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 KHÔL&RHÎM X Apologize

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MessageSujet: KHÔL&RHÎM X Apologize   KHÔL&RHÎM X Apologize EmptyLun 1 Oct - 9:25


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feat Khôl

Installée contre l'appuie de fenêtre de la tour d'astronomie, la jeune Egyptienne flirtait avec le vide, toisant le sol, à près d'une vingtaine de mètre en contre bas. Les lèvres pincées, elle se perdait dans les méandres de ses pensées. Voilà quelques semaines qu'elle avait cédé au plaisir charnelle. Elle n'en avait jamais éprouver aucun remords, au contraire, elle avait même ressenti une certaine libération. Pour un temps seulement, car les frustrations étaient revenues, plus oppressantes que jamais. Si elle parvenait à se contenir, la présence de Khôl ruinait toute espoir de rédemption. Elle le désirait, chaque jour un peu plus que le précédent, à tel point que sa présence devenait un véritable supplice. Elle se faisait maladroite et distraite, presque distante lorsqu'il était trop proche d'elle. Khôl la rendait littéralement folle. Et finalement, la culpabilité l'avait gagné, sans qu'elle ne sache trop pourquoi. peut-être parce que c'était la première fois qu'elle cachait quelques choses à son cousin, peut-être parce qu'elle avait pris conscience de la faute qu'elle avait commise, aux yeux des Dieux. Elle ne s'était pourtant pas sentie si différente que cela, si ce n'est qu'elle savait à présent ce à quoi elle avait renoncer et ce à quoi elle devrait sans doute renoncer pour retrouver la grâce des Dieux. Le savoir était pire que l'ignorance, le savoir nourrissait l'obsession, son obsession. Elle avait goûter au fruit défendu dans les bras de l’aîné Vladmirov et aujourd'hui, elle ne cessait d'imaginer ce que cela pourrait être avec quelqu'un qu'elle aimait réellement. Khôl. Tout revenait à lui. C'était insupportable. Et lui qui ne cessait de la repousser, ou du moins, d'entretenir une pseudo distance entre eux, rejetant à jamais ce qui les unissait indéniablement. Parfois, elle lui enviait cette retenue et cette force de caractère. D'autre fois, elle se disait que tout cela était dans sa tête, qu'il n'y avait rien d'entre eux, si ce n'est une relation purement familiale et fusionnelle. Puis, la réalité la rattrapait et ses sentiments l'envahissaient, lui rappelant à quel point elle était attaché à lui. Par tous les Dieux, qu'avaient-ils bien pu faire pour mériter pareille malédiction? Elle laissa échapper un soupire, ses paupières recouvrant ses orbes. Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle lui dise ce qu'elle avait fait. Elle redoutait cet instant presque autant qu'elle ne l'attendait. Elle ne voulait pas lui faire de mal, elle ne voulait pas le blesser, ni même le décevoir, mais elle voulait le confronter directement, dans l'espoir que peut-être il ne réagisse et lui prouve ainsi qu'elle n'était pas la seule à l'aimer exagérément. C'était égoïste. Égoïste, stupide et peut-être naïf. Elle espérait sincèrement qu'il réagisse, tout en redoutant l'impact de cet aveux, parce que s'il l'aimait de la même façon qu'elle ne l'aimait, il en souffrirait. Une boule de culpabilité noua son estomac. Elle regrettait sans réellement regretter.

