Sans s'arrêter, à vive allure, Louis traversait le collège de sorcellerie Poudlard. Il véhiculait entre les couloirs, bifurquait parfois après un tournant, finissait par accélérer pour manquer de foncer dans quelqu'un qui lui en aurait voulu. Mais il ne s'arrêtait pas, il était déterminé à avancer. Dans quel but ? Il l'ignorait encore, tout comme la destination qu'il aimerait viser. Enfin, par destination, il entendait destination possible. Dans l'idéal, il souhaiterait quitter Poudlard, s'évader, quitte à vivre en cavale. Mais il avait conscience que c'était impossible, qu'on lui en voudrait probablement, qu'on s'inquiéterait pour lui, et surtout, il était peu certain quant à ses chances de survie au-dehors. Il avait certes des capacités en terme de magie et pouvait se défendre s'il le voulait, néanmoins il n'avait jamais expérimenté une telle aventure pour pouvoir s'évaluer, pour pouvoir affirmer qu'il pourrait survivre assez longtemps. Et pourquoi ? L'extérieur du château lui semblait aussi hostile que bénéfique. Il étouffait ici, entre ces murs. Il ne rêvait plus qu'évasion. Les deux années qui lui restaient jusqu'à son obtention des ASPICs et ainsi le droit de quitter le château lui semblaient bien trop longues, voire même éternelles. Et au fil des jours qui se déroulaient dans la vie du Poufsouffle, ce dernier avait l'odieux sentiment que tout s'envenimait, fatalement.

Finalement, alors qu'il luttait contre toutes les pensées qui désiraient l'anéantir, il se faufila dans la salle commune des Poufsouffle puis descendit les nombreux escaliers qui le mèneraient jusqu'à son dortoir précipitamment. Il bouscula quelques élèves sur son passage éclair mais ne s'arrêta guère pour s'excuser, ce qui était aucunement son genre. Mais il ne pouvait plus cesser d'avancer, pas avant d'atteindre son dortoir, en tout cas. Il poussa la porte du dortoir des sixième année, remarqua à son plus grand bonheur qu'il était vide et se laissa tomber sur son lit. Il attrapa son casque à musique magique et le vissa sur ses oreilles, montant le volume du son au maximum, quitte à s'exploser les tympans. Il s'en fichait, du moment que ça taisait toutes les voix qui trônaient dans sa tête, s'échafaudaient, se répétaient, se battaient entre elles, même.

Louis ferma les yeux fortement, tentant de calquer sa respiration sur le rythme de la musique qui se répercutait dans ses oreilles. Malgré tous ses efforts, il se ressassait le dernier événement qui avait était en quelque sorte la « goutte d'eau qui fait déborder le vase ». Cassiopée lui avait secrètement donné rendez-vous dans la salle des bains des préfets pour qu'ils passent un moment ensemble, étant donné que leur relation amoureuse était secrète aux yeux du monde. Bien sûr, Louis avait mis ses plus proches amis au courant de son affection toute particulière pour la Serpentard, ils savaient qu'il était amoureux de la préfète, néanmoins, ils ignoraient pour la plupart qu'il sortait avec l'apprentie sorcière. Il n'avait su trouver les mots pour le dire et vivait avec ce secret sur les épaules. Un secret qui pesait odieusement lourd pour lui, étant donné qu'il s'était toujours évertué à n'énoncer que la vérité à Autrui et constituait un bien piètre menteur. Mais son secret tenait le coup, étrangement. Pourtant, Louis ne pouvait s'empêcher de le vivre extrêmement mal, tout comme tout ce qui se déroulait lorsqu'il était avec son amoureuse, sans oublier ce qu'il risquait en restant avec elle.

