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Sujet: Together we stand ◓ Aemanorson Jeu 27 Mar - 6:15
Les yeux déjà ouverts il attend. Attend que son radioréveil ne passe de 6h59 à 7h00 pile. C’est stupide, inutile et cela fait déjà une heure et dix-sept minutes qu’il n’arrive plus à fermer ses paupières. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Comme d’habitude il s’est imaginé ce monde parfait. Celui dans lequel il posait sa main sur la nuque d’Eleanor et l’embrassait passionnément parce qu’elle lui avait manqué. Celui dans lequel Aemon apparaissait au coin de la rue de son air décontracté. Celui dans lequel Liam faisait mine de vomir en vous attendant tous pour aller boire une bieraubeurre après une longue journée. Généralement cela suffisait à le calmer, à lui permettre de trouver le sommeil et de se reposer. Aujourd’hui cependant, tout est différent. Il est presque certain de n’avoir pu que somnoler tout au long de la nuit. Il est exténué, à bout de forces et même ces pilules moldues qu’il s’est acheté dans la pharmacie du coin ne l’ont pas aidé. Sept heures pétantes. Allez savoir pourquoi il a attendu d’avoir ce chiffre rond avant de repousser ses couvertures et de se mettre en position assise. Bien que d’ordinaire il s’évertue à tout faire à la moldu, il décide de passer outre ses principes et lance d’un coup de baguette sa cafetière avant de se gratter machinalement l’épaule gauche puis de se masser les tempes. Son regard dérive sur la bouteille de pur-feu aux trois quart vide sur sa table basse et il se demande brièvement de quelle manière il a pu tomber si bas. Il n’est pas stupide et sait parfaitement que mélanger alcool et drogues peut être fatal. Pourtant hier soir aux alentours de dix heures il n’a pas hésité à descendre son verre accompagner de deux pilules. Pathétique et finalement il doit probablement être un imbécile. Un sanglot sort de ses lèvres et une larme coule sur sa joue. Putain mais depuis quand est-ce que j’ai tourné comme ça ? Il se déteste, déteste son attitude, déteste ce qu’il est devenu. Pendant quelques minutes il sanglote, son nez se met à couler et le café commence à sentir mauvais. Il ne bouge pas pour autant de son lit et continue de cacher son visage de ses deux mains les rendant de plus en plus humides à mesure que le temps s’écoule. Il finit par se moucher et prendre conscience de la réalité. D’un pas mou, il se lève et éteint la cafetière. Il se verse la boisson qui s’avèrera être immonde et se saisit de son paquet de cigarettes avant de transplaner sur le toit et se mettre les idées en place.
Pour la troisième fois depuis qu’il a quitté sa douche il change de vêtements. Il n’a jamais eu ce genre de soucis auparavant, pourtant aujourd’hui rien ne semble lui convenir. Il se demande ce qu’il aurait porté il y a quelques mois de cela. Aurait-il cherché à s’habiller de façon plus recherchée que d’ordinaire ? Ou au contraire parce qu’il sait pertinemment que ce genre de détails importent peu à Eleanor aurait enfilé ce qui lui tombait sou la main ? La dernière fois qu’il s’est rendu au Pré-Au-Lard ne remonte même pas à un semestre et il ne parvient pas à replacer la façon dont il s’est préparé. Il est évident que le train de vie qu’il mène depuis l’enterrement a sérieusement rongé ses neurones. Une honte poignante lui serre la poitrine et son poing rageur tape contre sa commode. Instantanément une douleur à la limite du supportable le traverse. Il a oublié son altercation d’il y a quelques jours avec des imbéciles au dehors des Trois Balais. Il fait une fois de plus appelle à la magie et attire à lui un sac de congélation. Il reste stoïque quelques instants attendant que sa souffrance ne soit plus qu’un mauvais souvenir avant de se ressaisir. « Jeff ! Bordel ! Arrête tes conneries ! Tu vas finir en retard ! » Il se décide enfin et porte, comme à son habitude, lorsqu’il ne travaille pas ou ne se rend pas à l’une de ces barbantes soirées obligatoires, un t-shirt en v et une paire de jeans. Dents brossées, cheveux arrangés, il transplane directement aux Trois-Balais afin de prendre un café digne de son nom et non pas la bouillasse infâme qu’il s’est préparé en se levant.
