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 L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo]

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MessageSujet: L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo]   L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo] EmptyMer 11 Avr - 10:37

Colibri, jolie Colibri


Théoxane avait trouvé cette définition dans une encyclopédie. Elle aimait les livres. Il était une bouffé d’air dans ce château sans fenêtre. Enfin, ici il fallait voir l’aspect métaphorique de la fenêtre. Les vieux grincheux avaient fait perdre sa magie à cette école. Ils lui avaient ôté toute sa gaité et sa liberté. Même les escaliers avaient été moldutiser… Théoxane avait du mal à comprendre ce paradoxe. Comment des êtres dénués d’amour pour les moldus pouvait souhaiter vivre dans un lieu où la magie avait disparu ? La jeune fille avait mis du temps avant de retrouver une étincelle de magie. Cela se fit au travers ses amis ainsi que les livres. Pour être parfaitement honnête ce fut surtout dans les livres. C’est pourquoi, la jeune pouffy passait beaucoup de temps aux milieux de ses derniers. Les bibliothèques avaient quelque chose de réconfortant. Peut-être cela lui rappelait-il un peu la maison ou encore les soirées autours de feu de bois durant lesquels les chamanes contaient leurs légendes.

Revenant en à nos dodos… Ah les livres ! Une passion qui lui venait certainement de ses parents. Dès sa naissance, ils lui contèrent d’incroyables histoires : allant de Peter Pan, à Cendrillon sans oublié les légendes d’Afrique et les mythes indiens. Théo avait une nette préférence pour les contes indiens et les histoires des tribus amazone. Vous devez certainement, vous demandez pourquoi. Dans ces histoires se trouvaient toujours des animaux aux pouvoir extraordinaire. Mais ce qui faisait de ses contes un réel rêve pour la petite, était leur fin. Les héros trouvaient toujours une solution pour être à nouveau réuni. Avez-vous déjà lu un conte dont la fin se termine mal ? Certes, ils en existent peut-être un ou deux. Cependant, ceux-ci ne font pas partie de la bibliothèque de la jeune voyageuse. Non. Quant son père bâtit leur bibliothèque, il ne sélectionna que les plus belles histoires du monde. Comment aurait-il pu montrer à Théoxane que le monde dans laquelle elle vivait n’était pas une énorme guimauve où elle devait s’amuser tous les jours ? Oui. Il avait remplit cette grande pièce avec de majestueuses bibliothèques remplit des plus beaux livres qu’il avait trouvé durant leurs voyages. Très vite, Théo porta sa préférence pour la section conte de fée et sciences de l’environnement. Quoi de plus logique pour cette charmante utopiste.

Sa passion des livres l’avait mené ici en cet après-midi : sur le rebord de la fenêtre de la tour d’astronomie. Elle en avait pris trois : Les trois marmite de la sorcière Félicia, Vous saurez tous sur les potions et la faune et la flore d’amazonie. Oui, le dictionnaire de la flore tropical était clair : « Espèces, aux couleurs vives, sont réparties dans tout le Nouveau Monde et qui se nourrit du nectar des fleurs. ». Le colibri était ainsi. Sa mère avait donc choisit de se réincarner en un oiseau voyageur. C’était plutôt amusant. Elle qui avait toujours aimé le voyage, les fleurs et les couleurs étaient à présent un colibri. Enfin pas un colibri. Non. Sa mère était ce colibri. Oui, ce petit oiseau chanteur qui venait toujours lui rendre visite à la tour d’astronomie. La blondinette aimait ces visites. À chaque rencontre, elle lui racontait sa vie à Poudlard. Elle lui expliquait qu’elle avait des amis formidables Lucy, Sarah, Benji,… Théoxane commençait toujours ces récits en parlant de Lucy et leurs aventures. Puis elle finissait par Hermès. Aaah Hermès. Elle aimait en parler de son petit chat. Il y avait des choses à dire sur ce jeune homme. Il était particulièrement… Théoxane ne parvenait pas à trouver un mot qui puisse le définir. Il était lui tout simplement. C’était son meilleur ami. Mais voilà, il était amoureux de Lucy qui elle aimait quelqu’un d’autre. Qui lui devait certainement aimer quelqu’un d’autre. Ce que la vie pouvait être compliquée… Quelque fois, Théoxane aurait souhaité connaître la formule magique qui aurait permis de transformer ce petit colibri en sa mère. Elle elle aurait su quoi faire et quoi leur dire.