En effet, peu de gens de sa connaissance approuvait sa relation ou son affection envers la Cayrel. Lucy, Fred, Maddie pour en nommer que quelques uns. Cassiopée était à leur yeux maléfique pour le jeune homme, sans compter que leur couple était plus que saugrenu. Ces deux individus n'avaient strictement rien en commun, si ce n'est leur soit disant amour. Et encore fallait-il que les sentiments de la sixième année soit réciproque à l'adresse de l'attrapeur. Fred l'avait mis en garde contre la manipulation qu'exerçaient les Obscurs sur des Résistants qui souhaitaient apprendre à propos de leur clan adverse et seulement cela. Louis craignait n'être que le pantin de l'Obscure, il redoutait n'être bercé que d'illusions et d'aimer à sens unique. Et bien entendu, il risquait de perdre en crédibilité pour fréquenter une Obscure. Beaucoup de Résistants craindraient qu'il dévoile des informations sur les siens à la jeune femme du camp opposé. On ne lui ferait peut-être plus confiance, il perdrait ceux qui le soutenaient généralement. Ils perdraient peut-être même certains qui l'avaient épaulé depuis toujours. D'autre part, Cassiopée était horrible envers ses proches, elle malmenait Lucy qui ne pouvait pas la voir en peinture, et ceci n'était qu'un exemple parmi tant d'autres. Encore aujourd'hui, Louis se questionnait sur le comment il pouvait bien être sous le charme d'une jeune femme qui faisait vivre un enfer à ceux qu'il aimait chèrement. Il devrait la haïr pour la souffrance qu'elle faisait subir aux siens, et non l'adorer.

Cette relation était vouée à l'échec, une partie de lui ne pouvait s'empêcher de le répéter encore et encore. Ils ne pouvaient pas former un couple qui dure, comment pouvaient-ils même former un couple tout court ? Il repensait aux propos de Lucy déclarant que cette relation était « autodestructrice » pour lui. Elle avait raison, cruellement raison. Il pouvait se détruire, il allait se détruire. S'il perdait tous les siens à cause de son amour pour la Serpentard, ça l'anéantirait. Comment ferait-il, seul contre tous ? L'adolescent s'était juré de mettre ceux qui avaient toujours été là pour lui tout comme la Résistance qui représentait ses convictions et ainsi l'homme qu'il composait toujours en premier plan. Toutefois, il ne pouvait se résoudre à mettre un terme à leur relation, à sacrifier son affection pour Cassiopée Cayrel. Il ignorait pourquoi, ne pouvait comprendre pourquoi il était si incapable de s'y résoudre. Ça le tuait d'être dans cette situation, ça le rangeait à petit feu, le réveillait en pleine nuit après des cauchemars que son subconscient se plaisait à lui faire vivre. Lui aussi, avait droit à son propre enfer. Sans compter qu'il vivait dans cette peur perpétuelle de perdre les siens.

Pourtant, il avait des milliers d'arguments pour rompre, comme des milliers de signes que leur relation était périlleuse, dangereuse, controversée. Rien qu'aujourd'hui, ils n'avaient su rester plus d'une heure dans la salle des bains des préfets tous les deux sans qu'une pionne vienne les surprendre puis les punir sadiquement. Conclusion, le sixième année était interdit de visite à Pré-au-Lard jusqu'à la fin de l'année scolaire et devait arborer pour une semaine un bracelet qui sonnait s'il s'approchait trop de Cassiopée Cayrel. Sans oublier que demain à 18h, il devrait nettoyer les toilettes de Mimi Geignarde à la brosse. Finalement, Lucy avait d'un côté raison. Rien de bon ne pouvait sortir de leur relation lorsqu'elle était visible des autres.

Ne parvenant à chasser ses pensées de son esprit, Louis exerça une pression sur ses écouteurs, rendant le son encore plus intense dans ses oreilles. Une dizaine de minutes plus tard, ses efforts s'annonçant vains, il se redressa en position assise dans son lit, son casque toujours vissé sur ses oreilles. Il glissa sa main sous son lit et en extirpa une bouteille déjà entamé de whiskey pur-feu. Avec un peu de chance, il parviendrait à oublier et se sentir mieux en engloutissant le reste de la bouteille. Déterminé, convaincu que ça ne pouvait lui faire que du bien, il fit sauter le bouchon de la bouteille et l'apporta à ses lèvres. Il avala plusieurs longues gorgées qui lui brûlèrent la gorge insatiablement et reposa la bouteille sous son lit, beaucoup plus vide. Il se laissa tomber en arrière, fermant les yeux, la musique de son casque résonnant toujours dans ses oreilles.

