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 Can't stop this feeling (Samael)

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MessageSujet: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptyDim 1 Sep - 15:21


Willow Nicholson et Samael Nicholson


«- Je te le promais Papa »

Ces cinq mots, tu t’en rappelais. Et seul Merlin sait que tu tiens parfaitement cette promesse. Tu refusais toujours de te dire qu’il était mort. Tu n’arrivais pas à le concevoir. Au lieu de ça, tu te dis qu’il avait réussi à s’échapper. Qu’il se cachait quelque part jusqu’à trouver une solution. Si un jour réellement il revenait à la maison, tu ne voulais pas le voir déçu de ton comportement. Au contraire, tu voulais qu’il soit fier. Tu voulais rester cette petite fille qu’il aimait tant. Celle qui s’adaptait à toutes épreuves, qui restait vraie, pétillante, ouverte et innocente. Certes, tu n’avais plus sept ans. Tu avais forcément changé, mais tu ne voulais pas que Poudlard te transforme du tout au tout, comme ton frère.

D’accord, il restait le même avec toi. Il était toujours aussi protecteur, attentionnée et présent pour toi. Mais il t’inquiétait. Il s’était découvert une facette de son caractère peu glorieux selon toi. Froid, coléreux et violent, tous les défauts que tu détestais. Tu n’arrivais pas à penser que ton frère pouvait bien se comporter comme cela avec autrui. Alors tu l’as fait promettre de ne pas être comme ça devant toi. Il fallait qu’il change.

Tu te rappelais de la première fois que tu avais vu ce côté sombre de Samael. C’était pendant ta première année. Alister avait une dent contre ton frère. Il t’avait vite identifié. Il passa beaucoup de temps à te tourner autour, à t’embêter. Jusqu’au jour où il est allé bien trop loin. Il t’avait piqué ton objet fétiche. La gourmette de ton père. Tu ne t’en séparais jamais, tu l’enlevais jamais de toute manière. C’était le seul contact que tu avais avec ton père. La retirer de ton gré voudrait dire que tu tournais la page, que tu acceptais qu’il ne soit plus dans ta vie. Et ça, tu n’étais pas encore prête. Tu n’étais de toute manière pas convaincue que tu serais prête un jour de couper ce cordon. Ce que Alister ne savait visiblement pas. Tu lui supplias de te le rendre. Tu ne pouvais pas faire comme d’habitude, t’en aller sans trop faire attention à ce jeune homme. Là, il avait quelque chose qui t’appartenait. Tu aurais passé ta journée et ta nuit si il le fallait à le suivre, à l’embêter pour qu’il te le rend. Mais ton frère a dû entendre ton appel de détresse. Tu pensais même qu’il avait développé une espèce d’ouïe pour t’entendre à trois kilomètre à la ronde. Ce dernier est arrivé et là tout a dérapé. Alister t’avait redonné ton objet fétiche, mais à quel prix ? Tu n’arrivais pas à oublier le regard de ton frère lançait à Alister. Cette haine profonde et l’envie de le tuer sur place t’avaient figé sur place. Paralysée, tu ne reconnaissais plus ton frère. Il t’a fallu tout le courage du monde pour poser ta main sur l’épaule de Samael. Tu voulais que cette vision s’en aille. Tu voulais l’oublier aussi vite que tu le pouvais. Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça. A chaque fois que tu pensais à Samael, il fallait que tu te rappelle de ce comportement. Il était comme ça, à chaque fois que quelqu’un t’embêtait ou parler mal de la famille. Tu avais fini par accepter ton frère comme il était. Il avait promis de changer pour toi.  

Sauf que tu avais appris par une amie de dortoir qu’il avait rejoint les résistants. Tu sentis un coup de poignard transperçait ton cœur. Qu’il soit froid et violent, tu avais fini par l’accepter, tant bien que mal. Mais il restait ton frère et tu ne pouvais lui tourner le dos. Mais de là à oublier la promesse qu’il a fait à votre père. Tu avais beaucoup plus de mal à le digérer. Il se mettait en danger inutilement. Tu avais une peur constante que ton frère ait des ennuis. Il ne te restait que lui,  et tu ne pouvais pas imaginer ta vie sans lui. Il y avait toujours ta mère, mais elle était complètement déconnectée du monde magique étant moldue. Il te fallait un guide, et le tien a toujours été Samael. Tu lui en voudrais énormément s’il te laissait seule à cause de ce conflit.

Comme habituellement les samedis, tu montas à la volière écrire la lettre hebdomadaire pour ta mère. Les lettres que tu envoyais à ta mère étaient toujours joyeuses. Tu lui racontais ton quotidien, de tes habitudes, des amis etc. Mais tu ne lui as jamais, mais au grand jamais parlé du conflit à Poudlard. Tu refusais de l’inquiéter. Elle te pensait en sécurité, il fallait qu’elle continue à le croire. Certes, tu n’étais pas une cible potentielle. Mais tu sentais que quelque chose ne tournait pas rond, il allait se passer quelque chose de grave. Quand tu finis ta lettre, tu la relus. Tu étais consciente que l’hibou que tu vas envoyer à ta mère pourrait être intercepté par le ministère. Ils se méfiaient beaucoup des messages que les étudiants de Poudlard envoyaient à leurs parents. Ton message paraissait normal et digne d’une étudiante heureuse et épanouie. Il passera sans problème. Tu nourris alors l’hibou pour pouvoir attacher ton mot sur sa patte. Tu avais appris cette technique par Heaven. Un jour cette dernière t’avait vu revenir avec des griffures sur les mains. Elle t’avait donc informé de son stratagème malicieux pour pouvoir envoyer une lettre sans trop y laisser des plumes. Oui oui, Heaven était hyper fière de ce jeu de mot.  

Tu t’apprêtais à partir jusqu’au moment où tu tombas face à face avec Samael. Tu te mordis la lèvre avant de lui donner enfin un petit sourire. Il n’allait pourtant rarement à la volière maintenant que tu étais à Poudlard. Il devait te chercher. Votre relation était bizarre en ce moment. Il y a un froid entre vous que tu essayes désespérément d’enlever. Mais ça se voyait à quatre kilomètres et Samael te connaissait trop bien pour ne pas remarquer cela. Tu ne supportais pas ce malaise entre vous. Mais tu n’avais pas le courage aujourd’hui d’essayer de recoller les morceaux, retrouver cette complicité d’avant.

« - Salut toi… Désolé mais je n’ai pas beaucoup de temps. Je… Je dois retrouver Nara dans la salle commune. J’ai envoyé la lettre à Maman. J’ai dis que tu allais bien et que tu te tenais à carreau. »

C’était faux, et tu le savais. Il faisait même tout le contraire. Dans les résistants, comme dans les obcurs, ils avaient des sortes de missions à ce que tu avais compris. Mais c’était très flou pour toi.  Mais tout ce que tu savais, c’est que tu n’aimais pas que Samael s’en mêle.
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptySam 7 Sep - 6:07




Willow & Samaël

« La vie est malheureusement faite de choix douloureux ! »


Tu ne savais que faire en cette journée bien sordide. Le temps était moche, glacé. Des tas de nuages encombraient le ciel cachant le soleil qui essayait tant bien que mal de laisser paraître de la lumière. Quelques filets dorés s'étaient frayés un chemin à travers les épais nuages gris. Mais une fine pluie en tombait. Tout ça ne te donnait pas envie de sortir. C'était samedi pourtant. Le samedi, tu essayais de t'occuper le plus possible. De sortir dans la forêt interdite. Mais tu savais que cette fine pluie se transformerait très vite en orage. Tu connaissais ce pays, tu connaissais ce temps. Tu t'étais fait avoir plus d'une fois et aujourd'hui, tu ne voulais pas te faire avoir. Tu ne voulais pas que cette pluie te transforme en caniche, que tes cheveux bouclent encore plus. Tu étais à la fenêtre des toilettes des garçons. Tu t'y étais accoudé et l'avait ouverte. Tu étais assez loin pour que tu ne reçoive pas de goutte. Tu avais allumé une cigarette. Ce n'était pas dans tes habitudes de fumer comme ça, à n'importe quel moment. Mais là, tu en avais envie. Tu en avais besoin. Tu ne savais pas pourquoi. Et tu n'avais pas envie de savoir. Tellement de chose te tracassait en ce moment : l'image que tu donnais à ta soeur, ton comportement avec Heaven, les suspicions d'Ophélia, Alistair qui te cherchait des noises et qui ne te laissait jamais tomber. Tu avais beau l'éviter, il trouvait toujours le moyen de te faire chier. Et tu commençais à en avoir ras-de-bol. Pour plusieurs raisons, mais surtout une : la promesse que tu avais faite à ta soeur. Ta petite et adorable soeur. Tu lui avais promis de changer. De faire de ton mieux pour atténuer ton coté colérique et méchant qui lui faisait si peur. Oui tu le voulais, pour elle, pour son bien. Tu voulais qu'elle se sente bien dans ce château. Tu ne voulais pas qu'elle est peur de toi, mais cet Alistair gâchait tout. Fitzbern foutait tout tes plans en l'air. Il te mettait à bout, il ne lâchait pas l'affaire. Tout ce que tu avait beau faire ne changeait rien. Vous vous étiez plusieurs fois battus. Ça oui. Plus que de coutumes. Tu devrais avoir une carte de fidélité pour l'infirmerie. Un lit devrait même t'être réservé. Tu tiras sur ta cigarette, essayent de chasser toutes ses idées de ta tête. Tu restas encore à cet endroit quelques minutes. Tu étais bien ici, tranquille.

