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 [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade

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Lou J. Stanhope

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Lou J. Stanhope


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MessageSujet: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyDim 10 Nov - 0:01



Le passé nous rattrape toujours

A toi de le chasser.


Israël D. Everglade


Il y a, dans les quartiers moldus, cette innocence que Poudlard a perdue. Ils s’attachent sur les visages des passants, des rêves enfouis, des désirs enfantins que Poudlard a mis au tapis. Les moldus savent vivre. Ils savent que rien ne vient avec un claquement de doigts. Ils connaissent le prix de l’effort, la récompense qu’un travail acharné peut apporter. C’est certainement cet acharnement qui fait des êtres beaucoup plus courageux que les sorciers. Ici, il n’y a pas de baguettes derrière laquelle se réfugier. Pas d’enchantement qui pourrait les sauver. Il y a juste des mains, des pieds, des paroles. Vivre sans magie est difficile pour les sorciers. Peut-être parce qu’il est plus facile de se cacher derrière un morceau de bois. Lou s’était faite à cette vie. Elle n’avait pas eu le choix de toute manière. Blâmée à cause de la nature de son sang, rejetée de sa propre maison, damnée, elle fut obligée de se réfugier dans les quartiers moldus de Londres. La magie se repérait facilement pour un ancien sorcier. Et autant vous dire que des choses mystérieuses se passaient régulièrement dans les alentours. C’était une chose que Lou avait rapidement remarqué : les sorciers ne savent pas se passer de magie.

La demoiselle avait revêtu l’horrible t-shirt que son patron l’obligeait à porter. Une espèce de bout de chiffon bleu marine dont le marine n’était plus qu’un vieux souvenir. Certes, ce boulot lui rapportait assez d’argent pour pouvoir se nourrir convenablement, assez d’argent pour ne pas mourir sous les ponts. Mais il ne fallait pas se voiler la face. Ce boulot dans ce bar payait mieux que son ancien travail. Effectivement, il devait payer 2 ou 3 livres de plus par mois. Rien de bien extraordinaire. C’était peut-être un paquet de gruyère à mettre sur les pâtes. Lou soupira. En réalité, elle se voilait la face. Elle se berçait d’illusions depuis quelques temps. En y réfléchissant bien, le plus gros ( voire quasiment tout son salaire ) passait dans son inscription à la faculté. Le culture n’a pas de prix mais son accès si. Injustice. Elle n’avait même pas de quoi se payer un logement sécurisé. Tout ici tombait en ruine.

Lou attrapa rapidement son sac qu’elle cala sur son épaule et se dirigea vers la porte d’entrée de son appartement. Une fois la porte ouverte, elle enjamba la lame de parquet brisée, referma rapidement la porte et dévala les marches des escaliers quatre par quatre. Il était précisément 7h51, elle devait être à 8h tapante sur place, elle avait au moins vingt minutes de trajet à pieds. Aujourd’hui, pas le choix, elle devait prendre le bus. Si elle avait un peu de chance, elle n’arriverait qu’une ou deux minutes en retard. Elle courut alors pour attraper le premier bus qui passait. Par chance, la ligne qu’elle devait prendre ne tarda pas. Lorsque le bus la déposa à une rue de son lieu de travail, il était 8h00. Elle remonta rapidement la rue, tourna sur sa droite et s’engouffra dans le bar où son patron l’attendait de pied ferme. Il n’avait pas l’air de bonne humeur. Certainement les bouchons, encore une fois.


    « En r’tard, en r’tard. Vous êtes en r’tard. J’espère que c’est pas une nouvelle habitude que vous prenez. J’vais finir par devoir vous virer. J’aime pas les gens malhonnêtes vous savez ? J’aime pas ca. »


Disons qu’il est assez à cheval sur les horaires. Un peu trop. Il était juste 8h03.


    « Désolée, ca ne se reproduira plus. »


Un soupire de la part du patron et Lou fila mettre ses affaires dans la réserve. A 8h05 précisément, elle se tenait prête. A quoi bon arriver à 8h00 précisément alors qu’il était là pour assurer le service et qu’aucun client ne venait avant 11h30 ? D’ailleurs, elle ne comprenait même pas pourquoi il ouvrait si tôt sans proposer de repars. L’affaire aurait certainement mieux marchée si son patreon avait eu la brillante idée de proposer quelque chose à manger à ses clients. Certes, de rares passants s’arrêtaient pour prendre un café à emporter… Parfois un pain au chocolat. Mais maintenant tout le monde se servait dans les distributeurs automatiques sur leur lieu de travail. Il n’y avait bien que les ivrognes qui trouvaient refuge dans ce bar. Et quelques sorciers qui voulaient échapper au contrôle du Ministère. Autrement dit, Lou n’allait pas faire grand-chose pendant sa matinée. D’habitude, elle assurait le service de l’après-midi et elle enchainait avec le soir si elle pouvait. C’était le moment où il y avait le plus de monde… et le plus de chance de gagner quelques pourboires. En fait, la plupart du temps elle enchainait après midi et soir. Ce bar semble égaré mais il n’est pourtant pas moins fréquenté. Des clients habituels et quelques touristes. Certaines personnes qui viennent juste pour parler. D’autres pour le babyfoot. A vrai dire, c’est certainement le babyfoot qui intéresse le plus de personne. Et la télé. Ah, que serait le chiffre d’affaire sans la télé. Lou n’avait pas cours ce matin et son patron avait accepté qu’elle assure le service. L’autre serveuse ne se sentait pas bien. Elle avait certainement fait la fête hier soir. Voilà le résultat. Tout ça pour dire que Lou se tenait assise sur une chaise haute en regardant les informations et qu’il n’y avait strictement personne. La matinée promettait d’être très mouvementée…. Et dire qu’elle était coincée là jusqu’à la fermeture du bar. La journée allait être longue. Très longue. A moins que la troisième serveuse ne soit appelée en renfort vers 20h.


    « Stanhope, tu peux aller ranger la réserve si tu t’ennuies. »


Sans dire un mot, Lou se leva et se mit au travail. La pièce sombre était dans un état lamentable. Elle n’avait pas dû être rangée depuis un long moment, ni même dépoussiérée. On pouvait trouver de tout dans cet endroit : des cigarettes consumées, des vieux journaux, des affaires oubliées par les clients … Tout au fond de la pièce il y avait une porte derrière laquelle étaient rangés toutes les bouteilles d’alcool, le café, etc. Elle était toujours fermée à clé et seul le patron y avait accès. Lou ne s’était jamais posée de questions sur cette inaccessibilité. C’était certainement pour ca qu’elle avait été embauchée et qu’elle était encore là. Elle avait entendu dire que de nombreuses personnes s’étaient faites virées à cause de ca. Chacun a sa part de secrets après tout. Elle doutait fort que son patron cache quelque chose d’extraordinaire. C’était certainement un petit trafic, un mauvais arrangement avec une mauvaise personne. Bref, Lou n’était pas au courant et elle ne voulait pas l’être.


    « STANHOPE ! »


Elle posa ce qu’elle tenait entre les mains et retourna dans la pièce principale du bar. Là-bas, au fond, il y avait un homme qui se tenait de dos.  Lou rectifia sa pensée, elle n’allait peut-être pas tant s’ennuyer que ca. Il fallait espérer que l’affluence continue… La demoiselle rajusta son haut pour paraitre présentable et se dirigea vers la table prise. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, la jeune rousse se mit à sourire et demanda :


    «  Bonjour monsieur, que désirez-vous ? »


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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyLun 25 Nov - 9:59





