Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Stefan K. Durden

if i had a heart i could love you
Stefan K. Durden


personal informations

► date d'inscription : 15/03/2013
► parchemins : 1553


How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) Empty
MessageSujet: How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)   How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) EmptyMer 4 Sep - 6:37





Ce matin quand tu t’es éveillé, tu as eu un pressentiment : cette journée peut allait être qualifiée d’une journée de merde. Enfin c’est difficile de faire pire que les jours précédents, mais il ne faut jamais dire jamais. Tu files sous la douche -bien chaude- pour te changer les idées, il y a beaucoup de choses que tu n’es pas encore prêt à affronter. « Bon tu bouges Stef, t’es pas seul au monde bordel. » Le dortoir des serpentard de sixième année est toujours plein de bonne humeur et de bonne entente, les seules paroles sont douces et pleines de  compliments. « Ferme ta gueule connard et laisse-moi prendre ma douche en paix. » as-tu alors répliqué instantanément. Ce qu’avait crié John te donne envie de prendre encore plus son temps du coup et de ne pas quitter la salle de bain, juste pour que ce con soit en retard en cours, seulement tu es la bonté même -oui c’est connu- alors tu stoppes le jet d’eau et ouvres la porte, à poil bien sûr. « Heureuse ? » ricanes-tu en voyant l’autre foncer dans la salle de bain en levant les yeux au ciel. Tu n’es pas un bon camarade de dortoir, égoïste et sécheur, tu entretient la mauvaise ambiance entre vous quatre, mais qu’importe ? Avez-vous réellement besoin d’être soudés et heureux ? La réponse est, était et sera toujours non. Alors tu n’as aucune raison de faire des efforts et tu le sais. Après t’être habillé, tu te rends dans la grande salle pour manger un morceau. Avant même de t’asseoir au niveau des gamins de ta maison -le surnom peut t’être donné- tu jettes un coup d’œil -comme toujours- vers la table ennemie et … bam tu croises le regard d’un brun, un regard que tu ne voulais pas décrocher parce que tu n’as aucune envie de voir sa sale tête de rat. C’est le regard d’un gars que tu détestes un peu trop en ce moment. Nathanaël. Qu’est-ce qu’il te veut encore ? Le jeune homme te fait un signe de tête et sans poser de questions, tu acquiesces. Par précaution tu bois une gorgée de jus de citrouille et attrapes un bout de pain avant de quitter la salle. Rapidement tu trouves le rouge et or adossé au mur de la grande salle du côté hall qui semble t’attendre. Un léger blanc s’installe pendant que les lèvres du gryffondor s’étirent en un fier sourire, il détient une information qu’il ne veutt pas tout de suite te dévoiler. Ok. Très bien. Tu réfléchis alors à une manière de le faire parler, mais rien ne te vient, sauf tes poings mais là tu n’as pas trop envie de lui démonter sa gueule parce que tu viens juste de te remettre de ton sale œil au beurre noir qui a engendrée une violente dispute avec TA Eden et ça, plus jamais. Enfin pas maintenant. « Bon, quand tu veux surtout. » lâches-tu d’un ton que tu espères méprisant, mais dont on devine l’impatience. Cela ne le fit pas parler d’avantage, malheureusement et tu commences à t’énerver en mangeant son bout de pain et en jetant des coups d’œil sombre vers la grande salle. « Je connais le nom » peut être que Nathanaël avait juste attendit que tu aies mangé suffisamment de pain pour que tu puisses t’étouffer avec ? En tout cas tu avales ta bouchée et le regarde plein d’espoir. Tu le connais et il est capable de te marchander encore quelque chose, tu sais qu’il n’est jamais satisfait. Tu ne dis rien, préférant