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 La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)

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MessageSujet: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyDim 15 Avr - 6:56

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→ ARIEL & CASSIOPÉE« Blessed is he who expects nothing, for he shall never be disappointed. »

Cassiopée attendait. Attendait. Attendait, depuis plusieurs heures maintenant. Elle était allongée sur son lit, dans la salle commune, et dégageait tellement d’ondes négatives qu’il ne valait mieux pas l’approcher. Ce que personne ne faisait, en fait. Cassiopée connaissait sa meilleure amie, elle savait qu’être à l’heure n’était pas dans son vocabulaire et qu’elle était soit en avance soit en retard. Ceci dit, au bout d’une heure et demi et retard, ça commence à faire long. D’autant plus que la sixième année savait où elle était, étant donné qu’elle avait laissé Ariel après le repas, qui lui avait dit « Je vais voir Eros, et puis je reviens dans une petite heure ? Rendez-vous à la salle commune ? » La blonde, dans son infinie bonté, avait accepté. Dans une petite heure, soit. Aller voir Eros, pourquoi pas. En l’abandonnant pour le début de l’après-midi, certes. Seulement voilà, deux heures après, personne. Ce n’est pas non plus comme si Cassiopée était la meilleure amie d’Ariel ni comme si Eros était quelqu’un qu’elle détestait. Ni comme si Cassiopée n’était jamais en retard, et qu’elle détestait les gens en retard. Ni comme si elles avaient prévus de se voir toutes les deux depuis une semaine déjà parce que Cassiopée n’allait pas bien. Rien de tout ça. La sixième année soupira d’énervement, elle ne savait pas quoi faire pour s’occuper. Elle n’avait envie de parler à personne. Personne n’avait envie de lui parler non plus. Elle serait bien allée à la bibliothèque mais elle ne voulait pas voir Oli qui lui faisait peur à chaque fois qu’elle le croisait, et elle n’aimait pas Grace. Elle n’avait pas de devoirs à faire, était déjà magnifique et n’avait donc pas de maquillage à refaire ou une quelconque coiffure à essayer. Plus le temps passait, plus Cassiopée se demandait si elle était énervée ou triste. Un mélange des deux, probablement, puisqu’une larme coula sur sa joue. Une larme de colère, elle le savait. Elle ne pouvait simplement pas comprendre comment Ariel, sa meilleure amie, la première fille à qui elle avait parlé lors de sa première année et de la deuxième année de la française, cette fille-là, la laissait en plan pour un garçon. Alors elle se leva, enfila la première veste qu’elle trouva et sortit de la salle commune sans rien d’autre. Elle laissait même son sac au bout de son lit, à la portée de tous les intéressés. Cassiopée ne se souciait même plus de ça.

Elle croisa plusieurs personnes dans les couloirs, des visages connus. Xander, qui ne prit pas la peine de l’aborder. Louis lui jeta un regard soucieux, elle ne répondit pas. La blonde marchait le plus lentement possible, les mains dans les poches et fixant ses pieds. Si Ariel arrivait avant qu’elle sorte de Poudlard, peut-être qu’elle la pardonnerait. Elle avançait, avançait, si bien qu’elle arriva à la porte de l’école. Toujours pas de française à l’horizon. Ce qui devait arriver arriva, elle croisa Ambroise qui s’approcha d’elle. Cassiopée lui lança juste un « Pas maintenant » et sortit de Poudlard. Elle accéléra sur le chemin de Pré-au-Lard, l’effet inverse de sa marche dans le château : tout ce que la verte espérait maintenant, c’était que sa meilleure amie ne sorte pas avant une semaine minimum de l’appartement de son plan cul du mois si elle voulait éviter de mourir. Ce n’était plus de la colère, c’était de la déception qu’éprouvait la Cayrel. En parlant du loup, elle entendit un ricanement au-dessus d’elle. Elle leva les yeux, se demandant s’il était pour elle ou pour quelque chose d’autre. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle reconnut Eros, adossé à sa fenêtre, une cigarette à la bouche. Il la fixait avec un petit sourire en coin. « Je t’envoie ta copine, elle doit être en train de descendre les escaliers ! » Cassiopée ne répondit pas et fixa la porte d’entrée. Ariel allait sortir tôt ou tard, et la blonde cherchait comment elle allait réagir. Elle avait encore le temps de partir et de bouder Ariel silencieusement, mais elle savait qu’elle n’arriverait pas à tourner les talons, inutile d’essayer. Surtout pas sous le regard d’Eros, qui n’était soudainement plus seul à la fenêtre. « Attends, avant de partir je te prends une clope. » Ariel avait l’air d’aller très bien. Plus que ça, même. Cassiopée n’en revenait pas. Eros toussota et se pencha à l’oreille d’Ariel, qui tourna soudainement la tête vers sa meilleure amie en contrebas. Ce fut son tour de chuchoter quelque chose au jeune homme qui hocha la tête. Cassiopée le regardait dans les yeux. « Garde ce sourire une seconde de plus et je monte te faire passer par la fenêtre. » Eros leva les yeux au ciel et s’écarta de la fenêtre. La porte d’entrée s’ouvrit à la volée et la française sortit avec un sourire étalé sur son visage, un beau sourire où on pouvait voir toutes ses dents. Cassiopée fixa Ariel, droit dans les yeux, pendant plusieurs longues secondes. La septième année, elle, ne savait plus où regarder, ayant déjà détaillé ses pieds, le paysage, les pieds de Cassiopée, compté le nombre de cailloux sur le chemin, ce genre de petits détails.

La blonde ne dit rien, mais tourna le dos à Violet et parti vers le quartier général des Obscurs, où il y avait un bar et où elle pourrait être seule dans un coin et ne jamais revenir. Elle entendit des bruits de pas derrière elle, c’était probablement sa ‘meilleure amie’ qui la suivait. Cassiopée ne se retourna pas, et continua d’avancer. « Essaie pas, Ariel. Laisse tomber. » Violet l’avait rattrapé, et posa sa main sur son épaule. Elles étaient arrivées à la porte de la marque. « Cassiopée, attends » « Tu ne crois pas que j’ai suffisamment attendu, Ariel ? Non ? Tu trouves pas ? Tu veux que je te rappelle le nombre de minutes ? Ou je commence à compter les heures ? C’est comme tu préfères, après tout, vu que j’ai l’impression d’être à ton service. Et toi, tu penses que je suis à ton service ? » Ariel balbutia un instant, et la blonde ouvrit la porte du bar à la volée. Elle chercha la table la plus éloignée au fond du bar et s’y dirigea. Le bar était presque vide. Une fois assise, Ariel la suivit et tira la chaise devant elle. La blonde leva la main pour que le serveur vienne jusqu’à elles. « Dégage. » « Non. » « Dégage j’ai dit. » Violet ne bougea pas. « Très bien, reste. » Le serveur s’avança vers les deux filles. « Une bièraubeurre. » Cassiopée se retourna vers la Serpentard en face d’elle. « T’as qu’à retourner avec Eros, il a surement plus besoin de toi que moi. » Avant la fin de sa phrase, la voix de la blonde se brisa et des larmes coulèrent une nouvelle fois. Elle les montra du doigt en regardant Ariel. « J’espère que tu les vois bien. Tu veux que je me rapproche ? »
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyDim 24 Juin - 11:47

cassiopée & ariel

baby don't cry, tonight.


« Je vais voir Eros, et puis je reviens dans une petite heure ? Rendez-vous à la salle commune ? » Et c'est ainsi que sous le regard désaprobateur de sa meilleure amie, Ariel s'était faufilé jusque chez le Mangemort. Tout en marchant en direction de Pré-au-Lard, elle était de plus en plus hésitante. Pour une fois, elle allait juste parler avec le bel Irlandais. Chose probablement étonnante après le calvaire que Sturridge avait fait passer à Cassiopée durant une retenue, mais en attendant, il avait été le seul à remarquer son changement d'humeur notament sa baisse de moral et en grand gentleman, il lui avait proposé de prendre un café la veille mais ses cours lui avaient prit la journée entière. Le batteur cherchait surement à s'excuser. Peut être pas. Elle arriva en bas du petit batiment à deux étages. Le rez-de-chaussée était une petite boutique pittoresque qui vendait de vieux objets de collections, mais malheureusement hors d'usage. Le premier étage était l'endroit, à force bien connu de la Serpentard, où vivait Eros Sturridge. Il lui ouvrit la porte, et comme d'un commun accord, il ouvrit ses bras alors qu'elle avançait pour se blottir contre lui. C'était tellement bizarre. Limite dérangeant. Ils avaient l'habitude de rire, se foutre de la gueule des gens, de tout faire ensemble sauf se montrer une once d'affection. Et ça durait depuis quelques temps. Plus elle pensait à Cassiopée, plus elle se sentait mal. Elle couchait avec un homme qui la martyrisait preque et l'épisode de la dernière retenue lui restait dans la gorge. Il persecutait son parrain, Ambroise, qu'elle considérait comme un frère. Il couchait avec la Serdaigle, Vladmirova. Eros n'avait définitivement rien pour plaire à Ariel mais elle était absorbée par son côté solitaire et rebelle.

