tête d’avoir une discussion avec sa collègue, histoire de bien mettre les choses au clair : hors de question de punir injustement la bleue. Natalya avait commencé avec elle un lourd travail qui serait bien vain si d’autres s’amusaient à la rabaisser. Plongée dans sa lecture, elle sursauta lorsque la porte d’entrée claqua sans crier gare. Cachant sa surprise, elle adopta  un visage froid et hautain pendant que ses yeux détaillèrent la maîtresse des lieux. « Vous ne devriez pas être là », dit-elle d’un ton neutre. Elle pestait et re-pestait. Bien sûr qu’elle ne devrait pas être là. Natalya reposa ses pieds à terre et se leva en laissant courir ses doigts sur le bureau. « Vous vous demandez sans doute ce que je fais ici… ». Ses ongles raclèrent le bois du meuble pendant qu’elle reposait la copie de Potter. « Disons que je m’ennuyais et que j’aime connaître les gens avec qui je travaille… ». La Mangemort croisa les bras en posant une fesse sur une des tables du premier rang. « Pas vous ? ».

« Et vous non plus ! C'est mon bureau ici, et vous n'avez rien à faire là. Non mais pour qui vous prenez-vous de fouiller ainsi impunément dans mes affaires ? » Nat’ leva les yeux au ciel tandis que sa collègue s’empressait de ranger les copies qu’elle venait de sortir. Lorsqu’elle se retourna, se fût pour foudroyer la jeune femme de ses yeux emplis de colère. Si les regards pouvaient tuer, à coup sûr que la Petrova serait raide à cette heure. « Je n'ai aucune envie de discuter avec vous. Fichez-moi le camp et que je ne vous reprenne pas à entrer dans mon bureau sans que je ne vous y autorise ! ». Par Morgane, sur qui était –elle tombée ? Elle s’était attendue à tout autre chose venant de celle qui enseignait cette matière si offensive qu’était la Défense Contre les Forces du Bien. Elle était déçue en un sens. La jeune femme laissa échapper un ricanement de ses lèvres. « Sinon quoi ? Vous allez me coller ? ». La Mangemort se remit sur ses deux pieds en dévisageant sa confrère. Natalya s’était bien sûr renseigner sur celle-ci à son arrivé à Poudlard, habitude qu’elle avait prise depuis sa prise de fonction au Ministère. Elève modèle, parcours sans fautes… Un dossier presque trop beau  pour une personne aussi soupçonneuse que la Petrova. Pour la brune, tout ça cachait forcément quelque chose de pas très clean. « C’est drôle », dit Natalya en ne tenant pas compte de l’avertissement de Syrina. « Lorsque j’ai vu votre nom de famille, ça m’a immédiatement fait penser au traître qui est mort ici-même… ». Elle agrandit son sourire. « Coïncidence troublante, pas vrai ? ». La Langue-de-Plomb continuait d’observer Syrina, notant sa réaction et les signaux corporels qu’elle dégageait. Peut-être allait-elle trop loin, sans doute même, mais elle s’en fichait. L’agressivité du professeur à son égard, bien que justifié, lui semblait… Louche. Tout du moins intéressant. Natalya se promit tout de même de faire attention : on n’arrivait pas au poste que Syrina occupait en demeurant une enfant de cœur. « On peut au moins faire un ùinimum connaissance, non ? Après tout on va être amenée à se voir régulièrement... ». La brune était décidée à bien lui montrer qu’on ne la congédiait pas aussi facilement d’un revers de la main. Sans doute la prenait-elle pour une de ces gamines futiles à peine sortie de l’adolescence, impertinentes et sûres d’elles ? Elle se ferait un malin plaisir à lui donner tord. « Vous êtes mariée je crois ? Des enfants ? Pas encore assez âgé pour Poudlard, c’est ça ? ». Sous-entendu : je me suis renseigné sur toi alors ne joue pas à la grande avec moi. La Mangemort désigna ensuite  les copies qu’elle rangeait. Une chose devait être mise au clair tout de suite. « J’ai vu que vous aviez été assez sévère avec une de ma petite protégée ». Car oui, Natalya en avait une et était prête à la défendre bec et ongle pour la mener là où elle le voulait.  Elle se trouvait désormais face au bureau de la Maîtresse des lieux, le visage marqué par une attitude de défi. « Je n’ai pas encore eut le temps de vous le dire… Lilly Potter… Je mise de grands espoirs en elle… Et l’idée qu’on s’amuse à la titiller à cause de son paternel me contrarie… ». Elle arbora une petite moue. « Juste au cas où, n’y voyez rien de personnel. Je tiens à ce qu’elle soit traitée comme n’importe qu’elle autre élève. Vous n’êtes pas d’accord ? ».