Khôl ne devrait plus tarder. Ils s'étaient retrouvés ici tellement de fois, c'était un peu comme leur endroit. Du haut de cette tour, ils scrutaient la ligne d'horizon, s'imaginant les rives égyptiennes qui leurs manquaient terriblement. Ils avaient beaux chérir l'Angleterre, ce n'était qu'une deuxième patrie, leur coeur demeurait en Orient, pour toujours et à jamais. Elle laissa échapper un soupire, ré-ouvrant les paupières. Il allait passer le seuil de la porte à un moment où un autre et elle serait obligé de lui dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Elle se l'était promis. Elle ne comptait pas brisé une autre de ses promesses, même aussi petite soit-elle. Au fond, tout ce qu'elle craignait, c'est l'impact que sa propre erreur allait avoir sur lui. Elle ne considérait d'ailleurs pas cela comme une erreur, à moins que cela ne le blesse. Il était si particulier. La porte s'ouvrit dans un grincement familier annonciateur de la présence de son cousin. Un sourire vint presque aussitôt s'emparer de ses lèvres. Sa simple présence rendait l'air plus agréable et la pièce plus agréable et chaleureuse, même si ce qu'elle allait lui dire ne serait pas. Elle pivota et quitta son perchoir pour venir déposer un baiser contre sa joue. Sa peau. Tellement douce, tellement chaude. Son simple regard l'électrisait, à tel point qu'elle du détourner le sien, de peur de ne pas parvenir à lui cracher cette foutue vérité. Elle scrutait le sol, avec insistance, les lèvres pincées. Elle voulu lui attraper la main, mais sa main demeura suspendue dans le vide. Elle ne pouvait pas le toucher. Il était déjà bien trop proche et ses idées commençaient à être confuse. Je dois te dire quelques choses. Elle releva son regard vers lui, plantant ses orbes dans les siennes. Son coeur loupa un battement. Ses yeux, ses magnifiques yeux. Elle s'y noierait si facilement. Mais avant je veux que tu saches que tu me rends complètement folle et que... C'est peut-être pas une excuse, mais c'est mon excuse. Parce que tu me rend réellement folle. Si tu savais à quel point c'est... Difficile et en même temps si... Facile. Fasse à son regard plein d'incompréhension, elle détournait à nouveau le regard. Elle en avait les larmes aux yeux. C'était lamentable ce qu'elle était de faire. Il n'était pas responsable. Ce n'était pas sa faute à LUI si elle était incapable de contrôler ses pulsions. Je ne suis pas en train de dire que c'set de ta faute, parce que c'est définitivement la mienne, mais ca explique... Un peu... Ou alors, c'est des excuses que je me donne. D'une certaine façon, ce n'était pas des excuses, c'était réellement. Jamais elle ne se serait retrouvé avec Demyan si Khôl ne l'avait pas rendue dingue. C'était peut-être simple et facile de se cache derrière ce genre d'excuse, mais c'était réel, Rhîm avait toujours été imprévisible, impulsive et excessive dans ses réaction. Elle ne gérait pas bien la contrariété et la frustration. Elle parlait, elle parlait tellement, elle s'excusait presque sans qu'il ne comprenne la situation. Elle avait chaud. Elle avait froid. Elle avait l'impression que jamais ses mots ne finiraient par sortir. Tu me promets de ne pas m'en vouloir? C'était trop facile. Elle qui habituellement était si franche et forte. Elle ne pouvait lui demander cela. Il ne savait pas. Et pourtant, elle attendait cette promesse ridicule, alors qu'elle avait été incapable de tenir l'une des siennes. Quoi qu'il en soit, elle le regardait à nouveau, droit dans les yeux. Elle lui devait au moins ça. Elle se rendit alors compte qu'elle lui parlait comme s'il était son petit copain, comme si elle lui devait quelques choses, comme si elle l'avait trompé. Mais d'une certaine manière, n'était-ce pas ce qu'elle avait fait? Si elle ne l'avait pas trahi lui, elle s'était trahi elle même, elle avait trahi ses sentiments.
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MessageSujet: Re: KHÔL&RHÎM X Apologize   KHÔL&RHÎM X Apologize EmptyLun 8 Oct - 7:22