Ses mains tremblent. Est-it toujours aussi nerveux lorsqu’il attend l’arrivée des élèves ? Probablement pas. Une fois de plus, il porte les doigts à son nez et les renifle. Sentent-ils la cigarette ? Il n’en a pas l’impression. Par précaution, il passe une nouvelle fois le fil dentaire à la menthe entre ses dents et avale une quatrième souris, frotte ses mains avec un gel bactérien. Il a beau s’être lavé trois fois ce matin, il a toujours la sensation de porter sur lui cette odeur d’alcool et de tabac froid. Que dirait Eleanor si elle découvrait ce qu’il faisait tous les soirs dans leur appartement ? Leur appartement…. Malgré le ton distant qu’il emploie dans ses lettres, malgré le fait qu’il la tienne à distance depuis l’enterrement, il considère toujours le studio comme l’endroit où elle viendra s’installer une fois son année préparatoire terminée. Un optimisme qui lui donne envie de vomir. Il a la sensation qu’au premier coup d’œil elle devinera ce qu’il est devenu. Un alcoolique, un drogué. Un sorcier qui se bat à la moldu les soirs où il a un peu trop forcé sur la bouteille. Elle devinera et le lâchera. Ce sera tout à fait légitime. Il ne la mérite plus et ne peux plus la rendre heureuse. Il aimerait pouvoir revenir en arrière, ne pas se transformer en ce monstre violent et écœurant. Mais rien qu’en posant son regard sur l’un de ces moutons qui porte la marque des ténèbres à son bras suffit à tout lui faire oublier, à décupler sa rage et à rendre son désir de vengeance sa priorité. Son poing se referme comme s’il essayait de canaliser la colère qui commence à poindre en son intérieur. Comme à chaque fois qu’ils se sont tous trois retrouvés au Pré-Au-Lard, il les attend devant le salon de thé de Madame Piedodu et lorsqu’il les aperçoit au loin dans la rue, ses doigts se délient et viennent nerveusement emmêler sa chevelure. Il est perdu, entièrement perdu. Son cœur se met à battre la chamade et son souffle devient de plus en plus court à mesure qu’ils se rapprochent. Elle est là. A quelques mètres. Il souhaite les retrouver à grand pas, poser ses mains autour de la taille de la brunette, lui dire qu’elle lui a affreusement manqué, poser ses lèvres sur les siennes. Il souhaite saisir la main d’Aemon et lui donner une forte accolade. Cependant ses pieds restent figés et il sent à nouveau les larmes lui monter aux yeux, honteux de celui qu’il est devenu. Il se contente d’afficher un demi-sourire et de secouer pathétiquement la main pour leur faire signe. Il est heureux au fond de lui de les revoir, peut-être même excité, mais tous ces sentiments sont dominés par un autre bien plus puissant. La peur. Une peur qu’il ne connait que trop. La peur du rejet.
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Eleanor D. Chessman
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Sujet: Re: Together we stand ◓ Aemanorson Jeu 27 Mar - 8:04
Un soupir file entre les lèvres rosées de la jeune femme. D’un geste nonchalant, elle repousse en arrière les quelques mèches de cheveux qui lui barre la vue. Devant elle prônent actes de lois, anecdotes déterminantes, historiques plus rébarbatifs qu’instructifs. L’adolescente jette un coup d’œil désespéré à son morceau de parchemin désespérément peu entamé. Elle aurait souhaité en terminer avec ce devoir promptement, et avait de manière bien trop optimiste considéré cela comme possible. Néanmoins, le papier offert par le mangemort s’avérait une torture digne de celles qu’il aimait infliger aux Résistants la nuit tombée. La Gryffondor ferma les yeux quelques instants. Elle n’était pas du genre à baisser les bras, qualificatif né de son incroyable entêtement et détermination. La Chessman fit valser les pages entre ses doigts, balaya la bibliothèque du regard, des souvenirs de Jeff l’envahissant irrémédiablement. Cet endroit inspirait son petit ami. S’il y avait bien un emplacement dans tout le château de sorcellerie qui lui faisait penser au garçon, c’était bien celui-ci, en particulier cette table, assez loin de la fenêtre pour ne pas être dérangé par les rayons du soleil souvent inopportuns, assez isolée pour ne pas avoir à gérer des élèves un peu trop arrogants et excités. Elle pouvait ressasser les moments où le Serdaigle usait de la position de cette table pour estimer le moment où il devait aller chercher un autre livre comme une « pause ». Eleanor n’avait jamais été un bourreau de travail. Elle n’était pas non plus extrêmement douée en cours. Assez pour avoir été admise en classe préparatoire et ne jamais s’attirer les foudres de leurs professeurs. Jefferson, en revanche, possédait cette ambition, cette passion pour le travail qui l’avait toujours étonnée. Qu’elle avait toujours admiré. Si elle suivait la vague, c’était parce qu’elle était bien trop bornée pour essuyer quelconque échec, non pas parce que cela lui plaisait à proprement parler.
