-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 atonement ▬ eriopée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



atonement ▬ eriopée Empty
MessageSujet: atonement ▬ eriopée   atonement ▬ eriopée EmptyMer 26 Sep - 9:15

atonement ▬ eriopée Tumblr_m5qhtgf4cX1qzmb4oo2_500

Cassiopée était en pleine hésitation, fixant droit devant elle les pions qui discutaient dans le parc. Elle voulait une permission pour aller à Pré-au-lard. Elle en avait été privé par Taylor Kensington la dernière fois qu’elle et Louis n’avaient pas été le plus prudent du monde dans la salle de bain des préfets et théoriquement, elle ne pouvait plus y retourner. Non pas que le reste du temps ça la perturbe ou lui manque mais la jeune fille avait besoin de parler à Eros et elle n’avait aucune envie de le faire dans l’enceinte de l’école de sorcellerie pour de multiples raisons. Outre le fait que ça serait vu, et que les murs avaient des oreilles – et plus récemment, les fantômes devenaient intéressés – elle ne voulait pas non plus discuter s’il avait une quelconque supériorité hiérarchique sur elle. Si Elektra arrivait à lui parler en dehors de Poudlard, ça serait bien mieux, elle en était persuadée. Passant une jambe au-dessus de l’autre, balançant les jambes sous le banc où elle était assise, la sixième année attendait que Taylor daigne s’éloigner du groupe de pions qui étaient censés faire leur boulot, pas boire un café en cercle. Le batteur avait une clope à la bouche et ne semblait pas particulièrement bien éveillé. Se rendant compte qu’ils ne parlaient plus, elle fronça les sourcils. Quelque chose devait monopoliser leurs attentions et la blonde ne voulait pas louper le moment où elle pourrait glisser juste une petite phrase au Sturridge pour qu’il passe au-dessus de la sanction qui reposait sur ses épaules. Tournant la tête, elle regarda autour d’elle un instant, cherchant la source de l’arrêt de leur discussion. Léon se baissa pour fouiller elle ne savait pas trop ou, et elle vit la tête d’Oli dépasser juste à côté. Il faisait des grands gestes en parlant, ce qui devait effectivement être suffisamment singulier pour que tout le monde l’écoute. Elle n’avait aucune idée si le Stoker était du matin mais il avait l’air simplement surexcité. Il était aussi plus petit que le joueur de Quidditch, et la sixième année n’avait pas particulièrement fait attention au membre du petit groupe de l’équipe administrative qui restait en retrait. Evidemment, Cassiopée pouvait reconnaître tout le monde. Anastasia, Eros, Taylor, Tess, et il fallait qu’elle ne regarde pas assez bien et qu’elle ne voit pas Oli. Si le bibliothécaire était dans ses pâtes, elle aurait encore plus du mal à accomplir à bien sa mission. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle avait fait à l’écossais mais il ne pouvait s’empêcher de lui donner un truc à faire chaque fois qu’il apercevait ne serait-ce qu’une mèche de ses cheveux. La Serpentard se renfrogna et s’adossa un peu plus profondément sur son banc. Il allait bien finir par être seul, c’était un solitaire. Il allait finir par s’éloigner du groupe et elle pourrait partir à sa suite. Allez Sturridge, bouge tes belles fesses. Tu peux le faire. Oli est même pas intéressant, je suis sûre. Allez allez, hop hop hop, finis ton histoire, attardé. On s’en fout. Eros t’as fini ta clope, tu peux y aller maintenant. Mais vous bossez jamais ou merde ?

