C’était vraiment une énorme il n’y avait pas d’autre terme possible en cet instant, April avait presque envie d’éclater de rire tellement tout ceci relevait du ridicule pur et dur. Sérieusement, elle se retrouvait à devoir interroger à son tour des élèves afin de débusquer le traitre qui n’était autre que elle-même, il y avait de quoi se fendre la poire non ? Elle ne savait même pas comment aborder tout ceci parce qu’au final quoique puisse lui dire les élèves, elle saurait que soient ils mentaient, soit ils ne savaient rien, et si jamais ils s’en savaient trop, elle ferait en sorte qu’ils ne ressortent pas de la salle d’interrogatoire avec les idées claires bien au contraire. Non franchement elle perdait plus de temps qu’autre chose mais elle n’avait pas le choix, si jamais elle refusait de faire passer ces interrogatoires elle allait se retrouver en première ligne pour les soupçons du Lord et elle n’avait pas besoin de ça, surtout qu’elle avait passé avec brio son interrogatoire avec Clint. Bon ok elle avait un peu triché, en même temps c’est lui qui avait commencé à interférer avec le personnel alors elle avait juste sauté sur l’occasion afin de lui faire oublier tout le reste, elle était douée à ce petit jeu même si maintenant elle avait quelques marques rouges plus ou moins visible sur sa gorge fine mais ça ne la dérangeait pas, surtout qu’il s’agissait de Clint alors. Soupirant face à son miroir, April attrapa sa baguette et jeta un sort d’illusion sur son cou avant de quitter les toilettes des professeurs, elle n’avait même pas le temps de manger avant son premier interrogatoire, en même temps elle n’aurait pas pu avaler grand-chose vu comment son estomac était noué depuis l’annonce de la présence d’un traitre. Tant pis, elle allait expédier ça vite fait bien fait et basta. Traversant les couloirs en faisant claquer ses talons sur le sol, la jeune femme tira un parchemin de la poche arrière de son jean afin de vérifier le premier nom de sa liste. Cassiopée Cayrel. Ba voyons, il fallait en prime qu’elle se tape une des pires élèves de cette école, de quoi la mettre de meilleure humeur encore. Retenant un soupire, Alterman se rendit dans la salle d’interrogatoire où venait juste de s’achever une séance en compagnie de Parker, le meilleur ami de Clint. Se crispant imperceptiblement, la brune ignora le regard insistant du brun, n’aimant pas cette capacité qu’il avait à la sonder et pénétra tout simplement dans la pièce, lui refermant presque la porte au nez. Un regard circulaire, April fronça un peu le nez en découvrant des traces qui n’étaient pas là quand elle avait passé son interrogatoire avec Clint, des traces de brûlures et même de sang séché signe que certaines séances devaient être plus musclées que d’autres. Jetant un regard à l’unique table de la pièce, la jeune femme alla prendre place sur une chaise et en sortit le document officiel pour chaque interrogatoire, se munissant d’une plume afin de pouvoir prendre des notes. Elle observa d’un œil distrait la fiche de l’élève qu’elle devait interroger même si elle s’en foutait royalement, elle connaissait Cassiopée, pas personnellement mais elle voyait parfaitement le genre de personnage qu’elle était. Au son de talons dans le couloir, April releva doucement la tête avant de consulter l’heure, elle avait déjà 5 minutes de retard, rien d’important mais c’était toujours un argument pour la faire chier. Attendant patiemment que la jeune femme toque à la porte, Alterman se laissa aller contre le dossier de la chaise en croisant les bras sur sa poitrine. « Entrez Miss Cayrel » la dîtes blonde pénétra enfin dans la salle se faisant jauger de la tête aux pieds par le professeur. « Vous êtes en retard. » Son ton sec et cassant n’appelait aucune réplique de la part de la serpentard et le regard que lui lança April la dissuada de tenter de faire tout commentaire. Ici elle avait tout les droits et elle ne se gênerait pas de lui rappeler où était sa place même si la torture n’était pas quelque chose qu’elle affectionnait énormément, elle en connaissait tout de même très long sur le sujet, la démonstration de la grande salle avait au moins servit de piqûre de rappel. « Asseyez vous et je vous conseilles de n’ouvrir la bouche que lorsque je vous y autorise. » Décroisant enfin les bras de sa poitrine, Alterman se pencha un peu en avant pour lire le parchemin d’une voix un peu blasée lui montrant ainsi que aucune d’elles n’avaient envie d’être ici. « Confirmez-vous que vous êtes Cassiopée