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MessageSujet: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyVen 30 Aoû - 7:10

People are going to tell you who you are your whole life, but you’ve just got to punch back and say : “No, this is who I am”. If you want people to look at you differently, make them. If you want to change things you’re going to have to go out there and change them yourself, because there are no fairy godmothers in this world.
Dissolve me ♡
Fuir Poudlard, tu n'avais plus le choix avec tout ce qui c'était passé. Ta famille est dans la ligne de mire de Voldemort et le pire, c'est qu'il a presque réussi à tous vous avoir. Cette idée te révolte plus qu'autre chose. Quitter tes amis, ta vie à Poudlard pour fuir. La fuite, ce n'est pas ce qui te gêne le plus. Après toute la cavaleça t'amuse plus qu'autres choses, mais l'une des choses les plusimportantes pour toi sont restées derrière ton besoin de liberté. Ta famille, tes amis, les gens que tu veux protéger. Albus et Lily sont toujours à Poudlard, bloqué par l'oppression du fou sans nez. Pareille pour Juyne ou Samael. Tous les résistants doivent désormais se battre sans toi et tu as peur, peur que les choses dérapent et qu'ils leur arrivent un sale tour. Tu sais que Lily sera une bonne chef de la Résistance, elle a toujours eu l'étoffe d'un leader, digne fille d'Harry Potter. Seulement, tu sais que ton choix risque de porter à controverse. Beaucoup n'allaient pas être d'accord avec ton choix, pourtant mettre Lily à ce poste t'ont paruévidents, personne d'autre n'aurait pu faire ça mieux qu'elle, même si les prétendants étaient nombreux. Albus tout d'abord, tout le monde s'attendait à ce que tu le nommes lui a ta place, après tout c'est le plus vieux des Potter après toi et c'est aussi un mâle. Tu aurais pu offrir ce poste à Fred aussi, ton cousin était un membre actif de la résistance et quelqu'un en qui tu avais confiance, même Louis aurait pu convenir, même si tu doutais un peu de la force de ses épaules. Tu l'adores, c'est vrai, mais tu sais aussi qu'il est beaucoup trop peu sûr de lui pour occuper une place aussi importante. Il a besoin de grandir avant de porter de telle responsabilité. Tu es bien placé pour savoir qu'il n'y a plus de place à l'innocence une fois que tu deviens chef. Et en réalité, personne ne le verra comme ça, mais c'est pour ça que tu as nommé Lily en tant que nouveau grand manitou.

C'est elle la plus mature du clan Potter/Weasley, c'est aussi la seule capable de garder son sang-froid, sans laisser sa tête doublier de volume. Car c'est aussi ça l'enjeu, avoir quelqu'un d'assez humble pour ne pas aller crier sur tous les toits qu'il a de nouvelles responsabilités. C'est déjà assez dangereux comme ça de faire partie de la Résistance pour ne pas aller fanfaronner.

D'ailleurs, c'est étrange de se dire que tu y es arrivé, à la base tu n'étais pas le plus modeste des Gryffondor, bien au contraire, tu as hérité ça de ton grand-père, c'est peut-être ton prénom qui t'aprédestiné à ce genre de comportements. Enfin, faut dire que ton deuxième prénom n'aide pas non plus. Seuls les événements t'ont fait changer. Tu as dû mûrir, t'occuper des êtres qui t'étaientproches, ne plus jamais rien laisser au hasard. Les responsabilités ce n'était pas ton truc, mais tu n'as pas eu le choix. Et finalement ce n'est pas plus mal comme ça. 

Maintenant, tu es en fuite, tu n'as plus Poudlard pour te protéger et ta famille est recherchée. Ton père est mort, deux de tes oncles le sont aussi. Tu espères que Bill est à l'abri avec Fleur, tu ne souhaites pas que Victoire ou Louis aient à vivre la même chose que toi. Et même si tu n'as plus vraiment de liens avec Roxanne, tu espères qu'il n'arrivera rien à George, Fred ne s'en remettrait certainement pas. Perdre son père est une chose que tu ne souhaites à personne. De plus, Ted, que tu considères comme ton frère a été emprisonné avec Victoire. Il ne fait pas bon vivre d'être un Potter ou un Weasley par les temps qui court. Tu es l'un des rares à rester en liberté et tu n'as pas l'intention de te laisser capturer.


D'ailleurs, tu ne peux pas rester au même endroit bien trop longtemps. Aujourd'hui tu as le droit d'être à Londres, côté molduévidemment, cette grande ville est idéale pour se planquer. Il y a tellement de monde, qu'il est impossible de retrouver une personne en particulier. Tu n'as pas encore retrouvé Camelote et Sid, tu espères qu'il ne leur est rien arrivé. En attendant, tu ne sais pas vraiment où tu vas pouvoir te poser ce soir, la journée touche à sa fin et tu n'as plus d'argent moldus pour payer une chambre d'hôtel. Tu déambules dans les rues de Londres, essayant de réfléchir comme tu peux à un moyen de trouver un endroit où dormir quand tu bouscules une jeune femme. 

« Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu. » 

Tu dis ça en relevant la tête pour voir à qui tu as à faire, elle n'est pas très grande, beaucoup plus petite que toi en tout cas. Tu lui offres l'un de tes sourires à la James Potter, pour essayer de mieux faire passer tes excuses.



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Liz Tunt

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MessageSujet: Re: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyLun 23 Sep - 3:44


« Comme cette femme est jolie, et comme elle a l’air riche ! » penses-tu derrière ton comptoir, au milieu de la boutique, les yeux ouverts comme deux soucoupes. La cliente que tu regardes passe la porte et te lance un délicat, sautillant et frais « Bonjour ! » auquel tu réponds, comme à ton habitude par une salutations plus discrète, polie accompagnée d’un sourire large et accueillant. Elle te met en confiance, et tu as comme l’impression qu’elle est là pour faire de grandes emplettes. Et vu comme elle est faite, elle entrera très facilement dans toutes les robes du magasin. Tu la laisses flâner parmi les rayons, entre les différents étalages, tu ne la suis pas des yeux, tu n’es pas de ces vendeuses collantes, oppressantes à demander au bout de deux minutes et demi si tu peux aider à quelque chose, ces vendeuses qui t’insupportent et te mettent mal à l’aise dans les autres magasins. Toi tu attends, attentive, tu écris sur le carnet de la boutique qu’une cliente est entrée à quatorze heures quinze. Car il faut tenir le carnet à jour, pour se faire des statistiques de vente. Toi tu n’y connais rien à ça, tu sais simplement que ça aide dans les ventes, et c’est Ariane qui t’a dit de le faire, et Ariane tu lui fais confiance. Alors tu notes, tu t’éternises sur ton papier dans l’attente que cette cliente jolie et pleine d’entrain te demande ton aide si elle la requiert. Enfin elle t’appelle, elle souhaite essayer tout un tas de robes et de tenues de soirées, de chapeaux. Mais elle ne peut toutes les porter par elle-même tant il y en a. Tu souris à nouveau et t’approche d’elle, prenant doucement de ses bras ce qu’elle a déjà. Elle est gentille, elle, elle ne te lance pas dans la figure tout ce qu’elle veut, sans te regarder, sans t’adresser un mot. Elle, elle pose délicatement les nouveaux articles qu’elle désire, et s’enquière de ton état, si ça ne devient pas trop lourd. Bien sûr tu ne lui répondras pas que si, ça le devient. Mais de toute façon elle le devine elle-même, et commence à prendre dans ses bras à elle les dernières choses qu’elle veut essayer. Il doit bien y avoir une trentaine de choses en tout, tes yeux brillent. Tu espères innocemment qu’elle les prendra toutes, qui sait après tout ? Aux cabines d’essayage, tout lui va à ravir, alors tu ne peux t’empêcher de le lui répéter à chaque fois qu’elle tire le rideau pour te demander ton avis. Les robes en satin aux broderies ensorcelées, les jupes en soie qui ne cessent de virevolter doucement, les vestes aux perles lumineuses. La magie est sublime quand elle se rapporte aux vêtements, penses-tu. Tu es vraiment fière d’exercer ce métier, surtout quand tu vois des femmes de toute beauté comme elle porter les vêtements que tu as créés. Sur elles, ta passion prend tout son sens, sur elles, sur ces femmes, tu ne doutes plus de ta vocation. Bien que soient rares les moments où tu doutes. Après trois longues heures d’essayage, que tu vis à peine passer tant voir tes créations sur ta cliente te fait plaisir, cette dernière prit quinze des trente articles essayés, demanda des modifications sur sept des quinze autres et fit une commande détaillée de trois robes de soirées qui se révéleraient somptueuses au vu des indications que t'avait donné la sorcière. Les quinze articles encaissés et les modifications ainsi que la commande prépayées, la belle – et bel et bien riche apparemment – sorcière s’en alla comme elle était venue, gentille, fraîche et spontanée. Tu es aux anges, comblée. Tu as beaucoup vendu, ce qui plaira au patron, et en plus tu as plusieurs commandes, ce qui te fait du boulot, et des ventes en perspectives. Premièrement tu adores ton boulot, ce qui signifie que la perspective d'en avoir plus ne t'effraie pas, tu exécuteras les commandes de la Dame chez toi, sur ta machine à coudre. Et deuxièmement, les commandes qu'avaient passées la cliente étaient toutes des robes faites à partir de tissus raffinés, doux et délicieux à travailler.
