« Number five »

DEFI ECRITURE N°5 ;

cinq

500 mots minimum

sujet 1 :

« Quand la potion est tirée, il faut la boire... »

sujet 2 :

« Quitte à être pendu, mieux vaut que ce soit pour avoir volé un dragon plutôt qu'un mouton. »

#

Citation :: Les cadeaux attribués seront révélés lors des résultats.

**Invité** Invité personal informations

Je participe « Number five » 644995

**Invité** Invité personal informations

Je participe ♥

Je participe également :)

**Invité** Invité personal informations

Je participe (:

Moi aussi ! « Number five » 855253

Et voilà plus de places, j'attends vos écrits « Number five » 136179

N'oubliez pas qu'il reste une semaine pour envoyer vos écrits (:
Si vous avez besoin d'un délai, faîtes-le moi savoir « Number five » 136179

.

**Invité** Invité personal informations

ɤ QUAND LA POTION EST TIRÉE..
→ il faut la boire

Je suis assis en tailleur dans la salle commune avec Andrew, Mirka et Jenny. Bizarrement, nous sommes tous à même le sol, protégés par le rempart que forment les fauteuils au coin du feu. Il est tard, l’horloge indique minuit. Nous aurions du être en train de dormir sagement dans nos dortoirs, mais le destin en a décidé autrement. Par terre, quatre fioles sont alignées. Ce sont des fioles opaques, impossible d’en voir le contenu. Quatre fioles, quatre personnes : la suite est logique. Chacun va tirer une potion au hasard et la boire. Le hasard va faire le reste.

J’attrape la première fiole et je la tends à Jenny « Allez, tu ouvres le bal » Mon sourire a du la perturber car elle n’a pas l’air très rassurée. Je fais de mon mieux pour l’encourager à boire. Les autres aussi. Personne ne sait ce que contient cette fiole. Avec une grimace, elle a tout bu d’une traite. Aucun résultat. Trois visages déçus. Mais soudain, Jenny a le hoquet. A chaque hoquet, une bulle de savon sort de sa bouche « Très drôle, qui a mit du liquide vaisselle ? » Tout le monde rigole de bon cœur. Mirka lève la main, elle se dénonce. C’est elle l’auteur de la blague, elle ne savait pas que Jenny allait être sa victime.

« Tu seras donc la prochaine » Jenny prend la seconde fiole et entre deux hoquets, elle la remet à Mirka. La préfète boit la potion sans hésitation. La seconde d’après, la résultat est là. Je n’ai jamais vu Mirka aussi belle, je n’arrive pas à y croire. Si Andrew n’était pas là, j’aurais sans doute cherché à la séduire à nouveau. Jenny rigole, je la regarde. Elle explique qu’elle a fait une potion de beauté. Tout devient clair. Les effets s’estompent, ce n’était qu’une petite dose. Il reste deux fioles. Je me demande quel coup a préparé Andrew. Il dit à ce moment là « Xander, je paris que celle là t’es réservée » Dans un élan, j’attrape la fiole et avale son contenu.

« Ta potion est nulle, je ne sens aucune différence » Je ne remarque aucun effet, mais Andrew rigole quand même. Je doute, je vérifie mon reflet dans la vitre la plus proche. Non, c’est bon, je suis toujours aussi beau. Les filles ne voient rien de différent non plus. Tant pis, j’attrape la dernière fiole et la donne à son nouveau propriétaire « Andrew, tu es le dernier » Il boit sa fiole et l’effet est instantané. Ses fesses se décollent du sol, il s’élève dans les airs. Je rigole bien, c’est la potion que j’ai préparé. Elle est assez réussi. Avant de toucher le plafond, Andrew entame un ballet aérien, fait des arabesques, des entrechats, un grand jeté. Je ris aux éclats. Les filles me regardent bizarrement. Je baille.

✿✿✿
Xander se réveilla soudain en sursaut, si fortement qu’il en tomba par terre. Il essaya de se souvenir de son rêve, tout était assez flou. En regardant l’heure, il se rendit compte qu’il était déjà seize heures ! Comment avait-il pu dormir autant ? Andrew poussa la porte du dortoir et vit Xander difficilement émerger « Alors, tu as aimé ma petite potion hier ? Mélange de somnifère et champignons hallucinogènes. C’était assez réussi, surtout le moment où tu t’es mis à chanter un air de ballet » Xander balança son oreiller à la figure de son meilleur ami.