D'un coup de pied, le Mangemort ferma la porta et dirigea la septième année vers son lit ou ils se laissèrent tomber sur le dos. Les yeux rivés sur le plafond, aucun des deux ne parlaient. À côté de Violet, quelque chose bougea sous l'oreiller et Nimbus sortit son museau de sous la literie. Il s'approcha craintivement de la Serpentard et fini par grimper sur son épaule avant de se blottir sur son ventre. Eros se releva, et attrapa une cigarette qu'il cala au coin de la bouche de la jeune fille. Il en prit une pour lui avant de balancer le paquet au travers de la chambre. La fumée ne tarda pas à envahir la pièce. Du coin de l'oeil, Ariel vit le batteur déglutir lentement. Elle ne disait rien mais elle avait une folle envie de se lever pour lui (re)coller la baffe de sa vie. La manière dont il avait traité Cassiopée la dégoutait. « J'ai perdu le contrôle de moi même. » Ariel soupira. « Tu crois que c'est une raison ? Que tu peux continuer à coucher avec moi après avoir pratiquement frapper la personne à qui je tiens le plus ? » Elle s'était redressée, causant à Nimbus un soubresaut. Le petit animal courut se réfugier sous le frigo en poussa un couinement. « Je- » « TU QUOI ? » C'était plus fort qu'elle. Il fallait qu'elle hurle. Petite, son frère faisait souvent la sourde oreille avec elle. Alors elle hurlait pour se faire comprendre. Fallait-il maintenant qu'elle se retienne de pleurer. « Elle a seize ans Eros. » Dix ans de différence, et il se permettait de la malmener. Ariel ravala un sanglot. Malgré le fait qu'elle n'ait qu'un an de plus que la sixième année, elle considérait Cassiopée comme sa petite protégée, sa petite soeur, quelque chose de trop fort pour être exprimé rien qu'avec des mots. « Je.. je sais. » Violet aspira une longue bouffée de tabac qu'elle laissa aussi lentement s'évader de sa bouche. Elle semblait calme, mais à l'intérieur, elle bouillonait. Elle avait envie de tuer Eros, d'avouer à Cassiopée qu'elle s'en voulait beaucoup trop de ne pas avoir bouger lors de l'incident la nuit ou le loup garou s'était infiltré dans l'école, de ne pas avoir pu empêcher l'horreur qui avait transformé sa meilleure amie. Il y avait tellement de chose qu'elle voulait mais auxquelles elle n'accéderait pour ainsi dire jamais. Il y avait Elijah dont le nom commencé à partir peu à peu des lèvres de la septième année et Demyan qui au contraire, se rapprochait de plus en plus. Il y avait sa famille, son clan, son sang mêlé. Mais actuellement c'était la lycanthropie d'Elektra, et les agissements d'Eros qui la préoccupaient h24. Comme s'il avait lu dans ses pensées, ce dernier s'approcha. « Défoules toi. Vas-y, frappe moi. » « Je t'ai déjà frappé. » « Je t'autorise à recommencer. »[/color] Violet soupira une fois de plus. « ça servirait à rien. » « Essaie toujours. » Eros s'approcha d'elle tandis qu'elle se redressait, assise sur le bord du lit. Il se mit sur ses genoux, son visage légèrement plus bas que celui d'Ariel. Elle leva la main, et se figea quelques secondes pour finalement retomber contre l'épaule du batteur. Ses bras s'enroulèrent autour de son coup et la septième année laissa aller toutes les larmes qu'elle ne montrait à personne, strictement personne.

Après plusieurs minutes où elle se laissa aller contre lui. Ariel sursauta. « ET MERDE. Je vais être en retard. Elle va me tuer, et pour de bon. » Elle s'échappa de l'étreinte du Mangemort et remit ses chaussures en deux temps trois mouvement. Sturridge s'approcha de la fenêtre et Violet l'entendit rigoler. « Qu'est ce qui te fait tant marrer ? Tu pourrais m'aider à trouver ma veste dans ton bordel ? » « Viens voir. » La septième année se tourna vers Eros qui pointait sa fenêtre du bout du doigt. Il arborait son petit sourire mesquin et cynique. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose. Elle s'approcha et lança un coup d'oeil risqué vers le bas du batîment où Cassiopée l'attendait d'un pied ferme. Contre elle, le batteur murmura : « Désolé de te dire que t'es dans la merde. » Ariel observa le visage contrarié de la blonde durant quelques secondes et s'approcha de l'oreille de son ancien amant. « Tout ce qu'il s'est passé ici reste ici comprit ? C'est terminé entre nous, mais hors de question qu'elle le sache de ta bouche. » Elle embrassa la joue du surveillant et tourna les talons en direction de la porte.

Elle savait pertinemment qu'elle allait en baver mais elle n'avait pas pu se résigner à s'énerver devant Eros. Elle avait peur et elle n'était pas aussi à l'aise qu'avant avec lui. Elle savait pertinemment qu'elle ne le reverrait plus comme avant mais elle ne pouvait pas se résigner à l'avoue à Cassiopée. Un bien pour un mal. La brune poussa la porte, tout sourire et s'approcha à grand pas devant sa meilleur amie qui semblait plutôt d'humeur à lui sauter à la gorge. Aucune des deux ne prononça le moindre mot, Violet baissa craintivement les yeux vers le sol. Cassiopée n'attendit pas plus longtemps pour faire demi tour et se diriger vers les ruelles du village de Pré-au-lard, plus précisement vers le pub "à la marque" le repère plus ou moins secret des Obscurs de Poudlard. Ariel fit un pas et posa sa main sur l'épaule de sa meilleure amie pour la retenir. « Essaie pas, Ariel. Laisse tomber. » La laisser tomber ? Mais quelle idée. « Cassiopée, attends- » « Tu ne crois pas que j’ai suffisamment attendu, Ariel ? Non ? Tu trouves pas ? Tu veux que je te rappelle le nombre de minutes ? Ou je commence à compter les heures ? C’est comme tu préfères, après tout, vu que j’ai l’impression d’être à ton service. Et toi, tu penses que je suis à ton service ? » La septième année avait du mal à en croire ses oreilles. Elle n'était pas comme Cassiopée à batifoler dans tout Poudlard et à se faire ramasser à la petite cuillère par sa chère meilleur amie toujours présente au bon moment. Mais elle le garda pour elle dans un mélange de phrases qui voulaient malgré elle passer la frontière de ses lèvres. La sixième année enfonça la porte et se réfugia vers la table la plus éloignée, dans un coin miteux de l'endroit. Sur les talons de Cayrel, Violet tira la chaise et s'installa en face sans pour autant dire quoi que ce soit. D'usage, seule sa présence suffisait à calmer Elektra. Dans les pires moments, elle avait toujours su trouver n'importe quoi pour changer les idées de sa protégée. « Dégage. » « Non. » « Dégage j’ai dit. » La septième année déglutit. C'était douloureux mais elle se laissait faire, pour le moment. C'est ce qu'elle faisait de mieux après tout. « Très bien, reste. » « Je vais me gêner. » Ariel lança un regard noir. Elle était d'accord pour se laisser méprendre par Cassiopée, mais elle ne devait pas pousser, et cette dernière le savait pertinnement.

Une silhouette se posta derrière Ariel. Le serveur demanda sans grand entrain les commandes des jeunes filles. Ariel ne répliqua pas. « Une bièraubeurre. » La blonde se reconcentra vers sa meilleure amie. « T’as qu’à retourner avec Eros, il a surement plus besoin de toi que moi. » La brune baissa la tête, deux doigts sur chacune de ses tempes comme si un mal de crâne s'emparait d'elle. « Arrêtes un peu tu veux ? De penser qu'à ta tête Cassiopée. » Elle leva les yeux, juste à temps pour voir les larmes qui coulaient sur le visage de la sixième année. Leur regards se croisèrent, puis Cassiopée leva un doigt. « J’espère que tu les vois bien. Tu veux que je me rapproche ? » Ariel tapa du poing sur la table et se redressa. « Et tu veux voir celle que j'ai versé chez Eros ? Ou t'en as plus rien à foutre de ce que je peux ressentir ? » Un long silence suivit ses paroles. Elle était lancée. « Non parce que je coupe les ponts avec lui pour toi et Ambroise et de ton côté tu te fous bien de la gueule du monde avec Weasley ? » Elle serra les poings, regrettant déjà ce qu'elle allait, et venait de dire. « Weasley, McClary, Mangemort, Licorne, je m'en fous. Mais me rabacher l'histoire d'Eros dans la figure c'est pas une excuse. Tu peux me repprocher ce que tu veux mais pas ça. » Elle insinuait beaucoup de choses dans cette phrase. La Lycanthropie de sa meilleure amie, mais aussi les sentiments de Violet pour le rouge et or car c'était sensiblement un sujet important aux yeux de la blonde, qu'Ariel se case avec un garçon, tout sauf Elijah. Puis parmi toutes leur disputes, elles trouvaient toujours un terrain d'entente de manière à se réconcilier plus fortes qu'avant. Le serveur s'approcha de la table, pas sur de pouvoir les interrompre. La Serpentard attrapa vivement la bièraubeurre sur son plateau et la posa violemment devant Cassiopée. « Une autre pendant que vous y êtes. » Elle ne lança pas un regard vers l'employé et se rassit calmement. « Tu ne me parles plus. Tu passes ton temps avec Demyan ou Louis. » Elle soupira, s'enfonçant un peu plus dans la chaise. « Je me fous de Demyan quand ça te concerne. Ne vient pas me repprocher de te faire pleurer si c'est pour aller te faire consoler par quelqu'un d'autre au final.. » Le serveur apporta la bièraubeurre manquante et Edelwiess se jeta presque dessus, la vidant en quelques secondes. Elle reprit sa respiration. « Tu as quelque chose à rajouter ? »
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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyLun 25 Juin - 8:15