Ce jour-là sur le rebord de sa fenêtre, en plus de son encyclopédie, Théoxane avait emporté du chocolat et autres sucreries. Elle savait que le colibri ne pouvait s’empêcher de venir lui voler quelque morceau. C’était tout de même un drôle d’oiseau. Comment ce faisait-il que Benji ne la croit pas ? Un oiseau qui aime le chocolat ? Même en Amazonie cela n’existe pas… et pourtant, elle peut vous promettre qu’il existe des choses bien étrange par là-bas… La blondinette décida alors de parler à sa mère de son ami.

-Tu sais moi, je l’aime bien. Il est gentil avec moi… Beaucoup de personne se moque de moi… Mais pas lui… Lui, il me défend toujours. Je crois que c’est parce qu’il me comprend… Beaucoup de grincheux se moquent du fait qu’il soit un homonite. Moi aussi j’adore les champignons et personne ne m’embête pour autant… Je ne sais pas vraiment pourquoi ça les dérangent tant que ça. Les gens de cette école sont quelque fois bizarres. Je pense que se sont les poutsik qui ont du attaqué leur cerveau…

Théoxane se tue quelque instant. Rien qu’à l’idée que des poutsik pouvaient se trouver actuellement dans l’école, elle eut la chair de poule. Elle frissonna et attrapa une chocogrenouille. Elle la cassa en deux et en offrit la moitié au petit colibri qui s’était sagement installé sur le rebord. Elle mangea tranquillement sa moitié en regardant la forêt interdite. La nature était si belle en hiver. On aurait dit qu’elle dormait paisiblement en attendant que le printemps vienne la réveiller. Tout en regardant l’horizon, elle continua son monologue.

- Par contre, je ne comprends pas pourquoi, il ne me croit pas quand je lui parle de toi… Peut-être que s’il te rencontrait, il me croirait. Tiens en voilà une idée ! Il faut impérativement que je l’amène ici ! Quelle heure est-il ?

La fillette regarda l’oiseau de manière interrogative. Il lui fallut quelque seconde avant de se souvenir qu’il s’agissait d’un oiseau et que de ce fait sa mère ne pouvait pas lui donner l’heure. Elle éclata de rire et attrapa son sac. Elle y cachait toujours son réveil. En faite, son sac contenait toujours l’essentiel : canne à pêche, habits de rechange, fruits secs et chocolat mais surtout son réveil, une brosse à dents et ses livres favoris. C’était une vieille habitude qu’elle n’était pas parvenue à perdre. Elle aimait que son sac soit prêt au départ. Il est vrai qu’elle avait passé la plus grandes parties de sa vie à voyager. À l’époque, elle ne savait jamais de quoi serait fait le lendemain. Sa mère lui avait toujours dit qu’il valait mieux être prévenante et ne pas s’éparpiller. De plus, les sortilèges amplificateurs et allégeant n’étaient pas particulièrement difficile à réaliser. C’est pourquoi la fillette ne changerait certainement jamais cette habitude.

Le cadrant indiquait 16h24. Il avait certainement terminé ces cours et devait se trouver dans la Grande Salle afin de prendre son goûter. Elle devait aller le chercher. Elle devait le lui montrer. Elle devait lui prouver que ce colibri était humain ! Ainsi, il comprendrait qu’il s’agissait belle et bien de sa mère ! Elle laissa toutes ses affaires en vrac. Dit un « à taler » au Colibri et partie en courant dans les escaliers.
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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo]   L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo] EmptyLun 16 Avr - 1:10

Théo & Ben



Un week-end tranquille s'annonçait clairement alors que Benjamin descendait à bonne allure les escaliers enchantés du château en compagnie de Demyan pour rejoindre l'extérieur gelé où celui-ci comptait aller trouver Mirka pour lui parler d'une histoire de famille dont Benjamin ne voulait rien savoir, ou tout du moins qui paraissait trop compliqué pour qu'il ait envie de chercher à la comprendre. Demyan avait déjà tenté de la lui expliquer, mais le jour n'était pas le bon pour demander au Serdaigle d'utiliser son cerveau, il ne pensait pour l'instant qu'à une chose : sentir le frisson de l'hiver.