Elektra Cayrel, sang-pur, élève en sixième année à serpentard ? » elle trouvait tout cela ridicule mais elle n’avait pas tellement le choix. Attendant la confirmation de la blonde, April le nota avant de finalement reprendre place sur le dossier de la chaise, évaluant de son regard glacial la jeune fille en face d’elle, faisant claquer sa langue contre son palais. « Bon. Je n’ai aucune envie d’être ici et vous non plus alors on va tenter de finir ça très vite et pour ça j’ai besoin que vous collaboriez, si vous ne le faites pas, je saurais m’y prendre autrement. » Glissant une main dans la poche intérieur de sa veste, April en sortit sa baguette qu’elle s’amusa à faire rouler entre ses doigts. « Vous torturer ne me fait ni chaud ni froid et croyez moi je le ferais même avec plaisir si cela peut me permettre d’écourter cette séance. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’un traitre se dissimule dans les rangs du personnel de Poudlard. Je veux tout savoir sur vos professeurs, ceux que vous pensez suspects, des anecdotes qui peuvent souligner vos dires, les soupçons que vous avez, absolument tout mais si vous vous amusez à me mentir ou simplement à ne pas prendre tout cela au sérieux, je saurais vous remettre à votre place miss Cayrel est-ce assez clair pour vous ? » Cessant le manège avec sa baguette, April plongea ses yeux dans ceux de la serpentard pour être sûr qu’elle comprenait la portée de ses propos. « Bien. Je vous écoute. ».

Spoiler:

« Entrez, Miss Cayrel. » La blonde ne se fit pas prier, s’avançant rapidement vers la chaise qui lui était désignée. Elle n’eut pas le temps de poser ses belles fesses sur celle-ci que la professeur lui lançait un désagréable « Vous êtes en retard. » La Serpentard ne répondit rien, sachant bien que c’était inutile. Elle était en retard parce que dans son rôle de préfète, elle se devait de gérer les gamins verts et argent. En l’occurrence, permettre à un troisième année en larme et terrorisé de rejoindre la salle commune, manquant ainsi l’heure de son interrogatoire à elle. En s’asseyant, elle croisa les jambes d’un air désinvolte. Elle savait bien qu’elle n’avait rien à craindre, aussi elle ne paniquait pas. Contrairement à pas mal d’élèves, qui avaient bien angoissé plusieurs jours depuis l’annonce. Elektra n’avait rien à cacher – presque. Tant qu’Alterman ne lui demandait rien sur sa vie sexuelle et son activité des nuits de pleine lune, techniquement, il ne devrait pas avoir de souci. Et il n’y avait aucune raison qu’elle pose de telles questions. « Asseyez vous et je vous conseilles de n’ouvrir la bouche que lorsque je vous y autorise. » Cassiopée se retint de rouler des yeux. « Confirmez-vous que vous êtes Cassiopée Elektra Cayrel, sang-pur, élève en sixième année à serpentard ? » La verte haussa un sourcil, se demandant si quelqu’un s’amuserait à faire semblant d’être quelqu’un d’autre pour un interrogatoire comme celui-ci. Tout était beaucoup trop ridicule, il fallait interroger les résistants, et les louches, pas la préfète de Serpentard venant d’une famille respectée et respectable. Celle-ci opina du chef. « Bon. Je n’ai aucune envie d’être ici et vous non plus alors on va tenter de finir ça très vite et pour ça j’ai besoin que vous collaboriez, si vous ne le faites pas, je saurais m’y prendre autrement. » La Cayrel hocha de nouveau la tête, laissant échapper un petit soupir. Elle avait l’impression que la jeune femme en face d’elle la prenait pour l’ennemi numéro un avec qui il fallait être terrifiant. La préfète ne craignait pas une seconde la professeur. « Vous torturer ne me fait ni chaud ni froid et croyez moi je le ferais même avec plaisir si cela peut me permettre d’écourter cette séance. Je ne vous apprends rien en vous disant qu’un traitre se dissimule dans les rangs du personnel de Poudlard. Je veux tout savoir sur vos professeurs, ceux que vous pensez suspects, des anecdotes qui peuvent souligner vos dires, les soupçons que vous avez, absolument tout mais si vous vous amusez à me mentir ou simplement à ne pas prendre tout cela au sérieux, je saurais vous remettre à votre place miss Cayrel est-ce assez clair pour vous ? » Cette fois, la verte ne put se retenir de rouler des yeux. Elle se promit que c’était le seul moment où elle serait insolente. Après tout, elle voulait sortir d’ici, et elle savait très bien tout ce qu’elle devait dire pour sortir rapidement et sans problème. La vérité, ce qu’elle savait, sans déborder, clairement et de manière concise.

