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 cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel

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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyLun 18 Mar - 11:02


« durden&edelwiess. »




L'herbe est confortable. Allongée de tout ton long sur la verdure tu profites de la douceur de Mai pour te poser un moment. Les rayons de soleil te réchauffe tes joues rosies. Tu bats des paupières pour ne pas être aveuglée par la lumière lorsque tu rouvres les yeux. Tes mains à plat contre le sol, tu te redresses, légèrement étourdie. Un élève t'avais promis une bouteille de whisky pur-feu pour tu ne sais plus quelle raison, et elle est déjà bien entamée depuis que tu l'as ouverte en début d'après midi. Tu ne vois même plus le temps passer, définitivement perdue dans tes pensées, et tes pensées sont noyées dans l'alcool. Tu t'efforces d'éloigner tes pensées d'un certain Gryffondor depuis plusieurs mois déjà, et ça à l'air de fonctionner. Ton canalisateur prend la forme d'un Serpentard brun, le genre qui sait que tu n'es pas là pour ses beaux yeux. Lui et toi vous êtes pareils, vous dépassez le simple accord de relation libre. Et te voilà attachée à lui, plus que prévu, toujours ce que tu n'as pas prévu qui te retombe sur la gueule. Mais voilà qu'il t'appartient, que tu es sienne, qu'il est tient, et tout semble aller mieux. Cassiopée est là pour te rappeler que Stefan ne sera pas le premier dans ton cœur, elle se réjouit de savoir qu'elle a raison quand tu ne réponds rien en baissant la tête. Elle ne l'avoue pas non plus, mais Durden est bien lui aussi, ta blonde a toujours eu du mal a avouer ses torts de toute manière. Malgré des hauts et des bas qui devraient te laisser de marbre, ta confiance se resserre en toi comme un animal effaré, tu n'arrives plus à flâner comme une reine dans les couloirs, tu préfères régner de loin, prendre soin de ceux que tu aimes, même s'ils ne s'avèrent être qu'une poignée de personnes au final.
Sans grande conviction tu te lèves en trainant ton sac à bandoulière derrière toi, il est plus lourd que d'habitude, à cause de cette foutue bouteille. Ton regard perçant plus faux que jamais détaille les environs et tu te diriges vers le terrain de Quidditch. Au moins là bas tu ne verras personne. Ta meilleure amie doit probablement être occupée, et tu n'as pas envie qu'elle te rabâche toujours les même phrases sur qui fréquenter tout simplement parce que le biélorusse à le privilège d'être son meilleur ami à elle. Tu as peur de croiser des gens dans le hall, et de devoir faire semblant. Le pire serait de croiser Stefan. Ça te ferait trop mal de lui avouer que oui, ça te blesse lorsqu'il t'abandonne sans plus d'explications pour retrouver sa Gryffondor à lui. Un rire ironique passe tes lèvres et s'éteint dans l'air alors que la silhouette du terrain se rapproche à chaque pas. Tu n'as pas la force de te l'avouer à toi même, si tu pouvais sortir avec le Serpentard juste pour oublier Demyan Vladmirov, ça serait trop beau. Tes sentiments te jouent des tours et tu les tasses sur le côtés, avec l'espoir qu'un jour il ne te reviendront pas dans la figure. Tu pousses la porte en bois qui sépare les vestiaires des filles à ceux des garçons pour éviter la mixité durant les préparations avant les heures d'entrainement. Avec un soupir tu regardes ton casier, du moins, celui que tu occupes tout le temps. Le Quidditch te manque affreusement. En fait tu ne sais même pas si tu as le droit d'être là depuis que le sport à été annulé pour donner leçon aux élèves les plus hardis. Devant toi, une ombre grandit sur le sol. Une silhouette fine à la marche déhanchée, et tu la reconnais. Pour l'avoir souvent détestée et physiquement attaquée. Sasha Rosenthal s'arrête en face de toi et vous vous toiser quelques secondes. Tu n'arrives pas à prendre la parole, vraiment, les sanglots sont là, à quelques secondes de t'éclater au visage. Son regard en dit long sur elle aussi. Elle est venue pour les mêmes raisons que toi, la solitude, et le manque de Quidditch. Elle fait quelque pas, et s'arrête à côté de toi, te tournant le dos. T'as une sale gueule. T'es encore plus détestable avec une mine aussi pitoyable. Sasha n'attends pas plus longtemps et te laisse seule. Tu ne prends pas ça pour de la gentillesse, mais du respect. Tes réflexions s'embrouillent encore un peu plus, et tu te laisses tenter par deux, trois autres gorgée de whisky qui te brule l’œsophage. Ta respiration se fait de plus en plus forte car tu l'entends résonner dans la salle. Ta mobilité te reviens et tu t'approches à petits pas du terrain ovale. Si ça ne tenait qu'à toi tu enfourcherais ton balais sur-le-champ. Mais une petite voix dans ta tête te rappelle que tu as plus de chance de perdre l'équilibre avant même que ton balais ne décolle du sol.
Tu as finis pas te laisser glisser contre le mur qui porte les bannières des Serdaigles, ce sont ceux les plus proches de l'entrée des joueurs. Tu regardes ta boisson avec un sourire. Cela fait bien longtemps que tu ne t'étais pas adonné à cette activité qui est de se laisser porter par l'alcool. Tu ne peux pas nier que ça t'avait manqué. Même si cette bouteille fait remonter les pires pensées profondes sur ta vie sentimentale tu t'en fous. Encore trois gorgées, la moitié de la bouteille est dans ton foie, ton coeur écorché s'imbibe du liquide et te doigts picotent aux extrémités. Un bruit de pas t'interpelle, mais tu préfères rester assise pour accueillir ton invité surprise. Tu l'entends t'appeler, mais tu n'arrives pas à poser un nom sur cette voix qui te fait pourtant frissonner. Stefan ? Il passe la tête par le passage et tu dois te forcer pour ne pas lui sourire. L'esprit embrumer tu te relèves quand même. Tu ne pourras pas lui hurler dessus en restant assise. Comment tu m'as trouvé ? C'est vrai ça, Sasha avait-elle craché le morceau en aussi peu de temps ? Elle aurait appelé le Serpentard à l'aide, elle avait vraiment eu pitié de toi Ariel. Tu n'écoutes pas sa réponse au bougre. Une main appuyée contre le bois recouvert de bleu et de bronze tu lui lances un regard, le défiant ouvertement. Tu m'excuseras, j'ai un peu bu. Je m'ennuyais comme un rat mort. Tu t’éclaircis la gorge, le whisky t'as laissé un gout amer dans la bouche. C'est Cassiopée qui t'envoie ? Je veux rester seule un peu, merci. Tu lui tournes le dos, l'épaule maintenant appuyée contre le mur pour soutenir ton propre poids. En vérité tu n'as pas envie qu'il parte. Tu es juste lunatique et impulsive. Tu es bête.
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyMar 19 Mar - 12:01