Spoiler:

**Invité** Invité personal informations

« Quand la potion est tirée, il faut la boire... »

Emrys ne sait pas trop ce que cette phrase peut bien signifier, si ce n'est qu'elle doit rendre un parchemin à son sujet pour le lendemain. Installée sur l'une des tables de la bibliothèque, elle ne sait pas par où commencer ses recherches. Quand la potion est tirée, il faut la boire. Emrys n'aime pas la fatalité caché entre les lignes de cette citation. Elle incite à tourner le dos, à déposer les armes, à ne pas lutter contre l’inévitable... Au destin. Emrys ne croit pas en un destin tout tracé, selon elle, chaque être humain est responsable de sa propre destinée, à travers ses choix, ses erreurs, à travers la difficulté. L’Homme a le choix, il en fait exactement ce qu'il en veut. Ses opinions divergent grandement de celle de cette stupide citation. Ainsi il faut fermer les yeux, serrer les dents et attendre que ça passe? Non. Jamais. Elle n'est pas de ceux qui encaissent pour mieux repartir. Elle est de ceux qui veulent changer les choses. Elle est de ceux qui se donne les moyens d'obtenir ce qu'elle désir particulièrement lorsque la situation ne tourne pas à son avantage. Comment peut-elle écrire à propos de quelques choses qu'elle ne croit pas. Le parchemin est déroulé devant elle. Une plume posée au côté d'un encrier. Pas une phrase. Pas un mot. Pas une lettre. Pas une tâche d'encre. La demoiselle de Serpentard n'est pas décidée à écrire quoi que ce soit à propos de cette aberration qu'elle ne cautionne absolument pas. Un soupire. Elle se laisse retomber contre le dossier de son siège. Elle croise les bras sur sa poitrine, boudeuse, elle laisse son regard se promener ici et là, à la quête d'une quelconque opération qui pourrait la soustraire à son ennuie, une excuse pour qu'elle ne doive pas faire cette punition... Pas tout de suite. Mais il n'y a rien, rien ni personne. Simplement le calme caractéristique de la bibliothèque. L'agacement finit par la gagner. Elle en soupire encore. Elle s'empare de sa plume et, à bout de bras, elle la trempe dans l'encre pour commencé à écrire. Son nom. Son prénom. Sa maison. Son année. La date. Le titre de la citation. C'est un bon début. Hm. Un mouvement décelée, la blonde est aux aguets, elle se redresse, toise les environs avec intérêt. Son regard se pose sur une silhouette qui s'avance vers elle avec assurance. Oh non. Il ne manquait plus que lui. Emrys fait mine de se concentrer sur son bout de parchemin. Elle commence à écrire, sans trop réfléchir. Une écriture ronde et régulière. Et si tu lâchais cette connerie pour venir déjeuner avec moi? Oh. Finalement, cette dissertation se trouve être nettement plus importante et divertissante que le descendant Wallingham. Elle n'est pas d'humeur à le caresser dans le sens du poil. Elle relève sa frimousse vers le jeune homme, un sourire hypocrite feignant la sincérité et la douceur étire ses lèvres. Cela aurait été avec plaisir, mais je dois vraiment terminer ça. Elle aurait délaissé cette punition sans y réfléchir si Louis s'était présenté à elle. En fait, elle se serait même autorisée un écart entre les rayons de la bibliothèque avec un garçon facile comme Xander si cela lui avait permis d'éviter cette torture. Elle avait cru que rien n'aurait pu être pire. Elle s'est visiblement trompé. Il y a pire : LUI. Cette dissertation? Pas si terrible finalement.

Spoiler:

« Quitte à être pendu, mieux vaut que ce soit pour avoir volé un dragon plutôt qu'un mouton. »
.

