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 Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin

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MessageSujet: Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin   Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin EmptyLun 26 Déc - 5:36

Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin Montagemartin

Spoiler:

Martin Clevery. Le verbe « adorer » était trop faible pour décrire ce que ressentait Cassiopée pour le garçon. Ainsi que le mot « ami » pour les décrire tous les deux. C’était bien plus que ça. Même s’ils ne se le montraient jamais vraiment car ce n’était pas dans leurs caractères, ils tenaient vraiment l’un à l’autre. Et si leurs embrassades étaient choses courantes, le proverbe « qui aime bien châtie bien » prenait pleinement son sens quand ils étaient tous les deux. C’est d’ailleurs ce qui amenait Cassiopée dans la bibliothèque. Elle avait passé presque une demi-heure à chercher Martin partout dans l’école. Elle s’ennuyait sérieusement en ce mercredi après-midi, et avait furieusement envie d’embêter quelqu’un. Le Serpentard était donc la personne toute désignée comme tel, et elle venait seulement de se rappeler qu’il lui avait dit qu’il réviserait son arithmancie aussi longtemps qu’il le pourrait. « C’est-à-dire plus pour longtemps » ricana Cassiopée en apercevant son ami dans un coin isolé de la grande pièce. Il était rare que la Cayrel mette les pieds dans cette partie du château, ce qui ne l’empêchait pas d’être plutôt bonne en cours. Elle voyait cet endroit comme un refuge à looser/sans amis/intellos etc. Tout le genre de personne qu’elle n’aimait pas, ou ignorait. Elle aperçut l’exception à ses yeux : Rose, dans un des rayons, plongée dans un bouquin qui devait être passionnant, supposa Cassiopée. En effet, elle ne bougea pas d’un poil lorsque la blonde la salua de loin. Elle n’insista pas et continua d’avancer en faisant le plus de bruit possible, faisant se lever les têtes avec un rictus crispé. Cassiopée n’en n’avait rien affaire. Cependant, elle ralentit à l’approche de la petite table, où, au-dessus d’une petite pile de bouquin, une tête brune apparaissait. Martin récitait à voix basse un cours sur lequel il était penché, totalement absorbé par son sujet et de ce fait, sourd au monde extérieur : grossière erreur. Cassiopée passa dans son dos, et plaqua d’un seul coup ses deux mains sur les deux yeux du garçon. « Surpriiiiiise ! Qui c’est ? » Comme elle l’attendait, la réaction fut violente. Il releva les deux mains de la blonde violemment, et se retourna vers elle. « Cassiopée ! Tu m’avais promis que tu viendrais pas me déranger ! ». Oops, pensa-t-elle en ricanant. Elle attrapa une chaise à une autre table pas loin, et s’installa en face de Martin. « Tu n’as pas besoin de réviser. » Il fit la sourde oreille, et se repencha sur sa leçon. Cassiopée éclata de rire. Elle agrippa le livre, et sans que son ami ait le temps de bouger, elle le ferma violemment. Le Serpentard releva la tête, essayant visiblement de garder son calme. Apparemment, son après-midi n’avait pas été joyeux. Cassiopée savait très bien que Martin détestait l’arithmancie et que ce n’était pas la matière où il excellait, et que se plonger dans des bouquins pour apprendre quelque chose qu’il n’aimait pas relevait du miracle pour une personne comme le garçon. La Cayrel ne l’aidait donc pas le moins du monde, et elle n’en avait pas envie. Elle voulait qu’ils aillent s’installer dans le parc, et qu’ils discutent en se moquant des gens qui passaient. Ou qu’ils aillent dans les gradins du stade de Quidditch, observer Ambroise et commenter ses faits et gestes –quelque chose que le professeur ne supportait pas. Bref, faire tout ce que Martin n’avait pas le temps de faire. Cassiopée ne comptait pas sur le temps de Martin, mais sur son envie. Il était plus qu’évident qu’il aurait adoré passer du temps avec la blonde plutôt que de réviser dans la bibliothèque. Aussi, après un petit silence pendant lequel Martin avait rouvert son livre (sans oublier de lancer à la blonde un regard meurtrier), elle décida de reprendre son amusante besogne. Elle décala sa chaise pour se placer à côté de Martin, et lui fit un tendre sourire. « D’accord, je suis désolée. Un bisou pour me faire pardonner ? » Le Serpentard marmonna un oui dans sa barbe, et Cassiopée se pencha pour lui embrasser la joue. Bien évidemment, elle ne comptait pas s’arrêter là, et après un gentil bisou, elle en refit un autre. Plus furtif, mais plus appuyé. Un troisième n’inquiéta pas Martin. Au quatrième, il claqua la langue pour montrer que ça l’énervait. N’ayant toujours pas compris ce que voulait faire Cassiopée, il ne dit rien au cinquième petit bisou sur la joue. Elle commençait à se demander ce qui lui passait par la tête pour ne rien dire, aussi elle