« Qui t’espionnes ? » La voix la fit sursauter. Elle fit rapidement volteface et aperçut sa meilleure amie, qui passait ses jambes au dessus du banc pour la rejoindre. « Je te cherchais. » Elektra grommela. « Je t’aurais bien rejoins, mais j’attends Sturridge pour lui parler. Et faut qu’il soit seul. » La française fronça les sourcils, un brin alarmé par la nouvelle envie de sa blondasse préférée. « J’ai droit à une explication ou… ? » « J’essaie d’arranger les choses. Ça me fait chier, j’ai pas envie, mais je vais essayer de pas les rendre pire. Je te raconterais. » Violet se pinça les lèvres et posa sa joue sur l’épaule de la sixième année, manifestement épuisée. « Faut que tu dormes la nuit. » La septième année ne répondit même pas et fit un geste de la main à Eros qui la fixait. Comme un signe. Elektra eut un moment de blanc et contempla un instant sa meilleure amie, qui avait détourné les yeux du batteur irlandais. « Tu fais quoi là. » « Je t’aide grognasse. » Le jeune homme lança une phrase au groupe, se ralluma une cigarette et mis les mains dans ses poches, avançant plus loin dans le parc. Oli commença à le suivre. Elektra leva les yeux au ciel, énervée. « J’vais dire bonjour au bibliothécaire ! On se revoit ce soir. » Faisant un bisou sur la joue de la sixième année, la française se leva et commença à courir, appelant le brun pour qu’il se retourne. Cassiopée sourit, appréciant sans vraiment comprendre la confiance aveugle de la verte pour elle. Elle pouvait très bien avoir menti et faire tout foirer avec Eros. Leurs relations étaient déjà assez foireuses, mais elle avait le pouvoir de les rendre pire. Pour l’instant, tout s’était presque calmé. Ariel et lui se parlait de temps en temps, sans vraiment rien développer, Cassiopée se tenait tranquille. Et puis récemment, Ambroise était parti en France. Il avait sorti que Beauxbâtons avait besoin d’un professeur de vol. Léon n’avait lui, pas bougé. Quoiqu’il se soit passé et elle ne le savait pas, il semblait avoir un tantinet oublié ses envies de meurtre et de destruction. Peut-être que non, mais elle devait aller le voir. Sans volonté aucune de s’excuser, chose qu’elle faisait rarement et à des personnes précises, elle voulait simplement poser les choses au clair. Tout remettre au plat et repartir à zéro ou simplement tout arrêter. Chaque fois que leurs regards se croisaient, c’était un mélange de colère, de tristesse, d’envie de vengeance, de gêne et d’un semblant de compréhension bizarre. Elle détestait ça. L’irlandais n’était peut-être pas dérangé de ces moments, mais elle les détestait viscéralement.

Se levant, déterminée, Elektra attrapa son sac et avança à grands pas vers le pion, qui tournait presque en rond. Croisant le regard du batteur, elle baissa instantanément les yeux. Ils se comprenaient malgré eux. Ambroise, Eros, elle. Pas un pour rattraper l’autre, ils s’étaient tous fait mal d’une certaine façon, et elle le voyait dans ses yeux. Comme il devait le voir dans les siens et comme ils l’apercevaient si le marquis français était dans les parages. Mais non, il était parti. « Je… » Toussotant, elle observa le mangemort qui ne la regardait même plus. Il tirait sur sa cigarette en attendant impatiemment la suite. « J’ai besoin d’aller à Pré-au-Lard tout à l’heure, et je peux pas y aller à cause de Taylor. Mais c’est vraiment important. » L’irlandais baissa les yeux vers elle. « Vraiment. Tu peux y faire quelque chose ? ça se trouve ça te sera bénéfique. Enfin j’espère. » Le pion inspira une bouffé d’air et opina du chef. « J’verrais ce que je peux faire. » Cassiopée hocha la tête et fit demi-tour, cherchant des yeux Violet, qui était en pleine conversation avec l’aide bibliothécaire. « ARIEL RAMENE TON CUL » Morgan tourna la tête et fixa un instant la blonde qui criait pour que la septième année vienne. Celle-ci fit un signe de la main à Oli et avança lentement sans quitter des yeux la sixième année impatiente. « Tu le fais exprès ? » « Duh oui. Allez viens on y va. » Cassiopée ne releva même pas l’insulte hors de propos, et passa son bras sous celui de la française. « T’es conne. » « T’es moche. » Une bonne journée commençait.

