Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 25 Mar - 7:49

    On hait avec excès lorsqu'on hait un frère.♥

    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_ly05i4E5eW1qdig5ao8_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_lzvapf545I1qgckwco6_250



Spoiler:

  • En se levant ce matin là, Cheryl avait décrété que ce ne serait pas une bonne journée. Pour commencer, elle avait manqué son réveil, donc le petit déjeuner dans la Grande Salle, donc son café salvateur au marshmallow, donc son semblant de bonne humeur avait disparu. C'était inhabituel, chez la jeune fille, d'être en retard ou autre, mais elle était rentrée tard. Face au miroir, le verdict avait été sans appel. Rien n'arrangerait ça, et la journée ne pouvait pas aller en s'améliorant. Aucun sort de cache-misère ne pouvait masquer la cuite magistrale qu'elle avait prise la veille, et aucun philtre n'enlèverait l'impression de vivre au ralenti. Dans la glace, elle avait inspecté son physique: ses traits étaient tirés, de larges cernes violacées lui donnait un air fatigué, largement accentuée par du maquillage qui avait coulé, et elle n'avait pas réussi à dompter ses cheveux, préférant donc les tresser, pour éviter de faire un massacre. Le miroir lui renvoyait sa propre suffisance, son propre malaise, et sa propre détresse. Elle avait grimacé en s'avisant qu'elle s'était légèrement ouvert la lèvre inférieure, chose qu'elle avait aussitôt masqué avec du rouge à lèvre carmin. En cours, tout le reste de la matinée, elle avait été absente, préférant regarder par la fenêtre que s'intéresser à un seul mot de ce que disait ses professeurs. Elle s'était donnée bonne figure en torturant une première année, nouvellement résistante: les plus fragiles. Ceux qui, comme elle, étaient arrivés à Poudlard avec la peur au ventre, et à qui elle donnait une bonne raison d'avoir peur. Elle l'avait enfermée toute l'heure du déjeuner dans les toilettes, avec un sort de pétrification. Ça ne l'avait qu'à peine amusée et elle en avait tiré une satisfaction moyenne. Elle aurait pu aller embêter son frère. Ils s'étaient croisés après tout, mais elle avait vite fait de bifurquer avant même qu'ils ne puissent s'affronter. Leur joute verbales n'avait pas lieu d'être, lorsqu'elle était certaine de perdre.
    Elle avait sourit, rit, parlé, minaudé une heure durant, dans la Grande Salle. Puis elle s'était éclipsée. Dès la porte passée, son masque s'était fissuré et elle avait senti sa gorge s'obstruer. Elle avait ravalé un sanglot, levant le menton bien haut, pour se donner une contenance, puis elle s'était dirigée vers la sortie. Il fallait qu'elle disparaisse une après-midi. Elle aurait pu aller à la bibliothèque, mais il y avait trop de risque que quelqu'un la voie. Il lui fallait un lieu où personne n'aurait l'idée de venir la chercher. Elle se fraya un chemin parmi les élèves qui circulaient dans le Hall et sortit. Dehors, le temps avait viré à l'orage, et c'est sous une pluie battante que Cheryl se mit à courir vers l'aile Nord du château. L'eau traversa ses vêtements et le froid, mordant, vint piquer sa peau. Elle contourna l'immense bâtisse et quelque secondes plus tard, entra en trombe dans les serres désertes.

    Cheryl était ruisselante, et elle claquait des dents. Pas une seule fois il lui vint à l'esprit d'utiliser sa baguette pour se sécher. Elle resta là, immobile, à l'entrée, un instant, puis elle longea les allées jusqu'au fond, là où le professeur de Botanique gardait les specimen moldus. Allongée sur le sol, là, près des roses, toute l'après-midi, elle réfléchissait à tout ce qu'il s'était passée depuis qu'elle était arrivée à Poudlard. Combien elle avait changé, et pas forcément en bien. Elle observa les hiboux qui bravaient la pluie pour aller jusqu'à la volière. Ferma les yeux, pour écouter le bruit de la pluie sur les vitres de la serre, le bruissement des feuilles des plantes carnivores, elle sentit l'odeur douce des roses et le parfum plus capiteux des églantines. La serre était magique, apaisante, tout ce que Cheryl ne trouvait pas en elle-même, elle le trouvait ici. La beauté, et le calme. La nuit était tombée depuis quelque minutes et la pluie avait définitivement cessé. Dans le ciel, on distinguait presque quelque étoiles. Cheryl se redressa, alors, et s'adossa contre le mur de verre en soupirant. Elle ne s'était pas ennuyée une seule fois, dans ce presque-silence. Elle sortit sa baguette et murmura: « Lumos »: une petite boule de lumière bleue s'extirpa du bout de sa baguette et éclaira faiblement la jeune fille d'un halo de lumière. Quand elle vit arriver son frère, elle ne fut pas vraiment certaine qu'il venait la voir, elle. Il était peut-être là par hasard: après tout, tous les élèves s'amusaient à faire leur propres potions et tous, autant qu'ils étaient, venaient piquer quelques ingrédients en douce, la nuit. Il devait être à peu près vingt heures et, si ce n'était le sortilège de lumière qui n'éclairait qu'elle, la serre était plongée dans l'obscurité. Elle n'avait pas « vu » arriver Ellio, donc, à proprement parler. Elle avait reconnu le rythme de ses pas, comme lorsqu'ils jouaient à cache-cache étant enfants. C'était leur jeu favori. Parce que, comme s'ils s'étaient toujours connus, comme s'ils savaient toujours où se trouver, inlassablement, ils trouvaient l'autre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. A la longue, c'était plus devenu un jeu de course qu'autre chose: l'un changeait vite de cachette. C'était toujours comme ça qu'elle savait s'il était proche de découvrir où elle se trouvait, s'il fallait qu'elle bouge, où si elle était en sécurité où elle se trouvait... Lorsqu'Emily, Ellio et elle jouaient, elle savait toujours où il se trouvait. Il lui suffisait pour ça de fermer les yeux et d'écouter. Ellio avait le pas léger mais assuré, déjà enfant, et elle n'eut absolument pas besoin de se lever pour vérifier s'il s'agissait bien de son frère. Il n'avait pas changé de démarche, depuis. Elle ne tenta même pas de se cacher: à quoi bon? Ils n'avaient plus huit ans, il n'irait pas la chercher si elle allait se cacher autre part. Elle lui en voulut instantanément d'être là, au moment même où elle formula cette pensée. Une impression désagréable de tristesse pesa dans sa poitrine et, un instant, elle eut du mal à reprendre son souffle. Elle était vulnérable, dans cette situation, assise, par terre, et elle fit ce qu'elle faisait, chaque fois qu'elle se sentait menacée.... elle attaqua. Pas au sens propre, mais elle ne le laissa pas la découvrir, les vêtements encore mouillés et dès qu'il apparut dans la même allée qu'elle, elle pointa sa baguette vers son frère, amenant la lumière à l'éclairer à son tour. Il s'était immobilisé à quelque mètres d'elle, et elle prononça distinctement, sur le ton du reproche:
    « Qu'est-ce-que tu viens faire ici? »



Spoiler:



Revenir en haut Aller en bas

Ellio J. Fisher-Baker

sexy baker i'll put my buns in ur oven
Ellio J. Fisher-Baker


personal informations

► date d'inscription : 08/02/2012
► parchemins : 1099


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptySam 31 Mar - 12:46

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  123984freya2 Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  1330730155-2

« Mademoiselle Harrison, pourriez-vous vous concentrer une minute ? Je doute que monsieur Fisher-Baker puisse être plus intéressant à vos yeux que mon cours, il ne pourra pas vous apprendre à réaliser cette potion. » Si Ellio n'avait pas un sang-froid remarquable, ses joues seraient devenues rouges telles la couleur d'une tomate ou d'une pivoine. Pourquoi le regardait-elle ? Elle n'avait plus ce droit à présent depuis ce qui était arrivé, depuis qu'elle avait douté de lui, fait valser toute leur histoire. Il ne voulait pas qu'elle le regarde, il ne voulait même pas qu'elle pense à lui. Rien du tout, aucun contact physique, mental ou de n'importe quel genre entre eux. Tout ce qu'il y avait entre eux c'était un énorme fossé qui ne pourrait jamais plus être bouché. Ils avaient pris des directions différentes, elle n'acceptait pas son changement de camp, le fait qu'il mûrisse bien mais elle ne représentait plus rien pour lui. Comment avait-elle pu lui faire ça d'abord ? Tout foutre en l'air à cause d'une histoire de camp. Elle représentait tout pour lui, il aurait tout fait pour la garder au près de lui toute sa vie. Il se fichait éperdument du reste, du moment qu'elle était avec lui. Mais elle, tout ce qu'elle aimait de lui c'était son implication dans la résistance, le fait qu'il s'y donne à fond. La personne qu'il était, l'homme qu'il voulait devenir, ça n'avait pas d'importance pour elle du moment que c'était en dehors de cette petite histoire de domination. Les mois avaient passé et pourtant la douleur était toujours là, vive, si prenante et déchirante. Ellio tentait de remplacer Dalia par n'importe quelle fille qui voudrait bien de lui mais il n'avait pas réussi à trouver quelqu'un. Toutes ces filles étaient fades comparer à elle ou alors celles qui pourraient convenir ne voulait pas de lui. Il se demandait alors s'il n'était pas condamner à souffrir éternellement pour se rappeler de son erreur fatale. D'un côté cette souffrance lui donnait de l'énergie qu'il canalisait dans son envie d'être bon au sein de son camp. C'est pourquoi il redoublait continuellement d'efforts pour recruter encore et encore de nouveaux membres. Il voulait faire payer les résistants pour mieux toucher Dalia. Son amour si puissant pour elle s'était brisé pour devenir de la haine encore plus violente, passionnante, torturée et déchirante. Il était si pris par cette haine que la demoiselle ne quittait pas ses pensées renforçant d'avantage sa souffrance. Quoiqu'il fasse, il arrivait à penser à sa belle italienne. C'était un cercle vicieux, elle était maître de son esprit, de son âme. Elle occupait ses pensées, ses rêves, la moindre particule psychique. Ce n'était pas sain pour lui, loin de là. Elle était tel un poison dont l'effet était très lent. Il le consumait petit à petit, suffisamment lentement pour qu'il sente toute son action et donc toute son erreur. Elle devait le laisser en paix, arrêter de faire de lui son prisonnier. C'est pourquoi elle ne devait pas le regarder, c'est tout.

Perdu dans ses pensées tragiques, Ellio n'avait pas remarqué que bon nombre de la classe s'était retournée vers lui sûrement pour scruter sa réaction, le tester, voir s'il n'allait pas replonger ou alors si au contraire il faisait semblant et que Dalia et lui étaient toujours ensemble. C'est vrai, tout le monde savait que le jeune Fisher-Baker était terriblement malin, calculateur et manipulateur, il menait peut-être tout le monde en bateau. Peu voir personne n'avait compris son réel changement de camp. Tout ça était bien trop étrange pour être vrai. Il n'était pas quelqu'un de spontané, soit c'était préparé depuis longtemps soit c'était des conneries. Voilà l’opinion qui se dégageait des bruits de couloir, de l'avis général. Ils avaient tous tort. Son changement de camp avait été l'acte le plus spontané de toute sa vie entière. C'est bien sur un coup de tête qu'il a pris cette décision peut-être parce que son cœur était blessé, son go meurtri mais ça ne changeait rien à la spontanéité de son acte. Enfin Ellio lança un regard froid tout autour de lui et rajouta une poudre dans son chaudron qui provoqua une légère explosion preuve que la potion était terminée. Le professeur vint examiner son travail, esquissa un léger sourire à peine perceptible avant de dire : « Finalement peut-être que monsieur Fisher-Baker pourrait vous apprendre quelque chose mademoiselle Harrison. Peut-être devrais-je vous mettre en binôme dans mon cours. » Ellio devint tout blanc, était-ce vraiment sérieux ? Désirait-il sa mort ? Tout le monde savait qu'ils étaient sortis ensemble même les professeurs et que ça ne s'était pas bien terminé. C'était un jeux malsain, une sorte de test pour l'endurcir ou un quelconque enseignement pour le rendre meilleur ? Ellio ne voyait pas l'intérêt et surtout il n'en n'avait pas l'envie. C'était un refus catégorique, s'il le fallait il en viendrait à supplier le professeur pour ne pas se retrouver de nouveau en binôme avec Dalia. Il en allait de sa santé mentale. Ellio passa alors le reste de la fin de l'heure à imaginer un plan au cas où cette désastreuse situation viendrait à se présenter.

La fin de l'heure sonna comme une libération et un soulagement pour le jeune homme. C'était comme si c'était la fin d'une long moment où ses nerfs avaient été mis à rude épreuve. Il ne traîna pas, partit vite, voulant gagner un endroit sûr puisque c'était la fin de cette journée de cours. Surtout il voulait être très loin de Dalia. Il pensa immédiatement à la bibliothèque. Après tout c'était son territoire, son temple, son endroit sur rien qu'à lui. Il était pratiquement sûr qu'elle n'y mettrait jamais les pieds tellement les livres n'étaient pas son truc. Avant il aimait ça chez elle, ce contraste qu'elle avait avec lui. Leurs caractères qui en s'associant formaient un juste milieu, il était assez studieux pour eux deux et elle, elle avait assez d'impulsivité pour eux deux. Maintenant il trouvait juste que c'était parce qu'elle était stupide et qu'elle était indigne de lui, de son savoir, de son intelligence. En faite peut-être qu'elle avait aimé être avec lui parce qu'il l'avait aidé à avoir des notes correctes voir bonnes. Cette pensée fut comme un poignard dans le cœur du jeune Serdaigle. Il s'accrochait à l'idée qu'elle avait tout de même était sincère sur certaines choses parce que ça le réconfortait un peu, ça adoucissait sa peine. Cependant plutôt que d'aller à la bibliothèque, il décida de sortir, n'importe où du moment qu'il pouvait respirer. De l'air frais qui rentrait dans ses poumons, c'était l'une des meilleures sensations du monde. Inspirer, expirer. Bref juste respirer.