Le reste de la journée passa très vite et de toute façon, tu n'as plus qu'une chose en tête, les robes que tu vas coudre toute la nuit. Oui parce que tu y passeras sûrement toute la nuit, quand tu pars dans la couture toi, tu ne réponds plus de tes actes. Replaçant les stylos et les aiguilles posés sur le comptoir de manière à ce qu'ils soient tous bien parallèles, tu réponds à peine à Ariane qui a fini sa journée et retourne chez elle. D'ailleurs, tu ne finis toi-même plus que dans une heure, aujourd'hui c'est toi qui ferme la boutique. Cette dernière heure fût calme, seule une vieille sorcière passa la porte pour acquérir des bas gainants et vint troubler ta tranquillité pensive. Et face à ce genre de cas, tu ne pu retenir un petit rire devant lequel tu levas une main innocente, en pensant que la magie était le dernier recourt pour gainer des jambes comme celles-ci. L'heure était venue. Tu fermes la porte principale et retourne le petit panneau qui précise que le magasin ferme ses portes pour ne les rouvrir que demain à huit heure. Tu vas dans l'arrière-boutique où tu rassembles toutes ces étoffes que la cliente souhaite réunir sur ses robes. Elle a de bons goûts, penses-tu. Du duvet de Phénix, une matière rare, précieuse et extrêmement chère. Du cachemire de crin de licornes, de la soie de ver d'argent, de la fourrure de Niffleur blanc, des plumes de Sphinx, des écailles régulières de Magyar à pointes. Tout cela devait coûter dans les mille gallions par pièce. Ces robes allaient coûter la peau du... Bref. Tu les touches une par une, et tu savoures d'avance ta besogne de ce soir. Après tout nous sommes lundi et la première commande est pour samedi soir, sans compter les éventuelles retouches. Tu mets le maximum de choses dans ton sac, soigneusement plié, car tu ne veux pas prendre le risque de les abîmer à cause de la météo ou autre chose. Heureusement le temps a l'air clément dehors quand tu regardes par la petite fenêtre de l'atelier. Plus de place dans ton sac, la fourrure de Niffleur blanc et les écailles de dragons, tu les porteras dans tes bras. Tu sors par l'arrière, et te diriges vers le bout de la rue. Le transplanage, tu n'as jamais aimé ça, ça te barbouilles, te rends encore plus maladroite. Mais heureusement, tu le maîtrises tout de même assez pour arriver droite sur tes deux pieds. Enfin, maintenant, car avant c'était moins glorieux. Et puis c'est bien pratique ce truc, sinon bonjour le magicobus tous les jours pour aller au travail, ce bus est sale, tu ne veux rien avoir à faire avec. Arrivée dans le chemin de traverse, tu ne te rétame pas, tout va bien. Tu la quitte et arrive dans la Londres moldue, ta maison. La tête dans les nuages, comme d'habitude, tu ne vois pas arriver ce jeune homme, et sans vraiment t'en rendre compte, vous vous rentrez dedans. Tu n'as vraiment pas de chance. Non seulement le choque te surprends et te fait perdre la fourrure et les écailles, mais en plus, ton sac tombe et s'ouvre, éparpillant par la même la moitié des choses qu'il contenait. « Oh non non non non ! »t'écris-tu presque. Un lent et limite sensuel « Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu. »  t'arrêtes dans ton mouvement pour tout ramasser au sol. Tu bloques quelques secondes sur ses yeux, il a de très jolis yeux. Puis tu reprends tes esprits, brise le contact, t'empourpre comme une gourde que tu es et t’accroupis pour ramasser les différents tissus précieux en lançant un timide. « C'est pas grave, ne vous en faites pas. Je... je... vais ramasser. » Si, c'est assez grave, si les pièces sont tachées, elles seront retenues sur ton salaire, et même s'il est confortable pour une couturière, il ne vaut même pas le prix de deux de ces pièces étalées sur le sol. Non non non, penses-tu affolée. Il ne pleut pas mais apparemment il a plus aujourd'hui, le sol est recouvert de terre humide, pas de la boue, plutôt sa forme sèche mais encore suffisamment meuble pour s'incruster dans les tissus. Ta vision se brouille de larmes naissantes alors que tu cherche à ramasser le tout, tes mains glissent, ripent, tu n'en ramasses un que toutes les quarante-cinq secondes. « Non, non, non mais non... » répètes-tu sans cesse. La fin du monde est proche si l'on en croit le ton que tu emploies. Tu relèves les yeux vers la personne à qui appartiennent les pieds encore dans ton champ de vision. C'est le beau garçon dans lequel tu es rentrée. « Euh... » tu ne dis rien, parce que tu ne sais pas quoi dire, et tu repars dans ton ramassage, quitte à ce que l'inconnu te prenne pour une folle. Après tout il ne sera ni le premier ni le dernier.