le laisser parler et ne pas l’énerver plus. Avec un peu de chance il te le dirait et te laissera tranquille. Tu sais que tu rêves un peu, mais qui n’est pas naïf ici à certains moments ? Le silence s’éternise et tu te remets à manger. « Quel calme, tu m’impressionnes, toi la brute qui ne pense qu’avec ses poings, prêt à me tabasser pour une blague, mais pas pressé de savoir qui est ce gamin qu’elle aime ? Wah. » La force de ta rage s’échappe de toi un cours instant mais tu réussis à te retenir, ne pas frapper Nathanaël, surtout ne pas le frapper. Tu sais qu’il joue avec toi. Tu marmonnes entre les dents. « Oui bon merde, accouche. » montrant que non, tu ne te retiens que par l’esprit de Merlin incroyablement bon. Le rouge et or hausse les épaules, sourit et lâche. « Cette information coûte cher, tu sais bien. » Cette fois-ci tu n’y tiens plus, il va fermer sa gueule et te le dire avant que tu ne perdes totalement patience. Tu ouvres la bouche pour répliquer bien sèchement. « Enfin si tu ne veux rien me dire, je crois que Bryonia ne serait pas contre une petite visite, elle me manque tu vois… » Le pire c’est que c’est vrai. Même si tout ton esprit est tourné vers Eden, si toute ton attention est sur elle, tu la laisses parfois s’échapper vers Bryonia. Perdu dans tes pensées tu ne vois pas le dégoût qui s’affiche sur le visage de ton ennemi. « Hemingway. Un gamin de ta maison, en quatrième année. » Il a le don de te faire sortir de tes pensées. Un gamin donc, quatrième année tu l’avais déjà entendu, donc tu sais qu’il ne te ment pas. Tu scrutes son regard mais tu n’as aucun moyen de vérifier qu’il dit la vérité ou non, tu es obligé de le croire. Après tout c’est de Bryonia qu’il s’agit. Il ne peut pas te mentir elle compte trop pour lui. Tu hésites, tu lui fous un coup de pression avec ton regard noir et tes poings serrés, tu lances de nouveau le prénom de Bryonia en l’air. Il te jure. Bon, si malgré tout ce que tu fais il continue à ne pas démentir, cela  signifie qu’il doit croire à ce qu’il te raconte. Très bien. D’un signe de tête tu le remercies de son aide et t’éloignes. Tu n’as rien à lui dire de plus, pour l’instant la seule chose qui passe dans ton cerveau embrumé c’est cette idée de vengeance. Eden est déjà sortie avec plusieurs mecs mais elle n’a jamais été amoureuse, du moins elle le cachait bien. Seulement  là, elle voulait rendre jaloux ce connard Hemingway alors tu vas lui faire payer. Il a osé attirer l’attention de la blonde, cette jeune fille parfaite qui est ta meilleure amie. Qui est à toi et à personne d’autre. Un éclat de rage sort de ta bouche, tu ne sais pas encore avec précision ce que tu vas lui faire, la seule chose de sûre est qu’il va souffrir. Bien que tu ne sois pas un potineur, il y a des informations que tu n’as pas pu rater : ses potes, sa débilité, d’autres détails du genre. Seulement tu ne l’attaqueras pas en finesse, non non, bien comme il le faut : avec tes poings et ta vulgarité. La vengeance te permets de ne plus avoir faim tant ton esprit est concentré sur ce qu’il va se passer ensuite. En marchant dans les couloirs tout en mâchant ton bout de pain tu réfléchis au meilleur moment pour agir. Un bruit te fait lever la tête, des quatrièmes années : Cauldwell en tête. Pourtant pas de trace de Hemingway. Hum, tant pis le vert fera l’affaire. Le surprenant alors qu’il ne s’y attendait pas, tu le pousses de toutes tes forces contre le mur et écrase sa gorge avec ton bras musclé. Il ne peut pas fuir et il respire à peine parce que tu as bloqué sa trachée, bien fait, il mérite la mort ce petit con, mais pas aujourd’hui tu as un problème plus grave. « Tu finis les cours à quelle