« Ecoute je… ». Tu secouas une nouvelle fois ton indic, peu enclin à la patience par ce temps pluvieux. Après un dernier soupir tu forças ta victime à te regarder. « Tu as intérêt à me donner ce que je veux et vite ». L’homme hocha frénétiquement la tête et sortit un bout de papier. « J’y ai noté tout ce que tu voulais. Déplacements, habitudes, travail… Tout y est je te jure ! ». Tu attrapas le résumé et le parcourus rapidement des yeux. « Très bien ». Tu lâchas l’indic et lui fit signe de disparaître, ce qu’il s’empressa de faire. Si tu suivais les gribouillis inscrits, ta nouvelle proie devait être aujourd’hui à son travail. Côté Moldu. Parfait, vraiment. Cette journée s’annonçait ennuyeuse à souhait. Bon, peut-être que ton petit entretien avec cette « Lou » égaierait ta journée. Tu rajustas ta veste et transplana directement à Londres côté Moldu. Le temps semblait y être meilleur, du moins il ne pleuvait plus. Mais la présence des Moldus te suffisait à te déprimer encore plus que tu ne l’étais. Soupirant, tu mis tes mains dans les poches de ta veste et parcourus la quelque dizaine de mètres te séparant de ta destination : un bar Londonien lambda à la devanture décrépie. Tu jetas un œil circonspect à la bâtisse. Dans quoi allais-tu encore te fourrer. Tu fis une petite grimace et pénétra dans les lieux. Un homme, un Moldu sa sautait aux yeux, était derrière le comptoir et rangeait des bricoles en attendant le client. Tu lui fis un petit signe de tête et alla t’installer à la table qui te paraissait la plus propre. Le patron se mit à crier :
« STANHOPE ! »
Tu esquissas un sourire. Stanhope. Tu pris le menu posé sur la table et laissa vagabonder tes yeux dessus. Nouveau soupir. Ce n’était pas vraiment le genre de bar branché que tu fréquentais habituellement. Enfin, peut-être y aura-t-il quelque chose de potable là-dedans… Tu entendis des bruits de pas venir vers toi. Elle arriva à ta hauteur et s’arrêta juste à côté de toi. « Bonjour monsieur, que désirez-vous ? ». Tu fis mine de réfléchir tout en la détaillant un peu avant de dire: « Hum… J’avoue que j’hésite devant tant de… Choix. Vraiment…  Si vous étiez à ma place, que prendriez-vous ? », lui demandas-tu avec un de tes sourires charmeurs d’habitude si appréciés de la gent féminine. Tu la laissas te suggérer une boisson, alcoolisé d’après ce que tu comprenais, en faisant mine de t’intéresser tout en la regardant. Lorsqu’elle eut finis tu hochas la tête « Hum, mettez-moi plutôt deux coupes de votre meilleur champagne. J’attends quelqu’un », précisas-tu. Elle partit pour passer ta commande en cuisine. Le temps de la préparation tu ne la lâchas pas des yeux. L’avait-elle remarqué ? Peu importait. De toute façon il était peu probable qu’elle devine qui tu étais ou ce que tu étais. Elle devait être déconnecté du monde magique depuis un bail maintenant alors reconnaître un Sorcier d’un Moldu… Tu tapotas des doigts sur ta table, impatient de passer à autre chose. C’est fou comme le temps passe lentement ici. Elle réaparut ensuite avec ta commande sur un plateau. Entre-temps quelques badaud étaient arrivés et commençaient à parler politique autour d’un verre ou deux tout en reluquant la demoiselle. Tu plissas le nez de dégoût. Même si elle était une sang-de-bourbe, tu détestais que des Moldus puissent manquer autant de respect à une femme. D’autant à une Sorcière, aussi impur soit son sang. Elle déposa les deux boissons sur la table mais alors qu’elle allait tourner les talons tu lui attrapas la main en la maintenant sur place. « Je vous en prie, restez. Je ne vais pas voire tout seul. Et ne me sortez pas l’excuse que vous n’aimez pas ça, je ne vous croirais pas». Tu ne savais pas ce qui pouvait se passer dans sa petite tête mais tu préféras mettre au clair les choses tout de suite. Tu écartas  donc doucement un pan de ta veste pour qu’elle puisse voir ta baguette. « Maintenant asseyez-vous mademoiselle. Nous avons à parler ». Qu’allait-elle faire ? S’exécuter ? Crier au secours ? Peut-être que la journée ne serait pas si ennuyeuse que ça finalement.


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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptySam 18 Jan - 22:53

Lou attendait, une nouvelle fois, bêtement, devant une table, le temps que le client se décide. Elle n’aimait pas ce bar. Elle ne l’avait jamais aimé. Mais en tant que née-moldue chassée de Poudlard avant la fin de son cursus, elle n’avait pas vraiment eu le choix. Pas de diplôme. Pas de magie. Pas de qualités à faire valoir. Simplement ses mains. Simplement sa volonté d’aider. Elle y croyait : un jour elle viserait plus haut. Un jour, elle ferait ce qu’elle a toujours rêvé de faire et tant pis si quelques années devaient passer avant de pouvoir le faire. Elle avait espoir. Comme toujours. Néanmoins, pour le moment, elle se retrouvait coincée dans ce trou à rats. Lou reposa son regard sur l’homme qui se trouvait devant elle. Ce visage lui était vaguement familier. Elle ne saurait dire où elle l’avait vu mais elle en était sure, ses yeux avaient déjà détaillés cette silhouette. Peut-être l’avait-elle tout simplement croisée dans la rue. Des yeux pareils ne se loupent pas.

Lorsqu’il lui demanda de choisir à sa place, Lou fut surprise. Jamais personne ne lui avait demandé son avis sur une boisson depuis qu’elle travaillait ici. Un peu confuse, elle se mit à débiter les boissons les plus consommées dans ce bar : bières, vodka, whisky… Mais avait qu’elle n’ait pu finir, son interlocuteur lui coupa la parole et émit sa commande. Et une nouvelle fois, elle fut surprise. Du champagne. QUI, bon dieu mais QUI commande du champagne dans un bar ? La jeune rousse fit demi-tour et se dirigea vers le bar. Lorsqu’elle fut à la hauteur de son patron, elle lui communiqua la commande et sa réaction la fit bien rire intérieurement. Yeux écarquillés, il balbutia avant de l’entrainer dans l’arrière salle. Du champagne ? Bien évidemment, ils n’avaient pas ca en stock. Pressé, il la fit la retourner en salle où d’autres clients étaient arrivés. Il aurait alors tout le loisir de trouver une arnaque qu’il tenterait de camoufler avec adresse.

Lou servit les nouveaux arrivants. Bière. Vodka. Des habitués. Avec le temps, elle avait appris à ne plus faire attention aux regards dérangeants de ces personnes-là. Il fallait parfois faire des concessions. Parfois passer au-dessus de choses qu’on ne pourrait pas changer. Lorsqu’elle eut terminé, elle retourna dans l’arrière salle. Un plateau l’attendait avec deux coupes de champagnes. Qu’avait-il mis à la place ? Elle n’en avait strictement aucune idée mais ce n’étaient pas ses affaires. Elle glissa le plateau sur la paume de sa main aplatie et repartie en salle. Elle déposa les boissons sur la table et s’apprêta à repartir lorsqu’une main agrippa son poignet. Surprise, elle se retourna et remonta jusqu’à son propriétaire. Que faisait-il ? Lou retira sa main d’un coup sec et la reporta sur son plateau qu’elle sera contre elle. Elle allait partir lorsqu’il écarta un pan de son manteau. Paralysée, elle resta là, quelques secondes, bouche entre ouverte, ne sachant quoi faire. Que lui voulaient-ils encore ? Elle avait assez donné, assez payé ses origines. Néanmoins, elle le savait, si on lui reprochait quelque chose, ils ne la lacheraient pas de ci tôt. Autant en finir tout de suite. Elle jeta un rapide coup d’œil dans la salle puis finit par s’asseoir en face de cet inconnu.

« Refermez votre veste s’il vous plait. Nous sommes dans un lieu public. Un lieu qui n’est pas comme les votres. »

Elle placa son plateau sur ses genoux et se calla au fond de sa chaise, le plus loin possible de l’inconnu. Ses yeux se posèrent rapidement sur la coupe en face d’elle. Elle n’allait pas la boire. Parce qu’elle n’avait pas le droit. Parce qu’elle n’avait pas confiance.

« Et je n’ai pas le droit de boire pendant le servir. Désolée. »

Elle repoussa la coupe vers le jeune brun, du bout des doigts.

« Que me voulez-vous ? »



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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyMer 22 Jan - 9:42