C'était un mois d'avril assez frileux. Une brise glacée parcourait les beaux espaces qui environnaient le château, malgrès quelques rayons timides qui réussissaient à traverser les épais nuages gris, donnant l'espoir d'un temps meilleur. Ses cheveux bouclés et châtains retombaient soigneusement sur ses épaules, son corps frêle et fin emballer dans un épais gilet de laine de couleur blanc qui recouvrait une jolie petite robe noire, simple et moulante, mettant en valeur les atouts de la jeune fille sans être provocante. Seule assise dans l'herbe face au lac, elle était perdu dans ses pensées.

Depuis quelques temps, son Louis s'était beaucoup éloigné. Elle savait qu'il avait la tête rempli par sa Serpentard, mais il changeait. L'alcool était devenu beaucoup plus presente, les cours étaient devenus une option pour lui. Et le pire pour elle, c'est qu'il s'était éloigné d'elle. Cela faisait bien longtemps qu'ils ne s'étaient plus parlés, confiés, qu'ils n'avaient plus passé de temps ensemble. En y repensant, elle avait l'impression que leur promesse de rester amis pour la vie était un bien lointain souvenir. Il lui manquait terriblement. Mais pourtant ce n'était pas ca qui lui faisait le plus mal. Lui était triste, et elle ne savait pas pourquoi. Elle voulait tellement l'aider, et être là pour lui comme ils l'avaient toujours fait l'un pour l'autre. Elle savait qu'il était très amoureux, mais malheureusement, elle ne comprenait pas pourquoi il avait tant changer.

Maddelyn n'avait jamais été amoureuse ce qui expliquait beaucoup de choses. Pour elle ce n'était secondaire. Les études avant les garçons à moins qu'il en vaille la peine. Mais elle n'en avait pas encore rencontrer. Madelyn était le genre de fille très difficile à avoir. certains en avait même fait un petit jeux, celui qui l'aurait aurait gagné. Surtout qu'elle n'est pas moche à regarder la jeune fille. Mais pour attiré son attention, il fallait vraiment faire preuve de ruse et d'imagination. Elle préférait se perdre dans ses rêves en imaginant celui qu'elle aimera. C'est pour cela, qu'elle ne le comprenait pas: pourquoi faisait-il tout cela pour elle? avait-il peur qu'elle ne l'aime pas si il se montrait sous son vrai jour? ou était-ce devenu lui maintenant? elle ne savait pas. Maddie se leva lentement, non elle n'allait pas se laisser aller comme ca. Elle allait lui parler. Ils avaient besoin d'une sérieuse discussion. Elle n'allait pas laisser son meilleur amis s'éloignés d'elle comme ça. Plus déterminée que jamais, elle se dirigea vers les deux grandes portes de bois qui marquaient la grande entrée du château, a petite foulée. Elle ne savait pas encore où est-ce qu'elle allait commencer sa recherche, mais elle marchait. ce qui était déjà un bon début. Elle enleva son gilet face à la bouffer de chaleur qui la saisie lorsqu'elle fut à l'intérieur.

Cependant, cette empressement attira l'attention de l'un des surveillants. Il s'approcha de la jeune fille, et d'une voix lente, avec une pointe de provocation s'adressa à elle:
- Mademoiselle Roseburry, pourquoi marchez vous si rapidement?
- Cela ne vous concerne pas

Elle avait répondu d'un ton sec. Les surveillants du château, étaient réputés pour être de sadique Mangemort. Et ce qui plaisait encore moins à la jeune fille, c'est que celui là connaissait l'histoire de la petite Roseburry. Pour certaines personnes, elle serait un très bon atout pour les Obscurs. Bien sûr, elle se débrouillait très bien avec la magie, et la famille Roseburry était connu pour être très fidèle envers le mage noir. Ils pensaient qu'il serait possible de la "purifié" malgré que son père ait épousé une moldue. La famille Roseburry avait dans leur projet de marier la jeune fille. Vous pensez bien que notre Maddie ne se laisse pas faire. Mais pour le moment, tant qu'elle est sous la surveillance des Mangemorts, la famille peuvent avoir le contrôle sur leur petite dernière.