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MessageSujet: Re: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyDim 6 Oct - 6:56

People are going to tell you who you are your whole life, but you’ve just got to punch back and say : “No, this is who I am”. If you want people to look at you differently, make them. If you want to change things you’re going to have to go out there and change them yourself, because there are no fairy godmothers in this world.
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Toi qui voulait passer inaperçu, même chez les moldus, il faut que tu rentres dans une parfaite inconnue. C'est bien ta veine. L'espace d'un instant, tu te demande si ce n'est pas mieux pour toi de continuer ta route comme si de rien était, tu ne devais pas te faire remarquer. Mais ta mère aurait pu être fière de toi, elle t'avais trop bien élevé. Tu ne peux pas te résoudre à laisser cette jeune femme se débrouiller toute seule. Surtout qu'apparemment ce que tu avais pris pour une petite bousculade avait carrément renversé la jeune femme, ou du moins ses affaires. Ça aurait été malpolie de ta part de la laisser se débrouiller seule. Surtout que son sac s'était renversé. Elle n'avait vraiment pas de chance apparemment. Toi non plus sur ce coup-là.

Vos regards se croisent l'espace d'un instant. Tu essaye de lui sourire, pour une fois, tu n'as pas peur que l'on te reconnaisse. Tu n'as croisé aucune affiche avec ta tête en te baladant dans les rues du Londres moldu, ce qui t'aide à être un peu plus serein. Ça fait du bien de temps en temps de se balader sans avoir peur de se faire attraper par un mangemort. Tu sais très bien que tu ne pourras pas rester ici bien longtemps. Tu as besoin d'avoir un contact avec le monde magique, ne serait-ce que pour avoir des nouvelles de ta famille et des agissements de Voldemorve. De plus, des gens comptaient sur toi, côté sorcier et tu ne pouvais pas les laisser tomber juste parce que tu avais peur de te faire prendre. Tu n'étais pas un couard et ce n'est pas dans tes habitudes de fuir tes responsabilités, malgré les apparences.

Tu jette un coup d’œil autour de toi et tu remercie les londoniens d'être plus occupés par leur nombril que par ce qui peut bien se passer autour d'eux. Personne ne s'attarde vraiment sur vous. Ce qui t'arrange bien. Seulement, c'est à ton tour de t'attarder sur la jeune femme que tu as malencontreusement bousculé. Elle était déjà au sol, essayant de ramasser ses affaires qui s'était déversé sur le sol. Dans cette position, tu ne pouvais pas vraiment voir son visage, juste ses longs cheveux qui tombaient dans son dos. Convaincue d'être tombé sur une moldu tu décides de t'abaisser à ton tour pour pouvoir l'aider à ramasser les objets qui ont finit à terre, par ta faute, du moins en partie. La jeune femme avait l'air totalement affolée par ce qui venait de se passer. Tu ne comprenais pas vraiment. Bon, d'accord, ça devait être embêtant de voir ses affaires éparpillé un peu partout, mais il n'y avait pas mort d'homme.

Cependant, une chose attira ton attention quand tu te baissa pour l'aider. Les tissus qui se trouvaient sur le sol n'étaient pas « normaux » pour une moldue. Tes  doigts effleurent le tissu qui se trouvait le plus proche de toi, des écailles. Du dragon, tu aurais pu le reconnaître les yeux fermés. Il n'y avait que les écailles de dragons qui offrait ce genre d'effet sous les doigts. Sauf que, les moldus n'étaient pas censé connaître l'existence des dragons et encore moins en utiliser leur écailles. Quelque chose ne collait pas.

Tu commences à devenir suspicieux, jusqu'au moment où tu vois ses yeux se remplir de larmes. Ne manquait plus que ça. Tu ne tenais pas à la voir pleurer. Tu te redresse, les écailles de dragons toujours entre les doigts. Elle relève les yeux vers toi et tu lui adresse un sourire désolé.

« Vous devriez respirer un peu, vous allez vous rendre malade. »

Tu n'as pas envie de la voir faire un malaise ou quelque chose comme ça et puis, il faut qu'elle reste éveiller, tu as besoin de savoir comment elle a fait pour se procurer ce genre de matériaux. Tu t'abaisses de nouveaux et en l'espace de quelques instants, tout ce qui se trouvait sur le sol reposent dans tes bras. La jeune femme n'a plus de raison de s'en faire comme ça.  Tu effleures celui qui a l'air d'être fait en duvet.