« J'ai deux enfants, oui. Vous semblez déjà bien renseignée sur mon compte, alors pourquoi me demander de faire plus ample connaissance ? Qu'est-ce que vous cherchez à obtenir de moi ? » Natalya haussa les épaules. « J’aime bien vérifier de vive voix certaines choses… Les documents sont si facilement modifiés de nos jours… ». Provocatrice, oui elle l’était. Elle aimait provoquer, voir jusqu’où les gens étaient capable de garder leur sang-froid avant d’exploser et de dévoiler ainsi leurs faiblesses. Blake avait les siennes, et Natalya se promit de les découvrir très rapidement afin de garder un coup d’avance. La suite lui donna raison, sentant un air d’exaspération, de colère peut-être même, dans l’intonation de la réponse de sa collègue. « Et si vous vous occupiez pas plutôt de VOTRE matière ? Sachez que je ne fais aucun favoritisme et que je ne travaille qu'avec les élèves travailleurs. Je suis certes stricte, mais c'est pour leur bien. J'ai probablement été sévère avec Miss Potter, mais elle a dû le mériter, c'est tout. » Là, Natalya commençait à voir rouge. Qu’elle s’occupe de sa matière ? Elle avait l’impression de se faire rembarrer comme une élève prise à faire une bêtise ! Et ça elle n’aimait pas ! La jeune professeur cacha sa rancœur sous un masque de cynisme pur tout en haussant les épaules. « Si c’est vraiment au mérite, alors je n’ai pas à m’en faire pour elle. C'est une petite futée... Je mise de grands espoirs en elle... ». Elle se permit tout de même de mettre une réserve en ajoutant. « De toute façon je le verrais bien… ». Natalya fit quelques pas, le visage rieur. « Je me demande ce que vous avez bien pût faire pour vous retrouvez ici… ». Elle haussa les épaules. « Rare sont ceux à qui le Lord fait confiance pour venir enseigner ». Dévisageant sa collègue, elle fit un petit signe de tête. « Alors ? Racontez-moi ? Vous avez tué quelques sang-de-bourbes ? Ou simplement couché avec un abruti de la haute société ? Je vous vois mal vos petites mains pleines de sangs ». C’est vrai quoi ? Elle, Langue-de-Plomb et espionne du Ministère, n’avait rien trouvé de vraiment concret dans son dossier qui permettrait un tel poste de confiance. Sous ses airs de petite bourgeoise, cachait-elle une baguette de fer ? Sans compter qu’elle n’était prof de n’importe quelle matière. La Défense Contre les Forces du Bien requérait forcément un niveau de pratique au moins égal, sinon supérieur, au sien. C’est d’ailleurs pourquoi elle restait méfiante. A chaque fois que la brune provoquait quelqu’un, elle savait avoir l’avantage. Mais là, c’était l’inconnu. Un brusque saut d’humeur, une remarque acerbe mal placée et tout pouvait déraper. L’idée de se retrouver à la merci de Blake ne lui disait rien du tout. La main de Natalya restait proche de la pognée de sa baguette, prête à agir si le besoin s’en faisait sentir. Il faut dire que quelque chose rebutait la jeune professeur chez son interlocutrice. Elle ne se l’expliquait pas mais malgré leurs peu de contacts, la Petrova sentait que toutes deux ne seraient jamais de grandes amies. Son air coincé, rigide, la contrariait. Rien à voir avec sa délicieuse Jules avec qui elle entretenait des rapports… Plus  qu’intenses. Natalya se promit de demander son avis au professeur de Sortilèges lorsqu’elles se verraient la prochaine fois. Deux avis valent mien qu’un, dit-on. « Vous êtes de sang-purs en fait ? ». Une question comme une autre, mais qui avait toute son importance. Allait-elle lui répondre ? L’envoyer balader ? Avec un sourire mesquin elle attendit, les bras pendants le long de son torse.