Elektra venait de finir d’arranger le noir autour de ses yeux. C’était un travail minutieux, de l’art presque, même si ceux qui n’y connaissaient rien était juste sûr qu’elle se badigeonnait les yeux au hasard et que ça rendait bien. Non. C’était tout précis, tout millimétré. Sinon ça ne rendait pas assez bien et elle ne pouvait pas se le permettre. Soupirant en contemplant la gueule de ses cheveux qui n’étaient absolument pas coopératifs aujourd’hui, elle sortit de la salle de bain et s’assit sur son lit, attrapant les affaires qu’elle fourrait dans son sac au fur et à mesure. Ariel s’amusait à sortir ses affaires au fur et à mesure qu’elle les mettait dans le petit sac. « Mais arrête t’es débile » La brune sortit son portefeuille. Elektra l’attrapa et le remis. Le temps qu’elle fasse ça, c’était son miroir qui était dehors. « Mais. » Pouf, son bouquin, disparut. Le miroir retrouva sa place alors que son porte feuille volait. Cassiopée se battait avec ses propres objets, sous l’air très sérieux de la septième année qui ne s’arrêtait pas. La sixième année abandonna et lâcha son sac. « Tu te lasseras en premier. » Violet haussa un sourcil. « Tu penses ? » « Tu vas me mettre en retard poufiasse. » Rassemblant ses affaires finalement immobiles, elle ferma définitivement son sac à main et fit un câlin à la septième année. « Tu pues mais des fois je t’aime quand même. » « Dégage blondie. » Sans avoir besoin de le répéter une deuxième fois, la sixième année sortit de la salle commune et se dirigea vers l’entrée de Poudlard, se mêlant au groupe qui allait à Pré-au-Lard. Taylor la regarda un instant, posa les yeux sur sa liste, la regarda, fit ça au moins une dizaine de fois et finit par la laisser passer. Elektra eut un soupir de soulagement. Eros était donc utile. Il avait plutôt intérêt à l’être, compte tenu du fait qu’elle sacrifiait son après-midi qu’elle aurait pu passer avec Ariel ou même Louis pour discuter d’elle ne savait même pas vraiment quoi. Elle avait les cinq minutes de marche jusqu’à son appartement pour y réfléchir. D’après ses calculs, il ne travaillait pas cet après-midi et c’est donc dans son petit truc moisi qu’il serait. Arrivant sous les fenêtres, elle eut un moment de désagréable nostalgie. La dernière fois qu’elle s’y était trouvée, elle s’était violemment engueulé avec Violet l’heure d’après. Aucune envie d’y revenir, donc. Frappant à la porte, elle prit son courage maigrichon et quasiment inexistant à deux mains pour rester là à attendre qu’il daigne venir ouvrir. Elle se doutait qu’il devait venir de l’étage, là où était sa chambre, et elle mourrait d’envie de lancer des pierres jusqu’à ce qu’il ouvre sa fenêtre, mais ça ne serait peut-être pas le meilleur moyen de discuter calmement et de commencer une conversation, alors elle poireautait devant sa porte. Au moment où elle allait frapper une deuxième fois, son poing ne trouva pas le bois de la porte. A la place, le batteur, une énième clope à la bouche, se tenait dans l’embrasure de l’entrée. Cassiopée avait envie de partir en courant de l’autre côté et de se réfugier dans les bras de Louis. « Qu’est-ce que tu fous là ? »