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Etre dans une telle situation tuait Cassiopée. Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait face à un conflit, mais de cette ampleur là avec Ariel, jamais. Oh bien sûr, elles s’étaient déjà disputées, évidemment, mais toutes deux savaient qu’à moins d’un miracle ou d’une gentillesse plus qu’extrême venant de l’une ou de l’autre, les choses ne s’arrangeraient pas aussi facilement. Il y avait un certain point ou se faire deux trois sales coups et après se prendre dans les bras n’arrangeraient rien. Elles avaient atteint ce point. Bien sûr, la blonde comprit très vite que Violet ne se laisserait pas faire, et elle savait aussi qu’elle avait des choses à se reprocher. Qu’elle n’avait pas été la meilleure amie parfait ces derniers temps. Seulement voilà, elle n’avait pas envie de voir ce côté-là. Elle avait envie de pouvoir légitimement pousser une gueulante, et elle aurait bien eu besoin d’une française à qui se plaindre. Et malheureusement, la seule française qu’elle connaissait assez bien c’était assise en face d’elle avec un regard signifiant bien que ce n’était pas le bon jour pour pleurer sur son épaule. Alors Elektra pleurait de l’autre côté de la table. Ce n’était même plus des sanglots. C’était des larmes silencieuses, qui coulaient sans qu’elle puisse les retenir. De toute façon, elle ne voulait même plus les retenir. « T’as qu’à retourner avec Eros, il a surement plus besoin de toi que moi. » C’était méchant, de la pure méchanceté, et bien que Cassiopée assumait son accusation, balancer ça au visage d’Ariel n’était pas forcément un bon moyen pour commencer à se pardonner l’une et l’autre. Ça ne manqua pas. « Arrêtes un peu tu veux ? De penser qu'à ta tête Cassiopée. » La verte et argent observa sa meilleure amie. De penser qu’à sa tête ? La sixième année considérait qu’elle avait beaucoup de choses à penser, et que sa tête était bien suffisante. Si elle commençait à prendre en compte Poudlard entier, autant sauter de la tour d’astronomie maintenant. Elektra considérait qu’il était normal ne penser qu’à elle, ce qui était le cas, était quelque chose de courant. Et qu’on ne pouvait pas lui reprocher. « J’espère que tu les vois bien. Tu veux que je me rapproche ? » Pointant ses larmes comme si elles étaient quelque chose qui se rapprochait d’une pièce à conviction, elle s’avança un peu sur la table. Violet ébranla la table d’un coup de poing. Sa pratique de batteuse dans l’équipe de Quidditch se reflétait parfaitement dans son geste. Les muscles de son bras étaient tendus, et Cassiopée avait sursauté malgré elle. Ariel était rarement violente avec elle. Il arrivait plus ou moins souvent à la jeune fille de frapper des gens, mais le plus souvent s’était amicalement, et ce n’était en aucun cas adressé à elle. Elle avait en plus sûrement abîmé la table, ce qui était bien malheureux. « Et tu veux voir celle que j'ai versé chez Eros ? Ou t'en as plus rien à foutre de ce que je peux ressentir ? » La réplique de la française toucha Cassiopée en plein cœur. Bien sûr, elle n’en montra rien. Quitte à se disputer, autant le faire dans l’art et la manière. Comme avec Jenny. Ravaler ses sentiments, faire comme si tout ce que pouvait lui dire Ariel était égal à du vent, et dans certains cas, oublier sa fierté. Pensant qu’elle était en train de comparer sa meilleure amie de toujours à Jenny Adster, éternelle ennemie de poids, elle s’insulta elle-même, essayant de sortir cette pensée de sa tête. Violet avait pleuré, soit. C’était rare, soit, c’était plus que rare qu’elle l’avoue, soit. Elle les avait versés chez Eros. Cassiopée haussa un sourcil. Elle voulut être là, peut-être. N’acceptant pas que ce soit un stupide pion aux humeurs vengeresses qui récoltent et sèchent les larmes de SA meilleure amie, elle ne répondit rien. Elle était vexée, oui, et se demandait en même temps si elle devait se sentir coupable de quelque chose. Décidant que non, elle croisa ses bras sur sa poitrine. La septième année aurait très bien pu pleurer dans ses bras.

« Non parce que je coupe les ponts avec lui pour toi et Ambroise et de ton côté tu te fous bien de la gueule du monde avec Weasley ? » Cassiopée battit des cils un instant, essayant d’organiser son esprit et d’éviter de trembler. C’était quoi déjà ? Ah oui, ravaler ses sentiments. Sentant une nouvelle larme perler au coin de son œil, elle soupira. Cette technique ne marcherait pas sur Ariel, qui connaissait tout de sa vie. Et qui la connaissait elle, trop bien. Elle savait ou ça ferait mal, et apparemment, elle n’hésiterait pas à frapper. Elektra réalisa qu’elle était allée peut-être un peu trop loin trop tard, et s’attendit au revers de son comportement dans les minutes qui arriveraient. « Weasley, McClary, Mangemort, Licorne, je m'en fous. Mais me rabâcher l'histoire d'Eros dans la figure c'est pas une excuse. Tu peux me reprocher ce que tu veux mais pas ça. » Ah bon ? Elle pouvait ? Cassiopée nota cette information dans un coin de sa tête. Si elle pouvait lui reprocher tout ce qu’elle voulait, ça allait probablement faire mal. Et elle l’aurait cherché. Le serveur approchait de la table presque à reculons. Il était probable que la dispute s’entende jusqu’au QG des Résistants, et il ne semblait pas vraiment super heureux d’approcher de la zone de conflit. A peine arrivé assez proche de leur table, Ariel attrapa la bièraubeurre du plateau et la claqua devant Cassiopée. Celle-ci fixa les gouttelettes voler du verre et atterrir sur la table et éventuellement sur ses collants. « Tu ne me parles plus. Tu passes ton temps avec Demyan ou Louis. » Elektra attrapa sa bièraubeurre et la porta à ses lèvres. Louis, Demyan, Eros, Ambroise, allaient-elles devoir l’inventaire de ce qui posait problème dans leurs vies respectives ? Elles seraient encore là demain, si elles commençaient comme ça. « Je me fous de Demyan quand ça te concerne. Ne vient pas me reprocher de te faire pleurer si c'est pour aller te faire consoler par quelqu'un d'autre au final... » La sixième année posa sa bièraubeurre plus violemment qu’elle l’aurait voulu. Ariel devait probablement rire, là. Elle allait pleurer sur l’épaule d’Eros, et elle se plaignait ? Même si ce n’était pas elle qui avait commencé, jusqu’à preuve du contraire, la française aussi avait eu l’argument des larmes. La septième année avait déjà vidé la bièraubeurre. « Tu as quelque chose à rajouter ? »

La Cayrel eut un moment de réflexion. Concrètement, avait-elle quelque chose à rajouter ? Oh que oui. Elle avait pas mal de choses à rajouter. Elle devait mettre les choses au clair, définitivement. Lui envoyer tout ce qu’elle avait voulu répondre pendant qu’elle parlait. Elektra ferma les yeux un instant, se concentrant pour mettre ses mots en place. C’était quoi déjà ? « Ouais, j’ai plusieurs choses à rajouter. » Ouvrant les yeux pour les plonger dans ceux d’Ariel, elle toussota. « D’abord, je… » Violet avait un regard déterminé et un sourcil levé, comme si elle doutait de la capacité de sa meilleure amie à rajouter quelque chose. Cassiopée bégaya un instant, cherchant par quoi elle devait commencer et réalisant que la française n’aurait pas de pitié. Elektra ne supportait pas le regard de sa meilleure amie, et tiqua plusieurs fois avant de reprendre de sa bièraubeurre. Elle la finit en deux grandes gorgées et la posa sur la table. Le regard déterminé de la blonde disparut instantanément, et elle fondit en larmes. Sans prévenir, comme ça. La française sembla un petit instant surprise, mais n’eut pas le temps de réagir. La blonde avait plongé sa tête dans ses bras, et commença à parler, sa voix tremblante par les larmes. « MAIS JE SAIS PAS ARIEL, JE SAIS PAS, VOILA. » Sans attendre aucune réponse, elle continua. « Tu vois, je fais n’importe quoi. J’enchaîne connerie sur connerie. » Relevant la tête pour bien montrer à la brune, elle compta sur ses doigts. « J’ai laissé deviner Demyan que j’étais lycanthrope, j’ai couché avec Louis, j’ai été l’aidé à Pré-au-Lard ce qui me coute un nombre d’heures de colle que tu n’imagines même pas, et maintenant je crois que je sors avec lui, et j’apprécie ça, c’est un garçon en or et je l’aime alors que je devrais pas, j’ai quasiment abandonné Ambroise et je tiens trop à lui pour m’en foutre, je t’en veux alors que t’as rien fais, je t’ai fait pleurer, je pleure moi pour rien et j’ai plus aucune motivation pour rien. » Cassiopée secoua la tête. « Je fais tout à l’envers. Je fais les mauvais choix, je sais plus ce que je suis supposée faire de ma vie. » Hochant la tête plus vigoureusement pour appuyer ses paroles, Elektra haussa sa voix d’un ton. « T’as vu ce que j’ai fait la dernière fois ? ARIEL. Ariel, j’ai jeté un plat de viande à la tête de Jenny. UN PLAT DE VIANDE. » Voyant que la française commençait un sourire, la sixième année eut un petit rire. « Bon, ça je le regrette pas. Enfin, pas beaucoup. Pas autant que je le devrais. » Posant son menton dans ses mains croisées, elle regarda la table. « Je sais plus quoi faire. Tout va de travers, et maintenant je te fais du mal. Je suis désolée Ariel, sincèrement, je te dois peut-être des excuses mais j’arrive plus à rester la même. Je change trop, d’humeur, d’envies, tout le temps et… et je blesse des gens au passage. Et ça me désole que ce soit toi. » Reprenant un peu de contenance, elle fit signe au serveur. Il la vit, et s’approcha. « Vous allez bien mademoiselle ? » Il y eut un long silence. Cassiopée avait des larmes séchées sur les joues, Ariel n’était pas des plus souriantes et le serveur venait demander si ça allait. Au bout d’une bonne minute embarrassante pour le garçon, la blonde décida d’arrêter de le fixer comme s’il était un débile profond. « Deux autre bièraubeurres. »

« Ecoute Ariel, je veux pas que tu considères que je te parle plus. J’aurais aimé être là pour te consoler tout à l’heure, m’envoie pas à la figure tes larmes si tu les as séchées sur l’épaule d’Eros. C’est pas mon problème. » Ayant remis de l’ordre dans ses idées, Elektra souffla et essuya les larmes sur ses joues. « Et pourquoi je dois toujours poser les questions, toutes façon ? Tu me parles de Demyan toi ? Hein ? T’as envie de m’en parler ? » Laissant un blanc significatif, la sixième année reprit. Elle s’avait très bien que sa Violet ne parlait pas de ses sentiments parce que c’était une handicapée émotionnelle. Cassiopée était l’inverse, et d’habitude ça fonctionnait. « Si tu veux me brancher sur ‘Weasley’ qui s’appelle LOUIS, alors on parlera de Demyan, d’accord ? Avec qui je passe tout mon temps parce que lui ne cherche pas à foutre la merde dans ma vie, à me reprocher quelque chose, à vouloir me faire parler de trucs qui ne m’intéressent pas. Lui il est pas hypocrite, il est gentil à sa manière et c’est la seule manière que je peux actuellement supporter. Même Sin est devenu fou avec sa Lily, et c’est plus pareil maintenant. Il me reste Demyan, Louis, et toi, je croyais. Mais apparemment, tu n’es pas d’accord avec ça non plus. » La blonde haussa les épaules. Elle pourrait en citer deux trois autres, mais elle n’avait pas vraiment envie. Juyne était un sujet houleux, et Adrian par exemple était une relation dont personne ne connaissait la nature et elle aimait bien ça. Le serveur revint avec deux bièraubeurre qu’il déposa sur la table. Cassiopée eut un moment de silence. Il fit demi-tour, et elle lança un peu fort pour qu’il entende. « Et il se soucie même pas de savoir ce qu’il va pas, alors que ses clientes pleurent. » Avec un sursaut, le garçon se retourna et balbutia. « Mais tout à l’heure je… » Elektra eut un sourire et fit un geste de la main significatif. « Je te fais marcher, débile. Allez, va-t-en. » Ne demandant pas son reste, le serveur fit définitivement demi-tour. Cassiopée se tourna vers Ariel avec un sourcil levé. « Quelque chose à rajouter ? »
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyDim 29 Juil - 4:08

La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) Tumblr_m6smmi6It11qeopx8o1_500cassiopée & ariel

a wild luhan appears.


Ariel tape frénétiquement la table avec ses ongles. Du moins le bout de ses doigts, elle n'avait plus trop d'ongle. Elle attend la réponse de sa meilleure amie. Elle craint un peu cette réponse. Deux forts caractère comme ça, tout peut leur sauter à la figure. Elles ont tellement l'habitude d'être vaches l'une envers l'autre, de s'envoyer des crasses mais au fond ça n'est que de l'amour, alors Violet sait que leur véritables disputes font mal. Très mal. « Ouais, j’ai plusieurs choses à rajouter. » La septième année grimace, de manière trop subtile pour qu'on le remarque. Elle a presque peur. La blonde s'éclaircit la gorge et reprend la parole. « D’abord, je… » La brune hausse un sourcil pour la provoquer, pour qu'elle continue à parler, mais cette dernière évite son regard, elle regarde sa boisson, la table, retente un coup d'oeil vers sa meilleure amie et change de cible. « [color=olive]MAIS JE SAIS PAS ARIEL, JE SAIS PAS, VOILA. » Sa voix tremble et Ariel éprouve une urgente envie de la prendre dans ses bras. « Tu vois, je fais n’importe quoi. J’enchaîne connerie sur connerie. » La verte déglutit. « Ne dis pas n'importe quoi. » Cassiopée lève une main et compte, dans sa tête, la septième année compte avec elle. « J’ai laissé deviner Demyan que j’étais lycanthrope, j’ai couché avec Louis, j’ai été l’aidé à Pré-au-Lard ce qui me coute un nombre d’heures de colle que tu n’imagines même pas, et maintenant je crois que je sors avec lui, et j’apprécie ça, c’est un garçon en or et je l’aime alors que je devrais pas, j’ai quasiment abandonné Ambroise et je tiens trop à lui pour m’en foutre, je t’en veux alors que t’as rien fais, je t’ai fait pleurer, je pleure moi pour rien et j’ai plus aucune motivation pour rien. » La brune ne répond pas, sur certains points elle a raison. Et elle ne veut pas se mentir à elle même pour consoler une tête de mule comme Elektra, elle ne tomberait pas dans un leurre comme celui ci. « [color=olive]Je fais tout à l’envers. Je fais les mauvais choix, je sais plus ce que je suis supposée faire de ma vie. » Violet se redresse. Elle fixe la sixième année. « C'est qu'une passe, tu finiras bien par en sortir. » Son interlocutrice hoche la tête et rajoute : « T’as vu ce que j’ai fait la dernière fois ? ARIEL. Ariel, j’ai jeté un plat de viande à la tête de Jenny. UN PLAT DE VIANDE. » La jeune fille sourit timidement. « [color=seagreen]ça m'étonne pas de toi. » À son tour, la blonde rigole : « Bon, ça je le regrette pas. Enfin, pas beaucoup. Pas autant que je le devrais. » Elle réajuste sa position tandis que Ariel se balance sur deux pieds de sa chaise, ne sachant vraiment comment réagir. « Je sais plus quoi faire. Tout va de travers, et maintenant je te fais du mal. Je suis désolée Ariel, sincèrement, je te dois peut-être des excuses mais j’arrive plus à rester la même. Je change trop, d’humeur, d’envies, tout le temps et… et je blesse des gens au passage. Et ça me désole que ce soit toi. » Violet penche la tête. Elle était donc la seule à avoir affaire à ce genre de Cassiopée ? Un gout de rancune lui démange la langue. Avant même de réfléchir à ce qu'elle aurait pu dire, les dents serrées, elle siffle. « On dirait pas. » La blonde ne semble pas l'entendre, où du moins elle passe outre. Tant mieux. Elle fait signe au serveur qui s'avance d'un pas hésitant. Il lui demande si elle va bien et Ariel ne peut s'empêcher de sa mordre la joue pour ne pas l'envoyer balader. « Deux autre bièraubeurres. »

« Et pourquoi tu as fais comprendre à Vladmirov ta situation si maintenant tu t'en plains ? » La sixième année semble réfléchir, sans pour autant répondre à la question. Edelwiess croise les bras, être ignorée n'entre pas trop dans sa liste de délires. « Écoute Ariel, je veux pas que tu considères que je te parle plus. J’aurais aimé être là pour te consoler tout à l’heure, m’envoie pas à la figure tes larmes si tu les as séchées sur l’épaule d’Eros. C’est pas mon problème. » La septième année écarquille les yeux devant le changement d'humeur de sa meilleure amie. « T'aurais aimé ? Mais t'es si occupée pour ne pas avoir 5 minutes à accorder à ta meilleure amie ? Les prochaines larmes je les garde pour moi, aucun problème. » La brune tourne la tête et se concentre sur la fenêtre qui donne sur la ruelle derrière. « Et pourquoi je dois toujours poser les questions, toutes façon ? Tu me parles de Demyan toi ? Hein ? T’as envie de m’en parler ? » La phrase résonne plusieurs fois dans la tête d'Ariel. Oui, elle a envie de parler de lui, plutôt de lui parler mais dans d'autres circonstances, là il n'a rien à faire dans la conversation. Elle se tait et serre les poings. « Si tu veux me brancher sur ‘Weasley’ qui s’appelle LOUIS, alors on parlera de Demyan, d’accord ? Avec qui je passe tout mon temps parce que lui ne cherche pas à foutre la merde dans ma vie, à me reprocher quelque chose, à vouloir me faire parler de trucs qui ne m’intéressent pas. Lui il est pas hypocrite, il est gentil à sa manière et c’est la seule manière que je peux actuellement supporter. Même Sin est devenu fou avec sa Lily, et c’est plus pareil maintenant. Il me reste Demyan, Louis, et toi, je croyais. Mais apparemment, tu n’es pas d’accord avec ça non plus. » La Serpentard ne bouge pas. Elle analyse chaque phrase et le ton accusateur que Cassiopée à prit en énumérant les périples de sa petite vie. Des arguments de chocs qui font battre le cœur d'Ariel un peu plus fort. Ses pupilles ne savent plus où se fixer. Elle essaie de savoir à quelle moment est ce qu'elle a pu faire subir de telles choses à sa meilleure amie, sa petite sœur. Pendant que la sixième année charrie le serveur, Violet ne lève pas les yeux. Elle essaie de se contenir pour ne pas éclater en sanglots. Et sa gorge la fait terriblement souffrir. Un poids dans son ventre lui fait crisper les doigts. Au moment où ses oreilles daignent faire leur boulot, elle perçoit la voix sereine et provocatrice de Cassiopée. « Quelque chose à rajouter ? »

Elle lève les yeux, et le sourire, plus faux que la poitrine de Pamela Anderson, qu'elle arrive à afficher fait disparaitre la boule dans sa gorge. Elle passe une main sur sa nuque et secoue la tête, comme pour remettre ses idées en place. « Mais si je te sors tant par les yeux tu peux te casser tu sais ? Tout ce que tu dis là, tu le dis à mon attention évidemment. Je suis pas dupe. » Elle retire frénétiquement les mèches qui tombent devant ses yeux verts et fusille la sixième année du regard. « Je te parle de choses qui ne t'intéressent pas ? Mais on parle tout le temps de toi dernièrement! Parce que je m'inquiète, je m’inquiétais du moins. Tu es bien entouré avec le russe et le WEASLEY alors je vais vous laisser comme ça plus personne ne foutra la merde dans ta vie comme tu dis si bien. Tu fais ce que bon te sembles avec l'autre et tu verras bien vite que comparé à d'autre, je me fous complètement de savoir avec qui tu couches dans la laverie. C'est le fait que ça soit Eros, ou tout simplement quelqu'un d'autre que toi ? Je ne peux pas te courir après, je suis pas ce genre de mouton qui court après les gens qui en ont déjà plus rien à foutre! Et pour info, Ambroise est comme un frère pour moi, tu vas le détruire pour ton amourette avec WEASLEY!! » Un long silence suit son petit discours. Puis Ariel réalise quelque chose qui lui aurait peut être échappé. « Est-ce que.. est-ce que tu me tiens responsable pour ce qui s'est passé ? Pour ta morsure ? » Elle plonge ses yeux dans ceux de sa meilleure amie, les deux billes bleues l'observent avec calme tandis que l'expression de la septième année prend une tournure bien trop sérieuse pour prendre cette question à la rigolade. La brune se rassoit. Elle ne s'était même pas rendu compte qu'elle s'était levée sous l'effet de la colère. Elle porte une main à son visage et essuie frénétiquement les larmes qui ont coulées sur ses joues. Elle attrape une serviette sur le table et entreprend de frotter le maquillage sous yeux. Elle évite soigneusement le regard de Cassiopée et joue avec la mousse de la bièraubeurre que le serveur vient de déposer devant elle. Il lance aux deux filles un regard inquiet. Il doit nous prendre pour deux folles. « Bon tu veux pas aller voir ailleurs ? » D'un signe de tête, Ariel lui indique le reste de la boutique histoire qu'il les laissent s'expliquer, ou du moins se hurler dessus et peut être finir par se taper sur la gueule.

Violet lève la tête vers Cassiopée et elle se revoit en salle de retenue, Cassiopée prostrée sur la chaise, sous l'emprise d'Eros. Elle comprend le mal qu'elle peut ressentir, mais elle n'avait pas vu Eros avant aujourd'hui. Bien que cela puisse porter à confusion et qu'Ariel n'ait pas grand chose à se reprocher pour sa visite chez le batteur, elle se sent coupable. Elle n'arrive plus à déceler les émotions de sa meilleure amie. Elle ne sait pas si elle lui en veut pour ça, où pour une autre raison. Et désormais pour les paroles qu'elle vient de lui cracher au visage. Sans donner alerte, la septième année lâche un sanglot, qui ressemble plutôt à un étranglement tant elle essaie de le réduire. « Tu n'es plus la même Cassiopée. » Elle pose ses bras sur la table, puis sa tête sur ses bras et laisse aller à ses larmes, sans que Cassiopée ou quiconque n'intervienne.
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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyDim 29 Juil - 11:19

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La meilleure amie de Cassiopée semblait avoir des tooooonnes de choses à rajouter. La blonde regrettait d’avoir posé la question, même si elle savait que de toute façon, Ariel aurait répondu. Et elle ne s’attendait pas à ce qu’elle la prenne dans ses bras et lui dise que tout va bien. Non, ça allait tourner au concours de ‘qui fait le plus mal’, et les deux filles étaient toutes les deux très douées, surtout en prenant en considération qu’elles connaissaient toutes l’une de l’autre, et qu’il était très facile d’appuyer là où ça faisait mal. Plus que facile, même. Pas besoin de réfléchir. Le problème était partiellement là. Les deux Serpentard s’envoyaient au visage, sans pitié, tout ce qui passait pour se défouler, sans prendre le temps de réfléchir un instant à ce qui sortait. « Mais si je te sors tant par les yeux tu peux te casser tu sais ? Tout ce que tu dis là, tu le dis à mon attention évidemment. Je suis pas dupe. » Elektra haussa un sourcil. Non, c’était faux. Ariel n’était pas hypocrite, et elle ne parlait pas de trucs qui ne l’intéressaient pas. « T’as besoin de tout ramener sur toi hein ? Ces blessures-là, j’y peux rien, hein. C’est plus ma faute si tu penses que tout ce que je dis ça te concerne. » La sixième année observa un instant ce qui ne ressemblait plus vraiment à une meilleure amie en face d’elle. Elle faisait un geste qu’elle avait vu des milliers de fois. La française enlevait les mèches qui gênaient sa vision d’un coup de main expert. « Je te parle de choses qui ne t'intéressent pas ? Mais on parle tout le temps de toi dernièrement ! Parce que je m'inquiète, je m’inquiétais du moins. Tu es bien entouré avec le russe et le WEASLEY alors je vais vous laisser comme ça plus personne ne foutra la merde dans ta vie comme tu dis si bien. » La sixième année écarquilla les yeux. Ah oui. Violet le prenait donc comme ça. Cassiopée était vexée, en plus d’être énervée. On parlait toujours d’elle, ah bon. Parce que c’était sa faute, peut-être ? Sa faute si Ariel ne venait plus la voir pour discuter, simplement ? La blonde ne comprenait plus rien au cheminement de pensée de la fille en face d’elle. N’ayant plus le courage de reprendre la brune, de lui répondre et de continuer une discussion qui ne menait à rien, elle attendit le reste de sa tirade qui n’était apparemment pas finie. « Tu fais ce que bon te sembles avec l'autre et tu verras bien vite que comparé à d'autre, je me fous complètement de savoir avec qui tu couches dans la laverie. C'est le fait que ça soit Eros, ou tout simplement quelqu'un d'autre que toi ? Je ne peux pas te courir après, je suis pas ce genre de mouton qui court après les gens qui en ont déjà plus rien à foutre ! Et pour info, Ambroise est comme un frère pour moi, tu vas le détruire pour ton amourette avec WEASLEY !! » La sixième année n’ouvrit même pas la bouche. Si ni l’une ni l’autre n’en avait quelque chose à foutre, tant pis. Il valait mieux arrêter avant de faire couler encore plus de larmes. Elektra se pinça les lèvres. « Je n’en ai pas. plus rien à foutre. » Réalisant que sa meilleure amie n’écoutait plus, Cassiopée eut un long soupir, essayant de se calmer.

« Est-ce que... est-ce que tu me tiens responsable pour ce qui s'est passé ? Pour ta morsure ? » Relevant les yeux de surprise, elle croisa ceux de la septième année. La brune avait pleuré. Pour une fois qu’elle ne se retenait pas, la Cayrel était complètement désemparée. Elle se retenait d’aller entourer la française de ses bras pour qu’elle se calme. Lui dire que tout allait bien. Et que tout irait bien. Mais jamais Elektra n’aurait fait ce premier pas. Pas maintenant. Pas après cette question. Pas avant non plus. Elles étaient allées trop loin toutes les deux pour ne pas finir la dispute avec tout ce qu’elles avaient sur le cœur. Tant qu’à faire, autant tout faire en une fois. « De quoi tu parles, Ariel… » Cassiopée avait perdu ses mots. Elle se demandait comment sa meilleure amie pouvait penser une chose pareille. C’était pousser à l’extrême la situation. La sixième année n’avait peut-être pas assez fait attention à Violet, mais de là à l’accuser une chose pareille, non. Elle ne l’aurait pas fait. Elle n’avait tenu responsable personne. A part Aspen, mais elle n’était plus un problème nulle part. Ce n’était la faute de personne. C’était un mauvais coup du destin. « Bon tu veux pas aller voir ailleurs ? » La sixième année attrapa son sac. La française ne parlait pas à sa meilleure amie, mais Cassiopée préférait couper court à la conversation. Au moment où elle allait se lever, la blonde entendit un sanglot. Un bruit qu’elle n’entendait que rarement chez Ariel. Et elle en était la cause. « Tu n'es plus la même Cassiopée. » Déglutissant douloureusement, la sixième année se leva sur ses pieds. « Je sais. » La blonde s’éloignait de la table à petits pas. Elle n’osait pas partir, ce qui scellerait l’amitié des deux filles sur le champ. Ça n’arrivait jamais que Cassiopée reparle à quelqu’un qu’elle avait planté après une dispute. Passer la porte du bar signifierait qu’elle ne s’excuserait plus de rien. Qu’elle laissait la française derrière elle. En attrapant la poignée, la sixième année fit volte-face, incapable de faire un pas hors du bar. Ariel était toujours assise. En deux trois rapides enjambées, Cassiopée était de nouveau devant la française, debout face à elle.

La blonde avait envie de frapper sa meilleure amie pour qu’elle relève la tête. Pour lui remettre les idées en place. Pour qu’elle réagisse. Le bras d’Elektra bougea, et s’arrêta avant d’arriver au niveau de la joue de Violet. Elle n’aurait jamais assez de force pour frapper la française, ni assez de courage pour subir le retour. « Ariel t’es conne. » Se rasseyant, lançant son sac sur le sol, Elektra attrapa le menton de la septième année pour qu’elle la regarde. « T’es conne, t’es conne, mais à un point. Tu m’énerves. T’es chiante. Je préfère tout te dire d’un coup. Tant pis si ça fait mal. Tu crois vraiment que j’en ai rien à foutre ? Tu crois que je me mettrais dans un état pareil pour une personne dont je me fous complètement ? » Le ton de la voix de Cassiopée montait en flèche sans qu’elle puisse y faire quelque chose. La colère parlait à sa place. « OUI, j’ai changé, oui. Peut-être en pire, peut-être en mieux, je sais pas, c’est pas à moi de juger. Mais c’est pas que de ma faute. J’en ai marre qu’on me renvoie tout le temps tout à la gueule. J’ai pas cherché à changer, le destin a juste… accéléré les choses. » Cassiopée fixait la française, plongeant ses yeux bleus dans les siens. « Et si tu veux savoir, ce qui me fait le plus chier, c’est que j’arrive pas à m’en foutre. J’arrive pas à en avoir rien à foutre de ce que les gens pensent, et encore moins de ce que les gens que j’aime pensent. Je m’en fous pas de toi. T’es trop précieuse à mes yeux pour ça. Mais tu veux pas le comprendre, hein ? Qui t’as bien mis dans la tête que j’en avais rien à foutre ? Tu crois que je t’aurais attendu comme ça ? Tu me connaitrais mal ? Tu sais pourtant que quand je m’en fous, je m’en fous. » Elektra continuait de poser des questions entièrement rhétoriques. Elle ne voulait aucune réponse. Surtout pas. Pas la peine. « Et non, je te tiens pas responsable d’une chose pareille. Si c’est ce que tu veux entendre, non, tu n’es pas, une fois de plus, la cause d’une crise de nerf. C’est pas de toi que je parle. Tu veux que je te mentionne, c’est ça ? Que je te dise à quel point j’ai besoin de toi, que tu es toujours là et que c’est essentiel dans ma vie ? Si c’est ça que tu veux entendre, ça peut sûrement s’arranger. Mais je vais pas rester là à attendre je sais pas trop quoi en te regardant pleurer. » La sixième année finit par baisser les yeux, incapable de continuer. Elle a toujours pensé que c’était Violet la plus forte des deux. La voir pleurer de cette manière lui brise suffisamment le cœur comme ça. Si c’est elle qui se laisse aller de cette manière, la blonde est perdue d’avance. Mais ça, elle n’arrive pas non plus à lui dire. Ça serait rendre les armes. Ce n’est pas dur pourtant, formuler quelques mots agréables. Qui pourraient renverser la situation, sauver les meubles. J’ai toujours compté sur toi pour être la plus forte de nous deux. Tu restes celle sur qui j’aimerais pouvoir m’appuyer n’importe quand, parce que tu faiblis pas. C’est égoïste, mais ça a toujours été comme ça, sœurette. « Oh et puis merde. Tu cherches même pas à comprendre un tout petit peu. Avec Eros c’était quoi ? C’était pas une amourette non plus ? Ambroise te considère comme sa sœur, tu te rappelles ? Et toi tu fais quoi en contrepartie… Tu vas coucher avec son pire ennemi. Je tiens à lui au moins autant que toi. Mais moi je vais pas coucher avec l’homme qui lui a brisé le cœur. Tu sais que mon but c’est pas de le ‘détruire’, comme tu le dis si bien. Enfin j’espère que tu sais ça, au moins. Alors je sais pas. Tu veux qu’on compare nos vies sexuelles, pour voir qui est la pire garce des deux, c’est ça que tu veux ? »
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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyDim 12 Aoû - 13:07

La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) Tumblr_m3fgx4cv1W1rtnbk4o1_500it's ok babe, love is stronger.

cassiopée & ariel


La blonde se lève et part. Alors qu'Ariel éclate en sanglots afin d'apaiser quelques peu la douleur dans sa gorge, et mentalement, elle en a vraiment besoin. Intérieurement la septième année jure que si Cassiopée sort de ce bar, elle n'irait plus vers elle. Elle ne veut pas avoir à décider ce genre de choses mais s'il en est ainsi, ça sera bien mieux pour les deux. « Tu n'es plus la même Cassiopée. » « Je sais. » Elle s'éloigne. Et plus elle s'avance de la porte, plus Violet s'évertue de déjà tirer un trait sur son double. L'ombre de l'une, comme l'autre, elles se complètent, s'engueulent, se hurlent dessus, se battent, mais jamais l'une n'aurait douté de la sincérité de leur amitié, de leur dires. Mais aujourd'hui tout est remit en cause. L'amour naissant et florissant de Cassiopée la change. Ariel sait que c'est pour le mieux mais elle trouve des excuses. L'année prochaine elle partira de Poudlard, peut être qu'elle ferait mieux de traverser le pas de porte. Traverse cette foutue porte.

Entre la pulsion urgente de se lever et de lui courir après et celle de rester la sur la table en bois pourri à se morfondre et pleurer jusqu'à ce qu'un pion -probablement Eros- vienne la chercher, Ariel semblait en proie a un grand dilemme. Mais avant même que son choix ait été fait, elle retrouve Cassiopée en face d'elle. Puis sous les yeux moroses, toujours baissés de la verte et argent, la blonde lève la main et s'arrête à proximité de la joue d'Ariel. Une baffe ? Un rictus fend le visage de la brune. Elle n'oserait jamais. « Ariel t’es conne. » Sa meilleure amie se rassoit sans ménagement et attrape le menton de son ainée pour qu'elle la regarde. « T’es conne, t’es conne, mais à un point. Tu m’énerves. T’es chiante. Je préfère tout te dire d’un coup. Tant pis si ça fait mal. Tu crois vraiment que j’en ai rien à foutre ? Tu crois que je me mettrais dans un état pareil pour une personne dont je me fous complètement ? » Elle recommençait, elle s'énervait, et Ariel n'allait pas tarder à suivre le mouvement. Lunatique ? Très. Mais il ne fallait pas jouer avec ses sentiments. Cassiopée semblait au dessus de tout ça. Elle cligne des yeux deux fois lentement, et Cayrel continue. « OUI, j’ai changé, oui. Peut-être en pire, peut-être en mieux, je sais pas, c’est pas à moi de juger. Mais c’est pas que de ma faute. J’en ai marre qu’on me renvoie tout le temps tout à la gueule. J’ai pas cherché à changer, le destin a juste… accéléré les choses. » Sa voix monte toujours en tonalité. Violet n'aime pas ça et se balanca en arrière sur sa chaise, son regard prenant un air de plus en plus blasé. Cassiopée ne la laissera pas parler de toute manière, alors à quoi bon essayer. « Et si tu veux savoir, ce qui me fait le plus chier, c’est que j’arrive pas à m’en foutre. J’arrive pas à en avoir rien à foutre de ce que les gens pensent, et encore moins de ce que les gens que j’aime pensent. Je m’en fous pas de toi. T’es trop précieuse à mes yeux pour ça. Mais tu veux pas le comprendre, hein ? Qui t’as bien mis dans la tête que j’en avais rien à foutre ? Tu crois que je t’aurais attendu comme ça ? Tu me connaitrais mal ? Tu sais pourtant que quand je m’en fous, je m’en fous. » Ariel ouvre la bouche, avec un air de encore-heureux-que-tu-t'en-fous-pas sur le visage. Mais inutile de parler, sa meilleure alliée comprend. Elle laisse sa petite soeur parler, comme une petite capricieuse, une adolescente incomprise, c'est ce qu'elle est. « Et non, je te tiens pas responsable d’une chose pareille. Si c’est ce que tu veux entendre, non, tu n’es pas, une fois de plus, la cause d’une crise de nerf. C’est pas de toi que je parle. Tu veux que je te mentionne, c’est ça ? Que je te dise à quel point j’ai besoin de toi, que tu es toujours là et que c’est essentiel dans ma vie ? Si c’est ça que tu veux entendre, ça peut sûrement s’arranger. Mais je vais pas rester là à attendre je sais pas trop quoi en te regardant pleurer. »

