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 hufflequeens, here we are ♔ ariadne

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MessageSujet: hufflequeens, here we are ♔ ariadne   hufflequeens, here we are ♔ ariadne EmptyVen 21 Juin - 10:28

hufflequeens, here we are ♔ ariadne Calvin+Klein+Collection+Dinner+qvArhMwY_WLm
we are your biggest nightmare
(la fuite est vivement conseillée)

Quel charmant dimanche matin. Soleil radieux, oiseaux qui chantent. Ciel tout bleu, lac turquoise et tout le toutim. Agréable journée en perspective, non ? Pas pour Noah. Je suppose que vous vous en doutiez. Eh oui, la demoiselle a pour sale habitude de détester tout ce que vous pouvez être susceptible d’aimer.

Noah s’était levée très tard, préférant la compagnie de son oreiller à celle des autres ces derniers temps. Tout son temps libre était consacré à se chercher une occupation quelconque, mais en solitaire. Quelque chose qui puisse lui faire oublier toutes les mauvaises nouvelles qu’elle avait accumulé ces temps-ci. Poudlard était d’un tel ennui. Non mais c’est vrai, elle avait du mal à comprendre comment des personnes pouvaient considérer cette école comme leur seconde maison. Déjà, c’était vieux, plein de toiles d’araignées et de trucs louches au plafond. L’odeur, je vous dis pas. Ensuite, c’était complètement marteau comme endroit. Les escaliers qui vont dans tous les sens, les couloirs qui ne mènent nulle part, le saule du parc qui tabasse les élèves. Charmant. Et puis, ya des fantômes pour vous épier quand vous prenez votre douche. En plus, on a aucun moyen de pression pour les faire fuir vu qu’aucun sort ne les atteint et qu’on ne peut même pas les baffer. Non mais sérieusement, cet école c’est un asile. Et quand on dit asile… Il y a bien des fous là-dedans, hein ? Les fous, y en a en pagaille. Plein de gens que Noah enverrait volontiers à Sainte Mangouste avec une recommandation spéciale. Sarah Mandleton serait très certainement la première envoyée là-bas par exemple. Elle n’en pouvait plus de cette frappadingue. Quand allait-elle comprendre que Noah ne pouvait pas la voir en peinture ? Quand allait-elle arrêter de lui amener des problèmes cette débile ?

Heureusement qu’elle trouvait quand même des exceptions à la règle. Tout de même hein. Sinon Poudlard serait juste invivable. La plupart étaient des personnes plus âgées qu’elle. Ce qui était normal étant donné que, tout le monde le sait, Noah était nettement plus mature que ses camarades de quatrième année. Elle avait beau faire parfois moins que son âge, elle se démarquait largement par ce qu’elle avait dans la caboche. Et la blonde avait du style. Ce n’était pas rien. Quand on regardait les sacs poubelle que mettaient certaines personnes pour se vêtir, on se posait des questions sur leur couturier. Et puis, on aurait dit vraiment que certaines personnes n’avaient jamais entendu parler de brosse ou de rouge à lèvre. Pathétique.


Mis à part ça, en plus d’être une école de timbrés, Poudlard était une école juste trop flippante, avec un zombie chauve sans nez ni cœur à sa tête. Eh oui, on ne pouvait pas dire que Noah avait de quoi se réjouir ces temps-ci, avec l’humiliation de la semaine dernière. Elle s’était faite torturée publiquement, devant une bonne centaine de personnes. Une bonne centaine de personne oui, qui l’avait vu impuissante, en larmes, en train d’être ridiculisée. Jamais elle s’était sentie aussi peu en sécurité, jamais Noah n’avait été autant humiliée. Même après s’être fait rembarrer par Fred. Franchement, c’était rien en comparaison. Là, elle craignait plus que tout de passer pour une faiblarde. C’était dur de vivre le regard des autres, qui était soit compatissant, soit, à présent, sans crainte. Ne pas craindre Noah. Vous imaginez ? L’horreur. Les gens devaient surement la prendre pour une petite fille tout gentille à présent. Une poupée de porcelaine toute fragile. Et puis, être humilié c’était une chose. Mais n’oublions pas la torture physique. Noah n’en n’était toujours pas remise, et elle allait régulièrement prendre l’air pour souffler un bon coup dès que les sensations qu’elle avait éprouvé lui revenaient… C’était presque si elle était devenue claustrophobe à présent.


Mais ne vous inquiétez pas pour sa santé mentale. Noah vivait bien. Même si maintenant elle ne pouvait plus vraiment sortir de ce trou perdu, elle survivait. Un jour, elle trouvera un moyen de regagner le vrai monde. Elle était puissante Noah. Vous n’en doutez pas, hein ? C’est quoi ces regards sceptique ? Je vous préviens, Noah garde un basilic caché sous son lit qu’elle a dressé elle-même. N’oubliez pas à qui vous avez à faire.

