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 hear me roar + cassouis

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MessageSujet: hear me roar + cassouis   hear me roar + cassouis EmptyVen 31 Mai - 10:33


YOU CAN BE THE MOON AND STILL BE JEALOUS OF THE STARS.

Cassiopée claqua la porte de la laverie derrière elle et secoua la tête. Elle ne s’attendait pas vraiment à ce que l’après-midi se déroule de cette façon. Elle parlait à Louise, rien n’était censé se dérouler bizarrement. Et pourtant elle sentait encore la chaleur de la main de la jaune sur sa joue lorsqu’elle l’avait giflé. La verte était plus surprise qu’autre chose, et puis le nez de la sixième année avait bien compris qu’il ne fallait jamais recommencer, mais c’était quand même une claque, et c’était quand même Londubat, et elle était quand même Cassiopée Cayrel. La blonde réfléchit un instant avant de réaliser que son petit ami l’attendait sûrement déjà. Elle lui avait promis qu’elle parlerait aux gens à qui elle devait parler, et qu’ensuite ils se retrouveraient. Il avait insisté pour venir avec elle, au cas où ça serait dangereux, et elle lui avait plus ou moins ri au visage. Au final, ça avait été dangereux. Louise aurait pu frapper un peu plus fort et lui faire mal aux dents, ou un truc du style. Elektra doutait, ceci dit, que la présence de Louis ai été bénéfique à sa rencontre avec la Poufsouffle. C’était après tout son ex petite amie, et elle était encore amoureuse de lui, et même si elle était sûrement contente qu’il soit content, ça serait mal passé. Et puis Louis n’aurait pas aimé voir Louise pleurer, et il n’aurait pas aimé voir Cassiopée frapper Louise, et il n’aurait pas aimé la situation globale. Il se souciait encore trop de la Londubat, ce qui perturbait autant qu’énervait la préfète. Elle ne lui avait même pas dit qui elle allait voir, qui elle devait absolument prévenir de leur couple avant qu’ils ne sortent en public comme si de rien n’était. En marchant vers la sortie de l’école de sorcellerie pour se diriger vers Pré-au-Lard, elle se demandait quelle serait la réaction de son beau blond s’il savait que Louise avait voulu se remettre avec lui tout ce temps. D’un côté, elle ne voulait pas le savoir. Leur histoire avait été assez fusionnelle, et ils avaient été plusieurs années ensembles, et Louise, même si c’était Louise, constituait quand même une semi-concurrence. Rien de bien dangereux, puisque bon, elle était Cassiopée, et il était dur de lui faire de l’ombre, soyons honnêtes. Elle ne doutait pas de Louis, qui serait sûrement fidèle et aimant, mais elle réalisait en tournant l’idée dans sa tête qu’elle ne le connaissait pas si bien que ça, et l’idée qu’il avait peut-être eu pleins d’autres coup d’un soir dans la laverie lui revint en pleine face. Elle ne se voyait pas particulièrement lui demander ça comme ça d’un coup, mais ça méritait peut-être une recherche plus approfondie. Sans critiquer le garçon, bien évidemment, puisque tout avait commencé avec une histoire d’un soir sur le carrelage d’une des pièces les moins glamours du château, mais tout de même.

La blonde arriva plus vite que prévu hors du château, et voyant Louis attendre, debout, un peu plus loin, elle accéléra le pas. Secouant la tête comme pour forcer ses mauvaises pensées à s’envoler plus loin, elle regarda autour d’elle. Il y avait deux trois étudiants tous faisant autre chose que regarder dans sa direction, et elle hésita un instant avant de s’approcher du Weasley. Son visage s’illumina en la voyant, ce qui envoya une série de papillons dans le ventre de la Cayrel. Elle finit par faire quelques pas décidés en sa direction et lui planter un baiser sur les lèvres. Rapide, et pas le meilleur qu’elle ait pu lui donner, mais c’était plus comme un défi qu’autre chose. Elle se tourna vers les gens qui trainaient n’ayant rien vu et qui n’en n’ayant sûrement pas grand-chose à faire. Avec un sourire en coin, elle attrapa la main de Louis, enroulant ses doigts entre les siens, et glissa leurs deux mains dans la poche de veste du garçon, se collant à lui. Elle commença à marcher, s’orientant vers le cinéma abandonné qui était dans une des rues adjacentes à celle dans laquelle ils étaient. Elle avait repéré le bâtiment quelques mois plus tôt, et c’était dit qu’elle y emmènerait son petit ami un jour. Elle n’aurait jamais pensé y emmener Louis Weasley, mais elle était contente de le faire. Le garçon lui emboita le pas, autant pour la suivre que pour ne pas se faire arracher le bras au passage. « Bonne journée ? » Elektra souriait comme si tout allait bien, mais avait du mal à ne pas lancer un regard noir à toutes les filles de sixième année qui passaient et qui auraient pu être avec Louis avant Louise et elle. Elle avait posé la question d’un ton distrait, sans se soucier de la réponse. D’ailleurs, elle entendit le garçon lui répondre, mais n’écouta pas. Une petite voix dans la tête de Cassiopée lui disait que la petite amie parfaite s’excuserait platement et lui demanderait de répéter en écoutant attentivement, mais la préfète s’en fichait un chouia de sa journée. Elle venait de se faire baffer par une Londubat et Louis était sûrement sorti avec la moitié de Poudlard. Cassiopée sentait déjà qu’elle extrapolait tout et n’importe quoi, et que son imagination lui jouerait encore des tours, ainsi que sa tendance à être trop protective pour rien. Elle voulait seulement être sûre du territoire qu’elle marquait. La sixième année tourna soudainement pour rentrer dans la rue du cinéma abandonné. Le garçon parla à nouveau. Cassiopée l’ignora à nouveau. Finalement, il s’arrêta, ce qui força la Cayrel à se tourner, ou à le lâcher. Elle se tourna. « Cassiopée, ça va ? » La concernée se pinça les lèvres et haussa les épaules. « Oui, pourquoi ? » « Parce que ça fait trois fois que je te demande et que j’ai pas de réponse. » Louis semblait un brin confus. Elektra roula des yeux et hocha la tête d’un air décidé, sous-entendant en plantant son regard dans le sien que s’il demandait une quatrième fois ou se plaignait, lui n’irait pas bien du tout.