Alors que les deux 7ème année dévalaient les quelques dernières marches qui les séparaient du hall, Benjamin aperçu deux élèves en train de chahuter un peu trop fort. Soupirant, il se dirigea vers eux. Les deux énergumènes semblaient être en 1ère ou 2ème année si l'ont en croyait leur taille et leur corpulence, le préfet, fort de ses droits, pris donc chacun d'eux par le col et les tira vers lui. D'un ton faussement réprobateur, il les morigéna en leur expliquant que s'amuser était une chose, mais que le faire en gênant les autres élèves en faisant tant de bruit dans les couloirs en était une autre. Enfin, pour le standing, il enleva 5 points à la maison de chacun – un Poufsouffle et un Gryffondor – en fronçant les sourcils pour prévenir des protestations, puis repris sa route avec Demyan, hilare de le voir jouer ce rôle.

Tous deux franchirent la grande porte, et se faisant Benjamin resserra son écharpe autour de son cou : le temps, bien que calme, était d'un froid polaire. Le crissement de leurs pas dans la neige le surprit et le fit rire. Provoquant les rires du Gryffondor qui dit que décidément Benjamin rigolait vraiment de tout et n'importe quoi, ce à quoi il lui répondit qu'il valait mieux cela que le contraire, ce qui serait terriblement déprimant.

Le vent était totalement absent, ce qui facilita la tâche aux deux jeunes hommes pour trouver Mirka (vu qu'ils n'avaient pas besoin de combattre les rafales de neige fouettant leurs visages) : elle était au bord du lac avec des amies à elle, emmitouflée dans un énorme manteau de fourrure grise. Demyan demanda avec un sourire plein de complaisance à son vis-à-vis s'il voulait bien l'accompagner jusqu'à sa sœur, ce à quoi celui-ci répondit par un bref « Préfère encore aller copuler avec le calmar géant » qui fit beaucoup rire l'obscur tandis qu'il partait en direction de la rive.

Un regard vers sa montre, il était seize heure moins le quart. L'heure de trouver un coin tranquille où se transformer. Benjamin jeta un regard vers le bord de la forêt puis un autre aux alentours pour s'assurer que personne ne l'épiait, puis il se dirigea vers un petit bosquet, accélérant l'allure à chaque pas. Arrivé à destination, son excitation à son comble, il se calme au mieux, savourant l'instant qui précédait sa transformation.
Sa dernière transformation datait de plusieurs semaines à cause du vent qui lui faisait peur. Il avait donc attendu ce moment depuis beaucoup trop longtemps.

L'animagus ferma les yeux, présentant la sensation. Il attendit quelques secondes, savourant une énième fois cet état entre deux corps. Puis, il activa ce truc dont il savait si peu de choses et tout ses poils se dressèrent, comme passait le long de ses nerfs, de ses os, de ses veines, le frisson caractéristique de la transformation. Un pincement dans chaque genou, ses bras qui semblent s'effriter, quelque chose qui lui tire le visage et le monde qui rapetisse autour, à une vitesse effrayante et à la fois grisante.

Quelqu'un cria de joie, mais on n'entendit qu'un oiseau. Benjamin s'envola de toutes ses forces, désireux de rattraper le temps qu'il avait bêtement perdu, ses ailes battant le vent avec fougue, avec rage, avec passion. Quand il était colibri il aimait voler le plus vite possible et sentir le vent dans ses plumes, c'était une sensation terriblement bizarre pour un humain.

Soudain, il se souvint que souvent Théo se mettait à la fenêtre de la tour d'astronomie pour parler avec sa mère. Lui, qu'elle intriguait plus que de raison, profitait de ces moments pour l'écouter parler et tenter de comprendre comment elle voyait les choses, et à chaque fois, cela lui faisait voir les choses d'une façon différente.

Il s'arrêta donc, contempla quelque seconde le vide juste en dessous, toujours émerveillé par ce genre de situation, puis fonça à la tour d'astronomie où se trouvait effectivement la demoiselle qu'il s'attendait à voir. En le voyant arriver, un sourire illumina son visage. Benjamin la trouvait vraiment très belle. Elle était appuyée contre le rebord de la fenêtre, avec une encyclopédie et du chocolat. Et, comme elle pensait que c'était sa mère, elle lui proposa du chocolat. Si le Serdaigle avait été humain à ce moment, il aurait rit : qui donne du chocolat à un oiseau ?