Elle se rappela qu’Ariadne lui avait donné rendez-vous la veille avant le déjeuner. Elles avaient un repère secret. Elle ne l’avait pas revu depuis un moment, depuis la séance de torture. Cette fille avait un an et demi de moins qu’elle, mais en savait tellement plus que beaucoup d’autres. Ne jamais juger quelqu’un par son âge. C’était un peu le crédo de Noah. Et puis elles s’entendaient hyper bien. A elles-deux, elles étaient un peu la terreur des Poufsouffle de leur génération (des quatrièmes années et classes inférieures quoi). Ariadne n’aimait personne chez les Poufsouffle, à part Noah. Et pour Noah ce n’était pas franchement mieux. Ainsi elles n’avaient aucun remord à leur en faire voir de toutes les couleurs. Autant vous dire toute suite que tout le monde se cachait sous la table dès que  les deux « Hufflequeens » montraient le bout de leur nez. Respect quoi.


Ce repère secret était l’endroit d’où elles trouvaient une bonne partie de leurs potins. Et puis, Noah en particulier aimait bien lancer les rumeurs. Ce repère, c’était un tableau. Comment ça un tableau vous dites ? C’est pourtant la stricte vérité. L’idée venait d’Ariadne, cette petite futée. Il s’agissait du portrait d’un mec qui avait un peu abusé sur les beignets et les hamburgers, et qui souriait toujours d’un air béat. Mais c’était en réalité bien plus que ça. En prononçant les bons mots, le tableau s’ouvrait et, tel une porte, donnait sur une salle. Et là encore, pas n’importe quelle salle. Ariadne avait vraiment mis la main sur une mine d’or. Parce qu’en plus d’être une salle cachée, c’était une salle magique. Personne ne pouvait les voir, assises à l’intérieur, à rire comme des commères. Mais elles, elles voyaient tout. Comparez ça à une salle de contrôle, dans les films moldus vous savez, avec les agents du FBI et tout. Enfin, chacun sa référence, mais sachez que de là, elles avaient accès à tous les détails de la grande salle et du hall d’entrée (étant donné que la salle était située pile entre les deux lieux). Des sortes « d’écrans géants » (pour rester dans la comparaison) tapissaient les murs et changeaient régulièrement de champ de vision, de telle sorte à ce que, oui, elles pouvaient tout voir. Absolument tout. Pas mal non ? De Weasley qui se prenait une tarte à la crème en pleine face, à Ian qui se curait le nez discretos, en passant par McAdams looser qui trébuche comme une benêt… Bon certes, ce n’était pas tout Poudlard, mais c’était un repère quand même plus sympa que les toits (surtout étant donné que, malgré « l’aide » de Fred, Noah avait toujours le vertige). Et au moins, elles étaient tranquilles, personne ne viendrait les faire chier.

Ariadne était déjà à l’intérieur, installée sur un pouf de la salle commune qu’elles avaient amenées elles-mêmes. Bah oui, elles n’allaient pas rester debout quand même. Et puis que quelqu’un ose venir se plaindre, la salle commune était hyper confortable, c’était pas à deux poufs près que… « Salut beauté. » Dit-elle sans grand enthousiasme. Elle posa son sac dans un coin. « Je t’ai manqué ? » Noah fit un sourire gêné. Elle avait un peu peur que son amie la voit différemment maintenant avec les événements précédents… Elle s’était toujours fait des films dans sa tête, se croyant plus courageuse qu’elle ne l’était vraiment. Mais en fait, elle mériterait presque une place d’honneur à Serpentard tant elle pouvait être froussarde par moments. En voyant Voldemort d’aussi près, elle avait été littéralement figée. Il était tellement plus effrayant en vrai. Elle jeta un coup d’œil au mur animé en face duquel Ariadne se situait. Elle ajouta intéressée : « J’ai loupé quelque chose ? J’espère qu’on aura de quoi remplir un peu la partie potins de la gazette de Poudlard… parce que là ça devient grave de chez grave Aria ! Il n’y a plus rien d’intéressant dans ce torchon. » Et par « intéressant », on savait très bien ce qu’elle sous entendait par là. Tourner la bouteille « par pur hasard » lors de la soirée des quatrièmes pour assister au patin du siècle entre Ellio et Marcus, et ainsi révéler leur homosexualité au grand jour. Généreuse, Noah ? Oh, n’exagérons pas voyons. Après bon, ce n’était peut-être pas elle qui avait écrit à la gazette à ce propos, maaais elle avait quand même sacrément contribué à cette nouvelle. Qui était vraie en plus, si ce n’était pas beau !
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: hufflequeens, here we are ♔ ariadne   hufflequeens, here we are ♔ ariadne EmptyMer 17 Juil - 1:28

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(fuyez pauvre fou)

Quel beau jour que le dimanche. Sauf quand il pleut, il n’y a rien de plus morbide qu’un dimanche pluvieux parce que cela peut annoncer un orage et donc un lundi matin pourri. Comme si déjà on aimait les lundis matins et qu’il fallait y rajouter de la pluie pour que les gens ne soient pas de trop bonne humeur le lundi. Non, mais qu’elle idiotie. Certes, il y en avait au moins un qui s’amusait : Merlin. La blonde soupira en sortant de son lit ce matin-là. La moitié des poufsouffle dormaient encore tandis que les autres étaient en train de se goinfrer. Voilà quelles étaient les principales occupations de ces blaireaux et que faisaient-il lors des dimanches pluvieux ? Des parties de cartes tous ensemble autour d’un bon feu de cheminé en mangeant des friandises. Youpi. Tout le monde est heureux. Levant les yeux au ciel, la blonde fila sous la douche. La seule chose chouette de la journée c’était qu’elle verrait Noah dans leur repère secret. Cela faisait bien trop longtemps que les deux gamines n’avaient pas discuté de tout et de rien, et surtout, qu’elles n’avaient pas craché sur les autres élèves. Ah, la blonde avait hâte. Elle n’avait pas des tas d’amis, sous-entendu de vrais amis qu’elle apprécie, avec qui se permettre de s’adonner à ce genre d’activité et Noah lui avait manqué. Laissant l’eau couler sur son corps, la blonde réfléchi à tout ce qu’elle pourrait raconter à son amie dans quelques heures.