Se faisant une note mentale personnelle de ne plus menacer la vie de son petit ami quand il lui demandait si elle allait bien, elle rentra dans le cinéma en poussant la porte battante de l’entrée. Le bâtiment était silencieux. Ce n’était pas la première fois qu’elle rentrait, et elle tourna la tête vers Louis pour le voir regarder le plafond et les murs, ainsi que les sièges et le genre de grand écran au bout. Il avait l’air curieux et étonné, ou impressionné, ou un mélange des trois, elle ne savait pas vraiment. Avec un petit sourire, elle lâcha la main du garçon et avança un peu plus dans la salle. « Y’a quelqu’un ? » Il n’y eut pas de réponse, mais un bruit se fit entendre un peu plus loin. Cassiopée fronça les sourcils et fit quelques pas vers la source du dit bruit. Un jeune Serdaigle passa sa tête au-dessus d’une rangée de siège. La blonde haussa un sourcil. « Hop hop, on s’en va, laisse la place aux grands. » L’étudiant se leva, et elle se rendit compte qu’il était sûrement en sixième année aussi, ou alors c’était un grand cinquième année. De toute façon, elle n’avait aucune idée de qui il était, elle ne voyait pas son visage, et elle s’en foutait. Il en aurait fallu beaucoup pour qu’elle cède sa place aujourd’hui. « On était là en premier, pourquoi on devrait partir, j’t’obéis pas je crois. » Une tête brune se montra derrière le garçon. Elektra inspira un grand coup et s’approcha du couple en parlant, appuyant chaque mot. « Et vous partirez en premier. Tu m’obéiras si tu veux pas que ta vie devienne un enfer permanent. Me fais pas répéter, je suis vraiment pas d’humeur. » Etant plus prêt, elle reconnut un Bleu, qui était bien en cinquième année, et dont elle avait oublié le nom. Elle ne connaissait pas la brune, qui semblait plus jeune. « Oh, Cassiopée… C’est toi, pardon. » « CASSEZ VOUS » Les deux mots résonnèrent dans la salle, et après un petit silence, le couple parti en courant de l’autre côté. Cassiopée fit volteface et regarda Louis, qui fronçait les sourcils, interloqué. Avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit, Elektra était revenue près de lui, et passait ses mains autour de ses hanches. « J’ai envie d’un câlin. » Une demi-seconde plus tard, elle sentait les bras du garçon autour des siennes. Elle sourit, blottissant sa tête blonde dans son épaule. Un autre jour, elle se serait souciée de la question je vais terroriser mon petit ami, mais aujourd’hui elle était contente que sa réputation de ruineuse de vie fonctionne. Rapidement, les pensées d’Elektra se tournèrent à nouveau vers la laverie. « Louis, tu te souviens quand tu m’avais dit que j’ai les yeux bleus des amoureux ? » La seule réponse immédiate à laquelle elle eut droit fut un petit rire, communicatif, puisqu’elle se mit à rire silencieusement aussi. Finalement, elle releva la tête pour contempler le visage du garçon. « C’est toujours la plus belle chose qu’on m’ait jamais dis, et c’est un peu triste, parce que faire rimer bleu et amoureux, c’est vraiment pourri et j’attends mieux de toi. » Elle fit un clin d’œil au garçon et le traîna vers un siège qui n’était pas trop détruit. Le cinéma n’était certainement pas en bon état, et c’était visible. Il partait un peu en décomposition à certains endroits, mais globalement, c’était l’endroit parfait pour se poser dans la pénombre et chuchoter. Ce que Cassiopée avait très envie de faire. Elle s’assit à côté du garçon et se cala contre son épaule, lançant ses jambes sur le siège devant elle. Finalement, elle n’arriva plus à se retenir. Elle s’était semi-promis de ne rien demander à son petit ami du genre, mais elle n’arrivait pas à penser à autre chose. « Dis-moi Louis, avant moi et Louise, t’as été avec qui ? » La blonde laissa la question flotter dans l’air. Elle espérait un peu que le garçon ne lui renvoie pas la dite question, puisqu’elle était mal placée pour être jalouse de filles qui étaient potentiellement inexistantes, alors qu’elle avait de son côté une bonne liste. Mais c’était plus fort qu’elle, elle voulait être sûre et certaine des fréquentations de son petit ami. Quitte à poser la question cash, quitte à s’engueuler un bon coup. Cassiopée espérait qu’ils n’en arriveraient pas là, sa journée était déjà assez médiocre. Ceci dit, elle pouvait sentir le karma d’avoir à moitié cassé le nez de Louise lui revenir dans la figure. « Et sois honnête, s’il te plait, je poserais pas la question deux fois. »
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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: hear me roar + cassouis   hear me roar + cassouis EmptyLun 24 Juin - 8:06

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    D’un brusque mouvement de baguette magique, Louis alluma sa cigarette déjà solidement calée entre ses lèvres. Il jeta un coup d’œil assassin à un Hermès le dévisageant sans merci et manifestement n’appréciant pas que son camarade de dortoir alterne l’air de la pièce. Il ne valait mieux pas que celui-ci lui fasse le moindre reproche s’il ne tenait pas à finir avec des sourcils carbonisés. Louis ne put s’empêcher de sourire, l’air mauvais, à cette idée. Il haïssait Hermès depuis que l’identité des fameux lapins qui avaient terrorisé plus ou moins Poudlard ce dernier mois avait été révélée. Les noms dévoilés avaient eu l’effet d’un véritable poignard en plein cœur pour le Weasley, une arme empoisonnée qui n’avait pas hésité à lui déchirer les entrailles violemment. Celui de Lucy, Fred, Albus et Hermès surtout. A cette idée, le garçon serra durement les poings, sentant ses ongles s’incruster dans la paume de ses mains. Albus, Lucy et Fred, ses propres cousins. Qui avaient invité Hermès et Adrian à leur petit jeu. Et lui ? Qu’est-ce qu’il avait été ? Un inconnu, viré de leurs petites actions contre leur macabre et sanguinaire Directeur. Au départ, lorsque Louis avait su que ses cousins avaient été les lapins, il avait ressenti une certaine fierté, puis une puissante peur. Il avait craint pour leur avenir, surtout qu’ils avaient été convoqués dans le bureau de Voldemort presque aussitôt et que chacun savait pertinemment qu’ils y passeraient un très mauvais quart d’heure. Mais par la suite, l’empathie et la gentillesse de Louis avaient prit leur envol. Ses cousins n’avaient pas jugé bon de lui proposer de les accompagner dans leurs coups. Ils avaient préféré lui mentir en pleine face, le mener en bateau. Il était ainsi plus qu’évident que sa famille, son propre sang, le jugeait soit comme un être incroyablement faible qui ne pouvait soit pas suivre leur cadence, soit irait à courir les dénoncer aux autorités du château. Comme s’il pouvait faire ça ! Cette idée révoltait Louis au plus profond de son être. Le fait que ses cousins aient une si piètre opinion de lui-même le révulsait envers toute la troupe Weasley. Tous les autres de sa famille qui n’avaient pas été nommés lapins avaient une bonne excuse : Roxanne était du clan des Obscurs depuis des années. Dominique était bien plus Impartiale que Résistante. Rose n'était pas du genre à se lancer dans des activités résistantes physiques. Lily était la cheffe des Résistants, cela s’avérait dangereux et sa jeune cousine étant plutôt sage et réfléchie, elle leur aurait fortement conseillé de laisser tomber. L’acte de ses cousins et d’Adrian et Hermès relevaient d’une résistance pure, si pure qu’elle ne suivant même pas le mouvement complet, puisqu’ils avaient agit en petit groupe. Comme s’ils voulaient créer leur propre résistance, leur puissante, extrême, petite action, regroupant que les plus forts, les plus courageux, les plus déterminés. Le sixième année se retint d’affliger un coup de poing à Hermès qui venait de passer devant lui, à moitié habillé. Il se remémorait la fois où Lucy lui avait affirmé qu’elle ne mettait jamais en doute ses ambitions et sa volonté de vouloir faire tomber leur Directeur et ses sbires. Dans cette même conversation, elle lui avait déclaré qu’il composait la personne ayant la plus forte force mentale qu’elle eu jamais connu. Pourtant, elle n’avait pas jugé bon de le mettre dans le plan. Elle avait préféré l’ignorer, le laisser se torturer l’esprit à comprendre ce mouvement des lapins plutôt que de le placer dans la moindre confidence. Puis, Fred. Au début de l’année, les deux cousins Poufsouffle avaient eu une violente dispute dans laquelle Louis lui avait prouvé à quel point il était prêt à tout pour leur lutte. Fred avait eu beau lui dire qu’il n’avait jamais douté de cela, qu’il n’oubliait pas tous les sacrifices qu’il avait effectué pour les protéger, eux et leurs secrets, il n’avait pas non plus jugé bon de toucher le moindre mot de sa petite association avec lui. Et le pire, le plus drôle de l’histoire, c’est qu’au lieu de l’inviter lui, ils avaient invité Hermès et Adrian. Louis inspira profondément, tirant longuement sur sa cigarette, tentant de calmer ses nerfs fortement agités. Hermès, le meilleur ami de Lucy. Voilà qui faisait mal à Louis, qui avait toujours été là pour sa cousine, qui était sensé être son meilleur ami. Qu’est-ce qu’Hermès avait bien fait pour la Résistance ? Est-ce qu’il avait ne serait-ce effectué la moindre action pour prouver sa loyauté, comme lui avait bien pu le faire à de très nombreuses reprises ? Non. Bien sûr que non. Mais apparemment les lapins relevaient du piston, étant donné qu’Adrian, le Gryffondor dont Lucy s’était entichée, avaient aussi été de la partie. Sous le coup de la colère, Louis était presque heureux qu’ils avaient payé leurs actions. Il voulait hurler des remerciements au karma, mais il avait cependant plus de jugeote et de fierté que ça. Ses cousins n’avaient pas jugé Louis assez fort pour faire partie de leurs rangs ? Ils avaient préféré le prendre pour le dernier des imbéciles ? Très bien. Ils le regretteraient amèrement. De manière si acide qu’ils regretteraient presque le châtiment de Voldemort, tiens. Louis ne s’y prendrait néanmoins pas par la violence, oh non. Il s’y prendrait par l’ambition et la force de caractère. Il n’était plus le Poufsouffle Weasley qui se laissait marcher sur les pieds. Il avait mué, et il n’avait pas hésité à brûler sa dernière peau comme il avait fait flamber tous ses journaux intimes dans le foyer de sa salle commune. Louis était un nouvel homme, grâce à Cassiopée, et il en était extrêmement reconnaissant face à sa petite amie. Une partie de lui se disait toutefois que pour qu’il adopte cette nouvelle personnalité si efficacement et naturellement, c’était qu’elle avait toujours été là, au fond. Après tout, lorsque Louis était petit et résidant encore chez ses parents, il se rappelait très bien comment il aimait commander ses sœurs – en particulier Dominique – et ne se laissait pas diriger. Il avait été un sale gosse, dans tous les sens du terme. Et maintenant, il deviendrait un sale être humain. Cassiopée l’avait dévoilé, elle avait figuré le déclic, la perle rare, sa sauveuse. Et désormais, le garçon comptait bien tirer avantage de sa nouvelle façon de vivre.

