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 Perfect date ◓ Hippolette II

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Odette T. Carrow


I'd watch you bleeding if I wanted to laugh
Odette T. Carrow


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MessageSujet: Perfect date ◓ Hippolette II   Perfect date ◓ Hippolette II EmptyLun 1 Sep - 3:40

Perfect date
Hippolette
Va savoir ce qui t’a piqué. Lorsque le Lord t’a assigné cette mission de filature et t’a chargée de te trouver un partenaire tu as immédiatement porté ton dévolu sur Deveraux. La logique aurait voulu que tu demandes à Israël. Vous avez une complicité plutôt unique et pouvez certaines fois vous passer de mots dans les situations délicates. Pourtant, tu n’avais pas envie d’être avec ton acolyte de toujours. Tu n’avais pas envie de jouer la facilité. Ton choix, cependant, peut être une immense erreur. Probablement. Comme d’ordinaire, tu es en avance. Tu attends, devant la devanture de Florian Fantarôme comme si tu envisageais de t’acheter une douceur mais gardes ton regard rivé sur le reflet et la rue passante, histoire de ne pas rater l’arrivée du médicomage. Tu es surprise qu’il ait accepté cette mission avec toi et ne sais pas si tu dois te sentir flattée ou t’en inquiéter. Par réflexe, tu poses ta main sur ton estomac et sens à travers le tissu les points qui n’ont toujours pas été enlevés. De temps à autre, tu as encore mal lorsque tu t’assois ou te lèves et tu es certaine que s’il venait à le savoir il ne se sentirait plus pisser. Tu vois déjà son petit sourire satisfait se dessiner sur ses lèvres et rien que cette image t’agaces. Qu’est ce qui t’as pris de lui demander de t’accompagner. Sérieusement ? Tu aimerais penser que c’est par envie de prendre ta revanche, mais ce serait mentir. Tu n’as rien prévu de mesquin, tu n’as pas de plan sournois en tête ce qui, pourtant, est ta spécialité. Non. Rien de tel. Alors quoi ? Tu voulais le… revoir ? Cette pensée te donne l’envie de gerber mais tu n’as aucune autre explication rationnelle. Une question te taraude. Une question que tu meures d’envie de lui poser. Mais tu es bien trop fière pour l’admettre et encore plus orgueilleuse pour la formuler. Tu ne quittes pas ton point d’observation et voit l’objet de cette mission pénétrer dans le Chaudron Baveur. Est-ce une bonne chose que le sorcier soit en avance lui aussi ? Tu aurais aimé être installée et déguisée par la foule avant qu’il n’arrive. Te faire discrète. Ce sera raté. Mais ce n’est peut-être pas une si mauvaise chose.

L’objet de cette filature est un employé du ministère. Quand bien même vous êtes obligés de prêter serment au Lord et que celui soit un excellent legilimens, il arrive que certains poissons passent à travers les mailles de votre filet. Celui-ci est soupçonné d’avoir vendu la mèche aux rebelles, d’être celui qui les a prévenu de la soirée idéale pour attaquer Azkaban et libérer vos prisonniers. Potter, la ribambelle de Weasley, Lupin… Tous vous ont échappés et il pourrait être la cause de tout. Après l’avoir étudié sagement vous vous êtes aperçus qu’il se rendait régulièrement chez Tom. Un peu trop régulièrement. Le but est de le prendre la main dans le sac, en train de communiquer avec vos ennemis. Tu es fière que le Maitre te fasse confiance et te charges de cette mission mais tu ignores encore la façon dont vous allez vous y prendre Deveraux et toi. Pour la première fois de ta carrière, peut-être même de ta vie, tu as des doutes. Tu es comme prise au dépourvu et tu en connais la cause principale. Il est le seul à t’avoir eue à contre-pied, il est imprévisible et depuis votre altercation à Ste Mangouste tu n’es plus aussi sûre de toi que tu l’étais. Tu détestes cela et d’un autre côté, ça t’attire également. Le médicomage a un esprit que tu as mal à déchiffrer, à comprendre et tu n’as pas dit ton dernier mot.