Le temps passait trop lentement selon la blonde qui s’était levée trop tôt. C’était comme ça, elle aimait bien trainer la nuit, mais elle n’avait pas besoin de douze heures de sommeil comme son amie. Alors elle s’embêtait beaucoup. Rectification, elle embêtait beaucoup les gens autour d’elle. C’était même son passe-temps favori, elle marchait dans les couloirs, repérait les gens qui étaient perdu dans leurs pensées et elle leur fonçait dedans avant de les engueuler. Elle se cachait dans les étages et regardaient les élèves qui passaient dans les escaliers en dessous. Elle espionnait les couples qui s’engueulaient avec délectation. Puis elle lançait des rumeurs qui s’avéraient souvent vraie en faisant bien attention à ce que personne ne connaisse la source. Bon, certes une fois elle s’était ratée, mais cette fois avait été bien bénéfique.

C’était un samedi matin pluvieux au mois de décembre. Boudant parce qu’elle s’ennuyait, Ariadne ne savait pas quoi faire alors elle s’est mise à vagabonder dans les couloirs encore endormis. Il devait être six heures du matin, pas plus. Silencieuse dans ses chaussons en laine -sisi- elle avançait à pas de fourmis et tendait son oreille de potineuse, juste au cas où. Soudain des éclats de voix l’avaient surprise. Rampant jusqu’à un pan de mur où elle serait invisible, la blonde se mit à écouter avec attention. « Non mais tu te moques de moi ? Tu me tires du lit à une heure si matinale, alors que toi t’es ENCORE BOURRE, pour me dire que t’es sorti avec Emily hier ? NON MAIS CA VA PAS ? Et je dois dire quoi ? Bravo mon amour, merci ? DEGAGE. Ne m’approche PLUS JAMAIS sale con. » Et la main de la jeune fille s’écrasa avec grand bruit sur la joue du garçon. Heureusement Ariadne avait tout prévu -ah bah oui on ne quitte pas son dortoir en pleine nuit sans son matériel- et elle avait sorti son appareil photo. D’un geste rapide, elle avait pris en photo la claque. Bouillante de rage, la jeune fille au cœur brisée n’avait rien vu car elle s’était sitôt enfuie dans l’autre sens. Et l’autre niais était en train de pleurer alors de même, le flash ne l’avait pas perturbé. C’était le jour de chance de la gamine qui ouvrit grand ses yeux de potins en avant première et qui s’avança à pas de loup devant le jeune garçon … et FLASH. Dans les yeux. Ariadne avait la photo de la claque et celle du mec en larmes. Génial elle avait tout gagné. Le sourire victorieux qui était apparu sur ses lèvres disparu bien vite quand elle croisa le regard du jeune homme. Sans demander son reste, elle détala. Puisqu’elle était bien réveillée et qu’elle avait un but, elle courrait bien plus vite que le jeune homme qui avait encore un peu de sang dans ses veines remplies d’alcool. Au détour d’un couloir, elle s’appuya sur le rebord d’un tableau pour reprendre sa respiration. Elle lâcha entre ses dents. « Que la vie d’une potineuse est dure. » Le gros homme dans le tableau ouvrit ses lourdes paupières. « Mais encore ? » marmona-t-il. Ecarquillant les yeux sans comprendre, la jeune bavarde commença à lui expliquer qu’elle était poursuivie par un jeune homme souhaitant l’empêcher de lancer des « effroyables rumeurs. » A ces deux mots, le tableau acquiesça d’un signe de tête et s’ouvrit pour la laisser entrer. Sans réfléchir plus que cela, la blonde se glissa dans l’ouverture en refermant la porte sur elle. Juste à ce moment-là le jeune homme tourna dans le couloir pestant avec rage et continua tout droit, marmonnant que la jeune fille n’avait pas de jambes pour courir aussi vite et accéléra le pas bien décidé à ne pas la laisser divulguer ces photos. La jeune fille suivit la scène avait joie. Elle venait de découvrir son nouveau repaire secret. UN REPAIRE FABULEUX. D’où elle voyait tout sans que personne ne la voie. Attention Ariadne était devenue le nouveau Big Brother… Comme il n’y avait aucun endroit pour s’assoir elle posa ses fesses sur le sol et soupira d’aise. Ici elle était bien cachée, en plus le mot de passe lui correspondait tout à fait. Oui, elle venait de découvrir une perle rare.

