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 Safe and Sound ? ▽ Rosius

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MessageSujet: Safe and Sound ? ▽ Rosius   Safe and Sound ? ▽ Rosius EmptyLun 11 Nov - 11:55

SAFE AND SOUND ?
rose ▽ scorpius


Ses doigts caressèrent la vitrine avec délicatesse. Son sac attendait sagement à ses pieds, on pouvait voir à l’intérieur que tout était rangé, droit. Un sac parfait, malheureusement il n’appartenait plus à quelqu’un d’aussi parfait que lui. Une petite nuée blanche se dessinait sur le verre dès qu’elle expirait. Ses prunelles claires balayaient tendrement les vieilles photos encadrées sur les étagères protégées. Il n’était pas bon pour elle de regarder ça, mais elle n’avait pu s’en empêcher. Elle n’avait pu s’empêcher. Alors elle se tenait à présent devant ces sourires figés, ces visages bienheureux, un passé qui semblait soudain merveilleux, alors qu’elle savait pertinemment qu’il ne l’était pas. Rose soupira et s’écarta de ce qui pourrait la blesser davantage. Sauf que maintenant un rien l’anéantissait. Elle ne pouvait parcourir les couloirs sans être meurtri par ce qu’elle voyait. Son corps ne s’arrêtait de trembler, et ce trou dans son cœur qui ne se rebouchait pas. Elle ne guérirait pas d’un claquement de doigt, mais elle sentait de nouvelles effluves sucrées lui effleurer la peau, lui rappelant l’espoir. Car bien évidemment, elle ne se laisserait pas sombrer définitivement. Elle n’avait pas tout perdu. Nan elle n’avait pas tout perdu. Elle avait un frère dont elle aurait besoin, et lui aura besoin d’elle. Il était grand temps qu’elle reprenne le flambeau de la grande sœur. Il était grand temps qu’elle prenne ses responsabilités au sein de sa famille. Et puis tous ses cousins et cousines … Que deviendraient-ils ? Les laisseront-ils un jour en paix ? Les laisseront-ils une chance de se battre ? Où seront-ils tous éliminés les uns après les autres comme leurs parents ? Rose se laissa glisser sur le sol et resta assise devant la vitrine. C’était si dur. C’était si dur de quitter ses livres pour regarder le monde. C’était dur de s’intéresser au reste de l’univers. Regrettait-elle les études ? Regrettait son travail d’acharnement ? Regrettait-elle sa perfection ? Un peu, elle regrettait surtout ce confort de ne penser à rien d’autre. Ne s’intéresser à personne d’autre qu’à soi était si simple, cela l’avait rendu insensible. Mais ce n’était plus possible désormais. Elle ne pouvait que voir. Que regarder. Et comme chacun, elle pouvait maintenant appréhender. Elle avait toujours pensé que ses études réussies lui ouvriraient toutes les portes. Elle en doutait maintenant. Et puis à quoi bon ? Elle avait fait tout ça pour rendre fier ses parents. Ils n’étaient plus là.

Rose laissa sa tête tomber en arrière pour regarder le plafond. Elle sentait déjà le changement en elle. Elle sentait déjà qu’elle n’était plus comme avant. Et les autres l’avaient sentis aussi. Elle ne se tenait plus aussi droit, elle n’avait pas la tête aussi haute que d’habitude, et son visage était moins lumineux. Elle s’était endurcie, ça, elle le devait à Shane. Il l’avait fait éclater en milles morceaux. Devait-elle lui en vouloir ? Se sentait-elle mieux ? Elle n’en savait rien, elle avait encore mal. La souffrance ne disparaitrait pas comme ça, et encore moins l’incertitude. Elle n’en dormait plus la nuit. Ce qu’elle avait fait au Poufsouffle. C’était si dur de se rendre compte qu’il y avait une autre personne qui sommeillait en elle. Cette furie emprisonnée depuis toujours qui ne désirait que rependre sa colère, comme la tornade qui ravage les villages. Alors que fera-t-elle ? Devra-t-elle la laisser l’envahir entièrement ? Ce n’était pas elle, elle le savait. Rose Weasley était forte … Forte dans les études. Pouvait-elle être courageuse ? Pouvait-elle se battre pour les autres ? Pouvait-elle se battre pour l’avenir ? Pouvaient-ils vraiment changer quelque chose ? Qui était Rose Weasley en fait ? Personne ne le sait vraiment. Une travailleuse, première de l’école. Et c’est tout. Fille de deux héros, elle tombera dans l’oubli. L’égoïste. Elle se disait Résistante. Comment avait-elle osé rejoindre ce camp pour finalement se foutre totalement de leurs actions ? Elle avait si honte. Si honte de son indifférence. Comment avait-elle pu s’écarter à ce point de sa famille ? A quoi lui serviraient toutes ses bonnes notes maintenant ? La rousse sentit les larmes lui monter aux yeux. Mais rapidement elle les essuya. Elle était une véritable pleurnicheuse en ce moment. Lentement elle rebaissa la tête pour observer son reflet. Il était clair que l’anéantissement se lisait sur son visage. Les cernes, la fatigue, la pâleur. Elle ne resterait pas ainsi. Ses parents et son oncle s’étaient battus depuis leur première année contre le mal, ce serait leur manquer de respect que de mourir maintenant. Elle n’en donnerait pas la satisfaction à tous ces pourris. Heureusement, il lui restait encore la première place dans le podium des meilleurs élèves. Un prestige qu’elle se refuserait toujours de céder.