heure et par quelle matière. Réponds vite ou tu passes la journée dans le coma. » Tu ne hurles pas et seul lui doit t’entendre, tes yeux jettent des éclairs. Il semble te supplier du regard, comme s’il ne savait pas quels étaient ses cours du jour. Comme si après un an passé à Poudlard il ne connaissait pas son emploi du temps. Il ne parle toujours pas et avale sa salive avec beaucoup du mal. « On finit à dix-sept heures avec métamorphose. » lâche une petite voix à côté de toi, sûrement une gamine faisant parti du fan-club du rouquin. D’un geste méchant et sans intérêt tu écrases encore plus le quatrième année contre le mur et lâche un « Tu vois, ce n’était pas si compliqué » avant de le laisser s’écrouler sur le sol. Tu ne le regardes pas se masser la gorge, tu ne regardes pas la gamine qui essaie de le relever, pourtant le rejet de Marcus t’aurais fait rire. Il aurait voulu s’en tirer seul, comme un grand, fier et débile ce petit. Tu n’entends pas les conversations sur ton passages, tu ne sens pas les regards de terreur qui te regardent. Tu fais peur par ta méchanceté et tu ne devrais pas en être fier. L’après-midi passe en un éclair et à moins dix tu es assis sur le rebord d’une fenêtre pas loin de leur sale. Tu es presque invisible. La porte finit par s’ouvrir et tu regardes le flux d’élèves en sortir, soudain tu repères sa salle tête. Tu sautes dans le couloir bondé et suit le groupe de gamin. Suspicieux, comme avertis par son sixième sens, Marcus regarde en arrière, mais tu es caché par un élève plutôt grand à ce moment précis. Tu le vois hausser les épaules et un sourire sadique s’étire sur tes lèvres. Tu les suis et dans l’escalier tu lui envoies un sort : Hemingway rate une marche et tombe la tête la première. Il se relève, alors que tout le monde inquiet, s’est arrêté et l’entoure. Il assure que tout va bien et qu’il a juste eu un souci en marchant, sans comprends cependant. Dans le couloir suivant, tu le jettes contre le mur où il s’étale. Là tout le monde accourt et soudain Marcus te voit. Il fait le lien et hésite. Il n’a pas envie de se battre contre toi mais tu es seul et ils sont quatre. Bon il y a une fille dans le lot donc ils ne sont plus que trois. « Dégage Cauldwell » lâches-tu avant qu’il ne réplique. Il est pourtant prêt à se battre, mais tu lui lances un osuquassere -que tu as appris à tes dépends lors d’une heure de colle d’ailleurs- sur la main de Marcus qui sent ses os se briser. Le cri de douleur finit par convaincre la fille qui part en courant suivit bientôt des deux gars. Ce n’est pas loyal ni correct, mais tu les avais prévenu. C’est Hemingway que tu veux, les autres : rien à battre. D’ailleurs il est au sol, tu le pousses du pied et lui indique d’un geste de la tête la porte ouverte à sa gauche. Le couloir est vide pour l’instant mais évitons les témoins. Une fois que la porte est refermée sur lui, tu te fais plaisir en lisant la peur dans ses yeux et … tu le frappes. Un coup à droite, un coup de pied dans le ventre, un coup de poing à gauche. Tes coups s’enchaînent, tu ne vises même plus d’endroit précis, tant que cela arrive sur son corps et qu’il a mal. Le bien que cela te fait n’est pas encore suffisant. Ce n’est que lorsqu’il criera grâce que tu décideras peut être à arrêter. Alors seulement à ce moment-là tu aviseras. Ce gamin mérite la mort pour tout ce qu’il a fait. Tu le regardes avec toute la rage qui t’habite mais en réalité tu ne vois rien. Le rouge obstrue tes yeux, la colère t’aveugle. Son sang est la seule façon de te calmer, alors tu frappes encore et toujours. Qu’il crève, penses-tu. A peine extrémiste Stefan, mais après tout que ne ferais-tu pas pour Eden ?