    Jetant son mégot de cigarette par une fenêtre du dortoir, l’adolescent noua les lacets de ses souliers, attrapa son cartable et s’en alla sans adresser le moindre mot à Hermès qui l’observait toujours, l’air désormais assez méfiant. Qu’il craigne, Louis ne put s’empêcher de penser. Il ne sait pas ce qui l’attend. Le jeune homme s’orienta directement vers Pré-au-Lard, refusant de s’arrêter sur son passage. Il ne voulait parler à personne et refusait obtenir la moindre contrariété. Cependant, lorsqu’il traversait le parc pour rejoindre le lieu de rendez-vous qu’il avait opté avec sa petite amie, Cooper, un Serdaigle imbuvable de deux ans son aîné et qui s’amusait à le ridiculiser de temps à autres lui barra le passage. Louis se stoppa net, défigurant l’adolescent boutonneux du regard. Il n’entendit même pas ce que celui-ci lui clamait de son ton insupportable que Louis avait tiré sa baguette et affligé son interlocuteur d’un violent sortilège qui le faisait se tortiller sur le sol, sa main plaquée sur sa bouche ensanglantée, des filets de sangs luisant entre les écharpes de brume parsemées de quelques timides rayons du soleil. Le Weasley reprit sa route, comme si de rien n’était, et se stoppa au poteau où Cassiopée devrait le rejoindre. Il extirpa de son paquet une nouvelle cigarette qu’il alluma de manière aussi brutale que la précédente et tira dessus à trois reprises avant d’inspirer profondément l’air pur, décontractant finalement sa mâchoire et ses doigts crispés comme s’il était prêt à débuter un combat de boxe avec le moindre adversaire osant se présenter. Le garçon inspira de nouveau, tentant de reprendre son calme. Il doutait fortement que Cassiopée voulait faire affaire à un Louis sur les nerfs et de toute manière, elle ne méritait pas ça. Ce n’était pas de sa faute s’il avait une famille de traîtres. Traîtres à leur propre sang, par Merlin. A le trahir lui, Louis, leur cousin. L'apprenti sorcier se mordit la lèvre, résistant à la tentation de revenir sur ses pas et enfoncer son poing contre le visage de Fred ou d’Albus. Il ne voulait même pas parler, il ne voulait même pas entendre leurs raisons expliquant pourquoi ils l’avaient rejeté de leur stratagème. Il ne voulait plus les entendre, eux et leurs ignobles et innombrables mensonges.  

    Après une petite demi-douzaine de minutes d’attente, Louis finit par apercevoir Cassiopée emprunter le chemin le plus court qui la mènerait vers lui. Lorsque la préfète l’aperçut, celle-ci accéléra le pas, son regard se posant néanmoins sur les quelques élèves l'avoisinant. Toutefois, Louis ne put s’empêcher de sourire comme un bienheureux en admirant sa petite amie réduire la distance que les séparait. C’était tout le pouvoir de Cassiopée, ça. Dès qu’il la voyait, il y avait quelque chose qui se passait au fond de lui, comme si l’Obscure possédait un réel pouvoir sur sa personne. Au début, il avait été terrifié par elle, et bien que même à l’heure actuelle il la redoutait toujours un peu, désormais, il avait cette sensation au fond de son ventre dès qu’il l’apercevait. Il ne pouvait s’empêcher de ressentir une réelle euphorie, une joie qui lui semblait sur le coup permanente, une libération du monde pourri dans lequel ils étaient pour être avec elle, la sensation d’être bien, complètement et simplement bien, avec tous les soucis, contrariétés, disputes qui s'envolent. Elle lui donnait des ailes, elle le rendait infiniment heureux, elle lui offrait de l’espoir, de la force, de l’amour. Louis n’aurait jamais pu rêver avoir mieux, et n’avait jamais espéré trouver autant dans sa vie. Il ne pourrait jamais remplacer Cassiopée, elle était ce phénomène dans son existence qui n’arriverait qu’une seule fois et qu’il comptait bien conserver jusqu’à la fin de ses jours. Elle était cet ange providentiel qui lui avait rendu bonheur et liberté. Elle était la jeune femme qu’il aimait éperdument, à qui il offrirait tout et était buté à lui donner même plus. Cassiopée méritait toutes les merveilles du monde, c’était indéniable, et le Poufsouffle se battrait pour les lui procurer. Il la rendrait heureuse, il la rendrait plus amoureuse chaque jour passé ensemble, il la rendrait éternelle, autant dans ses souvenirs que sur son passage sur Terre. Cassiopée lui avait offert tant déjà, le jeune homme était résigné à lui en donner tout autant, voire bien plus. Le garçon sentit les lèvres de sa petite amie se déposer sur les siennes dans un vif baiser, puis observa celle-ci jeter un coup d’œil aux quelques élèves qui manifestement se fichaient bien de ce qu’ils faisaient. Satisfaite, elle lui saisit la main et le dirigea le système des rues adjacentes ornant le village des sorciers. « Bonne journée ? » « Ça aurait pu être pire. » ne put s’empêcher le Poufsouffle de répondre. Généralement, il lui aurait affirmé qu’elle avait été bonne, quoi qu’il ait pu arriver, mais pour le coup, il était encore trop frustré par l’annonce des lapins pour cela. Néanmoins, le fait d’être avec sa petite amie améliorait considérablement ses états d’âme et qualifier cette journée de mauvaise s’avérait donc impossible. « Et toi ? » relança-t-il, alors que la sixième année lançait des regards sombres sur tous les individus qu’ils croisaient sur leur passage, Louis suivant docilement la cadence. Après une dizaine de minutes de marche rapide où Louis avait plus l’impression de se faire traîner que de se promener avec son interlocutrice qui refusait d’ailleurs de répondre à sa question, le jeune homme interrogea : « Cassiopée, tout va bien ?  Il y a un problème ? » Soudainement, le garçon se souvint de l’annonce de sa petite amie qui lui avait clamé qu’elle devait annoncer à quelqu’un leur couple avant qu’ils ne deviennent public. Manifestement, cela avait été fait car elle l’avait embrassé entre Pré-au-Lard et Poudlard, devant quelques élèves. De plus, il était fort possible que cela soit à l’origine du comportement assez intriguant de la Cayrel. Le garçon se stoppa derechef, l’inquiétude s’installant promptement en lui. Il redoutait tout de même que quelque chose ait mal tourné et que Cassiopée ait à en payer un certain prix, c’était peut-être pour cela qu’elle l’avait entraîné dans un lieu si abandonné, parce qu’elle voulait lui parler de quelque chose d’important en privé ? Après tout, s’ils voulaient commencer à se voir publiquement, le mieux aurait été de se lancer dans les rues populaires. Louis n’avait strictement rien contre le fait d’être en petit comité avec sa bien aimée, mais la réaction de la Serpentard l’effrayait assez. Il avait peur qu’elle se soit attirée des ennuis et qu’il soit la cause de ces mêmes problèmes. Il aurait dû aller avec elle, même si elle lui avait sommé qu’il n’était pas nécessaire qu’il l’accompagne et qu’il valait mieux qu’elle ne soit pas en sa compagnie lors de sa confrontation avec la mystérieuse personne. La jeune femme se tourna finalement vers lui, l’adolescent répétant, désormais alarmé : « Cassiopée, ça va ? » Un haussement d’épaules, l’esprit de Louis dessinait déjà les pires scénarios possibles. « Oui, pourquoi ? » « Parce que ça fait trois fois que je te demande et que j’ai pas de réponse. » répondit automatiquement Louis dans un effort surhumain de ne pas lui poser dix mille questions sur ses dernières rencontres et conversations. De toute façon, le regard que lui lançait Cassiopée ne l’invitait guère à formuler de telles requêtes, et sachant pertinemment qu’il ne valait mieux pas contrarier sa petite amie sur ce point-là, il préférait attendre pour la harceler de questions générées par son caractère sur-protecteur.  