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Tu as parlé sèchement à ta copine hier. Puis tu l’as abandonné en disant que tu allais voir ta meilleure amie. Dire que jusque-là tu avais été plus intelligent, et tu avais réussi à garder une fille plus d’une semaine. Et pour cela, tu avais tenu tête à ta meilleure amie, autrement dit la prunelle de tes yeux, tu t’étais battu pour garder Ariel à tes côtés, en lui montrant que cette fille ne valait pas rien, que cette fille était extraordinaire. En te mettant en couple pour de bon, tu montrais à tous que tu n’étais pas le connard qu’elles croyaient. Tu n’étais pas celui qui sortait pour coucher, non tu montrais que tu avais un cœur. Au moins pour elle.

Or hier tu avais tout gâché. Enfin ce n’est pas la première fois que vous vous engueulez, ni la première qu’elle te fait la gueule. Il faut dire qu’en six mois il s’en est passé des choses, mais c’est la première fois que tu regrettes comme cela. Tu hausses un sourcil en comprenant. Putain, t’es amoureux. Eurk. Toi qui croyais que ces choses-là n’arrivaient qu’aux autres ! Tu soupires, tu te mords la lèvre, oui c’est bien ça. T’es amoureux pour de bon. Les signes avant-coureurs tu les avais évités, pourtant cela t’aurait bien évité cette claque soudaine dans ta face.

Tu comptes, tu essaies de revoir, de chercher l’erreur, de comprendre, mais rien n’y fait, tu es obligé de te rendre à l’évidence. Toi qui pensais que seule Eden savait faire battre ton cœur plus rapidement parce qu’elle était ton double, ton autre toi ! Et voilà que tu deviens sentimental en plus. C’est pour les faibles cela, t’as pas le droit, il faut que tu te reprennes en main. Seulement depuis que tu as découvert ce sentiment en toi, tu as envie d’en savoir plus, jusqu’où cela ira ? Or les deux personnes à qui tu souhaites en parler ne sont pas réellement disponibles pour entendre cela. La première, Eden, a d’autres chats à fouetter et après votre conversation d’hier, tu hésites à aller la déranger, pourtant elle saurait t’aider, tu en es sûr ! La seconde, Ariel, te fait la gueule. Bon. Que faire ?

Tu te penches vers la fenêtre de ta chambre, celle qui donne sur le parc et Merlin t’envoie un signe : la fine silhouette d’Ariel se fraye un chemin vers le terrain de quidditch. Tu souris, puis tu vois qu’elle ne marche pas forcément très droit. Ok, elle a besoin d’aide, plus que tu ne pouvais l’imaginer. Tu fronces les sourcils et tu te doutes qu’elle n’aura pas très envie de te voir, seulement tu n’as pas envie de la perdre. Tu maudis ce sentiment qu’est l’amour, celui qui te rend si faible alors que toi, tu es fort, tu brises les cœurs normalement !, et tu descends. « Et Stef, viens voir, ya Arthur qui chiale parce qu’on lui a volé son doudou. » « Ferme ta gueule pour voir ? … oui c’est mieux. » et tu quittes ta salle commune en marchant rapidement. Par Merlin que tes camarades sont bêtes... ok tu t’amuses souvent à traumatiser les premières années, tu l’admets, puis tu avances. Pas trop vite, il ne faut pas que tu ais eu l’air pressé de la revoir non plus.

« Oh voilà le preux chevalier qui s’en va au secours de sa catin bourrée. » Tu sais que Sasha déteste ta copine, tu les as vues se battre plusieurs fois. Tu sais aussi que toi tu aimes bien Sasha, pour multiples raison, mais elle ne semble pas apprécier ton couple. Tu te doutes bien du pourquoi du comment seulement tu aimerais bien que cela s’arrangea pour elles-deux. Tu tiques sur le ‘bourrée’ qu’a-t-elle encore fait ? ou alors elle n’a pas encore décuvé de la veille et de la soirée des serpentard à laquelle tu n’es pas allée ? Non, tout de même, ta copine n’a pas pu faire ça. Tu n’y crois pas, et tu remercies Sasha d’un geste de la tête. « Tu sais que t’es un amour quand tu t’y mets ? » Elle te tire la langue telle une gamine, tu lui réponds de la même façon. « Elle s’est réfugiée dans les vestiaires des filles. » Refugiée, tant que cela ? « Mais je ne te conseille pas d’y aller, c’est vraiment pathétique. Elle est… » Tu la coupes, l’air un peu énervée. « J’ai compris l’idée, c’est ma copine tu sais ? » Tu lui souris en essayant de lui faire passer le message. « Je te dis ça pour toi tu sais, tu mérites tellement mieux mon chou. » Elle minaude, tu la regardes avec un grand sourire, puis tu t’en vas. Tu ne peux pas laisser ta copine toute seule à se morfondre, c’est de ta faute après tout. Tu remercies Sasha d’un nouveau sourire séduisant et tu rentres dans les vestiaires. « Ariel ? » Tu sais qu’elle est là, tu sens qu’elle est toute proche. « Stefan ? »  Elle est là et elle a reconnu ta voix. Tu passes la tête par l’ouverture et … tu bugs devant sa tête. En effet elle n’a pas l’air dans son assiette. Elle se relève vers toi, elle galère un petit peu, mais tu ne lui fais pas l’affront te tendre tes bras pour la soutenir, tu sais qu’elle le prendrait mal. « Comment tu m'as trouvé ? »  Tu hésites à lui dire la vérité, tu as découvert récemment que ce n’était pas la meilleure chose à dire. Cela n’a pas plus à Ariel, ni à Eden, alors tu arrêtes, tu vas mentir maintenant, cela sera plus simple pour tout le monde. « J’étais en train de… » Elle ne te laisse pas finir, comme si elle ne t’avait pas écouté. « Tu m'excuseras, j'ai un peu bu. Je m'ennuyais comme un rat mort. » Elle se moque de toi là, il n’y a pas de doute là-dessus. Elle te reproche en plus de l’avoir abandonnée une soirée. Par merlin, vous n’êtes pas mariés non plus ! « C'est Cassiopée qui t'envoie ? Je veux rester seule un peu, merci. » Tu ricanes. Cassiopée ? Serait-elle gentille à ce point-là ? Sacrifier sa haine pour le beau serpentard juste par amour pour sa meilleure amie ? Stefan savait bien que quelque chose ne tournait pas rond dans l’amitié des deux filles. « Parfait, on va rester seuls à deux alors ! Passe la bouteille. » Elle te tourne le dos, appuyée contre le mur, l’air de bouder, l’air de te congédier. Pff, comme si t’allais partir. « Ariel j’en ai rien à foutre, si tu veux pas parler on parle pas, mais moi je bougerais pas de là ok ? » Tu devines la moue sur son visage, visage que tu rêves de prendre entre tes deux mains pour l’embrasser. Malheureusement tu vas devoir attendre. « La bouteille. » redemandes-tu avec un peu plus de force. Elle lâche un « NAON. » en s’y accrochant comme on se tient à une bouée de sauvetage.