La Résistance, voilà quelque chose qui la faisait véritablement vibrer, même si durant son existence, sa position envers celle-ci s’était toujours avérée particulière, voire instable. Ellie était déchirée entre la volonté de prendre les choses en main directement et celle d’adopter un profil bas. Elle ne souhaitait aucunement que les gens qu’elle aime pâtissent de ses actions. Elle blâmait déjà ses parents pour la mort de son petit frère et rien que l’évocation de Michael lui brisait toujours le cœur. Si elle se présentait un jour comme seule responsable de la perte d’un proche, elle serait incapable de se pardonner. Elle deviendrait folle, elle irait à la chasse aux mangemorts, tête brûlée exemplaire. La disparition des siens entraînerait la sienne, indéniablement. Et cela la retenait concernant ses agissements pour les Phénix. Elle réfléchissait, elle conversait, elle donnait des idées, proposait des plans. Mais jamais n’avait-elle réellement su les enclencher elle-même. La Gryffondor n’aurait jamais pu faire partie d’une association comme Code Phénix par exemple. Même si dans la catastrophe du petit groupe, elle s’était consolée avec l’idée que personne n’avait payé à proprement parler pour les plans des cinq lapins.
L’adolescente posa son regard sombre sur l’immense pendule de la bibliothèque, puis relança son dédain sur son devoir. Deux heures plus tard, elle rangeait enfin ses affaires, plus ou moins satisfaite – mais surtout bien trop fâchée avec ce parchemin pour qu’elle ne puisse plus y retoucher sans menacer de le déchirer. L’apprentie sorcière gravit les étages jusqu’à la tour des Gryffondor, s’enfonça dans sa salle commune sans ménagement, atteint son dortoir et se prépara pour le fameux rendez-vous de la semaine. Une boule se forma dans son estomac à l’idée que dans moins d’une heure, elle pourrait déposer ses iris sur son petit ami. Cette idée l’emplissait de bonheur, certes, mais il y avait beaucoup trop d’éléments pour qu’elle ne soit qu’euphorique au plan de se rendre à Pré-au-Lard. Cela faisait désormais plus de quatre mois qu’elle n’avait pas revu Jefferson. Quelques lettres avaient parsemé cette séparation, des lettres qu’Eleanor avaient jugées bien trop sèches, bien trop vides, bien trop fausses. Elle se sentait impuissante, prodigieusement incapable de venir en aide à la personne qu’elle aimait le plus au monde, et pour cela, une frustration lui rongeait les entrailles, ainsi qu’une culpabilité absurde. Elle aurait voulu avoir les mots nécessaires, ces petits termes magiques, qui auraient fait sentir l’ancien Serdaigle mieux, qui l’aurait apaisé dans sa douleur. Elle se devait de connaître ces mots, pour avoir vécu à quelque chose près la même chose que son ami de cœur. Mais là voilà, innocente, sombre idiote, inapte à faire quoi que ce soit. Elle était perchée dans ses devoirs, ses responsabilités d’élève sans valeur, et bien sûr, Jeff ne cessait de lui répéter inlassablement que ses études devaient constituer une priorité, et Ellie usait de cette excuse de manière bien trop grossière. Si elle ne savait que répondre aux missives de son copain, ce n’était pas uniquement pour les piles de devoirs qui l’assaillaient. C’était parce qu’à chaque fois qu’elle saisissait une plume, elle pensait à Liam, elle songeait au futur médicomage accablé, elle revivait cette nuit où elle s’était rendue à Londres et n’avait pas jugé bon de faire un arrêt chez Jeff. Elle s’en voulait, elle s’abhorrait pour être si mauvaise à gérer cette épreuve. Peut-être s’imposait-elle des rôles qui ne la concernaient pas, peut-être attendait-elle trop d’elle-même. Sans doute le sorcier n’augurait pas la moindre chose d’Eleanor, ou du moins, pas autant qu’elle souhaitait lui donner.
Exaspéré, l’irlandaise soupira bruyamment. Il était inutile qu’elle se malmène maintenant pour ça. La rencontre avait été organisée, davantage par les soins d’Aemon et Jeff que des siens, mais elle avait accepté. Où aurait-elle pu trouver la volonté d’y faire défaut ? Elle voulait apercevoir son gallois, elle souhaitait le serrer dans ses bras, elle désirait l’examiner comme si elle était apte à le lire tel un livre ouvert et y dénicher toutes les réponses qu’elle souhaitait pour accélérer son rétablissement. Plongée dans ses pensées, la jeune femme brossait ses cheveux de manière machinale, avant de se ressaisir et lancer un regard entendu à sa malle. La question fatidique reposait en sa future tenue. Elle s’était bien moquée d’Heaven lorsque celle-ci avait abordé la question de manière si énergique, mais sa meilleure amie n’avait pas tort. Peut-être ne reverrait-elle pas Jefferson avant plusieurs mois, il valait mieux qu’elle sorte un jeu assez grand, sans trop devenir exubérante. L'élève finit par sortir une robe de dentelle pourpre simple, la même qu’elle avait arboré lors de leur troisième année de relation. Un sourire franc emprunta les lèvres de la demoiselle en se remémorant ce doux souvenir. Comme d’habitude, ils s’étaient chamaillés, puis fient la paix, pour se vociférer de nouveau des reproches et finir l’un dans les bras de l’autre, à parler de choses anodines. La Gryffondor inspira profondément et acheva de se préparer. Elle jeta un coup d’œil méticuleux à son apparence, avant de juger qu’elle ne pouvait de toute façon faire mieux et attraper son sac pour se rendre au hall d’entrée du château où Aemon devait la rejoindre.