« Refermez votre veste s’il vous plait. Nous sommes dans un lieu public. Un lieu qui n’est pas comme les vôtres. » Tu acquiesças, l’air un peu amusé et la laissa s’assoir sur la chaise en face de toi. Tu remis ta veste normalement et t’accoudas à la table. « Et je n’ai pas le droit de boire pendant le servir. Désolée. » Elle repoussa la coupe vers toi du bout des doigts. « Que me voulez-vous ? ». Tu soupiras en t’enfonçant dans ton dossier en croisant les bras, l’air nonchalant. « Juste vous parler ». Tu désignas les lieux de la tête. « Et peut-être vous tirer de là. J’en ai le pouvoir, sachez-le ». Tu passas ta main dans tes cheveux, une manie que tu as prise en présence de la gent féminine. Tes yeux s’attardèrent sur ce visage si agréable à regarder, tentant de deviner ses failles. Il semblait irradier de ton interlocutrice une tristesse et une résignation sans fond. Une bonne chose pour ce que tu voulais d’elle. Tu finis par prendre la parole. « Je suis entrain de monter une équipe… Une équipe assez spéciale ». Et c’était vrai. Depuis ton coup d’éclat au Ministère tu avais désormais les mains libres pour gérer tes enquêtes. Indics, collaborateurs… On te faisait confiance. Un avantage certain. « Mais je ne me suis pas présenté : Israël Everglade, Inspecteur à la Brigade d’Elite de Baguette Magique ». Après un temps de réflexion tu ajoutas : « on s’est déjà vu à Poudlard. Avant que vous ne soyez… Ecarté de la communauté magique ». A l’époque tu n’avais pas fait attention à ceux qui étaient expulsés de l’école. Pourquoi l’aurais-tu fais d’ailleurs ? Tu étais de Sang-Pur, un Obscur. Tu te tiras de tes songes pour lui expliquer la raison de ta présence : « J’en reviens donc à ce que je disais… Je monte une équipe… Aux talents et origines diverses ». Avait-elle une idée de ce que tu avais derrière la tête ? Sans doute si ‘elle n’était pas trop idiote. « Une Sang-de… Une Née-Moldue me serait utile », rectifias-tu rapidement. Pourquoi d’ailleurs n’avoir pas utilisé le terme que tu utilisais avant lorsque tu désignais une personne venant d’une famille dépourvue de pouvoirs magiques ? La réponse était évidente : Méryt. Toujours elle. Cette fille avait décidément une drôle d’influence sur toi. « Si vous me rejoignez, je peux faire en sorte de vous autoriser de nouveau à fréquenter le monde magique… Et qui sait, peut-être à terme vous rendre une baguette… Se sera au mérite si je puis dire ». Tu fouillas dans ta poche et jeta une enveloppe sur la table. « Ceci pourra également vous aidez à vous décider ». A coup sûr que la liasse d’argents dedans la ferait réfléchir. Tu tiras un portable neuf dernière génération de ton autre poche et le mit à côté. « Ceci pour que nous restions en contact. Mon numéro est enregistré… Si vous acceptez mon offre ». Tu lui fis un nouveau sourire et lui repoussa son verre vers elle. « Buvez », lui ordonnas-tu. Il fallait que tu la teste pour l’évaluer et connaître son caractère. Allait-elle t’obéir ? S’enfuir ? De sa réaction dépendra la suite.

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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyJeu 23 Jan - 2:21

Ca ne sentait pas bon. Ca ne sentait pas bon du tout. Il aurait peut-être mieux valu qu’une petite voix autoritaire s’introduise dans la tête de la jeune rousse pour lui dire de prendre ses jambes à son coup. Cet homme ne le disait rien qui aille. Qu’avait-elle encore fait pour un sorcier vienne la voir d’une manière aussi formelle ? Lou passa en revu les moindres faits et gestes qu’elle avait pu faire depuis la dernière visite du Ministère. Non. Rien. Elle n’avait strictement rien fait. Pas de baguette, pas de contact avec le monde magique. Une vie irréprochable de moldue jusqu’au bout des ongles. Poudlard n’était maintenant qu’un lointain souvenir dont le parfum sombrait peu à peu dans l’oubli. Alors lorsqu’il mentionna la possibilité de la sortir de ce trou à rat, Lou resserra ses doigts sur le plateau en plastique qu’elle tenait sur ses genoux. La sortir de là ? A moins d’un miracle ou de magie, ceci était impossible. Bannie, elle était. Bannie, elle resterait.

« Mais je ne me suis pas présenté : Israël Everglade, Inspecteur à la Brigade d’Elite de Baguette Magique […] on s’est déjà vu à Poudlard. Avant que vous ne soyez… Ecarté de la communauté magique »

C’était donc ca. Pour Lou, cette présentation sonnait plus comme une vantardise malsaine purement gratuite. Elle plissa le nez. Il était là quand elle fut humiliée devant ses camarades. Il était là quand on l’a rejetée de la communauté magique, là quand on l’a jetée dehors comme un vieil habit. Et il n’a rien. Même pas levé le petit doigt. Lou se souvenait maintenant. Elle se souvenait parfaitement de ce visage. Il était là, de temps en temps, quand elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Il regardait la scène avec indifférence, gonflé d’orgueil et de vanité. Un sang pur. Si elle était certaine d’avoir le dessus, elle lui aurait bien tordu le cou et assommé avec ce fichu plateau en plastique.


Lou reporta son attention sur son interlocuteur. Il parlait maintenant de son équipe. Elle fut à deux doigts d’éclater de rire lorsqu’il mentionna « talents et origines diverses » rapidement suivi de « sang de… » où la fin mourut entre ses dents. Des talents ? Des talents pour un être dépourvu de magie comme elle ? Se moquait-il ouvertement d’elle ou avait-il un minimum changé ? La jeune rousse porta son regard dans celui du jeune homme. Non. Non, il n’avait pas changé. Elle en était persuadé. Un serpent reste un serpent. A jamais contaminé par son poison. Mais elle pouvait déceler une certaine retenue, une sorte d’entre deux eaux. Qu’avait-il vécu pour nuancer son propos ? Pourquoi n’avait-il pas prononcé ce mot comme tout le monde ? Il tentait certainement de l’amadouer. Voilà l’explication.

Et puis, dans les secondes qui suivirent, tout s’enchaina très vite. Baguette. Magie. Enveloppe. Portable. Verre.

Elle plissa les yeux, tentant de déceler une arnaque bien dissimulée. Elle ne bougea pas pendant de longues secondes, cherchant en vain l’accroc dans cette toile si parfaite. Quelque chose clochait. Elle en était sur. Quelque chose n’allait pas. Et c’était certainement elle qui allait en payer le prix, une nouvelle fois. Néanmoins curieuse, elle glissa ses fins doigts pâles à l’intérieure de l’enveloppe et les écarta pour jeter un œil au contenu. Lorsqu’elle eut vu, elle retira sa main et reposa son regard sur Israël.

« Comment me connaissez-vous ? »

Parce qu’il était là quand tu t’es faite virer, imbécile.

Elle voulait en être certaine.

« Vous dites que vous pouvez me sortir de là, que vous pouvez me faire réintégrer la communauté mais vous savez très bien que les personnes comme moi ne sont plus autorisées à le faire. Et vous savez pourquoi. Je n’ai pas envie d’avoir le Ministère à mes trousses, encore une fois. J’ai assez payé, vous ne trouvez pas ? Vous le savez, n’est-ce pas ? Vous savez qu’ils me surveillent quasiment 24h/24 alors pourquoi vouloir me jeter une nouvelle fois au fer ? »

Elle repoussa lentement l’enveloppe vers lui.

« Il faudra bien plus que de l’argent pour m’avoir. Je ne suis pas à vendre. Je ne suis pas comme toutes les autres personnes de votre entourage. Je n’ai peut être aucun pouvoir, aucune chance face à vous mais je n’en ai strictement rien à faire. »

Etonnée par ce qu’elle venait de dire, la demoiselle se recula et se replaça contre le dossier de sa chaise. Elle lui aurait bien jeté sa coupe de champagne à la figure mais elle n’était pas certaine de pouvoir assumer les conséquences de son acte. Avec plus de modération, elle écarta la coupe de sa vue en la décalant sur le côté de la table.

« Pourquoi avez-vous besoin de moi ? Et pourquoi je vous rendrai ce service alors que vous n’avez jamais rien fait pour moi ? »

Intérieurement, Lou l’insulta de tous les noms et lui jeta mentalement toute la haine du monde.

Méfiante. C’était rien de le dire.



Dernière édition par Lou J. Stanhope le Ven 24 Jan - 1:03, édité 1 fois
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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyJeu 23 Jan - 9:42