Tu soupires, un léger sourire aux lèvres. Tu t’approches d’elle, tu hésites entre la prendre dans tes bras et à lui faire des guili-guili mais tu es presque sûr de te prendre une claque. Finalement tu l’approches et tu fais le tour pour arriver face à elle. « Si je bois pas, je serais pas dans le même état que toi, et ça c’est pas juste. » Tu la regardes tel un chien battu, elle va forcément craquer, elle craque ! Tu récupères la bouteille et tu bois. Pas trop non plus, tu veux rester capable de lui répondre à tout. Heureusement que tu tiens bien parce que tu viens de d’ingurgiter une bonne dose de whisky pur-fur dans le sang là. Ariel ne semble toujours pas remise, ni de bonne humeur. « Allez quoi, fait pas la gueule. » Cette fois-ci tu n’hésites pas et tu la chatouilles. Elle craint et c’est ça le plus drôle. Tant pis si cela ne la fait pas rire, elle sera obligé de se trémousser pour se défendre et ainsi tu auras gagné une petite guerre…


Dernière édition par Stefan K. Durden le Lun 20 Jan - 0:03, édité 1 fois
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptySam 23 Mar - 13:05


« durden&edelwiess »




Tu es soulagée quand il passe la tête sur le terrain de Quidditch. Tu fais mine que non, mais tu es contente qu'il t’aie retrouvé, qu'il t’aie plus ou moins cherché. Quémander de l'attention, tu le fais sans t'en rendre compte. Au départ ça n'était pas prévu, mais une chose en entrainant une autre, tu as besoin qu'il te montre qu'il tient à toi, et tu pourras lui rendre la pareille. Persuadée que Cassiopée l'envoie, pour se faire pardonner, ou juste pour venir te chercher, tu lui demandes avec une certaine appréhension, ça serait la cerise sur le gâteau qu'il soit venu par lui même. Il rit avec un ton acerbe que tu connais par cœur. Là, il te ressemble encore plus. Les deux Serpentards que vous êtes se toisent et c'est à qui craquera le premier. Tu sais qu'il ne s'en ira pas parce que tu lui as dis, avec le jeune Durden ça n'est jamais aussi simple. C'est ce que tu aimes chez lui après tout. Parfait, on va rester seuls à deux alors ! Passe la bouteille. Tu as un petit sourire malgré ton air groggy. Si il se met à boire les choses vont vraiment tourner en ta faveur, vous allez vous lâcher, il va te raconter des conneries peut être toute la nuit si vous tenez jusque là. Ta meilleure amie s'inquiètera pour toi, et c'est bien fait pour elle et son orgueil. Elle ne supporte plus de te voir avec lui, et ça te tue. Ariel j’en ai rien à foutre, si tu veux pas parler on parle pas, mais moi je bougerais pas de là ok ? Tu baisses les yeux, ton sourire s'étend et tu reprend ton sérieux le plus vite possible. Tu vas attendre longtemps dans le silence alors. La bouteille. Tu soupires en avalant une nouvelle gorgée au goulot. NAON. Tes jointures blanchissent avec la force que tu mets pour serrer le contenant en verre contre ta poitrine. Sa gueule d'ange entre dans ton champ de vision et tu plisses le nez une fraction de seconde avant de hausser les sourcils. Si je bois pas, je serais pas dans le même état que toi, et ça c’est pas juste. Il a raison. Tu as peur qu'il se lasse, que tu le fasse attendre encore deux secondes de trop, sûre de rien et encore moins de toi même tu lui cèdes la bouteille avec un air plus renfrogné qu'il y a trois minutes. Il boit, grimaçant probablement au coup de chaud que la boisson doit lui laisser dans l’œsophage et l'estomac. Aller quoi, fait pas la gueule. Sur ces mots il glisse ses doigts rapides contre tes côtes et tu pousses un cri strident. Il te chatouilles sans répit tandis que tu te tortilles entre ses bras. À un moment tu rigoles en prenant une grande bouffée d'air pour pouvoir respirer un minimum, il s'arrête doucement de t'embêter avec un sourire chaleureux collé sur les lèvres. Les lèvres que tu t'empresses d'embrasser sous prétexte de ne pas être en état d'en profiter assez à ton goût, si tu continues à siphonner ton whisky pur-feu. Quand votre étreinte se desserre, tu gardes les yeux fermés un peu plus longtemps, puis comme un vieux réflexe tu crochètes sa nuque et pose ton visage contre sa clavicule saillante. Tu m'as manqué Durden. Tu le serres contre toi, il te tient chaud, ton coeur bat la chamade. Tu lui subtilises la bouteille pour boire un peu, et il la reprend, la vidant presque.
Lorsque tu as l'impression que le sol tangue sous tes pieds tu déposes un dernier baiser sur son nez pour t'allonger à même le sol. Il fait si bon, la nuit commence à assombrir tout le parc. Si l'on vous trouvait ici, vous seriez dans de gros ennuis, mais rien n'a d'importance ce soir, parce que Stefan s'allonge et qu'il prend ta main dans la sienne et la dépose contre son cœur à lui. Tu penses que ça va tenir, nous deux ? La phrase résonne dans tes oreilles. C'est quelque chose que tu n'aurais jamais, ô grand jamais balancé à la figure de ton copain du moment. Peut être as-tu déjà été dans un état ivre avec l'un d'eux, mais avec le Serpentard, c'était différent, il comprenait, il jouait le macho, mais il agissait comme un vrai mec, avec les conséquences qu'il assumait à la perfection. Désolée, je réfléchis pas à ce que je dis. Tu roules sur le côté pour être sur le flanc, les yeux fixés sur le visage du brun. Il englouit une, deux gorgées et tu reprends une nouvelle fois la bouteille pour finir l'alcool. Tu n'as pas envie de te rappeler de cette conversation si ça tourne mal. Ta tête retombe lourdement contre l'herbe, toujours tournée vers ton petit ami. Il dit quelque chose, mais tu ne l'entends pas au delà du bourdonnement soudain qui suit la lampée de whisky. Tu hoches la tête, vague. Ta main est toujours affectueusement prisonnière de la sienne, du bout de tes doigts tu sens les veines de son bras. Un prénom saute de tes lèvres dans un chuchotement qu'il n'entend pas. Tu te ravises du mieux que tu peux, mentionner Eden ne serait qu'une perte de temps, un inconvénient. Tu as envie de passer la nuit à lui parler, à l'entendre te parler, qu'il te caresse la joue et que vous vous foutiez de plein de monde. Il ne faut juste pas que tu mentionnes sa Walsh, à lui. Il ne réagirait qu'avec trop d'entrain, pour que tu puisses y répliquer, et les Gryffondor sont devenus une bête noir chez toi, tout simplement. Après quelques minutes d'un paisible silence, la tête presque à la renverse, le sang te monte au cerveau, d'autant plus l'alcool. Un sourire béat se forme sur tes lèvres, alors que tu es perdue dans une contemplation détaillée de Kit. Vous êtes quand même beau gosse Monsieur Durden, le saviez vous ?