La Gryffondor soupira. Elle était fatiguée de penser sans cesse. Sans cesse et toujours aux mêmes choses. Mais en ce moment, elle ne pensait plus aux devoirs ni à quoique ce soit s’y reportant. Elle réfléchissait à un moyen. Ils n’étaient que des enfants, jamais ils ne les atteindront. Il fallait un plan à long terme. Ce serait long, c’était évident, mais leurs efforts seront payants, elle en était certaine. Rose secoua la tête, jamais ils ne feront confiance à des Weasley, encore moins à des Potter. Et surtout pas en ce moment. Rose pensa à Roxanne et à Lucy. Comment se sentaient-elles ? Etaient-elles dans le même état que le sien. Jamais elle n’aurait pensé chuter aussi bas. Jamais elle n’aurait pensé les perdre aussi tôt. Qui pourra la conseiller à présent ? Même si elle arrive à aller en prépa, ils ne la laisseront pas accéder aux grands postes, là où elle aurait de l’importance … A moins qu’elle ne fasse ses preuves. Jusque là, elle est la meilleure de l’école, la meilleure. La plus studieuse, la plus sérieuse. Elle n’a participé à aucun mouvement. Elle n’a commit aucune infraction. Rien. Elle n’occupe donc pas une si mauvaise place. Mise à part son nom de famille. La seule tâche. La seule faille.

Dans son esprit, Rose ne cessait de faire des loopings. Lorsqu’elle reprenait confiance en elle, la seconde d’après, elle était accablée et défaitiste. Incapable de prendre une position, la jeune fille se recroquevilla sur elle-même. Elle se sentait si faible et en même temps, elle savait qu’en elle, il y avait bien plus. Oui, elle savait qu’elle était capable de plus. Mais ce trou béant. Cette douleur qui la brûlait atrocement. C’était un véritable supplice. Jamais auparavant elle n’avait ressenti ça. L’avait-elle sans doute contenue ? Comme si toutes les souffrances qu’elle aurait dû ressentir depuis sa première année à Poudlard, explosaient maintenant, ensemble. Une tempête dans son âme. Elle était encore trop instable, elle se sentait capable de n’importe quoi. Et ça, ce n’était pas bon. Ses doigts passèrent dans ses cheveux roux, elle garda sa tête entre ses mains. Le bourdonnement dans sa tête commençait à résonner trop fort, et de nouvelles larmes coulèrent. Elle était si perdue. Tu descends et tu montes. C’est le train fantôme.

La porte grinça mais elle ne bougea pas tout de suite pour autant. Bizarrement elle se fichait de l’image qu’elle pouvait bien véhiculé à cet instant. Elle se concetrait seulement à faire ralentir les battements de son cœur chamboulé. Elle avait pensé, et même espéré, qu’en la voyant, l’intrus referme la porte et la laisse tranquille. La porte se referma effectivement, et elle en fut soulagée. Malheureusement des résonnèrent et s’approchèrent. Ne pouvant plus les ignorer, Rose se retourna machinalement pour trouver un blond Serpentard. Scorpius. Sûrement l’une des dernières personnes qui devait la voir ainsi. Lui qui ne cherchait qu’à la rabaisser pour lui piquer sa place sur le trône de la réussite ; il faut dire que ce serait le moment rêver. Elle détourna le regard pour le reposer sur la vitre, passant nonchalamment sa paume sur ses joues humides. Certes ils s’étaient rapprochés, leur rivalité était devenu un véritable jeu, presque addictif puisqu’elle ne se lassait plus de le renvoyer chier lorsqu’il venait l’emmerder. Mais il restait un Serpentard. Il restait un obscur. Il restait tout l’inverse d’elle. Quoique maintenant … Est-ce que cela avait une quelconque importance ? : « Qu’est-ce que tu veux Malefoy ? » Une voix légèrement irritante, pourtant elle n’avait réussi à cacher une légère pointe de tristesse. Elle avait si honte de montrer si faible. Elle avait peut-être perdu sa perfection, il n’empêche qu’elle n’en avait pas perdu sa fierté pour autant : « Tu es venu admiré les dégâts ? » Elle faisait bien sûr allusion à la disparition d’une grande partie de sa famille, causé par ces mangemorts. Qu’il ne tarderait pas à rejoindre ... De plus, si elle avait bien entendu, le poste de chef des obscurs était libre et il allait sûrement postuler. Un Malefoy, chef des obscurs. Un Potter, chef des résistants. Les éternels ennemis. C’est amusant comme l’histoire se répète sans surprise. Ses yeux glissèrent du verre à son sac, elle envia ses bouquins, bien à l’abri. Mais elle n’avait plus besoin d’eux comme bouclier. Elle n’avait plus besoin de se protéger. Il n’y avait plus rien à casser de toute façon.
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Dernière édition par Rose Weasley le Ven 15 Nov - 8:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Safe and Sound ? ▽ Rosius   Safe and Sound ? ▽ Rosius EmptyVen 15 Nov - 7:27