Impatiente, Ellie tournait et virait face à la haute porte d’entrée. Comme à son habitude, le Serdaigle était en retard. Il lui balancerait sans nul doute que c’était elle, qui était en avance. Mais Eleanor lui volerait certainement dans ses plumes de moineau agaçant parce que même si d’un côté, elle se disait que ça évitait peut-être quelques minutes de pire si son futur échange avec Jeff se passait mal, cela pouvait aussi la priver de précieuses minutes si tout se déroulait bien. Finalement, le garçon apparut dans l’escalier de marbre. La huitième année ne se fit pas prier pour s’élancer vers lui à grandes enjambées, le saisir par le poignet et le traîner vers l’extérieur de Poudlard. Ce ne fut que lorsque le froid glacial de l’hiver approchant fouetta son visage qu’elle ralentit le pas. « Je vois que tu as sorti le grand jeu, tu espères quelque chose de particulier de cette journée, Ellie ? » « Tais-toi, dis pas n’importe quoi. C’est juste une robe. » Le garçon rit doucement, rétorquant « Crois-moi, c’est pas juste la robe. » L’apprentie sorcière leva les yeux au Ciel, tranchant : « Tu comptes te volatiliser de nouveau avec Marloes cette fois-ci ou tu resteras avec ton meilleur ami ? » « Ça dépend, qu’est-ce que tu préfères ? » L’adolescente foudroya du regard son meilleur ami aux insinuations déplacées. Pendant quelques minutes, un silence de plomb entourait les deux élèves. Finalement, Eleanor prit la parole. « Comment tu penses que… Enfin. Tu sais. » « Quoi ? » Un soupir fila entre les lèvres de l’adolescente tandis que le jeune homme riait de nouveau. La Chessman ne pouvait que jalouser son attitude décontractée en ce moment-même. Jalousie qui la pousserait bien à cogner ce troll. « Tu as reçu des lettres de lui ? Il a l’air d’aller bien ou… » Devant l’air ahuri de l’américain, l’élève coupa la conversation derechef, ne désirant même plus sa réponse. « Laisse tomber, on verra bien de toute façon. Je verrais bien. » Oui parce que vu la lucidité de l’Aiglon, l’irlandaise ne misait pas beaucoup sur sa capacité à reconnaître si son meilleur ami se portait bien ou était au bord du gouffre.
« Le voilà. » finit-elle par annoncer de manière souverainement dérisoire. « Merci de l’info. » « Tais-toi. » La jeune femme laissa son ami la devancer pour saluer Jefferson avec autant d'amitié que d'enthousiasme. De son côté, elle ne pouvait retenir son regard de fixer, voire dévisager, le gallois. Inutile d’être premier de la classe pour constater que ça n’allait pas. Ses traits étaient tirés, ses yeux creux et humides, son regard alarmant. Il avait maigrit. L’adolescente demeurait tant surprise par l’état de son petit ami qu’elle n’osait même pas s’en approcher. Elle s’était esquissée un Jefferson en piteux état, mais son imagination ne s’était pas avérée si cruelle. Alors que le regard de l’assistant se posa sur elle, la Chessman reprit contrôle sur elle-même et suivi son cœur. Un sourire franc étira ses lèvres tandis qu’elle réduisit vivement la distance entre eux et ne put s’empêcher de prendre ses mains entre les siennes. Elle observa un instant celle-ci, tremblantes, avant de les frictionner avec les siennes, maternelle comme elle l’avait toujours été avec Jeff et ses sœurs. Elle finit par s’approcher un peu plus de lui pour lui murmurer un sincère : « Tu m’as manqué. » suivi d’un baiser sur sa joue qu’elle se força à faire court. Elle savait pertinemment que le frais diplômé n’appréciait pas les grandes démonstrations d’affection. Elle se recula ainsi légèrement, commentant la tenue qui semblait pour une première fois dans son histoire réfléchie du jeune homme : « Tu es beau. Sainte-Mangouste a l’air d’avoir une bonne influence sur toi ». Elle rit légèrement, preuve de sa plaisanterie. « On y va ? » proposa-t-elle en démontrant du menton le salon de thé de Madame Piedodu. Les trois amis pénétrèrent la petite échoppe, sélectionnèrent leur table habituelle et Eleanor brisa de nouveau le silence tandis qu’elle ôtait manteau et écharpe. « Aemon a beaucoup à te dire sur ses nouveaux amours. Il a accomplit de réelles prouesses récemment. » Un sourire narquois et satisfait s’afficha sur le minois de la Gryffondor. Tout à fait, elle se vengeait de son comportement pendant la route vers Pré-au-Lard en usant du sujet qui semblait plus que complet dans la vie du Serdaigle. Et puis, pour être tout à fait sincère, elle souhaitait à tout prix éviter un silence gênant et ignorait parfaitement comme aborder les questions qui lui brûlaient les lippes. La sorcière s’assit, effleurant discrètement les doigts de Jeff des siens sous la table. Malgré tout, c'était bon de le retrouver.