« Voyons, ma chère Petrova...pensez-vous qu'une Mangemort arrivée à ce niveau révélerait ses atouts ? Laissez-moi rire. Je sais parfaitement pourquoi je suis là. Inutile de les faire partager. Surtout pas à une collègue bien plus jeune. Et voleuse... ». Natalya sentit une bouffée de colère la parcourir. Comment osait-elle lui parler de la sorte ? Elle se retint de lâcher une réplique cinglante forte désobligeante. Jeune ? Voleuse ? Faisait-elle allusion à son adolescence difficile ou s’agissait-il d’une simple et malheureuse coïncidence ? Son dossier était classé, comme toute personne rattachée au Département des Mystères, elle n’avait donc aucuns accès à son passé. Non, ce ne pouvait-être qu’une coïncidence… Et pourtant… Le doute la taraudait. Mais peut-être était-ce ce que son interlocutrice escomptait : la faire douter. La Petrova fronça les sourcils, pensive. Cette Syrina serait finalement bien plus dure à percer à jour… Si tenté qu’elle réussisse cet exploit. La maîtresse des lieux ricana tout en se redressant, ne prenant même pas la peine de répondre à la dernière question de la brune. Une manière comme une autre de se moquer d’elle qui l’agaçait au plus haut point. Par Morgane, qu’elle aimerait bien rabattre le caquet de cette femme… Mais elle ne le pouvait pas. Elle la faisait un peu pensée à sa mère. Cet aspect froid, distant avec les autres… Elle se retint de lui faire remarquer. « Bien ! Alors vous l'aurez compris, vous ne saurez rien de moi. Inutile de vous attarder plus longtemps. » Natalya se permit à son tour de laisser un fin sourire parcourir sur ses lèvres. « Mais j’en sais déjà beaucoup », dit-elle toujours provocatrice. Qu’elle ne s’imagine pas pouvoir la congédier comme un vulgaire étudiant. L’enseignante arbora une petite moue tout en désignant la porte d’un signe de tête. « Une dernière question… Appelez-ça la curiosité propre à la jeunesse... Vous avez dût connaître ça... ». Prends donc ça, se dit-elle heureuse de sa trouvaille. Elle s’humecta les lèvres avant de demander : « Qu’est-ce que vous penser de la petite Mahault Peverell ? ». Elle avait bien sûr entendu parler de cette petite fugueuse et de son histoire qui courait les couloirs… L’idée que Syrina soit sa chaperonne désignée la surprenait, elle qui n‘avait pas le contact facile envers les jeunes d’après ce qu’elle savait. Que cherchait à faire leurs supérieurs en lui confiant cette gosse ? Natalya se trouvait bien plus adroite en psychologie pour cerner cette jeune fille que sa collègue. Alors pourquoi ? Pourquoi Syrina et pas elle ? « Vous l’avez prise sous votre aile à ce qu’il paraît ? Je n’ai pas très bien comprit comment vous vous êtes retrouvée mêlée à ça ? ». C’est vrai, quoi ? Pourquoi avait-elle été gratifiée d’une telle mission ? Natalya ne l’avouerait jamais, mais elle ressentait une vive jalousie à cette idée. D’abord cette catin de Prue qui lui chipait ses proies une à une et voilà qu’une mégère notoire se voyait octroyée une tâche particulièrement délicate et sensible sous son nez sans qu’elle en soit informée ? Ni même consultée ?? Par Morgane, elle ne comptait pas rester une simple spectatrice dans cette histoire ! « A ce qu’il parait vous avez passé une partie des vacances avec elle ? Etrange tout de même… Elle est si importante que ça ? ». Ses sources n’avaient rien trouvé, ce qui la laissait suspicieuse. Qu’est-ce que tout ça cachait ? La Petrova était bien décidée à tirer cette histoire au clair.