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyLun 25 Mar - 10:09

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Elle rigole et tu souris : tu as gagné. Elle ne t’en veut plus, ou alors elle le montre très mal. Elle t’embrasse, ok c’est fini tu es un winner. Enfin cela veut dire qu’elle ne peut se passer de toi tout comme tu ne peux pas te passer d’elle, vous êtes deux cas sociaux en couple. Parfait. Ses lèvres douces te font du bien, elle reste accrochée à toi. Comme si tu allais la laisser repartir, c’est mort, maintenant qu’elle veut bien de toi tu la gardes, le plus possible. Son odeur te remonte dans les narines, cette odeur que tu aimes tant. Si quelqu’un écoutait tes pensées il te traiterait de niais alors vite, tu changes de sujet et tu reprends la bouteille pour le finir. Tu pestes en silence, elle a bu plus que toi alors qu’elle tient moins bien que toi, ça va être drôle à voir.

« Tu penses que ça va tenir, nous deux ? » Vous êtes allongés, l’un à côté de l’autre, juste à côté du terrain de quidditch, tu tiens sa main sur ton cœur. Vous êtes tellement bien que sa question te perturbe. Tu ne te l’es jamais posée avec quiconque, tu n’aimes pas te projeter dans l’avenir, tu préfères en rire et vivre l’instant présent. Pourquoi les femmes veulent-elles contrôler et prévoir ? C’est si simple de ne se soucier de rien, Eden ne se soucie de rien. Tu fermes les yeux à la pensée de son nom. Eden. Si quelqu’un décidait de vraiment faire rompre Ariel et Stefan, elle serait la seule à y arriver à coup sûr, mais sinon, outre cela, le jeune homme ne voyait pas leur relation s’arrêter. Se marier avec Ariel, pourquoi pas ? Après tout ils formaient un beau couple tous les deux. Tu ne peux t’empêcher de songer à Eden. « Désolée, je réfléchis pas à ce que je dis. » Tu souris, elle t’enlève une belle épine du pied, tu ne savais pas quoi répondre. Elle tourne vers toi et ses yeux te transpercent. Ils sont tellement beaux. Tu pourrais rester là, allongé à ne rien faire, tant que tu es avec elle. Une petite voix te rajoute et Eden, mais tu la fais taire, aujourd’hui tu es avec Ariel, hier tu étais avec ta meilleure amie. Il faut partager, chacune son tour. Tu ouvres grand tes yeux pour contempler Ariel, pour ne penser qu’à elle. Tu souris. Il faut que tu dises quelque chose, tu le sais, seulement tu ne sais pas quoi. « Parce qu’en temps normal tu dois te forcer à réfléchir pour parler de nous deux ? »  ta phrase ne veut rien dire, mais tu vois qu’elle ne t’écoute même pas, trop occupée à admirer tes yeux. Et ton visage. Tu sens son regard sur chacune des parties de ton faciès. Cette sensation pourrait être perturbante, mais puisqu’il s’agit d’Ariel tu choisis d’en être honoré. Tout à coup, sans crier gare, comme ça, elle lâche. « Vous êtes quand même beau gosse Monsieur Durden, le saviez-vous ? » Tu fais mine de bouder, une moue un peu déçue sur le visage, elle ne va pas comprendre, il faut que tu lui expliques. « Bien sûr que je le sais. » tu souris, l’air angélique. « Ce qui me vexe, c’est qu’il faut que tu ais bu pour t’en rendre compte. » tu lui tires la langue, qu’importe si tu es immature, de toute manière l’alcool n’aide pas à avoir des actions digne d’un grand sorcier. Ça tout le monde le sait bien. Tu prends la bouteille par réflexe, mais elle est vide. Tu lui lances un regard peu approbateur, mais elle l’évite. Tant pis, tu ne boiras pas plus, à moins qu’il y en est une autre dans les vestiaires, une oubliée d’un ancien match. Tu as envie de faire un truc fou. « Ariel ? » La jeune fille marmonne des mots incompréhensibles. Tu comprends tu vas devoir la porter. « J’ai envie de faire un truc cool, tu veux ? » Tu n’attends pas sa réponse, tu te lèves plus ou moins difficilement, puis tu t’accroupi pour récupérer la jeune fille. Tu la soulèves comme si elle pesait une plume et tu la portes comme la princesse qu’elle est. Tu avances quelques mètres pour aller sur le terrain. Tu fais attention à ne pas montrer que tu galères, tu essaies de marcher droit, mais de toute manière personne ne vous verra et la jeune fille ne doit pas remarquer que tu zigzagues. Tu avances sur le terrain et tu t’arrêtes au milieu. Tu la déposes délicatement puis tu t’allonges à ses côtés. « Là on est bien. » Tu espères que personne ne vous verra, au pire tu récupèreras des nouvelles heures de colles, ce n’était pas comme si tu n’en avais pas l’habitude. Tu lui souris et tu récupères sa main dans la tienne. Vous êtes tous les deux, comme des larves, au milieu du terrain de quidditch, qui  n’est plus aussi propre qu’il ne l’était lorsque les matchs étaient joués régulièrement, tant pis, au moins c’est plus confortable. Tu te positions de manière à la tenir entre tes bras, tu ne peux pas l’admirer, mais au moins elle est là, serrée tout contre toi. De la main gauche tu joues avec ses cheveux, puis tu caresses délicatement sa joue. « On est pas bien là ? » C’est une question de rhétorique, évidemment que vous parfaitement bien installés. « Parle-moi de toi un peu, qu’as-tu fait hier soir ? » Tu lui parles, il ne faut pas qu’elle s’endorme tout de suite, et puis les filles ça aime parler non ? Ariel n’échappe pas à la règle. Tu attends patiemment qu’elle réponde, qu’elle parle, d’elle, de sa vie, de ce qu’elle aime, tout t’intéresse. « Dis-moi tout ce qu’il se passe par la tête, je t’écoute.  » Parce que tu n’as pas répondu à sa question de tout à l’heure, parce que tu ne savais pas quoi dire, mais tu vas te rattraper.