safe and sound.
i don't understand why,
i don't understand how,
but i love you. ▽ rosius.

« Je compte sur toi pour défendre nos valeurs, fils. » Il répétait cette phrase à chaque nouvelle lettre. Une fois, deux fois, trois fois par parchemin s'il le fallait. Il ne semblait décidément pas s'en lasser. C'était épuisant, à la fin, d'entendre de même discours. Assez étouffant, oppressant. Et celui-ci avait la particularité de créer un certain malêtre chez l'héritier Malefoy. Comme s'il le poussait à réfléchir, encore et toujours, à tous ces maux qui le tracassaient au plus profond de son âme. Un mal qu'il devait supporter, subir, et ce un peu plus chaque jour. Il vivait dans l'objectif de devenir une copie conforme de son paternel. Il n'avait qu'un seul but, qu'une seule ambition. Il n'avait pas le droit de penser par lui-même, devait absolument suivre le même parcours exemplaire, était destiné au même avenir. Et ce bien avant sa naissance. Il n'était qu'un pantin dans ce jeu malsain, qu'un pion, qu'une minable poupée de chiffons. Mais il ne pouvait pas se permettre de se poser des questions. Il ne pouvait plus reculer désormais, son sort était scellé, il devait l'accepter. Jusqu'ici, il y parvenait plutôt bien et il devait avouer qu'il avait des avantages considérables en temps que fils d'un Mangemort influent, et futur partisan du Lord, qui n'était autre que le directeur de Poudlard. Il en avait conscience. Il n'appelait pas ça de la chance. Il ne voulait pas être chanceux. Un faible, un vulnérable était chanceux. Il n'avait pas l'occasion de montrer qu'il était capable de faire des choses, il ne pouvait pas prouver qu'il en avait dans le ventre. Tout était question de point de vu. Il ne suffisait pas d'être ambitieux, chanceux, intelligent, sournois, manipulateur, réfléchi, brillant. Il suffisait d'être doué. Non, Scorpius ne s'estimait pas chanceux. Il était certes né dans la bonne famille, mais non, il n'appelait pas cela de la chance. Un nom, un prénom, une identité. Ils se croyaient tous invincibles avec ces trois faits, ces trois caractères. Ils pensaient vivre dans la sécurité, ils se pensaient invulnérables. Ils se pensaient méritants de leur bonheur, de leur vie pour l'instant stable, de leur statut haut placé. Ils n'avaient définitivement rien compris. Pour mériter, il fallait prouver. Et pour prouver, il fallait agir, marquer les esprits, se démarquer. Il s'appelait Malefoy, il avait le père le plus influent du Ministère de la magie, il était à Serpentard, il était bien vu par le Seigneur des Ténèbres, il avait l'école à ses pieds, mais il ne s'estimait pas vainqueur pour autant, bien qu'il prenait en compte sa situation plutôt plaisante. Il pouvait toujours acquérir plus de pouvoir, plus de richesse, plus d'influence. Toujours plus.