Israël avait abattu une partie de ses cartes. Il attendait la réaction de Lou, le visage impassible. « Comment me connaissez-vous ? » Le Mangemort haussa un sourcil, étonné d’une telle question. N’avait-elle pas écouté ce qu’il lui avait dit ? Quoique le sens de sa question n’était pas si bête que ça finalement. Israël esquissa un sourire et lui dit : « Disons que je vous fais surveiller depuis quelques temps… ». L’Inspecteur croisa les jambes et les bras, peu enclin à lui répondre. Finalement il lâcha : « je vous connais de Poudlard. De réputation aussi. Mais surtout du dossier vous concernant que j’ai pris soin de consulter et d'enrichir ». Au moins sur ça il ne lui cachait rien. De toute façon que répondre d’autre ? Le jeune homme n’avait jamais fréquenté Lou à Poudlard. De par son rang et ses fréquentations c’était tout simplement inconcevable. La serveuse ne se démonta pas et poursuiva : « Vous dites que vous pouvez me sortir de là, que vous pouvez me faire réintégrer la communauté mais vous savez très bien que les personnes comme moi ne sont plus autorisées à le faire. Et vous savez pourquoi. Je n’ai pas envie d’avoir le Ministère à mes trousses, encore une fois. J’ai assez payé, vous ne trouvez pas ? Vous le savez, n’est-ce pas ? Vous savez qu’ils me surveillent quasiment 24h/24 alors pourquoi vouloir me jeter une nouvelle fois au fer ? ». Israël ricana. Elle était si fraîche, si résignée. S’en était presque risible. « Et à votre avis qui vous surveilles ? ». Apparemment elle ne comprenait pas très bien ton poste et tes prérogatives. Autant lui préciser tout de suite pour que se soit clair dans son esprit : « Je suis celui qui donne les ordres désormais. Si je venais par exemple à leur dire de relâcher leur surveillance vous concernant, ils le feront ». Le Mangemort fixa Lou tandis qu’elle poussait l’enveloppe vers lui. « Il faudra bien pour que de l’argent pour m’avoir. Je ne suis pas à vendre. Je ne suis pas comme toutes les autres personnes de votre entourage. Je n’ai peut être aucun pouvoir, aucune chance face à vous mais je n’en ai strictement rien à faire. » Elle recula ensuite dans son siège tout en repoussant son verre. Israël applaudit des deux mains, s’attirant les regards intrigués de quelques clients et du gérant. Il était d’ailleurs étonnant qu’il ne soit pas intervenu. Peut-être quelque chose dans la démarche d’Israël l’intriguait ? Peut-être pensait-il qu’il faisait parti de leur Police Moldue ainsi habillé ? En un sens il avait raison. Israël représentait la Loi. La Loi Sorcière. La seule qui comptait réellement. « Magnifique », s’exclama-t-il. L’Inspecteur s’accouda à la table pour se rapprocher d’elle. « Vous venez de prouver que vous avez le caractère que je recherche ». Il étira ses lèvres en un rictus. « Si vous aviez prit l’argent soyez sûr que je serais déjà parti. Je ne recherche pas de vulgaires pantins sans cervelle ». Vint alors la question fatidique : « Pourquoi avez-vous besoin de moi ? Et pourquoi je vous rendrai ce service alors que vous n’avez jamais rien fait pour moi ? ». Israël secoua la tête. « Vous ne comprenez pas… C’est à vous que je rends service Stanhope ». Le jeune homme porta son regard sur son verre et le fit tourner sur lui-même en prenant l’air songeur. « Pourquoi vous ? Pourquoi aurais-je besoin d’une née-moldue jugée sans intérêt par le reste du monde magique ? De bonnes questions… Disons que j’aime expérimenter… Et que je fréquente quelqu’un qui est entrain de me faire voir le monde différemment… ». Il rigola. « Je parle d’une femme bien sûr. Qui d’autre pourrait avoir cet effet sur un homme ? Mais ne le répétez pas!». Il prit finalement sa coupe et la tendit devant lui. « Pour revenir à nous : je vous veux dans mon équipe car je pense que vous avez le tempérament adéquat. Un esprit qui n’est pas conditionné par l’utilisation de la magie. Une créativité et une inventivité qui peut être utile. Votre vision du monde est totalement différente des gens que je côtoie d’habitude : en ça c’est intéressant ». Israël prit sa coupe et porta un toast. « Je suis prêts à travailler avec vous d’égal à égal. Votre statut m’importe peu désormais même si je l’avoue ça n’a pas toujours été le cas. Seul compte votre détermination et votre volonté de réussir. Je vous tends la main. A vous de la saisir ». Israël attendait sa réaction, prêt à répondre de nouveau à la belle.

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyVen 24 Jan - 1:40



« Fermer les yeux devant le danger,
c'est se donner en proie
et renoncer à son libre arbitre. »

Georges Meredith




Et comme elle s’y attendait : cet homme n’était vraiment pas différent des autres personnes du ministère. Aussi assoiffé de pouvoir et de domination. Elle les haïssait au plus haut point, tous, et, aussi étonnant que cela puisse paraître, cette haine grandissait de jour en jour. Elle en était sûre, il allait lui présenter sa somptueuse idée bien emballée dans un tissu doré, parsemée de cristaux précieux, et délicatement positionnée sur un plateau d’argent. Il allait tenter de la convaincre, par tous les moyens. Tenter de lui faire courber l’échine pour qu’elle vienne picorer les pauvres miettes qu’il avait à lui offrir. Parce qu’il la voulait. Pourquoi, elle n’en savait strictement rien mais il la voulait. Et comme un enfant pourri gâté, il détestait l’échec. Si elle se trompait sur son compte, elle était quasiment prête à mettre sa main à couper qu’elle n’était pas si loin de la vérité. Le poison d’un serpent se reconnait à des kilomètres à la ronde. Leur odeur si fétide, leurs volutes morbides. Il n’y a que la mort à leurs côtés.

Elle l’avait compris depuis qu’il s’était présenté. Elle savait parfaitement qui il était et quel rôle il tenait. Elle n’était peut-être pas conscience de l’étendue de ses libertés mais une chose était sure : il ne fallait pas qu’elle se le mette à dos. Même la plus anencéphalique des créatures l’aurait compris. Et, n’étant pas la créature la plus anencéphalique, Lou l’avait au moins quintuplement compris. Néanmoins, elle n’avait pas du tout prévu la réaction de son interlocuteur. En effet, lors celui-ci se mit à frapper des mains, elle écarquilla les yeux de surprise. Que cherchait-il à faire ? Il voulait que tout le monde les remarque ou quoi ? Lou commençait sérieusement à se demander si cet homme était réellement doté d’une cervelle ou s’il tentait de faire semblant en usant de grands termes. Il y avait certainement un peu des deux. Sans rancune. Elle sourit intérieurement à sa remarque.

Vint alors un long discours. Un discours astucieusement enrichi d’une pointe personnelle. Que croyait-il ? Qu’elle allait tomber dans le panneau parce qu’il lui révélait un peu d’intimité ? Quand même intimidée par ce grand personnage, Lou se tut et l’écouta jusqu’au bout. Lorsqu’il eut terminé, elle resta muette et le regarda dans les yeux. Elle était certaine qu’il lui cachait quelque chose. Quelque chose n’allait pas, quelque chose clochait. Le ministère n’était vraiment plus ce qu’il avait été. Des mangemorts. Voilà qui détenait le pouvoir. Et pour être au ministère, cet homme en était certainement un. De toute son enfance elle s’était jurée de ne jamais les aider. De toute son enfance elle les avait mentalement descendus plus bas que terre. Pourquoi ce serait différent avec lui ? Prenant son courage à deux mains, quand même un peu tremblante, elle se leva en posant fermement son plateau sur la table. Ca n’allait pas se passer comme ca. S’il la voulait vraiment, il fallait qu’il le prouve. S’il était sincère et s’il ne l’embobinait pas, il fallait qu’il le prouve. Lou était peut-être un peu utopique, rêveuse ou autre, elle n’était pas dupe. Aujourd’hui elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds une nouvelle fois. Pas vraiment sure d’elle, elle posa sa main sur celle d’Israël, celle qui tenait son verre.

« A la vôtre. »

Et rapidement, elle envoya le contenu douteux contre son visage. Non, ce n’était pas dans ses habitudes, non, elle n’aurait jamais dû faire ca. Oui, elle devait prendre ses jambes à son cou et courir. MAINTENANT.

« Vous m’auriez laissé tranquille si j’avais pris l’argent ? Très bien. »

Sa main s’abattit sur l’enveloppe et la ramena vers elle. Lou fit volte-face sous le regard empli d’incompréhension de son patron qui balbutiait désormais son nom.  Allaient bientôt suivre les ordres puis le traditionnel « disparaissez de ma vue, ca sera retenu sur votre paie ». Elle n’en avait que faire de sa main, elle n’en avait strictement rien à faire de son aide. Elle voulait juste qu’on la laisse tranquille, elle voulait juste vivre. Juste respirer. Elle avait tourné la page concernant la magie. Elle s’était résignée.

En marmonnant dans sa barbe, Lou déposa le plateau sur le comptoir et se dirigea dans l’arrière salle pour récupérer ses affaires. Elle le savait, son patron allait bientôt lui dire de rentrer chez elle. L’autre serveuse prendrait sa place et elle reviendrait demain, comme si de rien n’était.

« RENTREZ CHEZ VOUS ! »

Et voilà. Elle finissait par le connaitre par cœur. Furieux, son patron retourna en salle pour s’excuser auprès de cet homme dont elle venait de ruiner le costume. C’était certainement le cadet de ses soucis d’ailleurs. D’autres, neufs et propres, devaient l’attendre chez lui. Elle ne se faisait pas de souci pour ca.

Se rendant peu à peu de ce qu’elle venait de faire, Lou se mit à trembler. Elle eut tout d’un coup froid. Beaucoup trop froid. Il fallait qu’elle sorte d’ici. Et vite. Qu’elle parte loin, loin de lui, loin de la magie et du ministère. Oh, il la retrouverait, mais il aurait le temps de se calmer… Peut-être ? Elle n’aurait jamais dû faire ca. Mais c’était fait.