- ne me répond pas comme ca petit insolente! mais ne t'inquiète, l'unité familial va s'occuper de toi, je t'assure que tu vas marcher dans le droit chemin dans quelques dans un futur proche

Il l'avait saisi par le bras et l'avait serré très fort, elle avait mal. Maddie ne le regardait pas, elle ne prit pas non plus la peine de lui répondre, elle se contenta de fixer le mur, le regard rempli de colère, sans faire attention aux élèves qui les entouraient, baissants la tête de peur de croiser le regard du Mangemort, et passants leur chemin. Elle ne voulait surtout pas lui donner satisfaction en s'énervant. C'est ce qu'il recherchait. Lorsqu'il la relacha, la jeune fille avait des marques bleus qui s'étaient formés sur ses bras dénudés.

Elle continua sa marche, pressée de retrouver son ami. En passant dans les couloirs, elle entendit quelques personnes qui râlaient de s'être fait bousculer par Louis. Eh ben voila! elle l'avait trouvé. En écoutant avec attention les conversations, elle appris qu'il s'était dirigé vers la salle commune des Poufsouffles. D'un pas gracieux mais tout de même rapide, elle arriva devant l'entrée de la salle communes. Le souffle légèrement haletant elle reprit son calme. Elle respira un bon coup, puis prononça calmement le mot de passe. Elle entra dans la salle au couleurs bleutés, certains regards, pas très accueillant se tournèrent vers elle et un jeune garcon assez énervé s'adressa à la jeune fille

- Maddie, tu devrait surveiller un peu ton copain! il est devenu complétement fou!

Maddie lui lanca un regard noir comme elle savait très bien les faires. On comprenait facilement qu'il ne fallait surtout pas en rajouter. Quelques chose qu'elle avait hérité de la réputation de sa famille. Le seul atout qu'elle pouvait en tirer d'ailleur. Elle n'aimait pas qu'on dise du mal de Louis, quoi qu'il fasse. Elle faisait parti des rares à le connaître vraiment, enfin un peu près vu ces derniers temps, mais tout de même, il restait son amis. Elle monta les marches calmement. Puis poussa la porte des dortoirs. Elle le vit, son casque sur les oreilles, étendu sur son lit, cachant quelque chose sous celui-ci. Il ne l'avait pas entendu rentrer. Mais il avait ce regard, un regard qu'elle conaissait bien. Celui qu'il faisait lorsqu'il était triste, dépassé par les évènements, et qu'il ne savait pas quoi faire. En grandissant avec le jeune homme, elle avait appris à reconnaître ce genre de chose. Elle arrivait à deviner ses sentiments rien qu'en observant son regard. D'ailleurs, il arrivait à faire la même chose avec elle. Entre eux, ils ne se jugeait pas: ils essayait simplement de se comprendre, de se dire les choses qui ne vont pas. Ils ont toujours été sincère entre eux. ce qui est rare ces derniers temps. L'amitié la vraie, la sincère et la fidèle était en voie de disparition. Mais malgré ces évènements, elle aura perdurer entre les deux Poufsouffles.

Maddelyn s'approcha de lui, et s'assit doucement à coté de lui, une main posée sur son épaule. Elle esquissa un petit sourire, et le prit dans ses bras, comme une mère prendrait son enfant. Elle était là pour lui, pour l'aider, pour l'écouter. Elle lui dit simplement

- Je suis là.

Elle voulait le rassurer, lui dire que tout allait s'arranger, et que tout allait bien se passer. Elle lui fit un gros câlins et retira doucement le casque qu'il avait sur les oreilles.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive Louis...

Elle le fixa, il était temps de tout dévoiler. Mais elle fut intriguée par une odeur bizarre, du whisky?

Leur étreinte venait de se terminer. Elle aperçut quelques larmes brillantes qui glissaient timidement le long des joues du jeune homme. Son regard, vide et marqué par la fatigue lui donnait des une légère ressemblance avec les locataires de la prison d'Azkaban. La peur et la tristesse avait transformer son ami, qui était toujours vif, et bon vivant, par cette être qui avait les épaules lassent, le dos vouté comme si un énorme poids de plombs se trouvait au dessus de lui. Un petit silence se fit dans la pièce. Maddelyn ne disait rien, elle attendait qu'il vide son sac. Il avait visiblement besoin de parler, même si la chose semblait plus facile à dire qu'a faire. Il semblait hésitant. Elle ne comprit pas pourquoi. Maddelyn avait était toujours assez douce pour écouter les gens, les conseiller, même si par moment, la jeune fille se laissait emporter par ses sentiments. Mais elle savaient également, que le seuls moyen pour que Louis prennent en considération ce qu'elle disait, c'était qu'il ne fallait pas prendre de pincette avec lui. Sinon ca rentrer dans une oreille, et ca ressortait aussitôt par l'autre.

Il prononca enfin quelques mots: "je ne sais pas". Visiblement le jeune homme ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, il était perdu. Pour que son Louis soit dans un etat pareille, c'était que quelques choses de grave venait de lui arriver. Il ne se mettait pas dans des états pareilles pour une histoire de patacitrouille volé. Le regard de Maddie devint assez maternelle, doux et compréhensif. Elle attendait qu'il se laisse allez, qu'il lui dévoile tout. Elle s'attendait au pire. Il lui dit: « Et ne me dis pas que tout est de la faute de Cassiopée. Parce que y'a pas que ça qui va mal. ». Un petit sourire se fit sur le visage de la jeune fille. Oui en effet, elle détestat plus que tout au monde cette fille. Cassiopé, celle qui avait fait tourner la tête de Louis. Mais Maddelyn la tenait surtout responsable du changement qui s'était fait chez son lui. Elle la rendait responsable de leur éloignement.

- C'est vrai que je ne la porte pas dans mon coeur, mais tu sais, c'est aussi parce que je m'inquiète beaucoup pour toi.

Elle lui lanca un petit regard. Elle avait un peu honte d'accusée cette fille, mais c'était plus fort qu'elle. Vous voyez, certains ont le coup de foudre quand ils se rencontrent. Ils savent au plus profond d'eux même, qu'ils s'aiment. Mais le contraire arrive également. Lorsque Maddie à vu Cassiopée pour la première fois, elle l'a détesté. Ses manières, sa facon de rire, de parler, sa façon d'être d'ailleurs. Elle ne l'aimait vraiment pas du tout. Elle savait qu'il fallait se méfier d'elle, un peu comme un poison. Et en plus, elle n'avait pas trop envie d'entendre Louis faire la liste des qualités de la Serpentarde. Moins elle entendait parler d'elle, mieux elle se portait. Il continua son récit. Plus il parlait, plus le jeune homme paraissait dépités. Il s'accusait lui même de tout ce qu'il lui arrivait. Maddie n'était pas tout à fait d'accord avec lui sur ce point, mais elle garda une bonne occasion de ne rien dire. Elle le laissa continuer jusqu'à ce qu'il dise: « Et ce qui m'attend sera pire encore. ». STOP on arrête tout. Maddie se souviens que la dernière fois qu'ils s'étaient parlés de façon intime, il était encore entrain de rêver de sa Cassiopée, mais celle ci ne lui accordait pas d'attention. C'était-il passé quelque chose entre les deux élèves? Maddie espérait que non. Et qu'es-ce qu'il lui était arrivé? qu'est-ce qui l'attend? Maddie se retrouvait totalement perdue dans ces histoires.

- Bon tu vas me raconter tout ce qui s'est passé depuis le début, parce que j'ai un petit de mal à te suivre. Il s'est passé quelque chose entre toi et Cassiopée?

Elle le regarda. Elle était très inquiète pour son ami. Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Bon peut être qu'en lui racontant tout depuis le début, il arriverai lui même à comprendre ce qu'il se passait? Il finit par avouer qu'il voudrait disparaitre. La coeur de la jeune fille fit un bond. Comme quand quelque chose nous surprend. Ce genre de chose qu'on vous annonce alors que c'est vraiment la dernière phrase dont vous vous attendiez. Eh bien c'est ce qui venait de se produire. Elle se figea. Son regard devint légèrement sévère et lui dit de facon claire et net:

- Mon grand, si tu faisais effectivement ca, c'est la que tu pourrirais la vie de tout le monde. Tu ne te rend pas compte que tu es entouré de personnes qui t'aiment pour ce que tu es? On te soutiens quoi que tu fasse, même si ces derniers temps tu es devenus assez distant et je ne suis peut-être pas d'accord avec tout ce que tu fais, mais ce n'est pas pour autant que nous ne seront plus présent! Louis, je suis ton amie depuis que nous sommes tout petits. Tu as été la pour moi quand j'en avais besoin, et tu m'as aidé à retrouver le sourire après ce qui est arrivé à ma mère, et tu trouve que ca c'est pourrir l'existence de tout le monde? Eh bien je t'annonce mon cher que tu t'es trompé pour mon cas.

Elle se voulait ferme dans ce qu'elle disait. C'était une chose sûr et irrévocable, Louis n'était pas responsable du malheur des autres mais plutôt de leur bonheur. Il fallait juste qui'il le voit. Maddie était toujours assise sur le rebord du lit. Elle s'allongea également sur le mattelat. Le regard fixé sur le plafond. Elle était prête à tout entendre

- Bon vas-y, explique moi tout en détaille, je pense qu'il est grand temps que je sois au courant non?

Elle regarda son interlocuteur. Etait-il du même avis? oui ou non, de toute facon il n'avait pas le choix. Il n'allait pas sortir de cette pièce tant qu'elle ne saurait pas tout, et tant qu'il n'irait pas mieux, ce qui était son but

« Si tu veux vraiment tout savoir, j'espère que tu as une bonne heure devant toi. »« Le truc c'est que j'ai l'impression de faire la plus grosse erreur de ma vie, tout en ayant la sensation de vivre une des meilleures parties de celle-ci. » Voila ce que lui dit Louis pour résumer la situation. Une erreur. Sur ce point là Maddie était entièrement d'accord, et elle n'allait certainement pas le contre-dire. Si elle aurait peut faire un énorme sourire de satisfaction, elle l'aurait fait. Mais ce geste aurait été un peu déplacé compte tenu des circonstances. Son meilleur ami se confiait enfin à elle, il fallait se montrer sérieuse. D'autant plus que Louis lui en aurait surement voulu. Celle-ci garda sa satisfaction pour elle, mais elle ne dura qu'une demi seconde. Car Il lui avoua ensuite que la Serpentarde était une des meilleures choses qui lui était arrivé. La Maddie était vraiment moins d'accord avec lui. Pour Maddie, Cassiopée cachait son jeu. Peut-être qu'a l'extérieur, elle devait le rendre heureux. Mais Maddie était persuader que cette fille , à l'intérieur était entrain de le trahir et de lui mentir. Pour Maddie, cette fille était le mal incarné. Bon, elle ne manifesta pas non plus son désaccord. Louis était mal, il fallait le prendre avec des pincettes. Mais elle devait considérer une chose importante. Il était amoureux de cette fille. Et c'était très sérieux. Voila pourquoi elle le rendait heureux. Elle savait aussi que Louis avait été très affecté par sa séparation avec miss Londubat. Il était très triste, et il avait enfin retrouvé le bonheur en amour. Mais Maddie était persuadée que c'était la mauvaise personne. Comment cette fille, pouvait se montrer bien, gentille avec Louis alors que dans sa nature elle était la pire personne que Maddie connaissait. Tout le monde connaissait Cassiopée, mais pas forcément pour une bonne réputation.
« Vous me mettez tous en garde sur ce qu'elle pourrait me faire, sur tout le mal qu'elle pourrait me faire. Mais vous ne réalisez pas tout le bien qu'elle a fait jusqu'à présent. » Oui c'est vrai. Tout le monde le mettait en garde. Mais c'était pour de bonne raison. Tout le monde sais ce que cette fille avait fait au loup garou. Il lui avait confié un secret alors qu'ils étaient ensembles et elle l'avait trahi. Elle ne voulait pas que Cassiopée trahisse aussi Louis. Il méritait beaucoup mieux que ca.

- Louis, on te met en garde. Je sais que je ne la connais pas aussi bien que toi, mais une partie de moi ne peut s'empêché de me méfier d'elle. Je ne veut pas qu'elle te trahisse. J'ai en permanence peur qu'elle te fasse du mal.