Voilà comment elle avait découvert cette pièce fabuleuse. Evidemment dès que Noah s’était réveillée, Ariadne l’y avait emmené, vérifiant que personne ne les suivait. C’était leur nouveau repaire et personne ne devait le découvrir. Depuis elles avaient passé des heures assises ici à espionner, noter, prendre des photos, trahir des secrets. C’était génial, fabuleux, sans conteste leur meilleure découverte. Levant la tête vers la grosse horloge la troisième année se rendit compte que c’était bientôt l’heure du rendez-vous avec Noah. Elle fila dans la grande salle pour manger. Bien sûr elle s’était assise à côté de Cheryl, chez les serpentard, elle n’avait pas envie de supporter encore une fois ces maudits camarades de maison. Après une discussion passionnée sur la peur qui circulait dans le château à cause de toutes ces histoires à scandale de traîtrise et autre, les deux élèves se séparèrent et Ariadne monta directement dans leur repaire secret. « Salut toi, tu as bien dormi ? » C’était un petit rituel de s’adresser au tableau, cela ne demandait pas un grand effort et puis la blonde ne le remercierait jamais assez de lui avoir sauvé la vie, presque un an auparavant. Après une rapide discussion, la poufsouffle rentra dans la pièce, elle était la première. Bon certes avec peu de surprise, Noah n’était jamais en avance, mais la blonde était trop impatiente et cela faisait trop longtemps qu’elle était debout pour attendre encore. Elle s’assit sur l’un des poufs ramenés de la salle commune et attendit en commençant déjà à espionner. « Salut beauté. » La troisième année cligna plusieurs fois des yeux, son ton de voix avait changé. Elle n’était plus pleine de joie comme avant. Que s’était-il passé ? « Je t’ai manqué ? » Bon au moins elle avait gagné un sourire, c’était toujours ça. La jeune fille sourit à son tour. « Bien sûr que tu m’as manqué patate. » Et sans plus attendre elle se leva et serra son amie dans ses bras. Noah n’était pas quelqu’un de très tacite contrairement à Ariadne qui avait l’habitude de toujours tenir la main de son frère, de dormir contre lui, d’être proche des autres. Enfin pas de tous, évidemment. Seulement cette fois-ci Noah semblait avoir besoin d’une explication même si Aria ne comprenait pas laquelle. « Les potins sans toi, c’est moins drôle. » lâcha-t-elle dans un murmure tout proche de son oreille avant de se décaler et de se rasseoir. Souriant à son tour, Noah s’approcha de la vitre qui montrait la grande salle et demanda. « J’ai loupé quelque chose ? J’espère qu’on aura de quoi remplir un peu la partie potins de la gazette de Poudlard… parce que là ça devient grave de chez grave Aria ! Il n’y a plus rien d’intéressant dans ce torchon. » Si la situation n’était pas aussi sérieuse, la blondinette aurait ri. Seulement ce que disait son aîné était plus que vrai : gossip poudlard était en train de mourir, il n’y avait rien eu d’intéressant. Les gens en étaient arrivés à parler de Ian et elle. Débile. Immature. Horrible. Elle détourna le regard, espérant de tout cœur que Noah n’avait pas remarqué sa gêne. « Non mais totalement, c’est n’importe quoi. Vraiment, les gens en viennent à inventer des histoires à dormir debout tellement ils n’ont rien sous la dent. Il est grand temps que nous reprenions les choses en main. » Avec un petit sourire décidé l’enfant prit son appareil photo en main et commença à explorer la grande salle. Soudain elle pointa son doigt sur quelqu’un. « LA REGARDE. Elle rougit. Ah non c’est Mandleton, elle s’est juste renversé sa purée dessus. J’en peux plus de ce cas social. » finit la jeune fille en marmonnant. Non mais sérieusement, pourquoi Mandleton existait-elle ? Elle roula les yeux et reprit son exploration.

Au bout de quelques minutes, la jeune fille se tourna vers son amie. « Nono ? Est-ce que ça va ? Je sais pas, tu es trop bavarde d’habitude et là ça fait méga longtemps qu’on a pas discuté, j’aime mieux que tu pètes la forme et que tu es armée pour détruire l’humanité. Comme la fois avec les balais des blaireaux, ah ah. Enfin je t’aime quand même, tu restes ma meilleure copine dans tous les cas. Tu le sais ça ? » La blonde fixa son amie dans les yeux. C’était étrange, elles n’avaient jamais parlé à cœur ouvert comme ça. Généralement elles critiquaient, modifiaient, inventaient des propos, cela leur arrivait de parler de garçons sexy et tout ça, mais jamais elles ne parlaient de choses profondes. Peut être que c’était le moment de le faire ? Ariadne haussa les épaules, tant qu’elle avait Noah à ses côtés elle allait bien. Elle lui sourit et se souvint de l’air gêné de son amie quand elle était rentrée dans la pièce. « Enfin sinon, si tu ne veux pas parler, on peut essayer de deviner le prénom du gros sur le tableau. Je me suis fait cette remarque en arrivant, on ne connait toujours pas son nom alors qu’on le croise presque tous les jours. C’est fou non ? » Aucun nom ne lui venait en tête à pars Gaspard et elle ne savait pas pourquoi. Seulement cela pourrait leur permettre de rire un bon moment toutes les deux en tentant de lui donner les prénoms les plus pourris qu’elles connaissaient. Ariadne attendit que son amie parle, elle lui avait fourni l’occasion de déverser ce qu’elle avait sur le cœur, mais aussi une échappatoire. La petite blonde détestait être forcée de s’expliquer c’est pourquoi elle ne forçait pas les gens à son tour. Rectification, elle ne forçait pas les gens qu’elle appréciait. Tous les autres, comme elle n’en avait rien à faire, devaient être sous ses ordres. Oui, ça c’était le bon plan. Elle sourit à la jaune et noire puis se mit à jouer avec son appareil photo. Qu’elle ne se sente pas pressée ou forcée de répondre, elles avaient tout leur temps, tout leur après-midi et puis puisque c’était la fin de l’année, elles pourraient même continuer demain et après-demain. Qui s’intéressait aux derniers cours de l’année ? Sûrement pas Ariadne. Enfin sauf s’il s’agissait de divination et défense contre les forces du bien…
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MessageSujet: Re: hufflequeens, here we are ♔ ariadne   hufflequeens, here we are ♔ ariadne EmptyDim 8 Sep - 10:07