Enfin, c'était avant que quelqu'un pénètre dans les toilettes. Tu ne te détournas pas. Ça pouvait être n'importe qui et tu n'en avais rien à faire pour être sincère. un gars ou une fille peu importe. Mais les pas ne se dirigeait pas vers les cabinets, mais dans ta direction. Tu respiras tranquillement et jetas un coup d'oeil par dessus ton épaule. Celui dont tu ne voulais pas voir la face se tenait derrière toi. Il affichait un sourire fier et arrogant, comme à son habitude. Alistair, ton pire cauchemard. Tu continuas à lui tourner le dos. Tu sortis une nouvelle cigarette. Tu sentais la colère qui montait, petit à petit.  Tu voyais tes doigts qui tremblaient de colère. Tu voulais te calmer. La cigarette allait te le permettre. Tu l'allumas d'une main tremblante, toujours. Tu sentis Alistair s'adosser. Du coin de l'oeil, tu le vis sortir une cigarette, lui aussi. « T'as du feu pour moi ? » Lentement, tu te tournas vers lui. Il voulait faire copain-copain ? Tu y croyais peu, très peu. Il se foutait littéralement de toi. Il avait un air moqueur aux yeux. Son sourire en disait long aussi.« Le feu que t'as aux fesses te suffit pas ? Vas retrouver ta copine de hier soir sinon... » lui crachas-tu. Tu te relevas et commença à partir. Tu ne voulais pas voir sa tête plus longtemps. Il te dégoûtait. « Ouai je vais aller voir ta soe... » « Ta gueule ! Ferme là ! » Tu l'avais coupé. Tu savais ce qu'il allait dire. Et tu ne voulais pas qu'il finisse sa phrase. Il allait encore une fois s'attaquer à Willow, ta soeur. Tu savais que tout ce qu'il racontait n'était pas vrai. Tu connaissais ta soeur. Mais tu voulais pas qu'il salisse son nom, son image. Tu t'étais tourné vers lui. Une étincelle de méchanceté éclairait tes yeux. Ton visage s'était transformé. Une grimace tordait ton visage, ta bouche. Tu te rapprochas doucement de lui. « Ne parle pas d'elle, ne pense même pas à elle. Compris ? » Tu le regardas droit dans les yeux. Tu ne lâchas pas. « Sinon, je te démonte. » Tu t'écartas. Tu lui tournas le dos. Tu marchas jusqu'à la sortie. Dans l'encadrement de la porte, Alistair te parlas encore une fois. « Viens je t'attends. » Tu serras le poing. La colère t'envahissait encore. Tes veines palpitaient. « Je sais que t'aime bien te faire taper, mais il faut pas abuser des bonnes choses. Tu savoureras bien assez tôt. » Sur ces mots, tu quittas les toilettes.  

Le serpentard t'avait encore une fois mis dans une colère noire. Il fallait que tu te détendes. Il fallait que tu trouves un endroit tranquil, loin de tout le monde, loin de ce serpent de malheur. Loin de tout. C'est pourquoi tu marchais sous la pluie. Tu te dirigeais vers la volière. Tu avais décidé d'écrire à James, dans votre langage secret. Tu avais besoin de lui parler. C'était le seul ami qui te comprenait. C'est celui qui se rapprochait le plus d'un meilleur ami, malgré que tu ne l'ai pas vu depuis un an. Tu ne le reverrais pas de si tôt. Tu montas quatre à quatre les escaliers. Tu montais tête baissé. Tu ne regardais pas devant toi. Enfin tu arrivas en haut. C'est alors que tu levas la tête. Et tu la vie. La plus belle et flamboyante des soeurs. Ta Willow. Ton ange. La personne la plus importante pour toi. Tu la vis se mordre les lèvres. Puis soudain, la tristesse t'envahit. Tu te souviens tout ce qu'elle t'avait reproché. Mais elle te sourit. Un petit sourire. Mais un sourire qui te réchauffa le coeur. Tu voulais tellement retrouver ta willow, ta petite soeur. Elle te manquait tellement. Tu ne t'approchas pas tout de suite. Tu la regardas tout simplement. Puis soudain, elle prit la parole. « Salut toi… Désolé mais je n’ai pas beaucoup de temps. Je… Je dois retrouver Nara dans la salle commune. J’ai envoyé la lettre à Maman. J’ai dis que tu allais bien et que tu te tenais à carreau. » Ta gorge se tordit. Tu avais une boule dans la gorge. La tristesse t'envahit une nouvelle fois. Elle n'allait pas resté. Elle ne voulait pas rester en ta compagnie. Tu décidas d'avancer, timidement. Mais tu ne voulais pas la laisser partir. Tu caressas sa joue fraternellement. Puis tu déposas un baiser sur son front. Ta poupée. Tu laissas tes lèvres traîner sur le haut de son crâne. Ton nez se trouvait dans ses cheveux, tu respiras son shampoing. « T'es sure que tu veux pas rester. Un tout petit peu ? Nara ne t'en voudras pas, j'en suis sûr. T'auras qu'à lui dire que c'est de ma faute. » Tu te dégageas et reculas. Mais tu restas tout de même proche de la jeune sorcière. « Je l'autorise à venir me taper. » Tu attrapas la main de ta soeur. Et tu la dirigeas vers le fond de la volière. Tu voulais que vous soyez tranquille. Que personne ne vous interrompe. Tu voulais lui parler. Qu'elle se confie à toi, comme avant. Comme quand elle était petite. Au fond de la volière, tu trouvas de la paille. Tu t'y assis et invita Willow à faire de même. « Comment tu vas ? » Tu ne lui avais pas posé cette question bête depuis un long moment. Voila tu le faisais et tu voulais sincèrement savoir comment elle allait.


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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptySam 7 Sep - 10:15


Willow Nicholson et Samael Nicholson


« Salut toi… Désolé mais je n’ai pas beaucoup de temps. Je… Je dois retrouver Nara dans la salle commune. J’ai envoyé la lettre à Maman. J’ai dis que tu allais bien et que tu te tenais à carreau. »

Tu regrettas immédiatement ces paroles. Tu le savais. Tu savais que ça allait faire du mal à Samael, ton frère. Celui qui a toujours été là pour toi. Tu ne pouvais pas le traiter comme cela. Tu n’avais pas non plus envie. Il ne méritait pas ça. Tu culpabilisais toujours de tes comportements envers lui. Tu étais comme ça. Ton père t’avait souvent dit que tu étais certes empathique mais très impulsive, même trop impulsive. Ce qui t’obligeait à passer des nuits à réfléchir sans réussir à dormir. C’était peut être ton plus gros défaut. Tu réfléchissais beaucoup trop, mais toujours quand c’était trop tard. Tu n’arrivais pas à analyser la situation en temps réel, à prendre du recul. Tu étais obligée d’être toi-même, même avec tes ennemis. De plus tu tenais tout à cœur. Ce qui n’aidait pas tes quelques nuits d’insomnies. Puis tu vis la tête de Samael changeait. Certes, ce n’était pas flagrant. Mais pour toi si. Tu le connaissais par cœur. C’était ses yeux, tu pouvais connaître son sentiment rien qu’en regardant son regard, et ses lèvres. C’était minime. Peu de gens pouvait le détecter, mais le visage de Samael était plein d’indices pour toi. Il ouvra enfin sa bouche

« T'es sure que tu ne veux pas rester. Un tout petit peu ? Nara ne t'en voudras pas, j'en suis sûr. T'auras qu'à lui dire que c'est de ma faute. »

Tu le fixas un petit moment, sans trop bouger. Sa voix n’était pas comme d’habitude, elle tremblait légèrement. Il avait dû passer une journée compliqué. Et ta fuite a dû empirer son humeur. Il avança doucement vers toi pour te caresser la joue et te prendre dans ses bras. Tu fermas les yeux. C’était votre façon à vous d’être dans une bulle, cette bulle rien qu’à vous deux. Ce sentiment-là te manquait, tu l’aimais. Ce sentiment d’être en sécurité, d’être complète et surtout aimée. C’était ça, la présence de Samael te permettait d’être tout simplement heureuse. Mais comme si ça pouvait être aussi facile. Tu savais aussi que quand Samael était là, ça partait souvent dans des sujets fâcheux. C’était ça que tu n’aimais pas. C’était pour cela que tu l’évitais la plupart du temps. Il t’embrassa le front et resta un moment immobile. C’était peut être bizarre vu de l’extérieur, mais vous aviez besoin de ça. Depuis tous petits, vous avez toujours été très tactiles.  Vous aviez besoin de sentir l’autre auprès de vous, savoir qu’il sera toujours présent, surtout depuis de votre père a disparu. Cette relation est spéciale et unique. Au fond c’est ce que tu aimais. Savoir que ta relation est unique avec Samael. Après un petit moment de silence, à profiter tout de même de ton frère, tu soufflas doucement.

« - D’accord… Je reste.  »

Tu ne pouvais rien refuser à ton frère. S’il avait passé une mauvaise journée, tu te devais d’être présent pour lui comme il le fait pour toi.  Puis il recula, pas trop loin… Comme s’il avait peur que tu partes, pire que tu t’enfuis. Ce que tu n’allais pas faire, bien évidemment. Nara n’était qu’une excuse de toute manière. Certes, elle devait être dans la salle commune. Si tu arrivais pour lui parler, elle t’accueillerait à bras ouverts comme d’habitude. Nara a toujours été pour toi, un de tes piliers. Celle sur laquelle tu pouvais te reposer, te confier. Quand il y avait des choses que tu ne pouvais pas avouer à ton frère, c’était à Nara que tu te confiais. Quand quelqu’un te faisait du mal, elle était toujours là pour lui régler son compte. Tu adorais la voir crier sur des personnes en espagnole et surtout voir la tête des gens qui ne comprenaient absolument à rien.

« -Je l'autorise à venir me taper. »

Tu le fixe avec plein de malice dans tes yeux. Tu croisas les bras en souriant avant de hausser les épaules.

« - A tes risques et périls. Mais tu sais que quand elle est en colère, elle parle en espagnole ? Elle fait très peur dans ces moments-là.  »

Samael t’attrapa la main, tu le suis sans résistance et sans un mot. Tu ne savais pas comment cette discussion allait se terminer. Tu appréhendais beaucoup ce rendez-vous improvisé. Ton frère s’assit alors sur la paille. Tu regardas brièvement l’état de la paille. Ce n’était pas le lieu le plus propre du château, mais tu savais d’ici personne n’allait vous déranger. Vous aviez besoin d’être dans votre bulle. Tu t’assis près de lui et pris tes jambes dans tes bras avant de poser ta tête sur l’épaule de Samael.

« Comment tu vas ? »

Tu levas un sourcil, surprise… Cette question devenait tellement rare entre vous. C’était bête pourtant, c’était une question classique, basique, que tout le monde se pose avant de commencer une discussion. Tu regardas droit devant toi avant d’avoir un petit sourire.