Prenant un énorme bol d’air, trouvant définitivement qu’elle en manquait, la Cayrel finit par improviser, n’ayant pas eu assez de temps de trajet pour y réfléchir. Ou elle n’y avait pas pensé assez fort en croyant qu’elle saurait sur le moment. Profonde mauvaise foi, elle savait qu’elle serait désemparée devant le batteur, qui s’impatientait de plus en plus. « Si t’as rien à me dire je referme la porte hein. » « Non non, crois-moi, je suis là pour une raison. Je viens pas pour le plaisir. » L’homme devant elle haussa un sourcil. Vas-y Cassie. Tu peux le faire. « Je peux entrer ? » Eros regarda derrière lui, un rapide coup d’œil. La verte n’attendit même pas une réponse. « T’es pas obligé de me faire rentrer. Ça devrait pas être long de toute façon. Je voulais. Euh. » Oh et puis merde. « M’excuser. Enfin pas vraiment, je considère pas forcément que j’ai eu tort partout mais je pense que c’est un bon moyen de commencer la conversation. » Hé ben alors ? La première fois qu’elle avait rencontré Louis, il lui avait sous-entendu qu’elle avait des dons d’éloquences certains, et qu’elle savait très bien utiliser le pouvoir des mots pour arriver à ses fins, quelle qu’elle soit. La blonde n’avait aucune idée d’où ce talent avait bien pu disparaître en courant, mais elle l’aurait bien volontiers ramené. Ce n’était pas le moment de péter un câble, ni de balbutier. Il fallait qu’elle convainc Leon que ce qu’elle voulait dire était pertinent, sinon il ne l’écouterait même pas et rien n’allait changer. Et pourtant c’était bien ce qu’avait décidé Elektra : si elle arrivait à arranger les choses avec le batteur, peut-être que ça irait infiniment mieux avec Ariel. L’anglaise voulait lui prouver qu’elle savait ce qu’elle faisait, qu’elle ne laissait rien au hasard. Elle n’avait pas l’habitude de faire ça de toute façon, mais cette fois c’était différent. Elle changeait en bien, du moins c’est ce qu’elle essayait de faire. D’en persuader autant son entourage qu’elle-même, qui ne comprenait pas toujours ce qui se passait dans sa vie dernièrement. La verte et argent était suffisamment bestiale une fois par mois pour que le reste du temps, elle s’améliore. A rester comme elle l’avait été pendant toute sa vie, elle perdait tout au fur et à mesure et elle détestait perdre. La Cassiopée du début de sixième année avait bien subit des changements depuis le temps. Parfois des choses infimes, et parfois d’autres détails plus conséquents. Hors de question qu’elle continue à vivre en ayant envie de pleurer et de se lamenter à chaque pas. Sans non plus se cacher la vérité : elle était comme ça, de toute façon. C’était une jeune fille qui avait tellement toujours été gâtée qu’au final, à chaque fois que quelque chose la contrariait c’était la fin du monde. Beaucoup de fins du monde pour une seule personne pour peu de temps. Et vivre comme ça, c’était insupportable. Cassiopée aimait à penser que Louis la rendait un peu plus douce, et qu’elle le rendait un peu plus fort. Ceci dit, elle et lui étaient les seules personnes à suivre cette évolution, ce qui faisait largement contraste avec sa vie de tous les jours, dans laquelle son petit ami n’avait pas encore une place stable, définie, et surtout connue de tous.