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Khôl terminait ses devoirs à la bibliothèque. Rhîm voulait lui parler et lui avait demandé de la rejoindre à l’endroit où ils se retrouvaient toujours. Il n’était pas inquiet, elle avait probablement des choses à lui raconter, comme d’habitude. Rhîm et Khôl étaient des cousins très proches, ils avaient l’habitude de tout se raconter, même les détails les plus insignifiants de leurs vies. Pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. Il trouvait Rhîm différente ces dernières semaines. Elle était toujours la même, mais plus distante. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi. Elle semblait aussi toujours ailleurs, distraite et ça n’était pas son genre habituellement quand ils se parlaient. C’était peut-être une passe, alors il ne disait rien et espérait que ça se règle tout seul. Khôl baissa à nouveau les yeux vers son livre. Il ne devait pas se laisser distraire, il avait presque terminé son devoir de potions et devait rester concentré. Il écrivit soigneusement les dernières lignes de son devoir. Il pensait l’avoir plutôt bien réussi, mais généralement, il faisait toujours quelques fautes d’inattention. Il n’avait pourtant pas la tête à se relire. Il rangea bien vite tout ça et quitta la bibliothèque. Khôl passa à la salle commune pour ranger ses affaires et jeta un coup d’œil à l’heure en passant. Il était dans les temps. Il ne voulait pas faire attendre sa cousine trop longtemps et il avait hâte de discuter avec elle comme ils le faisaient souvent. Il préféra mettre son mauvais pressentiment de côté. L’égyptien hâta le pas vers la tour d’astronomie, qui n’était pas si loin de la salle commune des Gryffondors. Il se dépêcha pour ne pas être en retard et poussa la porte de la salle qu’il connaissait à présent presque par cœur. La porte grinça, annonçant son arrivée à Rhîm qui se leva aussitôt pour venir le rejoindre, un sourire aux lèvres. Elle lui déposa un baiser sur la joue, naturellement, pour le saluer. Il essaya de ne pas trop donner d’importance à ce geste, c’était tout à fait normal en famille. Il répondit à sa cousine par un sourire. Il était content de la voir, elle était radieuse, bien plus que quand elle était dans ses pensées comme ces derniers temps. Il préférait la voir sourire comme ça. Mais ça ne dura pas bien longtemps car elle détourna les yeux vers le sol. « Je dois te dire quelque chose. » dit-elle au garçon. Généralement, ça n’était pas très bon signe d’entendre ça. Khôl savait que Rhîm voulait lui parler, mais cette phrase sonnait comme si la chose qu’elle avait à lui dire était difficile à dire, comme si elle ne pouvait pas le dire directement. Il fronça les sourcils car il ne voyait pas où elle voulait en venir. Elle leva les yeux vers lui, il était prêt à l’écouter. « Mais avant je veux que tu saches que tu me rends complètement folle et que… c'est peut-être pas une excuse, mais c'est mon excuse. Parce que tu me rend réellement folle. Si tu savais à quel point c'est… difficile et en même temps si… facile. » Les mots de Rhîm le touchaient mais il ne dit rien. Khôl ne comprenait pas où elle voulait en venir et il aurait voulu l’arrêter. Elle ne pouvait pas lui dire tout ça. Il était son cousin. Elle détourna les yeux. C’était ça qu’elle voulait lui dire ? Ce n’était pas comme s’il n’était pas déjà au courant, bien que mal à l’aise avec le sujet. Rhîm avait les larmes aux yeux et lui ne comprenait toujours rien ou plutôt préférait essayer de ne pas comprendre. Elle avait quelque chose sur le cœur et elle avait besoin d’en parler. Khôl était là pour l’écouter, comme toujours.