« - Je vais bien… Je suis stressée pour mes examens de fin d’années, mais je pense les avoir réussi. »

Puis tu hésitas énormément, tu ne savais pas si tu pouvais ou voulais savoir ce qu’il avait fait aujourd’hui. Il puait la cigarette, paraissait triste. Mais tu savais aussi que s’il ne se confiait pas à toi, tu allais y réfléchir ce soir. Alors quitte à passer une mauvaise soirée, autant que tu saches ce que Samael a et ne pas être dans l’ignorance, même si ça te touche. Surtout ne pas être dans l’ignorance, tu détestais cela. Tu te lanças.

« - Et toi ? Tu parais…énervé ? »

Tu te redressas pour le regarder dans les yeux. C’était un reflexe avec Samael quand tu voulais lui tirer les vers du nez. Depuis de ton père a disparu, tu t’es toujours promis de faire attention à ta famille, de te soucier d’eux comme ton père le faisait. Il avait un don pour réussir à nous faire avouer des choses qu’on n’avait pas envie de révéler. Tu essayas donc de faire comme lui avec Samael car garder tout pour soi n’a jamais été bon pour quelqu’un. Tu avais peut être aussi l’espoir que si il se confie à toi, il s’apaisera et alors  il sera moins violent…
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptySam 21 Sep - 4:32




Willow & Samaël

« La vie est malheureusement faite de choix douloureux ! »


Willow se tenait devant toi. Elle semblait tout aussi surprise que toi. Vous n'aviez pas l'habitude de vous retrouver ici, de vous y croiser. C'est vrai que toi tu ne venais pas souvent en cet endroit. Tu n'avais rien à y faire la plupart du temps. Mais tu savais que ta soeur, ta jeune soeur, aimait écrire à votre mère. D'après ce que tu avais compris, elles s'écrivaient plusieurs fois par mois. Avant tu envoyais beaucoup de lettres aussi. Surtout à ta soeur quand elle n'était pas encore à Poudlard. Tu lui décrivais le château et tes journées dans les moindres de détails. Tu te souvenais qu'elle t'en demandait toujours plus. Comme si elle n'était jamais rassasié de tes mots. Mais toi, tu n'arrivais pas à écrire beaucoup à t'exprimer. C'est pourquoi, dès que ta soeur t'avait rejoint tu avais pratiquement arrêter d'écrire. Willow essayait de te faire reprendre une plume pour donner des nouvelles à votre mère. Mais tu ne savais que lui dire. Si tu lui racontais tes journées, tu risquais de l'inquiéter et tu n'avais pas envie de lui faire subit ça. Du laissait donc ce rôle à Willow qui avait plus d'aisance à écrire. Mais une fois tous les deux moi,s tu prenais ton mal en patience et écrivait tout de même une lettre à la femme la plus importante dans ta vie. Elle te répondait vite la plupart du temps, trop heureuse de recevoir une lettre de toi. Elle t'envoyait des gâteaux aussi. Tes préférés. Tu savais qu'elle les avait fait exceptionnellement pour toi car ta soeur et ta mère ne les aimait pas. Tu lui en étais éternellement reconnaissant. Ça te tuais de devoir lui mentir quelques fois. Notamment sur ton rôle à Poudlard. Madame Nicholson n'était pas au courant de ta position. Mais tu faisais ça pour elle, pour Willow, pour ton père, pour Heaven, pour tous les gens que tu aimais. Tu ne faisais pas que ça pour te battre. Tu faisais ça pour rendre justice à ton père et pouvoir offrir un monde un peu meilleur à Willow, ta mère et Heaven qui vivaient pour le moment toujours dans la peur. La peur de se faire capturer par les mangemorts, se faire torturer. Tu ne voulait plus de ce monde pour elles. Et tu te battais pour ça. Mais tu ne pouvais le dire à mère ou même à Willow. Tu avais essayer de l'expliquer à cette dernière. Mais tu n'avais pas réussis. Tu savais que ça ne lui plairait pas. Pas du tout même. Mais tu aimerais tellement qu'elle comprenne pourquoi tu agissais bizarrement quelques fois, qu'elle comprenne. Mais tu savais que c'était dur pour elle. Père était déjà parti, capturé. Et tu te doutais qu'elle avait peur qu'il t'arrive la même chose en sortant de Poudlard. Mais ça n'arriverait pas. Loin de là. Tu te laisserais pas faire. ça c'était certain. Tu reposas tes yeux sur la douce Willow. Elle allait partir. Te laisser là, seul. Mais tu ne voulais pas qu'elle parte. Non tu voulais la garder près de toi.

C'est ainsi que tu lui proposas de rester ici avec toi. Tu lui fit partager ta pensée, lui disant que Nara pouvait bien attendre. Au pire des cas, tu l'autorisait à venir te taper si l'amie de ta soeur piquait une crise. Tu n'avais pas peur. Loin de là. Tout ce que tu voulais, c'était être avec Willow. Point final. Tu étais à tout pour qu'elle rester près de toi maintenant. En la voyant ici, se tenir devant toi, tu t'étais rendu compte qu'elle t'avait manqué. Qu'il y avait une place vide en toi que seule Willow pouvait combler. Tu remarquas que tu ne passais pas assez de temps avec elle. Tu pouvais être con parfois. Tu voulais la protéger de cet abruti d'Alisair mais tu la délaissais autrement. Tu étais un abruti de frère. Pourtant tu lui avais promis de faire de ton mieux pour en être un meilleur. Ne pas être que ce frère qui la protège mais qui n'est pas présent et qui te renvoie une image de méchant. Non tu ne voulais plus lui donner cette image. Tu ne voulais plus qu'elle est cette image de toi, cette image de mec colérique et bagarreur en permanence. De plus ton altercation avait Alistair t'avais tapé sur le système. Seule la présence de ta soeur saurait te rendre plus calme. tu sentais encore tes mains trembler de colère. Tu t'étais empêcher de le taper et ça te démangeais encore. Tu la regardas dans les yeux. Avant qu'elle ne puisse répondre tu la pris dans tes bras. Tu avais besoin d'elle. Tu t'en rendais compte aujourd'hui. De sa douceur, de sa gentillesse, de sa pureté,... d'elle tout entière. Ton ange. Tu la gardas dans tes bras un long moment. Mais tu aimais la savoir là, en sécurité. Personne ne pouvait lui faire de mal. Dans un murmure, tu l'entendit dire : « D’accord… Je reste.  » Tu avais encore ton nez dans ses cheveux, mais tu souris. Ces petits mots te redonnaient du baume au coeur. C'est ce que tu avais besoin et Willow te le donnait. Tu en étais heureux. Tu lui dis alors que tu autorises son amie à venir le taper pour se faire pardonner. Elle te regarde alors avec des yeux pleins de malice ainsi qu'un petit sourire. Tu aimais quand elle avait cet air. Ça te rappelait vos jeux quand vous étiez petits. Ces yeux qui te prouvaient que vous étiez toujours complice malgré tout ce qu'il peut se passer entre vous, malgré tous les désaccords. Ces yeux qui te rappellent le Nicholson que tu étais au début. Mais ces yeux ravivaient aussi un autre souvenir en toi, celui de ton père. Willow avait les même yeux que lui. Tu eus un pincement au coeur en te remémorant ton père. Il te manquait. Il te manquait beaucoup trop. Il était parti trop vite. C'était à cause de ses mangemorts que tu avais grandit trop vite. Tes pensées revinrent à la réalité quand tu entendis une nouvelle fois la voix de Willow. « A tes risques et périls. Mais tu sais que quand elle est en colère, elle parle en espagnole ? Elle fait très peur dans ces moments-là. » Tu rigoles.

Vous êtes sur la paille, au fond de la volière. Willow est à tes cotés. Ta présence t'apaise de plus en plus. Ça te fait du bien. Elle venait de poser sa tête sur ton épaule quand tu lui posas la fameuse question. Celle que tu ne lui posais pas souvent. Cette question pourtant importante qui peut paraître banale aux yeux des autres. Mais concernant Willow, cette question n'était pas banale. Car la santé de ta soeur t'importait beaucoup et son état et son humeur aussi. «Je vais bien… Je suis stressée pour mes examens de fin d’années, mais je pense les avoir réussi. » Tu n'en doutais pas. Willow était peu être chez les Poufsouffles, mais elle était travailleuse. Tu savais qu'elle réussissait la plupart de ses contrôles et c'était important. Tu ne voulais pas qu'elle soit comme toi. Tu ne voulais pas qu'elle redouble. Non, tu ne voulais pas qu'elle fasse les mêmes erreurs que toi. Ce n'était pas le cas et tu étais fier d'elle. Fier comme un père pouvait être fier de sa fille. Oui tout comme. « Et toi ? Tu parais…énervé ?» Ça ne lui avait donc pas échapper. Comment ça aurait pu aussi ? Elle te connaissait trop bien. Elle avait du le lire sur ton visage, voir tes mains tremblées et sentir cette odeur de tabac froid qui collait à tes doigts et à tes vêtements, prouvant que tu avais fumé plus d'une cigarette. C'est alors qu'elle releva la tête et qu'elle planta ses yeux dans ses yeux. Pourquoi avais-tu tourné la tête à ce moment là ? Pourquoi l'avais-tu laissé se plonger dans tes yeux ? Tu savais que tu étais piégé maintenant, que tu ne pouvais rien lui cacher. Que se soit le fait que tu ne sais plus où tu en es avec Heaven ou bien ta dernière altercation avec Alistair. Tu te mordis la lèvre. Tu ne voulais pas tout lui dire. Tu ne voulais pas qu'elle s'inquiète ou même qu'elle t'en veuilles de certaines choses. Mais d'un certain coté, tu vais besoin de te confier. Tu ne pouvais pas tout garder éternellement pour toi. A qui d'autre te confier ? Heaven ? Oui mais pas pour tout, pas pour ce qu'il se passait dans ta tête concernant votre relation. Ophélia ? Même pas la peine. Willow était bien la seule. « C'est à dire que je suis... un peu perdu en ce moment. Il se passe des trucs bizarres. Des choses que j'arrive pas à comprendre et ça me perturbe un petit peu. » Tu baisas les yeux. Tu tordis tes mains. Tu jouais avec. Tu allais bientôt lui parler d'Alisair. Tu ne devrais pas pourtant.  Mais tu allais le faire. C'était plus fort que toi. Elle n'aurait jamais du te faire ses yeux là. Elle n'aurait jamais du t’inciter à te confier. « Et puis...  » Tu ne devrais pas. Ferme là Samaël. Maintenant. « Y a Alistair. Comme toujours. » Éternel con. Tu ne changeras jamais. Tu te donnais des claques intérieurement. « Il m'a cherché tout à l'heure. Il a dit des choses qu'il n'aurait même pas dû penser, le sala..» Le salaud. Tu te retins de le dire. Comme si ce mot pouvait choquer ta jeune soeur, mais elle avait surement entendu pire déjà. Dans les couloirs de Poudlard, on ne pouvait pas dire que c'était le monde de bisounours. Ta soeur ne vivait pas dans un monde de bisounours à ton grand dame.«  Mais tu peux être fière de moi. Je l'ai pas tapé. Tu ois j'essaye de faire des efforts Willow, même si c'est pas toujours facile. » Tu portas ta main à la poche de ta veste, là où se trouvait ton paquet de cigarette. Au dernier moment, tu te rétractas. Willow ne voulait peu être pas te voir fumer non plus. « Enfin bon... » dis+tu, tout en ramenant tes mains vers tes genoux. Tu frottas ton pantalon et tournas les yeux vers Willow. « Ne t'inquiète pas pour tes examens. Je suis sûre que tu vas les obtenir haut la main. » Tu lui offris un sourire. Tu changeais de sujet, même si tu savais qu'elle allait revenir sur le tapis. Peu être pas tout de suite, mais très vite en tout cas. « Tu as eu l'autorisation de sortir à Pré-au-Lard y a pas longtemps ? » Tu attrapas un morceau de paille et le fit tourner entre tes doigts.