Se tenant toujours debout, passant d’un pied sur l’autre, Elektra ordonna à son esprit de faire silence. « Alors voilà. Je me dis que peut-être si Ambroise n’avait pas été là… les choses auraient été différentes, et probablement en bien. Pas comme si c’était dur de faire pire mais… » Déglutissant douloureusement, elle eut un violent flashback français qui ne lui fit pas particulièrement du bien. Mais c’était nécessaire. « T’as du savoir avant moi qu’Ambroise était parti, et c’est partiellement ma faute. Je regrette un peu, d’ailleurs, mais tout bien considéré le résultat est mieux pour moi autant que pour les autres. Je crois. Enfin sauf pour lui. » Se mordillant la lèvre d’un air un tantinet soucieux, la blonde contempla la cigarette du batteur, qui ne quittait pas sa bouche un seul instant. « Je sais pas s’il t’as parlé avant de repartir en France et si tu comptes le suivre encore une fois. Mais crois-moi, je pense qu’il a bien payé comme ça. » La sixième année avait eu beaucoup de mal à tout remettre en ordre, mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence : elle avait été encore plus lâche que d’habitude. Elle l’avait simplement trompé et abandonné au profit d’un autre français, qui était lui-même proche de l’attrapeur. Eros devait savoir ce que ça faisait, et si le marquis et lui avait parlé avant qu’il parte sans aucune volonté de revenir, l’irlandais n’avait aucune raison de vouloir faire plaisir à Elektra et de la laisser, par exemple, rentrer chez lui. Cassiopée n’avait, en plus, aucune raison de s’expliquer. Ce n’était pas qu’elle ne ressentait rien ou n’avait rien ressenti quand elle était en couple avec Ambroise, ni quand elle s’était amusée avec un Poufsouffle un soir où elle avait trop bu, un soir qu’elle avait provoqué elle ne savait trop pourquoi. Ce n’était même pas ça, c’était sans raison. Parce qu’elle était un être humain horrible, peut-être. Elle aurait détesté qu’on le lui fasse. Plus que ça. Elle aurait eu des envies de meurtre, et comprenait tout à fait la réaction de Sturridge qui avait semblé démesuré à l’attrapeur breton. Finalement, Cassiopée et le brun qui hésitait maintenant entre ouvrir et fermer sa porte se ressemblaient beaucoup. Sur plusieurs points, à plusieurs niveaux. Et c’est pour ça qu’elle voulait faire de son mieux pour arranger un tantinet les choses. Parce que c’était autant important aux yeux de la blonde qu’à ceux de sa meilleure amie, et c’est le dernier argument qu’elle avait sous la manche. « Si c’est pas moi qui te pousse à ouvrir la porte, fais le au moins pour Ariel ? C’est en grande partie pour elle que je suis là, alors… Fais bien comme tu veux, mais réfléchis bien. Je reviendrais pas. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



atonement ▬ eriopée Empty
MessageSujet: Re: atonement ▬ eriopée   atonement ▬ eriopée EmptySam 16 Mar - 10:55


« cayrel&sturridge. »