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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyMar 9 Avr - 9:16


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Tourne, tourne, tourne. Les contours du terrain de Quidditch s'effacent peu à peu. Le ciel tourbillone au dessus de ta tête mais tu sens déjà que l'alcool brûle adarment dans ton sang, l'effet s'estompera dans quelques minutes à peine, déjà.. « Ce qui me vexe, c’est qu’il faut que tu ais bu pour t’en rendre compte. » Le brun te tire la langue et tu fronces le nez en guise de sourire. Il tend la main, décidé a attrapé la bouteille vide alors tu tournes la tête, évitant quelconque confrontation. Ariel ? Sa voix est rauque, mais il t'appelle sur un ton doux et aimable. Tu tournes la tête, sans pouvoir t'empêcher de sourire. J’ai envie de faire un truc cool, tu veux ? Tu acquiese silencieusement tandis qu'il se redresse avec peine, en tanguant, puis il s'abaisse et te porte comme sa princesse. Tu lâches un rire en glissant une main autour de son cou. En fait, il te porte jusqu'au milieu du terrain, et lorsque tu regardes vers le ciel, tu ne vois plus que ce dernier, comme si tu volais. Il y prend une couleur orangé, sombre, apaisante. Là on est bien. Il capture ta main entre ses doigts agiles et t'attires contre lui, si bien que tu te cales entre ses bras, encore plus confortable et réchauffée. Un frisson te parcours l'échine quand il balade ses mains dans tes cheveux et sur ta joue. On est pas bien là ? Si, tellement bien. Tu soupires de bien être. Tu es probablement à l'endroit propice, vraiment. Le Quidditch c'est ton élément, et les mecs, c'est ton domaine. Du moins, ça l'était. Stefan est venu comblé un grand vide dans ton petit coeur, toujours à tomber à pic, quand il le faut. Il est venu te donner de l'amour, et te faire aimer comme jamais jusque là, enfin, un amour connu et réciproque. À cette pensée tu déglutis difficilement. Le lion de tes pensées les plus secrètes revient régulièrement tilter dans ton esprit. Alors tu portes la main de Stefan à tes lèvres pour y porter un baiser. Parle-moi de toi un peu, qu’as-tu fait hier soir ? Tu te dévisses le cou, interloquée. Te forces pas chaton, je sais que ça doit pas te passionner des masses. Tu aimes bien parler, avec Cassiopée quand vous vous racontez vos vies mutuelles, avec tout le monde, tu aimes parler, expliquer, mais tu n'aimes pas ennuyer les autres. Pourtant le Serpentard insiste : Dis-moi tout ce qu’il se passe par la tête, je t’écoute. Tu marques un pause, le regard vague vers les tribunes en face toi. Elles portent les sombres et posées couleurs des Serdaigles, un grand aigle pronant sur la tour. Mh, après que tu aies disparu, j'ai rejoins Cassiopée dans les couloirs. On s'est bien ennuyé. Puis on s'est éclipsé sur.. Pause. Tu hausses un sourcil, le mot perdu sur le bout de ta langue. Sur les toits! Pour fumer, si je me rappelle bien. En fait depuis hier soir je suis plutôt fraîche, hihi. Tu rigoles et t'arrêtes un moment pour reprendre ton souffle, puis tu te tortilles entre ses bras et reposer ta tête sur son torse. Je voulais que tu viennes avec nous, mais t'étais pas dans la salle commune quand on est partit. Après y'a eu le couvre feu.. Tu hésites un moment avant de poser tes lèvres sur les siennes. Tu fais durer l'étreinte et repose ta tête comme à l'instant. On est resté vachement tard sur les toits, alors quand on est rentré tu devais déjà dormir, je voulais pas me glisser dans ton lit, et te réveiller. Tu te redresses une nouvelle fois, et passe tes jambes par dessus son bassin, en gardant appuie sur tes coudes par terre pour soutenir ton propre buste. C'est à ce moment que tu remarques que l'alcool t'empêches de te tenir droite comme il faut. Tu pensais que dans un quart d'heure tu en aurais fini mais tout le contenant de la bouteille te brûles le ventre. Tu penches la tête et tes cheveux viennent presque te gâcher la vue. De ta main gauche, tu joues avec un pan de son t-shirt, distraite. T'as bien été matinal aujourd'hui toi. Tu t'es levé aux aurores pour aller manger ou comment ça se passe ? Tu plisses les yeux, le regardant avec un air expressément suspicieux. Au dessus de vos tête, la nuit s'est propagée sur le ciel, tachetant ça et là le crépuscule, l'obscurité devenant dense, donnant un air mythique à la scène des deux jeunes, postés au milieu du terrain.

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyMer 10 Avr - 2:10

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Vous êtes bien là, allongés, seul au monde, dans de l’herbe molle car le terrain est laissé à l’abandon. Tu la regardes et tu ne peux t’empêcher de sourire, tu es niais, exactement le caractère qu’Eden attribut aux gamines en furie de Poudlard, exactement le caractère que vous ne supportez normalement pas. Seulement là tu te rends compte que tu ne peux faire autrement car Ariel a changé ton métabolisme. Tu te demandes alors est-ce donc ça l’Amour ? Elle est si belle, là allongée comme ça, tranquillement installée dans tes bras. Tu lui demandes de parler de te raconter n’importe quoi, mais tant que tu peux entendre sa douce voix ça te va. Elle réplique que tu dois n’en avoir rien à faire, avec des mots plus jolis. Tu ris et la force un peu plus. Non, tu ne t’en fous pas le moins du monde, tu aimes quand elle te raconte des faits inintéressants, tout simplement parce que c’est elle. « Mh, après que tu aies disparu, j'ai rejoins Cassiopée dans les couloirs. On s'est bien ennuyé. Puis on s'est éclipsé sur… sur les toits! Pour fumer, si je me rappelle bien. En fait depuis hier soir je suis plutôt fraîche, hihi » Cela te fait rire parce que l’alcool bloque un peu ses pensées, tu te dis que peut être, grâce à la boisson vous allez pouvoir vous le dire.  Enfin. Ce serait tellement mignon. En respirant tu fais bouger ses cheveux comme s’ils se balançaient au grès du vent, tu trouves cela tellement mignon. « Je voulais que tu viennes avec nous, mais t'étais pas dans la salle commune quand on est partit. Après y'a eu le couvre feu.. » Tout en parlant elle pose avec douceur ses lèvres contre les tiennes. Tu es si heureux de l’avoir retrouvé, que la dispute d’hier ne valent rien que tu n’as pas envie de recommencer une quelconque connerie. Tu la regardes parler et tu la trouves de plus en plus belle. « On est resté vachement tard sur les toits, alors quand on est rentré tu devais déjà dormir, je voulais pas me glisser dans ton lit, et te réveiller. » Tu te mords la lèvre pendant qu’elle s’allonge à moitié sur toi. Tu espères de tout cœur qu’elle te dit la vérité, si elle est venue dans ta chambre et que c’est un reproche caché. Tu la regardes droit dans les yeux, tu vas faire quelque chose que tu n’aimes pas : tu vas lui mentir avec assurance. Elle ne doit pas savoir ce qu’il s’est passé la nuit dernière, non, elle ne devra jamais savoir, c’est nettement mieux pour vous deux. Tu lui souris avec aisance, tu allais répondre quand … « T'as bien été matinal aujourd'hui toi. Tu t'es levé aux aurores pour aller manger ou comment ça se passe ? » oh merde. Trouves-toi une excuse et vite, parce que sinon tu es foutu mon cher. Bon, d’abord gagner tu temps, tu passes ta main dans ses cheveux et tu attires sa tête vers la tienne. Tu l’embrasses sensuellement… puis tu la fait tomber sur toi, continuant de l’embrasser encore et encore. Vous roulez maintenant sur le terrain, tu la serres contre toi, toujours plus fort, ne t’arrêtant que pour l’embrasser. Peut être pourras-tu te passer d’excuses et d’explications ? Tu oses y croire pendant que tes mains la caressent. Cela semble si facile. Un oiseau vous survole en paillant, il vous rappelle où vous êtes, dehors, sur le terrain de quidditch, mais sincèrement tu t’en fous plus personne ne vient par ici, vous êtes libres et heureux d’être deux, seule elle pourrait t’arrêter maintenant. « Tu veux pas qu’on bouge ailleurs ? » elle murmure, comme si elle n’en avait aucune envie mais juste par soucis d’éviter les ennuis, tu prends possessions de ses lèvres et elle stoppe toutes ses revendications.

Elle repose sa jolie tête sur ton torse et vous restez là quelques instants tous les deux à reprendre votre souffle. Tu as réussi ton but premier : gagner du temps. Cependant tu n’as pas réellement évité la question, elle va te redemander maintenant ce que tu as fait la nuit dernière. Tu décides donc de faire toi-même le premier pas. « Tu aurais pu venir me rejoindre hier, me faire réveiller par toi est la seule chose qui ne me dérange pas. Non parce que si tu te souviens du jour où Anton m’avait réveillé avec un saut d’eau sur la tronche… » Tu avais vite parlé d’autre chose, espérant qu’elle n’était réellement pas venue hier soir. Même si cela te parait étrange, parce que dernièrement, les soirs où vous n’avez pas dormi ensembles se comptent sur les doigts d’une main. « Et oui, à cause du quidditch qui a été annulé je ne fais plus assez de sport, alors ce matin je suis partit courir très tôt, Anton était réveillé pour qu’on ne sait quelle raison aux aurores et on est allé courir. J’suis pas romantique pour deux mornilles mais le ciel rose de ce matin, j’aurai aimé le voir avec toi. » C’est ça rattrape-toi, essaie de faire les choses bien, essaie de lui faire croire tout ça. Bon, c’est vrai que tu aurais aimé, seulement ce matin lorsque tu es rentré dans Poudlard avec Eden, tu ne pensais pas réellement si fort que cela à Ariel, mais ça pour mentir et la garder tu t’en sors bien. Tu n’as plus qu’à implorer Merlin qu’elle te croit maintenant. Tu lui souris en entortillant une de ses mèches de cheveux dans tes doigts, pourquoi la vie est-elle si compliqué, un peu d’amour et d’eau fraiche et cela suffit non ? Tu es bien loin de te douter que l’océan calme et paisible que tu vois devant tes yeux, va se transformer en une énorme tempête. Et que pire, tout cela est entièrement de ta faute. Il ne faut pas jouer avec le feu Stefan, ne te l’a-t-on jamais appris ?