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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptySam 28 Sep - 13:23


Willow Nicholson et Samael Nicholson



Le son de son rire te faisait un bien fou. C’était un rire intemporel, le même que quand vous étiez petits, quand vous vous inventiez des jeux ensembles. C’était le temps où c’était si simple de vivre dans cette insouciance si insolente et si envieuse. Tu regrettais parfois ce temps-là. Tu voulais y retourner dans tes moments douloureux. Juste pour retrouver ton grand frère d’avant. Celui qui n’était pas continuellement inquiet et sur l’offensive à chaque fois que ses proches étaient en danger. Et surtout pour retrouver ton père, le retenir, le prévenir du danger de dehors. Tu aurais voulu à cette époque enfermer les hommes Nicholson pour les préserver. Pour éviter qu’ils deviennent ces armes de guerre, qui étaient prêts à aller au front pour sauver leurs proches. Mais tu l’as su trop tard, et à présent ton père avait disparu et ton frère suivait le même chemin. Si un jour Samaël disparaissait, tu lui en voudrais énormément. Ton père, tu n’avais rien pu faire, tu étais beaucoup trop jeune, mais Samael, tu as tout fait pour le prévenir, pour l’arrêter. Il n’a rien voulu entendre, il a voulu te rassurer, sans succès. Tu lui en voudras quand tu allais devoir consoler ta mère de la disparition de ton frère. Tu lui en voudras quand tu iras te marier sans qu’il t’emmène jusqu’à ton futur mari. Tu lui en voudras quand tu allais devoir trouver un parrain pour ton enfant.  Tu lui en voudras à chaque fois que tu allais ouvrir une lettre avec l’espoir que ça soit lui. Il voulait que tu vives dans un monde meilleur. Très bien. Mais un monde sans lui, tu le refusais. Et ça, il ne comprenait pas. Au fond, il était égoïste. Il se mettait dans le rôle du héros car c’était plus facile à assumer.

Il t’emmena sur la paille. Là où tu savais que vous alliez vous confier. Ton frère était soucieux de ton bien-être comme dans son habitude. Mais il savait très bien ton état d’esprit. Cette inquiétude permanente quand tu ne le voyais pas de loin chaque jour. Tu n’étais plus sereine. Tu ne pouvais pas non plus parler de ces inquiétudes à ta mère. Tu ne voulais la laisser dans l’ignorance, c’était mieux pour elle. Alors tu gardais tout ça pour toi. Tu essayais de ne pas y penser. C’était ça grandir ? Prendre le rôle des parents ? Ton frère avait pris la responsabilité de ton père, il était ce chef de famille, celui qui en prenait soin. Et toi, tu devais prendre le rôle de ta mère ? Canaliser la famille, faire tout pour réparer les vases cassées? Tu avais encore du mal à assumer ce rôle. C’était donc ça de grandir. Prendre la place des adultes.

Tu racontas que tu stressais pour les examens. Ce n’était pas faux, mais il n’y avait pas que ça. Mais tu n’avais aucunement envie d’aborder ce sujet à ce moment précis. Puis tu emmenas la conversation vers Samaël. Pour qu’il se confie aussi. Il parut déboussolé quand tu le fixas dans les yeux. Tu savais que ce contact allait l’empêcher de mentir pour te faire plaisir. Il culpabiliserait trop. Alors il vida son sac.

« C'est à dire que je suis... un peu perdu en ce moment. Il se passe des trucs bizarres. Des choses que j'arrive pas à comprendre et ça me perturbe un petit peu. »

Tu fronças les sourcils. Il se passait des choses bizarres ? De quoi il parlait ? De sa petite guéguerre avec les obscurs ? De sa vie privée ? Tu ne comprenais pas tout. Alors tu ouvras ta petite bouche pour demander avec une voix qui se voulait douce et rassurante. Peut être qu’il se confira plus.

« - C’est-à-dire ? »

Puis il continua, mais dans un autre sujet, tout aussi épineux pourtant. Alister… Tu te crispas rien qu’à son nom. Il l’avait encore cherché. Tu aurais dû t’en douter. Ce serpentard était partout. Il allait finir par attirer des ennuis à ton frère. Il ne fallait pas que Samaël rentre dans son jeu. Il attendait que ça ce crétin.

« Et puis...  Y a Alistair. Comme toujours. »

Et à ton grand étonnement, il continua à te raconter sa mésaventure avec Alister. D’habitude, il te cachait leurs interactions. Mais tu finissais toujours par savoir qu’ils se sont bagarés, où juste disputés. Tout se savait de toute manière à Poudlard.

« Il m'a cherché tout à l'heure. Il a dit des choses qu'il n'aurait même pas dû penser, le sala..»

Tu soupiras. Tu savais qu’il avait parlé de toi. Alister connaissait très bien les cordes sensibles de Samaël. Ce dernier ne supportait pas que le serpentard puisse parler ou même penser à des choses malsaines sur toi. Mais toi, tu t’y es habituée. Après tout, tu savais éperdument qu’il allait continuer tant que cela marchait. L’indifférence était la meilleure arme devant Alister.

«  Mais tu peux être fière de moi. Je l'ai pas tapé. Tu vois j'essaye de faire des efforts Willow, même si c'est pas toujours facile. »

Il essayait de se justifier. Il voulait te montrer qu’il avait bien agi. Tu aurais voulu lui sourire. Mais tu ne le faisais pas. Ce n’était pas sincère. Tu détestais plus de tout l’hypocrisie. Alors tu continuais à le regarder, tes traits s’étaient malgré tout adoucis par les propos de Samaël. Tu t’apprêtais à lui répondre.

« - Sama…. »

Mais il te coupa la parole, surement sans faire exprès. Ce n’était pas son genre de ne pas t’écouter. Il n’a pas dû t’entendre commencer ta phrase.

« -Enfin bon... Ne t'inquiète pas pour tes examens. Je suis sûre que tu vas les obtenir haut la main.»

Tu eus un petit sourire. Il changea subtilement de sujet. Tu le laissas alors donc guider la conversation de nouveau vers toi. Ca pouvait paraître égoïste, mais tu étais contente que ton frère ait redoublé. Au moins tu l’avais encore un peu plus longtemps avec toi.

« -Je l’espère bien… Bon en potion, j’ai dû rater… Tu connais mon talent pour exploser la salle de potion. »

Il était vrai que tu avais un abonnement pour nettoyer la salle de cours de potion. Tu étais si mauvaise en cette matière que tu n’avais pas le souvenir d’avoir réussi parfaitement une potion.

« Tu as eu l'autorisation de sortir à Pré-au-Lard y a pas longtemps ? »

Tu secouas la tête. Cela faisait un petit moment que tu n’étais plus sortie de Poudlard. Le personnel de Poudlard n’aimait pas trop voir les élèves sortir de l’enceinte. Ils avaient peut être peur que les élèves aillent voit les résistants ? Tu ne savais pas trop.

« - Non, et je dois t’avouer que je commence à étouffer. Ca fait un moment que je ne suis pas sortie de l’école. En plus j’ai plus de Dragées surprises de Bertie Crochue et de chocogrenouille!»

Et tu disais ça comme si c'était la fin du monde.

«-Et les pauvres elfes de maisons m’ont donné déjà tout le reste de la réserve qui restait d’Halloween… Et toi ? »

Tu te plaignais, tu restais tout de même une jeune fille de 16 ans sacrément gourmande. Les elfes de maisons étaient juste adorables avec les poufsouffles. En même temps, c’était les élèves qui allaient le plus dans les cuisines.

Puis tu te rendis compte que l’année prochaine, ton frère sera en classe préparatoire, la dernière année où il sera à Poudlard. Tu fis une petite moue.

« - C’est ta dernière année après les vacances….Tu vas faire quoi après Poudlard ? »

C’était une question à double sens. Tu voulais surtout savoir s’il allait continuer à s’opposer aux  mangemorts. Tu avais peur pour lui. Poudlard n’était plus l’endroit sûre qu’avant, mais le monde extérieur est beaucoup plus dangereux et tu refusais que Samaël se mettent en danger.

«  - A part retrouver Alister pour le tuer ? »

Et voilà, tu avais remis ce sujet sur le tapis. Tu ne voulais pas le laisser tranquille avec cela. Tu n’avais pas appréciée ce changement de sujet net sans te laisser donner ton avis. C’était frustrant. Tu lui attrapas une de ses mains pour qu’il te regarde, pour qu’il soit en contact avec toi. Peut être que ça le calmera….

