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 Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.

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MessageSujet: Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.   Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux. EmptyJeu 20 Juin - 2:10


Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.
Feat Lula


Lula. Elle était plus grande que toi, probablement plus forte, mais tu étais bien trop fière et bornée pour l'admettre. Cela ne t'empêchait pas de chercher la confrontation, comme si tu désirais prouver au monde entier que tu n'étais plus la victime, que tu n'étais plus celle qui fléchirait et qui se laisserait rouer de coup. Non, plus jamais. Tu avais beau paraître d'un calme olympien, tu bouillonnais de rage à l'idée que cette Lula ait pu te blesser au vue de tous. Ta lèvre ensanglantée en témoignait. Tu repoussais quiconque voulait s'approcher de toi, plus venimeuse? Piquante et violente que jamais. Tu demeurais cette beauté froide et intouchable, installée dans l'un des fauteuils de la salle commune des Serdaigles, tu toisais scrupuleusement le moindre geste des personnes qui t'entouraient, suspicieuse et méfiante comme jamais auparavant. Tu attendais qu’elle ne passe le seuil de la salle commune pour lui tomber dessus. Tu contenais de moins en moins cette rage qui te consumait. C’était l’un de ses jours où le masque était trop lourd. Il t’oppressait. Il te bouffait. Tu aurais préféré lâché prise, laissé couler les choses, ne pas relever l’affront qu’elle t’avait fait. Mais tu ne le pouvais pas. La pression avait beau être insoutenable, tu ne pouvais te résoudre à devenir la victime que l’on piétine, même pas pour une fois, une toute petite fois.  Cela avait pris bien trop d’importance pour toi, tu en avais conscience, mais tu ne pouvais pas faire autrement. Cette situation t’obsédais, tu t’enfonçais chaque jour un peu plus dans le mensonge, tu aurais voulu avoir la force d’y échapper, mais la peur revenait pour te rappeler que tu ne pouvais pas te le permettre. C’était tellement confus, tellement complexe. Tu étais comme une bombe à retardement, menaçant d’exploser à chaque battement de cœur. Tes doigts se crispaient contre le dossier du fauteuil alors que les bruits avoisinants t’agressaient. Ta mâchoire se crispait, alors que tu t’enfonçais un peu plus dans les méandres de tes pensées torturées. Tout était faussé. Tu avais chaud, tellement chaud, mais froid. La sueur perlait ton front. Le contrôle de la situation t’échappait, ce n’était qu’une question de temps avant que l’un des autres élèves ne se rend compte de ce qui te bouleversait. Tu ne pouvais pas rester là. Tu ne pouvais pas rester au milieu de cette foule qui grouillait. Tu te sentais épiée. Comme si ceux qui t’entouraient attendaient une seule erreur de ta part, une seule toute petite erreur. Ton regard se brouillait. Le monde tournait. Le brouhaha qui te parvenait était indescriptible. C’était atroce. Tu n’avais qu’une seule envie : hurler pour que ce capharnaüm cesse enfin. Tu vis à peine la main s’approcher de ton visage. Tu te saisissais brutalement du poignet, cessant ainsi l’avancée de cette main menaçante. Ce n’est qu’après que tu reconnus la frimousse d’Orion. Tu relâchais l’étreinte, sans la moindre délicatesse. Tu serrais les dents pour ne pas cracher ton venin. Pourtant cela t’aurais fait un bien fou. T’acharner sur lui pour te libérer de toute cette frustration que tu gardais.