    Les deux adolescents pénétrèrent le cinéma abandonné. Malgré que celui-ci tombait joyeusement en ruine, Louis ne put qu’admirer la beauté de ce dernier. Les sièges rouges et moelleux, les strapontins qui avaient toujours attiré son attention et son désir lorsqu’il était plus jeune mais qu’il n’avait jamais vraiment eu le loisir de s’asseoir dessus. L’estrade, les rideaux épais, le plancher en pente, le bois qui craquait sur le poids des talons de sa petite amie qui chassait deux élèves d’un ton impératif. C’était merveilleux, l’endroit était magique, à l’image de la Serpentard. Alors qu’un « CASSEZ VOUS » sonore retentissait entre les murs de la large salle, Louis laissa place aux deux élèves pour déguerpir et accueillit vite la sixième année dans ses bras, l’étreignant étroitement. Le garçon déposa un baiser sur son front, inspira profondément son parfum qu’il aimait tant, emplissant ses poumons de cette sensation divine. Il déposa délicatement ses mains sur les épaules de la jeune femme, caressant de ses pouces le menton de l’adolescente. Elle était si belle, Louis devait sans doute être atteint d’amnésie, parce qu’il ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était encore plus belle chaque jour qu’il la voyait. Qu’elle soit maquillée, en talons hauts, en uniforme, les cheveux dans tous les sens, à l’infirmerie alitée, peu importait la situation, Cassiopée demeurait la femme la plus belle au monde. Croisant le regard bleuté de sa petite amie, souriant tendrement tout en admirant une énième fois les traits magnifiques du visage de porcelaine de l’Obscure, le garçon souffla, toujours autant sous le charme que la première fois qu’il l’avait réellement rencontrée : « Je t’aime tellement, Cassiopée. » Conservant son sourire bien heureux, le jeune homme ne put décoller son regard de sa merveille de petite amie. Les mots lui semblaient bien faibles pour  décrire tout ce que la préfète lui faisait ressentir, ainsi, il espérait qu’elle comprenait à quel point elle comptait pour lui et qu’il était attaché par elle dans son regard, dans sa façon de la toucher, de lui parler. Il espérait qu’à chaque baiser, Cassiopée saisissait tout ça, toute cette puissance, toute cette reconnaissance, tout ce bonheur à l’état pur. Louis craignait presque qu’à force d’être aussi amoureux, Cassiopée finirait par se lasser et trouver qu’il devenait répétitif. Mais le pire, c’est qu’il ne pouvait s’en empêcher. Il ne pouvait pas arrêter d’aimer Cassiopée un peu plus chaque jour, de la trouver somptueuse à chaque heure du jour et de l’avoir omniprésente dans ses pensées. Il ne pouvait pas s’empêcher d’être l’homme le plus heureux et chanceux du monde car il était le petit ami de Cassiopée Cayrel.