«- Ecoute… Cela fait un petit moment que je ne l’ai plus croisé… Il ne me fait plus rien. Il essaye juste de te provoquer. Ignore-le… Il s’en lassera. »

Puis tu remarquas que tu lui faisais des reproches. Alors tu ajoutas maladroitement pour l’encourager et pour te rattraper.

« Mais… C’est bien Samael… Si tu commences à te contrôler, c’est un bon début »

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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptySam 5 Oct - 22:25




Willow & Samaël

« La vie est malheureusement faite de choix douloureux ! »


Tu avais réussis à convaincre Willow de rester avec toi. Elle ne s'était pas échappée comme elle l'avait prévu au début. Tu en étais heureux. Tu avais besoin qu'elle te parle, que vous vous retrouviez un peu comme avant. Même si ce n'était pas le cas. Tellement de chose avait changé. Trop de chose avait changé. Vous aviez grandit, tous les deux. Vous aviez prit des chemins différents. Mais au fond, vous étiez toujours les mêmes. Vous étiez des Nicholsons et rien ne pouvait vous séparer éternellement. Même pas ton caractère de brute abruti que tu t'étais forgé durant son absence et ses premières années à Poudlard. Tu étais prêt à changer pour retrouver cette complicité d'avant. Cette complicité qui te manquait temps, celle qui te rappelait que malgré ton rôle de "père de famille", tu étais encore un enfant au fond de toi. Seul Willow pouvait te le rappeler. Heaven aussi, mais ce n'était pas pareil. Tu avais grandit avec Willow, tu l'avais protégé dès ses premiers jours, vous étiez inséparables depuis qu'elle avait apprit à marcher. C'était ta petite poupée, ton ange, ta petite soeur quoi. Vous étiez tous les deux sur la paille. Tu la regardas. Tu regardas son visage paisible, serein, pur. Tu avais grandit trop vite. Des choses dans votre vie avait fait que tu avais grandit trop vite et c'était de même pour Willow. Mais contrairement à toi, ça ne se remarquait pas. Elle avait toujours cet air enfantin et tu ne voulais pas qu'il parte trop vite. Tu voulais qu'elle profite au maximum de cet enfance. Tu faisais tout ton possible pour que ça soit le cas, mais tu te rendais compte que tu faisais le contraire. En voulant la protéger, tu le faisais grandir plus vite car elle aussi voulait t'aider. Elle essayait de te canaliser, de te rendre moins colérique et ce n'était pas le rôle d'un enfant. Du moins, un enfant ne le faisait pas consciemment et ce n'était pas le cas pour Willow. Pendant qu'elle te parlait d'une voix calme, tu l'observas. Elle avait grandit. Tu ne l'avais pas vraiment réalisé jusqu'ici. Elle devenait une femme, une belle femme. Aussi belle que votre mère, si ce n'est pas plus. En plus d'être jolie, ta soeur était intelligente. Tu ne comprenais donc pas son stress pour les examens. Tu étais sûr qu'elle les avait réussit. Elle était bien meilleure que toi. En tout. Que se soit dans les études ou dans les relations humaines. Elle n'avait donc aucune raison de stresser. Mais très vite, elle ramena la conversation sur toi avant que tu ne puisses réagir. Elle avait un truc infaillible pour te faire craquer. Elle te regardait dans les yeux, comme ton père vous faisait quand vous étiez petit pour avouer votre bêtise ou pour lui confier ce qui n'allait pas. Ton père. A cet instant, elle te rappelait ton père et tu n'eus pas d'autre choix de te confier à elle. Sans rentrer dans les détails. Surtout concernant Heaven. Tu te voyais mal lui raconter ce qu'il s'était passer entre vous deux. Willow grandissait peu être et elle était bientôt une grande personne, mais tu ne parlerais pas de ça avec toi. Ce n'était pas quelque chose que tu disais à ta soeur. "eh soeurette, tu sais quoi ? J'ai couché avec ma meilleure amie. Elle voulait voir ce que ça faisait du coup elle m'a demandé. Et depuis, ben je sais plus ce que je ressens pour elle." Tu mis de coter cette pensée pour ne pas la sortir par inadvertance. Mais le mal était déjà fait. La jaune et argent fronça les sourcils et te regarda, les sourcils froncés. « C’est-à-dire ? » Tu la regardas. Non tu ne pouvais décidément pas lui dire. Du moins pas tout de suite. Tu devais trouver un moyen de le lui faire comprendre qu'il se passait un truc bizarre avec Heaven sans qu'elle sache ce qu'il s'était passé en réalité. Tu secouas la tête, lui intimant que ce n'était pas si important que ça. Tu t'en remettrais. Et tu voulais peu être mettre ça au clair tout seul. Tu n'aimais pas tellement te confier sur tes sentiments, sur ce que tu ressentais. Tu étais assez pudique en ce qui concernait ceci. Tu te débrouillerais tout seul. Oui voila. Tu te débrouillerais seul, comme un grand, comme un adulte. Tu éludas donc sa question et partit sur un autre sujet. Un sujet qu'il ne lui plairait pas. Mais tu lui devais une explication sur ton état du moment. Elle devait bien deviner ou même voir que tu étais énervé. Tes mains tremblaient encore. Ca ne devait pas lui passer inaperçu. Rien ne passait inaperçu aux yeux de Willow.

Tu parlas donc d'Alistair. Cet abruti fini. Pire que toi qu'il était. Niveau débilité, il décernait la palme d'or. Il ne semblait pas comprendre qu'il ne fallait pas se frotter aux Nicholson, n'importe lequel, car Samaël lui tomberait toujours dessus. Les deux serpents étaient en guerre depuis la fin de leur première année. Cette même année où Samaël avait commencé à s'affirmer. Son caractère et sa personne. Tu ne lui cachas pas ce qu'il s'était passé. De toute façon, il n'y avait rien eu de grave. A part, les pensées malsaines d'Alistair mais tu allais omettre ce point. Pas la peine de lui montrer quelles pensées traverses l'esprit tordu du serpentard de huitième année. Tu entendis ta jeune soeur soupiré. Et oui, encore des histoires de mecs. Elle savait que quand il s'attaquait à elle, tu ne laissais pas passer et ça, l'ennemi l'avait bien compris et il en jouait. Quand tu lui dis que tu n'avais rien fait, que tu t'étais retenu malgré la rage qui te démangeais, tu n'eux aucune réaction de la part de la jaune. Tu fus surpris. Tu aurais pourtant pensé qu'elle aurait été réjouis de voir que tu faisais des efforts, des efforts pour elle et d'un certain coté pour toi, pour ne plus paraître comme cette brute. Tu continuas donc dans ta lancer. Tu ne voulais pas qu'elle se sente obligé de dire quelque chose. Tu reportas donc la conversation sur elle et ses examens. Tu avais confiance en elle. Elle réussissait tout ce qu'elle entreprenait et tu aimais ça chez ta soeur. Elle t'offrit un sourire qui te fit chaud au coeur. Tu n'aimais pas la voir avec cet air inquiet. « Je l’espère bien… Bon en potion, j’ai dû rater… Tu connais mon talent pour exploser la salle de potion. » Malgré toi, tu rigolas encore une fois. Tu imaginais très bien ta petite Willow faire exploser la salle de potion. Elle n'était surement la seule à ne pas y arriver. Toi tu réussissais à préserver ton chaudron de toute explosion, mais ce n'était pas souvent le cas pour tout le monde. Tu te rappelais d'un cours avec les Poufsouffles. Une rousse, Juyne si tes souvenirs sont bons, a fait faillit faire exploser la salle avec son acolyte Fred. Tu avais afficher une moue rieuse à cet instant. Mais lorsque le professeur, c'était attaqué à eux, tu avais eu envie de réagir. Les professeurs vous traitaient vraiment mal des fois, l'erreur était humaine. Tu imaginais que ça devait être le cas quelques fois avec Willow aussi. « Si c'est juste la potion, ce n'est pas grave. » la rassuras-tu, tout en lui ébouriffant la tête. Tu partis alors vers un autre sujet, lui demandant si elle avait eu l'occasion d'aller à Pré-au-Lard il n'y a pas si longtemps. Elle secoua la tête négativement. « Non, et je dois t’avouer que je commence à étouffer. Ca fait un moment que je ne suis pas sortie de l’école. En plus j’ai plus de Dragées surprises de Bertie Crochue et de chocogrenouille! Et les pauvres elfes de maisons m’ont donné déjà tout le reste de la réserve qui restait d’Halloween… Et toi ? » dit-elle comme si son monde dépendait de sa réserve bonbons. Mais tu partageait son point de vue. Il était vrai que vous commenciez à étouffer dans ce château, à toujours voir les mêmes choses, les mêmes endroits et les mêmes personnes. Les sorties à Pré-au-Lard étaient un moyen de souffler et ils vous l'avaient enlever. Vous étiez presque en prison dans ce château. Toi non plus tu n'avais pas eu l’occasion de sortir. On t'avait refuser à chaque fois que tu t'y étais inscrit. Tu te doutais que c'était intentionnel. Tu te faisais trop remarquer et ils ne voulaient pas d'incident. Tu aurais pu crier au complot, mais cela n'aurait servit à rien. Tu restais donc dans ton coin, essayant de te faire oublier.  « Je n'ai pas eu l'occasion, non plus. Ce n'est pas faute d'avoir demandé. » dis-tu d'un ton calme et posé. Tu n'étais plus énervé. La présence de Willow t'aidait vraiment. Tu étais plus apaisé que quand tu étais arrivé. C'était une bonne chose. Ta soeur avait une bonne influence sur toi. « J'aurais bien voulu t'aider niveau bonbons, mais je n'ai rien à te proposer à part une chocogrenouille qui date d'Halloween et qui doit moisir au fond de ma malle. » continuas-tu avec un petit sourire. Tu étais contente qu'elle se préoccupe encore de ses petites choses. Cela prouvait qu'elle n'avait pas encore trop grandit. Qu'elle ne devenait pas adulte trop tôt. Ca te rassurait. Tu voulais qu'elle garde ce petit coté immature encore un peu plus longtemps. Tu aimais ce coté de sa personnalité. La voir grandir trop vite te ferait du mal, même si c'était en partie déjà fait et en quelques sortes par ta faute. « C’est ta dernière année après les vacances….Tu vas faire quoi après Poudlard ? » Tu ne t'attendais pas à ce genre de question. Il n'y avait bien que Willow pour te surprendre avec de tel question. Tu n'en avais aucune idée. Enfin non, ce n'était pas vrai. Tu avais quelques brides d'idées, mais rien de précis. Déjà, tu n'irais au ministère. Tu ne voulais pas te retrouver entouré d'un tas de mangemorts et ce pour des années. Non non. A moins que l'ordre du phénix te le demande, que se soit une mission. Pourquoi pas aller à Sainte Mangouste ? Cela pouvait être intéressant. En tout cas, tu ne travaillerais pas en boutique ou dans un bar, tu n'étais pas très commercial, ni très loquace. Cela ne conviendrait pas. Bien sur, tu avais un autre rêve. Plus fantasque, plus audacieux, enfin pour toi. «  A part retrouver Alister pour le tuer ? » Tu te mis à rire. Plus qu'habituellement. Willow avait toujours le chic de sortir ce genre de réplique quand il fallait. Tu n'avais pas pensé à cette éventualité. Il était vrai que tu pourrais le retrouver dans un an et lui faire la peau. Plus personne ne serait là pour t'en empêcher. Tu t'apprétais à répondre quand la jeune sorcière te saisit les mains et te regarda intensément. « Ecoute… Cela fait un petit moment que je ne l’ai plus croisé… Il ne me fait plus rien. Il essaye juste de te provoquer. Ignore-le… Il s’en lassera» Elle retournait sur ce sujet.