en fit un sixième, beaucoup plus long. Martin finit par se retourner. « Bon, je te pardonne, c’est bon. Je peux bosser, maintenant ? » Cassiopée acquiesça, et le Serpentard retourna à son livre. La blonde hésita sincèrement, voyant que le Clevery la surveillait du coin de l’œil. C’était mal, de distraire son ami alors qu’il étudiait. Seulement… c’était trop beau. L’occasion ne se représenterait peut-être pas. Elle regardait la joue de Martin, et tentait vainement de résister à la tentation. Haussant les épaules sur ses états d’âmes, elle s’approcha et donna un grand coup de langue du bas de la joue de Martin jusqu’à sa tempe. Ce fut un effet immédiat. Il se retourna vivement, essuyant avec sa manche la salive de son visage, s’énervant qu’elle était complètement folle et sérieusement gavante. Il se fit réprimander car il parlait trop fort, aussi il se contenta de chuchoter le plus fort possible. Il ferma son bouquin, attrapa une plume et un parchemin et entreprit de ré-écrire ce qu’il venait d’essayer d’apprendre. Avant de s’y mettre, il fixa Cassiopée. « Quoique tu en penses, aujourd’hui, je saurais tout sur ce sujet. Et j’aurais un Optimal à mon prochain examen d’arithmancie. Aie foi en moi, je réviserais cet après-midi. Que tu le veuilles ou non. » il commençai à écrire quand Cassiopée mit sa main entre la plume et le parchemin. Elle lui attrapa la mâchoire d’une main, et l’immobilisa avec un sourire. « Quoique tu en penses, aujourd’hui, tu n’apprendras rien. Aie confiance en mon pouvoir d’emmerdement, je suis sûre que tu es assez intelligent pour comprendre ça. Que tu le veuilles ou non. » Sournoisement, Cassiopée attendis qu’il hausse les épaules pour se mettre à parler. « Tu dois être en stress, un petit peu, non ? Savoir quand est-ce que je vais recommencer à te déranger ? En plus, t’as vraiment envie d’apprendre ça. Ça te démange, de savoir… c’est quoi ton sujet ? » Martin ne répondit pas. « Tu veux pas me dire ? Ben c’est pas grave, je vais regarder. » Alors que l’encre s’accumulait sur le parchemin, Cassiopée le tira vers elle. La plume que Martin venait de déposer pour écrire glissa, traçant un immense trait d’encre –qui n’avait donc pas encore séché- sur le parchemin… que Cassiopée plia. A la manière des pochoirs, une grande marque bleue foncée s’imprima sur la feuille, ruinant tout le texte inscrit au-dessus et rendant le cours inutilisable. La blonde le rendit au brun, qui récupéra sa copie, n’en croyant pas ses yeux. « Mon… cours… ». Cassiopée fit un faux air triste. « Oh, non ! Toi qui voulais réviser ! C’est tellement trop bête. Bon, tu viens maintenant ? » La blonde réalisa trop tard qu’elle allait devoir redoubler d’acharnement pour le traîner hors de la bibliothèque, car il n’allait certainement pas abandonner après tout ce que la blonde lui avait fait subir. Du moins, pas maintenant. Passivement, il reprit un parchemin. Sans jeter un coup d’œil à la fille en face de lui : la pire insulte qu’il pouvait lui faire : l'ignorer. Elle attrapa tous les livres d’un coup, ôtant à Martin toute possibilité de se documenter, et les emportant le plus loin possible, les posa dans un rayon au hasard. Retournant vite à la table avant de se faire repérer à mettre le bazar dans la bibliothèque, elle se rassit. La table était soudainement libérée. Elle continua son manège, arrachant des mains la plume de Martin et ses parchemins pour aller les perdre dans un des rayons. Se levant, elle croisa le regard de la bibliothécaire, lui fit un sourire et continua un peu plus loin. Voyant Sarah posée à une table avec Janet, sa meilleure amie, elle s’approcha. Elle lui tendit les parchemins sans un mot et repartit. Lorsqu’elle se rassit elle était pleinement satisfaite. Martin n’avait plus aucun moyen de travailler sans ce que Cassiopée venait de lui enlever de force. Persuadée de sa réussite, elle leva les yeux… quand elle aperçut son sac dans la main de Martin, et lui qui sortait un parchemin, une plume, et un livre de cours, qu’il déposa sur la table calmement. « Merci de ta coopération, Cassiopée. » « Rends moi mes bouquins ! Mes affaires ! Je t’interdis de toucher à mon sac ! » Le Serpentard ne bougea pas d’un poil, et plus Cassiopée avançait de l’autre côté de la table plus Martin reculait le bras pour l’empêcher d’attraper SON sac. « ça va mal se terminer, Martin. TRES MAL SE TERMINER. » Que ça se termine bien ou pas, Martin était en train de rire de plus en plus fort en voyant la blonde en face de lui en train d’escalader quasiment la table pour récupérer ses affaires. Elle savait pertinemment qu’elle n’y arriverait pas, Martin était bien plus forte qu’elle, mais elle espérait de tout son cœur qu’il recule suffisamment pour qu’elle puisse donner un coup de talon dans le pied de sa chaise… ce qui le ferait tomber à la renverse. Plutôt que quelques centimètres… 5… 4… 3…

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MessageSujet: Re: Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin   Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin EmptyMar 27 Déc - 22:41

Martin et l'arithmantie, ça fait deux. D'abord, parce que son esprit était plus littéraire qu'autre chose et ensuite, parce qu'il peinait à percevoir une quelconque utilité à l'apprentissage de cette matière. Plus généralement, il ne percevait aucun intérêt à ce que l'on enseignait à Poudlard, même s'il excellait dans la plupart des-dites matières. La plupart des professeurs essayaient de motiver leurs élèves à grands coups de «Si tu veux avoir un travail bien rémunéré, faut bosser maintenant mon p'tit pote !». Inutile de dire que ce genre de phrase n'avaient absolument aucun sens lorsqu'on tentait de les appliquer à Martin. Il savait pertinemment que son avenir était déjà assuré, que les rennes de l'entreprise familiale l'attendaient tôt ou tard et que par conséquent, ce qu'il apprenait à Poudlard n'avait pas d'autre intérêt que d'apporter un peu plus de profondeur à sa culture, même s'il n'en manquait de toute façon pas. C'était pour ainsi dure une des prérogatives dues à son rang de sang pur, la satisfaction d'avoir un avenir assuré, quelque soit ce qui pouvait se dérouler dans sa vie scolaire. Malgré tout, Martin avait décidé de faire preuve d'un peu de bonne volonté et, malgré le temps étincelant, le voilà installé au fond de la bibliothèque, tentant de décrocher tant bien que mal un éventuel optimal à son devoir d'arithmantie. Cependant, s'il était sûr qu'en travaillant, c'était un objectif tout à fait réalisable pour lui, il ne se faisait guère d'illusions quand au temps qu'il pourrait consacrer à ce devoir ; il allait être dérangé, comme d'habitude. Restait seulement à savoir quand, comment, et par qui.

Toujours était-il que, malgré l'inéluctable distraction qui allait finir par survenir, il était décidé à commencer son travail. Il retroussa ses manches et fixa une nouvelle fois la masse informe de chiffres et de lettres qu'il avait noté sur son parchemin. Bordel de merde, ciel qu'il détestait c'te matière. Enfin, à cœur vaillant rien d'impossible ; Martin prit son courage à deux mains et commença à effectuer les démarches compliquées qu'impliquait l'étude de l'Arithmantie. Le jeune homme, hésitant parfois, mais trouvant toujours avait presque terminé la première partie de son devoir lorsque quelque chose vint se mettre entre ses pupilles et son travail. Et voilà, la fameuse distraction tant attendue venait d'arriver. Mais foi de Cleverley, il était hors de question que quiconque l'empêche de parvenir au bout de son effort et de récolter un optimal dés le prochain cours. Il allait secouer la tête et lancer une réplique cinglante à la personne qui avait osé déranger son intellect si occupé, lorsqu'une voix terriblement familière sonna à ses oreilles. Il reconnut sans aucune difficulté son amie Cassiopée, qui avait un grand sourire sur le visage. Les deux Serpentards se connaissaient tellement bien que, même si il adorait Cassie, Martin pressentait qu'elle n'allait pas le lâcher de si tôt...

Cassiopée confirma aussitôt ses spéculations lorsqu'elle lui annonça sans ménagement qu'il n'avait pas besoin de réviser. Ah ben ça alors, quel toupet ! Surtout venant d'une fille qui avait promit, quelques heures auparavant, de le laisser bosser tranquillement. Un sourire furtif éclaira le visage de Martin ; hey, apparemment, elle ne pouvait pas se passer de lui ! Raisonnement typiquement masculin, je vous l'accorde. Mais il n'était pas question de se laisser faire, et le garçon en manqua pas de s'indigner à haute voix du semi mensonge de son amie. A sa grande surprise, un silence s'était installé dés qu'il eut terminé sa phrase. Pas de quoi crier victoire cependant, Martin connaissait Cassiopée comme sa poche et savait donc pertinemment que ce n'était que le calme avant la tempête qui ne manquerait pas d'éclater. Quelle ne fut pas surprise lorsque, au lieu d'essayer de l'étouffer, de le gifler, de le mordre ou de l'étrangler, Cassie se contenta de lui sourire, presque désolée, et s'excusa. Wouaw, elle était malade ou quoi ? Peut-être était-ce un androïde programmé pour être le sosie de la jeune fille, après tout. Théorie plausible. Pour appuyer ses excuses, Cassiopée l'embrassa sur la joue. Martin n'était habituellement pas fan de ces démonstrations d'affection, mais avec Cassie, c'était pas la même chose.

Pour cette raison, il se contenta de la laisser faire calmement. Sauf qu’apparemment, il avait eu tord de baisser sa garde aussi vite. Un second bisou vient s'ajouter au premier, puis un troisième, un quatrième, et ainsi de suite. Au bout du sixième petit frère, Martin sentit que c'était à lui de montrer qu'il l'excusait, et qu'elle pouvait donc le laisser continuer son affaire. «Bon, je te pardonne, c'est bon. Je peux bosser maintenant?» Pas de réponse, damn. A cet instant, il pouvait tout à fait imaginer le dilemme auquel son amie faisait face. D'un côté, le gentil ange qui lui soufflait de laisser Martin travailler, et de l'autre côté, l'autre connard de démon qui lui intimait de le distraire autant que possible. Il leva les yeux au ciel ; c'était franchement mal barré pour son devoir. Pourtant, il tenta une dernière fois de s'y remettre lorsque quelque chose de mou, chaud et humide vint lui toucher la joue. Il n'eut même pas à se retourner pour savoir que Cassiopée venait de lui lécher le visage. Bon, ok, dans d'autres circonstances, il aurait peut-être trouvé ça amusant, mais pas là ! Commençant franchement à en avoir assez, il s'essuya la joue avec sa manche et déclara solennellement «Nan mais t'es complètement barge toi, des fois ! Tu sais bien que ça me fait parfois marrer, mais là j'essaie de taffer. TAFFER, tu comprends ? Alors s'il te plaît, arrête, ça commence à devenir lourd». La première partie de la tirade, jusqu'à «taffer» avait été prononcée en hurlant, le reste en chuchotant le plus fort possible. La bibliothécaire s'était en effet gentiment chargée de lui rappeler qu'ils se trouvaient dans une bibliothèque. Petite comique, n'était-ce pas lui, le brave élève qui essayait de réussir son devoir contre vents et marées ? Ben pour cette femme, non, visiblement.