« Bien je vous écoute. » Cassiopée se demanda un instant par où commencer. Elle allait souligner la pertinence de faire interroger une élève sur ses professeurs par un professeur, mais décida que c’était mieux de se taire, et commença directement sur le sujet. « J’ai rarement des doutes sur mes professeurs, et ça ne va pas commencer maintenant, mais si je garderais un œil ouvert. A part des moins impliqués et des plus impliqués dans la cause, je vois pas vraiment de suspects. » La blonde réfléchit un instant, passant ses professeurs en revue dans sa tête. Non, elle ne voyait pas une personne qui clignotait avec écrit LOUCHE dessus, donc tout allait bien. « Quant au reste du personnel… » Les noms se bousculaient un peu plus rapidement dans sa tête, d’un coup. Cassiopée, ceci dit, était beaucoup plus familière avec les élèves, étant préfète ET fan de potins. D’un ton un peu plus hésitant, elle regarda April avant de recommencer à parler. La brune la fixait avec une expression indéchiffrable, mélangeant attention et méchanceté. Elle ne semblait pas du tout aimable, ce qui irritait Elektra. Comme si elle avait demandé un interrogatoire. Avec un petit soupir, elle reprit. « Prenez les deux bibliothécaires. Une quasiment née-moldue et un débile. » Il y eut un petit moment de blanc, aussi la blonde décida pour son bien de reformuler. « Par débile, je veux dire… original. Spécial. Enfin. J’imagine que vous voyez le genre… ? » Laissant la question flotter dans la pièce, Cassiopée se remit à fixer la professeur en face d’elle, appuyée sur le dos de sa chaise. « Ceci dit, ils font un duo assez peu convaincant, ça m’étonnerait qu’ils soient des traîtres. C’est pareil pour les deux infirmiers. Enfin, ils sont même pas dans la cause, je vois pas pourquoi ils seraient suspects. » Ayant une vieille rancœur contre l’écossais, elle se dit qu’elle rajouterait quand même quelque chose. « Enfin, Débi- Monsieur Stoker est mangemort, lui, et même si c’est pas à lui qu’on doit confier beaucoup d’informations, il peut être discret quand il veut. » La préfète fit claquer sa langue contre son palais. « Et regardez ses fréquentations. Victoire Weasley, la blondasse de garde chasse, ce genre de gens. »

Sans se soucier des réactions d’April, Cassiopée continua dans sa lancée. « Y’a les pions, aussi. Bon j’imagine que personne ne doute de Taylor, même si je trouve qu’elle est un peu louche quand même. Et puis c’est pas en torturant au pif que ça convainc de quoique ce soit, m’enfin. Son fiancé la couvre de toute façon, j’imagine. » La sixième année n’avait jamais exprimé de doute à qui que ce soit à propos de Kensington, mais elle se disait deux choses : une, ce n’était pas plu mal qu’elle soit potentiellement dégagée de Poudlard, elle était toujours dans les pattes de quelqu’un, c’était une fouineuse qui ne savait que suivre les ordres, et deux, il y avait quelque chose de flippant à propos d’elle. « Une traître cacherait très bien son jeu par un visage peu agréable et jamais vraiment aimable, et une tendance à terroriser n’importe qui sous prétexte que. Donc bon, je la laisserais pas en dehors de l’équation si j’étais vous. » Cherchant les autres membres du personnel hors de l’équipe professorale, la verte finit par avoir le visage d’Eros dans la tête. Elle ne savait même pas quoi dire à propos de lui. Elle ne le soupçonnait pas de traîtrise, elle pensait plus qu’il n’en avait pas grand-chose à foutre. Elle se demanda un instant si elle devait le mentionner, après tout, elle pouvait ne rien avoir à dire à propos de lui – ce qui était un peu le cas. Eros n’était pas un pion comme le reste des pions de toute façon. Pas pour elle. Leur relation était bien trop ambigüe pour ça. Et puis de toute façon, Eros n’était pas un traître. Et elle n’avait pas envie d’en parler. Et elle avait déjà assez parlé. « Bref. Voilà. »

Spoiler:

L’interrogatoire venait à peine de commencer et April avait déjà envie de se barrer. Il faut dire qu’elle partait mal avec comme première élève Cassiopée Cayrel. Quoique la blonde puisse en penser, jouer les princesses serpentard ne plaisait pas toujours à tous les professeurs et dommage pour elle, elle était tombée sur une ancienne serdaigle et qui plus est espionne pour l’ordre, donc autant dire que son numéro de princesse des vertes au nom de famille hérité d’une illustre famille de mangemort ne marchait pas tellement sur la brune, c’était même plutôt l’inverse puisque juste à la mine hautaine de la jeune fille April avait déjà la baguette qui la démangeait mais elle n’avait jamais été très porté sur la torture, malgré la panoplie impressionnante de sorts qu’elle connait, mais avec une fille comme Cayrel ou même Roxanne, elle pourrait presque prendre un certain plaisir à remettre ces pimbêches à leur place. Indiquant la chaise à la verte, Alterman se contenta de la regarder s’installer comme une princesse, pas une once de crainte ne traversant les traits de son visage alors qu’elle osait se pointer à la bourre. Alors comme ça mademoiselle n’avait pas peur ? Elle devait bien être la seule du château, et particulièrement idiote aussi. Retenant un sourire mesquin, April déballa le protocole ne cachant pas l’ennui que ça pouvait lui inspirer d’être ici en compagnie de la blonde. En revanche elle ne s’attendait aux petites réactions de la part de la serpentard, ses soupires d’ennui, son haussement de sourcils et plus particulièrement son roulement des yeux qui fit trembler la main de April, serrant compulsivement sa baguette entre ses doigts. Elle allait la buter. Au diable les règles et autres, elle fera passer ça pour un accident et basta, après tout ils savaient tous à quoi s’en tenir avec ces interrogatoires et personnes n’étaient épargnés, pas même le fils ou la fille de. Ces élèves semblent souvent oublier que au final Voldemort vendrait père et mère pour rester à la tête du monde magique, alors les lèches bottes il en a à la pelle. S’adossant contre le dossier de sa chaise, Alterman fusilla du regard la blonde qui se mit à réfléchir quelques secondes avant de prendre finalement la parole. « J’ai rarement des doutes sur mes professeurs, et ça ne va pas commencer maintenant, mais si je garderais un œil ouvert. A part des moins impliqués et des plus impliqués dans la cause, je vois pas vraiment de suspects. » Haussant un sourcil à son tour, la brune se demanda presque si c’était une blague. Mais heureusement pour elle, Cassiopée continua sur sa lancée après un petit moment d’arrêt le temps de connecter ses deux neurones viables sans doute. « Quant au reste du personnel…« Prenez les deux bibliothécaires. Une quasiment née-moldue et un débile. » Note à moi-même : buter cette blondasse après lui avoir fait subir les pires tortures qui puissent exister dans ce monde pendant des heures, fin. Serrant violemment la mâchoire, April se retint de gifler la serpentard quand elle comprit qu’elle parlait clairement et simplement d’Oli. Elle se prenait pour qui pour porter ce genre de jugement. « Par débile, je veux dire… original. Spécial. Enfin. J’imagine que vous voyez le genre… ? » Ne desserrant pas la mâchoire, Alterman posa un regard emplit de haine sur la verte et argent.« Restez-en aux faits mademoiselle Cayrel. » Laissant la blonde jouer son petit numéro de suspens inutile, la professeur commençait à sentir les jointures de ses doigts devenir douloureuses à force de serrer sa baguette aussi fort. « Ceci dit, ils font un duo assez peu convaincant, ça m’étonnerait qu’ils soient des traîtres. C’est pareil pour les deux infirmiers. Enfin, ils sont même pas dans la cause, je vois pas pourquoi ils seraient suspects. Enfin, Débi- Monsieur Stoker est mangemort, lui, et même si c’est pas à lui qu’on doit confier beaucoup d’informations, il peut être discret quand il veut. Et regardez ses fréquentations. Victoire Weasley, la blondasse de garde chasse, ce genre de gens. » Salope. « Y’a les pions, aussi. Bon j’imagine que personne ne doute de Taylor, même si je trouve qu’elle est un peu louche quand même. Et puis c’est pas en torturant au pif que ça convainc de quoique ce soit, m’enfin. Son fiancé la couvre de toute façon, j’imagine. » Pour une fois elle se rejoignait sur ce point, Taylor était inutile et voulait absolument se donner cette image de mangemort cruelle, April rêvait depuis longtemps de la remettre à sa place mais malheureusement elle n’en avait pas encore eut l’occasion.