Voir la petite frimousse d’Ariadne était toujours un soulagement pour Noah. Les deux avaient tellement en commun, en plus de leur haine pour tous les gnomes immatures qui peuplaient l’école. Quand elles étaient ensemble… plus rien ne pouvait les arrêter. Gare à celui qui passait dans le coin. Si elles étaient de mauvaise humeur (ou de bonne humeur, enfin tout était relatif), elles étaient capables de détruire la réputation du premier venu en quinze heures grand max. Donc il était conseillé de ne pas trop les chercher, si vous voyez ce que je veux dire. A moins que ça ne vous dérange pas trop qu’on pense que vous avez des vues sur la concierge ou que vous avez pour coutume de dire bonjour à tous les arbres du parc chaque matin. A coup de rumeurs, à force de les répéter et de les perpétuer, elles devenaient réelles pour un bon nombre d’élèves. C’était tellement beau. A un tel point que Noah était quasi sûre que si elle était amenée à faire une thèse, elle s’intitulerait : « Rumeur : naissance, évolution, immortalisation » -oui oui, elle était vraiment passionnée la fille.

«Bien sûr que tu m’as manqué patate. » Ariadne illustra son propos par  un joli câlin tout mignon tout chou. Noah fit mine de protester puis accepta l’embrassade. Elle soupira en esquissant un petit sourire. Elle n’était pas du genre à montrer son affection, à faire la bise à ses amis, à aimer le contact physique avec les gens. Elle était bien quand ils étaient à moins d’un mètre de son corps si beau si parfait. Bah quoi, une silhouette aussi séduisante, ça s’entretient et ça ne vient pas comme ça. « Les potins sans toi, c’est moins drôle. » Noah laissa échapper un petit ricanement. « Ca, je veux bien te croire, little miss Obvious. » Mais oui, Noah était tellement drôle, c’était connu, archi connu. Ariadne en a mis du temps pour s’en rendre compte. Ariadne s’installa sur un pouf tandis que Noah se levait. Noah gardait le regard fixé sur le mur animé tandis qu’elle lui signalait l’urgence de la situation. Les gens étaient tellement obnubilés par Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, son régime de grande terreur et toute sa clique qu’ils en oubliaient les commérages. C’était d’un ridicule… «Non mais totalement, c’est n’importe quoi. Vraiment, les gens en viennent à inventer des histoires à dormir debout tellement ils n’ont rien sous la dent. Il est grand temps que nous reprenions les choses en main. » Noah se tourna vers son amie. « AH ! T’as amené ton appareil ! Super, j’avais pas pensé au mien. » Elle se remit dos à son amie et, sourcils froncés et calepin en main, elle entreprit de décortiquer les moindres faits et gestes des élèves. Elles restèrent ainsi quelques minutes. Mis à part deux trois élèves qui mangeaient comme des porcs et un verre cassé, il n’y avait rien de très alléchant comme info. «LA REGARDE.  Ah non c’est Mandleton, elle s’est juste renversé sa purée dessus. J’en peux plus de ce cas social. » Noah pouffa. « Ca m’étonne qu’on ne lui ait pas encore acheté un bavoir ! Comment McClary a-t-il pu s’amouracher d’une telle cruche ? » Si elle arrivait à se trouver un gars aussi hot canon que lui, pourquoi Ariadne et Noah ne récoltaient que des merdes à côté ? Et pourtant, les deux blondes avaient tout pour elles… La vie était vraiment mal faite. C’était toujours les plus moches et les plus gentilles qui avaient les mecs les plus cools.