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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyVen 24 Jan - 6:49






Israël avait servit son blabla habituel et attendait la réaction de cette Lou. Il restait comme ça, le bras levé tandis que sous ses yeux étonnés elle se levait. Que comptait-elle faire ? Sa devenait intéressant. Elle posa son tableau sur la table d’un coup sec, tirant un regard de son patron. A sa grande surprise, le Mangemort sentit la main de la rousse sur la sienne. A quoi jouait-elle ? Décidément elle l’intriguait de plus en plus. A la vôtre. » Sous ses yeux médusés il vit le contenu du verre l’éclabousser au visage. Petite garce ! Elle ne lui laissa pas le temps de réagir qu’elle lui assena : « Vous m’auriez laissé tranquille si j’avais pris l’argent ? Très bien. » Elle attrapa ledit objet et fit volte-face pour trottiner vers le comptoir, déposer son plateau et s’engouffrer dans l’arrière-salle. On peut dire que peu de choses surprenaient Everglade, mais là il était littéralement abasourdi. Comment avait-elle osé ?? Il lui avait tendu la main, avait essayé d’être compréhensif avec elle… Et il n’avait même pas réagit face à cette agression. Israël était toujours entrain de réfléchir à la manière de traiter cette situation lorsque le patron venait se confondre en excuses aussi pitoyables qu’inutiles après avoir ordonné à son employée de sortir. « Vraiment veuillez excuser la réaction de ma serveuse, soyez sûr qu’elle sera sanctionnée pour ça. Peut-être puis-je vous offrir un petit quelque chose en dédommagement ? ». Israël prit une des serviettes posées sur la table et s’essuya tout doucement. Une mauvaise odeur lui fit plisser le nez : et ça venait de la boisson. « Un quelque chose dans ce genre ? », dit-il méprisant. Le tenancier semblait à court de mots. Amusant. Israël était en pleine ébullition intérieure. Son instinct le poussait à rejoindre tout de suite l’imprudente et à lui faire regretter son geste. Mais était-ce vraiment ce qu’il voulait ? Israël ne se considérait pas comme mauvais ou injuste. Avant peut-être l’était-il un peu. Mais il estimait avoir changé. Pour ELLE principalement. Il fallait donc innover et ne pas réagir comme le sanguin qu’il était à l’époque. Prouver à Méryt qu’il savait gérer les choses sans inévitablement user de son pouvoir de Mangemort. Subtilité et sincérité. Une première pour lui mais il n’était pas dit qu’il ne tenterait pas la chose. Soupirant et mettant sa fierté de côté, il sortit sa Baguette discrètement et la pointa sur le patron des lieux. « Oubliette ». Son regard devint vide et il resta debout, comme pétrifié. Israël se leva et tapota l’épaule de l’homme. « Retournez derrière votre comptoir et donnez sa journée à Miss Stanhope, elle l’a bien mérité ». Le Mangemort se dirigea vers l’endroit où la serveuse avait disparut et finit par la retrouver, légèrement tremblante. Le jeune Inspecteur s’accouda à l’entrebâillement de la porte et se força à sourire. Après avoir laissé un petit blanc pendant lequel il se mit à la fixer, il prit la parole. « Je ne sais pas si je dois vous punir de votre réaction… Ou vous remercier de m’avoir évité de boire cette mixture ». Il déposa le portable qu’elle avait laissé sur la table sur un carton. « Croyez-moi ou non, mais je pensais vraiment ce que je vous ai dit. A titre plus personnel considérez mon offre comme un dédommagement de ce que vous avez subit à Poudlard ». Il laissa ses yeux dériver sur la pièce tout en parlant.  « Je ne sais pas quels sont vos projets futurs ou si vous voulez réintégrer le monde magique mais je suis prêt à vous aider. Vraiment. Mais pour cela j’ai besoin aussi de vous pour démasquer les auteurs d’un attentat qui a eut lieu et qui a coûter la vie à d’innocentes victimes. Je ne parle pas de Mangemorts mais bien de civils ». Il reposa son regard sur elle. « Je ne peux pas vous blâmer de vous méfier de moi. Moi-même je n’aurais pas confiance à votre place. Mais il arrive à un moment donné où il faut jouer avec les cartes qu’on a. N’oubliez pas que pour moi aussi c’est un pari risqué. Nombre de mes collègues ne sont pas d’accords avec ma manière de procéder. Mais si nous arrivons à construire quelque chose ensemble et que vous m’aidez à arrêter ces terroristes, qui sait… Les mentalités pourraient évoluées… Et si ce n'est pas le cas vous aurez tout de même gagné un allié. Je n'oublie pas les gens qui m'aident ». Elle savait désormais tout. Reste à voir qu'elle sera sa réaction.
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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyVen 24 Jan - 22:36

Tout va bien Lou, tout va bien. Ce n’est pas comme si tu avais vidé le verre d’un mangemort SUR ce-dit mangemort qu’il allait s’énerver comme un ogre et te découper en petites rondelles pour accompagner ses petites pommes de terre rissolées. Après tout, c’était peut-être un bon moyen de le tester, de savoir s’il était vraiment comme tous les autres ou si quelque chose le tirait vers le haut. Il y avait cette fille, inconnue, dont il avait parlé. Cette fille pour qui il avait changé. Mais cette fille était-elle une mangemort aussi ? Dans ce cas-là, il risque d’avoir changé, oui, mais en mal. Peut-être était-ce tout simplement une sorcière ordinaire avec un grand cœur qui s’était épris du méchant. Dans ce cas-là, Lou avait une chance de rester en vie grâce à cette demoiselle. Intérieurement, elle la remercia. Comme quoi, elle avait raison de croire en un monde meilleur. Des petites perles survivaient encore aux ténèbres et ne se laissaient pas écraser. Quelque part, de la bonté, de la gentillesse et de l’amour survivaient encore. Tout n’était pas perdu.

Lorsque Lou ressortit de ses pensées, elle constata qu’elle tremblait comme une feuille. Non, décidément, Lou n’était pas faite pour jouer les héros. Elle avait peut-être le cran, sur le moment, mais elle n’avait pas la moindre carrure pour supporter ses actes. Une bonne résolution à tenir peut être : arrêter de jouer les héros et reprendre son habitude de se fondre dans la masse. Bon, certes, sa chevelure flamboyante ne l’aidait pas à se fondre dans la masse mais, comportementalement parlant, elle pouvait le faire. Sourire comme une niaise, ne pas réfléchir et tout va bien. C’était certainement une bonne idée et ce n’était pas très compliqué à faire. Elle soupira. Elle était vraiment la dernière des imbéciles.

Son regard fut capté par l’arrivée d’Israël dans la pièce. Elle ne recula pas, elle ne bougea pas. Elle attendait, attendait son jugement comme un criminel attend sa sentence. Au fond d’elle, elle avait espoir que ce qu’il ait dit soit vrai, qu’il ait changé et qu’il n’allait pas la regarder plonger une nouvelle fois sans rien faire. Comme à son habitude, elle l’écouta parler jusqu’à la fin. Tout semblait si sincère que ca en devenait presque troublant. Un mangemort lutter pour sauver des civils, ce n’était pas une chose vraiment habituelle il fallait dire.

« Désolée pour… ca » dit-elle en désignant la jolie tache dont elle était l’auteur.

Elle regarda le portable. Devait-elle accepter ? Ce n’était pas rien, elle allait pactiser avec un mangemort, elle allait faire ce qu’elle s’était toujours interdit de faire. Mais elle-même luttait pour sauver ses innocents alors mangemort ou pas, s’il avait changé, peut-être devait-elle le faire. Elle était perdue. Peser le pour et le contre. Le pour : avoir à ses côtés un mangemort, c’était plutôt utile ; aider sa propre cause ; un peu plus de liberté ; la magie, et autres. Le contre : c’est un mangemort. Lou soupira une nouvelle fois en portant sa main contre son front. Il fallait qu’elle marche. Il le fallait. Pas tout à fait décidée, elle se dirigea vers le portable. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, elle l’attrapa entre ses fins doigts et le fit rouler sur lui-même, pensive. Allez Lou. Dis le. Allez.

« Je marche. » dit-elle en reportant son regard sur l’homme. « Mais il faut que je sois sure de votre identité. Montrez-moi votre bras. »

Méfiante, elle se dit que ceci pouvait aussi être un test. S’il ne l’appelait pas, d’ailleurs pourquoi l’appellerait-il ?, c’était déjà ca. A ce stade, tout était prétexte pour se rassurer. A vrai dire, elle voulait aussi se rappeler toute la haine qu’elle cultivait envers eux.

« Pourquoi ne le suivez-vous plus ? » lança-t-elle en désignant son bras.

C’est vrai ca, s’il le suivait, Lou ne serait pas en train de discuter gentiment avec lui. Elle ne rangea pas le portable qu’il lui avait prêté, non, pas encore. Elle le gardait à la main au cas où, naïvement, s’il venait à se passer quelque chose, elle aurait à s’en servir comme projectile. Comme si un simple portable allait pouvoir lutter contre de la magie, noire de surcroit.

« Parlez-moi de cet attentat. Et dites-moi quel sera mon rôle. »

Elle porta son regard vers le portable qu’elle tenait dans sa main.