Inspirant un grand coup, il se retourna vers Cassie pour lui signifier que quoi qu'elle fasse, il continuerait à travailler et quoi qu'elle dise, il aurait un Optimal à son devoir. La blonde lui rétorqua exactement le contraire, ce qui là encore aurait pu dans un autre contexte amuser Martin. Mais pas là. Et c'est à ce moment exact que la tragédie arriva. Alors qu'il essaya pour la énième fois de se remettre au travail, Cassiopée décida de passer à la vitesse supérieure. Elle tira sur son parchemin plein d'encre, et, par malheur, la plume avec laquelle Martin écrivait décrit un grand trait d'encre sombre et saccagea tout ses efforts. Et merde, elle avait osé. Dans un sens, il était admiratif du caractère tenace de son amie et s'en voulut de ne pas avoir anticipé son geste, mais d'un autre côté, il était furieux. Son devoir était foutu et il allait devoir passer encore beaucoup de temps dessus pour tenter de rattraper la sauce. Il adorait Cassiopée, mais pour le coup, elle allait le payer. Il se retourna vers elle, la mine contractée par un mélange de choc, d'amusement et de colère. Si si, je vous jure que Martin avait la capacité émotionnelle pour ressentir ces trois sentiments simultanément. La classe. Cassiopée quand à elle n'avait pas l'air de regretter particulièrement son acte. «Hum, le contraire m'aurait étonné» pensa-t-il a voix haute. Même s'il souhaitait vraiment se venger, il ne servait à rien de tenter quelque chose maintenant, alors que Cassie avait tout les sens en alerte, prête à réagir au moindre signal d'alarme. Non, il allait attendre un petit peu, se contentant de reprendre un parchemin et de tout recommencer, en ne prêtant pas la moindre attention à la blonde qui se tenait à côté de lui. Et même comme ça, rien ne garantissait qu'il parvienne à surprendre une des personnes qui le connaissaient le mieux à Poudlard.

Sauf que contre toute attente, le festival Cassiopée continua. Après avoir massacré ce sur quoi il travaillait avec acharnement depuis des heures, voilà qu'elle s'amusait à lui chourer son matériel. Elle lui arracha sa plume sans qu'il n'y oppose la moindre résistance. Inutile, se dit-il, de toute façon, avec ou sans plume, y'a pas moyen de bosser. Après coup, elle s'amusa aussi à lui dérober ses bouquins, et elle s'éloigna. Euh...c'est tout ? Interprétant le départ de Cassiopée comme une victoire, Martin retourna à ses préoccupations scolaires et se demanda comment faire pour travailler. La réponse lui vint du sac que Cassie, dans sa précipitation, oublia sur la table de la bibliothèque. Ça, c'est con ! L'ironie du sort allait probablement faire que, alors que Cassiopée faisait tout pour perturber l'avancement de son devoir, c'était avec le matériel de la blonde qu'il allait continuer. Mouhaha, ce qu'il était diabolique.

Après à peine cinq minutes de travail, il fût forcé de lever la tête car un vent de menaces chargées d'agacement venait s'abattre sur lui. Cette fois, il ne put s'empêcher d'éclater de rire. Cassie était maintenant en train de ramper sur la table, juste devant lui. «Ça va, bébé s'amuse?» Nan, parce que pour le coup, il ne voyait pas le moins du monde ce qu'elle était en train de faire. Ah ben, en fait, si, il voyait. Il se saisit du sac et le tapa derrière lui, histoire que Cassiopée ne puisse pas le récupérer de sitôt. Son rire continua de plus belle, il n'arrivait tout simplement plus à s'arrêter. Le regard de Martin dévia sur celui de Cassiopée, et c'est là qu'il comprit. Pris de véritables spasmes causés par son fou rire, il vacillait de plus en plus fort sur sa chaise. Elle avait du s'en rendre compte et voulait attendre le moment opportun pour le faire basculer du siège. «Petite sournoise, c'est pas comme ça que tu m'auras je te le garantis!» Il attendit cependant que la jeune fille se rapproche...pour l'attraper, la faire basculer de la table, et la prendre dans ses bras. Mais pas pour faire des câlins, oh que non... héhé, l'heure de la vengeance avait sonné. Il s'approcha de l'oreille de Cassiopée qu'il tenait fermement par la taille et se mit à parler. «C'est bon, t'es très forte, j'arrête de bosser...Mais en revanche, c'était pas cool du tout de ficher en l'air mon parchemin, tu trouves pas ? Si tu veux pas te trimbaler un karma de merde pour le reste de ta vie, il faut que tu expies ce pêché aussi rapidement que possible !» Et sur ces mots, il s'empara de la plume de Cassiopée et, lentement, il la lui passa sur le nez, puis sur le cou...puis la laissa complètement tomber, et se mit à chatouiller Cassie lui même aussi intensément que possible. Nan, mais c'est que ce devoir, il l'avait vraiment en travers de la gorge. Prise de fou rire, la jeune fille tenta de se débattre mais Martin l'en empêchait, continuant de la faire rire. Cassiopée détestait les chatouilles, et justement, c'était pour cette raison que le Cleverley choisit cette sentence plutôt qu'une autre. Il ne savait même pas à quel moment s'arrêter, mais il s'en contrefichait. Fallait vraiment qu'elle comprenne que le travail des autres, c'est sacré.