« Number five » Tumblr_lv85qcESzW1qe9qeao1_500

Des pleures incessants emplissent inlassablement le salon miteux depuis maintenant plus d'une heure. Ils rebondissent sur les murs habillés d'une tapisserie jaunie. Cette gamine nous procure l'impression qu'elle ne s'arrêtera jamais. Ses grands-parents n'en peuvent plus, pourtant, le minimum d'humanité qu'ils possèdent les oblige à ne pas la foutre dehors sous l'épaisse neige qui recouvre la ville progressivement. Et surtout, imaginez la réputation que cela leur imposera par la suite. Alors, ils se vengent sur la mère, lui font sentir leur désapprobation à avoir leurs progénitures enquiquiner leur train-train morose mais si répétitif. Il ne faut pas bousculer les habitudes des personnes âgées. La gamine n'a pas de père. Une abomination de la nature à leurs yeux, pourtant, lorsqu'ils parlent d'elle à la mère, tout ce qu'elle parvient à leur prononcer est qu' « Elle a trois ans et est ce que j'ai fait de mieux de ma vie. » « De sa vie » et non « dans sa vie ». Ils auraient pu entendre l'alarme dans sa voix, la danse macabre des idées sombres qui se bousculaient, s'entrechoquaient violemment dans la tête de leur fille et qui bientôt, happeraient tout son bonheur.

« Joyeux Noël ». Elle tient fermement la main de sa fille, à lui en broyer les bras. Cependant, le coeur de la jeune maman se partage entre son enfant et le père de cette dernière. Les souliers de toile de la petite glissent sur les marches verglacées et elle frissonne lorsqu'elles atteignirent enfin le trottoir. Sa mère la saisit et la dépose dans sa poussette. Instinctivement, la fillette apporte sa poupée à son visage en vue de se protéger de la bourrasque de vent qui fait virevolter ses mèches blondes. Sa mère dégage son front, puis lève sa baguette. « De toute manière, ça puait la boule aux mites là-dedans. »

Qui est l'imbécile heureux qui clamait que les enfants ne retiennent que le bon ? C'est faux. Tous les enfants ne prennent pas que le meilleur de la vie. Il y a en qui n'ont pas cette chance. Il y en a qui sont consumés de l'intérieur, agonisant plus que les autres, ressentant la douleur avec plus d'intensité, jalousant, enviant, méprisant les mioches emmitouflés qui glissent sur les pentes neigeuses derrière les commerces rustiques d'où émanent une fine fumée par la cheminée, trahissant l'espace chaleureux des petites maisonnées. Elle, elle ne supporte pas de voir les gens s'esclaffer de rire à plein poumons en prenant de la vitesse, dévalant les collines. Elle abhorre ce plaisir simple car tout ce qu'elle voit dans les visages déformées par la joie est les traits figés de sa mère lorsqu'elle glissait sur le sol glacial, morte. Elle s'entend encore hurler, beugler la Mort.

Son cri se fraye un chemin vers la conscience. Elle est tirée de ses cauchemars par des secousses délicates. Le silence s'établit enfin lorsqu'elle se rend compte que le pénible son qui lui crève les tympans provient de ses propres cordes vocales. Des frissons parcourent son corps, le faisant frémir ridiculement. Elle prend l'apparence d'une impuissante marionnette désarticulée. Ses yeux sont à peine ouverts, à demi extirpée des bras de Morphée, à demi assez forte pour affronter la réalité. « Parle-moi de lui ». Son front haut ruisselle de sueur, sa peau est blême, en revanche ses paroles sont claires, décidées. La femme qui l'a recueillie depuis ses trois ans l'examine, incertaine. L'adolescente ouvre ses yeux totalement. « Parle-moi de mon père. » Elle la traite comme un chien, elle en a bien conscience. La politesse n'a de place dans son désespoir, cependant. Elle a beau aimer son interlocutrice, elle ne peut se résoudre à prononcer des mots civilisés à son égard. Ça vient peut-être de ses gênes. De sa mère, cette « chienne », comme les ivrognes du bar se plaisent à la nommer, n'ayant de toute évidence aucune pitié, même pour les défunts. Héritage à la con. « Il s'appelle Stanislas. Stanislas Pukkels. » Elle tourne la tête brutalement, pire que si cette appellation était ornée des propos les plus obscènes existant dans sa langue. Il a utilisé sa mère. Il l'a tuée. Elle le sait. Elle l'entend encore dans les rues sombres de ce médiocre patelin. Aujourd'hui, elle est la défectueuse gamine qui recherche son propre assassin, elle est celle qui veut venger sa mère, se venger de la misérable vie qu'elle a eue. Ou du moins, celle qu'elle n'a en aucun cas désirée une seule seconde.