Sans trop savoir pourquoi il gagna les serres. Cet espace rempli de nature semblait si calme et apaisé le soir. Mais surtout il était silencieux et c'est sûrement pour cela qu'Ellio c'était naturellement dirigé par-là. Il se disait que c'était l'endroit parfait pour se retrouver seul ou en tout cas avec soi-même ce qui était la même chose en quelque sorte. Il entra alors le plus discrètement possible ne désirant pas se faire prendre par n'importe quelle personne peuplant les environs. Malheureusement à sa grande surprise, il découvrit que quelqu'un était déjà là et qu'en plus il s'agissait de sa demi-sœur Cheryl Baker. Il ne manquait plus qu'elle. Il n'était vraiment pas d'humeur à l'affronter pas maintenant alors qu'il était vulnérable parce que fragile mentalement encore secouée par ce flux de sentiments qui l'avait envahi. « Qu'est-ce-que tu viens faire ici? » Première parole, première attaque. Il n'y aura donc jamais entre eux, une trêve ou ne serait-ce l'échange de mots cordiaux ? Elle n'avait pas l'air dans un bon état pensa le jeune homme mais bizarrement il n'avait pas envi d'être tendre avec lui. Lui aussi n'était pas au mieux de sa forme et elle n'y prêtait pas attention. Elle attaquait tel un requin ou un serpent, ces êtres vicieux qui bondissaient sur leurs proies, ne leur laissant aucune issue possible. Ellio se décida alors à répondre sur un ton des plus froids : « Chercher un peu de solitude mais on dirait que c'est raté. Tu es donc toujours là au mauvais moment. A croire que c'est devenu ta spécialité. » Il marqua une pause histoire qu'elle assimile bien ses paroles et que peut-être elle décide de fuir ses lieux pour le laisser tranquille. Malgré tout, elle ne bougea pas apparemment le laisser n'était pas dans ses projets. Magnifique, il allait devoir se battre, dans le sens figuré du terme. Bien sûr ils n'allaient pas se sauter dessus et se faire du mal, non juste exercé une torture psychologique sur son adversaire afin de le rabaisser plus bas que terre. « En tout cas laisse-moi te dire que tu es dans un sale état, toi qui d'habitude prête autant d'attention à ton apparence. Heureusement qu'il n'y a personne d'autres que moi pour te voir. » Ellio ne se laisserait jamais faire dans leurs petits jeux même si ça voulait dire tirer sur la corde. Au moins ça entraînait son endurance.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyLun 2 Avr - 12:49


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m1k9ftkUnW1qgkuz4o1_500Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_lnkr4u8kT81qgwr94o1_500




    «  Chercher un peu de solitude mais on dirait que c'est raté. Tu es donc toujours là au mauvais moment. A croire que c'est devenu ta spécialité
    Pour être raté, c'était raté. Cheryl n'était pas du genre à laisser qui que ce soit tranquille, surtout son demi-frère. C'était sa réputation, et elle s'y tenait. Seulement, dans le cas présent, elle aurait préféré que le sol l'engloutisse toute entière plutôt que de se trouver en la présence de la seule personne qui pouvait lui faire du mal, actuellement. Elle avait choisi cet endroit pour être, elle aussi, parfaitement seule, et lui aussi.
    Elle resta un instant interloquée, sa baguette tendue vers lui, les doigts crispés autour, tant et si bien que ses phalanges avaient blanchies sous la pression. Puis elle la baissa, d'un geste las. D'ordinaire, Ellio se serait contenté de tourner les talons et de partir, préférant lui infliger le traitement du silence que de l'affronter. C'est ce qu'ils faisaient le plus souvent. Mais il mettait un point d'honneur à insister sur le fait qu'elle était constamment sur son dos, ces derniers temps. Et que ça l'ennuyait. Le message était reçu. Il avait raison, quelque part, ça avait toujours été Cheryl qui cherchait la bagarre. Inlassablement. Mais comme ils étaient aussi doués l'un que l'autre pour le pardon, ils n'étaient pas prêts de se l'accorder. Au ton qu'il employa, elle comprit immédiatement qu'il voulait qu'elle parte. Ce n'était pas bien difficile, à vrai dire, de le comprendre, tant Ellio était sur la défensive. C'était enfantin, comme réaction, mais elle pensa qu'elle avait mis les pieds ici avant lui, alors elle croisa les bras sur sa poitrine et releva le menton vers Ellio, d'un air de défi. Elle s'en voulu, cependant, d'avoir été si agressive. C'était comme si quelqu'un avait parlé à sa place, avec ses lèvres, sa voix, sa colère, ses rancœurs, mais que ce n'était pas elle. Cheryl aurait simplement voulu lui dire de tourner les talons et partir, de trouver un autre endroit où aller, où pleurnicher, et de ne pas la déranger. A croire qu'il n'y avait pas un seul endroit dans Poudlard où quelqu'un pouvait avoir un minimum d'intimité. Mais il fallait l'avouer, elle se fichait complétement qu'il soit là. Ce qui l'ennuyait, c'est qu'il la voit comme ça. Pathétique, lessivée, et faible.
    « En tout cas laisse-moi te dire que tu es dans un sale état, toi qui d'habitude prête autant d'attention à ton apparence. Heureusement qu'il n'y a personne d'autres que moi pour te voir. »
    Il aurait très bien pu lui frapper la nuque pour l'assommer que ça aurait eu le même effet. Ce qu'elle vit passer dans ses yeux, elle n'en était pas sure. C'était entre le mépris profond qu'il avait pour elle depuis...mettons toujours, et la tristesse. Elle n'avait pas su, ou voulu voir que lui non plus, n'était pas au mieux de sa forme. Après tout, il était là, lui aussi, de nuit, dans les serres, les bras ballants et figé dans son expression de dédain. Il avait l'air d'avoir essuyé une tempête. La dernière fois qu'elle l'avait vu dans cet état presque léthargique, c'était lorsqu'il avait changé de camp, au détriment de cette garce de Dalia. La période où elle et lui avaient recommencé à se parler, quoi que ce soit franchement exagéré. A cette pensée, le regard de Cheryl se fit plus dur. Ses rapports avec Dalia avaient toujours été électriques. Tout l'exaspérait chez la jeune fille, de ses fous rires, tête en arrière, jusqu'à son côté profiteuse. Elle n'aurait jamais réussi à passer ses examens si son crédule de demi-frère ne lui avait pas donné un coup de main. Et quel coup de main, alors. Si elle se fiait aux réponses en classes si absurdes qu'elles en étaient presque risibles, il avait du faire bien plus que de lui faire réciter par cœur ses cours de métamorphoses. Les deux sorcières se détestaient plus que de raison, et ça allait bien au delà d'une simple histoire de camp.

    Citation :

    C'était leur seconde année à Poudlard, à Ellio et elle. Le paquet était petit, avec un ruban rose pastel, comme elle l'avait toujours aimé, et l'attendait sur son lit, lorsqu'elle était rentrée dans le dortoir./ A l'intérieur de la boîte, il y avait un collier d'argent, fin, au bout duquel un pendentif s'ouvrait. Ses parents avaient toujours eu un goût exquis pour les bijoux, et Cheryl était ravie. Dans un paquet, à part, elle trouva le cadeau d'Ellio que sa mère avait emballé dans un très sobre papier kraft. Pour la première fois, Cheryl avait eu envie de faire un cadeau à son demi-frère, plutôt que de lui infliger son habituel traitement du silence. Un traitement qu'elle ne lui infligeait qu'à trois occasions: Noël, son anniversaire et celui d'Ellio. Or, c'était l'anniversaire d'Ellio, ce jour là.
    Elle avait descendu quatre à quatre les escaliers du dortoir des filles et s'était précipitée hors de la maison des Serpentards. Il fallait qu'elle trouve le bleu et bronze qui lui servait de frère, histoire de lui souhaiter son anniversaire. Quand elle l'eut trouvé, elle resta un instant là, à l'observer. Il était adossé contre le mur, à la sortie d'un cours de métamorphose. Elle inspira un grand coup et sortit de sa cachette pour s'approcher de lui. Mais ce qu'elle vit lui retourna l'estomac. Il y avait cette fille, cette brune, cette sombre idiote de Dalia Harrison qui s'agitait autour de lui comme une abeille autour d'un pot de miel. Cheryl avait leur mièvrerie en horreur. Cependant il était trop tard pour reculer: elle s'avança donc encore.
    « Ellio? »
    « Cheryl. »
    A l'expression de mépris que lui lança Dalia, elle en conclut qu'elle avait du lui jouer un tour dans le passé, ou que son frère lui avait parlé d'elle.
    « Je te présente Dalia. Dalia, ma demi-sœur, Cheryl ».
    « Oh. Oui. La garce sans cœur, tu m'en as vaguement parlé ».
    Ces mots marquèrent le début de leur relation. Cheryl n'avait pas pris le temps de saluer en retour la jeune fille, et elle avait filé sans même un regard en arrière. Sans même souhaiter l'anniversaire d'Ellio. Elle s'était contentée de l'ignorer, tout le reste de la journée, et leur rapports n'avaient pas changé d'un pouce.


    Cheryl fit tourner le bracelet autour de son poignet, machinalement. Le cadeau de deuxième année de son frère, le dernier qu'elle avait tenté de lui offrir, se trouvait donc toujours à son propre poignet. Et cette Dalia était devenue l'ennemie à abattre après seulement quelque mots. Ce que venait de dire Ellio lui donnait envie de pleurer, non pas que son avis personnel sur son apparence l'intéressait, mais parce que sa détresse émotionnelle était telle que soudain, tout avait de l'importance. Elle hoqueta, puis releva le menton, préférant afficher un air de dédain implacable. La journée avait mal commencée, il n'y avait AUCUNE raison pour qu'elle s'améliore à son âge et à l'heure qu'il était. Mais quitte à ce qu'elle passe une mauvaise journée, il ne fallait pas qu'elle soit la seule. Elle se leva et s'avança vers son demi-frère à pas lent. Cheryl avait toujours eu cette démarche chaloupée, entre la séduction et le défi. Féline, et dangereuse, oui, on pouvait dire ça. Il s'agissait de son demi-frère, certes, mais lui, plus que quiconque, pouvait savoir à quel point ça ne présageait rien de bon. Elle plissa les yeux, pour mieux voir dans la pénombre, et se pencha sur lui en murmurant:
    « Regarde-toi, on dirait que tu viens de te faire passer dessus par un détraqueur...».
    A vrai dire, un troupeau de détraqueur aurait été plus adéquat pour décrire l'expression d'Ellio. Il avait l'air d'avoir envie d'enlever son cœur de sa poitrine, de le jeter par terre et de sauter dessus à pied joints. Ou, comme elle, de disparaitre quelque temps de Poudlard pour cacher cette faiblesse passagère. Mais elle avait peur d'en faire trop, d'attaquer trop vite, trop fort, de faire trop mal aussi. Il fallait rester fairplay, et ne pas aller trop loin, sinon les fêtes de Noël seraient une catastrophe. Le soin particulier qu'avait Cheryl à tourmenter son frère allait au delà de la haine. Il était son meilleur ennemi. Il lui avait donné quelqu'un à haïr, elle devrait le remercier pour ça, non? Il fallait des années d'entrainement pour arriver à se faire mal comme ils le faisaient. Ils avaient chacun largement contribué au malheur de l'autre. Cheryl le savait bien. Elle avait fait de la vie du jeune homme un enfer. Peut-être pas chaque jours. Peut-être pas autant qu'elle l'aurait pu, mais elle s'y était appliquée. Sur son visage, un sourire suffisant apparut, et elle se redressa, d'un coup, les mains sur les hanches. Elle prit un ton largement condescendant et prit grand soin d'articuler chaque syllabes.
    «  Ne me dis pas que tu pleurniches encore pour cette cruche de Gryffondor...! »
    Elle cracha plus qu'autre chose le mot "Gryffondor" comme s'il s'était agit là d'une maladie contagieuse. Sa haine de Dalia était irrationnelle, déraisonnable, et Ellio l'attribuait peut-être mais Cheryl avait surtout ressenti la jeune fille comme l'unique obstacle qui l'empêchait d'avoir une famille. En plus d'être une limace décérébrée. Elle était et serait toujours une garce égoïste et nombriliste au yeux du monde. Pourquoi changerait-elle? Pourquoi ferait-elle l'effort d'essayer, du moins? Après tout, personne ne s'attendait à ce qu'elle le fasse. Même Ellio n'avait pas tenté , une fois seulement, d'ignorer son agressivité pour creuser sous la carapace. Mais elle ne lui en voulait pas, pour ça. C'était peut-être l'une des rares choses pour lesquelles elle n'en voulait pas à son frère.
Revenir en haut Aller en bas

Ellio J. Fisher-Baker

sexy baker i'll put my buns in ur oven
Ellio J. Fisher-Baker


personal informations

► date d'inscription : 08/02/2012
► parchemins : 1099


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyLun 9 Avr - 10:57

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_lqbs9gWyMR1qf2hrho3_250 Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m1993mJsfk1qbqikyo6_250

Cheryl et Ellio n'étaient pas du genre à se faire des câlins, à se faire des compliments, à se dire des gentillesses. Non cela n'avait jamais été comme ça, jamais. En tout cas Ellio n'avait aucun souvenir où Cheryl et Ellio avaient agi comme des frères et sœurs « normaux ». Quand l'un s'aventurait à être gentil, l'autre lui envoyait les pires horreurs qui soient à la figure. Et sinon la plupart du temps ils se contentaient d'être odieux l'un envers l'autre. Cette attitude était fatigante, exaspérante et contribuait à rendre Ellio encore plus méchant, détestable et cynique. En effet plus il mettait de l'énergie à être méchant avec Cheryl, plus la bonté en lui s'évaporait. Bien sûr elle n'était pas la cause principale de la nouvelle personne qu'il devenait mais il fallait admettre qu'elle favorisait grandement ce changement. De plus pourquoi se décarcasser à être quelqu'un de gentil quand être mauvais été plus facile dans ce monde ? Ellio avait fait ce constat depuis qu'il était chez les obscurs, il n'était plus obligé d'être aimable, garder les choses qui ne lui plaisaient pas pour lui. Il pouvait être cassant, méchant, moqueur, on l'encourageait à le faire on lui en redemandait même. Pourquoi se gêner ? En était-il malheureux ? Pas du tout. En faite on pourrait penser qu'il se sentirait coupable, un peu honteux d'agir ainsi mais en réalité pas du tout. Il était heureux, était toujours entouré, encore plus sollicité, il ne manquait de rien. Pourquoi avait-il mis autant de temps pour se rendre compte qu'il s'était trompé ? Bien sûr rien n'était parfait, il regrettait certaines choses. Des choses qui n'étaient pas inconnues pour la plupart et qui le faisaient énormément souffrir. Il était heureux en surface, essayait de s'en persuader, se donnait corps et âme pour tenter d'accéder au bonheur mais le chemin était encore long. Il en avait pleinement conscience. Il réfléchissait et Cheryl lui donnait l'air de faire pareil. Perdu dans leurs pensées pour sûrement mieux frapper, ils ne donnaient pas dans la violence physique, non eux c'était plus vicieux et sûrement plus douloureux car les mots avaient plus de poids face aux coups. La souffrance mentale était plus douloureuse, plus longue que la souffrance physique. Elle touchait la personne plus profondément et laissait plus de séquelles. C'est pour cela qu'Ellio ne se battait pas ou en tout cas que très rarement. En général il se débrouillait pour ne pas avoir à le faire, ça cogitait là-haut et il était très calculateur, il savait toujours où il allait et dans quoi se il se mettait. Il ne fallait pas le sous-estimer, surtout pas. Le jeune Fisher-Baker avait de la ressource et surtout un flair qui ne le trompait pratiquement jamais, personne n'était parfait.

Ellio vit alors sa demi-sœur s'avançait vers lui de sa démarche féline qui faisait tellement fureur à Poudlard. Il n'était pas ignorant, au contraire il prêtait pas mal attention aux ragots surtout lorsqu'ils concernaient sa demi-sœur. Il connaissait donc sa réputation et ça ne lui plaisait pas du tout. Elle faisait n'importe quoi à ses yeux et même si c'était très tendu entre eux, Ellio avait quand même ce côté protecteur qui ressortait et donc il se sentait l'obligation de veiller sur Cheryl même si c'était de manière indirecte. Elle n'avait pas besoin de le savoir, il n'avait pas besoin d'afficher que ça venait de lui, du moment qu'elle était en sécurité et qu'elle ne faisait pas n'importe quoi, ça lui convenait. Enfin avant de pouvoir faire quoique ce soit, Cheryl se mit à lui murmurer : « Regarde-toi, on dirait que tu viens de te faire passer dessus par un détraqueur...» Il ne pensait pas être dans un si mauvais état. En tout cas Ellio ne laissa rien paraître sur son visage, il garda un masque de froideur. De toute façon, il savait très bien ce qui allait s'en suivre. Cheryl devinait ses faiblesses comme il devinait les siennes. Ils se détestaient mais avait parfaitement conscience qu'ils se connaissaient mieux qui conque. C'est pour cela que leurs pics faisaient encore plus mal, c'est parce qu'ils visaient toujours juste. C'est pourquoi Ellio se préparait à encaisser ce qu'elle allait dire parce que ça allait lui faire mal, lui poignardait le cœur encore une fois aujourd'hui. «  Ne me dis pas que tu pleurniches encore pour cette cruche de Gryffondor...! » Elle n'avait pas besoin de donner de nom, son ton avait suffi pour qu'il devine de qui elle parlait. Et puis de qui parlerait-elle d'autres ? Comme il l'avait prédit cela lui fit mal, peut-être un peu moins parce qu'il s'y était préparé mais ça faisait suffisamment mal pour lui tirer une grimace qu'il chassa au plus vite mais Ellio avait confiance que cette marque de faiblesse n'avait pas échappé à Cheryl. Il s'en voulait vraiment d'avoir une si grosse faiblesse que Cheryl savait utiliser à la moindre occasion. Il avait de quoi répliquer, certes mais sur le coup il avait juste envie de changer de sujet. C'est pourquoi il répliqua : « Même si ça la concerne, ça ne te regarde pas. » D'accord ça n'était pas la meilleure des défenses mais de toute manière il fallait que ça sorte.