Eros s'était enfin débarassé des produits de farces et attrapes confisqués aux petits malins de Serpentards qui s'étaient mis en tête de mettre les cuisines sans dessus-dessous. Après avoir passé la nuit à ramasser les dégats causés par les actions du Code Phénix, Sturridge n'était plus d'humeur à plaisanter. En tant que pion, il avait plus l'impression d'être un concierge, une baby sitter, un nounou pour enfants terriblement dérangés et embêtants. Il se jurait, que s'il parvenait à mettre la main sur ces soits disants lapins, ils les fixeraient tous sur des poteaux pour les utiliser en cible à cognards. Le jeune homme se dirigeait vers le parc, pour profiter un minimum de sa pause clope, et donner le relai à Taylor, la routine.
Regroupés dans le parc, l’ensemble des surveillants discute allègrement ; c'était le moment de la journée ou la plupart des jeunes élèves -les plus turbulents et requérant le plus d'attention- étaient occupés à autre chose que de malmener Poudlard et ses occupants.
Plus absorbé par sa tasse de café fumante et sa cigarette que par ses collègues, Eros repère deux Serpentards du coin de l'oeil ; et non des moindres : il s'agit de Cassiopée et Ariel, avec qui le jeune homme a toujours entretenu des liens aussi bien qu'étroits, qu'animés et venimeux. (schyzo me ftw)
Après avoir toisé les deux meilleurs amies, il hausse les sourcils et se détourne, faisant horriblement semblant d'écouter les dires d'Oli. Tu m'écoutes Léon ? Le Mangemort bat exagérément des cils en soufflant lentement la fumée de sa cigarette sur le pseudo bibliothécaire. Bien sur mon chou. Reportant quelques secondes ses yeux sur les deux adolescentes, le surveillant capte le mouvement de main d'Ariel et rabaisse les yeux. Pas de temps pour ses simagrées. Mais avant même qu'il n'eut pu l'ignorer, la brune débarque avec ses grands mots, ses cheveux qui volent au vent, en direction de Stoker. Eros comprend peu à peu la signification de tout ça.
Avec un sourire amer, il attend la venu du deuxième double diabolique. Comme prévu, elle apparait, son sac pendant sur son épaule et l'air plus incertain qu'il ne l'avait jamais vu. Sans grande conviction, il lui adresse un regard. La dernière fois qu'elle lui avait parlé, ça avait fini en tragédie, la main d'Ariel claquant sur sa joue et le départ d'Ambroise. Distrait, il amène sa cigarette entre ses lèvres. Je.. J’ai besoin d’aller à Pré-au-Lard tout à l’heure, et je peux pas y aller à cause de Taylor. Mais c’est vraiment important. Le brun expulse la fumée et sourit un peu plus en direction de la blonde. Vraiment. Tu peux y faire quelque chose ? ça se trouve ça te sera bénéfique. Enfin j’espère. Il fait un signe de la main et cale sa cigarette entre ses lèvres. J’verrais ce que je peux faire. Eros la regarde s'éloigner sans vraiment se poser de questions. Il hausse les épaules et se débarrasse de sa tasse à café et du mégot de cigarette d'un coup de baguette. Derrière lui, il entend toujours la sixième année. ARIEL RAMENE TON CUL. Oli lui lance un regard et il hausse les épaules, incompréhensif.
Une fois sa pause terminée, Eros se faufile dans le bureau avec toute la paperasse concernant les sorties à Pré-Au-Lard. On laissait vraiment le sale boulot pour les Mangemorts du château. Au son de sa voix, sa plume à papote s'éleva dans les airs, flottant à hauteur de son visage. Il murmura le prénom et le nom de Cassiopée afin qu'ils soient griffonnés sur le parchemin avant d'enrouler ce dernier, et le déposer sur le dossier pour les futurs départs autorisés. Il s'agissait d'un des derniers voyages à Pré-au-lard, et avec un peu de chance on ne vérifierait pas les alibis de chaque élèves.

