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 TIME WARP + CHELSE∆

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MessageSujet: TIME WARP + CHELSE∆   TIME WARP + CHELSE∆ EmptyDim 9 Fév - 9:48

chelsiago


Le brun passa sa main à travers ses boucles brunes dessinées et un soupir s'échappa de ses lèvres tandis que quelques morceaux de plâtre tombaient le long de son corps pour atterrir avec lourdeur sur le sol. Relevant le visage, il vit la tête souriante de son acolyte de la journée se marrer discrètement au sommet de son escabeau. « Tu peux pas faire gaffe putain, tu veux me tuer avec tes conneries ? » Secouant la tête, le brun frotta ensuite avec énergie ses cheveux pour faire disparaître les traces de plâtre et de peinture qui auraient pût rester coincés à travers ses cheveux avant de faire un pas en arrière sous les rires de son camarade. « Si t'es pas pas foutu t'accrocher un tableau sans tuer quelqu'un, va falloir m'expliquer le délire, pauvre type » Le serpent s'appuya contre le mur où il restait un mince espace sans tableaux et croisa les bras sur le devant de la poitrine tandis que l'autre élève collé s'affairait à planter le clou du tableau sans défoncer la moitié du mur cette fois-ci. Un soupir s'échappa de nouveau des lèvres du brun tandis que sa carcasse se décollait du mur afin d'attraper le tableau qui traînait à ses pieds et de le mettre dans les mains tendus de l'autre élève. « Un peu de douceur mon garçon » hurla une voix stridente qui s'échappait du tableau dans lequel vivait un vieux monsieur à la barbe aussi noir que les arbres qui l'entouraient. Les deux élèves se lancèrent un regard amusé avant de refréner leurs éclats de rire tandis que l'élève de la maison des rouges et or accrochait enfin le tableau et redescendait prudemment de son piédestal. Le brésilien plongea les mains dans ses poches tandis que son regard balayait la pièce dans laquelle ils devaient exécuter leur retenue et remarqua avec plaisir que plus aucun tableau n'était pas accroché. Pour avoir été absent de seulement six cours, le brun s'était retrouvé en retenue à devoir accrocher tous les tableaux de la réserve dans une pièce qui, de toute manière, n'était jamais visitée, en compagnie d'un élève d'un an de moins que lui. Et à la manière moldue. Cela faisait depuis le début de ce samedi pluvieux que le brun et son camarade d'infortune s'amusaient à monter sur l'escabeau, planter un clou, accrocher le tableau, se faire hurler dessus par des peintures vielles de plusieurs siècles puis à refaire la même chose sans arrêt. Un soupir de satisfaction s'échappa de ses lèvres tandis qu'il laissait échapper sa joie d’avoir enfin terminé sa journée. « Bah putain, c'est pas trop tôt. T'aurais l'heure s'il te plaît ? » Son cadet jeta un regard à sa montre et lui annonça qu'il était presque dix-sept heures. Le vert et argent roula alors des yeux tandis qu'il tournait déjà les talons, ôtant ses mains de ses poches et récupérant sa veste qui traînait sur le sol à quelques mètres de lui. Puis, après avoir salué succinctement le garçon qu'il ne reverra de toute manière plus jamais, le brun ouvrit la porte et la claqua derrière lui, provoquant un courant d'air qui souleva ses boucles brunes.