    « Tu sais moi, je l’aime bien. Il est gentil avec moi… Beaucoup de personne se moque de moi… Mais pas lui… Lui, il me défend toujours. Je crois que c’est parce qu’il me comprend… Beaucoup de grincheux se moquent du fait qu’il soit un homonite. Moi aussi j’adore les champignons et personne ne m’embête pour autant… Je ne sais pas vraiment pourquoi ça les dérangent tant que ça. Les gens de cette école sont quelque fois bizarres. Je pense que se sont les poutsik qui ont du attaqué leur cerveau… »


Avez-vous déjà vu un oiseau rire ? Théoxane, oui. Elle n'y fit pas attention mais Benjamin ne pu s'empêcher de rigoler à l'évocation des « homonites », la naïveté de cette fille était si touchante qu'elle lui faisait oublier la rancœur qu'il éprouvait parfois en se disant qu'elle ne portait aucune trace de deuil pour sa mère. Rancœur provoquée à coup sûr par jalousie.

Théo cassa sa chocogrenouille en deux pour en proposer à nouveau à l'oiseau puis repris.

    « Par contre, je ne comprends pas pourquoi, il ne me croit pas quand je lui parle de toi… Peut-être que s’il te rencontrait, il me croirait. Tiens en voilà une idée ! Il faut impérativement que je l’amène ici ! Quelle heure est-il ? »


Le colibri pensa « Il ne te croit peut-être pas parce que c'est lui le colibri, pas ta mère ! ». Il voulait qu'elle comprenne que sa mère n'était pas réincarnée. Et avant que l'information ne lui monte jusqu'au cerveau, la Poufsouffle était partie :

    « A taleur ! »


« Hé mais c'est moi qu'elle va chercher ! » Vite, il s'envola du bord de la fenêtre et fila en piquet vers le sol, arrivé en bas, il se cacha derrière un des arcs du château et repris dans un énorme frisson sa forme humaine puis couru jusqu'à l'entrée.

Il ne savait pas si la meilleure solution aurait été d'attendre qu'elle revienne sans lui ou de faire ce qu'il faisait : faire en sorte qu'elle le trouve et remonter à la fenêtre où on ne trouverait aucun oiseau. De toute façon elle trouverait une raison pour laquelle « sa mère » serait repartie. De toute façon il ne pouvait rien lui avouer, alors il verrait bien comment les choses se passeraient.

Une tornade blonde dévalait les dernières marches comme Benjamin ouvrait les grandes portes. Celle-ci ce dirigeait vers lui comme une furie avec une étincelle dans les yeux, elle s’apprêtait à parler quand le Serdaigle lui dit :

    « Ouhlà Théo, tu m'as l'air surexcitée comme une puce, où cours tu comme ça ? Tu as vu un Poutsik ? »



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MessageSujet: Re: L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo]   L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo] EmptyJeu 26 Avr - 1:29

Elle avait couru dans les escaliers. Elle les aimait ces escaliers. La blondy avait lu pleins de choses à leur sujet. Apparemment, il fut un temps où ils se mouvaient et ainsi aimaient s’amuser des pauvres petits premières années. Comme la jeune fille était triste à cette idée… Pourquoi les Mangemorts passaient-ils leur temps désenchanté Poudlard ? Elle aurait adoré pouvoir passer des après-midi à se mouvoir selon la volonté de ses amis de marbres. Au lieu de cela, elle s’était même amusée à sauter les trois dernières marches. Qu’aurait-elle pu faire d’autre pour s’amuser maintenant que les escaliers avaient perdu tout sens de l’humour ? Chanter ? Danser ? Cela l’aurait certainement ralentie et ce n’était en aucun cas son but. Non, elle souhaitait faire quelque chose qui rappellerait aux escaliers qu’une personne a Poudlard se souvenait qu’ils avaient une âme… âme ? Était-ce le bon terme ? Elle en doutait mais n’avait rien trouvé de plus approprié.