créée par Matrona

Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) Empty
MessageSujet: Re: How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)   How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) EmptyVen 7 Fév - 22:31


..........................................judan ∞ « how do you do ? »
A cet instant, tu ne penses qu'à une chose. Tu as mal. Ce n'est pas une douleur semblable à celle que tu ressens quand tu as mal au ventre, ou quand tu te cognes le genou contre une table, non, rien de comparable. Tu ne pourrais dire tu as mal, parce ton corps entier n'est plus que souffrance. Chaque coup qu'il t'assène te blesse et tu as l'impression qu'il t'a frappé partout, avec ses pieds, avec ses poings, qu'il n'a oublié aucune parcelle de ta peau, de ton corps. Et toujours cette incompréhension. Pourquoi ?

La journée avait pourtant bien commencé. Enfin bien. Une journée de cours comme une autre quoi, mais au moins tu étais avec tes amis, ce qui, généralement, signifiait une atmosphère joyeuse. Cela s'était confirmé dés le petit déjeuner, et tu était donc allé en cours avec le sourire. Tu avais supporté la prof de DCFB sans trop te plaindre, puis tu avais rejoint la classe de Sortilèges où tu avais eu la surprise de recevoir un O pour l'un de tes devoirs. Il faudrait presque que tu l'envoies à ta mère, celle-là, qu'elle arrête de te bassiner avec tes notes moyennes et l'importance des études. Bref, la journée avait été bonne. Jusqu'à ce que tu sortes de cours de Métamorphose et que tu tombes brutalement dans les escaliers. Étonnamment, personne n'avait rit, même pas Marcus, et tu les avais rassuré en quelques paroles pas blessé, seulement étonné de t'être effondré de la sorte. Quelques mètres plus loin, quand un gars à qui tu n'as jamais adressé la parole t'attrape par l'épaule et te balance contre un mur, tu comprends que tu n'es pas tombé seul. Tu laisses échapper un cri lorsque tu sens ta tête cogner contre la pierre et tu te relèves tant bien que mal. Mais que te veut-il, ce malade ? Tu vois tes amis hésiter un instant, mais quand Marcus se prend un sort, ils fuient. Tu ne leur en veux presque pas. Tu aurais fait pareil, tu le sais très bien. Serpentard n'est pas vraiment un synonyme de courage. Pourtant, tu aurais aimé qu'ils restent, qu'ils te défendent, parce qu'à cet instant, t'as peur. Tu crèves de peur même, quand le type t'ordonne de rentrer dans une vieille salle de classe, tu crèves de peur quand tu lis dans ses yeux qu'il n'a qu'une envie, te faire mal, tu crèves de peur enfin quand il te jette au sol. Puis il commence à te frapper et ta peur se fait remplacer par la souffrance, omniprésente.

Et surtout au début tu te demandes pourquoi. Pourquoi te frappe-t-il comme ça ? Tu ne le connais même pas. Tu sais juste qu'il est à Serpentard et tu crois te souvenir qu'il s'appelle quelque chose comme Durden. Ou Durken. Ou Durlen. Tu ne sais plus trop. Tu es juste sûr d'une chose, tu ne lui as rien fait, absolument rien, alors pourquoi toi ? Tu ne peux pas croire qu'il a simplement besoin d'un défouloir, sinon il n'aurait pas pris la peine de t'attendre, toi, et de virer tes trois autres amis. Non, il t'en veut, tu sais qu'il t'en veut à un point qu'il a envie que tu meurs, là sous ses yeux. Mais tu ne comprends pas pourquoi.

Et puis à un moment, la douleur est telle que tu cesses de réfléchir. Tu te recroquevilles, tu serres tes genoux contre ta poitrine et tu attends chaque coup avec une peur nouvelle, en serrant les dents. Tu sens le sang t'envahir la bouche lorsque tu te mords la langue sous l'effet d'un coup particulièrement bien placé, tu sens aussi le sang qui coule de ton nez brisé. Tu n'imagines même pas la tête que tu dois avoir. A vrai dire, tu t'en fiches, tu as juste mal. « Arrête ! Je t'en supplie arrête ! J'ai rien fait ! J'ai rien fait ! Arrête ! » Au début, tu lui cries d'arrêter puis finalement tu n'en as plus la force et tu te contentes de gémir doucement, en le suppliant qu'il cesse.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Stefan K. Durden

if i had a heart i could love you
Stefan K. Durden


personal informations

► date d'inscription : 15/03/2013
► parchemins : 1553


How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) Empty
MessageSujet: Re: How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)   How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) EmptySam 8 Fév - 3:21