Ariadne parut s’inquiéter de son amie. «Nono ? Est-ce que ça va ?  Je sais pas, tu es trop bavarde d’habitude et là ça fait méga longtemps qu’on a pas discuté, j’aime mieux que tu pètes la forme et que tu es armée pour détruire l’humanité. Comme la fois avec les balais des blaireaux, ah ah. Enfin je t’aime quand même, tu restes ma meilleure copine dans tous les cas. Tu le sais ça ? » C’était trop mignon. Ariadne était toute choute quand elle parait dans ses monologues interminables, même Noah ne pouvait pas la trouver agaçante dans ces moments-là. Et puis, elle venait de lui évoquer la fois où elle avait envisagé de détruire les balais de l’équipe de Poufsouffle. Bon, Noah lui avait fait un discours assez élogieux de sa manière de procéder, mais ce n’était pas moins un coup de génie. Elle s’approcha d’elle et lui tira la joue comme les mamies le font avec leurs petits enfants. «Mais oui, bien sûr que je le sais patate ! Mais c’est la dernière fois que tu m’appelle Nono, ok ? » Elle s’écarta avec un sourire satisfait. « Je suis juste un peu fatiguée c’est tout ! J’ai eu une dure semaine… Heureusement que t’es là pour me remonter le moral, je sais pas ce que je ferais sans toi. » Ariadne haussa les épaules et Noah détourna le regard, un peu gênée par tant de confidence. Elle n’avait pas pour habitude de s’ouvrir comme ça aux autres, pas même à Cheryl qui était pourtant sa meilleure amie de toujours. « Enfin sinon, si tu ne veux pas parler, on peut essayer de deviner le prénom du gros sur le tableau. Je me suis fait cette remarque en arrivant, on ne connait toujours pas son nom alors qu’on le croise presque tous les jours. C’est fou non ? » Noah grimaça en jetant un œil à l’homme au ventre aussi gros qu’un chaudron. « Oulah, c’est vrai qu’il est vraiment trop moche. Bien trop moche pour mériter un nom d’ailleurs. » Cracha-t-elle en riant. Mais était-ce de sa faute, au fond ? On l’avait peint ainsi… Il n’avait pas choisi de manger autant et d’avoir un corps aussi laid. Noah renifla. Elle se sentait soudainement prise de vertige. Que se passait-il ? Se pourrait-il qu’elle ait de la compassion pour lui ? Non, pas ça… De la pitié. Elle avait pitié de cet homme sur le tableau. Elle ajouta d’une petite voix. « Mais Ariadne, c’est affreux ! Tu imagines un petit peu ce qu’il doit subir chaque jour ? Il ne doit même pas oser se regarder dans une glace… Tout ça, à cause de quoi ? D’un peintre un peu trop sadique ? T’imagine c’était toi à sa place ? » Elle se frotta les yeux, un peu émue. Puis elle secoua la tête et se reprit en main. « Désolée, j’ai divagué. Non, il est tellement atroce que je vote pour l’appeler Crevard, ou Pustule. Voire Moche tout court. » Hallelujah. Noah la canaille était revenue parmi nous. C’était dingue comme cette gamine pouvait passer d’une extrême à l’autre. Elle changeait d’humeur tout le temps, elle aimait changer son masque au  rythme de ses envies, elle était contradictoire à souhait. De telle sorte à ce que beaucoup ne sauraient pas vraiment décrire son caractère. Noah sortit de son sac deux canettes de bieraubeurre (attention en canette, c’était une nouveauté cette saison) qu’elle avait volé aux cuisines et en tendit une à son amie. Elle s’installa enfin lourdement à ses côtés et parut se détendre tout en sirotant sa boisson. « Je propose qu’on lance une rumeur. Une sale rumeur. Quelque chose dont qu’on ne serait pas prêt d’oublier. » Parce que les rumeurs du moment, c’était que Nott et Rose Weasley se voyaient, ainsi que Tymers et Lucy Weasley. Que Madelyn Rosebury et Blake Cauldwell se disputaient pour le plus nul des Potter. Mais surtout, que Noah et Fred se voyaient en cachette. Tout ça d’après la gazette de poudlard. Elle aurait bien aimé que ça se dise il y a quelques temps mais aujourd’hui elle était prête à tout pour qu’on oublie son crush. Fred l’avait rembarré. Il lui avait brisé le cœur. Elle avait beaucoup pleuré pour lui. Il était hors de question qu’on salisse son image en l’associant à un tel naze. « On s’attaque à qui ? McAdams ? » Elles secouèrent la tête à l’unisson. Non. Cible trop facile. Vu et revu. Il fallait du nouveau. De la viande fraiche. De quoi captiver l’attention de tout Poudlard. « Lily Potter ? Mais avec son nouveau (enfin, son premier) mec… on sait pas ce qui est faux, ce qui est vrai. Et puis, elle a l’air de s’en foutre des rumeurs, c’est pas marrant. » Elle croisa les bras, visiblement à court d’idées. Ca ne lui ressemblait pas. Elle avait beau réfléchir, elle avait l’impression d’avoir fait le tour de toutes les cibles potentielles. « Et toi, t’aimerais détruire la réputation de qui ? » Lança-t-elle de but en blanc à Ariadne. C’était dommage que Poudlard n’accueille pas beaucoup de nouveaux élèves chaque année. Enfin, si, il y avait des première années, mais c’était des bleus, c’était pas marrant. Il n’ y avait que rarement des transferts d’autres écoles, comme Marloes Feretti ou Nerio de Massari (apparemment, les italiens étaient mal traités à Beauxbâtons). Le terrain de chasse était donc considérablement réduit… Et en plus de ça, il y avait chaque année des gens trop cool de septième année qui quittaient Poudlard. Ce n’était vraiment pas pour les ravir. Pas étonnant que Noah soit en panne d’inspiration pour la cible de leurs railleries.
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: hufflequeens, here we are ♔ ariadne   hufflequeens, here we are ♔ ariadne EmptyLun 9 Déc - 12:10