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mediumvioletred pour Ellie. Je me suis permis de faire parler un peu Aemon avec steelblue, j'espère que ça t'ira et bien sûr n'hésite pas si tu veux que je change les paroles ou la couleur ! J'espère que ça vous ira
Aemon C. Evans
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Sujet: Re: Together we stand ◓ Aemanorson Jeu 3 Avr - 4:04
Together we stand Aemanorson
C’était enfin le week-end. Ses deux jours préférés… Aemon allait pouvoir tranquillement faire la grâce matinée. Rien que le petit plaisir de pouvoir se rendormir au creux de ses draps sans avoir à courir était un pur bonheur. Si on omettait le bruit de ses camarades de chambrée. Entre ceux qui étaient levés aux aurores pour aller au Quidditch et ceux qui ronflaient comme des bêtes… Le brun s’était saisi avec nonchalance de son oreiller pour enfouir sa tête en-dessous de ce dernier. Si dans un premier temps il avait trouvé ces lits à baldaquin complètement hideux, il finissait par les apprécier ne serait-ce que par le fait qu’ils occultaient la lumière et laissaient un tant soit peu d’intimité. Enfin, non, pas ce genre d’intimité là… Il n’avait pas quelque chose à faire aujourd’hui ? L’Aiglon s’étira lentement profitant de cet instant de répit et de la fraicheur de ses draps. Ca n’avait pas été de tout repos ces dernières semaines. Il se tourna sur le dos, émergeant de son coussin et se mit à fixer le plafond. Il avait l’impression qu’il oubliait quelque chose. On était le combien déjà aujourd’hui ? Le brun se redressa soudainement « Et merde ! » C’était le week-end pour aller à Pré-au-Lard ! C’était le week-end où il retrouvait Jeff. Ellie allait le tuer s’il avait le malheur d’être en retard. L’Américain n’était que rarement à l’heure. La ponctualité ne faisant pas partie de ses innombrables qualités… Il n’y avait que pour les cours qu’il parvenait à respecter un certain timing et encore, la plupart du temps c’est parce qu’il était en compagnie de ses camarades et qu’il se reposait sur eux pour surveiller l’heure.
Aemon écarta les rideaux de son lit s’installant au bord de ce dernier. Il avait trainé tard la veille et de petites cernes venaient marquer ses yeux. Il s’ébouriffa les cheveux espérant ainsi se donner un coup de fouet et se réveiller. Il attrapa son t-shirt qui trainait sous son traversin et l’enfila recouvrant sa peau tatouée. Il aperçu son reflet dans un miroir et se dit qu’une bonne douche allait le mettre d’aplomb. Il avait même le temps d’aller remplir son estomac et de prendre une bonne dose de vitamine C ainsi que de la caféine. Il attrapa un jean noir ainsi qu’un t-shirt bleu marine qui étaient rangés dans sa malle avant de filer dans la salle de bain. L’avantage qu’il avait eu à flemmarder au lit, c’est que les lieux étaient désert. Il s’accapara facilement une douche libre et se glissa sous l’eau presque brulante du jet. Comment allait se passer cette journée ? Si Jeff continuait de lui écrire, il semblait qu’il se faisait plus avare avec la Gryffondor. Des flashs de cette putain de soirée lui revenait souvent en mémoire. Un peu alcoolisés, Eleanor et Ace avaient beaucoup parlé ce soir là. Surtout Ellie lorsqu’elle lui avoua les déboires qu’elle rencontrait face au mutisme de l’ancien Serdaigle. Et lui, con qu’il avait été, poussé par les idées brumeuses insufflées par la boisson avait tenté de l’embrasser. Enfin, il aurait pu le faire. Ellie ne s’y attendait pas, ce qui semblait on ne peut plus logique, mais le brun s’était arrêté dans sa course. Il avait vu le regard triste de Jeff et bizarrement ses pensées s’étaient surtout orientées vers Marloes. Depuis, les deux meilleurs faisaient plus ou moins comme si rien ne s’était passé. Aemon faisait mine de ne pas se souvenir qu’Ellie avait prononcé des mots désespérés