L'après midi s'était vite montrée. Il rangeait quelques trucs dans les étagères, poussant Nimbus du bout du pied dès qu'il venait se poster devant lui. Adossé contre la fenêtre, il observait le château en laissant sa cigarette se consumer entre ses lèvres. Deux coups à la porte le firent sortir de sa torpeur et il secoua la tête, arborant un air mauvais qui ferait fuir l’intrus. Il ouvrit la porte sur Cassiopée Cayrel. Deux fois dans une journée ça n'était même plus un hasard. Il devait jouer à ce que les Moldus appelaient la loterie. Qu'est ce que tu fous là ? Il patienta en regardant la sixième année se reprendre en main tandis qu'elle cherchait ses mots. Il se retint de rire et fit mine de fermer la porte. [color:dc70=#ndianred]Si t’as rien à me dire je referme la porte hein. Non non, crois-moi, je suis là pour une raison. Je viens pas pour le plaisir. Le jeune homme faillit répliquer "Non jure." mais il se retint, se contentant simplement d'observer la blonde. Je peux entrer ? Eros regarda son appartement. Il ne pensait pas en mal de la jeune Cayrel. Il avait juste terminer de jouer avec elle, sa meilleure amie, et son ex, désormais. Lassé. T’es pas obligé de me faire rentrer. Ça devrait pas être long de toute façon. Je voulais. Euh. M’excuser. Enfin pas vraiment, je considère pas forcément que j’ai eu tort partout mais je pense que c’est un bon moyen de commencer la conversation. Le Mangemort ria à gorge déployée pendant un moment qui lui parut long, étant donné qu'il était le seul à rire il s'arrêta. Cassiopée se voulait sérieuse apparemment. Il s'appuya contre la porte un sourire aux lèvres. Ça n'était pas pour lui qu'elle faisait ça, c'était pour elle même, ou quelqu'un d'autre qu'elle aimait. Alors voilà. Je me dis que peut-être si Ambroise n’avait pas été là… les choses auraient été différentes, et probablement en bien. Pas comme si c’était dur de faire pire mais… Si Ambroise avait pas été je serais jamais venu. Je crois que ça aurait été mieux, en fait. Elle ne répliqua pas et continua. T’as du savoir avant moi qu’Ambroise était parti, et c’est partiellement ma faute. Je regrette un peu, d’ailleurs, mais tout bien considéré le résultat est mieux pour moi autant que pour les autres. Je crois. Enfin sauf pour lui. Il ricanait sans arrêt en l'écoutant. Pensant presque qu'elle se foutait de lui. Je sais pas s’il t’as parlé avant de repartir en France et si tu comptes le suivre encore une fois. Mais crois-moi, je pense qu’il a bien payé comme ça. Écoutes moi Cayrel, tu vas pas m'expliquer comment faire ma vie. Elle semblait réfléchir, soudainement perdue dans ses pensées. Ambroise lui avait parlé oui. Il l'avait croisé à la sortie du château. Et Eros avait non seulement comprit que s'il l'avait suivit c'était par fierté. Par amour aussi, mais pour garder la tête haute il n'avait plus rien dit. Il l'avait laissé partir, et ce jour là, le jeune brun avait comprit qu'une partie de lui venait de s'éteindre. Qu'il avait finit de jouer avec les sentiments du Français comme lui avait joué avec les siens. Si c’est pas moi qui te pousse à ouvrir la porte, fais le au moins pour Ariel ? C’est en grande partie pour elle que je suis là, alors… Fais bien comme tu veux, mais réfléchis bien. Je reviendrais pas. Sturridge ouvrit la porte en grand et attrapa la jeune fille pour l'attirée dans son appartement. T'as pas compris Cayrel. Ariel j'en ai plus rien à foutre. C'est terminé tout ça. Toi, Ambroise et moi on est pareils au final. Trois connards qui sont juste capables de blesser les autres. Il se pencha vers la silhouette de la Serpentard et frôla son nez avec le bout de son doigt. Mais toi et moi on se comprend d'autant plus. Tu sais quel mal il m'a fait. Ça a faillit te pourrir, toi, ta meilleure amie et le reste. Et pourtant, t'as pas pu t'empêcher. Il lui fit un clin d’œil avant de se détourner. Il retira enfin le mégot éteint d'entre ses lèvres et l'écrasa avec le reste dans le cendrier d'un geste distrait. Entre toi et ta brunette ça va pas fort fort et tu penses que rejeter la faute sur quelqu'un d'autre ça allègera ta conscience ? Remets toi en question ma belle. C'est plus mon problème vos histoires. Ambroise est partit, toi tu l'as trompée comme il me l'avait fait. Au final je te dois une fière chandelle, t'as réussis à me venger mieux que je ne l'aurais jamais fais. En y pensant, il venait lui même de le comprendre. Cassiopée se voilait la face à chaque fois qu'elle s'enfonçait un peu plus dans ses mensonges et ses emmerdes. Il alla pour s'assoir sur son lit, fit rouler une cigarette entre ses doigts avant de la reposer. Tu récoltes ce que tu sèmes Cassiopée. Tromper quelqu'un c'est pas aussi simple. Et fallait que je lui fasse comprendre. T'as de la chance qu'il ait décidé de fuir. Je le connais, il reviendra pas, il est pas comme moi. Les coudes appuyés sur les genoux, Eros gardait le regard rivé sur le sol. Bon, dis moi vraiment pourquoi t'es venu. T'es pas là pour défendre Ambroise, tu t'en fous de lui, tu le sais très bien. Et même, tu me parles d'Ariel, qu'est ce que tu veux que je fasse pour elle ? On a rien à voir ensemble.
créée par Matrona

Revenir en haut Aller en bas
 

atonement ▬ eriopée

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-