    « Louis, tu te souviens quand tu m’avais dit que j’ai les yeux bleus des amoureux ? » Le garçon eut un léger rire, acquiesçant silencieusement. « C’est toujours la plus belle chose qu’on m’ait jamais dis, et c’est un peu triste, parce que faire rimer bleu et amoureux, c’est vraiment pourri et j’attends mieux de toi. » Le jeune homme sourit tendrement, ne pouvant résister à la tentation de déposer ses lèvres sur celle de Cassiopée pour en tirer un long et amoureux baiser. Puis, celle-ci l’entraîna vers une allée de sièges où ils prirent place. Il sentit la tête de la Serpentard prendre appui sur son épaule et déposa un baiser sur celle-ci, avant de prendre possession de l’une de ses mains. « Dis-moi Louis, avant moi et Louise, t’as été avec qui ? » Le jeune homme conserva son sourire, bien qu’il fût des plus intrigués devant l’interrogation de sa petite amie. D’accord, ça pouvait être légitime de le questionner sur son passé sentimental, mais c’était assez épatant que Cassiopée lui demande ça. Généralement, elle aurait envoyé au Diable toutes celles qui auraient pu s’approcher de lui et ça aurait finit là. Surtout que l’apprenti-sorcière n’avait aucun souci à se faire, Louis n’avait d’yeux que pour elle. « Et sois honnête, s’il te plait, je poserais pas la question deux fois. » Devant la détermination de son interlocutrice à obtenir une réponse, le jeune homme répondit, aussi précisément que sincèrement : « Eh bien, j’ai commencé à sortir avec Louise au début de ma troisième année et il n’y a vraiment eu qu’elle de sérieuse. Avant ça, je n’étais pas spécialement intéressé par toutes ces questions d’amour et je luttais surtout pour avoir des bonnes notes et faire plaisir aux professeurs. » Louis sourit, admettant sur un ton humoristique : « Oui, j’étais un bon lèche-bottes parents-professeurs. Mais bon, ça n’a vraiment marché que du côté parents, comme tu peux t’en douter. Même si j’ai quand même les bonnes notes derrière. Enfin, tout ça pour dire qu’avant Louise, il n’y a eu personne. Et après Louise, il n’y a que toi. » Louis se retourna légèrement, de manière à pouvoir faire face à sa petite amie. Il positionna délicatement une mèche de ses cheveux soyeux derrière son oreille, libérant son visage. « Pourquoi cette question ? Je suis désolé, je ne suis malheureusement pas un Don Juan. » Le garçon sourit de nouveau, se perdant quelques instants dans l’océan des yeux de Cassiopée. Finalement, alors que son sourire s’évanouissait, le jeune homme interrogea : « Est-ce que je peux te confier quelque chose ? » Devant l’air conciliant de la jeune femme, le garçon inspira profondément, déclarant : « Je ne veux plus de ma famille. Enfin, je sais que dit comme ça, c’est assez singulier. On ne peut pas supprimer sa famille juste en le disant, mais je veux juste dire que j’en ai marre. Je ne veux plus d’eux. Je n’ai pas besoin d’eux, de toute façon. Je veux juste couper tous les ponts avec eux, et que je n’ai plus affaire à eux. Ils me dégoûtent et m’énervent. » Au fil et à mesure que Louis parlait, la haine et la colère reprenait place en lui. Il inspira profondément, tentant de se calmer, mais il ne nécessitait pas d’avoir obtenu six Optimal aux ASPICs pour comprendre que le garçon était furieux. « Lily, Victoire et Dominique j’ai rien contre elles. Mais Lucy, Albus et Fred, j’en peux plus. » Il croisa le sourire de Cassiopée qu’il ne sut réellement interpréter, si bien qu’il appuya ses derniers propos par un « Sérieusement. » Il soupira, enlaçant et délaçant ses doigts entre ceux de sa petite amie. « Avec leur histoire de lapins là, c’est ridicule. Ils sont tellement hypocrites Cassiopée. Lucy et Fred qui m’assurent qu’ils ne doutent pas de mes opinions vis-à-vis de la Résistance, qu’ils disent qu’ils me font confiance et aussitôt qu’ils ont en l’occasion, ils n’hésitent pas à me mener un bateau et faire leurs coups en secret. T’imagines si Ariel faisait ça dans ton dos ? Pour moi c’est pareil. C’est de la trahison, ils sont des traîtres, tout simplement. Des menteurs, des hypocrites, des traîtres. Ils me dégoûtent, je ne veux plus entendre parler d’eux. » Louis eut un rire aussi faux qu'acerbe. « Et Hermès et Adrian, le meilleur ami de Lucy et son béguin, autant dire que c’est clair hein. Comment ils me virent de leur vie, comment ils s’en foutent de moi. Il se sont toujours foutus de moi de toute façon, je sais même pas pourquoi j’étais si con pour les aider et leur faire confiance. » Louis serra son poing, manquant d’écrabouiller les doigts de la préfète. « Mais c’est finit, tout ça. Ils m’ont viré de leur petit jeu d’extrême résistance, très bien. Je ne fais plus partie de leur vie, qu’ils m’oublient. Ou qu’ils me craignent. Ils croient tous que j’suis un pauvre débile qui sait rien faire, eh bien je compte bien leur prouver le contraire et leur faire regretter de s’être tant foutu de ma gueule. » Louis desserra son poing, déposant un baiser sur les doigts de la jeune femme, murmurant un sincère et doux « Désolé » qui jurait avec son ton hargneux lorsqu’il évoquait ses cousins et l’association des lapins. « Je sais que ça doit faire bizarre de m’entendre parler comme ça et que ça ne me ressemble pas. Mais franchement, Cassiopée, j’en ai juste marre. Ils m’ont poussé à bout et ils peuvent dire ce qu’ils veulent, tout ça c’est de leur faute. Je vais pas m’amuser à être la victime ou le lèche-bottes à chaque fois. J’ai plus douze ans, j’en ai dix-sept. Et je n’ai pas besoin de personnes qui m’utilisent ou à qui je ne peux pas faire confiance dans ma vie. » Le regard dur, buté, le garçon conclut : « Donc en fait, je viens t’annoncer un grand changement dans ma vie. Ou du moins, un autre grand changement. » Il déposa un doux baiser sur les lèvres de Cassiopée. Il se rendit compte qu’il ne demandait même pas l’avis de sa petite amie, qu’il lui annonçait juste sa décision comme ça, comme si de rien n’était. Bien entendu, il espérait que la Cayrel soit d’accord avec lui et le soutienne, mais dans tous les cas, il était hors de question qu’il fasse comme si de rien n’était. La trahison était quelque chose de terrible pour le Weasley, quelque chose qu’il ne pardonnait et ne pardonnerait jamais.  

    Le jeune homme glissa ses doigts sur la joue douce de la jeune femme. Il fit couler ses yeux d’une joue à l’autre, remarquant que l’une d’entre elle était étrangement plus rosée que l’autre. Certes, il aurait pu blâmer du maquillage ou autre, mais cela semblait assez étrange de la part de la Serpentard. L’adolescent demanda, soudainement inquiet, tout en se remémorant la fameuse rencontre qu’elle devait faire pour annoncer sa relation avec lui à une personne dont l’identité lui était inconnue. « En fait, la personne que tu devais voir pour lui annoncer qu’on était ensemble, ça s’est bien passé ? » Il caressa doucement la région rosie du visage de son amoureuse, interrogeant : « Ou c’est son œuvre ? » Il déposa sa main sur l’accoudoir qui les séparait, son regard guettant la moindre réaction de la part de sa petite amie. Il serait furieux à l’idée que quiconque ose affliger le moindre mal à Cassiopée et n’hésiterait pas à lui rendre la pareille, même si une partie de lui était certaine que la Serpentard ne serrait jamais partie sans demander son reste. « Si quelqu’un te fait du mal, je te promets qu’il va en baver. L’avantage d’être un rat de bibliothèque, c’est que j’en connais pas mal, de sortilèges, et je sais très bien m’en servir, fais moi confiance. » Louis planta son regard dans celui de sa petite amie, attendant patiemment une réponse de sa part, prêt à faire usage de sa baguette magique pour lui rendre justice. « Je sais très bien que tu peux te défendre toute seule et que si quelqu’un te fait du mal il ne recommencera assurément pas une deuxième fois, mais disons que mon amour pour toi m’empêchera de rester les bras croisés. » Louis baissa doucement les yeux, avant d’ajouter, jouant une nouvelle fois avec les doigts de la sixième année : « Je sais que tu te fais largement justice toi-même, mais je veux aussi y mettre ma marque, tu comprends ? »
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MessageSujet: Re: hear me roar + cassouis   hear me roar + cassouis EmptyMar 24 Sep - 1:14



i came in like a wrecking ball, i never hit so hard in love, all i wanted was to break your walls

Cassiopée était déterminée à tout savoir de la vie amoureuse et sexuelle de Louis. D’ordinaire, elle avait toujours une idée de qui était avant elle. Elle savait pour Alistair, elle avait su pour Ambroise, bref. Elle était bien certaine de la compétition, et aussi bien certaine qu’elle était un niveau au-dessus. Mais Louis était Louis, et elle n’avait pas particulièrement gardé un bien grand intérêt de ce que le garçon faisait de sa vie. Après tout, avant quelques mois, c’était le petit loser qui baissait la tête le plus bas possible quand elle le croisait dans les couloirs. Et il était avec Louise, qui était la fille qui partait en courant dans l’autre sens quand elle la croisait dans les couloirs. Bref, rien de bien glorieux. Mais maintenant les choses avaient bien changées, puisque la belle s’était rendu compte qu’avoir Louis comme petit ami, même si elle pouvait difficilement le balader comme un trophée dans Poudlard, était bien mieux qu’avoir un autre. Il était compréhensif, il était protecteur, il était gentil, et il aurait fait n’importe quoi pour elle. Elle avait encore plus l’impression d’être une princesse quand elle était avec lui. Elle se sentait juste bien. Elle savait qu’elle n’avait pas besoin de l’impressionner, et elle n’avait qu’à regarder ses yeux pour voir à quel point il était émerveillé qu’elle soit là quand elle était là. Le rêve. Elektra s’en serait vantée partout, mais ça restait Monsieur Weasley la vélane, aussi elle savait qu’elle aurait un peu de mal à convaincre les gens de la perfection de son petit ami. Quoiqu’il en soit, avoir un historique de ses relations était primordial, évidemment. Elle attendait impatiemment, regardant le garçon intrigué du coin de l’œil, un brin anxieuse d’apprendre qu’en fait elle n’était pas la première à être tombée sous le charme fou du garçon et qu’il avait déjà eu plusieurs relations comme ça. Et qu’il était comme ça avec toute, et qu’en fait il l’utilisait et que- « Eh bien, j’ai commencé à sortir avec Louise au début de ma troisième année et il n’y a vraiment eu qu’elle de sérieuse. Avant ça, je n’étais pas spécialement intéressé par toutes ces questions d’amour et je luttais surtout pour avoir des bonnes notes et faire plaisir aux professeurs. » La voix du garçon la coupa dans ses pensées, et elle hocha la tête distraitement. Elle attendait plus tous les moments ou le garçon n’avait pas été dans une relation sérieuse. S’il l’avait fait avec elle, même si elle était exceptionnellement attirante et qu’on ne refusait pas un coup d’un soir avec la Cayrel, elle le savait, il pouvait très bien avoir un historique de coup d’un soir à différents endroits dans l’école. Elektra essayait tant bien que mal de se convaincre que c’était pas possible, que ça restait Louis, qu’il était certes un très bon coup et que ça demandait un brin d’expérience, mais ça restait Louis.