« Tire-toi, Malefoy. » Scorpius se retourna, les sourcils arqués, étonné que quelqu'un ose s'adresser à lui de cette façon. Dans le château, la plupart des élèves le craignait, il pouvait demander tout ce qu'il voulait aux plus jeunes, il avait la certitude que ses ordres seraient exécutés. Il avait une influence considérable et était un des garçons les plus populaires de l'école. Son nom de famille y était surement pour beaucoup, en temps que Malefoy, sa famille avait un passé (et un présent) glorieux aux cotés de Lord Voldemort. Elle était connue pour être une des lignées les plus fidèles au mage noir, et Scorpius aimait s'en vanter à longueur de journée et le rappeler à tous ceux qui oseraient se frotter un peu trop à lui, ce qui arrivait d'ailleurs très rarement. Niveau garçons, seuls quelques septièmes année courageux, comme Potter, Levingston, quelques autres Gryffondor, que Scorpius s'amusait souvent à surnommer Bouffondors, surnom qu'il trouvait particulièrement approprié pour ces rouges et ors, étaient assez connus dans l'école et influents pour pouvoir se permettre de la provoquer. Et il y avait Durden. Ce crétin de sa maison. Lors de la Répartition, le Choixpeau avait surement dû commettre une erreur, ce type ne méritait absolument pas d'intégrer les rangs du célèbre Salazar Serpentard. Scorpius le détestait. L'année passée, ils avaient eu violemment recours aux coups à cause de cette Serdaigle qu'ils s'arrachaient tous les deux. La baston de l'année, sans aucun doutes. Si Scorpius préférait généralement se battre plus noblement, utilisant la magie et des sorts qu'il maitrisait à la perfection lors de duels dont il était la plupart du temps victorieux, avec Durden, c'était différent. Ce gars là était tellement détestable que Scorpius ne pouvait s'empêcher de lui mettre son poing dans le visage à chaque fois que ce dernier le provoquait un peu trop, ou l'inverse d'ailleurs, car en terme de provocation, Scorpius se défendait plutôt bien, et ce n'était pas ce crétin de Durden qui pourrait le contredire. Scorpius leva les yeux au ciel en découvrant l’identité du garçon qui l'interpelait. Il ne bougea pas d'un cheveu. « Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser ce plaisir, Durden ? » Et comme à chaque entrevue des deux Serpentards, et après quelques insultes, remarques sanglantes et provocations, tout dérapa, et ils finirent tous deux l'un sur l'autre, roulant sur le sol, à se mutiler à coups de poing.

« Aïe ! » Scorpius lança un regard noir à l'infirmière qui s'occupait de ses blessures au visage. Elle lui nettoyait doucement, délicatement le visage à l'aide d'un coton imbibé d'eau et faisait disparaitre le sang qui coulait du nez, du front et de la bouche du garçon. Les plaies étant trop importantes et trop nombreuses, la magie n'aurait certainement servie à rien pour réparer les blessures de Scorpius, et d'un autre côté, l'infirmière avait jugé bon d'employé la manière moldue pour soigner le visage du vert et argent, afin de le punir de s'être battu, encore une fois. Si Durden s'en était bien sorti et n'avait eu besoin d'un passage à l'infirmerie, Scorpius avait été moins chanceux et son camarade lui avait cassé le nez et ouvert le front. « Tu ne peux en vouloir qu'à toi même, jeune homme ! » Scorpius soupira. Il savait très bien ce qui l'attendait. Une retenue. Mais ce n'était pas ce qui lui faisait le plus peur. Oh non, pas du tout. Ce qu'il redoutait le plus, c'était la future lettre de son père, s'il n'envoyait pas une beuglante. Il préférait ne pas penser à cette dernière possibilité, ce serait bien trop dur à encaisser. Non seulement il allait le décevoir, mais de plus, cela donnerait une bien trop bonne raison à tous ses ennemis du château, et plus particulièrement à Durden, se pouvoir se moquer de lui, le rabaisser, l'insulter, et il ne l'accepterait pas. Il devait garder cette réputation parfaite, c'était primordiale. Il laissa la sorcière s'occuper de ses plaies en grimaçant de temps en temps. Quelle affreuse journée. Lorsqu'il sortit de l'infirmerie, une balafre voyante au coin de la lèvre, un bandage sur le nez et un pansement sur le front, il reçut l'ordre de se rendre immédiatement dans le bureau de la sous-directrice. Évidemment, on le punit, après lui avoir fait la morale, comme quoi il devait assumer les conséquences de ses actes, que cet évènement serait évidemment rapporté à son père, qu'il se devait, en temps que partisan du Lord, d'assurer une certaine réputation, et qu'aujourd'hui, il avait totalement échoué. Scorpius s'était contenté de hocher la tête, gardant cependant le menton relevé et cette fierté, cette dignité qui lui était propre. Il avait pour punission de nettoyer tous les trophées du troisième étage dans l'après-midi, en ayant évidemment l'interdiction d'avoir recours à la magie. C'était un peu trop de techniques moldues qui s'enchainaient pour le grand blond, et il en était allergique, dommage. Il se dirigea vers la salle des trophées où du matériel de nettoyage avait été déposé, tandis que les autres élèves allaient en cours.