Un sujet qui devenait de plus en plus épineux entre vous. Elle voulait te rassurer, te faire prendre conscience que tout allait bien pour elle. Que tu n'avais plus à t'inquiéter, qu'Alistair ne lui faisait plus aucun mal. Tu demandais si c'était réel ou bien qu'elle te disait ça pour te tenir le plus éloigné de lui. « Mais… C’est bien Samaël… Si tu commences à te contrôler, c’est un bon début. » Tu avais l'impression d'entendre une mère qui félicitait son jeune enfant. Ce qui était ironique vu la différence d'âge qu'il y avait entre vous. Mais tu lui étais reconnaissante de se soucier de ton bien être. Tu te rapprochas un peu d'elle. Tes mains étaient toujours dans les siennes. Tu les regardas quelques instants. Encore une image assez comique. Elle tenait tes grosses mains dans ses petites et fines menottes. Elle n'arrivait même pas à les tenir entièrement. Tu dégageas une de tes mains, lentement. Puis tu la posas sur sa joue. Tu fis des ronds sur cette même joue avec ton pouce. Tu faisais ça quand elle était petite, pour l'apaiser. Avec cet air sérieux, elle te rappelait votre mère. Tu pris conscience à quel point, elle te manquait, votre mère. Tu te fis la promesse de lui envoyer une lettre après votre entrevue. Ça te ferait surement du bien. Tu voulais retrouver ta petite Willow et enlever cet air sérieux sur son visage, cet air inquiet qui ne lui allait pas. Elle aurait bien d'autre occasion d'avoir cet air dans l'avenir. Il ne fallait pas que ça devienne une habitude. Tu l'apaisas peu à peu. Et toi aussi pas la même occasion. « Peu être qu'il ne s'attaque plus directement à toi... mais le fait qu'il dise des choses sur toi devant moi suffit à me mettre dans tous mes états. » Tu relevas un peu la tête et attrapa son regard. Tu y plongeas tes prunelles marrons. Tu respiras lentement, calmement. Tu restas un petit moment silencieux. « Bientôt nous n'aurons plus à nous préoccuper de lui. C'est sa dernière année et il débarrassera le plancher. » Tu affichas une exquise de sourire. C'était vrai. Le jeune homme allait partir. Tu n'aurais plus à te préoccuper de lui. Tout ça serait fini. Niet. Que dal. Plus rien. Une année paisible. La première depuis huit ans. Tu n'arrivais pas vraiment à en prendre conscience. Cela semblait être irréel. C'était magique. Super. Trop cool comme dirait certains élèves. Le bonheur à l'état pur. Être débarrassé de ce serpent est certainement la meilleure chose qui te soit arrivé depuis quelques temps. Tu te réjouissais d'avance. De plus, il serait loin, très loin de ta Willow. Et ça c'était le plus important. « C'est plutôt une bonne nouvelle n'est-ce pas ? »  Tu lui jetas un coup d'oeil. Tu observas sa réaction. Tu espérais qu'elle serait soulagée, qu'elle se sente peu être moins oppresser. Tu étais heureux de savoir qu'il ne pourrait plus lui faire du mal, du moins pour quelques années. Et c'était déjà ça. Tu décidas de repartir sur une autre partie qu'elle avait évoqué. Celle de ton avenir.« En parlant de sortir de Poudlard, je ne sais pas exactement ce que je ferais. » dis-tu un peu pensif. « Mais ne t'inquiète pas, je ne poursuivrais pas ce crétin. Du moment qu'il ne revient pas me chercher, je ferais comme si il n'existait plus. Je vais le rayer définitivement de mes horizons. » Tu baissas les yeux. Tu attrapas un nouveau morceau de paille. Tu jouas un peu avec. Tu voulais tout de même partager avec elle l'un de tes rêves. Elle savait déjà que tu aimais plus que de raison les dragons. C'était ta passion depuis que tu étais tout petit. Et plus tu grandissait, plus tu rêvais de les voir. C'était la seule chose qui ta passionnait autant. Les dragons, un rêve de gosse qui pouvait devenir réalité désormais. Tu pouvais partir dans des contrées lointaines. En Ecosse, en Irlande, en Roumanie. Tu irais te cacher dans les montagnes. Tu irais les observer, les dresser, les étudier.  Tu irais à Cornelongue roumain, la plus grande réserve mondiale de dragons, là où les sorciers de toutes nationalités s'y rendent en nombre pour y étudier ces créatures de plus près. Et tu voulais faire partie de ses sorciers. « J'aimerais partir loin. A Cornelongue roumain, si j'ai la possibilité. Je veux aller voir les dragons, les étudier, travailler avec eux. » Tu avais des étoiles dans les yeux à cet instant. Oh oui c'était ton plus grand rêve. « Et toi, Willow. Tu as déjà une idée ? »

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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptyMar 22 Oct - 4:30


Willow Nicholson et Samael Nicholson



Heavan et Samael, une grande histoire amitié et tu espérais d’amour aussi. En effet tu adorerais avoir Heavan comme belle-sœur. Cette poufsouffle était faite pour ton frère, tu en étais persuadée. Même si les deux n’étaient pas encore au courant. Tu t’es promis de jouer les cupidons. Ils allaient finir ensemble qu’ils ne veuillent ou pas. Non, tu ne prévoyais pas un mariage arrangé. Tu étais juste convaincue que ça allait être un mariage d’amour durable et magnifique. En effet tu étais assez romantique, et tu avais tendance à penser que le grand amour pouvait encore exister. Enfin pour les autres. Toi, c’était différent, tu avais une peur bleue de l’engagement. De plus tu étais très maladroite quand un garçon te plaisait. Tu n’étais donc en rien une croqueuse d’homme. Tu ne te savais même pas jolie. Dans ton esprit, tu étais juste la bonne copine de tout le monde. Jamais tu voyais les quelques jeunes hommes de ta promo te regardaient. Chose de tes amies essayaient désespérément de te faire comprendre. De toute manière tu étais bien, seule. Tu n’avais aucunement envie que ton frère se transforme le détective et  fasse des enquêtes sur ton potentiel petit ami. Tu ne te mêlais pas de ses affaires, tu voulais qu’il fasse autant.

D’ailleurs quand tu lui demandas  de préciser ce qui le perturbait, ton frère secoua la tête. Il te faisait comprendre que ce n’était pas bien important. Très bien… Tu n’insistas pas. Tu ne voulais pas rentrer dans son jardin secret sans sa permission. Alors tu passas à autre chose. Le sujet continua autour de tes examens. Samael avait une confiance aveugle en toi.  Ce qui te mettait encore plus la pression. Décevoir ton frère était un des pires choses que tu pouvais faire dans ta vie. Alors tu t’obligeais à donner le meilleur de toi-même, juste pour que Samael soit fier de toi. Il faisait des efforts pour changer. Tu voulais aussi lui montrer que toi non plus, tu ne te laissais pas vivre.

« Si c'est juste la potion, ce n'est pas grave. »

C’était facile de dire ça pour lui. Il n’avait jamais explosé de potion sur la figure du professeur. Ce dernier te détestait sûrement. C’était peut être pour ça aussi qu’il ne s’aventurait plus près de ton chaudron. Il se contentait de la petite fiole que tu lui donnais à la fin du cours. Quand ton frère t’ébouriffa les cheveux, tu fis la moue en râlant

« - Arrêtes ! Tu sais que je déteste quand tu fais ça ! » Puis tu rajoutas « Le problème, c’est que maintenant, le prof m’évite comme la peste. Du coup je ne progresse pas du tout… Pourtant je te promais. J’essaye. Je lis et tout. Mais je pense que c’est les doses. J’ai tendance à en mettre trop. Comme maman quand elle cuisine, elle met toujours trop de sel. Je pense qu’avoir la main lourde est héréditaire…. »

Tu parlais beaucoup trop. Le pire, c’est que quand tu te lançais dans ces monologues, tu vivais les choses, chaque parole était animée sans que tu le veuilles vraiment. Cela prouvait au moins que tu ne mentais pas. De toute manière tu étais bien trop franche pour cela.  Tout comme sur le sujet des sorties à Pré-Au-Lard. Tu savais éperdument qu’il ne voulait pas que tu sortes à cause de Samael. Tu étais sa sœur, vous étiez relativement proche. Bien que tu étais une élève sage et qui se tient à carreau, tu pouvais très bien être le messager de ton frère. Ils n’allaient pas prendre ce risque, surtout pour une sang mêlée. Mais ça tu n’allais sûrement pas le dire à Samael. Il culpabiliserait beaucoup trop. Il détestait que ses gestes se répercutent sur toi. Alors tu encaissais sans rien dire, pour préserver Samael, pour qu’il ait moins de responsabilité.

Puis tu décidas de rouvrir la discussion sur Alistair qui est passée drôlement vite à ton goût. Il ne t’avait pas laissé en placer une. Après avoir essayée en vain de faire comprendre à Samaël de cesser ses gamineries avec ce serpentard, tu paraissais surement un peu tendue. Tellement tendue que Samael fit un geste qui appartenait qu’aux deux enfants Nicholson. Ce geste que Samaël s’est habitué à faire pour calmer et détendre Willow. Le contact du pouce de Samael sur ta joue avec cette capacité magique d’adoucir tes traits. Tu continuas à le fixer, essayant de comprendre cette obsession qu’avaient les deux serpentards de se battre.

« Peut être qu'il ne s'attaque plus directement à toi... mais le fait qu'il dise des choses sur toi devant moi suffit à me mettre dans tous mes états. »

Tu repoussas alors doucement sa main qui était resté sur ta joue et croise les bras. Ce que Samaël ne comprenait pas, c’est que tu étais assez grande pour te défendre toute seule. Tout comme ses propos, c’était à toi de répliquer si tu en jugeais bon. Cela avait le don te t’énerver que ton frère  fasse tout à ta place. Tu n’étais plus une enfant. Tu avais grandis. Il était temps qu’il le comprenne.

« - Alors tu es aussi idiot que lui… Tu as tord de rentrer dans son jeu. Tu as tord de prendre tant d’importance à ses propos qui ne sont en aucun cas fondés. Et enfin tu as aussi tord d’écouter ton côté… sauvage et d’utiliser les poings comme mode de communication. Papa et Maman nous ont pas éduqués comme ça !»

Tu étais dure dans tes propos, tu en étais consciente. Surtout qu’il avait fait des efforts, il ne s’était pas bagarré. Puis il y a eu un grand silence, jusqu’à que ton frère se plongea dans tes yeux et te dise.

« Bientôt nous n'aurons plus à nous préoccuper de lui. C'est sa dernière année et il débarrassera le plancher. »

Samaël souriait. Il allait être enfin libérer de ce cercle vicieux qu’il s’était crée avec Alistair. L’année prochaine, avec un peu de chance, tu retrouveras ton grand frère d’avant ? Certes, ton frère n’avait pas que lui comme ennemi, mais Alistair revenait souvent sur le tapis. Et tu avais l’impression qu’il se battait qu’avec lui.

« C'est plutôt une bonne nouvelle n'est-ce pas ? »

C’était le moment où tu devais lui répondre que tu étais très contente et soulagée de le voir partir aussi. Mais au lieu de ça, tu haussas les épaules. Pour le taquiner, et peut être un peu détendre l’atmosphère tu répondis

« - Mmh, je ne sais pas. Je commençais à l’apprécier lui et ses répliques condescendantes et déplacées. »

Puis vous vous éloignez enfin du sujet d’Alistair pour parler de votre futur professionnel. Plus le temps passait, et plus tu te demandais ce que tu voulais faire plus tard. Après tout, le temps défilait si vite. Apres les vacances, tu allais être en 6 ème année. Tu te voyais encore en première année devant l’immense porte de la Grande Salle. Samaël te tenait fort la main. Il ne voulait pas te lâcher jusqu’à qu’un professeur l’obligea à te laisser seule alors tes camarades. Tu étais consciente que ton frère aurait été capable de t’accompagner jusqu’au Choixpaux Magique si tu lui avais demandé.

« En parlant de sortir de Poudlard, je ne sais pas exactement ce que je ferais. Mais ne t'inquiète pas, je ne poursuivrais pas ce crétin. Du moment qu'il ne revient pas me chercher, je ferais comme si il n'existait plus. Je vais le rayer définitivement de mes horizons. »

Tu lui accordas un petit sourire amusé. Tu ne voulais pas lui rendre visite à Azkaban à ta sortie de Poudlard. Ce lieu avait le don de t’horripiler. Jamais tu n’espérais mettre tes pieds là-bas. Tu répondis alors

« -Sage décision… Car si tu le tues, je serai obligé de venir te voir à Azkaban, et je pourrais te détester pour ça ! Et puis je tomberai amoureuse d’un mangemort par inadvertance…  Donc pour éviter ça, il n’y a rien à faire, tu ne croiseras pas Alistair après Poudlard»

Puis Samael te révéla ses projets professionnels.

« J'aimerais partir loin. A Cornelongue roumain, si j'ai la possibilité. Je veux aller voir les dragons, les étudier, travailler avec eux. »

Il était toujours aussi passionné par les dragons. Depuis son enfance, il aimait ça, c’était irrévocable. Votre père lui avait acheté énormément de livres animés sur ça. Tu as aussi passé des heures et des heures à l’écouter parler de dragons. Samael était intéressant certes, mais après deux heures à écouter que les Boutefeus chinois et les Cornelongues roumains ne sont pas du tout comparable, tu en avais vite marre. Cela restait des dragons qui crachaient du feu non ?  Que ça soit des chinois ou des roumains ! Enfin bref, mais comme ton frère en parlait avec les yeux qui brillaient tu t’obligeais à t’en intéresser.

« - C’est une bonne idée… Tant que tu reviens pour tous les Noëls avec tes petites bouclettes et en un seul morceau, ça me va. »

Ah ça non ! Les cheveux de Samael était sacré pour toi. Tu les aimais trop ces petits bouclettes. Tu lui interdisais d’ailleurs de trop les couper. Puis la question revient vers toi.

« Et toi, Willow. Tu as déjà une idée ? »

Tu réfléchis, tu ne savais pas encore exactement ce que tu voulais faire plus tard. Tu n’étais pas comme Samael qui avait eu une évidence, sa passion pour les dragons étaient déjà un métier à part entière. Mais toi ? Qu’est ce que tu voulais faire ? Tu aimais tout ce qui est psychologie et sociologique… Peut être allais-tu t’orienter dans ça ? Ou l’éducation t’intéressait aussi énormément. Tu pensais que c’était les deux domaines où tu devais te pencher.

« - Pas exactement… En faite, peut être que professeur de métamorphose, ou d’astronomie m’intéresserait beaucoup… En plus je ne suis pas mauvaise dans ses matières. »

Mais voyant comment Poudlard tournait depuis que Lord Voldemort l’avait pris sous son contrôle, tu n’avais pas énormément envie de rester là-dedans toute ta vie.

« Sinon peut être devenir psychomage ou chercheuse de sortilège, avec le temps qui court, on en a sûrement plus que besoin »


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MessageSujet: Re: Can't stop this feeling (Samael)   Can't stop this feeling (Samael) EmptyDim 19 Jan - 10:24




Willow & Samaël

« La vie est malheureusement faite de choix douloureux ! »


Tu étais parti sur un terrain dangereux. Pourquoi avait-il fallut que tu lui dises que tu étais perturbé par quelque chose ? Elle allait vouloir te sortir les vers du nez. Tu la connais. Elle en serait capable. Tu devais changer de sujet. Tu ne pouvais lui avouer la vérité. Cette horrible vérité. Enfin pas si horrible que ça. Un peu quand même. Tu ne savais pas en fait. D'un coté, tu avais toujours su que la petite Willow de huit ans avait cru que toi et Heaven étaient des amoureux. En grandissant, elle s'était rendu compte que ce n'était pas le cas, mais tu soupçonnait la jeune femme d'y croire toujours un petit peu. Tu ne pouvais décidément pas lui avouer que tu avais couché avec ta meilleure amie. Ni même lui dire que tu commençais surement à ressentir quelque chose pour elle. La Poufsouffle allait se faire des films. De plus, tu savais que la jeune sorcière considérait la blonde de dix-huit ans comme sa soeur. Elle avait toujours voulu qu'Heaven fasse partit de la famille de quelque façon que se soit. Pour ta part, c'était déjà le cas. Elle passait tellement de temps avec vous qu'elle avait été intégré par les Nicholson depuis bien longtemps. Mais la jeune fille semblait attendre plus. Tu avais fermé les yeux devant cette évidence. Tu ne voulais pas encourager ta soeur dans ce qui semblait auparavant des bêtises. Maintenant, il semblerait bien que cela puisse être une possibilité plus qu'envisageable par toi, le monsieur grognon. Mais comment le confier à Willow sans qu'elle en fasse une tonne. Tu ne voulait pas lui donner de l'espoir sans être sûr d'avoir une toute petite chance avec la concernée. Pour le savoir, il faudrait qu'un jour tu arrives à le lui dire. Ce qui était loin d'être facile pour toi. Te confier, dire tes sentiments, c'était pas vraiment ton truc.

A ton plus grand bonheur, ta soeur changea de sujet. Tu ne voulais plus penser à ça. Pas maintenant en tout cas, pas pendant que tu partageais quelques instants avec ta petite blonde à la bouille d'ange. Elle te parla des études et de ses BUSES. Dire qu'elle allait passer en sixième année. Déjà. Ça passait tellement vite. Tu l'avais vu grandir. Tu avais encore l'image de la petite Willow qui jouait dans le jardin paisiblement. Elle avait bien grandit. Trop grandit.  Elle était une belle jeune femme maintenant. Tu aurais voulu qu'elle reste la petite fille dans son monde serein et beau, mais ce n'était pas possible. Tu faisais tout de même tout ton possible pour que sa vie soit meilleure. Tu la protégeais, même si cela ne lui plaisait. En même temps, c'était ton devoir de frère. Il ne pouvait en être autrement. Dans tous les cas, tu étais content qu'elle n'est pas pris exemple sur toi pour les cours. Toi, tu avais redouble ta cinquième année. Un vrai raté. Tu t'en étais voulu. Longtemps. Mais tu t'étais un peu rattrapé ces dernières années. Tu avais même réussis à rentré en classe préparatoire pour l'année prochaine. Tu la rassuras sur ses résultats. De toute façon, ce n'était pas une matière qui allait gâcher toutes ses chances de passer en classe supérieur. Willow en avait les capacités, largement. Tu n'en doutais pas. Tout en parlant, tu lui ébourrifas les cheveux d'un air fraternel. Tu la vis faire la mou et l'esquisse d'un sourire se dessina sur tes lèvres. « Arrêtes ! Tu sais que je déteste quand tu fais ça ! Le problème, c’est que maintenant, le prof m’évite comme la peste. Du coup je ne progresse pas du tout… Pourtant je te promais. J’essaye. Je lis et tout. Mais je pense que c’est les doses. J’ai tendance à en mettre trop. Comme maman quand elle cuisine, elle met toujours trop de sel. Je pense qu’avoir la main lourde est héréditaire…» Tu ne pu t'empêcher de rire. Il était vrai que votre mère n'était pas l'une des meilleures cuisinière au monde. Avant c'était votre père qui cuisinait. Mais tu savais que ta mère faisait des efforts et elle arrivait toujours à se rattraper. Tu essayas de trouver un moyen pour le faire comprendre à la jeune Willow. « Mais tu vois que Maman s'améliore quand elle nous envoie ses petits colis. Elle apprend et tout comme elle, tu arriveras à maîtriser cette main lourde. » dis-tu en la saisissant gentiment. « Je crois en toi. Et ce n'est pas ce professeur qui t'en empêchera. » 