Au bout de cinq bonnes minutes de fou rire, Martin décida d’abréger la séance de torture, estimant que son amie avait assez donné. Enfin, pour le moment. «Bon alors, Cassie, on fait quoi ? Tu vas continuer à pourrir le gentil Martin ou alors, tu me laisses continuer peinard mon devoir ? Ou mieux, tu veux pas m'aider ? On irait bien plus vite à deux, nan ?» Drapeau blanc, en somme. Autant essayer de calmer le jeu, d'autant qu'ils étaient dans un lieu qui ne se prêtait pas vraiment aux types de jeux très tactiles auquels se livraient habituellement les deux amis. Si Cassiopée acceptait de l'aider, ils pouvaient s'amuser pour le reste de l'après-midi. En supposant qu'elle raisonne de cette manière, ce qui n'était pas franchement gagné. Mais inconsciemment, Martin soupirait déjà ; il se doutait que, même à un point partout, Cassiopée essayerait de se venger. Pff, l'après-midi allait être longue...
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MessageSujet: Re: Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin   Jeu de mains, jeu de vilains ~ ft Martin EmptyMer 4 Jan - 12:37

Spoiler:

La Serpentard fit semblant de réfléchir. « J’veux un câlin, Martin. » Pensant sûrement qu’elle ne partirait pas tant qu’il ne ferait pas ce qu’elle voulait, il posa sa tête sur son épaule et entoura de son deuxième bras le ventre de la blonde, qui sourit en fermant les yeux. S’il n’y avait rien d’amoureux entre eux, Cassiopée tenait énormément à Martin pour cette raison. Rien de bizarre, de sous-entendu, de non-dits ou de secrets n’avait sa place. Simplement une grande et pure amitié qui était faite pour perdurer. Alors à chaque fois qu’elle pouvait, la blonde appréciait pleinement quelque chose du Serpentard. Câlins, bisous, chatouilles, tout ce qui était inhabituels à l’un et à l’autre en temps normal, ils le faisaient tous les deux. C’était un peu leur moment ‘pause’ de la journée, et Cassiopée en avait besoin. Le câlin fini, elle se leva et se réinstalla en face du garçon.

« Maintenant, laisse-moi réfléchir à ta proposition. » Il sourit. Comme si elle n’avait pas déjà prévu sa réponse. Mais elle ne répondit pas. Elle se leva et retourna chercher dans les rayons les affaires de son camarade. Sarah était toujours là avec Janet, et sans rien dire, pas plus qu’à l’aller, elle arracha des mains des deux filles le reste de ce qu’elle cherchait. Au passage, elle prit un livre en plus d’arithmancie. On ne savait jamais, peut-être que Martin était aussi nul qu’il le prétendait. Elle claqua les affaires sur la table, ce qui lui valut un « Dernier avertissement, silence ! » de la bibliothécaire qui fit grogner Cassiopée et ricaner Martin. Poussant tous ces devoirs vers son camarade, celui-ci eut un regard intrigué. « Non, avant que tu ne crois n’importe quoi, je ne vais pas te laisser travailler tranquillement. Nous allons jouer notre après-midi… Aux échecs ! » elle continua de pousser jusqu’à ce que les livres tombent par terre, ce qui fit un bruit énorme. Un de plus. Les deux verts et argents écoutèrent attentivement, croisant les doigts pour que cela n’ait pas ameuté la gardienne des lieux, mais rien ne se passa et ils sourirent. Puis Martin reprit son sérieux. « Aux échecs ? » « Mais oui ! » s’exclama Cassiopée. « Tu perds, on sort, tu gagnes, tu restes. Et si tu me bats à plate couture je t’aide. » Penchant le pour et le contre devant elle, Martin fixait Cassiopée. Celle-ci lui fit un clin d’œil et se baissa pour ramasser son sac et ses affaires. Elle sortit de celui-ci… un jeu d’échec. « D’où tu as un jeu d’échec dans ton sac ? » Martin avait posé là une très bonne question, et Cassiopée rit. « En fait, j’ai joué avec June y’a pas longtemps… Et il est resté là. Enfin bref. Tu crois que j’ai proposé ce jeu au pif ? Je savais que j’avais ça dans mon sac. » Martin hocha la tête et soupira. « De toute façon, tu n’as pas le choix. »