« J’espère, naïvement peut-être, que vous tiendrez vos paroles, que ceci n’est pas un piège que vous me tendez. »

Il faut savoir rêver Lou, tu sais si bien le faire, peut-être que cela payera un jour.

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyDim 26 Jan - 0:36






A dire vrai, Israël était à court d’arguments. Cette Lou était sacrément dur à convaincre. Quoi de plus normal me direz-vous avec tout ce qu’elle avait vécu : bafouée, humiliée et renvoyée dans un monde hostile complètement démunie de tout ce qui faisait d’elle une personne spéciale. Elle n’en avait que plus de mérite pour le Mangemort malgré son statut. Finalement ses barrières tombèrent au grand soulagement du jeune Inspecteur.  « Désolée pour… ça » dit-elle en désignant la jolie tache dont elle était l’auteur. Israël afficha un petit sourire amusé. « Vous n’êtes pas la première… Ni la dernière sans doute… On va dire j’ai déjà subit pire à cause de femmes énervées ». Il espérait que ses petites phrases détendraient un peu l’atmosphère maintenant que la rousse était un peu sortie de sa coquille. Il regarda sa main s’approcher du portable et le toucher de ses doigts. On avançait. Israël n’avait pas l’intention de la brusquer. Il n’avait pas envie. Lou soupira pour finir par capituler :  « Je marche. » dit-elle le regardant fixement.  « Mais il faut que je sois sure de votre identité. Montrez-moi votre bras. » Avec un froncement de sourcils, le jeune homme s’exécuta. « Je ne vous ai jamais caché mon appartenance au cercle des Mangemorts », dit-il pour atténuer un peu l’effet que sa Marque pouvait procurer. Il lui laissa le temps de la contempler pour ensuite remettre sa manche correctement.  « Pourquoi ne le suivez-vous plus ? » lança-t-elle en désignant son bras. Israël se tendit. Elle doutait toujours. Mais sa question était légitime. Pourquoi pactisait-il avec une née-moldue ? Il avait beau tourner et retourner ça dans tout les sens il ne l’expliquais pas totalement. Oui elle sera utile. Mais une autre aurait très bien pût l’affaire. Une Sang-mêlée par exemple. Au lieu de ça il choisissait une des catégories de population que son Ministère avait en horreur. Il passa sa main droite derrière sa tête, comme pour réfléchir. Une seule réponse ne suffirait pas. « Il faut que vous compreniez quelque chose… Cette Marque… C’est un passage obligatoire pour ceux qui désirent vraiment évoluer dans cette société. On peut très bien la porter et ne pas adhérer à toutes ses décisions. Je suis avant tout un employé du Ministère. Un Inspecteur chargé de faire régner la loi. Arrêter les malfaiteurs, les meurtriers et les violeurs : voilà mes attributions ». Il posa ses yeux sur elle, rajoutant : « Mais j’aime aussi le pouvoir, inutile de le cacher sa serait vous mentir et vous prendre pour une idiote. Et ce Gouvernement m’a permit d’arriver là où je suis actuellement. Je pense que sa réponds à votre question ». Elle sembla réfléchir à ses paroles et le questionna enfin sur ce fameux attentat et sur son rôle dans cette histoire. « Il a eut lieu il y a de ça quelques mois. Une explosion à Pré-au-Lard. Un indic du Ministère était visé mais il y a eut des victimes collatérales ». Il appuya ses propos en la fixant. « Dont ma propre sœur. Autant que vous l’appreniez par moi ». Il épousseta sa veste en ajoutant : « Ce que j’attends de vous c’est de laisser trainer vos oreilles un peu partout. De par votre statut vous serez inévitablement contacté par des personnes qui en savent beaucoup plus sur les auteurs de ce méfait. Je vais également me débrouiller pour que certains résistants apprennent votre implication dans mon équipe. Ils seront d’autant plus intéressés par vous recruter ». Il précisa un point. « Comprenons-nous bien… Je ne veux pas que vous balanciez un ou deux sympathisants des Résistants, ça je m’en moque et je ne pense pas que vous le ferez si je vous le demandais. Non, moi ce que je veux se sont les coupables de l’explosion ! C’est ça votre mission, votre priorité absolue. Et je pense que tout comme moi l’idée que de tels bouchers continuent à ouvrer vous répugnes. » Il sortit une petite fiche de sa poche et la mit dans la main de Lou. Il la garda serré tandis qu’il prenait sa baguette et murmura un sort. « Ceci vous permettra de vous rendre dans certaines zones magiques normalement interdites aux personnes de votre condition. Si on vous ennuies montrez-leur ça et vous ne serez pas inquiétée ». Il la relâcha et reboutonna son costume.  « J’espère, naïvement peut-être, que vous tiendrez vos paroles, que ceci n’est pas un piège que vous me tendez. » Le Mangemort fit une petite moue et lui dit : « j’espère également que vous tiendrez votre parole. Mais si vous voulez faire un Serment Inviolable… ça ne me dérange pas outre-mesure ». Il tendit son doigt en l’air comme s’il avait oublié de mentionné un point. « Avant que vous ne me posiez la question, cette fille dont je n’arrête pas de vous parler… C’est une Résistante même si rien n’a jamais été prouvé. C’est par elle que ses petits copains vont apprendre votre existence. Mais si son nom venait à passer le seuil de votre bouche… Sa sera la dernière erreur de votre vie ». Il tenait à être clair sur ce point. Rien ni personne ne toucherait à Méryt. Elle était à lui. Il écarta les bras. « Alors ? Qu’en pensez-vous ? ça me semble être un marché honnête. Avez-vous certaines conditions de votre côté ? ».
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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyLun 3 Fév - 3:26

Lorsqu’Israël dévoila son bras, un flot de souvenirs douloureux refit surface. Elle tentait parfois de se convaincre que son enfance ne s’était pas passée comme elle en avait le souvenir. Mais il ne fallait pas se voiler la face, les faits s’étaient bien déroulés comme elle s’en souvenait. Chaque signe, chaque blessure, chaque cicatrice, à jamais en elle. A jamais là pour lui rappeler qu’elle n’était pas née du bon côté de la barrière. Pas grand-chose. Ses pouvoirs étaient dus à pas grand-chose. Quelque chose d’un peu incompréhensible qui se produit parfois, quand les fleurs décident de tourner parce que le soleil leur fait mal aux yeux, quand le vent s’ennuit. Comme ca. En claquement de doigts, elle était passée dans la communauté magique. Il aurait certainement mieux valu pour elle qu’elle se contente de rester une simple moldue. Comme quoi, on ne choisit pas toujours son avenir.

Et vint alors le discours sur la marque qu’elle détestait tant. Lou se retint de lui dire qu’il n’était qu’un mouton et que d’autres chemins pouvaient être empruntés pour arriver où il voulait. Mais après tout, ce n’étaient pas ses affaires. Beaucoup de personnes avaient décidé d’infiltrer les camps ennemis afin de mieux les dissoudre. Il fallait admettre que si la couverture restait intacte, l’effet était garanti. Néanmoins, Lou n’aurait pas aimé se trouver à la place de celui qui était mis à jour. C’était le passage à tabac assuré.

Israël enchaina alors sur l’attentat qui s’était déroulé. Et cela concernait sa sœur. Sur le moment, Lou se sentit trahie. Comment osait-il servir ses propres causes ? C’était compréhensible, oui, mais de là à engager autant de monde sur l’affaire… C’était démesuré. Des centaines de personnes disparaissaient et personne ne se démenait autant pour les retrouver. Des moldus. Insignifiants. Alors que les sorciers… bien sur… Quel triste monde. Il était bien loin le monde d’Harry et le triomphe du bien que sa grand-mère lui racontait.

Rapidement, un papier se retrouva dans sa main froide. Elle sursauta. Lou voulut reculer mais il la tenait fermement. Elle n’aimait pas ca. Pas du tout. Elle ne voulait pas avoir à lui rendre des comptes et encore moins à lui être redevable de quelque chose. Il fallait voir le bon côté des choses, elle pouvait désormais vagabonder dans d’autres lieux que Londres. C’était peut-être une petite victoire pour elle. Lorsqu’il la lâcha, elle regarda furtivement le contenu du papier et le rangea dans la poche de son jean. Elle s’apprêta à parler mais il enchaina sur le serment inviolable. Alors là, il en était hors de question. Certainement pas avec une ordure de son rang. C’était un mangemort. Et les mangemorts pouvaient TOUS aller se faire voir. Et là, au fil de la conversation, quelque chose d’intéressant traversa les lèvres de l’homme. Une menace. Les yeux de Lou s’illuminèrent. Ils étaient désormais au même point. Israël avait de quoi la faire chanter si elle ne l’écoutait pas. Mais Lou avait désormais de quoi le tenir un minimum en laisse afin d’avoir un accord correct et non crapuleux. Il la balançait, elle le balançait. Et inversement. Tout n’était qu’équilibre.