Légèrement avant l’heure convenue, tu le vois transplaner près du Chaudron Baveur et il y pénètre sans aucune cérémonie avant que tu n’aies le temps de dire quoi que ce soit. Tu ne te rappelles plus de ce que vous aviez convenus, une autre preuve de l’effet perturbateur qu’il a sur toi. Ne souhaitant pas attirer l’attention lors de ton entrée et soulever les soupçons du sorcier que vous devez surveiller, tu attends qu’un groupe se matérialise et pénètre à son tour dans l’auberge. Fondue dans la masse, tu ne t’en sépares qu’une fois que tu aperçois celui qui est ton acolyte de la soirée et tu vas t’asseoir sans aucun mot à ses côtés évitant ainsi de lui obstruer la vue qu’il a de votre suspect. Pas une réaction de sa part. Il faut l’avouer, ça t’agaces. Tu te penches vers lui pour être certaine qu’il t’entende lui et seulement lui. « T’aurais pu faire attention, je t’attendais dehors. » Tu fais mine de regarder l’ardoise comportant les boissons qui pourtant ne changent jamais d’un jour à l’autre et voit votre cible seule au comptoir. Tu détestes l’admettre, mais il a parfaitement choisi sa place. Une vue directe sur le sorcier mais légèrement en décalé pour que son regard à lui ne vous voit pas au premier coup d’œil. Tu remarques également la table vide sur laquelle vous êtes assis. « Tu m’attendais pour commander ? Comme c’est gentil de ta part ! » Tu sais qu’il n’en est rien. Ni Deveraux ni toi n’êtes des modèles de douceur et tu te doutes bien que la dernière chose qui le préoccupe, c’est bien d’être poli à ton égard. « Tu veux bien aller me prendre un café ? J’ai peur de rendre notre sorcier nerveux si je passe devant lui. Remarque, s’il fuit sans avoir fini son verre, ça veut bien dire qu’il a quelque chose à se reprocher, mais ce serait mieux de voir avec qui il a rendez-vous. » Tu sors quelques mornilles de ton portefeuille, sachant pertinemment que le médicomage n’aura aucune intention de t’inviter.



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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: Perfect date ◓ Hippolette II   Perfect date ◓ Hippolette II EmptyMer 8 Oct - 0:42

Perfect date
Hippolette
Tu enfiles ta chemise blanche et réajustes ton col. Armé de ton peigne, tu tentes de démêler tes cheveux, avant de te rendre compte que tu ne vas pas à un rendez-vous galant et que tu te fiches de ton apparence. Tu passes ta main dans ta chevelure, mais même ne faisant cela, tu ne parais pas négligé, tes mèches tombent parfaitement bien sur ton front. Tu soupires et tu transplanes. T'en as marre de Carrow. T'en as marre d'elle, et tu te demandes sincèrement pourquoi tu as accepté la mission. Même si au fond de toi-même, tu le sais très bien. Tu as envie de savoir pourquoi. Pourquoi elle a exigé que tu l'accompagnes lors de cette mission de cette filature, pourquoi elle a tenu à ce que ce soit toi, étant donné votre dernière entrevue en tête à tête. Personnellement, tu en gardes un souvenir plaisant, limite excitant. Et tu as très envie que ce second rendez-vous le soit tout autant et devienne une seconde source de satisfaction pour toi. Certes, tu sais fort bien qu'elle sera sur ses gardes, et qu'elle ne sera plus aussi sûre d'elle que la dernière fois. Tu sais que tu as éveillé son attention, que tu l'as perturbé, et tu trouves ça vraiment jouissif. Faire tourner en bourrique l'assistance de Lord Voldemort, ce n'est pas rien. Tu souris doucement en y repensant. Ce serait mentir si tu disais que cela ne t'a rien fait, et que tu n'y as pas resongé depuis. En réalité, tu t'es souvent remémoré le souvenir de ton couteau dans sa chair, et le goût de son sang dans ta bouche. Du pur bonheur. Un sentiment inoubliable, que tu aimerais secrètement rééditer. C'est aussi pour cela que tu as accepté son offre. Tu atterris non loin du chaudron baveur, côté sorcier, bien entendu, et pénètres sans plus de cérémonie dans ce bar miteux, que tu détestes franchement. L'ambiance y est souvent lourde et inintéressante. Tu préfères de loin traîner dans les bars mangemorts, on y ramène souvent des moldus, c'est franchement plus divertissant. Oui, tu aimes torturer des gens sans pouvoirs, car après, tu peux même les ramener chez toi pour les charcuter tranquillement dans ton petit laboratoire hippolytien, secret et insonorisé. Des fois, tu rêves aussi d'y  emmener Carrow.