Il ouvrit doucement la porte et n'aperçut pas immédiatement la silhouette élancée de la jeune fille qui était déjà présente dans la salle. Il referma la porte derrière lui, la rousse ne bougea pas d'un cil. Puis, il se retourna, et la vit, recroquevillée sur elle-même, dans un coin de la salle. Un léger sourire en coin, sarcastique, moqueur, se dessina sur ses lèvres. Elle releva la tête en entendant ses pas raisonner dans la vaste pièce. L'après-midi s'annonçait mouvementée. « Weasley. » Déclara-t-il en signe de salutation pour Rose, cette Gryffondor qu'il détestait à un tel point qu'il l'aimait, sans vraiment le savoir. « Qu’est-ce que tu veux Malefoy ? » Scorpius décela une pointe de tristesse dans sa voix, malgré l'agressivité, et son cœur s’accéléra dans sa poitrine. Rose était mal. Ses parents. C'était forcément à cause de cela. Ils avaient été tués sous l'ordre de Voldemort quelques temps auparavant, le choc devait être dur pour la Gryffondor, et malgré son antipathie pour la jeune fille, Scorpius compatissait sur ce point. Il pouvait comprendre le mal qui la rongeait. S'il y avait bien une seule et unique valeur que Scorpius admirait dans la lignée Weasley, c'était l'importance qu'ils portaient à la famille, ou du moins, c'était le cas pour Rose, Scorpius l'avait bien compris. Il n'aurait jamais la chance d'avoir des parents aussi attentionnés envers leur enfant qu'elle, et s'il ne l'avouerait jamais, cette jalousie l'avait rongé durant de nombreuses années. Il n'aurait jamais la chance d'avec un père et une mère réunis, ses parents étant divorcés, il ne pourrait jamais être autant aimé des deux, ou aimé par ses géniteurs tout court. Parfois, dans sa famille, il se sentait seul, terriblement seul, et le simple fait de se dire que d'autres étaient heureux avec leurs parents l'énervait au plus haut point. Pourquoi lui ? Il avait besoin de cet amour maternel, de ce soutien paternel. Malheureusement, il allait devoir faire sans, à priori. « Tu es venu admirer les dégâts ? » Demanda-t-elle. Scorpius sentait qu'une carapace venait tout fraichement de se casser chez la jeune rouquine. D'habitude, elle se protégeait, elle se montrait plus agressive envers lui, elle n'aurait jamais accepté qu'il la voit dans cet état, elle en aurait fait un scandale. Et surtout.. elle ne se montrerait jamais sans un ou deux bouquins empruntés à la bibliothèque à ses côtés. Rose Weasley alias l'élève parfaite semblait s'être envolée. Elle n'avait pas pleuré, Scorpius le lisait dans son regard qu'il croisait quelques secondes. Son maquillage était encore intact et ne coulait pas sur ses joues. Ses cheveux roux, légèrement ondulés, lui retombait à la perfection dans son dos et sa cravate abordait un nœud bien serré. Seul son regard avait changé. Mais elle était toujours aussi belle, selon Scorpius. Enfin, selon une toute petite partie de l'âme de Scorpius. Vraiment toute petite. « Non, pas vraiment. » Déclara-t-il en lançant un regard aux balais et serpillères qui l'attendaient dans un coin de la salle. Silencieusement, il se dirigea vers les ustensiles de nettoyage et entreprit de passer le balais. Il releva le regard vers Rose. Elle ne semblait pas décidée à bouger, et Scorpius soupira. « Tu ne dis rien, je fais de même. » Déclara-t-il en espérant que la Weasley ne lui pose aucune question sur ses bandages et pansements.. ce qu'il doutait fortement.
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MessageSujet: Re: Safe and Sound ? ▽ Rosius   Safe and Sound ? ▽ Rosius EmptyMar 26 Nov - 11:37

Poste effacé, erreur de frappe  Safe and Sound ? ▽ Rosius 644995 


Dernière édition par Rose Weasley le Jeu 6 Fév - 2:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Safe and Sound ? ▽ Rosius   Safe and Sound ? ▽ Rosius EmptyDim 15 Déc - 4:55

safe and sound.
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but i love you. ▽ rosius.