Maddie regardait son interlocuteur. Elle avait plus peur pour lui qu'autre chose. Il s'était mis dans une situation très spécial il faut l'avouer. Le hasard des choses à fait que tout c'est enchaîner pour qu'il soit comme ca. « Est-ce que c'est alors trop beau pour être vrai ? Peut-être que je mérite pas vraiment tout ça. Peut-être que vous avez raison. Peut-être que je dois rester sur mes gardes. Mais c'est difficile, quand la personne ne fait que de vous rendre heureux. J'ai juste envie d'être naïf ou même idiot et d'y croire. De faire en sorte que ça ne s'arrête pas. »

- Si tu veux mon avis Louis, je pense que tu mérite mieux. Tu mérite d'être heureux et d'être en paix avec toi même. Tu es la plus belle personne que je connaisse.

Bon elle savait très bien que Louis ne tiendrais pas forcément compte de son avis. Mais elle voulait que Louis reconnaisse de quoi il était capable. Il fallait qu'il reprenne conscience du fait que c'était une personne formidable, qu'il reprenne confiance en lui "Est-ce que tu crois sincèrement que beaucoup accepteraient que je sois avec Cassiopée ? Dans ma famille, dans mes amis, dans les Résistants ? ". Ah non, ca elle savait pertinemment que cette fille n'allait pas être acceptée aussi facilement. Elle connaissait notamment la haine qu'éprouvait Lucy Weasley, la cousine de Louis pour la Serpentarde. Oh oui, les deux jeunes filles s'étaient toutes les deux liés ensemble pour éloigner Cassiopée de Louis. Bon visiblement ca n'avait pas vraiment marcher pour le moment. Maddie était assez compréhensive. Il l'aimait. Elle comprenait très clairement qu'avec la tristesse qu'il avait eu ces derniers temps, le bonheur que lui apporter Cassiopée était le bienvenu. Toujours allongée sur le lit de Louis, elle mis ses mains sur son ventre. Elle regarda Louis.

- Ecoute je sais que tu l'aimes, mais est-tu vraiment certains que c'est celle qu'il te faut? tu ne penses pas que tu serais capable de rencontrer une personne meilleure, avec qui les choses pourraient te paraitre plus simple?

C'est sur que la relation qu'il avait avec Louise était beaucoup plus simple. Plus saine aussi. Bon après vu ce qu'il s'était passé entre les deux jeunes. Retourner vers elle n'était peut-être pas la meilleure chose. Mais elle sait, que quelque part dans le monde des sorciers ou moldue, une autre fille, pourra le rendre encore plus heureux que Cassiopée. Une fille qui lui rendrait la vie simple, facile, et qui le ferait vibrer. Il fallait qu'il se rende compte de son potentielle. Il continua son récit avec ce qu'il s'était passé avec sa mère. Assimilant Cassiopée à celle-ci. Oui c'est vraie que toute la famille Weasley ne la portait pas non plus de leurs coeur. Mais les choses n'étaient pas pareils. Cassiopée avait fait énormément de mal autour d'elle. Elle se condamnait elle même à fréquenter un certains type de personne. Des personnes comme elle. Mais si ses périodes de bontés venaient, il lui était difficile de faire machine arrière. Il y a un moment où il faut faire un choix. Et Maddie n'était pas tout à fait sûr, connaissant les agissements de Cassiopée, que celle-ci allait mettre forcément Louis en premier dans ses priorités. Etait-elle seulement sincère avec lui?

« Imagine, si un jour ça en venait à ce qu'elle doive vivre avec ma famille, elle pèterait des câbles et deviendrait probablement folle. Elle ne les supporterait pas. Elle serait pire que malheureuse. Elle décimerait probablement même toute ma famille. En fait, je me demande assez comment elle fait pour m'aimer. » Suite à cette phrase. Maddie ne peut s'empêchée rire. Elle s'imaginait un soir de Noel, dans la famille Weasley, avec Cayrel a leur coté. Eh ben dis donc, l'ambiance aurait été très "Joyeuse". Maddie rigolait. Son ami visiblement incrédule devant la réaction de celle-ci, elle lui expliqua:

- Tu imagines franchement Cassiopée portant un des pulls que fait ta grand-mêre pour Noël et mangeant des petits fours! Excuse moi, Promet moi Louis que si un jour ca arrive, je serais là pour voir ca!.

Elle sourit à son interlocuteur. C'est vrai que aurait été une situation plutot improbable. Même Hilarante...