Plus le temps passait, plus elle s’énervait de ce petit air suffisant que sa collègue arborait. Par Morgane elle lui aurait volontiers jeté quelques Doloris pour effacer ce sourire narquois de ces lèvres… Cette femme l’irritait. Son masque de froideur, son côté rigide, tout en elle l’énervait. Malgré toutes ses provocations elle restait de marbre, ne réagissait qu’avec la plus extrême des réserves. Comment pouvait-elle faire ? Et ce qu’elle ajouta n’arrangea rien à l’affaire. « Cette petite a du potentiel, c'est certain. À moi de faire en sorte qu'il soit bien utilisé, simplement. Il faut croire que nos supérieurs ont confiance en moi, et que j'occupe une place plus importante que la vôtre. Ou bien tout simplement parce que je possède le plus de talents. Qui sait ? » Elle sentit une bouffée de colère lui monter à la tête. Plus confiance en elle ?? Plus de talents ?? Sa baguette la démangeait de plus en plus. Qui était-elle pour la juger ? N’avait-elle pas fait ses preuves ? Elle, une Langue-de-Plomb réputée pour le brio qu’elle avait apporté aux missions qu’on lui avait confiées ?? Syrina devait se moquer d’elle et jubiler de la rembarrer ainsi. Aussi, la brune préféra prendre sur elle et répondre sur le même ton que son interlocutrice, haussant les épaules comme si tout cela ne la touchait pas : « Qui sait, en effet ? Chacun ses talents. Certains sont faits pour terroriser une fillette d’autres appelés ailleurs… ». Et toc. Garce ! Nat’ laissa un sourire hypocrite parcourir ses lèvres, fixant une Syrina qui rangeait désormais ses affaires. Visiblement l’entretien était terminé et la Petrova ne comptait plus trop s’attarder désormais… Sinon elle ne répondait plus de rien ! De toute façon elle n’en apprendrait pas plus de sa collègue. En tout cas une chose était sûre : elle avait bien l’intention d’en savoir plus sur cette Peverell, que ça lui plaise ou non. « J'ai répondu à votre dernière question. Maintenant, bonne soirée. J'ai des choses plus importantes à faire. » La jeune femme ricana de dédain. « J’imagine ». La Petrova fit claquer ses talons sur le sol en s’approchant du bureau de la professeur de DCFB. Elle se pencha légèrement vers sa collègue et lui dit : « Sans rancune ? Après tout, nous sommes dans le même camp. Pas vrai ? Il serait dommage qu’on ne se soutienne pas par les temps qui courent ». Natalya se redressa et, le visage fermé, gratifia sa collègue d’un bref hochement de tête pour la saluer avant de se diriger vers la sortie. « Inutile de me raccompagner, je connais le chemin ». Et c’est ainsi qu’elle quitta l’antre de Syrina, peu satisfaite du déroulement de leur discussion. Elle se promit de garder un œil sur elle et au moindre faux pas… Elle se ferait une joie de la faire chuter de son piédestal… L’image d’une Syrina suppliante s’apposa dans son esprit, ce qui lui tira un sourire sincère. Elle avait hâte. Natalya s’arrêta au détour d’un couloir, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien faire. Après cette prise de bec, elle avait besoin de se détendre, d’oublier cette garce qui l’avait mise dans tous ses états. Les distractions ne manquaient pas dans ce château, mais dans ce genre de situation, la jeune femme ne voyait qu’une seule chose qui pourrait la détendre. Elle prit sa décision. Quelques galipettes avec sa délicieuse Jules ne pourraient lui faire que du bien, aussi prit elle la direction de la chambre de sa collègue des Potions d’un pas rapide.