concernant son couple et il semblait qu’elle en fasse de même quant à la réaction d’Aemon devant ses aveux. Lui qui avait toujours réussi à cacher ses sentiments mal placés avait tout foutu en l’air en l’espace de deux minutes. Maintenant qu’il s’avait qu’Ellie et Jeff avaient quelques problèmes d’entente, il redoutait la rencontre. Que penserait Jeff s’il venait à savoir ? L’Aiglon se déculpabilisait comme il le pouvait. Après tout, il n’avait jamais rien fait. La seule fois où il avait presque dérapé, il avait su se retenir. Dans le fond, on ne pouvait pas lui reprocher grand chose, non ? Il ne pouvait même pas compter sur Marloes et s’éclipser tranquillement avec elle. Si lui même avait été gêné depuis qu’ils avaient couché ensemble, depuis quelque temps, c’était elle qui lui lançait des regards assassins. Elle devait lui en vouloir. Il avait fait exactement comme tous les gros cons qu’elle avait fréquenté jusque là. Il n’était pas mieux que les autres, lui et ses belles paroles. Il n’osait même plus les adresser la parole. Ace sortit de la douche mettant fin à toutes ses pensées tordues qui lui traversaient l’esprit. S’essuyant rapidement, il enfila ses vêtements et un brossage de dents, il réalisa qu’il avait oublié sa veste en cuir - certifiée d’origine végétale, pas de dragon par pitié ! Pour une fois qu’il était à peu près dans les temps… De toute façon, il fallait bien qu’il retourne déposer ses affaires dans la salle commune. Ce n’est pas pour autant qu’il se mit à courir aux travers des couloirs. Il prit même la peine de passer par la grande salle. Il but d’une traitre son café et attrapa quelques viennoiseries.
Lorsqu’il arriva au niveau du hall d’entrée, le brun eut à peine le temps de descendre le grand escalier de marbre qu’Eleanor se précipitait vers lui. Il mordit dans le croissant qu’il avait chipé durant son petit déjeuner express. Il aurait du le parier. La Chessman était plus qu’impatiente. Il n’était pas si en retard que ça quand même. Pour sûr, cela devait déjà faire une demie-heure qu’elle était là. Il ne put s’empêcher de poser un regard sur la robe qu’elle portait. Si Jeff restait insensible devant ça, il n’y avait plus rien à faire pour lui… D’un ton taquin, Aemon avait commencé à se moquer de sa meilleure amie. En plus, elle était de mauvais poil, c’était encore plus amusant de la titiller dans ces instants. Il lui proposa un pain au chocolat qu’il tenait dans une de ses mains. A tous les coups, elle n’avait même pas pris la peine de manger. Suivant le rythme effréné d’Eleanor qui semblait aussi impatiente qu’angoissée, ils finirent par retrouver l’endroit où ils devaient se rencontrer. Aemon avait continué d’avancer lorsqu’il aperçu au loin Jeff sans se rendre compte que la brune ne lui avait pas emboité le pas. Il tendit la main à son meilleur ami et lorsqu’il la saisit, il attira ce dernier à lui l’assenant d’une accolade de son bras libre. Il avait l’air encore plus fatigué que lui et même s’il n’était pas très observateur, il lui sembla qu’il avait perdu un peu de poids. « On est en retard, Ellie a passé trois heures à se pouponner tu comprends ! » Il se tourna en direction d’Eleanor, du moins, c’est ce qu’il cru car en réalité, elle était restée au même endroit. ‘Ben qu’est-ce qu’elle fout ?’ pensa le brun. Finalement elle était sortie de sa torpeur se perdant dans des gestes affectueux à l’égard de Jeff. « Tu es beau. Sainte-Mangouste a l’air d’avoir une bonne influence sur toi » Un sourire goguenard se dessina sur les traits d’Ace. « C’est vrai que t’es beau, la maturité sûrement… » Aemon leva les yeux au ciel se moquant doucement des deux à la fois. Il n’avait jamais vraiment eu l’impression de tenir la chandelle lorsqu’il était avec eux. Si cela advenait, il savait quand s’éclipser pour les laisser tranquille.