« Oui, j’étais un bon lèche-bottes parents-professeurs. Mais bon, ça n’a vraiment marché que du côté parents, comme tu peux t’en douter. Même si j’ai quand même les bonnes notes derrière. Enfin, tout ça pour dire qu’avant Louise, il n’y a eu personne. Et après Louise, il n’y a que toi. » Cassiopée eut un petit sourire. Après Louise, il n’y a que toi. C’était tout ce qu’elle voulait entendre, et bien évidemment, Louis lui disait. « Pourquoi cette question ? Je suis désolé, je ne suis malheureusement pas un Don Juan. » Il jouait avec ses cheveux, et elle ferma les yeux un instant, consciente que le regard du garçon était fixé sur le sien. Les doigts du garçon glissèrent derrière son oreille, accompagnant ses cheveux. Elle lui fit un petit sourire, haussant les épaules, manifestement satisfaite de sa réponse. Louis avait passé un test important avec talent, et il ne s’en était probablement même pas rendu compte. La colère qu’elle avait ressentie avant était en train de disparaître. En même temps que le sourire de Louis, elle remarqua en fronçant les sourcils. Elle allait lui demander ce qu’il n’allait pas, mais il fut plus rapide. « Je peux te confier quelque chose ? » Cassiopée haussa un sourcil, comme si la question ne méritait même pas d’être posée. Après tout, ils avaient commencés leur relation comme des confidents plus qu’autres choses – même si c’était surtout la blonde qui avait tendance à crier sur le Weasley jusqu’à ce que ses problèmes passent, ça marchait dans les deux sens. Elle lui devait au moins ça. « Je ne veux plus de ma famille. Enfin, je sais que dit comme ça, c’est assez singulier. On ne peut pas supprimer sa famille juste en le disant, mais je veux juste dire que j’en ai marre. Je ne veux plus d’eux. Je n’ai pas besoin d’eux, de toute façon. Je veux juste couper tous les ponts avec eux, et que je n’ai plus affaire à eux. Ils me dégoûtent et m’énervent. » En bonne fille de mangemort et obscure qu’elle était, Cassiopée n’avait qu’une envie : se lever et applaudir le garçon et l’encourager à renier sa famille et tout ce pourquoi il se battait dans sa vie de tous les jours. En tant que petite amie, elle se retenait, sachant très bien que ce n’était peut-être pas la meilleure solution et que ça ne le rendrait que plus malheureux. Elle se devait d’être un support, et elle savait très bien qu’il avait besoin de pouvoir lui faire confiance là-dessus. Malheureusement, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pouvait répondre à ça. Ses problèmes de familles n’avaient pas grand-chose à voir. Il y avait Isis, qu’elle avait décidé d’ignorer à l’extrême, ce qui, au final, n’était pas un problème. Tant qu’on ne la comparait pas ou qu’on ne lui parlait pas de sa jumelle, elle n’existait pas pour elle et c’était très bien. Cassiopée doutait fortement de la compétence et de l’envie de Louis de faire la même chose. C’était son gros problème : il se souciait trop de tous les gens autour de lui, et était incapable de simplement… faire abstraction. C’était fortement discutable, mais la Cayrel considérait son habilité à laisser les gens tomber sans problèmes de conscience et sa rancune naturelle comme un avantage dans la vie. Quand elle avait décidé d’abandonner quelqu’un, c’était définitif et ça ne lui posait aucun problème.

Ce que la jeune fille remarquait de plus en plus, ceci dit, c’est qu’elle avait bien peur que son petit ami ne pète un câble juste là maintenant tout de suite. Elle sentait le ton de sa voix augmenter, et pouvait lire dans ses yeux toute la haine qu’il éprouvait pour les membres de sa famille. Elektra se mordillait la lèvre, réfléchissant à ce que pourrait dire une petite amie parfaite qui compatissait, ce qui n’était pas le cas. « Lily, Victoire et Dominique j’ai rien contre elles. Mais Lucy, Albus et Fred, j’en peux plus. » La blonde hocha la tête, encourageante. Elle n’aimait pas Victoire, détestait Dominique, et leur amitié avec Lily ne tenait qu’à Sin et Louis. Le seul Weasley qui avait vraiment réussi à se faire une minuscule place dans l’estime de la belle après Louis, c’était Fred. Fred était un homme d’action, et il n’hésitait pas à ouvrir sa gueule quand quelque chose n’allait pas, et il n’était pas lâche. Des qualités admirables, même si gâchées dans le camp adverse. Mais Cassiopée reconnaissait tout de même que l’aîné Weasley était un être humain qui méritait d’être reconnu en tant que tel. Albus et Lucy, c’était une autre paire de manche. Entre l’un qui s’était entiché de sa sœur et l’autre qui était une obsessive probablement secrètement amoureuse de son cousin, vulgaire, stupide, écervelée et ridicule, c’était une belle famille que Louis avait là. La blonde ne put s’empêcher de sourire, presque fier que Louis la choisisse elle au-dessus de Lucy. Elle allait faire en sorte qu’il se rende bien compte de l’inutilité complète de sa chère cousine. Le garçon la regarda un instant, avant d’appuyer ses paroles d’un « Sérieusement. » qui fit ricaner Cassiopée. Oui oui, très sérieusement. « Avec leur histoire de lapins là, c’est ridicule. Ils sont tellement hypocrites Cassiopée. Lucy et Fred qui m’assurent qu’ils ne doutent pas de mes opinions vis-à-vis de la Résistance, qu’ils disent qu’ils me font confiance et aussitôt qu’ils ont en l’occasion, ils n’hésitent pas à me mener un bateau et faire leurs coups en secret. T’imagines si Ariel faisait ça dans ton dos ? Pour moi c’est pareil. C’est de la trahison, ils sont des traîtres, tout simplement. Des menteurs, des hypocrites, des traîtres. Ils me dégoûtent, je ne veux plus entendre parler d’eux. » Si la Cayrel appréciait que le garçon joue avec ses doigts quelques minutes plus tôt, elle commençait à être un peu écrasée. Louis était lancé, et elle le regardait avec des yeux ronds, surpris qu’il soit aussi virulent et aussi définitif quant à son idée de sa propre famille, pourtant d’ordinaire si chères à ses yeux. La blonde ne pouvait s’empêcher de se dire que si elle jouait bien son coup, il pourrait au minimum passer impartial, au mieux la rejoindre chez les obscurs. Elle se demanda un instant si elle pouvait arriver à faire couper les ponts définitivement avec ses cousins et cousines, et se dit que Louis lui en voudrait peut-être un petit peu si elle se lançait dans une telle quête. Elle n’y pouvait rien si elle voyait ça comme un défi.

