Ses mains, ses lèvres, son toucher ; son corps, son regard et son odeur de café,
Elle savait qu’il faudrait un jour l’oublier, car dans le fond elle n’était qu’une traînée.
Ils échangèrent un mot, un verre, un baiser, tout s’était tellement vite enchaîné,
Tous les soirs à se faire baiser, elle se sentait comme la pire des poupées.

L’arrosoir tonna quand il le frappa, sous l’insolence de ses mains elle sursauta,
D’un geste sec il la bouscula, ce soir elle se rendrait, fond du sofa.
Ce soir c’était une première fois, elle ne pouvait se permettre le yoga,
Voler la fleure innocente de celui-là, être pute pour éviter tout traca.

Elle bafouait avec son contact toxique sa virginité, son fruit exotique,
Ses gémissements étaient anarchiques, ses gestes, eux, des plus illogiques.
Elle toucha son cou, niveau thyroïde, sa langue dans sa bouche était bien avide,
Telle une poupée elle se sentait livide, plus jamais elle ne serait gravide.

Dans l’effroi se meurt le conquistador, chaque poussée relève d’un effort,
Rentre le sommet de son mirador, dans la soupe sensuel du plus beau des décors.
Souillée, atteinte par la dernière des joies, aujourd’hui il était son roi,
Il ferma la porte emportant son convoi, la laissant toucher son grand désarroi.

Objet pour homme en plein jour, nymphomanie son secret bien lourd,
Mais dès que vident étaient les alentours, c’est bien complexe qu’était le retour.
C’était ainsi dès qu’elle était prise, elle en perdait toute maitrise,
La société était sa traitrise, elle haïssait cette entreprise.

Une fois retombée la pire des hontes, elle refusait de s’en rendre compte,
La solitude était tellement prompte, sa vie nécessitait une vraie refonte.
Seule elle était des plus bonnes, mais la brisaient les autre personnes,
Hélas la solitude requise d’une nonne, son comportement la cloisonne.