Les passants la regardaient comme s’il s’agissait d’une dingue toute droite sortie de St-Mangouste. Les murmures s’élevaient comme un nuage de fumée. Elle s’avait bien que les gens riaient d’elle et que si on s’écartait sur son chemin ce n’était pas par respect mais par crainte d’être contaminé par cette douce folie. Théoxane se mit à rire. Les gens étaient donc si ignorants ? ne leur avait-on jamais dit que les gens bien étaient tous un peu fou ? C’était certainement cela le problème, Poudlard accueillait de plus en plus de personne infecté par les poutsiks… Elle frémit… Mais cela ne dura pas bien longtemps, une seule chose remplissait son esprit : Benjamin serait obligé d’admettre qu’il avait tord ! Il devrait avouer que sa mère s’était bien réincarner en un charmant petit Colibri.

Elle y était. C’était le dernier escalier. Elle s’arrêta à son sommet et contempla le Hall. Elle aimait l’hiver. Les gens étaient tous vêtu d’écharpe et de gants, cela leur donnait des petits airs d’eskimo. Pingouins… Oui plus à des pingouins. C’est assez drôle de voir comme peut de personnes sont capable de marcher correctement avec des bottes ou autres chaussures d’hiver. Alors qu’elle regardait le grand hall, la porte s’ouvrit. Il était là. Debout devant la grande porte. Théo s’arrêta afin de le regarder. Lorsqu’il l’aperçut enfin, elle sourit et reprit sa course effrénée. Elle hésita à lui sauter dans les bras mais finit par se retenir. Elle se figea donc droit devant lui avec son immense sourire et ses yeux pétillants.
Théoxane s’apprêtait à lui demander si le froid ne l’avait pas « frizorifier » quand ce dernier prit la parole. Où courrait-elle comme ça ? Elle n’eut pas le temps de lui répondre qu’il enchaîna avec une question qui la désarçonna.

-Un poutsik ? Où ça ? Où est-il ?

La blondinette se mit à tourner sur elle-même, à droite, à gauche. Regardant dans tous les recoins où pouvait bien se cacher le petit monstre : en haut, en bas. Les élèves se mirent à rire en la regardant faire sa petite danse pour le moins étrange. Elle souleva ses bras l’un après l’autre afin de voir si la petite bête se cachait dessous… Rien, elle ne trouva rien. Elle cessa donc de tourner sur elle-même, se calma, défroissa sa robe et regarda son ami dans les yeux. Elle sourit et répondit calmement :

-Dans tes bras mon Benji !

Miss Mars explosa de rire. C’était un don chez elle, bien que personne ne comprenne son humour pour le moins décalé, la plupart des gens riaient au simple timbre de son petit rire cristallin. Une fois calmée, théoxane se racla la gorge, se tint droite et dit d’une voix solennelle :

-Mon cher Benjamin, je te pris de prendre mon bras afin que je te conduise sur les plus hauts sommets de notre école. Ce n’est que là-haut que tu aurais l’immense honneur d’avouer ta défaite ! En effet, je te parie cinq chocogrenouilles que nous y rencontrerons un colibri des plus étrange… Qu’en dis-tu ?


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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo]   L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. [Ben & Théo] EmptyDim 20 Mai - 0:33

Théo Ҩ Ben
« L'envieux ne crache que sur celui qui le dépasse. »


Il est assez drôle se de rendre compte de l'affreuse banalité des gens, de se rendre compte comme ceux-ci sont indignes d'un intérêt comme le nôtre. Il est vrai que certains jouent un jeu vingt-quatre heures sur vingt-quatre, adoptant une attitude mystérieuse et décontractée de façon à ce que les gens leur prêtent attention, et qu'ils le jouent très bien, mais on finit toujours par les prendre sur le fait à cause d'un réflexe, d'une manie ou d'une parole et cela les discrédite tout à coup. De toute façon, ces gens, Benjamin les reconnaissait sans soucis, comme si ses yeux étaient munis d'un laser rayons X à pauvres nases. De toute façon, d'instinct déjà, il ne leur parlait pas. Encore heureux. Aux yeux de Benjamin il n'y avait rien de pire – ou presque – que les gens faux. Théoxane, cette chère Théo, elle, n'était pas comme cela du tout. En fait, on pouvait difficilement faire plus vrai qu'elle. Quitte à ce que ce soit embarrassant parfois :

    « Un poutsik ? Où ça ? Où est-il ? »