Tu balayes des yeux le bar miteux, et tu ne la vois pas. Pourquoi tu n'es même pas étonné d'être arrivée avant elle ? Madame la princesse ne se prend pas pour de la merde et se permet d'être en retard ? Certes, en retard, elle ne l'est pas, mais tu n'aimes pas arriver en premier. Alors te voilà énervé, alors que la mission n'a même pas commencé. Tu aperçois celui que tu files et tu t'installes à un endroit stratégique : d'où tu es, tu peux le voir sans que personne ne te gêne. Tu te félicites de ton intelligence. La porte s'ouvre et du coin de l’œil, tu vois Odette pénétrer dans la pièce. Tu avales ta salive alors que ton cœur s'accélère. HEU, pardon ? D'où ton cœur bat plus rapidement que d'habitude ? Tu attribues ce changement de rythme cardiaque à ton excitation. L'excitation de rejouer encore avec ses nerfs, avec ses appréhensions, avec les préjugés qu'elle avait sans doute sur toi, et que tu as chamboulé la dernière fois. Et non pas à sa tenue hyper sexy et son petit cul rebondi qui avance tranquillement vers toi. Tu te sens fébrile, mais tu le camoufles avec une aisance qui te surprends toi-même. Elle s'assoit près de toi, et tu ne le regardes pas, même pas un léger coup d’œil, bien trop occupé à te calmer, même si tu fais semblant de surveiller votre cible. Pour être honnête, tu es troublé. Tu veux juste ne pas le montrer en feignant l'indifférence. Elle se penche vers toi, et tu retiens ton souffle : « T’aurais pu faire attention, je t’attendais dehors. » Tu te retournes vers elle doucement, et tu la toises sans aucun ménagement, de haut en bas, reluquant alors de manière outrancière et sans te gêner son corps. Tu te reconcentres sur votre prise et déclares : «  Oui et alors ? T'as cru que c'était mon problème ? » Le dédain, c'est un peu la seule manière que tu as trouvé pour jouer au désintéressé. D'un côté, tu l'es vraiment et tu te fiches d'elle comme de ta première chemise. De l'autre, tu es intrigué par elle. Vraiment intrigué. « Tu m’attendais pour commander ? Comme c’est gentil de ta part ! » Tu ricanes doucement. « Comme si je me préoccupais de toi. » Bien sûr que tu te préoccupais d'elle. Tu te préoccupais de ses petits besoins primaires et sommaires, comme la peur, la terreur, l'affolement, la frayeur, l'inquiétude, l'effroi. Oh oui, tu aimerais tellement qu'elle te craigne. Tu sais que c'est le cas, un peu. Tu n'es pas sans ignorer que votre dernière altercation a eu pour effet de refroidir la jolie demoiselle. Elle n'est plus aussi sûre d'elle et tu t'en réjouis. Tu sais que tu as changé depuis Poudlard. Beaucoup changé. Tu n'es plus le même garçon que tu as été autrefois. Tu n'es plus peureux, tu as confiance en toi. Tu te redresses soudainement, les épaules droites, le buste en avant, le port altier. Ton assurance causera un jour ta perte et tu le sais, mais pour le moment, tu te sens bien, tu te sens fort, au dessus d'elle, le reste n'a que peu d'importance. Pourquoi le reste en aurait après tout ? Tu n'as jamais eu besoin des autres. Tu n'as jamais eu d'amis et tu n'as jamais eu personne