Tu finissais par te relever, n’ayant pas la patience ni l’envie de supporter les questions incessantes de ton ancien meilleur ami. L’avoir sans cesse sous le nez n’était pas une mince affaire. Il te rappelait sans cesse cette fille que tu ne voulais plus être, que tu ne pouvais plus être.  Et d’une étrange façon, il te faisait culpabiliser de ne pas avoir la force de te montrer tel que tu étais, de le repousser et de le rejeter avec tant d’acharnement. L’avoir aussi près de toi te rappelait à quel point tu étais faible. Tu quittais la salle commune de sa maison, portant une main à tes tempes pour les masser. Tu  fermais les paupières. Tu avais l’impression que tous les sons qui t’entourait étaient amplifiés. Même les escaliers faisaient un vacarme insupportable. Tu tenais à la rampe de l’escalier, la tête basculé en avant, tu tentais de retrouver ton souffle. C’est là que tu la vis, quelques étages plus bas. Un sourire mauvais et malsain se glissait sur tes lippes. C’était exactement ce qu’il te fallait. Cette Lula ne perdait rien pour attendre. Tu rejetais tes cheveux roux en arrière. Tu passais tes mains sur ta tenue pour réajuster ta tenue. Tu n’étais qu’une gamine, une môme aux formes nouvelles, et  pourtant la froideur de tes traits te conféraient une certaine maturité. Tu pris une inspiration profonde, suivant avec attention l’avancée de la brune. Tu t’engageais dans les escaliers, rapide, souple et gracieuse. Le tissu de ton uniforme frôlait tes jambes. Elle n’était plus très loin. Elle était seule. Tu aurais sans doute préféré qu’il y ait quelques spectateurs pour assisté au spectacle mais que diable, ça allait au-delà d’une question de fierté, tu étais simplement furieuse. Elle n’en était pas la cause, mais ça n’avait pas d’importance, elle allait se prendre toute cette rage en pleine figure… A moins que. L’une de tes mains se refermait brusquement sur la chevelure brune de Lula. Tu serrais et tirais fermement en arrière, lui imposant de stopper son avancée. Ta baguette était à portée de main, prête à être saisie et à répliquer. Tu savais que tu en aurais besoin. Tu savais que Lula répondrait et au fond, tu n’attendais que cela. Tu avais cet éternel sourire, ironique et malsain, qui jurait avec ce visage froid et impassible. Tout en toi n’était que contradiction. Tu étais une contradiction. Tu lâchais prise, faisant un pas en arrière pour mettre de la distance entre vous. Tu plantais ton regard dans le sien, narquoise et défiante. Ça faisait longtemps.
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MessageSujet: Re: Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.   Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux. EmptyDim 21 Juil - 8:55


je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.

Ton visage se reflète dans le miroir de ta chambre. Tu le regardes avec dégoût. Ce visage est si hideux à tes yeux. Il est emplit de secret, de sang, de bleus, de cicatrices. Ce visage, c’est ta vie et tu le hais. Ta main attrape la serviette et recouvre ta vue pour essuyer les gouttes encore ruisselantes. Après la confrontation, tu t’es réfugiée ici, dans ta chambre. Tu n’aimes pas leurs regards tous braquer sur toi et ta victime. Tu n’aimes pas les voir te dévisager comme si tu n’étais qu’une bête de foire. Tu ne lui as rien fait à cette gamine. Elle t’a cherché. Elle t’a cherché, alors tu n’avais pas le choix. Tu n’avais pas le choix, ce n’était pas ta faute. Tes membres tremblants, tu te laisses glisser sur le sol de ta salle d’eau. Ton cœur meurt dans ta poitrine. Tu avais rêvé d’une autre vie. Tant de fois tu l’avais rêvé. Mais l’espoir est si fou. L’espoir est une véritable torture. Tu devrais arrêter, tu sais que tu devrais arrêter, parce qu’après tout, il n’y a aucune issue. Tes doigts agrippent le lavabo tandis que de l’autre main, tu caresses ton cœur meurtri. Pourquoi les détester ? Ces mangemorts, pourquoi les détester ? Tu leur ressembles tant. Tu sais qu’après cette année, tu devras les suivre, tu devras les rejoindre. Tu ne connais rien d’autre, tu ne connais rien d’autre à la vie. Tu sais seulement ce qu’ils t’ont appris. Tu serais incapable de faire quoique ce soit d’autre. Incapable. Ta tête tombe en arrière et tu vois cette ombre qui passe dans la pièce. Elle rumine autour de toi, elle attend de t’envahir entière. Qu’elle patiente encore un peu, tu ne voudrais pas gâcher cette année pour une misérable défaite hâtive. Tu sors de cette chambre empestant la noirceur, une odeur infecte qui te suit depuis ta sombre enfance.