D’un coup de baguette, les pièces furent mises en place. « Je te préviens avant que je suis super douée aux échecs. » Martin l’était aussi, Cassiopée le savait très bien. Mais elle tenait à lui rappeler qu’elle était sûre de son coup. « Je veux les blancs » demanda Martin. Elle haussa les épaules et tourna le plateau de jeu. « A toi l’honneur, donc. » Il sourit et avança une pièce. La blonde essaya de se concentrer. Elle avait en face d’elle un joueur réputé pour ses multiples victoires, la partie promettait donc d’être intéressante vu qu’elle-même collectionnait les réussites en la matière. A son tour, elle avança un cavalier. Le début d’une partie était toujours crucial, elle avait l’intime conviction que tout se jouait dans les premiers mouvements, et elle se doutait que Martin savait ça aussi. Il fallait qu’elle le déconcentre pour être sûre de gagner. Non pas qu’elle doutait de sa victoire, mais autant mettre toutes les chances de son côté. Elaborant une stratégie déconcentrante en même temps qu’une stratégie d’échec, elle se remercia d’être une fille qui faisait deux choses à la fois. Alors que le Serpentard en face d’elle prenait TOUT son temps pour réfléchir, souriant constamment en coin, son cerveau bouillonnait. Une idée germa dans son esprit, presque d’elle-même. Evidemment. C’était une fille. Martin était tout sauf ça. Et malgré qu’il soit plus que son meilleur ami, il n’y avait rien entre eux… ce sur quoi elle pouvait jouer. Bien mieux qu’aux échecs. Retrouvant un sourire de conquérante, elle releva la tête vers Martin, qui fronça les sourcils, se doutant probablement que quelque chose se tramait sans qu’il ne puisse y faire autrement. S’il croyait qu’elle allait passer son après-midi à la bibliothèque à l’aider, il se trompait. Largement. En y réfléchissant, Cassiopée se dit que Martin devait penser la même chose. Et qu’il avait plus d’un tour dans son sac, mais l’heure n’était pas à se défendre. La meilleure défense étant l’attaque, Cassiopée avança un pion, qui allait se faire sacrifier au prochain tour d’après ses calculs. Elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer que la pauvre petite pièce était une kamikaze, mais se reconcentra rapidement sur son offensive stratégique. La table étant petite, les deux jambes de Martin étaient entrelacées avec celles de Cassiopée. La blonde en profita, et monta petit à petit son pied dans la jambe de pantalon du garçon, qui sursauta sous l’effet de surprise, et retira son mollet. La verte et argent fit semblant de ne pas voir le regard mi-assassin mi-douteux du garçon et attendit qu’il joue. Avant qu’il n’ait le temps de reposer sa pièce sur le plateau, son pied recommença, montant beaucoup plus haut que le mollet cette fois-ci. Elle sentait les jambes de Martin se tortiller sous la table, et savait pertinemment que faire du pied à un homme, que ce soit son mari ou son père, ça faisait toujours de l’effet. Et c’est pour ça qu’elle était supérieure, parce qu’elle était face à un homme. Avant que les rougeurs sur ses joues ne soient trop apparentes car il n’était pas indifférent –aucun garçon ne le saurait, son ami décala largement ses jambes pour ne plus se faire avoir. Il avait vu clair dans le jeu de la blonde, et allait probablement riposter avant qu’elle ne recommence à charmer illégalement son ami. Même sans arrière-pensée, la tension montait vite entre les deux personnes qui se fixaient maintenant dans les yeux. Au diable le jeu d’échec, pensa Cassiopée. Mais Martin n’avait probablement pas décidé la même chose, aussi le contact visuel continua, et sans jeter un coup d’œil à l’échiquier, Martin avança sa reine.
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