Il prit une bouffée d'air frais avant de rajouter : « Et puis elle s'appelle Dalia, franchement même moi je peux le dire après ce qui est arrivé. Ou à la rigueur tu peux l'appelle Harrison mais je ne pensais pas que tu sois si faible au point de ne pas pouvoir citer son nom. Que direz les autres s'il te voyaient frémir devant une petite Gryffondor insignifiante ! » Il fit une pause avant de rajouter. « Tu te prétends forte voir même invincible mais il t'en faut vraiment peu pour perdre tes moyens. En plus je ne vois pas qu'est-ce qui peut t'énerver à ce point à propos d'elle. A moins que ça soit de la jalousie... Oui mais de quelle manière ? Certes à mes yeux elle te dépasse au niveau de la beauté mais tu ne serais pas à ce point superficielle pour la détester autant à propos de sa beauté, si ? » Ellio était persuadé qu'elle en était capable, après tout elle attachait beaucoup d'importance à l'apparence mais tout de même, n'y avait-il pas des limites ? Ellio n'en savait pas non plus des masses, il prenait soin de lui mais c'était plutôt une affaire de filles ce genre de choses.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyJeu 26 Avr - 6:18


    « Je pratique et je prône l'hédonisme mondain, il m'épargne. Il m'épargne les euphories grotesque du premier baiser, du premier coup de fil, écouter douze fois un simple message, prendre un café, un verre : les souvenir d'enfance, les amis communs, les vacances sur la Côte, puis un dîner : les auteurs préférés, les mal de vivre, pourquoi sortir tous les soirs, la première nuit, suivie de beaucoup d'autres, ne plus rien avoir à se dire, baiser pour combler les blancs, ne plus avoir envie de baiser, se détacher, rester tout en sachant que c'est mort au fond, aller baiser ailleurs, et puis plus rien.
    Souffrir... 
    »
    Lolita Pille. Hell.



    Si on devait faire la liste des choses qu'Ellio et Chéryl avaient ratées.... elle serait longue. Trop, peut-être. Bien plus longue que les années qu'ils avaient passées ensembles, à tout point de vue. Ils n'avaient jamais voulu, ou jamais su, être proches comme il est courant de l'être lorsqu'on fait parti de la même famille. Cheryl était fille unique, avant que ce garçon ne saute à pied joint dans sa vie. Elle avait été si certaine qu'ils s'entendraient, qu'il l'aimerait. Comment aurait-il pu faire autrement? Elle était princesse en son royaume, et tout ceux qu'elle croisait tombait en émoi devant son joli visage et ses yeux malicieux. Sauf Ellio. Qu'est ce qui faisait que ce garçon, banal qui plus est, ne lui trouvait pas d'intérêt? Certes, elle était vindicative, déterminée, capricieuse, agressive tout en restant agréable, cruelle et passionnée. Mais elle savait, parfois, dans de rares moments, se montrer douce, patiente et presque...câline? Cheryl assumait tout à fait d'être souvent la garce sans cœur de l'histoire. Parfois moins. Comme maintenant, où elle aurait bien eu besoin d'une main amie qui caresse son épaule, et accepte ses larmes par gentillesse. Mais Ellio le prendrait tout de suite pour quelqu'un de faible, si elle se permettait une telle chose, et il en était hors de question. Aucun lien de ce genre n'était permis entre eux, elle se l'était juré. Ils aimaient trop, aussi, se chamailler pour se laisser aller à du sentimentalisme. Mais si les choses étaient à refaire, il y a deux ou trois choses qui auraient du se passer, et qui n'ont pas eu lieux. Par manque de compréhension, d'envie, d'amour aussi? Ellio aurait du protéger Cheryl des attaques des autres, la relever quand elle tombait, et s'égratignait le genoux, ou les coudes. Au lieu de quoi, il avait longtemps protégé ceux qu'elle attaquait, et elle s'était toujours relevée toute seule, fière et la tête haute avant de pleurer de douleur une fois cachée dans la salle de bain, avec sa bétadine comme seule amie. Cheryl aurait du être une sœur parfaite, le genre qui introduit son frère à son groupe d'amis. Au lieu de quoi, les amis de Cheryl étaient de précieux alliés quand il s'agissait de s'en prendre à Ellio, ou à n'importe qui d'autre, d'ailleurs. Cheryl avait adoré mette de la poudre à gratter dans le lit d'Ellio, ou intervertir son dentifrice avec de la crème pour les pieds. Ellio et Cheryl avaient raté ce moment si pur où un frère et une sœur découvrent leur pouvoirs, un rite de passage important chez les sorciers. Ils les avaient découverts chacun de leur côté. Ils auraient du avoir leur chambre l'une à côté de l'autre, pour pouvoir se glisser dans le même lit, les soirs d'orages. Au lieu de quoi Cheryl avait passé maintes nuits d'éclairs et de grondements, cachées sous sa couette, au bord des larmes. Cheryl et Ellio auraient du se disputer pour mieux se réconcilier, au lieu de quoi, chaque dispute en alimentait une autre, leur donnait des armes, leur donne toujours des moyens de faire mal, et ne manquent aucune occasion de le faire.

    Il était tellement facile, pour Cheryl, de détester Ellio pour tout ce qu'il n'avait pas fait, plutôt que de se blâmer pour ce qu'elle-même ne l'avait pas laissé faire. Il fallait le reconnaître, Cheryl préférait cent fois la facilité de la haine à la complexité des sentiments. Et c'est pourquoi elle avait attaquée la première. Lancé Ellio sur le sujet de Dalia. Un sujet où elle ne manquait ni d'argument ni de rage. C'était un puits sans fond de répliques acerbes.
    « Même si ça la concerne, ça ne te regarde pas. »
    Elle l'avait cherché, certes. Mais comme la plupart du temps, Cheryl n'avait pas demandé l'avis d'Ellio avait de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Elle n'avait pas mieux à faire, et il allait falloir palier son évidente déchéance physique du jour par une répartie sans faille. Ellio ne POUVAIT PAS gagner cette bataille. Elle ne se laisserait pas faire, quoi qu'il arrive. Le regard d'Ellio se durcit et il sembla à la jeune fille qu'il cracha les mots, plus qu'il ne les prononçait.
    « Et puis elle s'appelle Dalia, franchement même moi je peux le dire après ce qui est arrivé. Ou à la rigueur tu peux l'appelle Harrison mais je ne pensais pas que tu sois si faible au point de ne pas pouvoir citer son nom. Que direz les autres s'il te voyaient frémir devant une petite Gryffondor insignifiante ! »
    De toute évidence, elle avait définitivement fait le bon choix en appuyant sur cette corde sensible. « Même moi je peux le dire après ce qui est arrivé ». Peu importe ce qu'il était arrivé, ça brisait le cœur d'Ellio de voir la rouge et or ne serait-ce que sourire. Un instant, Cheryl se demanda ce qu'avait bien pu faire Harrisson, aujourd'hui, pour le troubler, avant de se rendre compte qu'elle s'en fichait éperdument. Il fit une pause et Cheryl ouvrit la bouche pour répondre quelque chose de cinglant, comme elle en avait l'art. Mais il avait utilisé un mot qu'elle ne supportait pas, surtout s'il se rapportait à elle: faible. Citer son nom n'était pas un problème, la supporter en revanche...
    Il dut voir son trouble, puisqu'il continua, et chaque mot heurtèrent violemment Cheryl.
    « Tu te prétends forte voir même invincible mais il t'en faut vraiment peu pour perdre tes moyens. En plus je ne vois pas qu'est-ce qui peut t'énerver à ce point à propos d'elle. A moins que ça soit de la jalousie... Oui mais de quelle manière ? Certes à mes yeux elle te dépasse au niveau de la beauté mais tu ne serais pas à ce point superficielle pour la détester autant à propos de sa beauté, si ? »
    Elle ressentit de la peine. Oui, c'est la première chose qui lui vint à l'esprit. « C'est blessant..». Et elle n'avait pas l'habitude de se laisser blesser -encore moins par Ellio. Elle se maudit, sur l'instant, et mis cela sur le compte de la magistrale cuite qu'elle avait prise la veille. Elle n'avait pas non plus l'habitude d'être en position de faiblesse. Mais il marquait un point: il lui en fallait peu pour perdre ses moyens. Il lui en fallait tout autant pour perdre son calme et laisser Colère prendre le dessus sur elle. Et Cheryl, déjà, sentit son pouls s'accélérer à mesure que son sang bouillait dans ses veines. Elle détestait qu'on la sous-estime. Elle ne voulait pas se battre, n'en avait pas la force, mais Ellio, sans doute parce qu'il savait, comme elle, exactement où frapper, avait donné son argument qui ne pouvait que faire enrager Cheryl. Mais il la sous-estimait clairement. Elle passa une main dans ses longs cheveux blonds et haussa les épaules dans un ricanement dont elle était la reine. Ce ricanement signifiait souvent son mépris total des propos tenus par ses interlocuteurs, et Ellio le savait parfaitement. La comparer à Dalia revenait à lui déclarer la guerre, surtout s'il s'agissait de leur trouver une quelconque similitude, ou de réduire le pouvoir de Cheryl.
    « Je t'en prie Ellio, ouvre un peu les yeux. DA-LIA est d'une banalité a-ffli-geante. »
    Elle insista sur ce dernier mot, qui résumait, à peu de choses près, ce qu'elle pouvait bien penser de la jeune fille. Cheryl détestait qu'on prenne son mépris pour une faiblesse. Ellio savait parfaitement en jouer, mais elle n'avait certainement pas dit son dernier mot. Elle serra quelque peu les poings, enfonçant ses ongles dans la chair d'une main, et resserrant son emprise sur sa baguette de l'autre, elle se donna une contenance avant de prononcer d'un ton agacé:

    « Il ne s'agit pas de beauté, point sur lequel il n'est pas discutable que Dalia n'est absolument ni jolie ni ne serait-ce qu'un tant soit peu attirante, et non, ce n'est pas du narcissisme, sombre idiot. Mais admets que cette fille est une sombre abrutie, niaise, sans aucun goût ni élégance ni prestance. Tu as raison, elle est insignifiante. Elle a un trop bon fond. Ça m'agace. Quant à toi, quand vas-tu grandir un jour? Et cesser de pleurnicher pour une écervelée? Tu vaux mieux que ça, Ellio Fisher-Baker. Je te pensais moins sentimental.»

    Cheryl n'était sentimentale que lorsqu'elle se le permettait. Elle avait forgé, au fil des années, et Ellio lui-même en avait été témoin, un masque de froideur et de cruauté. Les sentiments étaient peut-être sa plus grande faiblesse. Chose qu'elle masquait avec plus ou moins d'habileté. Elle ne supportait pas ce sentiment d'étau qui comprimait sa poitrine, ni les battements effrénés de son cœur lorsqu'elle voyait quelqu'un qui lui plaisait, ou lorsqu'elle était contrariée. Et plus que tout, elle détestait les adieu. Le déchirement des au revoir.
    « Je ne tomberai jamais amoureuse. Ça ne te réussit pas, en tout cas.  ».
    Murmura-t-elle, plus pour elle-même qu'autre chose. Elle n'était encore jamais tombée amoureuse. Elle ne pouvait qu'à peine comprendre ce qu'Ellio pouvait bien ressentir pour Dalia Harrisson. A vrai dire, tout ce qu'elle savait de l'amour, elle l'avait lu. Et ses parents n'étaient pas un modèle de couple fondé sur l'entente mutuelle et l'amour profond.
    Elle n'avait, pour seule image de l'amour, que les larmes et les passions. Et si ça ressemblait de près ou de loin à ça, elle n'en voulait pas. Elle croisa soudainement les bras sur sa poitrine, comme pour appuyer sa pensée intérieure: Jamais! ...





Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Ellio J. Fisher-Baker

sexy baker i'll put my buns in ur oven
Ellio J. Fisher-Baker


personal informations

► date d'inscription : 08/02/2012
► parchemins : 1099


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyMar 8 Mai - 4:55

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_lzn1o7dJP61r6t55m

« Je t'en prie Ellio, ouvre un peu les yeux. DA-LIA est d'une banalité a-ffli-geante. » Du Cheryl tout crachait, il ne devrait pas y accorder de l'importance mais ça faisait mal. Dalia n'était pas banale, non Ellio ne voulait pas s'accorder à dire de telle chose. Ce n'était pas vrai. Dalia était magnifique malgré le fait que ça le faisait souffrir atrocement de l'avouer. Elle était jalouse, c'était tout. On pouvait reprocher un bon nombre de choses à la demoiselle Harrison mais sûrement pas son physique, ça non mais les filles, elles étaient comme ça. Elles se chamaillaient avec encore plus de violence que les garçons, elles étaient en général plus dans les coups bas, pics et violence morales. Les mecs ils se tapaient dessus et on en parlait plus ! Oui les conflits entre mecs étaient beaucoup moins compliqué. Pourquoi fallait-il que ces demoiselles compliquent tout ? Le plus grand mystère que la Terre ait jamais connu... Et il semblerait qu'il ne soit jamais éclairé. Ellio cherchait encore en tout cas. « Il ne s'agit pas de beauté, point sur lequel il n'est pas discutable que Dalia n'est absolument ni jolie ni ne serait-ce qu'un tant soit peu attirante, et non, ce n'est pas du narcissisme, sombre idiot. Mais admets que cette fille est une sombre abrutie, niaise, sans aucun goût ni élégance ni prestance. Tu as raison, elle est insignifiante. Elle a un trop bon fond. Ça m'agace. Quant à toi, quand vas-tu grandir un jour? Et cesser de pleurnicher pour une écervelée ? Tu vaux mieux que ça, Ellio Fisher-Baker. Je te pensais moins sentimental. » Elle continuait à être désagréable avec lui, piétinant tout ce qu'il pouvait bien vivre, ressentir pour Dalia. Elle tentait de le faire se sentir plus mal, qu'il souffre davantage très certainement. Néanmoins d'un côté ça lui faisait du bien, que quelqu'un ne soit pas du côté de Dalia, que quelqu'un la descende plus bas que Terre. Personne n'osait franchement aborder le sujet de Dalia avec eux ou alors le peu de personnes qui osaient le faire restaient très mitigés. Par exemple son meilleur ami Marcus. Ellio le sentait bien qu'il manigançait des trucs derrière son dos et il l'avait vu parler avec Dalia, plusieurs fois. Il les avait même vus rire ensemble et ça ne lui plaisait pas. C'était son meilleur ami bordel, il n'avait pas à pactiser avec l'ennemi car oui maintenant Dalia était l'ennemi. Sombre abrutie, il était d'accord avec ça à présent, niaise, ce n'était un secret pour personne, sans aucun goût ni élégance ni prestance, c'était discutable mais selon les critères de Cheryl et des obscurs en général c'était vrai donc indirectement il approuvait. Elle avait beaucoup de défauts, il fallait le reconnaître. C'était peut-être mieux comme ça finalement.

« Je ne tomberai jamais amoureuse. Ça ne te réussit pas, en tout cas.  » Ellio avait à peine entendu les paroles de sa demi-sœur mais une fois qu'il fut sur de ce qu'elle avait murmuré, il ne fut pas réjoui. Il ne fallait pas qu'elle dise de telles choses. Certes son histoire personnelle était catastrophique mais il ne fallait pas la prendre pour une généralité. L'amour c'était quelque chose de beau. Malgré son infortune, le jeune homme continuait d'y croire. Il savait qu'il y avait de l'amour pour tous et qu'à un moment de sa vie, on rencontrait la bonne personne, celle qu'on aimerait et qui nous aimerait en retour. Il était peut-être idéaliste, naïf ou encore tout ce que vous voulez mais il y croyait sincèrement. Bien sûr il avait cru pendant longtemps que cette personne s'était Dalia même si ça pouvait paraître fou puisqu'ils étaient si jeunes et alors ? Faut-il un âge minimum pour tomber amoureux et rencontrer la femme de sa vie ? Ellio ne pensait pas. Malheureusement il s'avérait à l'évidence que Dalia n'était pas cette personne, ce n'était pas grave enfin si ça l'était sur le moment mais il finirait par s'en remettre, un jour où l'autre... Ainsi Ellio ne put s'empêcher de lui dire calmement : « Ne dis pas ça. » C'était sorti tout seule et cet excès de gentille tout d'un coup était franchement étrange. D'un côté il s'en voulait de s'être montré si, comment dire, si affectueux tout d'un coup puisqu'ils étaient dans l'optique de se détester jusqu'à la mort mais d'un autre côté il était fatigué de se battre avec Cheryl. Elle était sa demi-sœur, n'étaient-ils pas sensés se soutenir, être l'un pour l'autre ? Surtout traversant cette période aussi difficile pour l'un que pour l'autre... Pourquoi autant de haine ? Et pourquoi perdurait-elle depuis tout son temps ? Depuis qu'il avait rejoint les obscurs, il avait vaguement espérer qu'au moins sa relation avec Cheryl puisse s'améliorer mais force de constater que ce n'était pas aujourd'hui ni demain. Mais qu'attendait-elle de lui de toute manière ? Que fallait-il qu'il fasse pour qu'elle ne soit pas comme ça avec lui ? Elle n'avait qu'à lui dire, il essaierait de changer. Il en avait vraiment par dessus la tête de tout ça, il voulait juste un peu de calme après la tempête. Il avait vraiment déjà assez de problèmes comme ça. « Ce n'est pas parce que ça a tout foiré avec moi que tu dois retenir que ça. Je suis sûr que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse Cheryl. L'amour c'est magnifique quand il est sincère et partagé. Ne prend pas mon histoire en exemple, je te le dis. » Jouait-il un rôle de frère ? Il ne savait pas trop c'était assez nouveau tout de même pour elle mais pour lui avant tout. Il avait essayé auparavant plusieurs fois d'installer une relation fusionnelle ou en tout cas amicale entre Cheryl et lui mais à chaque fois ça n'avait pas fonctionné. A chaque fois.

Ellio se décontracta un peu. Il était toujours tendu mais un peu moins, c'était un bon signe, non ? Cependant il continua sur le sujet en question et de Dalia : « Ma relation avec Dalia c'est très mal terminée, c'est vrai. Je la déteste, elle me fait souffrir énormément mais si on ne garde que ça alors plus rien n'a de sens. Nous sommes restés ensemble deux ans environ, ce n'est pas rien. Ça veut bien signifier quelque chose. » Il parlait plus avec lui-même en ce moment qu'à Cheryl en faite, il réfléchissait, ce qu'il faisait encore plus ces derniers temps. Il cherchait par tous les moyens à donner du sens à sa vie, à la tournure qu'elle avait prise. « C'est vrai, on ne peut pas traiter quelqu'un comme ça sans avoir eu un minimum de sentiments... » Il regarda Cheryl qui ne bougeait pas d'un poil et c'est vraiment à ce moment-là qu'il se rendit compte qu'il lui disait tout cela à elle. Il toussota alors un peu avant de rajouter : « Alors peut-être que l'amour fait souffrir mais ça en vaut tout de même le coup parce que je te le dis, il faut mieux souffrir et aimer que de passer toute sa vie à côté. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyMar 8 Mai - 9:44

    « Ne dis pas ça ».
    Les lèvres tremblantes d'avoir avoué une chose si personnelle, si intime, Cheryl avait attendu dix bonnes secondes la réponse de son demi-frère. Dix secondes qui lui avaient paru être une éternité. Elle s'était attendue à tout, avec ce qu'elle avait dit sur Dalia. Elle avait cherché ce qu'elle détestait le plus chez elle. Mais en réalité, tout ce qu'elle avait dit n'était pas que pure méchanceté: juste des observations qui s'avéraient méchantes parce que tout droit sorties de la bouche de Cheryl. Elle vit passer la surprise dans les yeux d'Ellio. De l'entendre dire qu'elle ne voulait jamais tomber amoureuse. Jamais. Jamais. Jamais. Mais la réaction d'Ellio se fit plus violente que ce qu'elle avait imaginé. Plus violente parce que surprenante, et inattendue. Elle avait attendu des insultes, des « Mêle-toi de ce qui te regarde, Cheryl », mais pas un conseil. Certainement pas dit sur ce ton outré, comme si elle avait la plus grande insulte qui soit à l'amour.
    « Ce n'est pas parce que ça a tout foiré avec moi que tu dois retenir que ça. Je suis sûr que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse Cheryl. L'amour c'est magnifique quand il est sincère et partagé. Ne prend pas mon histoire en exemple, je te le dis. Ma relation avec Dalia c'est très mal terminée, c'est vrai. Je la déteste, elle me fait souffrir énormément mais si on ne garde que ça alors plus rien n'a de sens. Nous sommes restés ensemble deux ans environ, ce n'est pas rien. Ça veut bien signifier quelque chose. C'est vrai, on ne peut pas traiter quelqu'un comme ça sans avoir eu un minimum de sentiments...Alors peut-être que l'amour fait souffrir mais ça en vaut tout de même le coup parce que je te le dis, il faut mieux souffrir et aimer que de passer toute sa vie à côté. »
    Quelqu'un qui la rendra heureuse... devait-elle vraiment lui rappeler que le seul garçon qui ait eu le droit de l'approcher tous les jours pendant plus de huit mois faisait actuellement les yeux doux à Harrisson? Elle savait que, lui aussi, il avait remarqué la chose, et que, lui aussi, avait beaucoup de mal à digérer qu'ils se parlent. Qu'ils fraternisent. L'un comme l'autre, ils n'avaient aucun droit de se parler. Dalia, parce que l'ex petite amie d'Ellio, et l'ennemie ouverte de Cheryl. Marcus, parce qu'il avait été avec Cheryl, et qu'il était le meilleur ami d'Ellio. Etait-ce pour ça qu'il se montrait si gentil? Parce qu'il savait qu'au fond, elle était blessée? Se rendait-il seulement compte que Marcus avait rompu uniquement pour préserver son amitié avec Ellio, et que par conséquent, celui-ci était à ses yeux, un peu responsable?
    Elle ne souffrait pas, c'était interdit dans l'espèce de code Cheryl du comportement en société. Elle avait le droit de souffrir sur le papier, mais si elle montrait un signe de faiblesse, elle serait comme l'agneau blessé au milieu des vautours. De la chair fraîche, prête à être dégustée. Alors, quand Marcus avait rompu, elle avait continué de vivre comme si elle avait toujours été seule, comme si ces huit mois n'avaient jamais existé. Comme si, jamais, elle n'avait senti qu'elle pouvait être...gentille? Parfois, encore, elle cherchait la main de quelqu'un qui n'était plus à côté d'elle. Elle se sentait comme une princesse sans couronne. Elle le détestait du plus profond de son être, mais elle fut surprise d'entendre les mots « je la déteste ». Surprise qu'il l'admette. Qu'il lui donne raison, en somme, pour tout ce qu'elle venait de cracher plus qu'elle n'avait édicté. Elle n'était même pas bien certaine d'avoir bien entendu.

    Cheryl sentit sa poitrine remonter, puis s'affaisser, à un rythme qui n'était absolument pas normal. Elle détestait cette sensation de perte de contrôle dans laquelle Ellio la perdait. Elle sentit la panique monter en elle, et ses doigts tremblaient, comme incontrôlables. Elle ferma les yeux un instant.
    «C'est donc ça, l'amour? Sauter à pied joint, de case en case, comme à la marelle, le cœur en équilibre, et tomber? Et quand on tombe, on retourne à la case départ? On essaye même pas d'amortir la chute. Enfin je n'essaie pas. Pas même un peu.. A quoi bon? Quand on tombe on tombe. On peut toujours essayer, mais quand on tombe on tombe. Alors on laisse tomber. Question de mouvement...» pensa-t-elle à toute vitesse, comme si quelqu'un avait pu l'entendre, comme si, en face d'elle, son...son frère? Avait pu l'entendre. Surtout lui, après tout. Étaient-ils en train de devenir sentimentaux? Elle n'en revenait pas. Est-ce que c'était tout ce qu'il avait fallu pour qu'ils aient enfin une relation normale de frère et soeur? Une simple Dalia Harrisson au milieu de la route? Elle qui avait tant essayé de l'évincer, est-ce qu'il aurait juste fallu attendre que la tempête passe pour que son frère se rende compte qu'ils pouvaient tant s'apporter? Ellio toussota, comme gêné de ce qu'il venait de dire. Et elle sentit son cœur se fendre en deux de bonheur. Elle hésita et sa main trembla alors qu'elle la tendait, comme pour toucher le bras d'Ellio. Essayer d'établir un contact dont ils n'avaient pas l'habitude. Cheryl sentit la douceur de la peau d'Ellio tout contre la sienne. C'était un sentiment nouveau. Ils s'étaient déjà frôlés auparavant: il est difficile de faire autrement, lorsqu'on vit dans la même maison, mais jamais ils ne s'étaient touchés volontairement. Pour Cheryl, le sentiment qu'elle ressentit était si violent qu'elle crut qu'on l'avait giflée. Mais sa faiblesse ne dura une demi fraction de seconde et elle ramena aussitôt sa main le long de son corps et fronça les sourcils. Ils n'avaient rien en commun. Pas un seul souvenir où ils avaient pu établir ce fameux contact. C'était peut-être tout ce dont ils étaient capables? Après tout, elle, elle savait où elle allait et ce qu'elle allait bien pouvoir faire de sa vie: journaliste à Sorcière Hebdo. Elle en était certaine, c'était sa seule ambition dans la vie, le but ultime. Et elle se marierait avec un sorcier, un sang pur, un homme dont elle pourrait être fier, et qu'elle aimerait. Oui, un jour, Cheryl connaitrait l'amour. Mais elle n'avait que quatorze ans, et cette notion était encore trop abstraite pour qu'elle s'attarde à pleurer sur son ignorance.
    «Ne te fatigue pas, Ellio, à essayer de m'attendrir. Envoie ton venin, qu'on en finisse, je déteste ton sentimentalisme, ça me donne envie de vomir. A peu près autant que de penser qu'on est frères et sœurs sur le papier ».
    Voilà. C'était dit. Encore une fois, Cheryl avait réussi à anéantir toute possibilité de trêve entre eux, alors qu'ils en étaient si proches. Elle se mordit violemment la lèvre, presque jusqu'au sang, tant elle s'en voulait de ce qu'elle venait de dire. Il avait tenté de se montrer gentil...Et elle avait prouvé qu'elle n'était rien d'autre que Colère, rage et rancœur. Mais ça la soulageait, quelque part. Elle préférait ce rôle, assurément.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 3 Juin - 5:44

Annie-Brooklyn termina son diner assez vite, elle n'avait plus faim. Quand Dalia eut terminé, elle la voyait de loin, elle dit à ses amies qu'elle les rejoindrait tout à l'heure et les quitta. Annie alla vers la table des Gryffondors, certains lui jetèrent un regard hostile en la voyant approcher, elle s'en fichait. Cette gué-guerre entre les deux maisons était juste complètement stupide et les gens passaient à côté de belles amitiés comme celle de Dalia et elle-même. Elle rejoignit sa meilleure amie et pour faire enrager les Gryffy à côtés, des petits seconde années qui n'oserait rien dire, elle s'assit carrément à la table sur une chaise. Oui même des troisièmes, ça aurait été une autre histoire, si ils lui auraient dit de dégager, elle l'aurait fait avec le plus de dignité possible. Cela dit, elle ne se serait pas assise non plus. Pas complètement débile la petite hein ? Elle lui proposa un petit tour dehors avant de rejoindre la salle commune. Dalia accepta et quand elle eu finit son repas, elles partirent dans le parc. Il faisait grisaille, mais parfois la chaleur du château étouffait parfois Annie-B, et elle n'avait plus qu'une envie dans ces moments là, courir dans la fraicheur du soir, de préférence toute seule. Mais avec Dalia, c'était une autre histoire, on ne pouvait pas la comparer aux autres et elle était toujours ravie de l'avoir avec elle, comme là. Elles discutaient depuis quelques minutes quand le ciel s'assombrit, et d'un coup, comme-ça et sans prévenir, la pluie se déclencha. Mais quand je dis pluie, ce n'était pas quelques petites gouttes rafraichissantes qui ne mouillaient guère, non là c'était un vrai déluge, aussi soudain que violent. Les serres n'étaient pas loin. Elles y coururent à toutes vitesses, s'y réfugiant en riant.

Quand elles entrèrent, le vacarme de la pluie s'estompa, pour devenir presque inaudible. D'ailleurs, elle venait de se calmer. **Si je me faisais des idées et que j'étais croyante en le Destin, je me dirais que c'était destiné à nous emmener ici exprès... . ** Les serres étaient agréables car calmes et en hiver, à une température agréable. En été, c'était l'enfer et la botanique s'y assimilait alors, le cornu en moins. Quand il n'y avait pas de cours, ce qui à cet heure n'était évidemment pas le cas, elles étaient vides. **Pas celle-ci en tout cas. Voici M. LeFou et Chéryl. Elle était pas en forme ce matin, ça ne s'est pas arrangé pour elle aujourd'hui on dirait. ** M. LeFou était le surnom qu'elle avait donné à Ellio il y a quelques temps, par-rapport à son changement de camp. Annie-Brooklyn y avait pensé en jouant à une partie d'échec avec des amis : le fou était une des pièces qui changeait de direction, comme Ellio le faisait avec les camps, mais elle le préférait à la tour qui mettait plus de temps à changer de case et à la reine et au roi. **Ellio aurait dû rester le roi blanc, et sa reine Dalia. Maintenant il est devenu une pièce noire, mais il n'est plus le roi, et ne le sera jamais chez les Obscurs. Ce n'est pas sa place. ** Ils étaient à l'autre bout de la serre et semblaient ne pas les avoir vus. Ils discutaient avec animations, sans qu'elles ne les entendent.

AB ne voulait pas aller les écouter. Elle n'arrivait, ne voulait pas accepter que son vieil ami les ait abandonnés pour des idéaux opposés aux siens il y a encore quelques temps. Alors elle avait aussi peur de tomber sur lui parce que peut-être il parlait des Obscurs, de les aider. Mais quand deux Obscurs parlaient ensembles et qu'on pouvait les écouter en étant Résistant, c'était une bonne chose bien plus prudente de le faire que de tourner lâchement le dos. Elle et Dalia allaient à coup sur se faire voir, même cachées par les grosses plantes qu'elles étaient. Elle lui appuya donc sur la tête pour la faire se baisser. Pour ne pas parler, AB désigna le frère et la sœur au fond, puis son oreille qu'elle tapota. La Gryffondor lui fit signe qu'elle avait compris.

Sans faire aucun bruit, elles avancèrent à quatre pattes jusqu'aux deux Obscurs, pas très loin d'eux. Annie-Brooklyn les entendit alors. " ... berai jamais amoureuse. Ça ne te réussit pas, en tout cas. » Yeah, écouter les déboires amoureux de deux Obscurs, cooolll. Elle se retint de soupirer, elle n'avait pas du tout envie de faire savoir qu'elle était là, même si leur discussion semblait d'une banalité affligeante. « Ne dis pas ça. Ce n'est pas parce que ça a tout foiré avec moi que tu dois retenir que ça. Je suis sûr que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse Cheryl. L'amour c'est magnifique quand il est sincère et partagé. Ne prend pas mon histoire en exemple, je te le dis. » Là elle s'énerva : c'était à cause de qui que ça avait foiré avec Dalia ? A cause d'elle peut-être ? * Non de toi Ellio, c'était à cause de toi que ton histoire avec Dalia avait pris fin, en la faisant souffrir parce que la lubie de changer de camps t'avais soudain prise, pour on ne sait vraiment quelle raison, toi qui était si impliqué. * En essayant d'être discrète, elle regarda Dalia : si elle ne voulait plus les entendre maintenant qu'ils semblaient partis pour parler d'elle, ils partiraient, même si elles se feraient entendre à coup sur. « Ma relation avec Dalia c'est très mal terminée, c'est vrai. Je la déteste, elle me fait souffrir énormément mais si on ne garde que ça alors plus rien n'a de sens. Nous sommes restés ensemble deux ans environ, ce n'est pas rien. Ça veut bien signifier quelque chose. C'est vrai, on ne peut pas traiter quelqu'un comme ça sans avoir eu un minêtre imum de sentiments... Alors peut-être que l'amour fait souffrir mais ça en vaut tout de même le coup parce que je te le dis, il faut mieux souffrir et aimer que de passer toute sa vie à côté. » Pourquoi elle était venu déjà ? Peut-être pas pour que Dalia entende son ex cracher sa haine envers elle non ? Ou comment rappeler des souvenirs douloureux pour elle. Comme il le disait, deux ans c'était quelque chose et ça ne s'oubli pas facilement. *Heureusement que la séparation entre Alister et moi s'est faite beaucoup plus facilement l'année dernière.... Je n'aurais vraiment pas voulu vivre ça. * .

Cheryl ferma les yeux un instant et Annie-Brooklyn crut qu'elle allait pleurer, mais non. Un instant elle eut presque pitié d'elle. La serpentard tendit le bras pour toucher le bras de son frère. Non cette discution n'était pas si banale que ça, parce que voir Cheryl toucher le bras de son frère, un moment ou on pouvait les considérer comme ce qu'ils étaient, un frère et une soeur, étaient rares. Sa main retomba le long de son corps, la trêve était finie. «Ne te fatigue pas, Ellio, à essayer de m'attendrir. Envoie ton venin, qu'on en finisse, je déteste ton sentimentalisme, ça me donne envie de vomir. A peu près autant que de penser qu'on est frères et sœurs sur le papier ». Mignon, voilà qui leur ressemblait plus. Pourquoi Cheryl tenait à tout pris à n'avoir d'autres liens avec Ellio que de la haine, de l'animosité ou au mieux de l'indifférence. *Moi si j'avais eu un frère ou une soeur, je ne le ou la traiterais pas ainsi. je l'aimerais et il me tiendrait compagnie à la maison. j'auais été ben moins seule. *

Annie-Brooklyn leva la tête. Pour tomber face à un monstre d'araignée, bien trop près de son visage. Absorbée par la conversation, elle ne l'avait pas eu. sa réaction fut purement instinctiv : elle poussa un hurlement perçant et fit tomber une des plantes en pots qui les dissimulaient toutes les deux, Dalia et elle. Cheryl et Ellio les regardèrent d'un air bouche-bée. *Non je n'ai pas honte du tout, c'était plus prudent d'aller les écouter. La curiosité est un vilain défaut tout ça c'est du vrai n'importe quoi. La curiosité est utile. Bon d'accord pas ici je l'admet. * Alors pourquoi elle était d'un beau rouge tomate ? Peut-être parce qu'elle n'avait pas de vrai excuse valable, avec la trêve ils devaient se faire mutuellement confiance, et qu'elle avait bien conscience d'avoir eut tort. Et d'être très mal venue. " Je.. .je suis vraiment désolée... . Je vous assure que ce n'était pas notre, non mon intention au début de vous écouter... C'était vraiment stupide de ma part. Et Dalia n'y est pour rien. "
Revenir en haut Aller en bas

Dalia A. Harrison

WONDERDALIA prepare for trouble...
Dalia A. Harrison


personal informations

► date d'inscription : 31/03/2012
► parchemins : 989


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 3 Juin - 8:25

Attablée avec ses camarades de Gryffondor, Dalia finissait tranquillement son dessert, de la mousse au chocolat, en crachant son venin sur des élèves qu'elle n'aimait pas avec quelques amis. La journée avait été plus qu'ordinaire et la soirée promettait de l'être tout autant, on pouvait presque dire qu'elle s'ennuyait. Elle en était à sa dernière bouchée, lorsqu'elle remarqua l'ombre d'une silhouette sur son bol. Elle releva la tête et reconnu Annie-Brooklyn. Un sourire ravit s'afficha sur son visage tandis qu'elle lui créait une petite place. À la surprise de certains de ses camarades la Serpentard s'assit à la table des lions, personne ne fit de commentaire à haute voix, un regard de la furie rouge suffisant à faire taire les deuxième années offusqués. Annie avait beau être une Serpentard c'était la fille la plus adorable qu'elle connaissait et elle était prête à la défendre bec et ongles. Elle avala une gorgée d'eau tandis que son amie lui proposait un tour dans le parc. Elle accepta vivement et tout deux sortirent donc du château pour prendre l'air. Il faisait déjà relativement sombre, mais ça n'avait jamais dérangé Dalia. Celle-ci était d'ailleurs à fond dans l'histoire qu'elle racontait à Annie à propos d'une altercation qui avait eu lieu plutôt dans la journée entre elle et une autre élève. « Alors tu vois là je lui dis j'ai pas le temps, tu me saoules, bouges-toi de mon chemin et elle, elle me fait...» Dalia fut interrompue par une trombe d'eau qui jaillit brusquement des cieux. Elle laissa échapper un cri strident, pleurant sa coiffure désormais fichue. Ni une ni deux les deux jeunes filles foncèrent en riant vers le premier endroit couvert qu'elles pouvaient trouver, à savoir les serres. Elles entrèrent dans la première qu'elles virent sans faire plus attention que ça à où elles mettaient les pieds. Pour la Gryffondor c'était évident que les serres étaient vides à une heure pareille, pas besoin de se faire particulièrement discrète donc. Mais il s'avéra rapidement qu'elle se trompait lourdement. Du fond de la serre elles purent reconnaître deux voix. Les deux Baker de Poudlard étaient en pleine conversation. Les jeunes filles étaient trop loin pour entendre le contenu de celle-ci, mais Dalia n'avait pas le moindre doute quant à l'identité des deux interlocuteurs. Elle détestait trop la voix de Cheryl pour ne pas la reconnaître, quant à celle d'Ellio..chuchotée, criée, parlée, murmurée, elle la reconnaitrait sous toutes ses formes dans n'importe quelles circonstances. À cet instant, Dalia était pleine de contradictions. Devaient elles partir, d'autant qu'en réalité à peine avaient elles eut le temps de faire quelques pas dans la serre que la pluie s'était arrêtée ? Ou devaient-elles aller les écouter ? En réalité la réponse aurait dû lui venir directement. C'était dans sa nature de vouloir écouter leur conversation, même si c'était indiscret et qu'elle ne devrait pas. Elle était trop curieuse pour s'en empêcher et en plus il s'agissait quand même d'Ellio et elle avait envie de savoir de quoi il ressortait. C'était mal, mais elle s'en fichait. Aussi quand Annie-Brooklyn lui fit comprendre par des signes de la main qu'elle voulait aller les écouter, elle hocha la tête en signe d'approbation sans hésiter. Elle imita son amie et se mit à quatre patte pour avancer en toute discrétion vers les deux Obscurs. Elle s'arrêtèrent derrière des pots contenant des plantes suffisamment hautes pour que dans leur position animale elles soient cachées.

«... berai jamais amoureuse. Ça ne te réussit pas, en tout cas. » Oh non. Ils abordaient le terrain de leurs relations amoureuses, et Dalia était trop partagée entre son envie d'écouter à tout prix et celle de se boucher les oreilles de peur qu'on parle trop d'elle, pour être ravie. C'était dangereux, elle n'avait pas tellement envie d'entendre Ellio raconter à quel point il la haïssait. Mais avec un peu de chance, il en avait en fait déjà parlé et c'était justement ça qui avait induit les paroles de Cheryl. Cela dit ça ne leur ressemblait vraiment pas de parler gentiment de leurs histoires de cœurs comme des amis ou même comme les frères et sœurs qu'ils auraient dû être. Il manquait dans la voix de Cheryl son animosité habituelle à l'égard de son frère adoptif. Mais le plus surprenant restait à venir. « Ne dis pas ça. Ce n'est pas parce que ça a tout foiré avec moi que tu dois retenir que ça. Je suis sûr que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse Cheryl. L'amour c'est magnifique quand il est sincère et partagé. Ne prend pas mon histoire en exemple, je te le dis. » Elle fronça les sourcils. Elle n'aimait pas du tout sa façon de présenter les choses. Déjà la dernière fois qu'ils s'étaient vu - sous un certain arbre-, il avait sous entendu que c'était de sa faute à elle. Bon après il l'avait embrassé, et ça l'avait un peu déboussolée, mais le fait était qu'elle n'acceptait pas qu'on lui dise qu'elle était coupable. C'était lui qui avait tout gâché et c'était lui qui avait rompu, alors elle ne voyait pas comme ça pouvait être de sa faute. Elle sentit le regard d'Annie se poser sur elle, mais elle conserva ses prunelles obstinément dirigées vers les Baker. Pourquoi toujours refuser de lui montrer ce qu'elle ressentait réellement ? De toute façon, Annie la connaissait trop bien, elle savait déjà. C'était donc sûrement plus pour sauver les apparences. De toute façon malgré ses efforts elle avait toujours été nulle pour cacher ses sentiments. « Ma relation avec Dalia s'est très mal terminée, c'est vrai. Je la déteste, elle me fait souffrir énormément mais si on ne garde que ça alors plus rien n'a de sens. Nous sommes restés ensemble deux ans environ, ce n'est pas rien. Ça veut bien signifier quelque chose. C'est vrai, on ne peut pas traiter quelqu'un comme ça sans avoir eu un minimum de sentiments... Alors peut-être que l'amour fait souffrir mais ça en vaut tout de même le coup parce que je te le dis, il faut mieux souffrir et aimer que de passer toute sa vie à côté. » Il aurait mieux valu qu'elle n'entre jamais dans cette serre. Elle n'avait pas besoin d'entendre cela. Entendre qu'il la détestait n'était pas nouveau. Même si elle doutait parfois de la véracité de cette affirmation, elle l'acceptait puisqu'elle même le clamait à qui voulait l'entendre, y compris Annie. Tout ce qu'il disait était vrai, deux ans...il avait forcément eu à une époque des sentiments pour elle sinon aucune raison qu'il l'ai supportée aussi longtemps. Quoiqu'il en soit, c'était clairement un rare moment de réelle discussion fraternelle, et elle ressentait maintenant pleinement la portée de leur intrusion. Elle la regrettait presque. Presque, parce qu'en même temps elle apprenait quelques chose : apparemment il souffrait. Ca elle l'ignorait et vu ses propos, il souffrait à cause d'elle, chose qu'elle ne comprenait pas vraiment. Bien sûr, elle n'était pas tout à fait en situation de poser la question. Cachée par des plantes, la jeune fille s'était parfaitement retenue de poser les yeux sur le jeune homme, seule Cheryl avait son attention. Et elle préférait ne pas trop chercher à comprendre pourquoi. Vint alors le véritable moment fraternel, initié par la Serpentard qui vint chercher un contact physique avec son frère. Elle aurait été prête à parier que ça devait être l'une des premières fois, voire même la première. En même temps les paroles d'Ellio ne devaient pas non plus être chose courante entre eux. Dalia voulu fermer les yeux pour ne pas voir la suite. Qu'ils s'entendent devait être une bonne chose, surtout si ça le rendait lui heureux. Mais..ça signifiait que beaucoup plus de choses avaient changé que ce qu'elle ne croyait. La relation Cheryl-Ellio était bien la seule chose qui la confortait dans son idée que le Serdaigle restait un petit peu lui-même. Que même le changement de clan ne l'avait pas entièrement transformé et qu'il y avait donc encore un espoir de le voir revenir un jour. Si Ellio devenait un Baker à part entière cet espoir n'existerait plus.

« Ne te fatigue pas, Ellio, à essayer de m'attendrir. Envoie ton venin, qu'on en finisse, je déteste ton sentimentalisme, ça me donne envie de vomir. A peu près autant que de penser qu'on est frères et sœurs sur le papier ». Elle souffla en silence, et rouvrit les paupières. Cheryl égale à elle-même ramenait leur relation à ce qu'elle avait toujours été : de la haine mutuelle. S'en réjouir n'était décidément pas gentil, mais Dalia n'en avait presque pas honte. De toute façon elle ne prévoyait pas de devoir un jour l'avouer à quiconque. Et puis elle était soudain beaucoup plus à l'aise à l'idée de les avoir écoutée. Moins coupable. Elle ne s'attendait cependant alors pas à ce qu'Annie-Brooklyn les fasse repérer. Le hurlement perçant de la brunette la fit sursauter et elle recula d'un pas tandis qu'un des pots de plante se fracassa sur le sol. Elles étaient désormais visibles. Si Annie était rouge comme une tomate, Dalia elle paraissait simplement énervée. C'était tout, énervée de s'être fait repérée de cette manière, mais à part ça elle s'en fichait un peu. Surtout maintenant qu'elle les voyait mieux, la haine qu'elle éprouvait pour les deux jeunes gens écrasait tout le reste. La preuve, elle n'en voulait même pas à Annie. Elle se releva avec toute la grâce qu'elle put rassembler, et prit une expression presque provocatrice. « Je.. .je suis vraiment désolée... . Je vous assure que ce n'était pas notre, non mon intention au début de vous écouter... C'était vraiment stupide de ma part. Et Dalia n'y est pour rien. » La Gryffondor leva les yeux aux ciels, Annie et elle étaient vraiment différentes. Elle ne se serait jamais excusée devant ces deux gens-là. Même si ce qu'elles avaient fait était moralement discutable. On pouvait décidément dire que son amie était des plus gentilles. Malgré la situation, elle pensait à sauver la peau de Dalia en premier. Qui a dit que les serpents ne savaient pas être loyaux ? Seul problème, Dalia n'avait pas très envie d'être sauvée. Ses prunelles vertes se posèrent enfin sur Ellio croisant les siennes. C'était la première fois depuis qu'il l'avait embrassé. Depuis ce contact, elle ne posait presque plus les yeux sur lui, à croire que ça avait eu pour seul effet de les éloigner. En réalité, elle avait été trop obnubilée par ses réflexions, elle ne comprenait rien à son comportement des plus contradictoires et généralement perdue dans ses pensées elle le ne voyait même pas arriver. Cette rencontre avec les deux membres de la fratrie Baker ne lui faisait pas plus plaisir que ça vu les circonstances et il y avait bien des lieux horribles sur Terre où elle aurait préféré être. Mais confortée par l'idée qu'eux apprécieraient probablement encore moins leur intrusion, elle voyait le bon côté de la chose. Désormais, elle souriait donc et un court instant après qu'Annie-Brooklyn ai parlé, cherchant à l'excuser, elle enchaîna. « Eh bien moi je ne suis pas désolée pour ça. Je m'excuse pour votre petite réunion de famille. Vraiment il aurait été mieux qu'on ne l'interrompe pas, j'aurais tellement aimer vous voir vous entretuez. » Elle attrapa le poignet de sa meilleure amie et l'attira vers elle, alors qu'elle faisait quelques pas vers les Baker. « C'est très drôle vraiment, même des limaces en mal affectif son moins coincés des sentiments que vous. » Inconsciemment c'est vers Ellio que ses yeux se tournèrent au moment où elle prononça ces mots. D'un regard elle tenta de lui faire comprendre, qu'elle n'avait pas oublié ce qu'il avait fait. Elle n'allait absolument pas en parler devant Annie et Cheryl, mais la prochaine fois qu'ils se retrouveraient seuls il n'y couperait pas. On embrasse pas les gens sans raison et Dalia était déterminée à connaître la sienne. Son regard était donc presque menaçant, il lui indiquait de faire attention à ce qu'il dirait s'il ne voulait pas qu'elle parle trop. Parce si elle ne voulait pas en parler devant un public, en le faisant elle aurait moins à perdre que lui. C'était lui qui l'avait embrassé, pas l'inverse. Alors qu'elle venait d'aggraver son cas, en provoquant les provoquant un peu, la seule pensée qui lui vint à ce moment-là fut que finalement sa soirée ne serait pas si ordinaire et inintéressante que cela. Elle était prête à se défendre dès que Ellio ou Cheryl critiquerait le fait qu'elles les aient écouté. Puisqu'ils avaient parlé d'elle elle les agresserait à ce sujet au moindre mot de trop. C'est qu'il fallait pas l'énerver la jeune Harrison.
Revenir en haut Aller en bas

Ellio J. Fisher-Baker

sexy baker i'll put my buns in ur oven
Ellio J. Fisher-Baker


personal informations

► date d'inscription : 08/02/2012
► parchemins : 1099


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 10 Juin - 13:17

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m2y4g8xrH11ro1wovo4_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m4qscfH9xS1r44b0no1_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m2n2h2fxcG1rtmhj4o1_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m465vcvpxE1qi8s14o5_250

La souffrance. Souffrir qu'est-ce que c'était en réalité ? Si on regardait dans un dictionnaire quelconque où on pouvait lire que souffrir c'était éprouver, endurer, subir de douleurs physiques ou morales. Ellio lui a les deux, il souffre tellement moralement que ça en devient physique. C'est vrai que pour beaucoup c'était incompréhensible car il n'avait que quatorze ans et qu'à cet âge-là on ne pouvait pas ressentir autant de peine. Mais qu'est-ce qu'en savaient les autres ? La plupart n'avait jamais comme lui avait aimé. L'amour n'avait pas d'âge, pas de couleur ou de sexe. Lui il savait ce que c'était l'amour et les conséquences qui en résultaient. Peu de gens pouvaient prétendre à avoir vécu autant de choses. Cependant pour en revenir à la définition, elle semblait bien remplie d'euphémisme aux yeux du jeune Serdaigle. En même temps comment exprimer une telle peine à travers quelques mots ? Les mots n'avaient pas assez de force. Ils pouvaient éclaircir un peu à la rigueur mais exprimer, ça non. Alors quand il voyait sa demi-sœur dans cet état-là, il ne pouvait s'empêcher de penser que ce n'était pas juste, lui souffrait déjà alors pourquoi n'était-elle pas épargnée ? «Ne te fatigue pas, Ellio, à essayer de m'attendrir. Envoie ton venin, qu'on en finisse, je déteste ton sentimentalisme, ça me donne envie de vomir. A peu près autant que de penser qu'on est frères et sœurs sur le papier ». Ses paroles l'attristèrent autant qu'elles provoquèrent la réapparition d'une colère monstre en Ellio. Elle tapait exactement là où ça faisait mal. Il était prêt à se déchaîner, à lui cracher son venin comme elle disait, à déverser toute la haine qu'elle lui inspirait cette garce ! Car oui c'était une belle garce sa demi-sœur, elle l'était et l'avait toujours été. Tant de fois il avait espéré un changement, cru l'apercevoir quelques fois même mais à chaque fois c'était pareil, elle redevenait cette fille perfide et sournoise qui ne se plaisait que dans l'envie de blesser, faire du mal en particulier à lui. Il s'apprêtait à pester de nouveau de rage lorsqu'un cri se fit entendre attirant son attention. Ce qu'il vit, enfin du moins les personnes qu'il vit lui donnèrent des sueurs froides : Annie-Brooklyn Milligan et pire que tout Dalia Harrison. Pourquoi fallait-il qu'elles soient-là ? Non mais sérieusement c'était bien sa chance qu'en un pareil moment elles soient là et puis si ça se trouve elles avaient entendu un bout de leur conversation, le moment où il avait évoqué Dalia... Et il n'était pas psychologiquement prêt à faire face à sa demi-sœur et à son ex qu'il avait embrassé la dernière fois qu'il l'avait vu. Non vraiment ça faisait beaucoup trop d'un coup. Elles ne pouvaient tout simplement pas revenir plus tard ? Non c'est bien ce qu'il pensait, foutu hasard ! Ou alors foutu chance, destin, carma bref LA GROSSE M*RDE ! Ellio se retourna alors vers les deux nouvelles arrivées, se plaçant alors aux côtés de Cheryl. Cette confrontation n'allait sûrement pas être tendre. Non, il risquait d'y avoir du sang, des larmes et compagnie. Ce fut Milligan qui parla en premier : « Je.. .je suis vraiment désolée... . Je vous assure que ce n'était pas notre, non mon intention au début de vous écouter... C'était vraiment stupide de ma part. Et Dalia n'y est pour rien. » La meilleure amie qui prend une balle, évidemment. Ellio était persuadé de l'innocence d'AB par contre en ce qui concerne Dalia... Non elle avait du traîner sa meilleure amie jusqu'ici dans le but d'espionner sa conversation avec Cheryl, il la connaissait que très bien. Il savait qu'elle n'aurait jamais résisté à la tentation d'assister à une telle conversation. Le pire dans tout ça ce n'était peut-être pas que quelqu'un les ait entendu, c'était de notoriété publique les deux Baker se détestaient mais que ça soit ELLE (Dalia), AB ça passait encore mais Dalia... C'était vraiment le pire qu'il pouvait lui arriver, surtout qu'il n'avait vraiment pas envie de la voir mais aucune. Il était en grande discussion avec Cheryl ce n'était vraiment pas le moment qu'elle ramène sa fraise, surtout qu'à sa tête elle allait vraiment lui en faire baver.

La tension était palpable dans cette serre. Le sourire qui s'afficha sur le visage de Dalia ne fit aucun cas plaisir à Ellio, qu'allait-elle encore sortir ? Il craignait le pire, en faite il craignait... Oh non il n'osait même pas y penser, il fallait qu'il trouve une défense si jamais elle en parlait. Oh elle n'oserait pas, pas devant AB, pas devant Cheryl, pas comme ça, ça les regardait eux... Quoiqu'il ne la reconnaissait plus depuis l'événement qu'avait représenté leur séparation alors il ferait peut-être mieux de se poser des questions et d'être moins sûr de la connaître sur le bout des doigts. « Eh bien moi je ne suis pas désolée pour ça. Je m'excuse pour votre petite réunion de famille. Vraiment il aurait été mieux qu'on ne l'interrompe pas, j'aurais tellement aimer vous voir vous entretuez. » Elle se croyait maligne peut-être ou encore drôle ? Elle ne l'était pas. Elle venait là, arrogante au plus au point faisant son intéressante. Elle était vraiment une gamine immature, tellement éloignée de sa personnalité à lui en ce moment. On pouvait dire qu'elle le répugnait à ce moment-là, il la trouvait détestable et vraiment pas désirable. Ça aurait été quelqu'un d'autre, il l'aurait déjà exterminé tel un moucheron ou tout autre petite bête qui ne sont que des parasites. Ses paroles immatures éclipsaient toute sa beauté aux yeux d'Ellio, oui elle en était laide et fade. « C'est très drôle vraiment, même des limaces en mal affectif son moins coincés des sentiments que vous. » Et voilà qu'elle en rajoutait une couche et en plus elle osait le menacer de son regard, pour qui se prenait-elle ? Il n'avait en aucun peur d'elle. Après tout que ferait-elle ? Il était plus fort qu'elle physique, il pouvait être plus méchant qu'elle et il n'est pas indispensable à rappeler qu'étant nettement plus intelligent qu'elle, il maîtrisait beaucoup mieux une baguette que la demoiselle. Elle lui était inférieure et ça c'était un constat réaliste. Au fond de lui il l'avait toujours su et peut-être qu'on pouvait considérer cela comme de l'arrogance mais il le pensait. Avant il n'y prêtait pas attention, le pensait moins car il était follement amoureux, vivait sur son petit nuage. Il était encore dans la période où on trouve les défauts de l'autre « mignons » mais maintenant qu'ils avaient rompu et que ça ne se passait pas bien, il était dans la période où tous ses défauts étaient un moyen de la détester encore plus. Pestiférer à son égard les pires mots pour soulager son cœur sans grande réussite. Dalia la diablesse, c'était tout à fait représentative de ce qu'il pensait d'elle à l'heure actuelle et assez régulièrement ces derniers temps. Maintenant qu'elle avait fini de parler c'était à son tour d'intervenir et autant vous dire que ça n'allait pas être joli à voir.

Il laissa quelques instants de silence puis se mit à applaudir mais pas un applaudissement éclatant, rapide et joyeux non c'était un applaudissement, lent, grave qui perdait d'intensité à chaque claquement de mains. Quand ce fut terminé il prit alors la parole sur un ton des plus sarcastiques qu'on est jamais entendu sortir de la bouche du jeune Fisher-Baker : « Quelle entrée triomphale, ah non mais vraiment toutes mes félicitations. Plus fracassant on ne fait pas. Et puis toujours avec cette classe légendaire qu'on vous connaît si bien. J'en suis presque sans voix. » Il s'arrêta le temps qu'elles comprennent bien qu'il se foutait royalement de leurs gueules, il était vraiment terminé le temps où Ellio était gentil et mielleux à souhaits. Puis il repartit de plus belle : « En tout cas je constate que vos vies sont tellement vides et insignifiantes que vous n'avez rien de mieux à faire que venir espionner celles des autres, que c'est regrettable... En même temps ça n'a rien d'étonnant quand on voit à qui on a à faire. » Si Ellio prenait le temps d'analyser la situation, il s'en voudrait d'être si dur envers AB et aussi envers Dalia, ne serait-ce qu'un peu. Il n'était pas un être sans cœur, ce n'était pas dans sa nature d'être si cruel mais on évolue tous dans la vie. Enfin il finit avec brio en concluant : « Oh et puisque tu connais si bien les limaces pourquoi tu ne vas pas les rejoindre ? Vous pourriez presque être de la même famille. » Il regardait Dalia droit dans les yeux à ce moment-là et bien que ses yeux montraient une faiblesse, sa voix intraitable n'avait en aucunement tremblé. En effet dans ces yeux on pouvait y lire une pointe de culpabilité mais elle était tout de même presque impensable à la vue de ces paroles. On ne pouvait pas être au milieu, on était soit méchant soit gentil, lui il avait décidé d'être méchant et il ne faisait jamais les choses à moitié. Jamais.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyLun 30 Juil - 23:51

    Elle s'attendit à tout un tas de réactions de la part d'Ellio, et elle sentit les larmes monter à nouveau. Elle savait qu'elle n'aurait jamais du dire ça. Qu'elle avait poussé la méchanceté trop loin, et qu'elle allait amèrement regretter d'avoir reculé de huit cases quand il lui tendait cette main qu'il lui avait déjà maintes fois tendue. C'était sans compter sur Dalia et Annie B. Elles interrompaient peut-être ce qui se rapprochait le plus d'un moment privilégié entre frères et sœurs. Le bruit fut d'ailleurs assourdissant ou du moins, il lui sembla qu'il l'était, tant il la surprit. Le son des pots cassés résonna contre les immenses baies vitrées de la serre et lui fila des sueurs froides. Ça remonta le long de sa colonne vertébrale et parsema ses bras de chair de poule. Quelqu'un cria et elle-même retint un cri de (désagréable) surprise. Quelqu'un était dans la serre. Quelqu'un d'autre qu'Ellio et elle. Quelqu'un qui pouvait avoir entendu. Vu. Compris qu'elle pouvait avoir une faiblesse. Que cette faiblesse était facilement utilisable contre elle. Elle avait déjà fait l'erreur de se confier, plus ou moins, à Ellio, quelque instants plus tôt sans qu'en plus quelqu'un ait tout entendu. Elle détestait se confier, et pourtant, lorsqu'elle le faisait, par bribes, son interlocuteur se devait d'être attentif, et d'y déceler les mots cachés sous ses grands airs. Les « je t'aime beaucoup » qu'elle avait murmuré du bout des doigts en tentant d'approcher Ellio. Les « je te hais du plus profond de mon être » qui avaient amené la jeune fille à frapper Dalia. Un instant, elle se tourna vers Ellio, à la pensée qu'il pouvait avoir provoqué cela, qu'il l'avait mise en confiance dans le seul but de la manipuler. Elle entra dans une colère noire, serra les poings de rage. S'il l'avait poussée à se confier pour mieux utiliser ce qu'elle dirait plus tard, il allait amèrement le regretter. Et puis il y eut la surprise sur son visage. Et elle sentit l'étau autour de sa poitrine se desserrer un peu. Le soulagement, sans doute, de voir que leur trahisons respectives ne dépassaient pas les enfantillages, et qu'ils se contentaient de se blesser légèrement, sans jamais aller jusqu'au point de non retour.

    Qui d'autre pouvait, à cet instant, rendre la vie de Cheryl encore plus misérable qu'elle ne l'était déjà que Dalia? Dalia Harrisson ET Annie Booky (ce prénom allait beaucoup mieux à la jeune fille dans l'esprit de Cheryl qu'Annie Brooklin), évidemment. Les deux jeunes filles étaient très amies, et c'était sans doute les personnes qu'elle détestait le plus au monde. Sans AUCUN DOUTE parce qu'il s'agissait des femmes les plus proches d'Ellio. Plus qu'elle du moins. Et ça avait une fâcheuse tendance à la foutre en rogne. Instinctivement, elle recula d'un pas et sentit ses membres se raidir à la vue de la rouge et or. Sa dernière rencontre avec Dalia ne relevait pas de la gentille dégustation de thé autour d'une cheminée, non: Elles s'étaient envoyés les pires horreurs à la figure. Dalia n'était, au départ, pas dans une posture des plus favorables. En effet, elle s'était renversé l'intégralité de son chaudron dessus, et avait malheureusement croisé Cheryl à cet instant tragique. Seulement la situation s'était vite retournée contre la verte et argent, qui, perdant patience, avait giflé la rouge et or sans se douter que les conséquences allaient lui valoir de mettre du cache-misère sur ses hématomes pour au moins deux semaines. Elle n'avait jamais avoué que Dalia l'avait frappée. Elle avait déjà eu suffisamment de mal à se l'avouer à elle-même. Elle n'en avait pas parlé à Ellio. Pourquoi l'aurait-elle fait après tout? Il n'aurait jamais cru que Dalia puisse être capable d'une telle violence. Et puis elle l'avait cherché, elle l'admettait, et puis qu'aurait fait son frère? La manière dont il regarda Dalia, l'espace d'un instant....cette tendresse qu'elle vit dans ses yeux juste avant que la colère n'y prenne place et ne s'y installe confortablement la dégoutait. Comment, pourquoi pouvait-il encore ressentir des choses pour cette traine-embrouille? Le simple fait qu'elle ait pu entendre ce qu'elle avait dit sur Marcus la rendit malade. Marcus et elle ne s'étaient peut-être pas quittés dans les meilleurs termes qui soient, du, sans doute, au fait que Cheryl était trop fière, trop blessée, aussi, d'avoir été abandonnée, mais elle ne tenait pas moins à lui. Elle s'en était cependant ouvertement cachée, surtout auprès de Dalia, qui l'attaquait de plus en plus sur cette prétendue attirance que son premier amour semblait avoir pour cette garce. Lorsqu'on lui parlait de Marcus, elle feignait l'indifférence, mais elle ne pouvait s'empêcher de regretter le jeune homme. Il avait su passer au dessus du rôle qu'elle jouait avec brio chaque jours. Il avait su trouver les bons mots pour la faire rire, parfois sans même faire exprès. Il avait eu souvent peur d'elle. Surtout maintenant que tout était terminé. Ceci-dit, il avait eu la chance de percer à jour une Cheryl douce, et agréable. Caline. Sensible. Tout ce qu'elle s'évertuait, désormais, à faire rentrer dans un placard et qu'on en parle plus. Mais elle était certaine, à la tête de la rouge et or, qu'elle avait AUSSI entendu ce qu'Ellio avait dit sur elle et sa journée fut refaite.
    " Je.. .je suis vraiment désolée... . Je vous assure que ce n'était pas notre, non mon intention au début de vous écouter... C'était vraiment stupide de ma part. Et Dalia n'y est pour rien. "
    Annie Booky avait cette innocence dans la voix qui aurait réjoui n'importe qui, d'autant qu'elle rougissait façon éclair, mais Cheryl avait cette innocence en horreur. Elle connaissait le goût qu'avait Ellio pour les gens faibles, les gens qu'il pouvait aider. C'était dans sa nature. Il était gentil. Et doux. Aussi salaud qu'il tentait d'être depuis qu'il avait rejoint les Obscurs, il ne pouvait pas cacher cette part de lui à Cheryl. Elle le connaissait depuis bien trop longtemps, maintenant. Elle connaissait jusqu'à ses réactions les plus cachées, un regard qui fuit, un rictus, un sourire dans les yeux, un rire qui sonne faux, et même jusqu'à cette compassion qu'elle lisait dans les yeux dans son frère quand il rechignait à faire du mal à quelqu'un.

    Mais si Annie B. s'était excusée, Cheryl n'en attendait pas tant de Dalia qui, déjà, d'un air de défi, campait devant eux en les narguant de sa présence. Elle savait qu'elle ne regrettait pas une seule seconde d'être venue jusqu'ici et que son seul regret était d'avoir été découverte. La verte et argent ignorait tout de ce qui avait lié Dalia et Ellio, quelque temps auparavant. Ce baiser qu'ils avaient echangés. Ou plutôt, qu'Ellio lui avait donné. Et si elle l'avait su, elle serait sans doute entrée dans une colère noire. Mais elle prit personnellement les mots suivants, bien qu'ils fussent adressés à Ellio.
    « Eh bien moi je ne suis pas désolée pour ça. Je m'excuse pour votre petite réunion de famille. Vraiment il aurait été mieux qu'on ne l'interrompe pas, j'aurais tellement aimer vous voir vous entretuez. C'est très drôle vraiment, même des limaces en mal affectif son moins coincés des sentiments que vous. »
    Cheryl et Ellio n'allaient pas lui donner le plaisir de s'entretuer. La rouge et or aurait plus vite fait de s'inquiéter de sa propre intégrité physique. Deux Baker ensembles pouvaient faire des étincelles. Comme Cheryl le pensait toujours (mais ne l'avouera jamais), elle pouvait embêter son frère tant qu'elle le voulait, elle avait le droit, ça faisait partie des privilèges qu'elle s'était octroyés, mais personne d'autre n'en avait le droit. Elle tuerait à mains nues le premier qui s'aventurerait à lui faire plus de mal que nécessaire. Obscurs. Résistants. Impartials. Dalia.
    « Quelle entrée triomphale, ah non mais vraiment toutes mes félicitations. Plus fracassant on ne fait pas. Et puis toujours avec cette classe légendaire qu'on vous connaît si bien. J'en suis presque sans voix. En tout cas je constate que vos vies sont tellement vides et insignifiantes que vous n'avez rien de mieux à faire que venir espionner celles des autres, que c'est regrettable... En même temps ça n'a rien d'étonnant quand on voit à qui on a à faire. Oh et puisque tu connais si bien les limaces pourquoi tu ne vas pas les rejoindre ? Vous pourriez presque être de la même famille. »
    Cheryl observa son frère à la dérobée. S'il était peiné par les mots qu'il prononçait, il ne le montra pas, et sa voix ne trembla qu'à peine. Elle resserra l'emprise de ses doigts sur sa baguette, prête à toute éventualité: Dalia et elle avaient un contentieux à régler, et il n'était pas impossible qu'elle doive se défendre, voire attaquer. Elle glissa sa main le long de sa robe de sorcière, dissimulant sous le tissu, à l'abri dans la pénombre, la forme boisée. Elle ne tenait pas non plus à provoquer le combat en se montrant trop agressive. C'était une éventualité à laquelle elle ne tenait pas plus que ça.
    « Cortex et Minus, tiens, quelle surprise.... Vous êtes pitoyables... Dalia, tiens ton toutou en laisse la prochaine fois, elle a fait des saletés partout »
    Dit-elle en montrant les pots cassés qui jonchaient le sol et témoignaient de leur passage, prenant son air le plus dédaigneux.
    « Tu as raison, Annie, c'était stupide de venir ici, mais on sait tous que tu n'es pas capable de réfléchir sans ta grande amie Dalia Harrisson ici présente. On sait tous de qui était cette idée d'espionnage. Vous devriez partir, vous n'avez rien à faire ici, à guetter comme deux petites groupies décérébrées. A la niche! »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 7 Oct - 4:05

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m9ofo7MJJ91qcnk4do9_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  131538092244_square
Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m3xzjiKvnO1rvyq80o1_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  200_253427_cher-lloyd

« Eh bien moi je ne suis pas désolée pour ça. Je m'excuse pour votre petite réunion de famille. Vraiment il aurait été mieux qu'on ne l'interrompe pas, j'aurais tellement aimer vous voir vous entretuez. » Dalia attrapa le poignet de sa meilleure amie et l'attira vers elle, alors qu'elle faisait quelques pas vers les Baker. Sa meilleure amie avait préféré l'attaque. Une occasion comme une autre de constater à quel point elles étaient différentes. Mais elle ne la voulait pas autrement. « C'est très drôle vraiment, même des limaces en mal affectif son moins coincés des sentiments que vous. » Annie-B éclata de rire bien que ce ne fut guère correct envers-eux. C'étaient ses ennemis mais elle aurait préféré qu'ils n'en aille pas à se détester tant les uns les autres. C'était bien parce que c'était-eux qu'elle faisait cet effort pour être correcte avec eux. Encore que en l'instant, ce n'était pas ce qu'elle imaginait comme étant correcte. AB calerait son attitude sur la leur. Si ils restaient un minimum civils elle serait pareille, mais il y avait de grande chance pour qu'ils se comportent comme Dalia. Si ils avaient étés tous autre Obscurs, elle n'aurait pas attendu pour être hostile envers-eux. Mais... elle avait toujours du mal à considérer Ellio comme son ennemi et Cheryl étant une compagne de dortoir, il fallait bien modérer ses humeurs, ce qui ne signifiait pas pour autant qu'elle appréciait Chéryl plus qu'une autre. Dire qu'elle n'aiait pas Ellio c'était mentir, si elle l'aurait pu, elle serait bien restée amie avec lui et l'appréciait toujours. Mais pour Cheryl, comme toute Obscurs, elle la détestait. Ces gens là faisaient le mauvais choix et non content de ne pas s'opposer à leur 'directeur', il le soutenait ! Personne ne dit rien pendant quelques secondes, laissant l'atmosphère s’appesantir. Puis son ancien ami se mit à applaudir, de plus en plus bruyamment, avant de leur répondre d'une voix où l'ironie perçait dans chaque mots.

« Quelle entrée triomphale, ah non mais vraiment toutes mes félicitations. Plus fracassant on ne fait pas. Et puis toujours avec cette classe légendaire qu'on vous connaît si bien. J'en suis presque sans voix. » Oui plus fracassant c'était dur, il fallait bien le reconnaitre. Puisqu'ils avaient bien décidés de répondre aux hostilités lancés par la Gryffondor, elle ne se priva pas pour exécuter une mini-courbette ironique. « En tout cas je constate que vos vies sont tellement vides et insignifiantes que vous n'avez rien de mieux à faire que venir espionner celles des autres, que c'est regrettable... En même temps ça n'a rien d'étonnant quand on voit à qui on a à faire. » Encore une fois elle put constater à quel point l'ancien Ellio avait disparu et avait laissé place à un être vraiment sans coeur. Il ne regrettait donc pas de se montrer si mauvais envers une ex-amie et sa petite amie pendant plusieurs années ? Elle s'attacha à paraître impassible, mais au fond d'elle il l'avait touché. Pas en disant, leurs vies étaient vides, qu'ils venaient les espionner, après tout elle avait bien proposée d'aller les espionner et sa vie était très bien remplie, mais plus que le contenu c'était son attaque qui la blessait, bien que ce n'eut rien d'étonnant. « Oh et puisque tu connais si bien les limaces pourquoi tu ne vas pas les rejoindre ? Vous pourriez presque être de la même famille. » Une nouvelle fois elle se mit à rire, mais ce n'était pas un rire spontané. Là elle avait plutôt envie de pleurer mais en riant elle montrait combien les deux filles faisaient peu de cas de ce que disaient les deux Baker.

« Cortex et Minus, tiens, quelle surprise.... Vous êtes pitoyables... Dalia, tiens ton toutou en laisse la prochaine fois, elle a fait des saletés partout » Qui étaient Cortex et Minus ? .... Baker avait de curieuses références. Agacée de se faire comparer à un chien, elle dû se contenir pour ne pas se jeter sur la jeune Obscurs. Elle crispa ses poings et ses ongles laissèrent même une petite marque. Si AB était un chien, Cheryl était un serpent. Logique quand on regardait sa maison. Pourtant même si Annie-Brooklyn était à Serpentard, jamais il ne lui serais venu à l'idée de se comparer à un serpent. Elle était rusée et débrouillarde, mais pas sournoise. « Tu as raison, Annie, c'était stupide de venir ici, mais on sait tous que tu n'es pas capable de réfléchir sans ta grande amie Dalia Harrisson ici présente. On sait tous de qui était cette idée d'espionnage. Vous devriez partir, vous n'avez rien à faire ici, à guetter comme deux petites groupies décérébrées. A la niche! » Ce n'était pas raisonnable. Mais là, elle n'en avait rien à faire ! Insensiblement elle laissa sa main glisser jusqu'à sa poche. Mais doucement, pour que personne ne s'en rendre compte. Ce qui sembla marcher. Dalia répondait, plus personne ne faisait attention à la fille qui n'avait rien à répondre et pas de gueule. C'était calculé de sa part : elle pointa sa baguette vers Cheryl et lui lança un sort : << Expulsio Serpencium >>. De quoi lui faire cracher ses serpents à qui elle ressemblait tant. Cheryl se prit le sort en pleine figure. Qu'elle se soit ou non préparée à l'éventualité d'un sortilège, AB ne l'avait pas manquée. Elle se plia en deux et un petit serpent lui sortit de la bouche. Parfaitement répugnant mais tout à fait inoffensif. Ils n'avaient pas de venins. Son crachat suivant en contint deux. Et si on ne l'arrêtait pas le sortilège pouvait durer un petit moment.

<< Finalement je ne suis plus désolée. J'aurais loupée une occasion de constater à quel points vous êtes immondes. >> C'était bien de la rage qui brillait dans ses yeux. Il en fallait beaucoup pour mettre Annie-Brooklyn en colère, mais Cheryl y avait réussi. On ne la rabaissait pas aussi impunément, peut-être que cette détestable fille finirait par le comprendre. C'est à elle qu'elle s'adressait maintenant. << Tu sais Cheryl, il n'y a pas que les petits caniches minuscules qui jappent et ne font rien. Il y a aussi ceux qui ont des crocs et qu'ont a tous intérêt à ne pas chercher. Tu aurais dû comprendre que je ne fais pas partie des caniches. >> Forcément, ni Ellio ni Cheryl n'allait en rester là et repartir dans une conversation civilisée. Alors elle se tint prête, la baguette toujours levée. Annie-Brooklyn doutait qu'avoir sa baguette levée puisse lui servir à quoi que ce soit, car elle n'était pas très douée en duel et avait toujours un temps de réaction un peu plus élevé que celui des autres. Mais lancer un sort à une ennemie, ce que c'était calmant !

HJ : :


Dernière édition par Annie-Brooklyn Milligan le Jeu 11 Oct - 9:53, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Dalia A. Harrison

WONDERDALIA prepare for trouble...
Dalia A. Harrison


personal informations

► date d'inscription : 31/03/2012
► parchemins : 989


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyDim 7 Oct - 9:33

Quelque chose disait à Dalia qu'elle risquait de regretter ses paroles. Elle avait choisit d'attaquer, chose qui semblait logique vu les personnes à qui elle faisait face. C'était aussi un moyen de garder contenance, de ne pas montrer qu'elle était un tant soit peu touchée par ce qu'elle avait entendu. Mais en attaquant elle s'attendait aussi à être attaquée et ça pouvait faire mal. Elle esquissa un sourire face au soutient de Annie-Brooklyn qui éclata de rire alors qu'elle insultait les deux Baker. Même si elle ne l'avouait pas, elle aurait peut-être moins fait la maligne sans elle. Il y eut un court silence, mais elle n'était pas dupe, elle se doutait que le calme ne s'était posé que pour annoncer une tempête des plus violente. C'est Ellio qui fut le premier à réagir en frappant une de ses mains contre l'autre dans un applaudissement des plus moqueurs. La Gryffondor garda la tête haute malgré tout, bien que pouvant sentir dans chacun de ses clappement la méchanceté du jeune homme et l'effet que celle-ci avait sur son cœur. « Quelle entrée triomphale, ah non mais vraiment toutes mes félicitations. Plus fracassant on ne fait pas. Et puis toujours avec cette classe légendaire qu'on vous connaît si bien. J'en suis presque sans voix. » La bouche fermée, elle passa sa langue sur ses dents dans une moue énervée. Elle avait pour but de ne pas exploser, elle n'aurait l'air que plus stupide sinon. Il fallait qu'elle fasse comme si de rien était même si c'était difficile pour quelqu'un comme elle, c'est-à-dire une personne à la base sans la moindre retenue. « En tout cas je constate que vos vies sont tellement vides et insignifiantes que vous n'avez rien de mieux à faire que venir espionner celles des autres, que c'est regrettable... En même temps ça n'a rien d'étonnant quand on voit à qui on a à faire. » Là elle eu un sourire en coin. Parce que les jeunes filles étaient vraiment arrivées là par hasard. C'était vraiment le destin qui avait fait qu'elles avaient choisit cette serre et pas une autre et qu'elles soient tombées sur eux et pas d'autres. Elles n'avaient pas fait particulièrement exprès de les espionner contrairement à ce qu'il sous-entendait. Oui, elles s'étaient approchées, mais n'importe qui d'autre l'aurait fait aussi à condition d'être un tant soit peu curieux. Elle assumait donc parfaitement ses actes quoique les frères et sœurs en pensent. D'ailleurs au point où elle en était autant aller carrément dans la provocation qu'elle avait déjà commencé. « Oh et puisque tu connais si bien les limaces pourquoi tu ne vas pas les rejoindre ? Vous pourriez presque être de la même famille. » Elle hocha la tête de haut en bas pour accuser le coup un rictus déformant ses lippes. C'était sympa, très sympa venant de son ex-petit-ami. Vraiment. Adorable...Elle l'aurait bouffé. Elle l'avait cherché c'était indéniable, mais elle ne pouvait pas ne pas être blessée. Toutefois penser que ça suffirait pour avoir raison d'elle aurait été d'un optimisme exagéré. Elle était prête à répliquer elle ne savait trop quelles obscénités, mais Cheryl a qui elle avait déjà bien montré l'étendue de sa force à leur dernière vraie rencontre, la devança.

« Cortex et Minus, tiens, quelle surprise.... Vous êtes pitoyables... Dalia, tiens ton toutou en laisse la prochaine fois, elle a fait des saletés partout » Là, Dalia tiqua. Si les paroles d'Ellio elle pouvait les encaisser parce qu'après tout elles ne concernaient en réalité, elle l'avait bien sentit, qu'elle, comparer Annie-Brooklyn à un chien ça vous créait un ennemi à vie. Et puis qui donc étaient ces Cortex et Minus dont la vipère parlait? La brunette n'en avait aucune idée et pour tout dire, elle s'en moquait complètement, même si ne pas comprendre quelque chose l'incitait toujours à s'énerver un peu plus. Elle ne suivit pas le geste de Cheryl dévisageant celle-ci en serrant les poings. Oserait-elle lui mettre une jolie droite sous les yeux d'Ellio? Pas sûr. Mais c'était pas l'envie qui manquait. AB était la fille la plus adorable qu'elle connaissait, c'était un blasphème de la critiquer. Sa mâchoire se crispa, mais là encore Cheryl enchaîna trop vite pour qu'elle puisse parler. « Tu as raison, Annie, c'était stupide de venir ici, mais on sait tous que tu n'es pas capable de réfléchir sans ta grande amie Dalia Harrison ici présente. On sait tous de qui était cette idée d'espionnage. Vous devriez partir, vous n'avez rien à faire ici, à guetter comme deux petites groupies décérébrées. A la niche! » Les yeux de Dalia s'agrandirent de manière démesurée. Le fait de qualifier ça d'espionnage, de les traiter de groupies - comme si eux en méritaient - décérébrées en plus, tout ça n'avait aucune importance comparé au ton qu'elle utilisa et à la comparaison soutenue de Annie-Brooklyn à un chien. Incapable plus longtemps de retenir la tigresse en elle, la Gryffondor explosa littéralement. « ALORS LÀ! » Elle se rua en avant, elle était prête à tuer de la garce. Elle n'avait pas à s'en prendre à Annie. Dalia l'aurait déjà mal pris si elle s'en était prise à elle, mais là c'était vraiment trop. Le pire c'était surtout qu'Annie-Brooklyn avait - à tord - été beaucoup trop correcte avec eux. Elle s'était même excusée. Et cette princesse à deux balles se permettait de l'insulter..elle allait goûter à la fureur de Bonnie et de Clyde. Oui il s'agit bien des poings de Dalia... « O..SES..LE..RÉ..PÉ..TER. » hurla-t-elle détachant chaque syllabe sous le coup de la colère. « Tu te crois mieux pauvre coincée? MAIS VIENS PAR ICI PÉTASSE, IL ME SEMBLE QUE JE TE DOIS ENCORE UN OEIL AU BEURRE NOIR. » Hop! Petit rappel à leur rencontre dans les toilettes de Mimi Geignarde. Disons...que Cheryl avait eut droit à un aperçu de la violence dont était capable la rouge. Que voulez-vous, la côté italien de sa famille faisait sûrement partie de la mafia. Avant qu'elle n'atteigne la blondinette et ne puisse l'attraper, celle-ci parut touchée d'un sortilège et, pliée en deux, se mit à cracher des serpents. Pas encore assez près pour que l'un de ceux-ci la touche, Dalia n'esquissa pas de mouvement de recul, mais se retourna vivement pour poser les yeux sur sa meilleure amie. « Bien joué. » fit-elle sans bruit, mais en sur-articulant pour que la jeune fille puisse lire sur ses lèvres. AB était quand même super forte de connaître un sort aussi cool.

« Finalement je ne suis plus désolée. J'aurais loupée une occasion de constater à quel points vous êtes immondes. » Dalia du se retenir d'éclater de rire lorsqu'elle se retourna à nouveau pour faire face aux deux Baker. L'une dans l'incapacité totale et l'autre l'air un peu choqué. On ne s'attendait pas vraiment à cette attitude de la part d'AB. Peut-être que c'était Dalia qui déteignait sur elle, ou simplement qu'il ne fallait pas trop l'embêter ou alors la douce jeune fille se transformait en furie. Quoiqu'il en soit, Dalia était contente que sa meilleure amie se défende toute seule. Oh! Frapper Cheryl ne l'aurait pas dérangée le moins du monde, mais c'était mieux pour Annie. Ca avait plus d'impact et puis surtout ça montrait que les paroles de Cheryl étaient fausses et qu'Annie était parfaitement capable d'agir seule. Elle n'avait pas besoin de Dalia. « Tu sais Cheryl, il n'y a pas que les petits caniches minuscules qui jappent et ne font rien. Il y a aussi ceux qui ont des crocs et qu'ont a tous intérêt à ne pas chercher. Tu aurais dû comprendre que je ne fais pas partie des caniches. » Ca aurait été trop beau, si les choses avaient pu en rester là. Comme dans les films, une fois que l'héroïne a sortit sa réplique qui tue, les méchants n'ont plus rien à dire du tout et les gentils gagnent. Dalia n'était pas assez naïve pour y croire. Ses yeux étaient rivés sur Ellio, c'était évident qu'il allait la défendre. Malgré tout c'était sa sœur. Dalia n'avait jamais pu assister à un réel moment d'amour fraternel entre les deux, mais elle le sentait venir. Elle pu voir sans toutefois réagir la baguette d'Ellio se lever, elle pu prévoir le coup, elle voulu se retourner courir se mettre devant Annie-Brooklyn qui n'avait donné à Cheryl que ce qu'elle méritait, mais avant même qu'elle ne puisse crier le sort était partit. La Serpentard fut envoyée valser contre la baie vitrée sans que Dalia n'ai esquissé d'autre mouvement que celui de la tête qu'il lui fallut pour observer la scène. La violence du geste la surprit tellement que les larmes aux yeux, elle tourna la tête vers le jeune homme, choquée. Mais Ellio s'était déjà approché de Cheryl et après quelques instants à fixer son dos, la Gryffondor se réveiller et se courut vers son amie. Elle s'accroupit auprès d'elle pour la prendre dans ses bras. « Annie-Brooklyn, AB, s'il te plaît, dis moi que ça va? » Il avait osé et il allait le lui payer. Tous les coups étaient désormais permis. Elle hurla une insulte à son égard, insulte qui raisonna dans les quatre coins de la serre. Comment avait-elle pu aimer un salaud pareil? Elle baissa les yeux vers sa meilleure amie qui était consciente, mais amochée par le vol qu'elle avait fait et par le choc de sa rencontre avec la vitre. Pleurant cette fois pour de bon, Dalia la serra contre elle. C'était à la fois parce qu'heureusement ça allait, même si elle était de toute évidence blessée et parce qu'elle avait eut peur, mais aussi pour se réconforter elle-même. « Je vais les tuer. » siffla-t-elle entre ses dents.
Revenir en haut Aller en bas

Ellio J. Fisher-Baker

sexy baker i'll put my buns in ur oven
Ellio J. Fisher-Baker


personal informations

► date d'inscription : 08/02/2012
► parchemins : 1099


Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  EmptyMar 30 Oct - 10:28

Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m2y4g8xrH11ro1wovo4_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m4qscfH9xS1r44b0no1_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m2n2h2fxcG1rtmhj4o1_250Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Tumblr_m465vcvpxE1qi8s14o5_250

Le ton montait et pourtant Ellio était impassible, glacial qu'il en donnait froid dans le dos. Il ne savait même pas comment il arrivait à rester calme, à ne pas hausser le ton. Peut-être était-ce tout simplement sa personnalité qui provoquait cette réaction. Il n'écoutait même plus vraiment ce que disaient les trois filles présentes à ces côtés. Tout ce qu'il comprit c'est que Cheryl poursuivit les hostilités juste après lui. Elle semblait être aussi méchante qu'on le pensait d'elle, elle n'était pas tendre avec les deux autres protagonistes mais les choses étaient faites ainsi. Elles étaient ennemies, Cheryl ne pouvait être tendre ! Ellio ne l'avait pas été et les deux autres ne le seraient pas non plus. C'était la loi de la jungle, c'était la guerre ! Hors à la guerre, tous les coups étaient permis. Ellio fixa Annie-Brooklyn et Dalia. Ils pouvaient voir qu'elles fulminaient, ça ne sentait rien de bon ça ! Malheureusement, Ellio le vit trop tard tout ça. Son impression était bonne mais il ne réagit en conséquence pas assez vite. En effet, Annie-Brooklyn avait sorti sa baguette et un terrible « Expulsio Serpencium » retentit de la bouche de la jeune femme et fut envoyé tout droit sur Cheryl. Elle non plus n'avait pas eu le temps de répliquer, de parer le coup. Le sort l'avait touchée de plein fouet. La violence du sort fit jaillir toute la colère que pouvait éprouver Ellio. Il n'était plus calme à présent, non ! Il réclamait vengeance ! « Finalement je ne suis plus désolée. J'aurais loupée une occasion de constater à quel points vous êtes immondes.  » Petite insolente ! Elle tendait la joue pour recevoir la gifle ! Qui serait son bourreau ? Ellio sans aucune hésitation ! Il n'arrivait déjà pratiquement pas à se retenir de lui sauter dessus. Personne n'avait le droit de faire du mal à sa demi-sœur sans qu'il ne l'autorise ou quoi. Personne n'avait ce droit surtout lorsqu'il assistait à la scène. Les conséquences étant de toute manière une vengeance implacable administré par le jeune Fisher-Baker en personne. Pas de pitié pour cette catégorie de personnes ! Rien. « Tu sais Cheryl, il n'y a pas que les petits caniches minuscules qui jappent et ne font rien. Il y a aussi ceux qui ont des crocs et qu'ont a tous intérêt à ne pas chercher. Tu aurais dû comprendre que je ne fais pas partie des caniches.  » S'en était trop ! Annie-Brooklyn était bien gentille mais là elle dépassait les bornes, il était hors de question qu'elle prononce ne serait-ce qu'un seul mot de plus à l'attention de Cheryl ou de la sienne. Elle se prenait pour un caïd, croyait qu'elle était plus forte que Cheryl mais qu'elle se regarde ! Elle n'était pas un bouledogue pour rester dans la métaphore canine, elle essayait de l'être mais elle ne le serait jamais ! Il fallait qu'elle arrête de vouloir avoir cette insolence, ça ne la rendait pas plus belle et ça ne lui apportait rien du tout ! Ne pouvant retenir sa haine, Ellio leva sa baguette et hurla un « Experlliamus ». Le sort était tellement puissant qu'il envoyé Annie-Brooklyn voltigeait contre l'une des vitres de la serre mais le jeune homme ne regarda même pas. Non Ellio s'était précipité au chevet de sa demi-sœur. Le reste n'avait pas d'importance à ce moment que de s'occuper d'elle. Il se fichait éperdument qu'ils étaient sensés se prendre la tête ou que Dalia pouvait lui lancer un sort mortel vu qu'il ne regardait pas. Non pour l'instant il assumait son rôle de frère et c'était tout. Il allait veiller sur elle.

Aux premiers abords, elle allait bien. A part le fait qu'elle crachait des serpents. Heureusement pour elle, Ellio était une tête ! Il suivait tous les cours et il les contemplait en dehors à la bibliothèque. En effet ce lieu était son repère et il avait lu et appris tout un tas de sort même s'il était loin d'être le plus intelligent et de tout savoir. Oh non, il en était encore très, très loin mais il connaissait le contre sort à son malheur. Il murmura alors un sort et agita sa baguette en même temps. Le sort réussit et tout s'arrangea pour Cheryl. Ceci était une bonne chose de faite. Ellio lui dit alors : « Cheryl, est-ce que ça va ? Tu n'es pas blessée ? » Son ton était doux ce qui était très étrange mais en même temps dans cette situation, il ne pouvait pas lui gueuler dessus. C'était de la logique ! Cependant il ne fallait pas tout changer. Ellio se recula alors pour lui laisser un peu d'espace. Il ne voulait pas que sa colère se reporte sur lui. Il connaissait Cheryl, il savait qu'elle pouvait s'emporter et faire n'importe quoi assez facilement. A ce moment-là, il entendit une insulte provenant de la bouche de Dalia. Oh il savait parfaitement que c'était pour lui. En même temps à sa place, n'aurait-il pas fait pareil ? Néanmoins il n'y prêta pas attention, Dalia était le cadet de ses soucis en ce moment. Voyant que Cheryl allait bien, Ellio se releva et fit face à Annie-Brooklyn et Dalia.

Il put enfin constater les dégâts qu'il avait engendré. Annie-Brooklyn était vraiment mal en point. Il y avait été peut-être un peu trop fort mais cela montrait bien que ça l'avait touché qu'on s'en prenne à sa demi-sœur. S'il avait vu la situation d'un côté plus neutre, il s'en aurait voulu d'avoir fait du mal à Annie-Brooklyn mais là elle avait cherché son malheur en touchant Cheryl. Non elle ne méritait pas de compassion. Et puis alors qu'Ellio les regardait, il entendit à peine les paroles de Dalia : « Je vais les tuer. » Si Ellio commençait à peine à se calmer, ce genre de chose arrêtait complètement le processus. La colère d'Ellio remonta en flèche. Comment osait-elle les menacer ? Déjà comment ferait-elle pour les tuer, hein ? Elle était en infériorité numérique puisqu'Anny-Brooklyn n'était plus d'attaque et soyons honnête, Dalia était une buse en magie ! Ellio pourrait la battre les yeux fermés. Ellio était prêt à lui lancer un sort mais il se retint pensant qu'il n'allait pas se rabaisser à cela. Non la parole était plus déstabilisante et blessante encore. « Ah oui ? Et tu ferras comment ? Laisse-moi rire, Dalia, tu n'es pas capable de nous maîtriser alors arrête tes menaces. Tu ne nous fais pas peur. Si j'étais toi je partirais m'occuper d'AB plutôt que de vociférer des menaces en l'air. Pars d'ici aller, ne fait pas l'idiote une fois de plus ! Je ne pense pas que tu veux toi aussi ressortir de la serre avec des bleus. Pars c'est mieux pour tout le monde ! »
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty
MessageSujet: Re: Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].    Si  la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Si la Haine répond à la Haine, comment la Haine finira-t-elle? [Pv Ellio J. Fisher-Baker].

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» baker ▽ maybe I'm out of my mind.
» Cheryl Ophélia Baker ✘ Courriers
» baker (street) ▲ we haven't the same blood but we are family
» ELLIO&RHÎM X That or nothing
» « La solitude ne tue pas, elle détruit » ♠ PV. HOLDEN

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-