« Je pense que nous avons de quoi nous assurer un accord honnête, effectivement. » Un fin sourire se dessina sur le visage pâle de la demoiselle. « Comme première condition, je vous demanderai de ne jamais revenir ici. Ce n’est pas un lieu pour les personnes de votre genre. Ils finiront par se douter de quelque chose et votre petite astuce n’aidera pas à enlever la bizarrerie de la chose. Si vous voyez ce que je veux dire. Après, je vous aurai bien demandé de me rendre mon bien qui m’a été confisqué voilà des années mais il a été détruit devant mes yeux lors de mon expulsion. Vous savez comme moi que ca ne se retrouve pas comme une vulgaire paire de chaussettes. Et puis, vous auriez beau dire au ministère de me laisser tranquille, je suis persuadée que d’autres personnes mal intentionnées me rappelleraient rapidement à l’ordre. La seule condition que je vois alors est la suivant. »

Lou rangea le portable qu’elle tenait encore dans sa main, replaça une mèche de cheveux derrière ses oreilles et planta son regard dans celui de son interlocuteur.

« Jurez-moi de me protéger. Je ne demande pas une protection dans la vie de tous les jours, je me débrouille très bien comme ca. Mais s’il venait à m’arriver quelque chose par rapport à ce que vous me demandez, jurez-moi que vous allez lever votre petit doigt. »

Allez Lou, te laisse pas faire !

« Vous n’êtes pas sans ignorer que je connaitrais rapidement le prénom de celle que vous protéger et que je saurai en faire bon usage si la situation venait à tourner à mon désavantage. Bien sûr, il m’en faudra beaucoup pour parler. Mais si ma vie est menacée, fortement menacée, je n’hésiterai pas. » Elle soupira et rajouta : « Je ne compte pas vous mettre des bâtons dans les roues, je n’ai pas pour intention de vous arracher de que vous avez de plus cher même si, il y a quelques années, je l’aurai volontiers fait. Non. Je m’en fiche. Votre guerre ne m’intéresse pas. Entretuez-vous si ca vous amuse. Pour le moment je n’ai pas très envie de risquer ma vie, surtout comme une personne normale. Je n’aurai aucune chance. Néanmoins, vous me semblez un peu habité d’humanité et prêt à servir une cause plutôt juste, c’est pour ca que je marche. Je ne pense pas être votre plus grande menace alors veillez un minimum sur moi. Les os se brisent facilement vous savez. »

Beaucoup trop facilement même. Lou referma les pans de son manteau. La discussion semblait toucher à sa fin. Si aucun imprévu ne pointait le bout de son nez, la jeune rousse franchirait certainement la porte de ce bar sous les regards ahuris des clients et rentrerait bien rapidement chez elle pour se vautrer royalement dans son canapé.

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyLun 3 Fév - 7:31






Israël regardait avec patience son interlocutrice, les mains dans les poches, sûr d’avoir fait mouche. Si ce n’était pas le cas il savait avoir un dernier atout dans sa manche qui la convaincrait à coup sûr… Sinon… Un bon Sortilège d’amnésie ça peut toujours servir.   « Je pense que nous avons de quoi nous assurer un accord honnête, effectivement. » Il agrandit son sourire à ces mots. « Comme première condition, je vous demanderai de ne jamais revenir ici. Ce n’est pas un lieu pour les personnes de votre genre. Ils finiront par se douter de quelque chose et votre petite astuce n’aidera pas à enlever la bizarrerie de la chose. Si vous voyez ce que je veux dire. Après, je vous aurai bien demandé de me rendre mon bien qui m’a été confisqué voilà des années mais il a été détruit devant mes yeux lors de mon expulsion. Vous savez comme moi que ca ne se retrouve pas comme une vulgaire paire de chaussettes. Et puis, vous auriez beau dire au ministère de me laisser tranquille, je suis persuadée que d’autres personnes mal intentionnées me rappelleraient rapidement à l’ordre. La seule condition que je vois alors est la suivant. »
Le Mangemort hocha la tête. « Jusque là pas de problème pour moi. Ce n’est pas comme si les lieux m’étaient agréables de toute façon ». Il évita sciemment de lui parler de sa baguette tout de suite. Non, ça se devait être la dernière brique de son argumentaire et il sentait bien que Stanhope n’était pas encore acquise à sa cause. De plus elle avait raison : si quelqu’un venait à s’apercevoir de futurs allers-et-venus sa pourrait paraitre suspect. La dernière chose dont le jeune homme avait besoin était bien que quel qu’un mette le nez dans ses affaires. La rousse rangea le portable dans sa poche et dit : « Jurez-moi de me protéger. Je ne demande pas une protection dans la vie de tous les jours, je me débrouille très bien comme ca. Mais s’il venait à m’arriver quelque chose par rapport à ce que vous me demandez, jurez-moi que vous allez lever votre petit doigt. » Israël la dévisagea en approuvant. « Comme je vous l’ai dit je n’ai qu’une parole. Si vous avez besoin de moi je viendrais ou vous aiderais. C’est une parole de Sorcier à Sorcière. Prenez-le pour acquit ». Sorcier à Sorcière… Depuis quand devenait-il tellement solennel ? Surtout pour une personne que tu étais censé mépriser. Mais non, devant cette Lou tu ne pouvais t’empêcher de penser qu’elle en valait le coup et que finalement oui, le Régime du Lord se leurrait. Avoir dans ses rangs une telle volonté de survivre aurait été un atout sûr. Israël ne savait plus trop où il en était… « Vous n’êtes pas sans ignorer que je connaitrais rapidement le prénom de celle que vous protéger et que je saurai en faire bon usage si la situation venait à tourner à mon désavantage. Bien sûr, il m’en faudra beaucoup pour parler. Mais si ma vie est menacée, fortement menacée, je n’hésiterai pas. » Il tiqua et crût bon d’ajouter, le doigt levé : « Vous ne devrez jamais faire ça ! Si quelqu’un venait à vous capturer, vous n’aurez qu’à donner mon nom ! Rien d’autre ! ». L’idée qu’elle puisse le trahir lui frôla l’esprit et le fit douter un instant. Cependant la suite le rassura un peu. « Je ne compte pas vous mettre des bâtons dans les roues, je n’ai pas pour intention de vous arracher de que vous avez de plus cher même si, il y a quelques années, je l’aurai volontiers fait. Non. Je m’en fiche. Votre guerre ne m’intéresse pas. Entretuez-vous si ca vous amuse. Pour le moment je n’ai pas très envie de risquer ma vie, surtout comme une personne normale. Je n’aurai aucune chance. Néanmoins, vous me semblez un peu habité d’humanité et prêt à servir une cause plutôt juste, c’est pour ca que je marche. Je ne pense pas être votre plus grande menace alors veillez un minimum sur moi. Les os se brisent facilement vous savez. » Sans vraiment réfléchir tu t’approchas d’elle pour ne te retrouver qu’à quelques centimètres de son visage. « Je serais là lorsque vous aurez besoin de moi. Ne doutez pas de ma parole, je ne suis pas comme certains crétins sans honneur ». Il sortit enfin d’une de ses poches une photo. Une photo qui il était sûr la ferait réagir. Il la lui tendit. Dessus était représentée une fine baguette de bois. Une Baguette qui devait forcément lui rappeler des souvenirs. Après tout on n’oubliait pas sa première baguette magique. « Vous ne savez sans doute pas ce que l’on fait des Baguettes qui sont confisquées aux Née-Moldus… ». Il lui déposa la photographie dans ses mains. « Dans certains cas elles sont envoyées au Département des Mystères pour y être étudiées… Il suffit ensuite de connaître les bonnes personnes pour les y faire sortir ». Israël avait effectivement ce genre d’individu dans ses relations : une Langue-de-Plomb qui lui devait quelques services. Il ne prenait pas trop de risques en faisant sortir une baguette cassée du Département en cachette car ce n’était pas non plus la plus grave des fautes. Au pire on le rappellerait à l’ordre mais il savait que ça n’arriverait pas. « Et il est d’autant plus facile à d’autres d’en refaire une avec les mêmes ingrédients ». Il ne savait pas si elle le croirait, pourtant c’était la plus stricte vérité. La Baguette que détenait Lou à l’époque de ses classes était désormais en sa possession. Une neuve, refaite avec les mêmes composants que l’originale. « Alors il se pourrait que je vous la restitue un jour… ». Il laissa sa phrase en suspens avant de rajuster sa veste en la reboutonnant. « Votre patron vous a donné votre journée. Il est vraiment charmant lorsqu’il le veut ». Il désigna les billets qu’elle détenait dans sa poche. « Profitez-en pour faire les magasins. Je vous inviterais bien à déjeuner mais je sais que vous refuserez ». Il la regarda de côté. « A moins que non ? Je connais un petit endroit discret où j’ai mes habitudes dans le monde Moldu. Assez sympas et où on y mange bien. Pas de Mangemorts qui vous surveilles, à part moi, juste un repas sans prétentions. Qu’en dites-vous ? ».
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Lou J. Stanhope

Forte comme un loup, douce comme un agneau. + MODO
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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyMer 5 Fév - 7:30

Aujourd’hui, Lou venait de passer sous la protection d’un sorcier. Et attention, pas de n’importe quel sorcier : un mangemort, un membre du ministère et, certainement, un résistant dans l’âme. Oh, elle ne se croyait pas invincible mais ce marché était une petite victoire pour la demoiselle. Elle savait parfaitement qu’il ne serait pas toujours là mais, au moins, elle aurait une carte à jouer si jamais quelque chose lui arrivait. Un membre du ministère faisait toujours son petit effet, elle en était certaine. Rien ne lui prouvait qu’il tiendrait sa promesse mais une chose était sûre : il ne pourrait pas la trahir. Il savait de quoi elle pouvait être capable, il savait qu’elle pouvait être un danger pour lui. Non, elle n’allait pas balancer, ce n’était pas son genre. Même si on devait la torturer, elle était quasiment certaine qu’elle ne cracherait pas le morceau. Pourtant, elle avait émis cette hypothèse, histoire qu’il ne soit jamais sûr de rien. Ces gens assoiffés de pouvoirs avaient cette fâcheuse manie de vouloir toujours tout contrôler. Là, il n’avait pas le contrôle sur tout. C’était pas plus mal.

La présence du jeune homme la sortit de ses pensées. Elle le trouve là, non loin d’elle. Par réflexe, elle recula de quelques centimètres, les mains fermement ancrées dans son imperméable noir. Ses yeux se posèrent sur le morceau de papier qu’il sortit de sa veste. Au fur et à mesure que son cerveau interpréta l’observation, la bouche de la jeune femme s’entrouvit légèrement, le regard fixé, absorbé par cet objet qu’elle avait tant chéri. Ce n’était peut-être pas grand-chose aux yeux des autres, mais c’était, pour elle, quelque chose qui lui permettait de s’évader un peu. C’était sa baguette. La sienne. A elle. Celle qu’on lui avait confisquée. Celle qu’on avait brisée, avec froideur et impartialité, devant ses yeux d’enfant. Ce jour-là, elle n’avait pas pu retenir ses larmes. Elles avaient coulé sur ses joues comme un torrent, elles avaient à jamais tailladé sa fierté et ses rêves. On n’oublie pas sa première baguette. On n’oublie pas ceux qui la brisent. C’est ancré, là, à jamais, au plus profond de votre être, dans votre chair. Doucement, elle desserra ses doigts et leva la main vers la photo. Elle voulait la prendre, elle voulait la regarder de plus près. Regarder ce cadavre et se rappeler de nombreux souvenirs. Revivre, un peu. Et comme s’il l’avait deviné, Israël la lui mit dans les mains. Absorbée, totalement omnibulée par cette photo, Lou bredouilla :

« Vous.. Vous… Vous pouvez ? Vous pouvez ? Me la redonner ? »

Elle releva son regard brillant vers lui. La baguette est aux sorciers ce que la drogue est aux drogués. Lui ne pouvait pas comprendre le sentiment qui habitait la demoiselle en ce moment même. Personne ne pouvait comprendre sans l’avoir vécu. Lorsqu’elle le vit refermer sa veste, la demoiselle avança son bras vers lui, croyant qu’il était sur le point de partir.

« Attendez ! Vous pouvez me la rendre ? Mais.. Vous savez que c’est interdit. Je suis morte si le ministère l’apprend, si une personne me dénonce… » Son regard se reposa alors sur la photo. Elle lui manquait. Terriblement. Alors, tout doucement, elle murmura : « Rendez la moi, s’il vous plait.. »

Puis la conversation prit un tout autre tournant. Etonnée, elle fronça les sourcils.

« Je ne dirai pas non, mes fins de mois sont difficiles. Si vous me payez le repas, pourquoi pas. »

Oui bon… Faut savoir aussi dire ce qui est ! Lou l’invita à sortir du bar. Elle en avait marre de cette réserve qui sentait l’humidité. La photo toujours précieusement tenue dans la paume de sa main, elle sortit et l’attendit dehors. Lorsqu’il la rejoignit, elle lui demanda :

« Vous l’avez refaite à l’identique ? Comment est-ce possible ? Je croyais que les baguettes avaient une âme et qu’elles étaient uniques. Pourquoi font-ils des études sur nos baguettes ? » Lou se rendit alors compte qu’elle parlait un peu trop fort. Elle se rapprocha d’Israël et continua plus bas : « Vous allez me la rendre ou vous tentez juste de me tenir en laisse ? »

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade   [END] Le passé nous rattrape toujours • Israël . Everglade EmptyMer 5 Fév - 10:45

Le passé nous rattrape toujours

Israël était aux anges. Enfin par Merlin il l’avait atteinte. Ses grands yeux étonnés, devant la photographie le fit légèrement sourire. Sa façon de lui demander si c’était vraiment réel, si vraiment c’était possible… Israël se sentait tout puissant, un sentiment si agréable que s’en était presque dérangeant. Le jeune homme, prit d’une soudaine inspiration, l’invita à manger. Il s’attendait qu’elle décline, forcément, pourquoi ferait-elle l’inverse ? Il était un Mangemort, un représentant du Ministère : tout ce qu’elle devait détester. Mais c’est assez facilement qu’elle accepta : « Je ne dirai pas non, mes fins de mois sont difficiles. Si vous me payez le repas, pourquoi pas. » Israël pouffa. « Cela va de soi ». Le brun laissa Lou sortir, restant ainsi seul quelques secondes. Il réfléchit à tout ce qu’il venait de faire, tout ce qu’il venait de dire. Pourquoi avoir été aussi loin ? Pourquoi être prêt à faire tout ça juste pour une sang-de-bourbe ? Non, une née-moldue. Une fille qui avait eut la malchance de naitre au mauvais endroit au mauvais moment. Si le jeune Israël avait laissé tous les préjugés devenir sien, l’adulte avait changé, évolué au fil de ses enquêtes, des gens qu’il rencontrait… Et de ce sentiment qu’il éprouvait pour Calloway. Une véritable obsession qui l’inquiétait. Jusqu’à où serait-il prêt à aller pour elle ? Il ne le savait pas encore et n’était pas pressé de le savoir. L’Inspecteur se ressaisit et traversa le bar, lâchant un bref regard au gérant de l’établissement qui finissait de laver ses verres. Il retrouva Stanhope dehors qui vint directement vers lui. Une première.   « Vous l’avez refaite à l’identique ? Comment est-ce possible ? Je croyais que les baguettes avaient une âme et qu’elles étaient uniques. Pourquoi font-ils des études sur nos baguettes ? ». Israël fronça les sourcils. Même s’il ne connaissait qu’une infime partie de ce côté de la Magie, il pût lui fournir un début d’explication. « Vous avez raison. Une Baguette a une âme, du moins c’est que nous pensons. D’après mon amie au Département des Mystères certaine ne serait pas irrémédiablement perdue après qu’elles se soient brisées. On pense que c’est lié à la personnalité et au cœur de son propriétaire ». Il haussa les épaules. « Je ne suis pas un expert en la matière mais on peut imaginer qu’elle a peut-être l’espoir qu’un jour elle vous retrouve… Enfin si on croit à tout ça, c’est à vous seule de juger ». Israël vit au loin un homme qui lui parût légèrement suspect. Il lui disait vaguement quelque chose, ce qui n’était pas forcément une bonne chose. Israël prit son propre portable et en fit un discret cliché en faisant mine de chercher quelque chose dessus. Lou n’avait sans doute rien vu, ce qui n’était pas plus mal. Lorsqu’il rentrerait au Ministère il s’en occuperait plus sérieusement. « Vous allez me la rendre ou vous tentez juste de me tenir en laisse ? » Le Mangemort dévisagea la rousse. « Peut-être un peu des deux. Mais je peux vous assurer que je tiens toujours mes promesses… Dans un sens comme dans l’autre ». Il empoigna le bras de la serveuse doucement en souriant. « Un petit transplanage ? L’endroit dont je vous parlais n’est pas à côté. Il n’est d’ailleurs pas en Angleterre mais je vous assure que vous ne le regretterez pas. » Il désigna les alentours de la tête. « Et nous serons plus à l’aise pour parler sérieusement sans oreilles indiscrètes ». Tout en attendant sa réponse, Israël vérifia quelque chose dans sa poche intérieure. Ses doigts trouvèrent ce qu’il cherchait et il parût plus détendu. Il commençait à apprécier cette Lou et comprenait maintenant qu’elle aurait besoin de protection. Seulement il ne serait pas toujours là. Alors Israël attendait un déclic qui lui ferait sortir cette fameuse chose cachée dans sa poche. Une Baguette Magique au cœur si semblable à celui de Lou Stanhope.
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