Vous continuâtes à parler. Des sorties à Pré-au-Lard, des réserves de bonbons. Puis la jeune femme revint trop rapidement à Alistair à ton goût. Tu venais de le quitter et tu n'avais pas envie de parler de lui. Il ne fallait pas que ta rage contre lui reprenne tout ton corps. Tu voyais qu'au fil des paroles, ta jeune soeur commençait elle aussi à s'énerver. Tout en lui caressant la joue à l'aide de ton pouce tu lui parlas, la rassuras. Tu lui dis que tu ne pouvais pas avoir confiance en ce serpentard fourbe et malhonnête et que jamais tu n'accepterais qu'il puisse lui faire du mal de quelque façon que se soit. C'est alors qu'elle repoussa ta main, tu fronças les sourcils. Qu'avait-il dit encore ?Elle croisa les bras sur sa poitrine, une moue sur le visage. Tu ne comprenais plus rien. De toute façon, à chaque fois que vous vous aventuriez sur ce terrain glissant vous étiez en désaccord. « Alors tu es aussi idiot que lui… Tu as tord de rentrer dans son jeu. Tu as tord de prendre tant d’importance à ses propos qui ne sont en aucun cas fondés. Et enfin tu as aussi tord d’écouter ton côté… sauvage et d’utiliser les poings comme mode de communication. Papa et Maman nous ont pas éduqués comme ça !» Ça tu ne t'y attendais pas. Mais alors vraiment pas. Cela t'avait fait l'effet d'une claque monumentale. Oui, il était vrai que tes parents ne t'avaient jamais encouragé à te battre. Du tout même. Mais tu savais que ton père se battait à sa manière pour ses idéaux. Il était plus mentale sûrement, mais toi ce n'était pas le cas. Tu avais essayé d'être plus calme, mais ton naturel revenait toujours au galop. Dans les premières années à Poudlard, tu avais suivi les conseils de ton père. Ne pas te faire remarquer, ne pas te battre. Malheureusement, ces conseils ne t'avaient attiré que des ennuis. Personne ne te respectait, c'est ainsi qu'avaient commencé tes ennuis avec Fitzbern. Tu avais été humilié et jamais tu ne souhaitais revivre ça. Tu savais que ton père n'aurait jamais voulu ça. Autant se battre plutôt que l'on traite les Nicholson mal. Bien sur, c'était dangereux. Tu savais que tu pouvais finir comme ton père, mais tu ferais ton possible pour que ça ne soit pas le cas. Tu allais rester pour protéger ta soeur, ta mère, Heaven et toutes les personnes importantes dans ta vie. Willow n'approuvait peut être pas ton choix, mais elle ne connaissait pas toute l'histoire. Tu ne lui avais jamais parlé de ta première année en détail. Tu lui avais seulement dis les belles choses qui s'étaient passées et non ce qui t'avait poussé à être celui que tu es aujourd'hui. Tu n'as pas honte de ce que tu es aujourd'hui, car tu défends tes idées et tu ne te laisses pas faire. Bien sûr, tu n'aimes pas que ton petit ange te voit comme ça, qu'elle est en quelque sorte peur de toi, de ton comportement. Mais comme tu le lui dis, tu fais des efforts, énormément d'effort pour te contenir. C'est alors que tu fis prendre conscience à Willow qu'il serait bientôt débarrassé de ce Serpentard détestable. « Mmh, je ne sais pas. Je commençais à l’apprécier lui et ses répliques condescendantes et déplacées. » Tu n'étais pas le meilleur pour décerner si les gens étaient ironiques ou non. Et tu devais avoué que là tu doutais. Tu ne savais comment prendre ses paroles. Tu haussas les sourcils, respirant lentement. Tu ne préféras pas lever cette remarque.


Elle partit sur un autre sujet. Ton futur. Qu'allais-tu faire après Pourdlard ? Bonne question. Tu la rassuras en l'assurant de ne pas essayer de retrouver Alistair. Cette remarque la fit sourire. « Sage décision… Car si tu le tues, je serai obligé de venir te voir à Azkaban, et je pourrais te détester pour ça ! Et puis je tomberai amoureuse d’un mangemort par inadvertance…  Donc pour éviter ça, il n’y a rien à faire, tu ne croiseras pas Alistair après Poudlard. » Là tu avais saisi l'ironie. Tu t'approchas un peu plus de ta soeur et la regarda dans les yeux. « Si jamais je le tuais, sois sûr que jamais je ne me ferais prendre. Je ne laisserais aucun trace de son corps. » dis-tu avec un coup d'oeil malicieux à ta soeur. Bien sûr, tu ne serais pas capable de ça. Tuer quelqu'un n'était pas dans tes projets. Tu étais sûrement impulsif, mais jamais il ne t'étais venu à l'idée de pouvoir tuer quelqu'un et encore moins de trouver résidence à Azkhaban. La plus horrible idée du monde !  « Et puis jamais je ne prendrais le risque de laisser un mangemort rentrer dans notre famille. » Tu t'imaginas, contre toi, ta petite willow avec un homme qui possédait au bras la marque des ténèbres. Scandaleux ! Jamais cela n’arriverait. Bien sûr, tu voulais le bonheur de ta soeur, mais tu espérais fortement que son bonheur ne s'incarnerait jamais dans le corps d'un mangemort sanguinaire. A moins qu'elle arrive à le faire changer de camp avec son caractère doux et patient. « A moins que tu le transforme en petit agneau inoffensif qui se reconvertit. » murmuras-tu. Tu ne savais pas si elle avait entendu tes paroles. Tu ne t'étais pas rendu compte que tu l'avais murmurer, comme perdu dans tes pensées.

C'est alors que tu lui avouas vouloir partir. Loin. Très loin. Dans un pays où on pouvait voir les dragons. Ton  rêve que tu espères voir un jour réalisé. tu en rêvais depuis tellement longtemps. Depuis tout petit, tu espérais pouvoir voir ses magnifiques créatures. Tu les trouvais si majestueuses, si belles, si grandes.« C’est une bonne idée… Tant que tu reviens pour tous les Noëls avec tes petites bouclettes et en un seul morceau, ça me va. » Tu laissas échapper un petit rire. Tu tendis la main vers elle et caressa ses doux cheveux blonds. Ta soeur avait de ces répliques. C'est vrai qu'elle avait toujours adorer tes cheveux, tes bouclettes. Un jour, tu n'avais pas coupé tes cheveux depuis un long moment, cela devait être l'année suivant la disparition de votre père. Tu avais les cheveux longs jusqu'aux épaules. Tu te rappelais que ta soeur aimait les toucher. Elle les coiffait aussi. Tu n'aimais pas ça. Pas du tout même. Mais tu la laissais faire car tu savais qu'elle avait besoin d'occupation pour oublier tout ce qu'il s'était passé. Elle te faisait mal s'en qu'elle s'en rende compte, mais tu l'endurais pour son bien. Mais depuis cette année, tu ne laissas jamais plus tes cheveux aussi longs. « Ne t'inquiète pas, jamais je ne te laisserais Willow. » Tu saisis son menton et la tournas vers toi. Tu voulais qu'elle te regarde dans les yeux. Tu allais lui faire une promesse. Une promesse que jamais, au grand jamais tu ne trahirais. « Je serais toujours là pour toi. Tu m'entends ? Toujours.  » Tu savais que tu la tiendrais car Willow était la personne à qui tu tenais le plus . Elle était la plus importante. Elle était ton sang.

C'est alors que tu lui demandas ce qu'elle voulait faire plus tard. Elle était peu être quand cinquième année et bientôt en sixième année, elle devait déjà y réfléchir pour ne pas se décider au dernier moment et trouver sa vraie voie. Willow avait tellement de capacité. Elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Tu en étais sûr. « Pas exactement… En faite, peut être que professeur de métamorphose, ou d’astronomie m’intéresserait beaucoup… En plus je ne suis pas mauvaise dans ses matières. » Tu t'imaginas Willow, plus vieille de quelques années, devant une classe. Elle posséderait toujours son calme habituel. Tu l'imaginais bonne prof qui prenait soin de ses élèves au contraire du prof de potion d'après ce que tu avais compris. Mais si elle voulait entre dans l'institut en tant que professeur cela voulait dire qu'il faudrait que ta Willow rejoigne les obscurs, les mangemorts. En effet, Voldemort ne cherchait plus les meilleurs professeurs avec une bonne pédagogie. Non il cherchait quelqu'un qui était à sa coupe, qui suivait ses idéaux sans broncher. Et tu ne voulais pas que Willow devienne quelqu'un comme ça, mais si son destin était de devenir professeur tu ne pouvais t'y opposé, malgré que ça soit dangereux pour elle. Tu ne pouvais pas contrôler sa vie non plus. « Sinon peut être devenir psychomage ou chercheuse de sortilège, avec le temps qui court, on en a sûrement plus que besoin. » C'était une très bonne aussi. Tout correspondait à Willow.  « Tout ces métiers sont très bons. Qui sait, les temps ont le temps de changer jusqu'à là et tu pourras faire le métier de professeur en toute sérénité, sans ses mangemorts autour. » Tu l'espérais vraiment. Tant de chose pouvait changer en quelques années voire même quelques mois. Le régime actuel pouvait être renversé, la paix pourrait être revenu. Mais cela pouvait être le contraire aussi, tu le savais, mais tu ne préférais pas pensé à ça. « J'espère en tout cas que la paix revienne Willow pour que tu vives la vie heureuse que tu mérites. » Tu lui envoyas un petit sourire. Tu souhaitais le meilleur pour ta soeur et elle l'obtiendrait quoique cela coûte.

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