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(fuyez pauvre fou)

Leur salle de potin, leur vision sur le tout Poudlard, Noah à ses côtés, ah !, Merlin qu’elle était bien. Ariadne avait retrouvé à peu près tout ce qu’il lui fallait pour que la commère qu’elle était soit heureuse. Oui, juste la commère, parce qu’en tant que sœur il lui manquait son Zack chéri d’amour. En tant qu’amoureuse il lui manquait cet-idiot-de-Ian-qu’elle-méprisait. En tant que fille, il lui manquait … ah non, c’était tout. Bon, la journée s’annonçait parfaite alors.
« Ca m’étonne qu’on ne lui ait pas encore acheté un bavoir ! Comment McClary a-t-il pu s’amouracher d’une telle cruche ? » Heureusement qu’Aria était trop jeune pour être intéressée par McClary, sinon elle en aurait réellement voulu à la jolie mais stupide Mandleton. Et puis heureusement qu’elle avait Ian, grâce à ce « léger » problème des fiançailles, la vie de la blonde s’en retrouvait complètement changé, elle n’avait pas besoin de se chercher un copain dans tous les coins, pas besoin de se désespérer comme une célibataire, pas besoin de pleurer toutes les larmes de son corps car elle ne trouvait personne, elle pouvait facilement et librement repousser ses -très nombreux, bien sûr- prétendant puisqu’elle était réservé à un autre, bref savoir où on finira dans la vie avait du bon, parfois. Haussant les épaules elle rétorqua. « Franchement, aucune idée, peut-être qu’il est payé pour jouer un jeu ? Oh, oui, je ne vois rien d’autre. Tiens, on pourrait faire des recherches de ce côtés-là, je suis sûre qu’on trouverait des chouettes choses à se mettre sous la dent. Pas toi ? » Alors qu’elle cherchait activement à travers la grande salle quelque chose à se mettre sous la dent, Ariadne remarqua bien vite le silence qui traînait. Ce n’était pas tout à fait naturel pour les deux petites bonnes femmes qu’elles étaient. Délicatement -comme toujours- la petite fille année le lui fit remarquer, la réponse, heureusement, ne se fit pas attendre … même si pour cela les joues de la miss Moriarty devinrent toute rouge et contrairement à sa volonté. « Mais oui, bien sûr que je le sais patate ! Mais c’est la dernière fois que tu m’appelle Nono, ok ? » Une moue déçue se forma sur le visage de la blondinette, elle aimait bien ‘Nono’ elle, cela lui donnait une caractère unique, non ? Ariadne finit par détourner le regard, l’air de rien. « Je suis juste un peu fatiguée c’est tout ! J’ai eu une dure semaine… Heureusement que t’es là pour me remonter le moral, je sais pas ce que je ferais sans toi. » Le sourire qui s’étala sur les lèvres de le poufsouffle était réellement sincère, Ariadne avait des connaissance, des camarades, des victimes, des bouche-trous, des alliés, mais des amis qui l’aimait et qu’elle aimait en retour… elle en avait peu. Noah faisait partie de ses gens-là. Alors les compliments lui allaient droit au cœur et la touchait réellement, car des compliments elle en recevait souvent, du style « que tu es bien habillée aujourd’hui, j’aimerai être aussi bien que toi. » Seulement, s’ils étaient véridiques, ils sonnaient faux. Ce n’était que de la lèche pour se faire bien voir de la future reine de Poudlard -sisi. « Ah j’ai bien eu peur, tu ne me caches rien j’espère. Tu sais que tes secrets sont très bien gardé … les leurs par contre, le seront moins. » ajouta-t-elle, perfide, en montrant d’un doigt les élèves qui se bécotaient dans un coin de couloir. Bon, ce n’était même pas intéressant, c’était encore Nathanaël avait sa nouvelle conquête du moment, s’il pouvait faire des trucs plus fun ce mec, comme pecho enfin la belle italienne, ou se battre avec j’sais pas, quelqu’un de pas commun, Palina peut être… Perdue dans ses pensées, Aria en oublia le changement de sujet et se rattrapa à la terre quand Noah déclama une série d’âneries plus qu’étranges. « Mais Ariadne, c’est affreux ! Tu imagines un petit peu ce qu’il doit subir chaque jour ? Il ne doit même pas oser se regarder dans une glace… Tout ça, à cause de quoi ? D’un peintre un peu trop sadique ? T’imagine c’était toi à sa place ? » La blonde regarda son amie avec étonnement. Comment ça elle plaignait le tableau ? Mais ? Comment était-ce possible ? Ce n’était pas son genre, se raclant la gorge, la gamine commença « Je euh … t’es sérieuse là ? » avant d’être coupée par Noah qui finit par se reprendre en main. « Désolée, j’ai divagué. Non, il est tellement atroce que je vote pour l’appeler Crevard, ou Pustule. Voire Moche tout court. » La petite blonde leva les yeux au ciel en rigolant, oui elle préférait son amie lorsqu’elle était plus … franche -oui très bon qualificatif- c’était beaucoup plus drôle. Et puis vrai aussi. Et puis, non, Noah pouvait être comme elle le voulait, qu’importe ! Cherchant de son côté, Aria finit par lancer. « Oui, Moche