« Je ne suis pas en train de dire que c'est de ta faute, parce que c'est définitivement la mienne, mais ca explique… un peu… ou alors, c'est des excuses que je me donne. » Khôl ne voyait pas où sa cousine voulait en venir. Qu’avait-il fait exactement ? Et qu’avait-elle fait ? Rhîm avait fait quelque chose. Il ne savait pas encore quoi mais il avait l’impression que ça n’allait pas beaucoup lui plaire. Elle avait du mal à lui dire ce qu’elle avait fait. Elle avait du mal à parler. Elle avait toujours les larmes aux yeux. « Tu me promets de ne pas m'en vouloir ? » demanda Rhîm à Khôl, les yeux rivés vers lui. Il avait le cœur pincé à la voir comme ça. Ce n’était pas dans les habitudes de Rhîm de lui demander une telle chose, elle était même plutôt le contraire, toujours franche et directe. Rhîm n’avait jamais peur de lui parler. Pourquoi allait-il lui en vouloir ? Il voulait le savoir, mais en même temps, il avait peur d’être contrarié. Il n’y avait rien de plus inquiétant que l’inconnu. Khôl posa ses mains sur les épaules de sa cousine. « Rhîm… est-ce que tout va bien ? Tu m’fais peur. T’as l’air un peu ailleurs ces derniers temps. » Il caressa doucement son épaule pour lui remonter le moral. Il n’aimait pas la voir comme ça. Il n’aimait pas ne pas savoir ce qu’elle voulait lui dire. Il n’aimait pas ne pas pouvoir lui promettre qu’il ne lui en voudrait pas. Khôl voyait bien qu’elle attendait toujours cette stupide promesse. Mais il savait qu’il la briserait. Il n’était pas faible, mais récemment, il pouvait être assez contrarié quand le sujet était Rhîm. Il n’y pouvait rien. Khôl retira ses mains des épaules de Rhîm et s’éloigna un peu. Il alla s’asseoir sur le rebord de la fenêtre, toujours face à Rhîm. Il avait la sensation qu’il devait s’asseoir. Il lui fit signe d’approcher pour qu’elle vienne s’asseoir à côté de lui. « Tu sais que tu peux tout me raconter, mais comment je pourrais te promettre de ne pas t’en vouloir si je ne sais pas de quoi tu veux me parler ? » Il opta pour un léger sourire, histoire de détendre un peu l’atmosphère. Rhîm prenait les choses trop à cœur. Elle avait toujours été comme ça, trop impulsive, excessive, imprévisible. Il ne voulait pas la voir pleurer. Il ne supportait pas ses larmes et il ne les avait jamais supportées. Il tenait trop à elle pour la voir souffrir. Alors il passa la main dans le dos de Rhîm et après une hésitation, caressa son dos avec quelques gestes circulaires comme le faisait sa tante, mère de la jeune fille, pour la rassurer. « Tu sais aussi que je ne t’en voudrais jamais longtemps… t’es ma cousine, on se serre les coudes. » Il ne manquait jamais une occasion de lui rappeler qui elle était pour lui, ce qui suffisait généralement à se le rappeler pour lui-même. Il avait du mal à considérer Rhîm comme telle. Il avait passé toute son enfance avec, mais depuis quelques temps, c’était différent, ou peut-être que ça avait toujours été différent mais qu’ils ne s’en étaient jamais rendu compte. Mais tout ce qui comptait pour le moment, c’était qu’il prenne soin d’elle, qu’il l’écoute, qu’elle aille mieux. Même s’il devait lui en vouloir pour ça. C’était son rôle, après tout. « Vas-y, je t’écoute. » dit-il avec un nouveau sourire discret. Il avait l’air confiant, mais il était en réalité assez nerveux, ne sachant pas ce qu’elle allait lui révéler. Et il n’allait pas aimer ça.

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MessageSujet: Re: KHÔL&RHÎM X Apologize   KHÔL&RHÎM X Apologize EmptyDim 30 Déc - 4:57


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feat Khôl

Rhîm… est-ce que tout va bien ? Tu m’fais peur. T’as l’air un peu ailleurs ces derniers temps. Un peu ailleurs? C'était plutôt le cas de le dire. Elle n'était pas réellement étonnée qu'il ait lu aussi facilement en elle, c'était Khôl, ils avaient toujours été très proche l'un de l'autre et aujourd’hui, ils se connaissaient mieux que personne d'autre sur cette terre. Le problème n'était pas tant le fait qu'il ait compris qu'elle était préoccupée, non, c'était plutôt de lui parler de ce qui la préoccupait. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était aussi nerveuse, pourquoi elle avait le sentiment de l'avoir trahi, pire, de l'avoir trompé. Il n'était pourtant que son cousin, même si elle le considérait différemment, Khôl lui avait clairement fait comprendre qu'elle n'était QUE sa cousine. Il se trahissait de temps à autre. Il lui arrivait de mettre soudainement de la distance entre eux, lorsqu'ils étaient trop proche l'un de l'autre, comme s'il craignait ce que la proximité pourrait engendrer. Comme là, lorsqu'il avait posé ses mains sur ses épaules, pour ensuite s'éloigner d'elle et aller prendre place en face d'elle. Il l'invita toutefois à la rejoindre. Tu sais que tu peux tout me raconter, mais comment je pourrais te promettre de ne pas t’en vouloir si je ne sais pas de quoi tu veux me parler ? Il refusait de promettre. Cela l'effrayait. Si son cousin ne promettait pas, c'est parce qu'il ne pourrait probablement pas tenir cette promesse et qu'il perdrait son calme habituelle. Elle laissa échapper un soupire, se décalant pour venir s'asseoir auprès de lui. Elle le regardait à peine, détournant le regard lorsqu'elle venait à croiser ses yeux magnifiques. Khôl demeurait d'un calme olympien, comme à son habitude. Il se voulait apaisant, il glissait sa main dans le dos de la égyptienne sans se douter ce que ce simple geste provoquait chez elle. Un frisson lui parcourait délicieusement l'échine. Le beau brun, lui, faisait toujours cet effet et ce, à chaque fois qu'elle posait ses mains sur elle. Il avait beau être son cousin, elle le désirait d'une façon qu'elle ne pouvait expliquer, pas plus qu'elle ne pouvait le décrire. C'était très différent du désir qu'elle avait pu éprouver pour Demyan Vladmirov. Demyan... Elle en revenait aux confessions qu'elle n'avait pas encore faite à Khôl. Avec toujours cette curieuse impression de l'avoir trompé, de l'avoir trahi. Elle redoutait l'instant où il saurait. Oh, Khôl n'était pas du genre violent, il ne répliquerait pas à coup de poing, pas plus qu'à coup de réplique cinglante. Non, ce qu'elle craignait le plus, c'est de lire la déception dans la profondeur de ses yeux. Elle redoutait qu'il ne puisse plus la voir de la même façon, peut-être ne plus la voir du tout. Tu sais aussi que je ne t’en voudrais jamais longtemps… Un sourire vint se glisser sur ses lippses, presque rassurée. Mais le sourire ne fut que de courte durée. T’es ma cousine, on se serre les coudes. Sa cousine. A ses mots, elle se figea. Elle était ben évidemment sa cousine, mais elle ne s'attendait pas à ce qu'il utilise ses termes. Elle le connaissait, elle savait qu'il l'avait fait volontairement, pour mettre de la distance entre eux. Khôl ne s'en était probablement pas rendu compte, mais Rhîm l'avait prise comme un rejet. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il lui serve ce genre de formule, pas dans cette situation. Pourquoi s'était-il senti obligé de la rappeler à l'ordre alors qu'elle n'avait fait aucune allusion à un éventuel "nous". Ses inquiétudes se dissipaient, elle n'avait plus qu'une seule envie, se défaire de ce secret le plus rapidement possible, peu importe la forme. Après tout, il n'y avait pas de bonne façon de le dire. A quoi bon mettre des gants, cela ne changerait rien, cela ne rendrait pas les choses plus acceptable. Vas-y, je t'écoute.

Il lui donnait le feu vert, l'incitait à se livrer. Elle planta son regard dans celui du jeune homme, prête à cracher le seul secret qu'elle ait jamais eut pour lui. J'ai couché avec Demyan Vladmirov. C'est là qu'elle le vit. Une lueur, s'éteindre dans les yeux magnifiques de son cousin. C'était insoutenable. Elle s'empressa de détourner le regard pour ne pas avoir à l'affronter plus longtemps. Elle avait été si brutale, presque insensible. Evidemment, elle s'en voulait de l'avoir fait ainsi. Pourtant, ce n'était pas très surprenant, elle était comme cela, fougueuse, impulsive et volcanique. Elle avait blesser son cousin, réagissant à ses propos avec une telle virulence. Le sang n'avait fait qu'un tour. Elle n'avait même pas pris le temps de réfléchir. Elle savait pourtant que son cousin n'avait nullement voulu la blesser. Je sais ce que cela implique. Je sais que j'ai mis les Dieux en colère, que j'ai déshonoré la famille. Elle avait perdu la jolie assurance de sa première réplique. Sa voix n'était plus qu'un murmure, à peine audible. Et pourtant, ce qui m'inquiète le plus, c'est la façon dont TOI, tu vas le prendre. Je culpabilise. Je regrette sans regretter. Je me sens mal, mais pour les mauvaises raisons. Elle e cherchait pas à lui faire du mal, pas plus qu'elle ne cherchait à atténuer la nouvelle, non, elle voulait juste se montrer sincère et franche, elle le lui devait bien. Elle n'osait toujours pas relever le regard vers lui, craignant que plus rien ne sois plus comme avant. Les mains crispées contre ses genoux, elle attendait simplement une réaction. Un mot. Un simple mot pourvu qu'elle n'ait pas à affronter son regard. Je ne sais pas quoi dire Khôl... Je... Dis quelques choses, je t'en supplie. Elle se risquait à relever le regard vers lui, mais se ravisait et en revenait au sol. Elle redevenait nerveuse, presque fébrile. Elle avait l'impression que son coeur palpitait à l'intérieur de son crane. C'était douloureux. Le pire, c'était l'attente. Khôl restait silencieux. Elle ignorait ce qu'il pouvait bien ressentir, refusant toujours de l'affronter. Elle savait pourtant qu'il était toujours auprès d'elle, puisqu'elle le sentait à côté d'elle. C'était déjà cela.
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