« Qu'est-ce que c'est ? » demande-tu intrigué « Où est-ce que vous travaillez pour utiliser de tels matériaux ? »

Tu ne veux pas être indiscret, mais tu as besoin de savoir. Il n'y a qu'une sorcière qui peut utiliser ce genre de choses, un moldu ne ferait que les abîmés et n'arriverait pas à s'en procurer de toute façon. Toutefois, si c'est une sorcière, il y a de grandes chances pour qu'elle te reconnaisse, si ce n'était pas déjà fait et là, ça pouvait être dangereux pour toi. Elle était peut-être déjà en train de réfléchir à comment elle allait pouvoir te dénoncer aux autorités. Le pire, c'est que tu ne pouvais rien faire contre, en plein Londres moldu. Utiliser ta baguette est impensable. Tu réfléchis le plus vite possible, baissant le regard, espérant qu'elle ne t'as pas déjà reconnu. Il est trop tard pour fuir de toute façon.

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MessageSujet: Re: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyMar 17 Déc - 2:16


À genoux sur le bitume de cette grande rue londonienne, tes genoux s’écorchent peut-être, tu ne le sais pas, tu ne vérifies pas, et si c’est le cas tu ne le sens plus. Tu prends tout beaucoup trop à cœur, la fin du monde approche. Cela dit on peut le comprendre, car la réalité c’est tout simplement que si ces étoffes restent tâchées, tu risques de ne pas toucher de salaire pendant un bon moment. Et ça ce n’est tout simplement pas possible, c’est ton unique revenu. Tu replace tes cheveux derrière tes oreilles, au moins pour y voir plus clair, les larmes t’aveuglent suffisamment comme ça. Tes mains ripent, tout t’échappent, comme si tes doigts étaient faits d’une matière sans consistance. C’est énervant, tu pestes dans ta tête, désespérée, mais bien sûr rien ne sort de tes lèvres que des « non » suppliants, tu ne te permettrais pas d’être vulgaire en présence de qui que ce soit. Surtout pas d’un garçon, un garçon charmant qui plus est. « Vous devriez respirer un peu, vous allez vous rendre malade. » Si seulement il savait. Rien que sa présence te rendait mal à l’aise. Mais tout à coup, voilà qu’il s’abaisse et ramasse à ta place toutes les étoffes et matériaux que tu te démènes pour récupérer depuis plusieurs minutes. Tu as l’air encore plus stupide. Tu bégayes un merci larmoyant puis baisses le regard sur l’unique matériau que tu as réussi à récupérer : les plumes de Sphinx attachées en un petit fagot par un élastique. Tu adores les plumes de Sphinx. Elles brillent d’une façon magnifique à la lumière et ont la particularité de ne jamais s’user, jamais elles ne flétrissent. Tu y connais un rayon là-dessus, toutes les étoffes, tous les tissus, tous les matériaux tu les connais, c’est un peu la seule chose que tu sais faire de tes dix doigts, tout ce qui concerne la couture, car, comme a pu le remarquer le moldu, tu n’es pas du genre dégourdie… Le moldu ! Il a tout ramassé, il a les écailles de dragon dans les mains, c’est sûrement la seule étoffe qui peut attirer l’attention de qui que ce soit et bien entendu il a fallu qu’il l’ait entre les mains. Tu vois ses doigts passer dessus, il a l’air intrigué. Oh merlin, merlin, merlin ! Que vas-tu bien pouvoir trouver comme excuse pour qu’il ne s’arrête pas là-dessus. Il a fallu que ça t’arrive à deux pas de chez toi. Misère, tu marchais encore quelques pas de plus sans te prendre qui que ce soit et tout aurait très bien été. Pourquoi as-tu la poisse à ce point tout le temps ? « Qu'est-ce que c'est ? » demande-t-il « Où est-ce que vous travaillez pour utiliser de tels matériaux ? » C’est le pompon. Que répondre à cela ? Te voilà faite. Tu ne peux pas lui dire, bien entendu, il te prendrait pour une folle, et en plus ce serait enfreindre une des lois principales du code des sorciers. Mais d’un autre côté que veux-tu répondre à un homme ayant en sa possession la peau de dragon, qui a une texture plus que particulière, que tu viens de faire tomber ? Que tu travailles dans une boutique de farces et attrapes ?... Eh bien, ce n’est pas forcément une mauvaise idée maintenant que tu y penses. « Merci beaucoup. » lui dis-tu en lui jetant un regard furtif et en tendant les bras. Tu souhaites récupérer tes affaires mais tu ne te vois pas les lui retirer des bras, ce serait terriblement impoli. «Ce sont des tissus que j’utilise dans… chez gaichiffon. » Une idée t’as traversé l’esprit. Après tout, gaichiffon n’a aucune connotation magique. Personne ne connaît gaichiffon chez les moldu. Comme cela, tu peux éviter les soucis sans avoir à mentir, ce qui t’insupportes particulièrement, le mensonge et l’ennemi de l’homme dis-tu souvent à Jasmine. S’il est sorcier, il connaîtra, et il n’y aura plus de soucis à se faire à propos du secret à entretenir ou quoi que ce soir d’autre. Et s'il n'est pas sorcier, tu pourra simplement lui dire que c'est une marque de prêt-à-porter peu connue. Le soulagement de fait presque pousser un soupir. Ce genre de choses n'arrive vraiment qu'à toi. Quand tu vas le raconter au boulot elles vont toutes se moquer de toi. Tu seras bien obligée de le raconter, c'est trop important pour le garder pour toi. « Je veux bien les récupérer s'il-vous-plaît. » Lui dis-tu gentiment avec un petit sourire poli et gêné sur le visage tout en tendant un peu plus les bras. « Je n'habite pas loin, je devrais pouvoir les remmener sans rentrer dans quelqu'un d'autre. Enfin, normalement... » Tu lisses ta jupe et mets à nouveau soigneusement tes cheveux derrière tes oreilles, puis remets tes bras en place pour récupérer tes affaires. Quelle gourde, vraiment.