Décroisant les bras, Alterman attrapa la plume et griffonna les informations qu’elle jugeait intéressante soit simplement celle concernant Taylor, si elle pouvait parvenir à la faire passer pour la traitre ce serait le summum de la réussite. « Une traître cacherait très bien son jeu par un visage peu agréable et jamais vraiment aimable, et une tendance à terroriser n’importe qui sous prétexte que. Donc bon, je la laisserais pas en dehors de l’équation si j’étais vous. » Arrêtant sa plume en plein chemin de sa phrase, April resta un moment à regarder sa page noircie de son écriture avant de finalement étirer un sourire presque malsain sur ses lèvres. Reposant lentement la plume, elle daigna enfin reposer son regard sur la verte et argent qui visiblement semblait très satisfaite de son résumé lamentable. « Et c’est tout ? » Ses mots claquèrent presque comme un fouet, laissant même transparaitre une pointe d’amusement parce que elle, elle savait que c’était maintenant qu’elle allait pouvoir s’amuser et qu’elle avait une excuse en béton pour le faire. « Tu me ponds deux pauvres potins merdiques sur trois de tes professeurs et tu penses que je vais te laisser partir comme ça ? » Oubliant même le respect du vouvoiement, April laissa son petit sourire en coin bien en place sur ses lèvres, tandis qu’elle reculait doucement sa chaise, faisant grincer les pieds avant de se lever, les mains à plat sur la table. « Tu me fais marrer. Toi et tous les autres gosses de riche de cette école, vous pensez que votre nom vous mets à l’abri et vous place en privilégiés, mais j’ai un scoop pour toi Cassiopée alors écoutes bien vu que tu sembles adorer les potins…tu n’es rien. Tu ne vaux pas mieux que les autres élèves de cette école, peu importe qui est ton père, ta mère ou ton chien, tu n’es absolument rien et tu as tendance à vite l’oublier. » Bougeant sa main, April attrapa sa baguette qu’elle coinça entre ses doigts, se redressant de toute sa hauteur, contournant lentement la table en quittant du regard la blonde. « Je me vois donc dans l’obligation de te rappeler où est ta véritable place ici.. » sans prévenir, Alterman se retourna en pointant sa baguette sur la serpentard, un sort informulé fusant hors de sa baguette et s’abattit sur la jeune fille. Son corps s’enflamma presque instantanément, recouvrant son corps, la brûlante vive dans une douleur qui n’avait même pas de mot. Mais l’avantage de ce sort et de ce feu, c’est qu’il n’y a que le ressentit de la brûlure, sans les inconvénients qui vont avec comme la chair cramée ou les vêtements calcinés. Juste le ressentit, pas le physique. Un petit sort qu’elle avait adoré mettre au point, les tortures pouvaient ainsi durer plus longtemps sans risque que la victime ne meurt. Regardant la jeune fille hurler et se débattre sous cette douleur, April patienta avant de finalement mettre fin au sort, s’approchant à grand pas de Cassiopée pour la plaquer contre le mur sans ménagement, son avant-bras brutalement appuyé sur sa gorge fine empêchant l’air de s’infiltrer dans ses poumons. « Tu n’es pas en terrain conquis ici Cayrel et j’espère que ce petit épisode te permettra de t’en souvenir à l’avenir, je ne suis pas là pour jouer à la bonne copine et à papoter des potins de Poudlard. Alors maintenant tu as intérêt à me dire tout ce que tu sais sur CHAQUE membres du personnel c’est clair ? Et je te conseille de ne pas en oublier un seul sinon la prochaine fois je ferais en sorte que le feu ravage ton joli visage… ».