La rage qui se lit dans tes yeux est innommable, tu détestes ce gamin que tu n’as pourtant jamais rencontré, jamais vu de ta vie. Il est là, devant toi, peureux, recroquevillé. Et toi tu le frappes. Sans réfléchir, sans comprendre que ce que tu fais est excessif. Sans comprendre le mal que tu laisses exprimer. Et puis tu hausses les épaules et frappes encore. Si personne n’était resté alors que cette débile de gamine avait tenté de protéger Marcus, c’était qu’il ne comptait pas beaucoup. Tes pensées ne se rendent même pas compte du mal qu’elles pourraient faire tant ta rage est grande. Tu es si jaloux que plus rien ne compte. Pourtant tu sais qu’Eden n’aime pas que tu frappes les gens ni que tu te fasses frapper, mais c’est pour tenter de combler le vide dans ton cœur. Le vide créé par son manque d’amour pour toi, le vide créé parce que tu ne te rends pas compte combien elle compte pour toi. Non, tu te venges sur ceux qu’elle aime pensant la protéger de ces petits merdeux, mais en réalité tu ne sèmes que tu mal, de la colère et de la haine. Personne ne mérite de recevoir ce genre de punition pour quelque chose qu’il n’a pas commis. Tu le regardes et sa vue te dégoûte. Parce que malgré cet air apeuré, ce visage plein de douleur, cette position de fœtus abimé, malgré tout, il est mignon. Mais bordel de merde, il a quatorze ans, comment peut-elle aimer un gamin de la sorte. Elle en a bientôt dix-sept et elle s’entiche d’un enfant, certes mignons, mais enfant. Qu’as-tu raté dans ta vie pour qu’elle te méprise de la sorte ? Le visage en sang, le vert et argent finit par ouvrir la bouche. « Arrête ! Je t'en supplie arrête ! » C’est un cri faiblard qui sort de ses lèvres, un léger cri qu’il aurait pourtant voulu fort. Tu ricanes, tu n’as aucune pitié pour ce petit merdeux qui a osé faire tourner la tête d’Eden. « J'ai rien fait ! J'ai rien fait ! Arrête ! » Cette fois-ci ce n’est qu’un gémissement, des murmures que tu n’entends uniquement parce que la pièce est totalement silencieuse. Alors, pour la première fois, tu poses sur lui un regard différent. Il n’a même pas quinze ans et tu lui refais la face avec violence. Du sang coule partout, il n’a même pas la force de pleurer, tu es un beau connard. Mais très vite, l’image de ce gamin avec Eden te donne envie de vomir et te fais changer d’idée. Non, tu ne le prendras pas en pitié, même s’il peut encore être considéré comme un enfant. Pourtant tu cesses les coups, après tout, il ne peut plus rien faire et surtout il ne pourra pas se venger. Tu poses ton fessier sur le bord de la table derrière toi, pour continuer à le regarder dans toute sa splendeur et tu ricanes. « Tu n’as rien fait ? Moque-toi de moi encore une fois et tu verras si tu n’as rien fait. » Tu craches au sol, pas sur lui, mais juste à côté, dans un accès de bonté excessif peut être. Tu le regardes dans les yeux, faible comme il est, jamais il ne pourra plaire à Eden. A moins que justement sa faiblesse lui rende un caractère sympathique ? Bof, à part la pitié cela ne doit pas inspirer grand-chose. Tu détournes le regard et lâche la phrase qui te fait mal au cœur, celle que tu ne comprends pas. « Comment tu as fait pour conquérir le cœur d’Eden ? Moche et con comme tu es. » Ta voix est sèche et tu as voulu être dur et méchant, mais au fond tu te poses vraiment la question, même si tu ne penses pas qu’il soit moche ou con. Seulement ta question est sincère, comment a-t-il fait alors que toi tu n’y arrives pas ? Pourquoi lui et pas toi ? Merlin désire-t-il réellement te montrer que tu rates toute ta vie ? Tu n’es même pas fichu de mourir en même temps que tes parents, tu ne réussiras jamais rien. Voilà peut être le message que le sorcier tout puissant cherche à te faire passer. Super, message bien reçu. Tu gardes les yeux perdu dans le vide, contemplant la fenêtre et les arbres, tu ne cherches pas à le reregarder, tu ne veux pas voir son sourire satisfait qui montre qu’il est meilleur que toi dans un domaine. Tu ne veux pas lire ta propre faiblesse dans son regard, tu veux rester supérieur à lui, être le meilleur. Tu regrettes déjà ta phrase, mais tu ne peux plus rien dire de plus, pour te rattraper c’est trop tard, tu n’as plus qu’à attendre qu’il se moque de toi… s’il en a encore la force.

créée par Matrona



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) Empty
MessageSujet: Re: How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)   How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

How do you do ? MAL. TRES MAL. (Judan)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-