Si son père venait à apprendre qu'une Weasley l'avait vu attraper ce vulgaire balai d'habitude réservé aux misérables moldus et le passer vulgairement, il deviendrait certainement la honte de la famille. Pourquoi cette fille se mettait-elle toujours en travers de son chemin, pourquoi ? Elle ne lui apportait que des ennuis, de toute façon. Mais d'une certaine manière, qu'il n'oserait jamais révéler au grand jour ou encore même s'avouer à lui-même, ça lui plaisait. Ça lui plaisait énormément même. De savoir qu'elle le détestait à un tel point qu'elle ressentait le besoin de lui barrer la route, de s'introduire dans sa vie. De savoir qu'elle était toujours là, quelque part, à lui tourner autour, même si c'était pour lui faire un sale coup. Jamais il ne se sentait aussi libre en pensant à cette fille. Il pouvait rêver, chanter, danser, hurler, peu importait, car de toute façon, elle occupait son esprit, donc plus rien ne comptait. Elle esquissa un sourire amusé. Là il retrouvait la Rose qu'il connaissait, et étonnement, cette pensée le soulagea. Comme il détestait voir son regard voilé de cette couche de tristesse apparente, comme il détestait entendre sa voix teintée de ce ton nostalgique et désespéré qui lui faisait tant de mal au plus profond de son cœur. Elle était mal, il le savait, et il était impuissant devant la situation. Il viendrait presque à dire qu'il se détestait pour rester là, à la regarder, alors qu'elle dépérissait petit à petit, emportant avec elle tout ce feu ardent qui brûlait au fond de son âme, toute cette flamme d'espoir qui la ravirait à chaque instant. Et la voir sourire lui faisait le plus grand bien. Elle était si belle, avec sa chevelure de feu et ses yeux émeraudes. Magnifique. Somptueuse. Parfaite. Elle se releva gracieusement. C'était comme si la scène ne s'était jamais passée, comme si Scorpius ne l'avait jamais vue dans cette imperfection insoupçonnée. Il retrouvait ce regard joueur dont il ne se lasserait jamais, cette silhouette bien dessinée qu'il adorerait serrer dans ses bras, et ce bien malgré lui, bien malgré son égo surdimensionné, bien malgré sa fierté connue de tous, bien malgré leur nom de famille opposé, ennemis. Ennemis. Ce mot résonna dans sa tête, il fut prit d'un vertige et en lâcha presque son balai. Il ne pouvait pas se permettre de penser à toutes les idées qui venaient de traverser son esprit. Il était un Malefoy, destiné à un avenir glorieux au sein des Mangemorts, sûrement futur titulaire d'une place importante auprès du Seigneur des Ténèbres et très convoité. Il serait mariée à une jeune fille de sang-pur dès ses dix-huit ans, soit l'année prochaine, qui partagerait les mêmes idéologies que lui et toute sa famille. D'ailleurs, il rendrait son entourage fier et n'aurait de toute façon pas le choix. Pas le choix. Toute sa vie, toute sa destiné, ne se résumaient qu'à ces trois petits mots. Ces trois maudits mots. Scorpius aimait sa vie, oui, mais il regrettait de ne pas pouvoir la programmer par lui-même. Il n'était pas celui qu'il aurait voulu être, mais plutôt celui qu'on avait voulu qu'il soit. Perdu dans ses pensées, ce fut la voix de la jolie Gryffondor qui le ramena à la réalité, le faisant presque sursauter. « Qu’est-ce qui est arrivé à ton visage ? » Demanda-t-elle en s'approchant d'un demi-pas. Parfait, il allait doublement s'humilier devant la même personne, qui n'était autre que Rose Weasley en personne, aujourd'hui. Il soupira et passa sa main sur son front, non sans légèrement grimacer de douleur. Il évitait soigneusement le regard de Rose, et, alors qu'il s'apprêtait à répondre un bel et pur mensonge inventé en quelques secondes (c'était sa spécialité, depuis le temps), la jeune fille reprit la parole et le devança. « Je ne sais pas ce que tu as fais pour le mettre en colère, mais il t’a bien amoché. » Il croisa le regard de Rose. Clairement moqueur et amusé. La Rose mélancolique et triste qu'il avait aperçu quelques instants auparavant s'était totalement envolée, évaporée. Cette fille était tellement imprévisible.. Il serra les dents et fronça légèrement les sourcils. « Cet idiot de Durden.. Et cette salope d'infirmière. Ils ne veulent pas utiliser la magie pour soigner mes plaies, ils disent que je les mérite. Si le directeur était au courant.. » Murmura-t-il en frottant frénétiquement l'ustensile moldu au sol. Décidément, il n'était pas vraiment habile avec les moyens de ce genre. C'était une si grande perte de temps, il avait franchement pitié de ces pauvres gens qui devaient, chaque jour, nettoyer leur maison ainsi. Vivre sans magie, ce n'était plus vivre, c'était survivre. Il releva le regard vers la Weasley, et encore une fois, il perdit pied. Son balai tomba pour de bon. Elle avait les yeux humides, rivés sur la fenêtre, elle paraissait si triste. Vraiment trop impulsive, trop imprévisible. Il eut fortement envie de courir et de la serrer dans ses bras, de lui hurler qu'elle ne serait plus jamais seule, qu'elle ne l'avait jamais été et qu'elle ne l'était pas d'ailleurs, il voulait la réconforter, lui prouver qu'il tenait à elle, qu'elle était beaucoup plus importante que n'importe quelle autre personne à ses yeux, mais si seulement il avait eu conscience que la voir ainsi, aussi mal, provoquerait une réaction aussi forte dans son cœur, si seulement il avait été prévenu, préparé, à subir un tel choc. Il resta planté là, ne tentant nullement de cacher sa surprise, sa douleur, sa pitié, son incompréhension aux yeux de la rouquine. Il restait planté là, debout, impuissant devant la tristesse dévastatrice de cette fille qui ne la méritait pas. Qu'avaient-ils fait ? Et lui, quel rôle avait-il joué dans l'histoire ? Il se sentait tellement mal, Rose occupait toutes ses pensées, mais il tenta tant bien que mal de se ressaisir et il ramassa son balai, comme si de rien n'était. Il termina le tour de la salle, puis plongea son regard dans celui de Rose. Grave erreur. Il ravala sa salive. « Ca ne va pas ? Si c'est à cause de moi, je peux m'en aller hein, si tu veux. » Quel con. Mais quel con. Il était censé la détester, l'humilier, lui cracher dessus, finir de remuer le couteau dans la plaie pour l'achever. Alors pourquoi, pourquoi montrait-il de la sympathie pour cette fille ? Ils étaient ennemis ! Il se mordit violemment la lèvre, jusqu'au sang, énervé de son propre comportement. Il ne devait pas s'intéresser à la vie de cette rouquine. Il la détestait. Il la détestait parce qu'elle avait le don de lui tourner la tête. Il la détestait parce qu'elle était d'une beauté aveuglante. Il la détestait à un tel point qu'il l'aimait. Et ça faisait mal, beaucoup trop mal.


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MessageSujet: Re: Safe and Sound ? ▽ Rosius   Safe and Sound ? ▽ Rosius EmptyJeu 6 Fév - 2:49

SAFE AND SOUND ?
rose ▽ scorpius


Elle ne se savait pas si imprévisible, elle ne se connaissait pas si lunatique. Elle se débattait pour se relever, elle agitait les bras pour remonter à la surface et finalement buvait la tasse, pour tout recommencer. Une lutte perpétuelle. Elle tremblait, elle pleurait, elle hurlait. Sa vie n’était plus qu’un tourment. Mais elle luttait. N’était-ce pas déjà bien ? N’était-ce pas suffisant ? Alors pourquoi avait-elle encore mal. Non, ce n’était pas de la douleur, c’était une abominable absence qui creusait son être à la petite cuillère, une torture sans fin, sans but. Mais il était là. Scorpius. Elle n’aurait jamais cru un jour être heureuse de sa présence, elle n’aurait jamais cru désirer ses mots. Elle s’excusait de son apparence pitoyable, elle s’excusait de sa faiblesse, elle s’excusait de ses pleurnicheries. Mais elle changerait tout ça. Promis. Elle redeviendrait Rose.

« Je ne sais pas ce que tu as fais pour le mettre en colère, mais il t’a bien amoché. » Elle voulait sourire, elle voulait vivre. Revivre ? Débile, c’est débile. Qui serait là pour l’aider ? Elle ne voulait importuner personne. Elle ne voulait personne. Elle ne voulait qu’elle. Elle ne voulait que se retrouver. Repartir. Reprendre. Récupérer sa vie. Elle ne voulait plus de son quotidien, elle ne voulait plus. Elle s’habituerait. Elle s’habituerait au combat. Elle s’habituerait à son existence sans eux. Une guerre d’une vie, voilà sa destinée. Elle devrait vivre avec, dompter son nouveau soi. Dompter cette souffrance. La préserver, parce qu’elle ne cesserait de se nourrir de ses instants de bonheur. Lorsqu’ils reviendront. « Cet idiot de Durden. Et cette salope d'infirmière. Ils ne veulent pas utiliser la magie pour soigner mes plaies, ils disent que je les mérite. Si le directeur était au courant… » Elle avait vu juste, même si cela n’avait pas été difficile et que n’importe qui aurait comprit. Stefan avait fait du beau boulot en tout cas et Rose ne put s’empêcher d’afficher un petit sourire : « Tu l’as peut-être vraiment mérité ? » Et le directeur ? Quel directeur ? Ca n’existe pas. Ca n’existe plus. Ses bras se croisèrent sous sa poitrine, que croyait-il ? Que le « directeur » serait arrivé en courant, suppliant les surveillants et les infirmières de soigner le pauvre fils Malefoy ? Il le laisserait crever. Il le laisserait pourrir. Il le tuerait même s’il se révélait de trop. Il n’avait aucune importance à leurs yeux, il n’était rien. Rien pour eux. Vous n’étiez rien pour eux. Rien. Juste des pions. Juste un jeu. Mais elle ne dit rien. Il n’entendrait pas. Il ne pouvait pas être d’accord. Elle le savait.

Elle replongea dans le noir, cette âme. Elle crie de tout son être. Mais elle ne veut pas qu’on l’entende. Elle ravale. Elle pensa aux Résistants, ceux qui étaient prêt à se battre. Elle voulait les suivre, elle voulait croire. Mais qui avait-il à faire ? Pouvaient-ils les tuer ? Y avait-il un autre moyen de cesser cette machine infernale sans recourir à la mort ? Et qui accepterait de détruire son âme en commettant l’irréparable ? Elle, elle s’en sentait capable. Son âme déjà s’effritait des pires vengeances. Le balai du blond tomba, elle sursauta au bruit et se tourna vers lui. La douleur qu’elle trouva dans son regard la déstabilisa. Mais elle ne se détourna pas. Il ne cachait rien, c’était la pure sincérité. Sincérité ? Son cœur s’emballa. Que faisait-il ? Pourquoi était-il comme ça ? Les yeux du blond étaient traversés d’un tas d’émotions, que la rousse ne pensait jamais voir ici, pour elle. Il aurait dû l’écraser. Il aurait dû l’anéantir. Ne pas faire naître l’espoir. Il n’était peut-être pas irrécupérable ? Elle ne le voyait pas obscur, elle ne le voyait pas mangemort, elle ne le voyait pas cruel, elle ne voyait rien. Rien sinon de la compassion. Il n’y avait plus de rancœur, de mépris, de haine, de moquerie, de supercherie, de coup bas. Rien. Rien que deux êtres perdus. Des minutes à se dévisager, retenant la vérité. Elle attendit, elle attendit l’infaisable, l’inavouable. Elle le sentait venir. Elle le sentait touché par sa propre peine. Puis il reprit son balai, et continua sa tâche. C’était impossible. Il n’avait pas le droit c’est ça ? Il n’avait pas le droit d’être comma ça ? Ou bien était-ce une ruse, du cinéma ? Il était à Serpentard. Ce n’était pas pour rien. Si ? Pitié de l’aide. Pitié cesse les battements. Pitié cesse les questions. Pitié. Idiote, elle se sentait idiote d’avoir cru une seconde qu’il serait là pour elle. Il allait faire ce qu’on lui dirait de faire. Petit pantin entre leurs mains. Petit pantin que tu es aussi. Ils ne méritaient pas ça. Ils ne méritaient pas d’être malheureux. Ils ne méritaient pas que l’on décide pour eux. Lui non plus ne méritait pas cette obscurité. « Ca ne va pas ? Si c'est à cause de moi, je peux m'en aller hein, si tu veux. » Il savait très bien que ça n’allait pas et il savait très bien pourquoi. Tout le monde était au courant, qui ne le savait pas. Qui ne savait pas que maman et papa weasley avait été lamentablement écrasés par de magnifiques mangemorts ? Qui ? QUI ? Pourquoi ne pas lui dire ? Pourquoi ne pas lui crier au visage ? Il voulait la laisser. Il voulait la laisser tranquille. Partir. Dans d’autres circonstances elle l’aurait applaudit, elle aurait rit, elle serait moquer qu’il abaisse les armes. Non il était … Gentil. Il était gentil. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Ce serait tellement plus simple qu’il l’achève une bonne fois pour toute. Qu’elle le haïsse définitivement. Et en même temps … Il y avait tellement de personnes à haïr déjà. Il y en avait déjà trop. Elle ne pouvait pas en vouloir au monde entier. Elle ne pouvait pas se battre contre le monde entier. Elle devait aimer. Elle devait se laisser avoir. Laisser tomber les barrières et avancer. Il n’y avait que ça pour la sauver. Elle devait aimer, se faire aimer. Elle devait s’entourer et ne pas sombrer : « Non … Non restes. Restes s’il te plait. » Elle n’aurait pas voulu que ce soit sur le ton de la supplication. Elle n’aurait pas voulu être aussi pathétique. Mais elle s’en fichait. Elle s’en fichait maintenant. Parce qu’elle était persuadée qu’il ne lui ferait rien. Elle l’avait vu. Rose l’avait vu dans ses yeux. Il ne lui ferait rien. Elle fit en sorte d’évanouir un peu la peine dans ses yeux en soupirant et en jetant sa tête en arrière, ses cheveux tombant en cascade dans son dos : « Tu sais ce que je trouve le plus triste en fait ? » Rose préféra ne pas le regarder et ferma les yeux tout en gardant sa tête en arrière : « La magie est belle, magnifique, douce, lumineuse ; c’est une splendeur et c’est pour cette raison que je l'ai toujours admiré ... Pour sa beauté, sa richesse. » Elle marqua une pause tout en posant ses yeux verts sur le jeune homme : « Et la voilà devenue arme, synonyme de mort, bonne qu’à faire le mal. Nous l’avons oublié … Délaissée ... Est-ce que ce n’est pas triste ça ? » Respires. Elle inspira et détourna le regard, gênée : « Tu veux te battre pourquoi toi Scorpius ? » Pourquoi voulait-elle se battre elle ? : « Tu serais prêt à faire toutes ces choses ? Tu serais prêt à vivre que dans le noir ? Dans la peur ? » Son regard ne put que revenir à lui, à la fois intrigué et inquiet : « Tu serais prêt à tuer, pour ça ? Pour cette magie là ? »
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