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 Ce sont dans les situations extrêmes qu'on se rend compte de la valeur de nos sentiments ◓ Jeffanor

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E. Jeff Blevins


A taste of your own medecine
E. Jeff Blevins


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► date d'inscription : 07/02/2014
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MessageSujet: Ce sont dans les situations extrêmes qu'on se rend compte de la valeur de nos sentiments ◓ Jeffanor   Ce sont dans les situations extrêmes qu'on se rend compte de la valeur de nos sentiments ◓ Jeffanor EmptyMar 3 Juin - 10:48

Eleanor & Jefferson
Ce sont dans les situations extrêmes qu'on se rend compte de la valeur de nos sentiments
Tu as comme la sensation d’être dans un mauvais film dramatique. Tu as beau essayer de courir le plus vite que tu peux, tu as l’impression de mettre des heures à parcourir les différents couloirs pour te rendre au service d’urgence. Ta gorge est sèche, ton cœur est sur le point d’imploser. Tu ne sais pas trop si c’est à cause de la nouvelle qui vient de te frapper ou bien si c’est à cause de l’effort que tu demandes à ton corps sous-entraîné pour ce genre d’exercice. Une quinte de toux menace de te quitter et tu commences à sentir une vive douleur poindre sous tes côtes. Tu ne t’arrêtes pas pour autant. Tu entends certaines infirmières te crier dessus, certains patients t’adresser des gestes obscènes mais ça n’a aucune importance. En cet instant précis rien n’a d’importance si ce n’est elle. Tes yeux deviennent petit à petit humides et ta vision se brouille. D’un revers de manche tu les essuies bien décidé à ne stopper ta course effrénée que lorsque tu seras arrivé à destination. Tu ne penses pas avoir assimilé ce qu’il se passe pour le moment. Tu sais simplement que tu dois pousser tes limites et ne pas ralentir. Tu n’as qu’une seule image dans ton crâne, son visage encadré de ses magnifiques cheveux noir jais. Tu la vois tourner sa tête vers toi, ses yeux marron clair se plisser et son sourire s’agrandir. Elle telle qu’elle était lorsque tout était encore facile, lorsque votre bonheur était simple et naturel. Enfin tu parviens dans la salle d’urgence. Tu saisis un médicomage par la manche au hasard. « Ou est-elle ? » Devant son incompréhension tu te rends compte que si pour toi l’identité de la personne que tu recherches est plus qu’évidente ça n’est pas le cas du personnel du service. « Eleanor Delia Chessman. Une gryffondor de Poudlard. Ou est-elle ? » Tu le vois saisir un bloc de papier et tourner les pages une à une. Ton pied commence à taper le sol nerveusement et il ne te faut que peu de temps pour perdre patience et te saisir des documents. Ton doigt glisse nerveusement le long de la liste jusqu’à que tu trouves celui que tu recherches. Sans aucune cérémonie tu balances le bloc au sol et reprend ta course jusqu’au rideau qui était indiqué. Une chance qu’il ne soit qu’à quelques mètres. Tu l’ouvres d’un coup sec et tombes nez à nez avec l’un de tes supérieurs. Ton regard se pose sur elle, inconsciente. Ta main est toujours agrippée au rideau. Tu essaies de reprendre ton souffle ce qui s’avère difficile alors que tes organes entier semblent se tordre et t’empêcher de respirer convenablement. Tu te mords l’intérieur de la joue pour empêcher les larmes de quitter tes yeux. « Qu’est-ce qu’elle a ? » « Blevins, vous n’êtes pas dans mon service aujourd’hui. Retournez là d’où vous venez. » Tu as quelque part conscience qu’il ne peut pas deviner ce qui te lie à sa patiente et que ta présence ici n’a pour lui aucun sens mais tu ne peux t’empêcher de sentir cette rage coutumière te ronger de l’intérieur. Tu essaies de te calmer et pour cela tu la regardes. Tu sais que l’observer, te calmera. Tu te mettras certainement à pleurer d’ici quelques secondes, attireras l’attention des autres infirmiers et t’afficheras comme une lavette pour le reste de ta carrière, mais cela est toujours mieux que de t’en prendre à un supérieur et de bousiller tes chances de devenir un jour médicomage à Sainte-Mangouste.

Tu aimerais t’avancer vers elle. Tu aimerais poser tes mains autour de son visage, lui lisser les cheveux vers l’arrière et lui glisser des mots réconfortants. Tu as beau essayé de découvrir ce qui la maintient inconsciente, tu ne vois rien en apparence de très alarmant. Ce qui ne fait que redoubler ta crainte. Tu te demandes si elle souffre d’un mal magique ou s’il s’agit d’une blessure normale, qui peut être traitée par des moldus. Car si cela est le cas, il est certain qu’elle serait mieux prise en charge par un simple chirurgien qu’un médicomage. Pour la première fois depuis des mois tu fais preuve de rationalité. Tes pensées te semblent cohérentes et tu ne cèdes pas à la panique contrairement à ce que tu pensais quelques secondes auparavant. Elle ne semble pas agitée, son visage ne se tord pas de douleur. Une fois de plus cela peut-être à la fois bon signe ou au contraire pire que ce que tu es en capacité d’imaginer. Tu as besoin de savoir. Tu murmures à nouveau ta question sans la quitter des yeux. « Blevins, sortez d’ici de gré ou de force ». Tu restes hermétique à ses menaces et continuent de demander en continue ses symptômes jusqu’à que deux vigiles viennent te prendre par les bras et essaient de t’entraîner loin d’elle alors que le rideau se referme devant tes yeux. Avec le peu de forces qu’il te reste après ta course, tu essaies de te débattre. Sans succès. Tu sais que ces imbéciles sont certainement des êtres sans cœur, des mangemorts aussi stupides qu’insensibles mais tu n’as rien à perdre et décides de les implorer. « Laissez-moi. Je vous en prie. C’est ma petite-amie ok ? La dernière fois qu’on s’est parlés, je lui ai dit que je voulais du temps pour réfléchir, je lui ai dit que je ne savais plus où j’en étais. J’ai besoin de savoir ce qu’elle a, ce qu’il s’est passé. » Sans surprise, ils continuent de te traîner au dehors de la salle d’urgence sous le regard effaré de certains patients. Enfin, tes nerfs craquent et tu te mets à pleurer. Tu as l’air faible mais tu n’en as rien à faire. Tu continues de te lamenter de plus en plus fort. « Laissez-moi rester. S’il vous plaît ! Ellie. Ellie ! Laissez-moi ! Je dois la voir ! Je dois être auprès d’elle ! Ellie ! » Tu gigotes dans tous les sens dans l’espoir vain d’échapper à leur prise de fer et c’est lorsque tu es aux portes de la salle d’urgences que tu vois ton supérieur émerger du rideau, vous rejoindre à grand pas. « Elle demande à le voir. » Libéré, tu n’attends pas une seconde et te précipites auprès d’elle. Te saisis de sa main et poses un baiser sur sa paume. « Ellie. Mon dieu. Tu m’as donné la peur de ma vie ». Pour la première fois depuis la mort de Liam, tu n’as aucune hésitation. Pour la première fois depuis toujours tu n’en as rien à faire de regard des autres. Tu te penches et l’embrasses en public, tu grimpes sur son lit et l’enserres dans tes bras. « Raconte-moi. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »


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