ça me semble parfait : au moins c’est direct. Et puis, c’est pas comme si on mentait, au moins il saura à quoi s’en tenir, c’est pour son bien qu’on fait ça. N’est-ce pas ? » Un sourire hypocrite énorme aux lèvres, la blonde aurait pu faire peur à quelqu’un la croyant encore innocente et adorable, mais pas à Noah. Sacrée Noah qui la comprenait si bien ! « Je propose qu’on lance une rumeur. Une sale rumeur. Quelque chose dont qu’on ne serait pas prêt d’oublier. On s’attaque à qui ? » Les yeux de la poufsouffle s’agrandirent à une vitesse effarante. Lancer une rumeur, pour détruire quelqu’un, pour lui faire mal, pour que la honte se colle à lui et qu’il soit impossible de passer à côté. Que le doute demeure, que la véritable histoire soit cachée sous silence. Que tout le monde se questionne en chuchotant. Oh, de quoi en avoir des frissons de plaisir. Souriant de toutes ses dents, la gamine cherchait une victime. « McAdams ? Lily Potter ? » questionna l’une pendant que l’autre demandait. « Mandleton ? Lucy Weasley ? » Seulement les deux filles étaient bien d’accord, ce n’étaient que des cibles trop facile ou bien qui n’en avait cure. Pour détruire quelqu’un il faut le bon attifement, les bonnes armes et surtout la bonne personne. La réflexion était intense dans la tête des deux filles, l’une comme l’autre cherchaient désespérément. Elles n’étaient d’ailleurs pas les seules, tout le monde en avait besoin. C’était bientôt la fin de l’été et chacun s’ennuyait. Il était grand temps de mettre un coup de pied aux fesses dans ce train-train quotidien. Il était grand temps de faire éclater la fourmilière. La Gazette ne parlait que des récentes coucheries, mais tout le monde s’en fichait, tout le monde le savait déjà, ou s’en doutait, ou alors ce n’était que peu d’intérêt. Ridicule. Il fallait un truc plus violent. « Et toi, t’aimerais détruire la réputation de qui ? » La phrase de la blonde tomba bruyamment dans ce silence de réflexion. Ian. Emily. Naranja. Anthony. Tous avaient de bonnes raisons pour se faire lyncher la gueule, mais Aria voulait quelque chose de plus dur, de nouveau… Elle balada son regard à travers la grande salle, beaucoup d’étudiants étaient encore présent, elle regardait au hasard sans vraiment chercher quand la cible parfaite se montra à sa vue. « ANTHONY DEAN ROBERSON. » s’écria-t-elle à cœur joie. Oui, sa victime était toute trouvée. « Un serpentard de septième année, je ne te le présente pas, tu dois le connaître, mais moi je sais que c’est un sale connard en plus. Une fois j’étais en colle -oui injustice, on en parlera plus tard- et lui aussi -bon jusque là normal- sauf qu’il a fait je ne sais quoi pour convaincre les pions que j’étais la cause de sa colle… Genre j’avais mis des trucs trop louche dans les chiottes des mecs du troisième étage, ce qui a bloqué tout le couloir et … ok si j’suis au courant ce n’est pas anodin, mais je t’assure ce con a rejeté sur moi une faute qui n’était -pour une fois- pas la mienne. Je ne dis pas que j’étais pure et innocente dans cette histoire, mais moi j’assume mes torts. Lui non. Et rejeter SA faute sur moi. Oh, faut qu’il le paie. » A bout de souffle par un monologue empreint de haine, la blonde s’arrêta quelques secondes pour mieux repartir après. Elle savait qu’il serait sa prochaine victime, ô combien il le méritait. Elle n’avait pas grand-chose pour le coincer, elle n’en savait que trop peu sur sa vie, mais elle allait trouver. Oh que oui. Il allait souffrir. « Bon, par contre je ne connais pas grand-chose sur sa vie. Ce qui signifie deux choses : soit sa vie n’est pas intéressante du tout et elle n’a aucun fait notoire. Soit il a de grandes choses à cacher. Or comme tu t’en doutes, après cette heure de colle injuste, j’ai vite fait chercher des choses. Certes, j’avais d’autres chats à fouetter, donc j’y suis pas allée en profondeur -ok j’ai honte- mais je suis sûre que si on cherche, on va trouver. Et il mérite d’aller en enfer. Crois-moi. » Ses pupilles luisaient maintenant d’acide envie de faire du mal. Elle avait été bien préparée avec Zoé, elle avait bien appris avec Roxanne et maintenant c’était à son tour. Soudain, un détail lui traversa fugacement l’esprit, mais pas pour le moins du monde gênée elle regarda son amie dans les yeux. « J’ai juste pas pensé à un truc. J’espère que tu ne peux pas le saquer, parce que sinon ça va être dur. Pas impossible, t’es ma meilleure copine, mais dur. Non parce qu’Anthony mérite pas ton estime quoi… » cracha-t-elle entre ses dents. Elle lui vouait une haine féroce et le jeune homme n’en avait pas la moindre idée. Ariadne était persuadée qu’il la trouvait toute petite et toute mignonne. Qu’il allait tomber de haut quand il découvrirait tout cela.. Ariadne avait hâte, oh oui.
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