Le trio se dirigea alors vers le salon de thé de Madame Piedodu. Il retira sa veste et la posa sur le dossier de sa chaise. Ellie était encore en train de retirer son écharpe. Les femmes étaient toujours plus lentes. Entre leurs sacs, écharpes, manteaux et gilets divers, c’était un véritable effeuillage. « Aemon a beaucoup à te dire sur ses nouveaux amours. Il a accomplit de réelles prouesses récemment. » Un air éberlué s’afficha sur le visage de l’Aiglon. Qu’est-ce qu’elle racontait ? Elle avait entendu parler de lui et Marloes ? Vous me direz au beau milieu du lac, il y avait bien plus discret. Il croisa son regard et comprit qu’elle cherchait juste à meubler la conversation. « Tout ce qu’on dit dans les couloirs est faux. » Il marqua une pause tandis qu’une personne venait de s’approcher de leur table afin de leur apporter une petite carte sur laquelle était décrit les divers thés qui étaient proposés dans le salon. « Mon nombre de conquêtes s’élèvent au moins au double des rumeurs que tu as entendu. » Le brun lâcha un éclat de rire sachant pertinemment qu’il n’était pas vraiment crédible. Bon, il n’était pas non plus un innocent virginal, il savait qu’il pouvait plaire, mais il n’était pas du genre à courir à droite et à gauche. S’il pouvait s’amuser, il restait néanmoins un jeune homme sérieux surtout s’il était en couple. Il haussa les épaules innocemment et fit mine de s’intéresser au menu. Sous les regards insistants, il reprit la parole. « Oui, bon, c’est le calme plat de mon côté…» Calme plat ? Ce n’est pas ce que dirait le lac si on lui demandait son avis. « Comment ça se passe Saint Mangouste, ça te plait ? » demanda-t-il soudainement tentant de faire diversion.
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E. Jeff Blevins
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Sujet: Re: Together we stand ◓ Aemanorson Jeu 24 Avr - 10:23
Together we stand
Aemanorson
Le temps semble s’être ralenti. Tout est dans sa tête, mais Jeff a la sensation d’entendre chaque petit bruit qui l’entoure, de la conversation des deux sorcières sur sa droite à la porte du salon qui se referme derrière ceux qui rentrent dans le salon. Il voit le sourire d’Ace s’agrandir lorsque leurs regards finissent par se croiser et le visage tiré d’Eleanor qui doit être le parfait reflet du sien. Il se demande brièvement par quel miracle ses jambes cotonneuses le maintiennent debout. Son estomac est serré et il a une subite envie de vomir les quatre souris glacées qu’il a avalé. Ils vont savoir, ils vont savoir. Ses lèvres s’étirent par réflexe et il se laisse emporter par l’impulsion donnée par son ami. Le rapproche de lui et lui tape les omoplates à son tour. Enfin ses épaules finissent par se détendre, la remarque d’Ace rend son sourire un peu plus naturel. « On va dire que je te crois ok ? » Oui, c’est dans ses moyens, oui il peut toujours être cet élève calme et amicale qu’ils ont connu avant l’été dernier, avant… Jefferson retient sa pensée afin de ne pas se laisser submerger par des émotions qu’il se sait incapable de contrôler. Au lieu de cela, il lève son regard au-dessus de son ami et la voit réellement pour la première fois depuis qu’ils se sont approchés. Il ne bouge pas d’un pouce, la laisse prendre ses mains dans les siennes et les réchauffer doucement, la laisse poser ses lèvres sur sa joue fraîchement rasée. Il oublie même pendant quelques secondes qu’Aemon est avec eux. La boule qui a commencée à se dissoudre grâce au contact de son camarade Serdaigle vient en quelques secondes de reprendre toute sa consistance. « Pareillement. Je suis content de te voir. » Il se reprend juste après voyant les yeux de l’aigle monter au ciel. « De vous voir. ». Il laisse couler la remarque sur son apparence. Il sait de quoi il a l’air. Tous les habits du monde, la meilleure crème hydratante, la plus subtile des eaux parfumées ne peuvent cacher qu’il est devenu un déchet humain. Pas totalement. Mais s’il agit avec perfection, s’il ne montre pas la rage qui l’habite alors peut-être que l’illusion sera complète, peut-être qu’ils ne se rendront pas compte à quel point il a touché le fond. Il opine du chef alors qu’Ellie prend les choses en main et leur propose de rentrer dans le salon. Par réflexe ou par envie, une fois à l’intérieur il se saisit de sa main et lui glisse quelques mots à l’oreille. « Tu es superbe ».