Dernière édition par Stefan K. Durden le Lun 20 Jan - 0:02, édité 1 fois
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyDim 10 Nov - 6:27


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Tu ne te préoccupes pas de son manque de réponse, parce qu'il t'embrasse. Il te touche avec des gestes attentionnés, il sait ce qu'il fait, alors tu t'abandonnes dans ses bras. Vous trainez dans l'herbe plus haute que tu ne l'avais vue, ça te chatouille la peau, en plus de ses caresses. Après un moment, vous êtes dans l'ombre du grand mur du terrain. Cet endroit est comme un sanctuaire pour toi, parce que le Quidditch est ton élément, mais lui, peut être qu'il n'est pas confortable ici. Qu'il préfèrerait être dans le château, qu'il est mal installé. Ton estomac est brûlant, l'extrémité de tes doigts picote. Tes pensées sont un brouillard dense. Avec une voix mal assurée et un peu cassée tu lui proposes de bouger, peu importe où, du moment que c'est avec lui. À coup d'embrassades et d'attention vous communiquez. Il te fait comprendre qu'il est bien, là. Une brise remue tes cheveux, alors tu te blottis confortablement contre lui. Tu aurais pu venir me rejoindre hier, me faire réveiller par toi est la seule chose qui ne me dérange pas. Non parce que si tu te souviens du jour où Anton m’avait réveillé avec un saut d’eau sur la tronche… Sa voix est un murmure. Un gloussement s'échappe de tes lèvres. Tu ne sais pas si tu rigoles plus pour la tête du Serpentard, trempée, ou bien pour ce qu'avait vécu Anton par la suite. Mais tu le gardes pour toi, silencieusement tu te refais la scène et comment le trois quart de la salle commune s'était bien foutu de leur gueules. Tu t'éclaircis la gorge un instant avant de répliquer : Je prends note, à l'avenir je n'hésiterais plus. Ta main glisse de son torse jusque son bras, et enfin sa main ou tu entremêles vos doigts. Et oui, à cause du quidditch qui a été annulé je ne fais plus assez de sport, alors ce matin je suis partit courir très tôt, Anton était réveillé pour qu’on ne sait quelle raison aux aurores et on est allé courir. J’suis pas romantique pour deux mornilles mais le ciel rose de ce matin, j’aurai aimé le voir avec toi. Tu lâches un tout petit "Ohhh.." ironique, mais au fond tu es touchée. Tu aurais bien aimé, qu'il vienne te réveiller et que dans vos pyjamas verts ornés de bébé serpents vous vous faufiliez jusque dans la plus haute (chambre de la plus hauuuute tour d'un château *sbaf*) tour de Poudlard pour voir ça main dans la main. Tu n'es pas trop romantique non plus, mais entre deux handicapés des sentiments, ça l'aurait fait, tu en sûre. C'est bien vrai que tu as perdus du muscle, je commence à me poser des questions. T'as pas l'intention de te laisser aller j'espère ? Tu relèves la tête, le fusillant des yeux. Et tu continues sur ta lignée. Je refuse de sortir avec un mec avec un gros bide, je te préviens.

Tu ne décèles pas son mensonge, au début. Tu penses à lui raconter ta matinée, et un détail te frappe. Ton coeur se met à battre la chamade, mais tu restes silencieuse et fouille dans ta petite mémoire pour être sûre de ce que tu avances. Stefan.. C'est bizarre mais.. Anton a mangé avec nous ce matin. Peut être que je me trompe mais il me semble vraiment l'avoir vu. Je- Tu te tais. Tes mots te font passé pour la copine qui se transforme en détective alors que non, tu dis juste ce que tu penses parce que ça n'est pas logique. Mais lorsque tu lèves les yeux vers le jeune homme, sa mâchoire se crispe. Comme si.. comme si il mentait. Stefan ? Il t'en faut peu pour te redresser, assise dans l'herbe ? Il n'avait aucune raison de mentir. De s'inventer un partenaire pour aller faire du sport. Alors qu'il reste silencieux, tu ne sais pas vraiment quoi dire pour le relancer. Ignorer la situation dans ton état semble impossible. Stefan, répond! Tu plonges tes yeux dans les siens. Puis ça te monte à la tête alors tu te lèves en le fusillant -vraiment- du regard. Pourquoi t'éprouves le besoin de mentir tout à coup ? Tu secoues la tête, trouvant la réponse toute seule. C'est vrai, j'avais oublié que tous les mecs sont pareils. Tu te sens bête, à t'énerver comme ça. Sous l'influence de l'alcool il peut très bien avoir omis un détail, s'être trompé de prénom, mais sa réaction le trahit. Elijah, toi, Demyan, tous les mêmes. Et c'est trop tard. C'n'est pas comme si il connaissait toute ta vie amoureuse mais il sait très bien qu'entre le biélorusse et toi, il ne s'était potentiellement rien passé. Potentiellement. Tu tourne les talons en croisant les bras pour lui montrer ton dos. Tu n'as même plus envie de savoir la vérité, les mensonges d'un peu tout le monde te volent toujours à la figure, et ton impulsivité te perdras. C'est bien lui le fautif à la base, non ?