sur qui compter. Si tu as bien appris une chose depuis tes années à l'école, c'est que vous viviez tous dans un monde égoïste où seuls les égoïstes réussissaient. Alors, peu à peu, tu avais commencé à l'être. Mais seulement après un événement bien particulier... Tu avais ensuite balayé ta moralité, fait taire toutes tes émotions, tué des centaines de centaines de personnes. Plus rien ne comptait. Plus rien. Tu avais trouvé une nouvelle raison de vivre : comprendre. Avoir des réponses à tes questions. Pourquoi les moldus étaient si différents de toi ? Pourquoi ils avaient tué ta sœur ? Bref. Cette question avait réussi à te faire sortir de ton trou et t'avait aidé à aller mieux. Mais dernière, tu avais une nouvelle raison de vivre, toute fraîche : faire chier Odette Carrow. Ouais, ça, c'était devenu numéro un dans ta vie. « Tu veux bien aller me prendre un café ? J’ai peur de rendre notre sorcier nerveux si je passe devant lui. Remarque, s’il fuit sans avoir fini son verre, ça veut bien dire qu’il a quelque chose à se reprocher, mais ce serait mieux de voir avec qui il a rendez-vous. » Tu te retournes de nouveau vers elle, pensif. Tu rigoles doucement. Tu dois lui parler, il le faut. Sinon, les autres clients allaient trouver cela suspect. « Tu rêves, chérie. Tu rêves. » Tu es plus malin qu'elle aujourd'hui. Enfin, comme toujours. Tu croises le regard de la serveuse, tu lèves le doigt durant à peine une demi-seconde, et elle accoure à ta table. Enfin, à votre table. Tu lui fais ton sourire charmeur et elle te demande ce que tu veux. « Un café pour mademoiselle. Un thé vert pour moi. Et des biscuits. » Ouais, t'as faim. Tu as le ventre noué depuis que tu sais que tu vas bosser sur cette mission. Un sourire stagne doucement sur tes fines lèvres. En pensant à ton estomac, une autre idée t'est venue à l'esprit. « Alors ? Pas trop mal au ventre ? » Sans ménagement, tes doigts se glissent sous sa chemise et touchent les points de suture. « Faudrait les retirer. » La serveuse arrive avec votre commande et tu lèves les yeux vers elle et lui balances un gallion. Bien plus que ce que ça vaut, mais tu t'en fiches. C'est pas l'argent qui manque chez les Deveraux, c'est pas l'argent qui manque chez les Carrow. « Alors ? Tu vas me le dire ou pas ? » demandes-tu soudainement, ne quittant pas des yeux le bar. Tu touilles ton thé et rajoutes du sucre. Il est dégueulasse. N'entendant aucune réponse, tu scrutes son visage sans défaut. Tu sais que ton regard est inquisiteur, peut-être trop, mais personnellement, tu ne t'en formalises pas. Tu t'en fiches. « Pourquoi tu m'as choisi comme binôme ? T'aimes ça hein ? Te faire planter ? Ou alors je t'excite tellement que tu ne pouvais pas t'empêcher de me choisir, c'est ça ? Allez, avoue Carrow. T'en mourrais d'envie. » Tu ignores si c'est vrai, mais en tout cas, ça te ferait vraiment rire que ce soit le cas. La belle, la grande, la magnifique Odette Carrow, l'assistante du Lord en personne s'abaisserait à ça ? Tu savais fort bien que non. Elle avait bien trop de fierté pour ça.

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Odette T. Carrow


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MessageSujet: Re: Perfect date ◓ Hippolette II   Perfect date ◓ Hippolette II EmptyLun 10 Nov - 11:05

Perfect date
Hippolette
« Tu rêves chérie, tu rêves ». Putain, il n’y a pas à dire tu as envie de le baffer. Vous pouvez vous faire passer pour un couple sans qu’il ne se montre aussi familier. « Chérie ». Un terme réducteur, abêtissant. Tu détestes ce mot, tu détestes la façon dont il l’a prononcé. Tu te contentes de lui lancer un regard noir, mauvais. Comme pour l’avertir que c’est la première et la dernière fois qu’il t’appelle de la sorte. Du moins s’il tient à sa langue. En fait, le revoir, te retrouver assise à côté de lui comme s’il était un pair, c’est déroutant. Vous n’avez jamais été sur un pied d’égalité, vous n’avez jamais dû compter l’un sur l’autre et travailler en binôme. Le plus souvent tu avais le dessus, la fois précédente c’est lui qui t’a dominée. Amplement. Comme pour y répondre, une petite douleur te saisit l’estomac. Pas la faim, pas la peur, pas le désir. Simplement ta cicatrice. Maintenant que tu le regardes droit dans les yeux, tu le revois plonger ce couteau dans ton ventre, tu le revois jubiler. Ça t’agace. Tu ne détournes la tête que lorsque tu aperçois du coin de l’œil une ombre s’approcher de votre table. La serveuse, un sourire niais sur les lèvres. C’est désormais elle que tu scrutes. Tu te demandes si elle est parfaitement saine d’esprit. Elle a bien regardé la tronche de son client ? Il n’y a pas de quoi avoir un sourire jusqu’aux oreilles. Il a beau ne plus avoir de boutons sur la gueule, il a beau s’être un peu plus épaissi et sa stature a beau être agréable à regarder…. Ça y est tu divagues. Tu la suis du regard alors qu’elle s’en va et décides de te focaliser sur votre cible qui n’a pas réellement bougée. Par réflexe, tu te retournes et voit le sourire qui s’affiche faiblement sur les lèvres du médicomage. Tu n’aimes pas ça. Tu n’aimes pas ça du tout. Il a l’air d’avoir une idée à la con. « Alors pas trop mal au ventre ? » Quel connard ! « Espèce de… » Tes mots meurent entre tes lèvres. Tu ne t’attendais pas à ce que ses doigts se glissent sous ta chemise. Malgré toi ton abdomen se contracte à son toucher et la fraîcheur de ses doigts bien que surprenante apaise la petite douleur qui ne te quitte pas depuis que tu t’es assise sur cette chaise. Tu t’oublies quelques secondes et pousses un léger soupir de soulagement, d’appréciation. Tu es sur le point de laisser tes paupières se fermer lorsque l’identité de la personne qui est en train de te tripoter te revient. Tu n’as cependant pas le temps de le repousser puisque la dinde qui vous sert de serveuse est de retour avec la commande qu’il a passé. Sa main se retire d’elle-même de sous ton chemisier et tu ne peux t’empêcher d’apprécier la déception qui s’affiche sur le visage de la sorcière. Un sentiment de satisfaction qui te rend malade. Comme si tu avais de quoi être fière et hautaine parce qu’un médicomage, un sous-fifre venait de s’octroyer le droit de te toucher toi et non quelqu’un d’autre. Tu ne réagis pas alors qu’il paye pour vous deux. Après tout sa précieuse chemise était censée être en coton égyptien donc tu te doutes bien qu’il n’en a rien à faire de t’offrir un café ou non. Cependant l’idée de lui devoir quelque chose te dérange. Tu sens que votre soirée risque de s’éterniser, tu lui repaieras donc ça plus tard. « Alors ? Tu vas me le dire ou pas ? » Tu soulèves un sourcil. Tu n’es pas une legilimens alors tu n’as aucune idée de ce qu’il entend dire. Tu ne vas pas lui faire le plaisir de lui demander. S’il veut savoir quelque chose, il n’a qu’à s’exprimer correctement. Le silence s’installe, et tu ne le lâches pas du regard, presque malgré toi. Petit à petit, tu te fais ta propre interprétation de sa question et tu espères te tromper. Tu essaies de rester impassible alors que ses yeux se plantent dans les tiens. « Pourquoi tu m'as choisi comme binôme ? T'aimes ça hein ? Te faire planter ? Ou alors je t'excite tellement que tu ne pouvais pas t'empêcher de me choisir, c'est ça ? Allez, avoue Carrow. T'en mourrais d'envie. »