Longeant les couloirs, tu sens les yeux se poser dans ton dos. Malgré ton silence et ta volonté, tu n’as pas réussi à passer inaperçue. Certains sont effrayés, d’autres amusés, d’autres encore curieux. Aurais-tu aimé partager ? Si tu avais eu une autre famille, aurais-tu été cette fille ? Ou celle-là ? Celle-ci aurait-elle été ton amie ? Tu les envies. Certains se sont battus pour changer les choses, ils ont été courageux ; toi, tu es incapable de te sauver toi-même, comment pourrais-tu être d’une quelconque utilité ? Une fille que tu croises te traite silencieusement de folle. Mais comme elle a raison … Comme elle a raison …

Tu sens ta tête être tirée en arrière. Tu ne comprends pas tout de suite, pourtant tes sens déjà sont en alertes et tu sais déjà qui est derrière. Tu n’as pas envie de jouer aujourd’hui. Tu aimerais qu’on te laisse simplement finir ton année tranquille, tu aimerais qu’on te laisse partir et qu’on t’oublie. Tes membres déjà tremblent d’une rage refoulée. Tu la regardes non sans froideur. Chacune de tes émotions, tu tentes de les dissimuler. Mais toi, tu n’es pas faite pour ça. Toi, tu es faite pour agir et qu’importe ce que ta victime comprend ou non, le résultat sera le même. Nan mais regardes là, ce n’est qu’une enfant. Une enfant pommée. Une enfant qui pourtant, en a déjà prit une. Une enfant qui n’assimile pas très vite les choses. Regardes-là, comme elle est seule, elle aussi. Elle aussi. La musique macabre de la souffrance résonne encore dans ton esprit. Tu sens tes muscles brûlés et tu fermes les yeux pour refouler cette soudaine envie de feu. Le feu. Le feu comme il est doux. Le feu. Le feu. Chut … « Ca faisait longtemps » Réagit. Elle avait sorti sa baguette, mais de quelle utilité lui saurait-elle ? Toi, toi tu n’as pas besoin de baguette pour répliquer, tu n’as pas besoin de mots. Tu as besoin de sang. Tu veux te nourrir de terreur. Tu veux te nourrir de désespoir. Elle souriait. Un sourire hypocrite qui n’aurait aucun impact sur la suite. Qu’est-ce qu’un sourire ? Un sourire c’est inutile. Toi, tu ne souris pas. Jamais. Toi, tu grimaces. Toi, tu hurles. En deux pas tu éclates la distance qu’elle avait mit entre vous. Pourquoi cette distance ? Elle devrait assumer l’attaque. Elle devrait assumer d’attaquer par derrière. Elle devrait assumer sa lâcheté. Et tout ça, tu lui répètes dans sa petite tête. Tu lui répètes que ce n’est qu’une lâche. Une lâche. Une lâche. Une lâche. Violemment tu lui arraches sa baguette et la pousses contre le mur en enroulant ton autre main autour de sa gorge. Sa baguette est déjà loin dans les étages en dessous et tu ressers encore un peu ton emprise autour de son frêle petit cou. Tu aimes sentir son pouls entre tes doigts. Doucement, tu la soulèves un peu du sol, et jamais tu ne quittes du regard ses yeux verts : « Qu’est-ce que tu me veux ? Tu ne peux pas t’amuser avec les enfants de ton âge ? ». Tu l’enfonces encore contre le mur. Encore. Toujours plus loin. Tu ne t’arrêtes pas. Tu ne pourras pas t’arrêter. Maintenant la machine est lancée. Jamais tu n’arrêteras avant de la voir devenir une épave. « Pourquoi … Pourquoi viens-tu encore me faire chier ? » Craches-tu presque entre tes dents. Tu n'as pas envie de jouer. Pas du tout. Tu t’insinues dans son esprit. Tu fouilles. Tu trouves. Déçue, tu secoues la tête après un claquement de langue contre ton palet. Juste de la fierté. C’était pathétique. A leur âge, ils n’avaient rien d’autre à faire. Rien d’autre à faire. Son seul problème, c’était la vision des autres sur elle. Nulle. Chuchotes : « Tu crois que chercher la confrontation changera quoique ce soit ? Personne ne change. Tu seras toujours cette fille que tu cherches tant à cacher derrière le masque. Mais elle te rattrapera … Tu verras ... Tu commets une erreur en essayant de l’effacer. » Tu la lâches brusquement. Après tout, tu savais de quoi tu parlais. Essayer de changer ce que tu es t’as coûté très cher, cela t’a rendu folle, perturbée, instable. Toi aussi, tu as voulu mettre un masque et te fondre dans la foule, mais tu t’es vite rendue compte que cela te serait impossible. Car jamais tu ne pourrais vivre comme eux. Pas après ce que tu avais vécu. Pas après ce que tu avais fait. Pas après la mort. Pas après le feu. Et cette pauvre fille. Tu as pitié finalement. Pitié de ce comportement fatiguant : « Tu es immature ... Puérile. Tu crois que devenir le bourreur ne fait pas de toi une victime ? » Mais devant toi, chacun est une victime. Tu les torturais tous s’ils te barraient le chemin. Tu les tuerais tous si tu en avais l’occasion. Tu n’hésiterais pas un instant. Toi, le monstre qui a tué sa propre mort pour la vengeance. Toi, le monstre qui maintenant, n’aurait plus de limites. Toi, le monstre. Tu te penches alors au-dessus de son corps : « Mais c’est ce que tu veux ? Hum ? » Dis-tu presque pour toi-même. Tu hoches la tête. Tes pupilles brûlent d’un désir fou. Tu te fiches des autres. Maintenant tu seras égoïste. Peu importe les conséquences. Sortit de cette école, tu rependras tes horreurs comme des trainées de poudres. Tu seras un animal. Tu n’auras pas de limites. Tu feras ce que bon te semblera sans que jamais personne ne s’oppose à tes souhaits les plus sombres. Tu rajouteras un voile noir sur celui du Lord. Tu brûleras comme jamais. Tu brûleras jusqu’à toi-même finir en cendres. Et tu apprendras à sourire. Oui, toi aussi tu auras ce sourire. Ce sourire de satisfaction. Ce rictus meurtrier. Ce rictus qui soulignera tes traits sombres. Ce sourire que tu afficherais quand tu auras cette envie de faire mal pour atténuer ta propre douleur. Et maintenant ? Tu souris. Oui tu sens tes lèvres s’étirer étrangement. Ce n’est pas beau. Regardes-toi, tu fais peur avec tes cheveux corbeau qui cachent ton visage ruminant d’idées saugrenues. « Tu sais, j’utilise rarement ma baguette … Pour moi elle n’a qu’une seule utilité. Une seule … » Tu fais glisser ton instrument le long de tes doigts fins. Tu savoures cet instant. Cet instant où tu vas faire subir ce que l’on t’a fait endurer durant toutes ces années : « Doloris »

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MessageSujet: Re: Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.   Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux. EmptyMer 31 Juil - 11:10


Je veux que tu me frappes aussi fort que tu peux.
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Tu sens ta propre baguette te filer entre tes doigts. Le sifflement de sa chute te parvient. Tu n'as pas le temps t'exécuter le moindre geste que les doigts de la brune viennent enlacer ta nuque. Son étreinte se resserre. C'est douloureux. Le goût de sang envahi ta bouche. Tu te mors la langue, refusant d'émettre le moindre son, refusant de laisser la douleur prendre le dessus et marquer ton visage. Tu plantes ton regard dans le sien, alors que ses doigts se referment un peu plus contre ta nuque. L'espace d'un instant, un cours instant, tu en viens à espérer qu'elle en finisse avec toi. Qu'elle referme ses doigts avec une telle force que l'air ne puisse plus parvenir à tes poumons. Qu'elle t'achève. Qu'elle te crève. Ça sonne comme une libération. Un vulgaire espoir baignant dans un océan de médiocrité. Qu'est ce que qu'elle attend? Elle n'a qu'un simple geste à faire. Ce serait si facile. Ce serait si rapide. Puis l’instinct de survie vient reprendre le dessus. Tu t'empares de son poignet, tentant de desserrer son étreinte, juste le temps de remplir ses poumons d'air, juste le temps de se sentir vivre.  La vérité, c'est que tu crève de trouille. mais la peur est obstruer par un sentiment encore plus fort : la colère. Pas contre elle, mais contre toi. Tu t'étais promis de ne plus te laisser maltraiter de la sorte et pourtant, elle ne cesse de te foutre au sol, elle ne cesse de te rabaisser, elle ne cesse de te montrer que tu es toujours cette victime et qu'être un tyran pour les plus faibles ni change rien. Elle expose tout le poids de ton échec et ça, tu ne le supportes pas. Tu sens tes pieds quitter le sol. Très légèrement. Tu as l'impression de n'être qu'une vulgaire poupée de chiffon dans ses doigts experts. Ton existence ne vaut rien. Les larmes te montent aux yeux. Tu te mords un peu plus la langue, refusant qu'elle te voit pleurer. Comme si tu n'étais pas suffisamment lamentable. Qu’est-ce que tu me veux ? Tu ne peux pas t’amuser avec les enfants de ton âge ? C'est tout ce que tu es? Une enfant ridicule qui veut jouer dans la cours des grands alors qu'elle ne connaît même pas les règles. Le dégoût que tu éprouves pour toi même prend le dessus sur tout le reste, il t'embarque sur un chemin empli de rage et de colère. Qu'elle la ferme. Tu veux juste qui'elle la ferme. Tu ne veux pas de sa vérité. Qu'elle s’étouffe avec sa vérité.  Le dos plaqué contre le mur, tu te sens prisonnière. Finalement, rien n'a changé, tu t'es bercée d'illusion pendant toute ces années, tu t'es donné trop d'importance. Pourquoi … Pourquoi viens-tu encore me faire chier ? Parce qu'un jour ou l'autre tu sais qu'elle serait venue pour te pousser au sol. Tu as pris les devant, refusant d'être celle qui subit la première attaque. Les filles comme Lula, t'en a connu, elles finissent toujours par trouvé une raison pour engager la confrontation. Tu ne voulais pas être celle qui subit, tu voulais être celle qui frappe la première. mais au fond, on en est au même point, elle a pris le dessus et toi, tu te contentes d'encaisser. Tu crois que chercher la confrontation changera quoique ce soit ? Personne ne change. Tu seras toujours cette fille que tu cherches tant à cacher derrière le masque. Mais elle te rattrapera … Tu verras ... Tu commets une erreur en essayant de l’effacer. Tu en as le souffle coupé. Comment peut-elle être si proche de tes pensées? Comment peut-elle lire en toi avec autant de facilité. T'essaye de te dégager d'elle alors que la rage envahi tes yeux sous une forme liquide qui perle bientôt contre tes joues. Tu es immature ... Puérile. Tu crois que devenir le bourreur ne fait pas de toi une victime ? La rage te consume de l'intérieur. Tu ne peux plus la contenir. Les veines de tes tempes palpites furieusement, suivant le rythme irrégulier d'un cœur qui n'en a pas finit de souffrir. Elle ta laissé tomber contre le sol, comme une vulgaire vermine. Tu te redresses difficilement, mais tes bras sont trop faibles et flanchent sous le poids de ton corps. Mais c’est ce que tu veux ? Hum ? Tu redresses furieusement le regard et le plante dans le sien. Tu es bien trop énervée pour réguler ta respiration. Tu te crois grande et mature? Tu crois tout savoir de moi? Tu laisses éclater un rire jaune et sans saveur. Tu es pleine de rancœur et d'amertume. Au fond, tu n'en veux pas à Lula, tu t'en veux à toi même d'être aussi faible et vulnérable. Au fond, tu sais que la brune a raison, tu sais que tu seras toujours cette fille un peu loufoque et farfelue. La preuve, c'est que cette fille finit par refaire surface. Elle a besoin d'un souffle de vie, même enfouie au plus profond de cette carapace que tu t'es forgée. Tu sers les poings, tentant te trouver un souffle qui ne te vient pas aussi facilement qu'il ne le devrait. Tu ne sais rien. Ta voix n'est qu'un murmure. Tu passes le dos de ta main contre tes lèvres avant de rejeter ta chevelure rousse en arrière. Tu te relèves, difficilement, péniblement, mais tu te relèves. Tu fais face à la brune, tu plantes ton regard dans le sien avec défiance. Tu crois que c'est ça qui va m'achever? Hein? Des grosses brutes, j'en ai connu avant toi, je suis rodée. Allez vas y. Frappes. Montre moi ce que tu sais faire. Tu crois que tu peux réussir à me mettre à terre, hein? T'es au bout du rouleau, tu n'as aucune conviction dans ce que tu dis. Tu te contentes de lui cracher toute ton arrogance au visage. Et à nouveau, cette nouvelle pensée suicidaire. Si elle en finissait avec toi? Si elle t'arrachait à cette vie de torture? Tu ne veux plus être la victime, mais tu ne saurais plus supporter le poids du bourreau. T'es prisonnière de toi même.
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