La brune se redresse. « Pardon ? » Caractérielle, elle se met de profil et dégage ses cheveux de son oreille. La blonde se tait. « Répète non ? » Elle se met à rire, tonitruante, à gorge déployée, nerveuse et ironique. « T'es bien marrante Cayrel. Tu crois que j'ai besoin que tu me dises ce genre de chose ? TU EN AS BESOIN CASSIOPEE. Et j'ai toujours été là, derrière ton oreille à te rappeler que oui, on t'aime, oui tu es importante à mes yeux. » Elle se stoppe un moment, reprend sa respiration. « Le pire, c'est que c'est vrai. C'est que t'es importante à mes yeux. Et tu m'en vois désolée d'être humaine, et d'avoir besoin de réconfort. » La septième année se lève, son regard plongé dans celui de la sixième. « J'irais voir Elijah ou quelconque autre personne la prochaine. ça a toujours marché durant les trois dernières années, je vois pas pourquoi je t'aurais demandé ça cette fois ci. Pardon. » À son tour, elle se détourne mais reste là, appuyée sur la table. « Oh et puis merde. Tu cherches même pas à comprendre un tout petit peu. Avec Eros c’était quoi ? C’était pas une amourette non plus ? Ambroise te considère comme sa sœur, tu te rappelles ? Et toi tu fais quoi en contrepartie… Tu vas coucher avec son pire ennemi. Je tiens à lui au moins autant que toi. Mais moi je vais pas coucher avec l’homme qui lui a brisé le cœur. Tu sais que mon but c’est pas de le ‘détruire’, comme tu le dis si bien. Enfin j’espère que tu sais ça, au moins. Alors je sais pas. Tu veux qu’on compare nos vies sexuelles, pour voir qui est la pire garce des deux, c’est ça que tu veux ? » Et la voilà, la claque qu'elle voulait envoyer à Ariel et qu'elle n'avait pas osé envoyer. Hors la septième année se retourne vivement et la gifle, comme si ça n'était qu'un réflexe. Une fraction de secondes plus tard, elle porte sa main à son visage presque choquée par son geste. « C'est pas une partie de plaisir de se faire vulgairement utiliser par un mec de vingt cinq ans pour ta gouverne. Tu sais, coucher avec lui, lui parler de tout, et apprendre de ta bouche que non, faut pas que je l'approche. Mais facile à dire une fois que le mal est fait. Je fais quoi, j'arrête tout d'un coup pour qu'il colporte tout ce que j'ai pu lui raconté ? Si ça avait été aussi simple j'aurais tout arrêté. JE NE SUIS PAS CONNE CAYREL. » Ariel tire en arrière les mèches qui viennent chatouiller ses pommettes. « T'as toujours eu le beau rôle à dire aux autres quoi faire hein ? T'as commencé avec Isis et tu perpétues la tradition avec moi ? Moi, Cassiopée. Ariel. » La brune se demandait s'il restait quelconque souvenirs à Elektra de son temps passé avec sa meilleure amie. Elle ne se résignerait pas à partir non. C'était beaucoup de trop simple. Elle aussi savait faire mal. Et elle avait être le rocher sur lequel elle se reposait, aujourd'hui le rocher était forgé d'épines.

Malgré les larmes qui coulaient le long des joues de la française, elle continuait. « Tu attends quoi au juste ? Que j'arrête de chialer c'est ça ? Que je te dise que je serais toujours là, malgré les changements, que tout le monde change, que Louis est l'homme de ta vie, que tout ira pour le mieux ? ET BIEN NON. Bienvenue dans le monde réel. Tu es une adolescente, tu as vécu certaines choses horribles oui, je te l'accorde et je ne peux plus te regarder souffrir. Je pleure parce que j'en ai envie. Et si ma gueule te reviens plus, je te défie de marcher comme une lâche en dehors de ce bar. Et alors là, tu seras tranquille, sans plus personne pour te mouiller avec des larmes trop salées à ton goût. »
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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyLun 20 Aoû - 6:49

La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) Sadotp
Break the bread in two, the bigger half is always for you.


« Répète non ? » Cassiopée ne se répète pas. Ariel a très bien entendu ce qu’elle lui avait dit, elle ne compte pas redire des choses pareilles une deuxième fois. Une dispute de cette ampleur arrive rarement, ce n’est pas une raison pour que la blonde en profite. Les deux filles savent tout à fait qu’elles pourraient arrêter l’engueulade qui les font souffrir toutes les deux, avec de simples petits mots. Il y a deux possibilités de final pour une dispute pareille. Un éloignement irrévocable, tristement définitif, ou une réconciliation. La sixième année, bien que ce soit la deuxième solution qui la tente le plus, ne sait toujours pas si elle va sortir main dans la main avec la française du bar, ou seule, probablement en larmes. Son opinion vacille constamment. Quelques minutes plus tôt, elle croyait que ça allait se terminer, et ça repart. Un coup de vent sur une petite étincelle, et au lieu de l’étendre, le brasier s’est étendu. Elektra ferme les yeux d’énervement quand elle entend le nom d’Elijah. Elle ne le supporte pas. Pire que ça. C’est simple, elle le déteste, elle ne peut pas le voir en peinture, pas entendre son nom sans avoir des envies de meurtre. J'irais voir Elijah ou quelconque autre personne la prochaine fois. La Cayrel hausse les épaules, comme si elle n’en n’avait rien à faire. Jalousie, jalousie. Elle sait pourtant que jamais le garçon ne sera aussi efficace qu’elle si elle a besoin de réconfort. La situation actuelle ne le montre pas particulièrement et ne fait pas office de flagrant exemple, mais Cassiopée connaît sa Violet par cœur, Elijah n’as jamais été autant là pour elle selon la blonde. Ca ne servirait à rien d’aller le voir. Cassiopée finit par arrêter de se retenir de dire des mots qu’elle regrettera sans aucun doute, et c’est une gifle qu’elle a en guise de réponse. Non pas qu’elle ne s’y attendait pas, elle se rend juste compte de son geste. Elle est finalement passée à l’acte, sa meilleure amie lui a donné une retentissante gifle. « C'est pas une partie de plaisir de se faire vulgairement utiliser par un mec de vingt cinq ans pour ta gouverne. Tu sais, coucher avec lui, lui parler de tout, et apprendre de ta bouche que non, faut pas que je l'approche. Mais facile à dire une fois que le mal est fait. Je fais quoi, j'arrête tout d'un coup pour qu'il colporte tout ce que j'ai pu lui raconter ? Si ça avait été aussi simple j'aurais tout arrêté. JE NE SUIS PAS CONNE CAYREL. » Elektra a du mal à se concentrer sur les paroles de la septième année, déconcertée et ne sachant plus quoi faire. Elle pourrait continuer à frapper avec les mots, au risque d’être encore plus masochiste qu’elle ne l’ait déjà, ou alors elle peut tout arrêter. Partir et ne plus rien avoir à faire avec la brune.

« T'as toujours eu le beau rôle à dire aux autres quoi faire hein ? T'as commencé avec Isis et tu perpétues la tradition avec moi ? Moi, Cassiopée. Ariel. » Elektra relève soudainement la tête, fusillant sa meilleure amie du regard. « Tu crois que c’est en me répétant ton nom que ça arrangera les choses et que ça me fera sentir encore plus coupable ? T’as toujours aimé te battre, hein ? Cette fois c’est moi que t’as frappé. Moi, Ariel. Cassiopée. » Reprenant ses mots avec un rictus mauvais, elle finit par hausser les épaules. Peu importe. La brune ne regrette sûrement pas son geste. Elektra ne sait pas si c’est ce qu’elle avait envie de recevoir ou pas. Si c’était nécessaire qu’elle se réveille. « Tu attends quoi au juste ? Que j'arrête de chialer c'est ça ? Que je te dise que je serais toujours là, malgré les changements, que tout le monde change, que Louis est l'homme de ta vie, que tout ira pour le mieux ? ET BIEN NON. Bienvenue dans le monde réel. Tu es une adolescente, tu as vécu certaines choses horribles oui, je te l'accorde et je ne peux plus te regarder souffrir. Je pleure parce que j'en ai envie. Et si ma gueule te reviens plus, je te défie de marcher comme une lâche en dehors de ce bar. Et alors là, tu seras tranquille, sans plus personne pour te mouiller avec des larmes trop salées à ton goût. » La sixième année prend une grande inspiration, essayant de se remettre les idées en place. Il est temps de remettre les choses dans l’ordre, d’arranger le massacre avant d’en payer le prix et que ce ne soit plus possible. Séchant ses larmes du revers de la main, la sixième année planta ses yeux dans ceux de la française, déterminée. « Stop. Stop. C’est ridicule. Stop. » Parlant le plus calmement possible, elle triture ses ongles nerveusement. « Je veux pas sortir du bar, je veux pas te perdre, mais je veux pas que ça recommence comme ça une autre fois. T’es mon seul soutien Ariel. Le seul, tu comprends ça ? » Voyant que la brune ouvre la bouche, elle la coupe catégoriquement. « Laisse-moi finir. » Se pinçant les lèvres, elle hésite à formuler le fond de sa pensée. Elle a failli citer le nom de Juyne quelques minutes plus tôt, sachant pertinemment que ça mettrait Violet hors d’elle. Pire que ça.

« Je vais te dire ce que t’as envie t’entendre, et besoin aussi. Et je suis sincère. Ariel, t’es ma meilleure amie, je vais pas te laisser tomber au profit d’un mec, qui qu’il soit. Eros, Ambroise, Louis, Demyan, Elijah, n’importe, rien à foutre. T’es au-dessus de tous pour moi, au-dessus d’eux et de pleins d’autres. Si je sors du bar, si on arrête tout, nous savons toutes les deux qu’on pourra se tourner vers d’autres gens. D’autres connaissances, d’autres amies. » Baissant les yeux sur la table, Elektra forme un minuscule sourire sur ses lèvres, le premier depuis le début de la journée. « Mais on est mieux que ça, non ? J’ai pas envie d’aller voir quelqu’un d’autre. Je suis désolée pour ma crise de nerf. Tu me connais, c’est pas la première que je t’ai fait et que tu dois supporter, mais je m’excuse au moins pour celle-là. » Passant sa main dans ses cheveux, la sixième année fronce les sourcils, ne désirant pas laisser partir la française comme ça quoi qu’elle ait envie de répondre. « Ceci dit, c’est inutile que tu me répondes si t’es pas d’accord avec ça. Si on repart pas toutes les deux sur des excuses… le point positif c’est que tu me subiras plus. Tu me connais trop bien pour te douter que je compte pas ramper au sol jusqu’à ce que tu me pardonnes. C’est maintenant, ou jamais. » Chuchotant, plus pour elle-même que pour Violet, qui semblait pensive, elle continua. « Tu comptes trop pour moi pour que je te laisse tomber comme ça. » Relevant une fois de plus les yeux, elle attrapa son sac et se leva de sa chaise définitivement. « Maintenant, si tu veux que je me casse, t’as qu’un seul mot à prononcer. Et tu me verras plus. »
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel (terminé)   La dispute alimente la dispute et engloutit ceux qui s'y plongent ~ ft Ariel   (terminé) EmptyVen 31 Aoû - 11:30


«i'll grab your hand and i'll close your eyes.»
feat. Cassiopée E. Cayrel

Cassiopée envoie un rictus mauvaise à l'égard de sa meilleure amie qui essaie de lui faire entendre sa vision des choses, mais en vain. « Tu crois que c’est en me répétant ton nom que ça arrangera les choses et que ça me fera sentir encore plus coupable ? T’as toujours aimé te battre, hein ? Cette fois c’est moi que t’as frappé. Moi, Ariel. Cassiopée. » La blonde hausse les épaules, feignant l'indifférence qu'elle joue très mal. « T'es immature, tu comprends vraiment rien hein ? » C'est un discours de sourd, avec deux personnes qui ont leur arguments, sans pour autant, nier ceux de l'autre. Ce cercle vicieux pouvait continuer encore longtemps. Alors Ariel tente de faire réagir celle sans qui sa vie à Poudlard ne vaut rien. « Tu attends quoi au juste ? Que j'arrête de chialer c'est ça ? Que je te dise que je serais toujours là, malgré les changements, que tout le monde change, que Louis est l'homme de ta vie, que tout ira pour le mieux ? ET BIEN NON. Bienvenue dans le monde réel. Tu es une adolescente, tu as vécu certaines choses horribles oui, je te l'accorde et je ne peux plus te regarder souffrir. Je pleure parce que j'en ai envie. Et si ma gueule te reviens plus, je te défie de marcher comme une lâche en dehors de ce bar. Et alors là, tu seras tranquille, sans plus personne pour te mouiller avec des larmes trop salées à ton goût. » Elle est dure, et pourtant, si honnête au même moment que cela l'effraie sans le vouloir. La septième année ne peut continuer à éviter le regard bleu de la blonde qui se plante dans le sien. « Stop. Stop. C’est ridicule. Stop. » La brune se redresse, et s'empêche de grimacer. « Tu peux toujours fuir, la sortie c'est par.. là. » Elle se penche et pointe du pouce, la porte miteuse derrière elle. « Je veux pas sortir du bar, je veux pas te perdre, mais je veux pas que ça recommence comme ça une autre fois. T’es mon seul soutien Ariel. Le seul, tu comprends ça ? » Un vrai mensonge. On ne faisait pas croire à Violet qu'elle était importante aux yeux des certains. Elle le voyait. Et actuellement, elle ne voit qu'une seule chose, Cassiopée lui échapper. Non pas qu'elle veuille se l'approprier, mais les mensonges qui sortent de la bouche d'Elektra ne sont pas souvent pour elle, et elle ne le supporte pas. La serpentard lève un doigt en contestation avant de se voir coupée. « Laisse-moi finir. » Edelwiess acquiesce, n'ayant, au fond, guère le choix. « Je vais te dire ce que t’as envie t’entendre, et besoin aussi. Et je suis sincère. Ariel, t’es ma meilleure amie, je vais pas te laisser tomber au profit d’un mec, qui qu’il soit. Eros, Ambroise, Louis, Demyan, Elijah, n’importe, rien à foutre. T’es au-dessus de tous pour moi, au-dessus d’eux et de pleins d’autres. Si je sors du bar, si on arrête tout, nous savons toutes les deux qu’on pourra se tourner vers d’autres gens. D’autres connaissances, d’autres amies. » Ce qu'elle a envie d'entendre ? C'est autre chose que les piaillements de la sixième année, lorsqu'elle a du retard qu'elle passait avec quelqu'un de compréhensif. L'action de la blonde plus tôt lui ai resté en travers de la gorge, et lorsqu'elle y pense, c'est pour cette raison qu'elle sont ici, à attendre de voir qui sera la première à fuir le conflit, et mettre un terme à leur amitié. Involontairement, violet s'interpose, la voix brisée : « Moi je n'ai personne d'autre Cassiopée. Personne comme toi. »

Il y a Nao, qui fait partie intégrante de la famille d'Ariel, et inversement, mais lui et elle, c'est une autre histoire. Ils se complètement et se suffisent, se comprennent, mais il est sa famille, il fait sa vie, et elle de même, et malgré leur relation fusionnelle, Ariel n'arrive pas à la comparer avec celle qu'elle a avec la jumelle Cayrel. C'est autre chose, leur monde à elles deux lorsqu'elles étaient plus jeunes, leur critiques, leur défis, leur duo. Mais plus elles ont grandit, plus leur monde s'est laissé envahir, et voilà la relation avec sa meilleure amie, exposée à vif sur la table du bar QG des Obscurs. « Mais on est mieux que ça, non ? J’ai pas envie d’aller voir quelqu’un d’autre. Je suis désolée pour ma crise de nerf. Tu me connais, c’est pas la première que je t’ai fait et que tu dois supporter, mais je m’excuse au moins pour celle-là. » Au moins pour celle là. Peut être que Violet change elle aussi. Car du plus loin qu'elle s'en souvienne, elle avait toujours su gérer les crises de Cassiopée, comme elle avait su gérer les siennes. Mais là, tout partait à l'envers. « Ceci dit, c’est inutile que tu me répondes si t’es pas d’accord avec ça. Si on repart pas toutes les deux sur des excuses… le point positif c’est que tu me subiras plus. Tu me connais trop bien pour te douter que je compte pas ramper au sol jusqu’à ce que tu me pardonnes. C’est maintenant, ou jamais. » Non, c'est plutôt mon genre avec toi. Elle secoue la tête. Elektra a toujours été sa petite sœur, l'amour qu'elle n'a jamais donné à aucun garçon du château. Elle n'a pas de véritable petit frangin ou quoi que ce soit, alors elle se dit que ça peut être ça. Qu'elle ne le fait pas correctement et que faire des sacrifices exige de ne rien demander en retour, et ne pas s'attendre à du changement. Le changement. Elle va devoir l'attendre celui là, et malgré tout, elle lève la tête, moins sceptique. Elle sait d'avance qu'elle va devoir faire le premier pas vers la blonde. Cette dernière se lève, déterminée, et la septième année sait que si elle pousse, elle serait capable de partir du bar seule. De retour au point de départ, Violet se surprend de penser qu'elle a des gens qui l'attendent hors d'ici, elle. Et c'est comme de la jalousie qui apparait enfin. Mais le cœur du problème reste dans le manque de confiance, et les relations tordus qu'elles ont toutes les deux eus. « Maintenant, si tu veux que je me casse, t’as qu’un seul mot à prononcer. Et tu me verras plus. »

Ariel se lève à son tour et lance un regard distant à la porte. Inspirant le plus d'air possible, elle se grandit et attrape violemment la main de sa meilleure amie en l'attirant vers elle. « Aller, viens par là blondasse. » Aussi simple que ça. Elektra esquisse un demi sourire, et l'une comme l'autre savent que le pas de l'une, et le sourire de l'autre, valent mille mots. La brune passe un bras autour des épaules de Cassiopée et l'entraine vers l'extérieur du bar, sous le regard interloqué du serveur, probablement dans l'incompréhension totale. violet expire l'air qu'elle a emmagasiné et se dit prête au changement. Du moins c'est ce qu'elle croit.
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