Comme d’ordinaire, ils s’assoient à leur table et Jeff se voit forcer de relâcher la main d’Eleanor afin qu’ils puissent se dévêtir. Le regard moqueur d’Aemon ne lui échappe pas lorsqu’il la regarde enlever tour à tour son écharpe, son manteau, sa veste alors qu’eux-mêmes sont d’ores et déjà prêts à recevoir la carte. Rapidement, elle lance un sujet au milieu de la table. Surpris des propos, il porte toute son intention sur Ace alors qu’il a quelque part besoin de regarder sa petite-amie. Il souhaite savoir ce qui lui traverse l’esprit. Après tant d’années ensemble, il est difficile de ne pas percevoir les émotions de l’autre et il sent clairement qu’elle est une boule de stress. Il se retient de se mordre la lèvre, lui-même anxieux. Il savait ce matin en se levant que cette nouvelle sortie au Pré-Au-Lard ne pourrait être aussi agréable que la précédente, que les choses seraient étranges, et il n’a personne d’autre à blâmer que lui-même. Il sursaute légèrement lorsque les doigts d’Eleanor effleurent les siens sous la table et instantanément une sorte de chaleur l’envahit. Il ne saurait dire si cela est dû à la douce température du salon ou au contact de leurs mains mais il ne peut daigner que cela est agréable, rassurant. Il sourit faiblement. « Tout ce qu’on dit dans les couloirs est faux. » Une fois de plus, il doit laisser les doigts d’Eleanor s’échapper afin de se saisir de la carte donnée par l’un des serveurs. Il ne jette pas un regard dessus, sachant d’ores et déjà ce qu’il va commander et reporte immédiatement son intention sur Aemon. Bien entendu que cela est faux, il n’a jamais été un coureur de jupons et d’un respect inébranlable envers les sorcières qu’il a pu fréquenter. « Mon nombre de conquêtes s’élèvent au moins au double des rumeurs que tu as entendu. » C’est pourquoi Jeff manque de s’étouffer. Un rire. Bien sûr. Il s’agit d’une blague. Il n’y a pas à dire, le médicomage est perdu, ne sait plus comment réagir, n’arrive pas à agir de manière naturelle et ne sait comment retrouver la dynamique qui d’ordinaire animer leur groupe. Nerveux, il passe sa main dans ses cheveux. Malgré l’attitude détendue d’Ace, il ne parvient plus à se relaxer et toutes ses inquiétudes reviennent l’envahir. Alors que le silence s’installe, il décide malgré tout d’ouvrir la carte, se creusant l’esprit afin de trouver un sujet à lancer sur la table. Quelque chose qui sera suffisamment intéressant pour faire oublier l’étrange atmosphère qui règne. A moins que tout ne soit normal et qu’il soit le seul à se faire des idées. Le Serdaigle le devance. « Comment ça se passe Saint Mangouste, ça te plait ? ».
Sans lâcher ce qu’il tient dans les mains, il regarde tour à tour ses interlocuteurs. Est-ce bizarre, est-ce qu’ils partagent tous ce sentiment étrange que quelque chose ne tourne pas rond ? Est-ce que d’habitude ils se sont renseignés sur sa vie à Londres ou est-ce qu’ils cherchent simplement à briser la glace ? Sa voix est faible. « Oui… Oui j’adore mon travail. C’est très intéressant. Après vous mes connaissez, les relations humaines et moi. Pour le moment je ne suis qu’interne mais j’espère d’ici quelques années être transféré dans le département de la recherche. Trouver une potion efficace contre la dragoncelle par exemple. » Il baisse à nouveau son regard sur la carte, fait mine de s’intéresser aux pâtisseries alors qu’il a horreur des choses sucrées. Réagit Erbin. Dit quelque chose. Mais ses lèvres restent scellées et le stresse le gagne. Il a la sensation qu’à chaque seconde qui s’écoule il perd son meilleur ami et sa petite-amie de plus en plus. Il est persuadé qu’à tout moment ils vont quitter la table et l’abandonner. Ce ne serait que légitime, mérité. Il devrait peut-être les laisser faire. Il n’a rien de bon à leur apporter. Pourtant il laisse tomber la carte et se saisit brusquement de la main d’Eleanor comme pour s’assurer qu’elle est là. Il essaie de sourire à Aemon. Rien qu’à s’imaginer leur départ, il se sent d’ores et déjà plus déprimé qu’il ne l’est en ce moment. Il devrait les repousser, leur dire de partir mais il ne le veut pas. Et apparemment ils sont prêts à être patient. Il a donné une porte de sortie à Eleanor il y a quelques jours et contre toutes ses espérances, elle est toujours là. Il souhaite leur demander pourquoi ils ne l’ont pas laissé seul, pourquoi ils sont venus aujourd’hui même s’il commence à mal tourner. Ne sachant toujours que dire il finit par se répéter. « Je suis vraiment content de vous voir vous savez ? Plus que je ne le montre. Je crois que je dois être légèrement fatigué. Le travail tout ça… » L’alcool, la drogue, les insomnies. « … Vous avez l’air de bien vous porter. Je sais que ces deux dernières peuvent sembler difficiles, que Poudlard n’est pas l’endroit le plus joyeux au monde mais profitez d’être encore là-bas pour le moment. Quelque part je regrette de ne plus être là-bas. » Ses mots le font passer pour un réel dépressif, et il se mord l’intérieur de la joue, nerveux. Il essaie de se rattraper. « Probablement parce que vous êtes encore là-bas j’imagine. Ça me manque de ne plus passer mes journées avec vous. » Il s’exaspère a envie de se frapper en entendant son propre ton geignard. Soulagé, il aperçoit du coin de l'oeil le serveur revenir vers eux. « Prêts à commander ? »
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Spoiler:
Comme dit, je suis désolée pour cette réponse plus que médiocre J'essaierai de faire mieux la prochaine fois. #046380