« C'est lui. » Elle sert si férocement les gallions qu'elle a volés dans ses mains que sa peau emprunte leur forme, marquée. Ses genoux tremblent, pourtant, son visage est fermé, sans expressions notables. Elle expire l'intégralité de l'air qui emplit ses poumons. Recommençons à zéro. Elle s'approche de l'ivrogne à la redingote jaune pétante. Ses cheveux sales et maigres retombent sur ses épaules, une balafre sur sa joue, une peau brûlée par le sel de la mer et le soleil rare mais agressif des lieux. Ses doigts se resserrent davantage contre la poignée de gallions. Son bras se lève, elle balance finalement avec toute sa force les pièces d'or sur le crâne de son père. Il sursaute, électrique sur sa chaise. Son équilibre précaire dû à l'alcool qu'il a ingurgité goulument lui donne horriblement de mal à se tenir debout devant elle, alors que l'âcre odeur du mélange d'alcool à bon marché lui pique les yeux et lui pollue son air. Il s'approche d'elle, elle lui hurle à plein poumons, surpassant de sa voix suraigüe la musique tonitruante de la taverne. « Valentine ».

Ses yeux tournent dans ses orbites et elle recule de quelques pas alors qu'il s'approche d'elle. La voilà qui redoute, ce feu sauvage, cette forte tête, cette gosse haute-en-couleur qui provoque constamment. Son père lui fait peur, elle craint qu'il la pousse à la mort comme il l'a fait avec sa mère. Elle tourne les talons, sort précipitamment de l'établissement. La pluie battante collent ses cheveux à son visage de porcelaine, ses larmes nouées de stresse se mélangent aux gouttes de pluie. La porte crisse sur ses gonds, son père la rejoint. Ses doigts sont solidement attachés à sa baguette magique, ses ongles pénètrent sa peau, des perles de sang glissant le long de ses doigts si fins, si longs. « Te pute ». Elle se retourne, les cheveux dans les yeux. Elle baisse les yeux sur la dépouille de son père qui vomit au bord du port. A quelques centimètres et il tomberait dans l'océan, s'y noierait sans nul doute, vu l'état d'ébriété avancé dans lequel il baigne et contre lequel il lutte pathétiquement. Son regard est froid, aussi froid que son regard est bleu. La pluie roule sur sa baguette désormais sortie de sa poche. Il vomit, roule sur lui-même, ses kilos en trop inhibant toute fluidité, toute grâce dans ses mouvements. Son géniteur. Elle déglutit, dégoûtée. Le terme « pute » pour qualifier sa mère ne serait pas un euphémisme. Mais elle avait aussi trop de cœur pour cette malsaine course aux gallions. Elle était bien trop stupide. Tomber amoureuse de son premier bourreau, tomber enceinte de lui, voir en sa fille l'amour qu'elle lui portait généreusement, sans conditions. Il y a des vermines bien trop raffinées pour survivre dans ce monde. Elle ne voyait que la beauté du tonnerre, et non l'apocalypse qui l'entourait. La jeune femme leva sa baguette, un goût salé à la bouche. « Avada Kedavra ». Le dernier éclair de sa vie passa devant ses yeux. Le plus beau de tous.

Spoiler:

Bon Sarah & Adrian, j'attends toujours vos écrits. Si vous avez pas le temps de le faire, dîtes-moi, je vous retire du concours sinon je vous laisse plus de temps (:

**Invité** Invité personal informations

Désolé, je ne vais pas avoir le temps de le finir --'
Tu peux me retirer du concour, désolé :x

C'est pas grave, une prochaine fois (;

Désolée aussi, je préfère pas participer. :/

Vous les avez attendus, vos nerfs ont été mis à rude épreuve mais les voilà... LES RÉSULTATS. Avant de les annoncer, je tiens déjà à dire que vos textes sont tous très bons, j'ai pris beaucoup de plaisir à les lire. Vos textes sont très différents des uns des autres, il n'y a pas les mêmes ambiances mais c'est bien ils sont tous originaux et se distinguent bien des deux autres.

1/

XANDER MCCLARY ϟ 100 points pour Serdaigle

2/

LOUIS WEASLEY ϟ 80 points pour Poufsouffle

3/

EMRYS MAYFAIR ϟ 50 points pour Serpentard

Voilà j'espère que vos prix vous plairont et encore merci d'avoir participé et sur ceux à très bientôt pour un nouveau concours écriture « Number five » 136179

**Invité** Invité personal informations

Ouaiiiis

C'était marrant comme concours à écrire! Merci « Number five » 644995

**Contenu sponsorisé** personal informations

» « Number nine »
» « Number seven »
» « Number eight »
» « number ten »
» « Number six »

« Number five »

« Number five »

Sujets similaires

Sujets similaires

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée