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 Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyDim 22 Déc - 8:21



« Israël, vous en êtes où sur le dossier Fisher ? ». Tu soupiras intérieurement et déposa sur le bureau de ton supérieur un classeur assez épais. « Tout est là monsieur. Compte-rendu, rapports d’indics et surveillances ». Le chef Mangemort fit un hochement de tête en tapotant ledit dossier. « Merci Everglade. Vous pouvez y aller ». Tu le saluas une dernière fois et tourna les talons pour rejoindre ton bureau. Tu feuilletas quelques fiches et attrapa ta veste avant de rejoindre Tess à son poste. « J’y vais Tess. Tu n’oublieras pas d’envoyer un hibou à Mr Cole ? ». Elle te sourit et acquiesça. « Merci ». Tu trottinas au dehors et salua quelques collègues sur le chemin. Une fois dans l’ascenseur, tu attendis que celui-ci démarre. « Attendez ! ». Une jeune femme s’engouffra au dernier moment dans la cabine et te fit un petit sourire d’excuse lorsqu’elle fût déséquilibrée par la brusque ascension. « Désolée ». Tu lui fis ton sourire « made in Israël », mais n’ajouta rien. Ce qui était pour le moins étrange. Avant tu te serais empressés de taquiner la fonctionnaire, de flirter avec, voir de l’inviter à venir boire un verre. Hors tu n’en fis rien. Pourquoi ? Tu le savais bien. A cause d’elle. Méryt. Votre dernière conversation lors de ta crémaillère te tracassait encore. Vous vous étiez retrouvés sur ce toit, à vous livrez l’un à l’autre dans un déluge de sentiments et de confessions auxquels tu n’avais pas été préparé. Tu avais dit tellement de choses… L’alcool t’y avait un peu aidé il faut dire, mais à aucun moment tu n’avais mentit à ta petite victime préférée. Elle t’attirait, elle te faisait tourner la tête comme personne. Tu étais devenu obsédé par elle. Tu lui avais même lâché un « je t’aime » auquel elle n’avait pas répondu. En toute honnêteté l’arrivée de Tess l’en avait empêchée. L’aurait-elle dit aussi ? T’aurait-elle déclaré sa flamme aussi abruptement ? Cette question te tourmentait toujours. Tu continuas à penser à tout ce micmac en prenant le chemin de retour à ton appartement. Arrivée dans la rue principale de Pré-au-lard tu regardas ta montre. A peine 18H30. Tu avais quitté tôt pour une fois et tu savais que Tess ne serais pas rentré avant un bon moment. Tu avais envisagé d’allez voir ta sœur à l’hôpital mais au dernier moment tu avais tourné les talons. Ça devenait trop dur. Tes yeux s’attardèrent sur la devanture d’une échoppe. Là où Méryt travaillait. Une idée germa dans ton esprit retord. Tout sourire, tu te dirigeas donc vers Honeyduke d’un pas léger. Ton cœur était plus guilleret à l’idée de la revoir. Depuis la fameuse nuit, vous ne vous étiez plus croisés, comme si vous vous évitiez. Tu étais désormais devant la porte et tu hésitas un moment. Prenant une forte inspiration, tu entras enfin. Il y avait encore un peu de monde, les derniers clients avant la fermeture sans doute. Tu aperçus alors celle qui occupait toute tes pensées : Méryt. Elle était là, à quelques mètres entrain de conseiller une petite gamine sur quelques bonbons. Elle était de côté et ne t’avais dans doute pas vu arriver. Tu t’accoudas à une étagère et te mit à l’observer. Elle était tellement… Joyeuse. Passionnée. Son si beau sourire tourné vers cet enfant te fit un petit pincement au cœur. Jamais elle n’en avait eut un comme ça avec toi. A chacune de vos rencontres c’était soit des larmes, de la colère ou des faux-semblants qui apparaissaient. Cet air lui allait si bien. Tu préféras la laisser tranquille un moment et déambulas tranquillement devant les étalages. Devant ce qui ressemblait à des chocolats un petit garçon semblait comparer deux bonbons différents entre eux. Pris d’inspiration tu lui demandas en lui ébouriffant les cheveux. « Alors gamin, on a du mal à choisir ? ». L’enfant tourna son regard vers le tien et te sourit. L’innocence… « Tu as peut-être besoin de conseils ? ». Tu te mis à sa hauteur et désigna Méryt du doigt. « Tu vois la jolie dame là-bas ? C’est mon amoureuse. Viens, on va lui demander de l’aide et je suis sûrs qu’elle t’offrira un petit quelque chose en plus ». Le garçon semblait au comble de la félicité et te suivit docilement. Méryt était toujours de dos mais seule. Tu t’approchas doucement d’elle et la surprit en passant tes mais sur ses hanches tout en lui déposant un petit baiser sur la joue. « Bonjour douce Méryt », dis-tu assez fort pour être entendu par certains clients. Tu t’éloignas d’elle rapidement pour désigner le petit garçon. « Ce gentleman aimerait avoir quelques conseils sur certains bonbons. Tu saurais l’aider ? ». Ses yeux croisèrent les tiens et tu te demandais ce qu’elle pouvait bien penser de ton arrivée impromptue. « Tu me manquais », dis-tu pour briser la glace. « J’espère que moi aussi… ». Le garçon choisit ce moment pour vous fausser compagnie pour rejoindre son père qui l’avait appelé pour sortir de la boutique malgré ses supplications. Tu fis un petit rire. « On dirait que tu viens de perdre un client Calloway ». Tu fis un petit mouvement de tête. « Pas grave. J’aurais bien besoin de conseils ». Tu désignas quelques boîtes dorées hors de prix. « C’est pour quelqu’un qui me tient à cœur… Je veux que sa ressemble à… Une déclaration, si tu vois ce que je veux dire. Quelque chose de passionnel, d’unique… ». Tu la regardas de côté et attendis.
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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyDim 9 Fév - 0:58

je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête.
Meraël

Tu petit déjeunais avec ta meilleure amie, Ivy-Blue. Tu ne l'avais pas vu depuis quelques jours. Vous aviez un tas de choses à vous raconter, mais bizarrement tu n'étais pas très bavarde. En fait, cela faisait quelques jours que tu n'étais pas très loquace. Depuis que tu avais eu cette grande discussion avec Israël en fait. Enfin, discussion pas vraiment. C'était plus qu'étrange. Tu étais perturbée depuis cette nuit. Tu n'avais pas recroisé Israël depuis cet instant, pas que ça te dérange. Tu n'aurais pas su comment réagir si jamais tu l'avais revu. Il t'avais révélé quelque chose de très intime, de très important. Ses mots restaient encrés en toi. Tu les repassais dans ta tête encore et encore. En boucle. Tu n'arrivais plus à penser. Tout était embrouillé. Comme les oeufs que tu agitais dans ton assiette. Tu étais perturbée, voila le mot. Tellement perturbée que tu perdais le fil de tes pensées et que tu ne dormais pas la nuit. « Oh et puis je me suis faite attaquée par des chimpanzés enragés habillés de hauts à paillettes et avec une chaussure à talon en guise de chapeau. » « Mmh. » Tu n'écoutais pas un mot. Tu regardais ton amie, sans la regarder. Les images que tu entrevoyais avec tes yeux n'étaient que flous. Tu n'avais même pas réagis à ses paroles débiles qui ne ressemblaient pas du tout à Ivy. « Méryt. » chuchota-t-elle. Tu ne réagis pas, pour changer. «Méryt-Ahmès ! Es-tu avec moi ? » dit-elle en secouant ses mains devant ton visage. Tu repris alors conscience. Tu te mordis la lèvre. Pourquoi fallait-il qu'un homme te mette dans tous tes états. Il fallait que tu sois forte, que tu résistes. Tu étais devenu une chose toute faible depuis quelques temps et tu n'aimais pas ça. Pas du tout. Tu avais l'impression de revivre ce qu'il s'était passé lors de ta septième année à Poudlard. Israël était alors pion. Il t'avait collé pour la énième fois, mais cette fois-ci, il t'avait embrassé à la fin. Tu avais été bouleversée. Ou encore la première fois que tu l'avais vu dans ton immeuble. Il n'y avait que cet homme pour te mettre dans un tel état. Tu n'aimais pas ça, mais d'un certain coté tu aimais ce que tu ressentais. Tu aimais le fait de vouloir désirer ses lèvres, mais tu avais mal de ne pouvoir les avoir et de les désirer autant alors que tout vous séparez. Tu reportas ton attention sur ta meilleure amie. « Désolé Blue. » Tu lui envoyas une petite grimace. Tu portas ton jus de citrouille à tes lèvres. Tu jetas un coup d'oeil à ta montre. Par Merlin ! Tu allais être en retard au boulot. Tu mangeas une dernière bouchée de tes oeufs brouillés. « Non d'un troll à tutu ! Il faut que j'y aille. Désolé. C'est moi qui fait l'ouverture. » Tu enfilas ton manteau. Avant de te lever, tu saisis la main de ta meilleure amie.  « Je suis un peu perturber en ce moment. Il faut que je t'en parle.  »  « Oui, j'ai remarqué. Ça a été un réel plaisir de déjeuner avec toi.  »  dit-elle sur le ton de l'ironie. Tu te doutais que ça n'avait pas dû être drôle de voir quelqu'un qui ne t'écoutais pas pendant une heure. Tu te levas. Tu embrassas ton amie. « Je me rattraperais. Promis. » Tu t'éclipsas vite après avoir payer ton déjeuner et pris un café à emporter.

Tu étais à Honeyduke. Il y avait foule, mais ce n'était pas la clientèle habituelle. En effet, avant tu avais plutôt des adolescents dans ton magasins, mais depuis les restrictions du Lord, les jeunes sorciers ne pouvaient plus sortir de l'école autant qu"ils voulaient. Tu ne les voyaient plus parcourir les rues de Pré-au-Lard comme avant. Aujourd'hui il y avait des adultes accompagnés de petits enfants. Tu avais retrouvé le sourire dès que tu étais rentrée dans ton magasin. Tu conseillais une jeune fille. Elle te rappelais toi quand tu avais son âge. Elle avait exactement les mêmes étoiles dans yeux que toi quand tu voyais des bonbons ou d'autre chose magique. De la magie blanche bien entendu. La petite blonde n'arrivait pas à se décider. Tu t'étais mis à sa hauteur tandis que la clochette sonnait, indiquant qu'un énième client était rentré dans la boutique. Tu ne te retournas pas. Quelqu'un allait s'occuper de lui ou alors il se débrouillerait tout seul. Là tu devais aider cette petite fille adorable. Tu lui fis goûter quelques bonbons. Tu souris quand elle te dit qu'elle adorait ce bonbon, mais encore plus celui que tu lui proposais après. Et ça indéfiniment. Tu t'empêchas de rire. Dire que tu avais été comme ça toi aussi quelques années plus tôt. « Tu sais quoi ma chérie ? » La petite blonde secoua la tête négativement. « Je vais te faire un sachet pleins de bonbons. Comme ça tu les auras tous. » Tu lui envoyas un sourire et la fillette te le rendit en dix fois plus grand. Elle sautait sur place. Tu te relevas et pris un sachet en plastique. Tandis que tu remplissait le sachet que tu relevas brièvement la tête. Tu crus reconnaître une touffe de cheveux brunes, mais avant de voir le visage du propriétaire, elle sentit que quelqu'un tirait sur le bord de sa robe. C'était la petite fille. Elle pointait du doigts des petits canards en sucre multicolores. Tu souris de toutes tes dents. Comment avais-tu pu les oublier ? C'était les meilleurs, surtout pour les tous petits. Après quoi, tu la guidas jusqu'à la caisse. Quand tout fut régler, en compagnie des parents. Tu restas là. Tu regardais les petits en extases devant les friandises, mais ils ne semblaient pas avoir besoin de toi à cet instant présent. Tu préférais les observer plutôt que d'aller les embêter. C'est alors que tu sentis des mains fortes caresser tes hanches, passer dans le creux de tes reins. De douces lèvres déposèrent un baiser sur ta joue. Ton coeur s'arrêta. Tu restas figer telle une statue. «  Bonjour douce Méryt. » Cette voix. Non, ça ne pouvait pas être lui. Quelques clients s'étaient retournés vers eux. tu leur afficha un sourire entendu pour leur dire que tout allait bien. Il ne fallait pas les affoler et puis peu de personne devait savoir qu'elle était une phénix et lui un mangemort. Il n'y avait donc aucun risque. Tu te tournas vers l'homme qui occupait toutes tes pensées depuis que tu l'avais croisé la dernière fois. Il s'était écarté de toi, pour ton bonheur mais aussi ton malheur. Il désignait un jeune garçon. D'où Israël le connaissait-il ? Etait-il de sa famille ? Lui avait-il caché quelque chose ? L'imagination de Méryt s'envolait. « Ce gentleman aimerait avoir quelques conseils sur certains bonbons. Tu saurais l’aider ? » Tu regardas Israël dans les yeux. Pourquoi se préoccupait-il d'un gamin qu'il ne semblait pas connaître ? Ce n'était pas son style. Pas du tout même. Il n'était pas du style à aider les gamins, du moins c'est ce qu'il pouvait laisser croire. Tu ne disais pas un mot. Tu le regardais, seulement. Tu n'avais même pas regarder le petit garçon à part une brève seconde. « Tu me manquais  »  Claque monumentale. Tu le quoi ? « J’espère que moi aussi…  » Tu ne remarquas même pas que le petit garçon était parti vous laissant tous les deux. Tu ne savais que faire, que dire. « On dirait que tu viens de perdre un client Calloway » Tu secouas la tête, totalement perdue. Tu suivis son regard. Le petit garçon quittait le magasin accompagné d'un homme. Son père sûrement. Le garçon semblait tirer la main de son père pour retourner dans la boutique, les larmes coulaient sur son petit visage d'ange. Il n'avait pas pu choisir de bonbons. « Pas grave. J’aurais bien besoin de conseils. C’est pour quelqu’un qui me tient à cœur… Je veux que sa ressemble à… Une déclaration, si tu vois ce que je veux dire. Quelque chose de passionnel, d’unique… »  dit-il en désignant les plus belles boites de la boutique. Il avait un sourire aux lèvres. Un sourie que tu ne lui avais jamais vu. Israël t'observait. Que pouvais bien tu dire ? Tu étais coincée. Tu ne pouvais l'abandonner là tout seul. Les autres clients trouveraient ça étrange. Cela n'était pas dans tes habitudes de refuser de conseiller quelqu'un.  « Qu'est ce que tu fais ici Israël ? » Tu ne voyais pas quoi dire d'autre. Tu essayais de maintenir ta voix. Cela te faisait du mal de le voir là devant toi, comme si de rien était. Cela te faisait du mal qu'il te dise que tu lui manquais. Cela te faisait du mal car il semblait impossible que vous puissiez être ensemble. Tu pris une grande inspiration. « C'est pour quel genre de personne ? une personne de te famille, une amie, une amante, un collègue ? » Tu ne savais pas quoi dire d'autre. Tu étais désemparée. Tu ne savais comment réagir avec lui. Surtout après la révélation qu'il t'avait faite la dernière fois. Tess vous avait interrompu cette fois-ci, mais là personne ne le ferait. Il attendait surement une réponse. Il attendait surement un geste de ta part. Un geste prouvant ton affection. Mais là à cet instant précis, tu n'en étais pas capable. LEs larmes voulaient monter, mais tu luttais. Pourquoi fallait-il que tu sois si faible devant lui ? Pourquoi en pouvais-tu pas être aussi forte qu'avant ? Comme à Poudlard. A l'époque, tu ne le craignais pas car tu n'avais pas conscience de tes sentiments, mais aujourd'hui c'était différent. Totalement différent.

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyDim 9 Fév - 7:49

Tu es mon petit Chocolat -Méraël

Se trouver près d’elle comme ça… Sentir son odeur, voir ses petits yeux et sa jolie frimousse… C’était comme un rayon de soleil dans ta journée si grisâtre car les dernières nouvelles liées à ton poste n’étaient pas bonnes. Pas bonnes du tout. Les Résistants s’affairaient de plus en plus, faisant redoubler d’efforts les Agents du Ministère au dépend du reste des affaires. Quelques histoires de vols et d’agressions n’intéressaient plus grand monde si une occasion de briller en arrêtant des traîtres au Gouvernement se présentait. Le problème ce que ce n’était pas comme ça que tu voyais les choses. Chaque infraction, chaque problème se devaient d’être étudié. La Loi devait être respectée. Tel était ton engagement et ta vision des choses. Revenant au présent, tu souris à ta petite victime préférée. « Pas grave. J’aurais bien besoin de conseils. C’est pour quelqu’un qui me tient à cœur… Je veux que sa ressemble à… Une déclaration, si tu vois ce que je veux dire. Quelque chose de passionnel, d’unique… ». A ton grand agacement Méryt resta de marbre, n’osant pour le moment pas bouger, ne laissant transparaître aucune émotion qui t’indiquerait son état d’esprit. Finalement elle lui dit : « Qu'est ce que tu fais ici Israël ? ». Tu soupiras. « Je te l’ai dit non ? Il me faut des petites douceurs pour quelqu’un… Et peut-être pour moi tiens ». Tu pris une boîte dorée composée d’assortiments en tout genres et en examina le contenu. « Celle-là a l’air pas mal ». Tu la reposas, laissant tes doigts courir sur d’autres paquets.   « C'est pour quel genre de personne ? une personne de te famille, une amie, une amante, un collègue ? » Tu pouffas. « Calloway voyons… Il faut te détendre. Etre si formelle avec moi… ». Tu frôlas sa tête avec la tienne en te dirigeant vers un rayon derrière elle. « Ce n’est pas comme si je pouvais encore t’envoyer en salle de punition… Ou peut-être que si en fait ». Son parfum t’enivra un instant, faisant naître au creux de ton cœur un sentiment étrange. Tu pris une autre boîte et l’examina sous tout ses angles devant l’œil de l’ancienne Poufsouffle. « C’est donc pour une personne spéciale… Une fille que je connais depuis pas mal de temps. Une fille qui a dût un certain moment me détester avant de me désirer… ». Tu lui lâchas un petit coup d’œil. « Une fille qui est loin d’être aussi sage qu’elle le montre et qui risque sa vie un peu trop à mon goût… ». Tu reposas les douceurs. « Tiens au fait tant que j’y pense j’ai été discuter avec une prisonnière dernièrement… Victoire Weasley. Ça te dit quelque chose ? Il se trouve qu’elle en connait un rayon sur les Phénix… Plus qu’elle ne le laisse entendre ». Tu la fixas, prenant un air songeur. « C’est marrant… Lorsque j’ai cité ton nom, juste comme ça, cela ne l’a pas surprise outre mesure… Comme si elle s’y attendait… ». Bon okay, ça ne s’était pas exactement passé comme ça mais comment le saurait-elle ? Tu regardas autour de toi afin de vérifier que personne ne vous regardait, toujours le sourire aux lèvres. « Mais comme tu n’as rien à voir avec tout ça tu n’as pas à t’en faire bien sûr. Je ne sais même pas pourquoi je te racontes ça ». Tu la regardais du coin de l’œil, guettant un signe de nervosité. « Sa me fait penser… J’ai recruté une Née-Moldue », lui révélas-tu rapidement. « Lou Stanhope. Une jeune femme intéressante. Je pense qu’elle peut m’aider à infiltrer la Résistance et démasquer ceux qui ont préparé l’attentat dont je t’ai parlé. Je ne pense pas qu’elle sera démasquée de sitôt vu que personne d’autre n’est au courant… ». Tu t’empêchas de regarder Méryt, plantant le germe de ton nouveau plan. Vas-y petite Sorcière, te dis-tu. Va raconter tout ça à tes petits copains Phénix… Qu’ils l’approchent… Que tu les identifies… « Enfin… revenons à cette fameuse personne… Cette jeune femme est en mauvaise posture tu sais… On s’est récemment découvert l’un, l’autre, mais on a été interrompu… ». Tu te retournas avec un sourire. « C’est bien dommage d’ailleurs car j’aurais vraiment voulu savoir ce qu’elle allait me répondre… Qu’est-ce que t’en pense Calloway ? ».



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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyLun 3 Mar - 1:32

je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête.
Meraël


Tu te serais attendu à tout aujourd'hui, mais surtout pas à la voir lui. Israël était entré dans ton antre, ton lieu de travail. Tu n'aurais jamais imaginé le voir ici un jour. C'était invraisemblable. Israël ne semblait pas être du genre à venir acheter des bonbons dans un magasin comme Honeyducke où la plupart des client était des enfants. Il se tenait devant toi comme si de rien n'était, un jeune garçon à ses cotés. De toute évidence, il ne le connaissait pas. Il devait l'avoir déniché dans un rayon et avait décidé de l'utiliser pour s'approcher de toi. Tu ne savais comment réagir. Devant tes clients et tes collègues, tu te devais d'être professionnelle. Pourtant c'était dur de l'être avec Israël. Surtout après ce que vous aviez vécu sur le toit de votre immeuble. Tu n'avais pas à sourire naturellement. Toutes les révélations que vous vous étiez faite te revenaient en mémoire. Tu ne pouvais faire comme si tu avais tout oublié. C'était impossible. Tu inspiras lentement. Tu déglutis difficilement. Malgré tout ce que tu pensais à cet instant présent, ton corps était content de le voir. Ton coeur battait à une vitesse folle. Cependant, tu essayas de ne pas la montrer à Israël. Tu ne voulais pas lui montrer que tout était acquis aussi facilement. Cela ne pouvait l'être. Après toutes ses années, il ne pouvait seulement excusé tout ça juste avec un "je t'aime". Du moins pas pour toi. Cela n'excusait pas toutes ses journées de douleur ou encore le fait qu'il est utilisé sa meilleure amie pour le rendre folle car au passage il lui avait brisé le coeur à Ivy. Tu lui demandas ce qu'il faisait ici. Tu l'entendis soupirer. Tu te pinças les lèvres. Il te dit qu'il veut des douceurs pour les offrir à quelqu'un et pour lui aussi au passage. Tu le vis saisir une boite dorée contenant une multitude de bonbons différents. C'était surement l'une des plus complètes du magasin. Tu aimais bien prendre celle-ci car cela te permettait d'avoir tous les bonbons que tu appréciais. Israël semblait penser la même chose, malgré qu'il ne sache pas vraiment ce que contenait la boîte. Avant que tu ne puisses répondre, l'homme reposa la boîte sur la pile et laissa courir ses doigts sur les autres piles alentour. Tu lui demandas à qui il voulait offrir ces bonbons. Était-ce une personne spéciale ? Tu n'avais pas vraiment envie de le savoir. Tu n'avais pas envie qu'il te déchire le coeur alors que tu lui avais ouvert un peu quelques jours plutôt. Il laissa échapper un petit rire. « Calloway voyons… Il faut te détendre. Etre si formelle avec moi… » Il se dirigea vers toi. Sa tête passa à quelques millimètres de la tienne. Il l'avait fait exprès, tu le savais. Il voulait te mettre dans tous tes états et il était parvenu. Tu te tournas vers lui. Il s'aventurais dans un nouveau rayon. « Je ne fais que mon travail. » lui dis-tu tout en l'observant. Il regardait de nouvelles boites. Puis il s'adressa une nouvelle fois à toi. « Ce n’est pas comme si je pouvais encore t’envoyer en salle de punition… Ou peut-être que si en fait  » Il te regarda à cet instant. Pourquoi se rappeler cet instant de leur vie ? Le seul "bon" souvenir que tu retenais de ces séances était surement leur dernière rencontre. Ce baiser. Le meilleur que tu avais vécu, de loin. Même avec Andy ou Kenneth. Pourtant tu les avais aimés ses deux-là, plus que de raison. Seulement avec ISraël, c'était une passion dévorante qui s’emparait de vous. Une passion incontrôlable qui te faisait un bien fou malgré tout ce que tu pouvais lui dire. Tu n'avais pas relevé ses paroles. Il ne sembla pas s'en endre compte. Il continua à te parler. « C’est donc pour une personne spéciale… Une fille que je connais depuis pas mal de temps. Une fille qui a dût un certain moment me détester avant de me désirer…  » Il te jeta un coup d'oeil. C'était de toi qu'il parlait ainsi ? Non. « Une fille qui est loin d’être aussi sage qu’elle le montre et qui risque sa vie un peu trop à mon goût… » Si c'était de toi qu'il parlait. Tu risquais trop te vie à son goût ? Qu'est ce qu'il en savait ? D'après lui, tu avais quelque chose à avoir avec l'accident de ta soeur. Avant qu'il ne t'en parle, tu n'avais pas été au courant. Tu ne pensais même pas que c'était les phénix qui avaient fait ça. Ou alors si c'était vraiment eux, ils ne savaient pas ce qu'il faisait et c'était bien triste. Les phénix n'agissaient pas bêtement, sur un coup de tête mais Israël semblait penser le contraire et était bien décidé à trouver ces satanés phénix. C'était compréhensible d'un certain coté, sa soeur avait été victime. Mais pourquoi s'acharnait-il sur toi ? Pour une fois, tu n'avais rien avoir avec tout ça. « Tiens au fait tant que j’y pense j’ai été discuter avec une prisonnière dernièrement… Victoire Weasley. Ça te dit quelque chose ? Il se trouve qu’elle en connait un rayon sur les Phénix… Plus qu’elle ne le laisse entendre » Victoire. Tu la connaissais oui. De non pour une premier temps. Les Weasley étaient connus dans le monde des sorciers, mais tu avais eu l'occasion de la rencontrer. Chez les phénix justement; Pourquoi semblait-il surpris qu'elle fasse partit des phénix ? Sa famille était l'une des plus connues parce qu'elle était justement résistante. Il y avait eu de nombreuses pertes inutiles dans sa famille. De nombreux morts dont les mangemorts étaient la cause.

« C’est marrant… Lorsque j’ai cité ton nom, juste comme ça, cela ne l’a pas surprise outre mesure… Comme si elle s’y attendait… » Pourquoi ? Pourquoi agissait-il comme ça ? Pourquoi voulait-il absolument lui faire porter le chapeau. Si il continuait, Méryt n'était pas sur de pouvoir retenir sa main qui la démangeait de le claquer à chaque illusion à sa soit-disant implication dans ce qu'il y avait eu dans l'accident qui avait mit sa soeur dans le coma. Tu l'observas. Il regardait autour de vous, mais il n'y avait personne dans ce rayon à part vous.  «  Mais comme tu n’as rien à voir avec tout ça tu n’as pas à t’en faire bien sûr. Je ne sais même pas pourquoi je te racontes ça. » Tu le regardas droit dans les yeux. Tu pinças les lèvres. Tu n'étais pas nerveuse, juste énervée. « Pourquoi veux-tu vraiment que j'ai quelque chose à voir avec tout ça ? En quelle langue il faut que je te le dise Israël ? » Aucun sourire ne traversa ton visage. En sa compagnie, il ne t'arrivait pas souvent de sourire. Tu le défias du regard. Qu'allait-il répondre cette fois-ci ? Quelle raison allait-il trouver ? « ça me fait penser… J’ai recruté une Née-Moldue. Lou Stanhope. Une jeune femme intéressante. Je pense qu’elle peut m’aider à infiltrer la Résistance et démasquer ceux qui ont préparé l’attentat dont je t’ai parlé. Je ne pense pas qu’elle sera démasquée de sitôt vu que personne d’autre n’est au courant… » Une née-moldue ? Sérieusement ? « Tu es donc passé au-dessus de ton aversion pour les né-moldus ? » Tu ne pouvais t'empêcher de répliquer. Il te faisait un tas de sous-entendus. Il s'attendait sûrement à ce que tu réagisses à ses propos, que tu sois angoissée, mais tu restas de marbre. Tu savais qu'il fallait se méfier des paroles du mangemort. Tu n'allais pas le révéler aux Phénix. Pas tout de suite du moins, pas temps qu'elle s'approche de vous. Et puis maintenant que tu étais au courant et si jamais c'était vrai, tu pouvais faire tourner cette situation en votre faveur et faire passer sous le nez cette oportunité à Israël sans qu'il le sache. Il se jouait de toi semblait-il. Tu n'arrivais décidément pas à le cerner. Tu avais vraiment cru en ses paroles la dernière fois. Tu étais tombée dans ses filets pensant ses paroles sincères. L'étaient-elles vraiment ? «  Enfin… revenons à cette fameuse personne… Cette jeune femme est en mauvaise posture tu sais… On s’est récemment découvert l’un, l’autre, mais on a été interrompu… » Il se tourna vers toi, un sourire aux lèvre. Il était beau. Il semblait sincère. Ton coeur rata un battement. Par merlin, il te mettait dans un de ces états. Pourquoi n'arrivais-tu pas à te contrôler. « C’est bien dommage d’ailleurs car j’aurais vraiment voulu savoir ce qu’elle allait me répondre… Qu’est-ce que t’en pense Calloway ? » Tu te mordis l'intérieur de la joue. Il ravivait en toi tout ce que tu avais ressentis lors de cette soirée avant que Tess ne vous interrompe. Si elle ne l'avait pas fait, tu te serais surement livrée à lui, plus facilement que d'habitude. Sans aucun doute, tu aurais craquée. Tu lui aurais dit ce que tu ressentais et lui aurait sauté au cou pour goûter encore et encore à ses lèvres qui te faisaient rêver malgré toi. « La prochaine fois, assures toi que personne ne vous dérangera. » dis-tu en le regardant dans les yeux. « Peut être qu'elle se livra une nouvelle fois à toi. Tout dépend de toi, Israël. » Tu lui tournas le dos. Tu marchas le long du rayon, laissant traîner tes fins doigts sur les étagères. Tu savais qu'il te suivait tel un lion. Tu sentais sa respiration derrière toi. Tu pouvais presque sentir son souffle chaud sur ta nuque que tu avais libérée de tous cheveux à l'aide d'un chignon. « Tu ne connais pas ses goûts ? se sera plus facile de t'aider.  » Test. S'intéresse-il assez à toi pour savoir ce que tu aimes. Ce n'est pas très compliqué, tu aimes beaucoup de chose. Mais il y a un bonbon que tu aimes plus particulièrement. Le saura-t-il ?

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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyJeu 6 Mar - 10:23

Tu es mon petit Chocolat -Méraël

« Pourquoi veux-tu vraiment que j'ai quelque chose à voir avec tout ça ? En quelle langue il faut que je te le dise Israël ? » Tu secouas la tête, un peu énervé qu’elle ne comprenne pas le sens de tes paroles. « Je ne dis pas que tu à voir avec cette attaque… Je dis que ton nom apparaît trop souvent dans certains rapports officieux… ». Tu passais outre et lui confiait le nom de ta toute nouvelle petite protégée. Là, obligé, elle devait réagir ! te dis-tu. Ce qu’elle fit à ta plus grande satisfaction. « Tu es donc passé au-dessus de ton aversion pour les né-moldus ? » Tu l’avais déstabilisé, un bref instant certes, mais assez pour te faire sourire. Méryt n’était pas une fille facile à prendre par surprise. Son petit air innocent qui lui allait si bien au visage était capable d’endurer beaucoup de choses sans se dévoiler. Probablement la raison qu’elle n’était pas encore sur la liste noire du Ministère. De toute façon tu ne l’aurais pas permet. Calloway t’appartenait. A toi. Personne n’avait le droit d’empiéter sur ton territoire. Tu avais eut beaucoup de mal à te l’avouer, mais tu tenais véritablement à elle. A ses côtés tu te sentais différent, meilleur par moment. Elle réveillait en toi beaucoup de sentiments que tu mettais habituellement de côté. Elle seule te faisait cet effet là malgré le nombre et l’expérience de tes conquêtes. Tu pensais un moment à Odette. Si l’assistante du Ministre savait faire ressortir ton plus sombre côté, l’ancienne Poufsouffle quant à elle était son exact opposé. Comme deux forces contraires qui t’attiraient dans deux voies bien différentes. Tu lui fis part de la question qui te trottinait dans la tête depuis cette fameuse nuit sur le toit de votre immeuble. Qu’aurait-elle répondu si vous n’aviez pas été interrompu par Tess ? Tu avais fait le premier pas, lui tendant la main par la même occasion. Elle allait répondre. Puis est arrivé ta collègue et ancienne amante. L’échange entre les deux jeunes femmes avaient été froid et tu avais dût faire taire Tess en lui intimant de laissez tomber. Le dernier regard que Méryt t’avait envoyé t’avait foudroyé. Ses yeux étaient alors emplis de tristesse. Cette fois-là c’était elle qui t’avait déstabilisé. Tu n’avais eut qu’une envie : la rattraper en la prenant dans tes bras et goûter de nouveau à ses lèvres si douces. Mais tu n’en avais rien fait. AU lieu de ça tu l’avais laissé descendre les escaliers, stoïque. « La prochaine fois, assures toi que personne ne vous dérangera. » Tu lui fis un sourire en coin en hochant la tête. « La prochaine fois nous devrions donc être dans un lieu plus propice à ce genre de choses ». Tu approchas ta bouche de son oreille, humant ostensiblement sa chevelure tout en laissant ta main gauche parcourir le creux de ses reins. « Un lieu plus… Intime ? ». Tu t’éloignas et soutint son regard. « Peut être qu'elle se livra une nouvelle fois à toi. Tout dépend de toi, Israël. » Et là elle te tourna le dos et se mit à marcher, te laissant là comme un balais usagé. Calloway marchait très lentement en laissant traîner ses doigts sur les étagères. Tu la suivis, un peu blessé dans ta fierté que tu sois obligé de le suivre comme un bon petit toutou. « Tu ne connais pas ses goûts ? se sera plus facile de t'aider.  » Tu fronçais les sourcils. Etait-ce ce à quoi tu pensais ? Une sorte de test ? A se demander qui était le client ici. Tu laissais ton regard s’attarder sur les nombreuses douceurs des lieux, tentant de te remémorer un indice qui pourrait te permettre de taper dans le mille. Tu fouillais également dans tes souvenirs, à l’époque de Poudlard. Méryt était souvent aperçue entrain de se régaler de sucreries. Chose incroyable au demeurant en constatant les courbes parfaites de la belle. A se demander où elle emmagasinait tout ce sucre. Une discussion avec sa meilleure amie Ivy remonta à la surface. Ivy parlait beaucoup, ce qui énervait un peu à l’époque le jeune Israël. Mais un détail lui revint. Tu étiras tes lèvres et dit : « C'est une petite princesse tu sais. Ses goûts... Ce qu'elle aime... Elle se le cache elle-même. Tiens, pourquoi pas des canards comme ceux-là ? ». Tu pointais du doigt les sucreries, priant intérieurement pour ne pas t’être trompé. Tu écoutas sa réponse et ajouta avec un air volontairement pervers : « Tu sais que les femmes Moldues utilises des objets avec cette forme dans leur vie.. Sexuelle ? ». Un homme choisit ce moment pour passer entre vous. Il te dévisagea un peu trop longtemps à ton goût et s’éloigna pour faire mine de regarder certaines friandises. Qui était-ce ? Un Phénix ? Un Mangemort en mission ? Tu étais pourtant très discret quant à tout ce qui touchait à Calloway. Un Mangemort n’aurait pas été envoyé ici sans que tu en sois informé et sa démarche était trop suspecte pour être un simple badaud. Un Résistant donc. Venu pour quoi ? Surveiller l’endroit ? Ou quelqu’un ? Il disparût à un angle et tu t’approchas de Méryt pour lui prendre le bras et l’attirer avec toi vers une porte donnant sur un local normalement réservé au personnel. Tu la forças à entrer à l’intérieur en prenant garde de ne pas lui faire mal et referma derrière toi. Tu dévisageas son beau visage en pointant la porte du doigt, énervé : « Qui c’était ?! … Tes petits copains Résistants ou un ex jaloux ? Et ne me dit pas que je suis parano, je sais reconnaître quelqu’un en filature !». Sifflant d’exaspération, tu te calmas et mis tes mains dans tes poches et t’avança à pas de loup de la belle. « En parlant de ça. Qu’est-ce que représente Tobias pour toi ? Hein ? Vous vivez dans le même appartement après tout. Est-ce qu’il est plus qu’un simple ami ?! » Une question qui t’angoissait un peu il fallait l’avouer. Ce sentiment comme quoi Calloway ne pouvait se donner à quiconque à part toi commençait à véritablement t’obséder. Arrivé à quelques centimètres seulement d’elle, tu lui pris délicatement son visage entre tes main et plongea tes yeux dans les siens. Son souffle était irrégulier, comme le tien. Avait-elle peur ? Peut-être. Toi aussi en un sens. « Peut-être que je n’ai pas été assez clair l’autre soir… ». Tu inspiras avant d’ajouter : « Je ne veux pas que tu t’impliques dans cette guerre ». Ses lèvres t’attiraient énormément et tu ne pus te retenir d’y apposer les tiens avec douceur. L’échange ne dura que quatre brèves secondes et tu y mis fin en soupirant. « Mais je sais que tu n’abandonneras. Tu es trop têtue pour ça ». Tu laissais ton regard la détailler, l’esprit quelque peu songeur. « Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?! ». Tu encadras la pièce des bras. « Nous sommes seuls avec personne qui pourrait nous déranger. Alors, dit-moi… ». Tu gardas le silence un moment. « Dit-moi ce que tu ressens pour moi. Je suis prêts à tout entendre mais il faut que je sache avant d’aller plus loin si mes… Sentiments sont réciproques ». Par plus loin tu englobais de nombreuses choses. Continuer à la couvrir, la laisser s’en aller si elle le souhaitait vraiment ou faire ce qu’il faudrait pour la garder en sécurité… Quitte à éliminer toutes menaces potentielles. « C’est plus qu’une attirance physique… Un truc nouveau pour moi », Lui dis-tu la mine inquiète. Elle avait le choix. Tu étais à sa merci et elle le savait sûrement.


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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyDim 13 Avr - 1:16

je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête.
Meraël


Il secouait la tête. Il semblait à bout et énervé par tes paroles. Oui tu étais entêtée et têtue, mais lui aussi l'était. Autant qu'elle. A chaque fois qu'il te parlait de cette attaque, tu avais vraiment l'impression qu'il t'accusait, qu'il pensait que tu avais vraiment quelque chose à voir avec ça. Or ce n'était pas le cas. Tu avais beau le lui répéter, ça ne semblait pas rentrer dans sa petite tête. «  Je ne dis pas que tu à voir avec cette attaque… Je dis que ton nom apparaît trop souvent dans certains rapports officieux…» Oui, enfin tu le dis quand même. Tu pinças tes lèvres. Comment cela se faisait-il que tu apparaisses dans les rapports des mangemorts ? Tu faisais en sorte de ne pas te faire remarqué quand tu avais une "mission sérieuse". Tu ne te cachais pas forcément quand tu leur faisait des petits coups dans la vie de tous les jours, mais ils ne pouvaient pas marqué ça dans leur rapport. C'était tellement commun et enfantin qu'ils ne devaient pas retenir ces gestes. Si ? Tu étais sous surveillance ? Peut être qui sait. Dans ce monde, tout était possible.  Ça ne devrait même pas te surprendre. « Étrange. Je devrais peut être m'inquiéter. Il semblerait qu'un mangemort est un penchant pour moi pour que j’apparaisse autant. » Tu soutins son regard. Bien sur, tu ne croyais pas un mot de ce que tu venais de dire. C'était la seule réponse que tu voyais lui dire. Tu en avais marre de ses sous-entendus. Que pouvais-tu y faire ? Tu apparaissais dans les rapports d'accord. Mais tu n'avais rien à te reprocher. Du moins rien qu'il puisse savoir. Tu le savais, il ne connaissait pas tous tes agissements. Tu étais sérieuse et tu faisais attention. Il te révèle alors qu'il a prit sous son aile une née-moldue. Dans quel but ? Tu n'en sais rien. Tu serais curieuse de le savoir. Est-elle une phénix ? C'est ce qu'il insinue. Il attend ta réaction. Tu fais comme si ça ne t'atteignais pas. Il ne devait pas te voir déstabiliser. Ce n'était pas la meilleure chose à faire devant lui. Il fit une allusion à la nuit dernière. Cette nuit où vous commenciez à vous dévoiler l'un à l'autre. Vous n'aviez pas pu aller jusqu'au bout. Tess, sa colocataire, vous avez interrompu. Tu n'avais dire si tu avais été heureuse ou non qu'elle intervienne à cet instant. Tu te serais certainement livré à lui. Est-ce que cela aurait été la bonne chose à faire ? Tu n'en saurais rien. Mais aujourd'hui, tu vivais avec la gêne. La gêne de t'être à moitié livré à lui. Il connaissait une partie de tes sentiments envers lui maintenant. Il t'avait avouer les siens aussi. Il avait même dit des mots que jamais tu n'aurais pu pensé qu'il te dirait. Tu l'avais rêvé. Certainement. A cet instant, il espérait certainement une réponse, mais tu n'allais pas lui la donner. Pas ici, pas en cet endroit. Tu lui fis la remarque. Tu le vis sourire. Ton coeur rata un battement. Tu devais bien avouer qu'il était irrésistible à cet instant présent. «  La prochaine fois nous devrions donc être dans un lieu plus propice à ce genre de choses. Un lieu plus... intime ? » Il s'était rapproché de toi. Sa bouche était à la hauteur de ton oreille. Tu sentais son souffle chaud. La tête te tournait. En plus de ça, il avait posé une main dans le creux de tes reins. Tu allais défaillir. Tu essayas de garder de la contenance malgré l'effet qu'il te faisait. Puis il s'éloigna, à ton plus grand regret. Il te regarda dans les yeux. Tu soutins son regard une nouvelle fois.  « Qui sait ? » Tu le laissas en suspend. Tu étais évasive. Tu ne devais pas lui faire croire que tu lui étais acquis là tout de suite maintenant, alors que c'était vraiment le cas. Oui tu avais envie de lui sauter dessus là tout de suite. Tu avais envie encore une fois de goûter ses lèvres chaudes et parfaites, sentir ses mains douces et puissantes à la fois sur ton corps. Tu continuas à lui parler. Mais tu lui tournas le dos. Tu longeais les rayons de bonbons, le laissant derrière toi. Tu repris ton calme. Il n'était plus devant tes yeux, c'était un peu plus facile.

Tu lui posas des questions sur les goûts de sa dite-conquête. Te connaissait-il autant qu'il le croyait ? C'est ce que nous allions voir. Tu te tournas vers lui. Tu posas tes doux yeux sur lui, sur son corps parfait. Tu l'observas parcourir des yeux l'ensemble des friandises qui se trouvaient dans le magasin. Ce n'était pas aussi facile qu'il pouvait le penser. « C'est une petite princesse tu sais. Ses goûts... Ce qu'elle aime... Elle se le cache elle-même. Tiens, pourquoi pas des canards comme ceux-là ? » Il les pointa du doigt. Il avait raison. C'était l'un de tes bonbons préférés. « Ton amie a très bon goût. » dis-tu en réprimant un sourire. Tu te tournas vers les dis-canards. Tu t’emparas d'un sachet en plastique et commença à le remplir quand tu entendis Israël parler une nouvelle fois. « Tu sais que les femmes Moldues utilises des objets avec cette forme dans leur vie.. Sexuelle ?  » Malgré toi, le rouge te monta aux joues. A quoi jouait-il là ? Il y avait-il un sous-entendu dans ses paroles. Tu sentis quelqu'un passer derrière toi. Un autre client. Tu le vis jeter un regard à Israël, puis à toi. Il partit un peu plus loin, vous jetant encore quelques regards. Tu sentis qu'Israël avait changé d'humeur. Pourquoi ? Que s'était-il passé ? Tu n'avais rien fait, rien dit ? Tu le sentais tendu. Et tu n'avais pas tord. Il s'approcha de toi, un peu trop rapidement à ton goût. Il s’empara de ton bras un peu trop violemment. Il te faisait mal, mais tu ne ripostas pas. Tu ne voulais pas attirer l'attention sur vous. Il te tirait vers une porte non loin. Il se doutait que c'était un local réservé au personnel. Il te força à entrer à l'intérieur. Tu bouillonnais à l'intérieur. Merde. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Pourquoi était-il si brute maintenant ? Tu l'entendis fermer la porte. Tu te tournas vers lui, un visage glacial sur le visage. il t'observa. Puis il pointa la porte du doigt énervé. « Qui c’était ?! … Tes petits copains Résistants ou un ex jaloux ? Et ne me dit pas que je suis parano, je sais reconnaître quelqu’un en filature ! » QUOI ? Il se foutait de toi là ? « Tu n'es pas sérieux Israël quand même ? » dis-tu avec une pointe de colère toi aussi. « C'est n'importe quoi. C'est un client comme un autre. C'est ton comportement et tes paroles qui ont fait qu'il nous a regardé.   » Tu t'avanças de lui. Dangereusement. Un peu menaçante. Il n'avait rien à te reprocher. « Et puis si ça avait été un ex-petit ami, qu'est ce que ça pourrait bien te faire ? » Tu te reculas. Qu'est ce qu'il pouvait être énervant quelque fois. Tu te mordis les lèvres pour éviter de continuer à parler. Tu le sentis s'avancer. Il n'était qu'à quelques pas quand tu te retournas pour lui faire face. Il semblait un peu plus calme. Tu ne savais pas que le jeune homme pouvait avoir des sautes d'humeur de la sorte. « En parlant de ça. Qu’est-ce que représente Tobias pour toi ? Hein ? Vous vivez dans le même appartement après tout. Est-ce qu’il est plus qu’un simple ami ?!  » Il cherchait vraiment la petite bête. Etait-il sérieux ? Pensait-il vraiment qu'il y avait quelque chose entre toi et Tobias ? Tobais était ton ami, l'un de tes meilleurs amis. Tu le considérais comme un frère. Tu l'aimais comme une soeur aime un frère. « je pourrais te renvoyer la question pour Tess.  » le rembarras-tu. Tu te doutais que contrairement à toi et Tobias, il s'était passé quelques choses entre les deux jeunes mangemorts. Tess avait un faible pour Israël. Tout le monde le savait. Et Israël était un coureur de jupon. Pourquoi ne craquerait-il pas sur Tess ? C'était une belle femme, qui ne craquerait pas ? « Tobias est un ami cher. Cela semble-t-il si irréel que ça ?  » Il s'approcha de toi. Ton coeur se serra. Ton ventre se tordit. Il prit ton visage entre ses longs doigts? Il était délicat. Cela contrastait avec sa colère qui datait de quelques minutes à peine. Ton rythme cardiaque était irrégulier, tout comme ta respiration. Quand il te touchait de la sorte, tu avais du mal à respirer.

Tu sentais que lui aussi avait du mal à respirer. Etait-ce ta présence ou le fait qu'il se soit énervé quelques minutes plus tôt ? Tu espérais que ça soit la première option. Tu l'espérait vraiment. « Peut-être que je n’ai pas été assez clair l’autre soir… » Il reprit sa respiration. Tu bloquas la tienne. Tu levas un sourcil. Qu'allait-il dire ? « Je ne veux pas que tu t’impliques dans cette guerre » Tu te raidis. Ne pouvait-il pas arrêter de revenir sur ce sujet ? Vous n'étiez pas d'accord. Point final. De quel droit te disait-il ça ? Pour l'instant, il n'était rien dans ta vie à part l'homme qui lui donnait l’irrésistible envie de lui appartenir entièrement. Tu aimerais qu'il fasse partit de ta vie. Maintenant tu ne l'avouais, mais il ne l'était pas. Il n'avait pas le droit de t'interdire des choses. Avant que tu ne puisses riposter, il posa ses lèvre sur les tiennes. Ta tête te tourna une nouvelle fois. Tu allais défaillir. La pression sur tes lèvres était douce et enivrante. Il se sépara de toi. Tu aurais voulu rattraper ses lèvres, mais tu ne le fis pas. Il soupira. Quoi ? Le baiser ne lui avait pas plu ? «  Mais je sais que tu n’abandonneras. Tu es trop têtue pour ça  » ah enfin. Il avait compris. Il te détailla des pieds à la tête. Tu te mordis la lèvre? Tu aimais quand il faisait ça. Tu te sentais désirer. Tu déglutis. « Alors qu’est-ce qu’on fait maintenant ?! Nous sommes seuls avec personne qui pourrait nous déranger. Alors, dit-moi…» Silence. « Dis-moi ce que tu ressens pour moi. Je suis prêts à tout entendre mais il faut que je sache avant d’aller plus loin si mes… Sentiments sont réciproques. » Tu le regardas. « C’est plus qu’une attirance physique… Un truc nouveau pour moi. » Voila les dés étaient lancés. C'était à toi de répondre maintenant. Tu avais le choix. Tout reposait sur tes épaules. Tu pris une grande inspiration puis tu le regardas dans les yeux. Tu n'aurais jamais du faire ça. Il te déstabilisa encore plus. « Oui, Israël. Je partage tes sentiments.» Tu déglutis. Tu avais du mal à parler. Tu avais du mal à avouer tes sentiments. « Moi aussi, je ressens plus qu'une attirance. Du moins j'ai cette impression. » Tu t’asseyais sur l'un des bancs. Tu mis ton visage entre tes mains. Tu étais perdu. « Mais ce n'est pas aussi facile. Penses-tu réellement que l'on pourra passer au-dessus de tout ce qui nous sépare ?  » Tu relevas les yeux. « Je l'espère vraiment. Du plus profond de mon être, mais j'ai du mal. Il faut que je sache Israël. Es-tu vraiment prêt à me faire confiance ? PAs comme tout à l'heure où tu m'accusais de te faire en quelque sorte surveiller ?  » Tu te levas. Tu t'approchas de lui. Tu touchas son doux visage du bout des tes doigts. Tu regardas son front, son menton, son nez, ses joues, ses yeux et sa bouche. Elles t'appelaient. Irrésistiblement. Tu passas tes doigts sur sa bouche, les observant encore. Puis tu reportas ton regard sur les yeux du beau mangemort.


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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptyMar 15 Avr - 9:56

Tu es mon petit Chocolat -Méraël

« C’est plus qu’une attirance physique… Un truc nouveau pour moi. » Tu ruminais contre toi-même, contre tout ce qui se passait dans ta tête d’homme perdu. L’instant était crucial, déterminant dans la suite qui allait venir. Tu regardais la demoiselle en face de toi, croisant mentalement les doigts. Au fond de toi tu étais comme un fou : survolté, inquiet, presque terrifié par tout ce qu’impliquait la réponse de ta douce. Si elle te repoussait au moins les choses seraient dites. La vie continuerait pour toi, débarrassé des tourments qui te possédaient en cet instant.  Tu pourrais aller de l’avant, retrouver ta vie de solitaire impliqué dans son travail. Quelques histoires de sexes afin de se détendre mais rien de plus. Puis dans un futur lointain une femme, une collègue du Ministère peut-être que tu prendrais pour tienne. Un mariage, des enfants même. Une vie banale. Hors au plus profond de ton être tu te disais que ce n’était pas pour toi. Une existence dissolue, seulement centrée sur la raison et tes objectifs personnels. Venait donc l’autre dénouement possible. Que ta Méryt se lâche enfin et t’avoue éprouver des sentiments plus forts à ton égard. Tu attendais ce moment depuis longtemps, peut-être même inconsciemment depuis ce fameux baiser passionné lors de la dernière année de la rouge et or. La posséder était devenu un de tes fantasmes, la fourbe venant s’insinuer dans certains de tes rêves. Inaccessible, versatile et si mystérieuse. Elle t’attirait, plus qu’aucune de tes conquêtes. Cependant ce n’était pas toi. Ou plutôt pas l’image que tu voulais qu’on te donne. Tu étais fort, respecté et endurci. Un jeune Inspecteur prometteur adulé par la gent féminine et craint par tes confrères masculins. S’attacher à une seule femme, qui plus est une fille sur qui pesaient des soupçons concernant son allégeance, était déplacé. Mal. Une entorse au règlement et à ton devoir qui aurait dût te pousser à l’arrêter dès que certaines rumeurs t’étaient venues à l’oreille. Et après ? Que se passerait-il ? Comment envisager l’avenir avec elle ? Vous étiez on ne peut plus différents comme elle te l’avait fait remarquer. Ton travail de Mangemort, vos amis et connaissances : tout vous séparaient, comme si l’idée même que vous puissiez vous retrouver ensemble était une hérésie. Alors sa réponse arriva, les yeux dans les yeux, tel un Avada Kedavra envoyé en plein cœur. « Oui, Israël. Je partage tes sentiments.» Ton rythme cardiaque augmenta. Pourquoi donc une telle nouvelle te remplissait autant d’allégresse ?  « Moi aussi, je ressens plus qu'une attirance. Du moins j'ai cette impression. » Elle se posa sur l’un des bans du local, le visage enfouie entre ses mains. Toi tu restais là, debout entrain de la regarder, l’esprit en ébullition. « Mais ce n'est pas aussi facile. Penses-tu réellement que l'on pourra passer au-dessus de tout ce qui nous sépare ?  » Tu gardais un visage sérieux, le regard détaillant ta dulcinée si perdue. Tu l’étais aussi. Ce qu’elle venait dire, déjà vous en aviez parlé. Tu avais balayé ça à l’époque d’une pichenette et d’une blague assez malvenue. « Je ne sais pas », dis-tu sincèrement. Tu n’étais pas voyant, tu ne savais pas ce que l’avenir te réservait. Vous réservais. Tu pouvais être tué demain lors d’un combat ou tomber dans un traquenard. Tu étais exposé lors de cette guerre. Elle aussi en un sens. « Mais si on n’essaie pas, nous ne le saurons jamais… Pour ma part je m’en voudrais pendant le reste de ma vie », complétas-tu avec une ombre de sourire. Peu importe les difficultés, peu importe les conséquences, ton cœur était à elle, tu le comprenais enfin. Sa déclaration t’avais remplis d’allégresse. Jamais une telle chose ne t’était arrivée depuis que tu fréquentais les femmes. Les autres femmes. Depuis son entrée à Poudlard, depuis que ton regard avait dévisagé la petite Méryt-Ahmès, tu avais sût qu’elle était celle que ton cœur avait choisit. Bien sûr tu avais repoussé cette idée, gardant un œil attentif à ses faits et gestes tout en courant les filles à droite et à gauche afin de voir si elle montrait un quelconque intérêt à ta personne. Son apparente indifférence t’avait énervé, poussé à séduire sa meilleure amie et ensuite la jeter lorsque tu avais compris que ça ne marcherait pas comme tu l’avais escompté. Tu étais ensuite devenu pion, pour te faire une première expérience bien sûr mais aussi pour elle. Pour la gardé à vue, pour s’assurer que personne d’autre que toi ne la posséderait comme toi tu le rêvais. Elle avait ensuite quitté Poudlard tandis que tu rejoignais le Ministère, tirant un trait sur la demoiselle pour te concentrer sur ta carrière. La vie t’avait réussit. Tu avais réussit. Tu étais Inspecteur : un homme puissant et respecté. Et tu l’avais retrouvé. Tu te rappelais encore de votre rencontre sur le palier de son appartement. La fougue, le désir s’était emparé de toi. Tu l’avais prise, comme tu le rêvais depuis si longtemps. Elle avait répondu à ton baiser. Voici donc où vous en étiez, et pourquoi. Un cap se devait désormais d’être franchi. « Je l'espère vraiment. Du plus profond de mon être, mais j'ai du mal. Il faut que je sache Israël. Es-tu vraiment prêt à me faire confiance ? Pas comme tout à l'heure où tu m'accusais de te faire en quelque sorte surveiller ?  » Elle se releva et toucha ton visage du bout de ses doigts. Son regard te scrutait à son tour. Tu sentis son contact sur tes lèvres avant qu’elle ne te fixe, attendant ta réponse qui tarda un peu à arriver. « Je… ». Tu réfléchis. Lui faisais-tu confiance ? Peut-être en un sens. Une faiblesse. Elle était ton talon d’Achille. Toute ta raison te poussait à l’envoyer balader, à lui dire que non, en tant que Brigadier et Mangemort accomplit, tu ne pouvais décemment pas lui faire confiance. Mais sa serait trahir ton cœur et te mentir. « Je suis prêts… A te faire confiance…  Si tu le peux en retour », Finis-tu dans un souffle en portant ta main sur son menton afin de l’attirer vers toi. Vos lèvres s’appelaient une nouvelle fois, inexorablement. Tu posas ton autre main sur sa hanche, cherchant le contact de sa chair sous tes doigts en relevant légèrement le bas de son chemisier afin de t’y glisser. Encore une fois ton désir augmenta de plus belle. Tu l’embrassas tendrement, délicatement. Puis plus brutalement, sauvagement. La raison, les codes étaient mis au tapis. Alors que tu t’apprêtais à passer à la vitesse supérieure, ton téléphone sonna. Tu soupiras, rompant le contact avec ta dulcinée. Le numéro qui s’afficha te laissa interdit une seconde ou deux puis tu décrochas, soudain tremblant. « Everglade ». Tu entendais sans trop comprendre ce que ton correspondant était entrain de te dire. Tu hochas la tête, les yeux perdus dans le vague. « J’arrive tout de suite ». Tu coupas et releva ton regard blème vers ta Méryt. « C’est ma sœur. Elle… se meurt », dis-tu simplement. Tu sentais des larmes poindre le bout de leurs nez. Non, tu devais partir. Aller la rejoindre. « Je… Je suis désolé. Je passerais te voir… Après », dis-tu simplement en déposant un dernier baiser rapide sur la bouche de la jeune femme. Tu rouvris la porte et partit sans plus de cérémonie, le cœur battant, la peur te rongeant le ventre et l’esprit.


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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé)   Tu es mon petit Chocolat... Meraël (terminé) EmptySam 19 Avr - 23:38

je t'ai dans la peau, je t'ai dans la tête.
Meraël

C'est plus qu'une attirance physique. Les mots d'Israël résonnaient dans ta tête. Vous mettiez tout à plat. Tu l'attirais. Il t'attirait. Mais vous saviez tous les deux que s'étaient bien plus que ça. Des sentiments naissaient. Tu te demandais encore comment ça avait pu être possible. Comme quoi entre la haine et l'amour, il n'y a qu'un pas. Tu n'en revenais toujours pas que vous en êtes arrivés là. Te voila devant lui, s'ouvrant à toi et vise versa. Même dans tes rêves les plus fous, tu ne l'aurais jamais cru. Plusieurs fois tu t'étais imaginée l'embrasser et aller un peu plus loin. Mais dans la vie réelle ? Et avec de vrai sentiment ? Cela semblait tellement fou, irréel. Mais pourtant, il se tenait bien devant toi, t'avouant tes sentiments. Israël avait toutes les femmes à ses pieds, les plus belles et les plus influentes. Il avait jeté son dévoulu sur toi et tu n'arrivais toujours pas à le comprendre. Toi, la petite commerçante que tout le monde prenait pour une née-moldue qui ne grandissait pas dans sa tête et qui semblait vouloir vivre en permanence dans un monde de bisounours. Toi qui cachait bien ton jeu en servant plus qu'activement les phénix. Et pourtant c'était bien toi que son coeur avait choisi. Et ton coeur l'avait bien choisi malgré qu'il semble refléter tout ce que tu détestes, malgré qu'il aille à l'encontre de tout ce en quoi tu crois. Tu l'aimais. Tu devais lui avouer, comme il l'avait fait avec toi. Mais c'était dur, extrêmement dur. Tu avais déjà vécu une relation avec un mangemort. Andy. Cela avait été volcanique, mais une passion dévorante existait entre vous. Comme ce que tu vivais avec Israël. Serais-tu capable de revivre une histoire de la sorte ? Aurais-tu la force de revivre ça ? D'un certain coté, tu pensais que non. Toutes tes histoires avaient été compliqués. Il fallait croire que la tranquilité ça ne te connaissait pas. Pourtant tu aimerais avoir une relation qui ne risquerait pas de voler en mille morceaux d'un instant à l'autre. Tu en avais besoin. Mais en même temps tu ne pouvais nier le fait que tu avais Israël dans la peau. Ta raison te disait de laisser tomber, mais ton corps et ton coeur te poussaient vers lui. Tu allais écouter ses derniers. Tu ne pouvais faire autrement. Tu avais tellement envie de te sentir contre lui. Tu avais envie d'essayer. Tu avais trop longtemps hésité. Tu n'avais plus le droit maintenant. Tu lui avouas que tu avais des sentiments, tout comme lui. Tu ne le regardais pas. Tu essayais de te donner du courage. Le mangemort quand à lui ne bougeait pas. Tu lui exposas tes peurs. Allez-vous réussir à passer au-dessus de vos différences ? De tout ce qui vous sépare. C'est ce que tu redoutais le plus. Tu ne le regardais toujours pas, mais tu sentais ses yeux qui parcourraient ton corps. Tu aurais pu être gêné, mais ce n'était pas le cas. Tu aimais même cette sensation. Tu prenais de plus en plus de plaisir à te sentir désirer par l'homme qui se tenait dans la même pièce que toi. Même si ce n'était que par des petites attentions tel qu'un léger regard. « Je ne sais pas. » Rassurant, mais c'est vrai qu'aucun de vous deux ne pouvait prédire ce qui pouvait se passer. « Mais si on n’essaie pas, nous ne le saurons jamais… Pour ma part je m’en voudrais pendant le reste de ma vie. » Vous étiez donc d'accord sur ce point. Vous deviez essayer. Tu levas enfin les yeux vers toi. Tu découvris qu'il avait un léger sourire sur les lèvres.

Tu lui posas alors la question. Était-il prêt à te faire confiance ? Tu te levas. Tu touchas son visage. Tu le regardas de tout ton saoul. Que tu aimais le regarder. Avant tu n'osais pas, mais maintenant c'était une autre histoire. Tu passas tes doigts sur ses lèvres. Ses lèvres qui t'attiraient et que tu avais envie d'embrasser. Tu te retenais. Tu voulais jouer avec elles comme vous saviez si bien le faire. C'était la meilleure place au monde, sans aucun doute. Mais il ne fallait pas que tu craques, pas maintenant. Tu devais attendre sa réponse. Serait-il capable de te faire confiance ? De ne plus être sur la défensive comme il semble l'être à chaque fois. Il commença à parler puis s'arrêta. Il réfléchissait. Il semblait en plein conflit. Il évaluait la situation. «  Je suis prêts… A te faire confiance…  Si tu le peux en retour. » dit-il en un souffle. Tu le vis du coin de l'oeil lever le bras. Quelques secondes plus tard, tu sentis sa main sur ton menton. Il t'attirait à lui. Ton coeur battait la chamade.« Je pense en être capable moi aussi... » murmuras-tu. Ta tête te tournait de plus en plus au fur et à mesure que tu te rapprochais d'Israël. Tu sentis son autre main s'emparer de ta hanche. Elle cherchait le bout de ta chemise, tu le sentais. Il le trouva et passa sa main en dessous. Ce contact sur ta peau te fis chanceler. Ton coeur battait la chamade et ta respiration devenait irrégulière. Tu avais envie de coller ton corps au sien et de t’emparer de ses lèvres, mais tu le laissas faire. Il le faisait si bien. Tu voulais profiter. Sa pression dans ton dos se fit plus forte et il t'attira à lui, avec une force douce. Puis il attrapa tes lèvres, à ton plus grand plaisir. Il était doux dans ses gestes. Il exerçait seulement une faible pression. Puis il t'embrassa plus brutalement presque sauvagement. Vos lèvres jouaient vite, c'était presque un combat. Tu passas tes mains autour de son cou, l'empêchant de se reculer. De ce fait, tu approfondissais un peu plus le baiser. Un feu énorme s’emparait du bas de ton ventre. Tu collas ta poitrine à son torse. Vos corps étaient collés, en symbiose. Tu passas l'une de tes mains dans ses cheveux, d'abord à la racine puis tu t'aventuras dans ses bouclettes. Tout semblait aller si vite. Vous alliez sûrement aller plus loin que vous n'aviez jamais été. Tu ne prenais même pas le temps de reprendre ta respiration. Un bruit vous arrêta. Le téléphone d'Israël. Vos lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres. Tu sentis son soupire sur tes lèvres. La frustration s'empara de toi. Tu sentis l'une de ses mains se détacher de toi et prendre l'appareil qui se trouvait dans sa poche. Totu d'abord, il regarda l'écran où s'affichait le numéro. Tu le vis changer d'attitude. Qui ça pouvait bien être. Il décrocha. Tu vis sa main trembler. L'inquiétude se dessina sur ton visage. Cela devait être grave. Tu n'avais jamais vu le jeune homme dans cet état. Tu pris sa main libre et mêlas vos doigts. Tu déglutis pendant qu'il se présentait. Tu le regardais, mais lui avait son regard qui se projetait au dessus de ta tête. Il semblait perdu. Tu te sentais impuissante.« J’arrive tout de suite. » Ta respiration était saccadée. Que se passait-il ? Une nouvelle attaque ? Non ça ne le mettrait pas dans cet été. C'était sûrement plus grave. Il posa son regard sur toi. Toute expression habituelle qu'il pouvait avoir s'était envolée. « C’est ma sœur. Elle… se meurt. » Tu en eus le souffle coupé. « Je… Je suis désolé. Je passerais te voir… Après.  » Tu le regardas. Il semblait perdu, désemparé. « Israël... » qu'allais-tu dire ? Avant même que tu ne puisses continuer, il déposa un rapide baiser sur tes lèvres encore chaude de celui que vous aviez partager quelques minutes avant. Il se tourna, ouvrit la porte et disparut. Tu restas un instant sans bouger, ne sachant quoi faire. Tu ne pouvais l'accompagner. C'était trop tôt et tu ne connaissais pas sa soeur. Cela t'avais fait mal de le voir ainsi. Il semblait si perdu, si mal, si désemparé. Tu aurais aimé pouvoir faire quelque chose. Tu déglutis, pris de grandes inspirations et quittas à ton tour la salle. Ta collègue allait se poser des questions. Tu retournas travailler comme si de rien n'était alors que l'angoisse s'emparait peu à peu de toi. Tu tremblais et n'arrivais plus à te contrôler.


TERMINE

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