Cette pensée continuant de lui traverser l’esprit sans s’arrêter, la blonde se pinça les lèvres, essayant de ne pas couper le garçon pour lui dire qu’il lui faisait mal et qu’il allait ruiner ses ongles. Elle réfléchit à sa situation, cherchant toujours le bon mot, la bonne phrase à dire qui arrangerait tout. Elle avait envie de lui dire qu’Ariel ne lui ferait jamais ça, et que c’était pas non plus la faute de Lucy si Louis était Louis et qu’on le voyait mal jouer le héros de la résistance. Elle doutait que ça l’aide vraiment de lui faire comprendre que malgré son engagement, il ne serait jamais un Fred, ou une Lucy. Cassiopée l’aurait dit comme un compliment. Ils étaient au moins tous les deux d’accord sur le fait que cette histoire de lapin était ridicule. Ils n’avaient réussis a rien à part rendre leur sort encore pire qu’il ne l’était déjà. La Cayrel n’allait pas s’en plaindre. « Et Hermès et Adrian, le meilleur ami de Lucy et son béguin, autant dire que c’est clair hein. Comment ils me virent de leur vie, comment ils s’en foutent de moi. Il se sont toujours foutus de moi de toute façon, je sais même pas pourquoi j’étais si con pour les aider et leur faire confiance. » Cassiopée hocha la tête doucement, complètement perdue. Hermès et Lucy. Quel beau mélange. Tellement beau que la blonde avait envie de vomir, d’un coup. Elle n’ajouta rien, regardant autour d’elle, espérant presque que quelqu’un rentrerait dans la salle et que Louis se rende compte de ce qu’il était en train de cracher – en serrant son poing un peu trop fort. Elle essaya de bouger ses doigts, se rendit vite compte qu’ils étaient bloqués et ouvrit la bouche pour parler. Louis reprit de plus belle. « Mais c’est finit, tout ça. Ils m’ont viré de leur petit jeu d’extrême résistance, très bien. Je ne fais plus partie de leur vie, qu’ils m’oublient. Ou qu’ils me craignent. Ils croient tous que j’suis un pauvre débile qui sait rien faire, eh bien je compte bien leur prouver le contraire et leur faire regretter de s’être tant foutu de ma gueule. » Cassiopée fit un grand sourire, contente que Louis en soit arrivé au même raisonnement qu’elle. Il devait arrêter de se faire marcher sur les pieds, et tout irait très bien. Il pouvait même abandonner son nom de famille et devenir mangemort, ça serait encore mieux. Elektra s’était vite rendu compte qu’elle aimait énormément Louis, mais que des problèmes pratiques surgiraient bientôt. Il restait un Weasley, et un Résistant avec des idées politiques bien définies à l’opposé des siennes. Et l’idée de Roméo et Juliette était peut-être attractive pour certains, elle n’en restait pas moins l’histoire d’un couple dont les deux concernés finissent par se suicider, ce qui refroidissait un peu Cassiopée. La métaphore s’arrêtait très vite. Finalement, elle tira ses doigts en arrière, à défaut d’avoir le temps de parler, et en bougeant son bras, il se rendit compte de la pression qu’il exerçait sur les doigts de sa petite amie. Il desserra lentement son poing, déposant un doux baiser sur ses doigts. La blonde lui fit un petit sourire encourageant. « Désolé. »

Le ton doux et sincère de Louis la fit revenir sur terre instantanément. Chose qui arrivait rarement, elle avait vraiment de la peine pour son amoureux, qui se rendait compte qu’il ne pouvait même pas compter sur sa famille, et qui semblait complètement perdu. Elle s’avança pour lui déposer un petit baiser sur sa joue. « Pardonné. » Louis ne sembla l’entendre qu’à moitié, puisqu’il continua sa tirade, le regard déterminé fixé droit devant lui. « Je sais que ça doit faire bizarre de m’entendre parler comme ça et que ça ne me ressemble pas. Mais franchement, Cassiopée, j’en ai juste marre. Ils m’ont poussé à bout et ils peuvent dire ce qu’ils veulent, tout ça c’est de leur faute. Je vais pas m’amuser à être la victime ou le lèche-bottes à chaque fois. J’ai plus douze ans, j’en ai dix-sept. Et je n’ai pas besoin de personnes qui m’utilisent ou à qui je ne peux pas faire confiance dans ma vie. » La blonde tourna la tête, se demandant presque ce que Louis pouvait fixer avec tant d’entrain. Rien. Donc en fait, je viens t’annoncer un grand changement dans ma vie. Ou du moins, un autre grand changement. » Elle reporta son regard sur le beau visage de son Poufsouffle, attendant avec impatience ce grand changement qu’il semblait introduire très dramatiquement. Avant de parler, il embrassa Cassiopée, qui lui rendit à peine le baiser, trop occupée à prier pour qu’il décide d’abandonner sa famille, ce qui n’arriverait sûrement jamais. Elle lui envoya un sourire encourageant, se demandant un instant pourquoi il la fixait avec des yeux un brin inquiet. Cassiopée le questionna du regard. « En fait, la personne que tu devais voir pour lui annoncer qu’on était ensemble, ça s’est bien passé ? » Il posa ses doigts sur la joue où Louise l’avait frappé un peu plus tôt. Elektra inspira un grand coup. Elle devait encore être rougie de la claque, ce qui, évidemment, devait inquiéter son preux chevalier. « Ou c’est son œuvre ? » La lueur d’inquiétude dans le regard du Poufsouffle changea pour une nouvelle détermination, cette fois-ci un brin inquiétante en soi. Cassiopée adorait ce regard. Elle n’était jamais sortie qu’avec des hommes qui étaient près à la défendre quoi qui l’arrive, même si elle s’en sortait très bien toute seule. Contrairement à Ariel, qui aurait probablement frappé le premier mec qui se mettait en travers de son chemin pour la défendre, Elektra était une grande fan d’attirer les emmerdes et de regarder son petit ami les gérer à sa place. Encore une fois, c’était Louis, et c’était Louise, aussi elle doutait qu’il allait faire souffrir Louise pour une baffe, ce qui la décevait un peu. Au moins elle s’était vengée comme une grande. « Si quelqu’un te fait du mal, je te promets qu’il va en baver. L’avantage d’être un rat de bibliothèque, c’est que j’en connais pas mal des sortilèges, et je sais très bien m’en servir, fais-moi confiance. » Cassiopée lui lança un sourire carnassier, appréciant le regard qu’il lui lançait, la façon dont ses yeux étaient plantés dans les siens, attendant juste un seul nom pour qu’il aille se venger à sa place. La blonde était émerveillée. « Je sais très bien que tu peux te défendre toute seule et que si quelqu’un te fait du mal il ne recommencera assurément pas une deuxième fois, mais disons que mon amour pour toi m’empêchera de rester les bras croisés. » Le garçon était adorable. Cassiopée aurait presque envie de sautiller sur ses hauts talons pour montrer à quel point elle était contente qu’il soit comme ça. Elle s’auto congratula mentalement pour ces choix en hommes avant de sourire au garçon, un mélange de fierté et d’amour sur son visage. « Je sais que tu te fais largement justice toi-même, mais je veux aussi y mettre ma marque, tu comprends ? » Il jouait avec ses doigts, beaucoup plus gentiment qu’un peu plus tôt. Elektra passa son doigt au-dessous de son menton, lui relevant la tête doucement pour qu’il la regarde. « J’en suis ravie, Louis. » La jeune fille lui envoya un petit sourire, se demandant si c’était l’heure d’être honnête avec le garçon. Elle pourrait tout lui raconter, lui dire que c’était la faute de Louise, lui dire que ce n’était pas ce qu’elle voulait au départ. Lui dire qu’elle était complètement d’accord avec le fait qu’il aille frapper la Poufsouffle parce qu’elle avait fait du mal à la Cayrel. Elle avait trop peur de sa réaction, ce qui arrivait assez rarement. Pour une fois, Cassiopée n’assumait absolument pas ses actes. Elle décida de changer de sujet le plus rapidement possible. « C’est rien. Je l’ai pas laissé partir sans me venger, comme tu t’en doutes. C’est bête, je l’appréciais un tout petit peu. Plus maintenant. » Le garçon avait toujours l’air inquiet, et une lueur de curiosité illuminait ses yeux. Elle tourna la tête, regardant un peu plus loin, comme si tout était plus intéressant que Louis. Elektra savait très bien qu’il ne la harcèlerait pas pour savoir qui c’était, mais qu’il avait vraiment envie de savoir. Elle avait envie de lui crier dessus. De toute façon, s’il voulait vraiment savoir, il n’avait qu’à trouver la jeune fille qui se baladerait avec un pansement sur le nez pour la semaine d’après. « C’est personne d’important. » Décidant de changer de sujet le plus vite possible, Cassiopée se rapprocha du garçon le mieux qu’elle pouvait, se blottissant entre ses bras, s’appuyant sur son torse, résistant à la tentation de s’endormir là et de ne plus bouger. « A propos de ta famille, Louis, je sais pas si c’est à moi que tu devrais vraiment en parler. Je vais être très honnête avec toi parce que je compte pas te mentir à propos de trucs qui m’arrangent juste pour te faire plaisir, j’espère que tu sais ça. » Le blond ne bougea pas, ce qui n’encouragea pas particulièrement sa petite amie à continuer son discours, mais elle attrapa la main du garçon, qu’il avait posé sur son ventre. Elle déposa un baiser sur sa paume.