Empruntant le couloir du second étage, le brun descendit les marches lentement avant d'arriver dans le hall complètement désert. Les portes d'entrée du château étaient entrouvertes et laissaient entrer des rafales de vent glaciales qui venaient se percuter contre les sabliers du hall sans un sifflement sordide. Relevant le col de sa veste, le jeune homme observa la porte qui menait vers les sous-sols avant de venir reporter son regard sur les lourdes portes d'entrée, l'envie d'une cigarette le démangeant fortement. Il n'avait pas pût insuffler une seule bouffée de fumée nocive dans ses poumons depuis le début de la journée à cause de ses longues heures à agir comme un elfe de maison, et maintenant qu'il pouvait sentir l'air frais venir caresser son visage, il avait de plus en plus envie de sa dose de drogue quotidienne. Ses pas le menèrent rapidement devant les portes d'entrées et il attrapa la poignée de bois dur entre ses doigts qui se resserrèrent autour du chêne, faisant grincer la porte à mesure que l'espace pour passer s'agrandissait. Le souffle du vent devint plus violent et fit danser ses cheveux au dessus de son crâne, des mèches venant se loger devant ses yeux et caressant ses tempes dans une danse effrénée. Puis l'ardeur du souffle se calma tandis qu'il faisait quelques pas dans l'étendue verte du parc, inspirant les vapeurs d'air frais et de parfums d'herbe sauvage, ses chaussures remuant les fins cailloux et autre gravier qui recouvraient le sol. Le serpent plongea sa main dans la poche intérieure de sa veste et en sortit un paquet de cigarette dont il en sortit une avant de l'allumer, son regard se levant vers le ciel gris où de larges et lourds nuages gris s’amoncelaient, annonciateurs de pluie. Le sol était encore humide des trombes d'eau de la journée, encore imprégné de l'humidité tout comme l'herbe qui était recouverte d'une fine couche d'eau. Mais Thiago profitait en ce moment d'une légère accalmie qui ne faisait que tromper son public, annonçant sans doute un lourd orage pour la nuit. Seulement le temps était clément pour l'instant, laissant le brun porter sa cigarette à ses lèvres et inspirer une large taffe de sa fumée délicieuse et addictive avant de la laisser s'échapper dans les airs. Arpentant le dédale du parc, le brun tourna  l'angle d'un large pin avant de repérer un banc plus ou moins à l'abri et ses pas se tournèrent vers ce lieu de repos éphémère. Posant un pied sur le banc, le brun se hissa au niveau du dossier et posa ses fesses dessus, ses pieds installés sur l'endroit prévu pour s’asseoir. Calant sa cigarette entre ses deux lèvres, le brun glissa sa main dans la poche intérieure de sa veste et en extrait un morceau de parchemin usé par le temps et ses marques.

Dépliant le morceau de parchemin qui semblait à deux doigts de fondre en poussière entre les doigts épais du jeune homme, le serpent laissa son regard balayer les lettres noires et manuscrites qui s'étalaient sur le papier ocre et froissé. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'il inspirait une nouvelle taffe de sa cigarette, la cendre s’amoncelant au bout de ladite cigarette sans qu'il n'y fasse attention. Perdu dans les limbes des mots, le brun n'entendit pas les bruits de pas qui se rapprochaient de lentement, faisant grincer le gravier sous les chaussures. Ce n'est que lorsqu'une chevelure blonde arriva dans son champ de vision que le brun releva un regard distrait vers le nouvel arrivant, sa main froissant par réflexe la lettre qu'elle tenait entre ses doigts. Tandis que ses doigts allaient glisser la lettre dans la poche de la veste du jeune homme, son visage se teinta d'un air de surprise et de questionnement devant le visage de la jeune fille qui lui faisait face. Ses yeux descendirent sur la poitrine de la demoiselle où trônait un blason aux couleurs des jaunes et noir. Un ricanement s'échappa des lèvres de Thiago, non pas par moquerie, mais juste par comique de répétition. Le brun avait eu plus de liens avec des jaunes ces trois derniers mois que dans toute sa scolarité, à croire que Merlin là-haut se foutait bien de sa gueule en ce moment. Tirant sur sa cigarette, le brun haussa un sourcil et laissa un sourire en coin se dessiner sur ses lèvres, attendant que la jeune fille prenne la parole. Mais voyant que le ciel s'assombrissait de nuages qui tiraient désormais vers le noir, le brun préféra prendre la parole sous la lourdeur du temps et la noirceur du début de soirée. « J'peux t'aider peut-être ? » Une dernière taffe parvint à ses poumons et il lança le mégot de sa cigarette à quelques mètres d'eux, laissant le sol mouillé éteindre les étincelles. Puis son regard bleu se posa de nouveau sur le visage de la jeune Poufsouffle qu'il ne connaissait pas, examinant ses traits et essayant de se rappeler s'il lui avait déjà adressé la parole ou non. Mais rien dans sa mémoire, défaillante, ne lui rappelait ces traits fins, ces cheveux d'un blond clair et ce sourire de peste qui ne semblait pas la lâcher. Droite et hautaine, la jeune fille ressemblait plus à ces pétasses de Serpentard qu'à une Poufsouffle, mais les huit dernières années du jeune homme lui avaient appris que les pétasses, on les trouve partout. « Bon écoute, j'ai pas toute ma journée, si tu cherches la garderie c'est pas par ici donc... » Il ne voyait pas ce que cette gamine lui voulait et encore moins pourquoi elle restait plantée là, à l'observer avec son sourire annonciateur de malheur, mais la seule chose qu'il savait c'est qu'il n'était pas d'humeur à jouer aux devinettes avec une Poufsouffle, et encore moins de se prendre une giboulée de pluie.
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Chelsea M. Moriarty

Chelsea M. Moriarty


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MessageSujet: Re: TIME WARP + CHELSE∆   TIME WARP + CHELSE∆ EmptyLun 17 Fév - 11:46

chelsiago


Lorsque le réveil de la blonde sonna ce matin, la cinquième année sut que sa journée allait être riche en émotion. C’était comme une prémonition et d’ailleurs son sixième ne la trahissait que rarement. Elle choisit des vêtements qui la mettaient en valeur puis cacha le tout sous sa robe de sorcier. Personne n’y verrait rien, mais elle était bien mieux comme ça, elle savait qu’ainsi, elle pouvait plaire très facilement. Puis, elle prit toute la place devant le miroir pour se maquiller comme une princesse, enfin un peu moins, elle n’était pas accro des paillettes et des étoiles, mais le rose étant sa couleur préférée, il n’était pas rare que la demoiselle s’en rajoute un poil plus qu’à l’ordinaire. Son seul regret était d’avoir une peau si pâle que le rose virait trop facilement au rouge, elle rêvait d’avoir un teint mat et bronzé qui lui permettrait d’être parfaite avec des tenues roses. Une fois parfaitement maquillée, elle prit son sac -rose, vous l’aurez compris- et quitta le dortoir. Elle ne savait pas encore ce qui allait égayait sa journée, mais l’attente de quelque chose d’extraordinaire l’excitait d’avantage, pourtant elle ne le montrait pas. Se contentant de tirer la gueule dans les ploucs venaient lui parler, souriant avec suffisance quand les regards masculins se tournaient sur son passage, riant franchement avec Noah qui lui racontait les déboires de ses bagarres avec Marcus-le-looser. De longues heures de cours plus tard, la blonde fut enfin libérée. « Tu viens bosser en salle commune Chel’ ? » lui proposa un élève de sa classe à la fin du cours de métamorphose. Pour une fois, la demoiselle ne lui cracha pas verbalement dessus comme elle avait l’habitude de faire quand les remarques ne lui plaisaient pas, elle se contenta d’un haussement élégant de sourcils et un air ahuri. « Bosser ? Par un temps pareil ? T’es dingue. J’en peux plus des cours… » lança-t-elle désespérée. Jamais cela ne s’arrêterait ! L’année ne faisait que commencer et pourtant elle avait l’impression qu’ils étaient en cours depuis toujours. La masse de travail s’alourdissait chaque jour un peu plus, comme si les professeurs voulaient se venger sur eux (mais de quoi ?). Elle s’approcha pourtant du brun et lui lança un regard adorable. « Mais je sens en toi un désir immense de faire mon devoir de potion, ohh, merci. » finit-elle avec une voix suave avant de s’échapper des couloirs. Mindy traînait souvent seule dans les couloirs et cela ne la dérangeait pas. Par moment elle avait besoin d’être accompagnée de son escorte princière qui lui léchait les souliers si elle le souhaitait. Et à d’autres moments elle préférait la solitude, bien meilleure compagne que ces écervelées qui n’avaient qu’une ambition : lui ressembler. De plus, la blondinette détestait les poufsouffle, le choipeaux magique s’était bien foutu de sa gueule en l’y envoyant, mais croyant avec ferveur à la divination, elle était persuadée d’y voir un signe. D’ailleurs, n’avait-elle pas rencontré sa meilleure amie là-bas ? Et puis, chez les serdaigle il y avait Ellio -eurk. Chez les serpentard, c’étaient Marcus -beurk. Et les gryffondors, ah ah, même pas en rêve. Ces idiots courageux, aucune personnalité ! Oui, après tout, la maison des blaireaux avaient de nombreux avantages : salle commune bien située, un peu oubliés donc tranquilles, une réputation de gentils qui lui permettait de faire des crasses en douce, parfait ! La cinquième année fit un pas de plus et boutonna son gilet. Si le ciel luisait au dehors, ce n’était qu’un leurre. Ce foutu soleil d’Angleterre qui te fait croire à un temps doux ! Que nenni ! Au moins dans sa campagne Américaine d’enfance, on sentait le soleil ou alors on ne le voyait pas du tout ! Merlin que l’Amérique lui manquait par moment. La jeune fille ne s’avoua pas vaincue pour autant et continua à avancer dehors. Elle ne voulait pas rentrer travailler tout de suite, elle préférait prendre l’air et profiter du calme du parc pour une fois. Elle chercha un coin tranquille pour poser son joli fessier quand son regard rencontra celui d’un jeune homme qui avait eu l’air séduisant, mais qui n’était plus qu’un sombre connard. Thiago Montgomery. Si Chelsea s’énervait à ce point, c’était pour une bonne raison. La demoiselle avait l’habitude de viser haut, elle savait déjà ce qu’elle valait et les loosers que personne ne convoitait de l’intéressait pas. Depuis qu’elle avait pris conscience que son corps pouvait être séduisant et qu’elle n’était pas mauvaise, elle s’amusait beaucoup avec son corps. Oh, pas de la devenir une traînée, non. Chelsea se respectait suffisamment. D’ailleurs elle se cachait bien, peu de personnes la connaissaient vraiment, elle jouait comme un double-jeu. Le jour elle était la gentille Chelsea toute mignonne, pleine de rose, de sourire et les cheveux bien peignés. Le soir elle était Mindy la reine de la nuit, les cheveux lâchés et frisé, les yeux maquillés de noirs. Certaines personnes n’avaient d’ailleurs jamais fait le lien -bon ils étaient un peu con aussi-. Quoiqu’il en soit, la jeune fille ne couchaient pas à tout va, elle choisissait les hommes et tentait quelque chose que si elle sentait qu’il était quelqu’un de bien. Un soir, elle avait choisi Thiago Montgomery. Et le connard, qui lui pourtant avait une réputation de chaud lapin, ne l’avait même pas calculé. Comme si elle était trop jeune ? Comme si elle n’existait pas ? La demoiselle avait été vexée au plus profond de son ex, car si le beau jeune homme n’avait pas voulu d’elle, comme pourrait-elle viser plus haut ? Comment pourrait-elle viser les hommes qui ne veulent pas juste s’amuser sans penser à la suite ? Maintenant, elle était passée à autre chose. Elle ne voulait même plus s’endormir dans son lit, oh non, elle voulait lui faire payer. Seulement elle n’avait aucune idée de la manière dont elle pourrait s’en sortir. Il avait trois ans de plus qu’elle, pourtant, l’esprit créatif de la demoiselle n’était rarement à cours d’idée. « J'peux t'aider peut-être ? » Elle avança lentement de quelques pas, ne disant rien pour l’instant car elle cherchait les bons mots. Elle ne savait pas comment aborder la chose, elle n’avait pas prévu de se venger aujourd’hui, elle n’avait pas de plan, pas d’idée géniale. Zut. La demoiselle essaya de lire quelque chose dans les yeux du vert et argent et n’y vit que de l’indifférence. Voilà, il ne savait même pas qui elle était, il n’en avait aucune idée. Oh qu’elle le haïssait. « Bon écoute, j'ai pas toute ma journée, si tu cherches la garderie c'est pas par ici donc... » Elle se passa la langue sur la lèvre en levant le yeux au ciel, mais quel égo surdimensionné avait-il ? « Oh, mais je serais navrée de faire perdre quelques secondes du précieux temps de Thiago Montgomery. Non, c’est vrai tu dois avoir des tas de choses à faire… comme … Fumer dans des lieux interdits ? Baiser dans les toilettes de Mimi Geignarde, tiens ça pourrait faire les gros titres et te coûter cher. Mais, il n’y a rien de plus jouissif que de briser le cœur des filles ? T’inquiète je n’aime pas Maddelyn non plus, je me ferais un plaisir de lui rapporter tout ce que je sais… » Bon, elle en savait beaucoup, mais il fallait dire qu’elle l’avait beaucoup espionné, car elle cherchait un point faible, mais rien n’était jamais assez bien. Il restait sûr de lui et aucune fille n’avait voulu témoigner sa défaveur. Et pour Maddelyn, elle n’en avait pas réellement des faits et gestes concrets, mais un homme de sa trempe avait forcément fait des trucs louches. Et forcément celui ferait mal au cœur de la pauvre et adorable -eurk- poufsouffle. Comme s’il pouvait être fidèle ce gars. Pff. La blonde planta son regard dans les yeux sombres du jeune homme. Il ne semblait pas comprendre ce qu’elle lui voulait, merlin qu’elle le haïssait. Et tant pis si elle l’avait déjà dit. « Et pour ce qui est de la garderie, putain de merde, arrête de me traiter comme si j’avais douze ans. » Bon, là elle s’était laissée aller à la vulgarité et à l’énervement d’une gamine, mais elle commençait à en avoir ras l’amphore de cet sous-estimation de la part du jeune homme, elle allait lui montrer de quoi elle était capable.


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