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MessageSujet: Re: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyDim 9 Fév - 5:20

People are going to tell you who you are your whole life, but you’ve just got to punch back and say : “No, this is who I am”. If you want people to look at you differently, make them. If you want to change things you’re going to have to go out there and change them yourself, because there are no fairy godmothers in this world.
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Combien de chances tu as de tomber sur la seule personne qui a les bras chargés et qui n'est pas capable de garder ce qu'elle tient ? À croire que tu n'as vraiment pas de chances quand tu sors. Il faudrait peut-être que tu arrêtes de vouloir garder contact avec le monde civilisé. L'avantage des animaux c'est qu'il te laisse tranquille. Finalement, tu te décides à l'aider, parce que sinon, vous risquez d'être là un bon moment, on dirait qu'elle n'arrive pas rien tenir dans ses mains, toutes ses tentatives se soldent par un échec. Puis tu n'as rien à craindre, tu es dans le Londres moldu, personne ne peut te reconnaître ici, donc tu peux te permettre d'être un peu aimable avec une pauvre moldue en détresse. C'est plutôt agréable de se dire que tu ne risques rien, ça change du côté sorcier où tu es obligé de te cacher à chaque fois de peur que quelqu'un te reconnaisse ou te dénonces. C'est fatiguant à la longue. Il ne te faut pas longtemps pour ramasser les quelques étoffes qui jonchaient le sol. Apparemment tu es bien plus dégourdis que la jeune femme qui se trouve devant toi et qui te donne l'impression d'être au bord des larmes. Par Merlin, qu'elle ne se mette pas à pleurer tant que tu es là. Tu fais du mieux que tu peux pour lui faciliter les choses, histoire que justement ça n'arrive pas.

Enfin, jusqu'à ce que tes mains effleurent les tissus que tu as dans les mains. Étrange sensation. Ce n'est pas quelque chose que tu as déjà rencontré de ce côté-là du mur. En temps normal, ce genre de tissus aussi brillants et resplendissants tu les retrouve du côté sorcier. Et là, une sorte de mini vague de panique s'empare de toi, si elle a ce genre de choses en sa possession c'est qu'elle n'est pas si moldue que ça et que donc il y a de grande chance pour qu'elle ait déjà vu les nombreuses affiches qui placardent les murs du Chemin de Traverse, de Londres et de toutes les villes sorcières. Tu aurais du être plus prudent, tu as pris trop de risque et maintenant qu'elle a vu ton visage, il ne va pas lui falloir des heures pour faire le lien. Tu espères juste qu'elle ait une mauvaise mémoire ou qu'elle soit un peu lente, qu'elle te laisse au moins le temps de t'enfuir. Quoique, même si tu t'enfuis et qu'elle décide de te dénoncer, les encapuchonnés seront que tu aimes te balader du côté moldu et ces petites balades seront aussi dangereuses que ceux du côté sorcier. La foret risque d'être ton amie pendant un long moment. Tes soupçons sont confirmés par le nom qu'elle te donne. Gaichiffon, si ça ce n'est pas une entreprise purement sorcière tu es prêt à manger ta baguette. Tu te mords l'intérieur de la joue. T'es dans de beaux draps Potter. Tu hésites un instant, tu peux très bien faire comme si tu ne connaissait pas cette enseigne, lui rendre ses tissus et reprendre ton chemin comme si de rien était. Ou tu peux lui dire que tu connais et essayer de voir si elle te reconnaît. La deuxième possibilité est bien plus dangereuse, mais aussi plus divertissante et faut l'avouer, depuis que t'es en cavale tu n'as pas vraiment eu l'occasion de t'amuser et ça commence à te manquer. Puis, si elle avait du te reconnaître, elle l'aurait déjà fait non ? Ton visage n'est pas du genre à passer inaperçu logiquement. Peut-être qu'elle passe son temps à regarder ses pieds et qu'elle n'a jamais fait attention aux avis de recherches poser un peu partout. Ça, ça serait un coup de chance, tomber sur la seule personne qui ne sait pas qui tu es. Tu lui tends les rouleaux que tu as dans les mains quand elle te demande si elle peut les récupérer. Tu ne vois pas pourquoi tu les garderais de toute façon. «  Faites attention, je ne suis pas sûr que votre patron soit ravi de savoir que ces écailles de dragons se soient retrouvés sur le sol. » tu lui fais comprendre l'air de rien que tu viens du même endroit qu'elle, sans le dire clairement. Au cas où, peut-être que ça passera inaperçu. Tu n'aurais peut-être pas du choisir cette solution-là, mais maintenant ce qui est fait et fait. Elle te dit qu'elle devrait être capable de retourner chez elle sans rentrer dans quelqu'un d'autre, ce qui te fais sourire. Le pire c'est que tu l'imagines très bien faire trois pas avant de rentrer dans un nouvel inconnu. Elle a l'air tellement maladroite. Tu ne peux pas la laisser se débrouiller toute seule comme ça, pauvre petite femme. Et puis tu peux bien l'aider, ce n'est pas comme si, pour le moment, tu as autre chose à faire. «  Vous êtes sûre ? La prochaine fois vous risquez de rencontrer un vrai moldu et ça risque d'être compliqué de lui expliquer ce qu'est la matière qui se trouve sur vos rouleaux. » tu lui adresse un sourire rassurant, avant de reprendre « Je peux vous aider si vous voulez, je tiens bien sur mes jambes et quand j'ai quelque chose entre les mains je ne le lâche pas » tu lui lance un petit clin d’œil au passage, taquin. Tu ne peux pas t'empêcher de lui faire du charme, elle est plutôt jolie et ce n'est pas tous les jours que tu croises des jeunes femmes qui n'ont pas peur de toi. Faut bien que tu en profites. James Sirius Potter, le chevalier servant. Tu préfères cette étiquette à celle de James Potter, le vilain fugitif. Quoique... être considéré comme un méchant par Voldemort c'est plutôt flatteur. Et puis ta fuite inspire les autres phénix et ça c'est le mieux que tu puisses faire pour ta cause. « Enfin, je ne voudrais pas paraître trop cavalier, c'est juste que vous avez l'air d'avoir besoin d'aide. » tu te rattrapes au cas où, tu ne veux pas te faire passer pour un gros lourd qui lui force la main, si elle veut se débrouiller toute seule, grand bien lui fasse, tu ira voir ailleurs si l'herbe est plus verte  

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MessageSujet: Re: Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt   Dissolve me ▲ Jamiz Pottunt EmptyMar 26 Aoû - 23:19


Quelle idiote, quelle idiote, quelle idiote. Tu commences à regretter d'avoir tendu la perche de gaichiffon. Et si ce jeune faisait partie de la police magique ? Et s'il trouvait que nommer simplement le nom de l'enseigne suffisait à trahir la cause sorcière auprès des moldus ? Oh ! Et si on t'envoyait à Azkaban ?! Tes yeux s'ouvrent au fur et à mesure que tes idées grotesques t'arrivent en tête tandis que tes bras s'abaissent centimètres par centimètres d'eux-mêmes. « Enfin voyons, ne sois pas ridicule », t'efforces-tu de penser, sans vraiment te rassurer. Tu te permets un regard vers le jeune homme, tu croises son regard et baisse aussitôt les yeux. Il va voir que tu te sens toute coupable et jamais il ne sera indulgent. Tu vas finir tes jours dans les tréfonds de la prisons maudites pour trois pauvres écailles de dragon, si c'est pas triste ça ! Dans ta vision périphérique, alors qu'Azkaban te focalisait sur tes ballerines, tu vois un peu plus haut tes biens qui te sont restitués, déposés sur tes bras encore tendus. « Faites attention, je ne suis pas sûr que votre patron soit ravi de savoir que ces écailles de dragons se soient retrouvés sur le sol. » Il a reconnu. Il sait. C'est donc un sorcier ? Voilà déjà un point rassurant. Enfin, tu penses que c'est rassurant, mais rien n'est moins sûr. Cela dit il ne relève pas l'infraction que tu as délibérément faite quelques secondes auparavant. Ce qui peut signifier deux choses. La première : il n'est pas inspecteur, ce qui pourrait te rassurer s'il n'y avait pas la deuxième possibilité : il est bien inspecteur, mais il attend un moment plus propice pour te coffrer, comme dans les séries policières. Allez, ne prenons pas de risque, tu es tout à fait capable de rentrer toute seule maintenant, tu vas faire attention, et tu le lui dis. Après tout, tu es une femme indépendante et forte, non ? « Vous êtes sûre ? La prochaine fois vous risquez de rencontrer un vrai moldu et ça risque d'être compliqué de lui expliquer ce qu'est la matière qui se trouve sur vos rouleaux. » Comme il a l'air gentil, tout de même. Tes spéculations fondent comme neige au soleil devant son sourire. D'ailleurs tu rougis. Encore. Si seulement c'est possible. « Je peux vous aider si vous voulez, je tiens bien sur mes jambes et quand j'ai quelque chose entre les mains je ne le lâche pas. » Et il te sourit, mais d'une toute autre façon. Ouhlàlà. Si on ne trouve pas vite où ouvrir les vannes tu vas bientôt exploser sous la pression. Tu fais mine de remettre une mèche derrière ton oreille, histoire de te donner une contenance. Tu ne peux tout de même pas t'évanouir en pleine rue moldue, en compagnie d'un si beau garçon et au beau milieu de dizaines de gens alors que tu tiens toujours toutes ces étoffes dans tes bras. Oh oui ! Les tissus ! Tu réagis comme une atardée, marmonne quelque chose comme « ah oui, ranger le dragon », puis tu range les différentes parties de ton salaire dans ton sac, comme tu l'avais fais à la boutique. Les moins étranges dans tes bras, le reste bien au fond du sac. « Enfin, je ne voudrais pas paraître trop cavalier, c'est juste que vous avez l'air d'avoir besoin d'aide. » Voilà Liz, écoute bien, tu as l'air d'une handicapée. C'est pas comme si tu ne le savais pas, mais essaie au moins de travailler dessus quoi. Tu es désespérante. Alors que fais-tu ? Tu te dis qu'après tout, il est très mignon et que effectivement, il serait tout à fait possible, maintenant que tu es complètement troublée, que tu fasse une autre connerie. Alors oui, pourquoi pas. « Non non mais, enfin si oui, c'est gentil à vous. » tentes-tu d'articuler en admirant le pavé. Tu lève un œil pour ajouter « J'habite pas loin, je vous donne ça ? » Tu rebaisse vite les yeux. Un contact visuel c'est encore trop demander. Tu lui tends le reste des étoffes qui ne rentrent pas dans ton sac puis t'accroche à la bandoulière de celui-ci lorsque tes deux mains sont libres. Et puis d'un autre côté, ça te changera un peu de ta solitude, même si ce n'est l'histoire que ce cinq minutes, le temps de rentrer. Vous marchez côte à côte, et le silence se fait, tu trouve cela gênant, d'autant plus que ce jeune homme est vraiment adorable avec toi. Cela dit, te revient en tête la théorie de l'aurore en vadrouille. Et, va savoir pourquoi, elle se transforme en théorie du meurtrier. Avec tous les meurtres qu'il y a pu avoir dernièrement, personne n'est à l'abri. Bon, certes, tous ces gens faisaient partie de la fratrie Weasley-Potter, de près ou de loin. Et toi tu n'as aucun lien avec eux. Mais pourtant, tu n'arrive pas à t'enlever cette idée de la tête. On n'est jamais assuré de rien par ces temps-ci. Tu réfléchis quelques secondes puis, prends ton courage à deux mains. « Et qu'est-ce que vous faites dans la vie ? » Oui, c'était nul, mais c'était toujours mieux que « Est-ce que vous êtes un meurtrier ? » qui était sa première idée. Après tout ils allaient chez elle, s'il était bel et bien un assassin, il pourrait revenir pour l'étouffer dans son sommeil. Ils n'étaient plus très loin, au prochain virage la porte de son immeuble était à quelques cent mètres. Toute ta rocambolesque théorie te stressait tellement que tu ne vis pas ce petit pavé mal incrusté au reste du sol. Ce pavé que tu connaissais pourtant très bien, tu te l'étais déjà pris dans le bout du pied un nombre incalculable de fois. Le pire, c'est que tu vis ton pied aborder la collision, que tu attendis la douleur et que tu amorça donc toi-même ta chute, pour éviter de te faire trop mal. Ne pas tomber sur la face par exemple. Quelle cruche.
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