« Il fallait t’y attendre. Je t’aime beaucoup, et tu le sais, et t’as pas intérêt à en douter. Depuis que je te connais vraiment, ma vision de toi a bien changé, et je ne remettrais plus en doute ton courage ou ta détermination en quelque chose, mais tu peux bien voir toi-même que ta place dans la résistance n’a rien à voir avec celle de Lucy, ou de Fred, ou même d’Albus. Tu restes Louis. Et Louis ne participe pas à des opérations kamikazes. C'est comme ça. » Elektra cherchait ses mots de moins en moins, préférant en venir au fait, sans essayer d’enrouler ce qu’elle voulait dire dans des formules pour lui faire plaisir. Elle considérait que s’il n’était pas capable de comprendre ça clairement, alors il allait falloir qu’il se regarde dans le miroir différemment. « Puisque tu me demandes mon avis à moi, ce qui n’était sûrement pas ta meilleure idée de l’année, je te répondrais selon mon point de vue : considère toi chanceux de ne pas avoir été appelé à participer dans cette stupide mission qui n’a servi à rien à part affaiblir la résistance et rendre une année déjà merdique encore plus merdique pour les cinq acteurs principaux. » Cassiopée releva la tête, essayant de croiser le regard de Louis, qui était fixé sur l’ancien écran en face. La blonde se mordilla la lèvre, essayant de voir s’il était profondément vexé ou s’il réfléchissait à ce que disait la Serpentard. « Concrètement, qu’est-ce qu’ils ont fait de plus que toi ? Rien. Ils sont trop cons pour toi, c’est tout. Si j’étais toi, j’en profiterais pour te barrer de leur mouvement pourri définitivement. Regarde ce que ça t’amènes : de la peine. T’es en colère, et ça te fais chier, et t’as raison. Mais tu t’emmerdes pour rien. T’as rien à faire avec eux, Louis. » Ca faisait assez longtemps que la jeune blonde avait ramené sa dernière recrue chez les Obscurs. Beaucoup de choses, dernièrement, avait été contre sa quête de nouvelles têtes. Sa lycanthropie, Louis. Elle n’avait plus la tête à ça. Mais elle savait très bien qu’elle n’avait rien perdu de son habituel discours. Elle avait toujours été charmeuse, et elle le savait. Pour quelqu’un de crédule, c’était gagné d’avance. La situation dans laquelle elle plaçait Louis était un peu plus délicate. Cassiopée savait qu’il ne voudrait pas abandonner sa famille, même s’il en avait marre. Elle essayait plus de le faire sortir de la Résistance, ce qui serait un point grandement positif pour leur relation, puisqu’elle n’aurait plus à se soucier de cette histoire de clans. L’opportunité pour lui de bouger était enfin là, et elle savait qu’elle n’avait qu’à la saisir comme s’il n’était qu’un troisième année un peu perdu. Si elle jouait bien ses cartes, elle s’en sortirait gagnante et elle n’aurait qu’à remercier Lucy. « T’es bien mieux que ça, et même si tu le diras jamais clairement, tu le sais très bien. Tu vaux plus que ce qu’ils veulent te faire croire, et avec eux tu resteras toujours petit Louis. Tu es au courant de ton potentiel dans un mouvement autant que moi, et tu le gâches à rester avec eux. C’est pas pour rien que les Résistants sont en train de tomber en ruines. Les trois quarts sont des impulsifs qui ne pensent pas avant d’agir et qui choisissent les mauvaises personnes pour les mauvaises actions à chaque fois. »

Cassiopée attrapa le menton du garçon pour qu’il baisse la tête. Elle plongea son regard dans le sien. « Dis moi que j’ai tort. » Elle lâcha Louis, déposa un long baiser sur ses lèvres. « Et puis concrètement, je suis surprise que ta famille ne commence à te gaver que maintenant. Elle me soule depuis que j’ai croisé le regard de Lucy. T’es juste lent à le réaliser parce que tu aimes trop les gens, mais maintenant que tu commences à comprendre, regarde autour de toi. Vous allez nulle part. » Cassiopée s’énervait toute seule, incapable de retenir ses paroles, balançant toute la rancœur qu’elle avait face à la famille et les idéaux du garçon. Il aurait été un Obscur dès le départ où un inconnu, elle aurait été presque fière d’être à ses côtés. Sa généalogie leur pourrissait la vie. « Tu vas nulle part avec eux. » Elektra poussa le bras du garçon pour se rasseoir droit dans son siège. Elle balança ses pieds sur le sol et posa son coude sur l’accoudoir. « Mais si tu arrives pas à te faire à l’idée, alors on va tourner en rond jusqu’à ce que ça pète. » La blonde croisa ses jambes, cherchant quelque chose à faire de ses mains. Elle aurait aimé être là pour rassurer le garçon et lui dire que tout irait bien, que ça s’arrangerait, mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas le cas. Et elle détestait ces moments de réalisation soudain que non, la vie ne leur ferait pas particulièrement plaisir. Bien évidemment, elle évitait avec soin le sujet de sa famille à elle, qui étaient encore plus extrémistes que les Weasley. Ils avaient seulement la chance d’être du bon côté de la balance. Louis, à part le fait qu’il ne connaissait pas la famille de la blonde, pouvait faire autant de critiques de son côté. Ce que la blonde n’accepterait pas, bien sûr. Elle ne considérait évidemment pas que c’était de sa faute, étant donné qu’elle était du côté des gagnants. « Mais je suis fière de toi Louis. Si t’arrives à t’énerver autant en parlant de la résistance et de ta famille, on est sur le bon chemin. Honnêtement, tu t’énerves pour les mauvaises choses, mais c’est déjà ça. » Elle envoya un faux sourire au garçon. « Tu te feras juste à l’idée que pour eux, tu n’es que Louis, et Louis ne participe pas à leur petits jeux. Tant mieux pour toi. Tu vaux mieux que ça, t’as autre chose à faire, et contrairement à eux, tu m’as moi, ce qui change la donne. » Ayant plus ou moins finit son discours, Elektra s’avachit un peu plus sur son siège, allongeant ses jambes sur celle de son petit ami. Malgré son assurance et le fait qu’elle pensait exactement tout ce qu’elle avait dit, elle sentait quand même une boule de stress dans ses tripes, espérant qu’il ne le prendrait pas si mal que ça. Après tout, elle avait raison. Et il était nécessaire qu’ils le reconnaissent. La préfète jouait avec une mèche de ses cheveux, se demandant vraiment s’ils avaient choisis le bon jour pour se voir. Tous les deux à crans, ça risquait quelques étincelles. Mais s’il fallait mettre les choses au clair et passer à une autre période de leur couple après tout est mignon tout va bien, qu’il en soit ainsi.
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