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel   cheers darlin, here's to your lover boy ► stefan&ariel EmptyLun 20 Jan - 0:06

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Tu mens, autant que tu peux. Lui expliquer la vérité ne ferait qu’envenimer les choses alors tu préfères affuter ta langue de serpent, seulement cela ne marchera pas. Elle te connait trop bien, tu mises sur le fait qu’elle a bu pour t’aider et te sauver. Pourtant ici tu as tout, elle est dans tes bras, sa douceur te calme, son parfum te rassure. C’est la première fois que tu es aussi niais, mais tu as l’impression d’avoir besoin d’elle pour avancer. Eden aussi, mais tu ne les compares pas, toutes les deux t’apportent des choses différentes et aujourd’hui c’est à Ariel tu souhaites ouvrir ton cœur. Avec douceur, tu lui caresses les cheveux. Avec finesse, tu l’embrasses. Avec joie, tu restes à ses côtés. Vous parlez, enfin tu parles en te trouvant des excuses et surtout en priant pour que cela marche. « C'est bien vrai que tu as perdu du muscle, je commence à me poser des questions. T'as pas l'intention de te laisser aller j'espère ? Je refuse de sortir avec un mec avec un gros bide, je te préviens. » Tu te formes un visage étonné, comment ose-t-elle ? Bien vite cependant tu prends la chose avec ironie, tu es toujours aussi magnifique bien sûr et puis tu pratiques une activité physique régulière avec elle, cela pourrait même vous suffire. Tu rigoles franchement et tu lui promets. « T’inquiète ma belle, je ne te décevrais pas. Je resterai toujours aussi musclé pour t’emmener au septième ciel toutes les nuits durant toute la nuit s’il le faut. » Finis-tu avec un regard sous-entendu. Tu plonges tes pupilles dans les siennes et là, vous respirez le bonheur. Tu es si bien avec elle, personne n’avait parié sur la longueur d’ailleurs. Toutes ses mauvaises langues avaient juré que tu la tromperais bien vite et qu’elle ne te pardonnerait jamais. C’était faux, c’était la seule à qui tu avais été fidèle. La seule que tu avais choisi d’aimer aussi. La seule avec qui tu entretenais cette complicité. Vous êtes un couple parfait. En même temps, elle est parfaite et tu l’es aussi, pourquoi avoir douté ?

Ses cheveux volent sous un doux vent et tu l’admires tout ton soûl, tu ne te lasseras jamais de sa beauté. « Stefan.. C'est bizarre mais.. Anton a mangé avec nous ce matin. Peut être que je me trompe mais il me semble vraiment l'avoir vu. Je- » Un frisson parcourt ton échine, une fraicheur fugace envahi ton être. Pourtant tu continues de sourire, surtout ne pas perdre la face. Tu laisses ton regard vagabonder et cherche une solution. Elle doit être là, sous tes yeux. Pourquoi rien ne vient ? Elle se dégage de tes bras pour te regarder. Tu essaies de la retenir encore un peu, mais elle ne te laisse pas faire. C’est qu’elle est musclée elle aussi et que ton esprit est trop concentré sur cette foutue solution qui pourrait te sauver que tu la laisses faire. Vos prunelles se croisent et tu sais qu’elle sait. Merde. « Stefan, répond! » Depuis le début tu es silencieux. Il ne faut pas qu’une parole malheureuse t’échappe. Tu essaies de sourire, mais tu le sens faux. Et elle le voit faux aussi. Putain de merde. Pourquoi Anton n’est pas resté dormir ce matin comme tous les autres matins ? Pourquoi juste aujourd’hui avait-il eût besoin d’aller en cours. Sale con. Tu rages intérieurement. Tu expires et … « Pourquoi t'éprouves le besoin de mentir tout à coup ? » Même si tu avais bien compris qu’elle savait, l’entendre sortir de ta bouche est encore plus douloureux. Tu ne peux pas t’échapper de cette situation. Tu tends une main vers elle, pour l’attirer à toi, mais elle ignore ce geste et croise les bras contre son torse et, avant que tu ne puisses répondre, elle trouve une solution typiquement féminine. « C'est vrai, j'avais oublié que tous les mecs sont pareils. Elijah, toi, Demyan, tous les mêmes. » Tu te lèves à ton tour, mais elle ne t’offre que son dos. S’éloignant de toi, tu la vois partir. Et cela te fait penser à hier soir, Eden qui s’est détournée, Eden qui s’est enfuie. Tu as sacrifié ton amitié pour Eden en choisissant Ariel et voilà que tu es en train de tout perdre d’un coup. Sachant qu’elle ne peut pas te voir tu tends encore une fois ton bras vers elle et le laisse en suspens. Oseras-tu la toucher ? Quelques secondes s’écoulent et tu finis par ouvrir la bouche. « Eden, arrête… » Trop tard. C’est sorti. Tu as tout gâché. Tu ne pourras plus jamais te reprendre après cela. Tu sais que tu viens de faire la gaffe de trop. « ARIEL. » Hurles-tu en rattrapant son bras, tu as bien senti qu’elle allait partir en courant ou te foutre une baffe, l’un des deux … voire les deux. Tu la forces à se retourner, tu serres son poignet un peu trop fort, elle n’apprécie pas, mais tu dois tenter de t’en sortir. « Tu ne peux pas me reprocher d’être ami avec elle surtout qu’en ce moment tu agis comme elle. EXACTEMENT. Elle boude tout le temps à cause de toi, alors excuse-moi de m’être trompé, mais d’habitude ma copine n’agit pas comme une gamine. » Tu es dur et violent, cela ne va pas lui plaire, mais il faut dire la vérité. Enfin peut être pas la vérité tout entière non plus, elle n’a pas besoin de savoir que tu as embrassé Eden hier soir. « Et puis Deyman ? PARDON ? Tu n’es jamais sortie avec lui … or cela fait six mois qu’on est ensemble ? Comment sais-tu que c’est un connard fini ? Qu’a-t-il fait ? Puis-je savoir ? Non parce que j’ai un peu du mal à recoller les morceaux. Si moi je n’ai pas le droit de m’approcher de ma meilleure amie, mais toi … tu peux tout te permettre ? » L’alcool te rend violent, mais ce n’est pas pire que ton cœur qui te fait mal. Elle est si belle et tu es là, perdu. Tu dois lui dire, mais ces mots ne franchissent pas tes lèvres, tu ne sais pas être désolé, tu ne sais pas t’excuser. Alors tu lâches ce qui te sert le cœur depuis quelques temps, tu lâches la bombe qui va peut être exploser entre vous deux avec de lourdes conséquences. « Je crois que je t’aime en fait. » La plus belle déclaration assurée du monde. Waouh Stefan tu as tout compris. « Mais si t’en a rien à foutre, t’as qu’à aller voir un autre qui n’est un type décevant et un connard. » Oui tu boudes !, et alors ?
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