Tu montes les yeux au ciel, comme pour signaler ton agacement, alors que cela ne sert qu’à te faire gagner du temps. Tu as vu juste et ça te fait chier. Tu sais plus ou moins la réponse, mais tu n’as pas envie de la dire. Tu n’as pas envie de te mettre figurativement à nue devant lui. T’afficher en sous-vêtement à Ste Mangouste, ça tu t’en fous. Tu sais que tu es bien foutue, tu sais qu’il l’a forcément remarqué même s’il te hait. Mais lui dire ce que tu penses, t’exposer volontairement à lui, c’est différent. C’est du suicide. Tu as une fois été en situation de faiblesse et tu ne comptes pas recommencer. Tu jettes un bref regard vers le comptoir par conscience professionnelle et voyant que votre cible est toujours seule, tu es bien forcée de faire à nouveau face à son visage. Tu bois une gorgée de ton café et lorsque tu reposes ta tasse sur son réceptacle tu mets la seconde sur son bras et affiches à ton tour un petit sourire. « Tu lis en moi comme dans un livre ouvert Deveraux. Je me suis dit que s’il y avait un peu d’action ce soir, ça t’exciterait et que je pourrais te ramener chez moi. Si ça ne tenait qu’à moi j’aimerais que tu me prennes là, tout de suite, sur cette table. » Tu laisses tes doigts se balader sur son bras quelques secondes avant de les retirer. Le sarcasme est encore le meilleur moyen de t’en sortir, même si, à ces paroles, tu as eu quelques images salaces qui se sont insinuées dans ta tête. Tu ne sais pas si c’est à cause d’elles où parce que tu as juste envie de détourner le sujet que tu pousses le jeu un peu plus loin. Ton sourire s’élargit et tu ne trembles pas alors que ton poing se referme autour de sa cravate. Presque automatiquement ton corps se penche en avant et ton visage s’adapte à la situation, tes lèvres s’entrouvrent légèrement, tes yeux bleus se durcissent, déterminés. C’est ton attitude de salope. « Et toi, chéri ? C’est aussi pour ça que tu as accepté ? Avoue que m’avoir vue à ta merci, allongée et soumise la dernière fois, ça t’a excité. Tu voudrais bien recommencer hein ? » Tu desserres ta prise mais ne la lâche pas complètement et te redresses légèrement. « Mais ça sera peut-être moins drôle pour toi si je suis consentante pour redevenir une passoire humaine. » Tu ne sais plus exactement ce qui fait partie du jeu et ce qui est réel dans tes mots. Toi qui ne voulais pas t’exposer, tu n’aurais pu mieux te planter. Au final, tu aurais mieux fait de poser ta question de base, parce que s’il te rejette sèchement, tu auras l’air bien plus conne que si tu lui avais demandé pourquoi il ne t’a pas laissée clamser après avoir commencé à te saigner à blanc comme un vulgaire cochon. En fait tu n’espères qu’une chose, que votre mission démarre enfin, que le mec que vous filez aie enfin son rendez-vous pour couper cette conversation. Tu lâches sa cravate d’un geste dédaigneux et te retournes à nouveau vers le bar, comme si tu n’avais pensé traître mot de ce que tu venais de dire. Force t’est d’admettre que c’est faux, et franchement, tu te fais peur.

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