La demoiselle se mit à se tourner sur elle-même cherchant sur chaque parcelle de sa peau si l'affreux insecte/bête/étrange chose dont personne ne connaissait rien s'était posée sur elle. Le spectacle était ridicule, mais hilarant, alors évidemment Benjamin rit. Il ne fut d'ailleurs pas le seul, mais il n'aimait pas qu'on se moque des gens qu'il appréciait, et si généralement son entourage se défendait seul – ou bien ne faisait rien qui donne matière aux autres à se moquer réellement, tout simplement – dans ce cas-ci, ce n'était pas vraiment le cas : Théo n'y prêtait même pas attention. Malgré tout le Serdaigle n'aimait pas ça, il fit donc taire les gens aux alentours d'un regard fixe de quelques secondes. Ah, le pouvoir des yeux !

    « C'est bon Théo, il n'est plus là ! » rit le jeune homme.


Sans même faire attention aux rires, la jeune Poufsouffle se repris, visiblement rassurée de voir qu'aucun Poutsik n'était entré en contact avec elle. Et après avoir remis sa robe en place et adopté un immense sourire, elle lança au brun :

    « Dans tes bras mon Benji ! » en joignant le geste à la parole.


Argh ! Cet ignoble surnom. Si Théoxane pouvait se vanter d'une chose (enfin, si elle l'avait su) c'était bien de pouvoir affubler Benjamin de ce sobriquet ridicule. Elle devait bien être la seule, même Demyan n'avait pas le droit de l'appeler autrement que « Ben » car ce dernier en avait horreur. Malgré cela, le préfet prit au câlin ce qui lui manquait au surnom : le plaisir. Les étreintes que donnait la demoiselle était toujours pleine de sentiments, elle savait faire passer ses émotions à travers ses actes et si Benjamin se refusait à être sentimentalement proche de ses camarades, il ne refuserait jamais le proximité physique avec qui que ce soit et surtout pas Théo, bien au contraire. D'ailleurs, si un jour il devait demander un câlin (cette perspective était déjà étrange) ce serait sûrement auprès de Théo, encore plus étrange.
La blonde se mit à rire. Paroxysme de l'étrange, mais avec elle, « étrange » devenait presque un euphémisme, raison pour laquelle Benjamin ne fut que très peu surpris d'entendre s'élever ce rire pure et sautillant. Une fois de plus il rit, se joignant à elle dans son hilarité, quelle bonheur de rire pour rien, rien de mieux pour rendre léger le cœur de Ben. Enfin, elle se sépara du garçon et se planta devant lui avec un regard plein de malice :

    « Mon cher Benjamin, je te pris de prendre mon bras afin que je te conduise sur les plus hauts sommets de notre école. Ce n’est que là-haut que tu auras l’immense honneur d’avouer ta défaite ! En effet, je te parie cinq chocogrenouilles que nous y rencontrerons un colibri des plus étrange… Qu’en dis-tu ? »


On y arrivait, le problème allait une fois de plus être repoussé. S'il disait non, il pouvait repartir, se transformer et lui laisser penser qu'elle avait raison et que lui n'était qu'un entêté râleur pas drôle et casse-pied. S'il disait oui, ils arriveraient tous les deux dans la classe d'astronomie et constateraient ensemble qu'aucun oiseau n'était là. Ou tout du moins qu'il n'y était plus. Et Benjamin n'avait aucune envie de faire tourner folle (et même « encore plus folle ») la pauvre demoiselle qui lui opposait un superbe sourire et des yeux d'enfant.

    « D'accord, je suis curieux de voir ça, je n'y crois toujours pas... » Répondit-il après une longue hésitation.


La demoiselle l'attrapa par le bras et tout deux prirent le chemin de la salle d'astronomie, vers la tour du même nom.

Sur le chemin, aucun ne parla, Théo apparemment trop prise par l'excitation et Benjamin trop plongé dans ses pensées, se demandant s'il fallait et s'il était encore temps de faire marche arrière. Alors qu'il prenait enfin un décision et pensait avoir trouvé un subterfuge pour éviter une désillusion à son amie, ils se retrouvèrent devant la porte de la salle de classe. Merde. Aucune possibilité de fuite maintenant.

    « Alors voyons à quoi ressemble ce fameux oiseau ! »


Il poussa la porte, tout doucement, hésitant, s'arrêta, repris, sous le regard intrigué de la Poufsouffle. Il ouvrit et ils entrèrent dans la pièce. Évidemment, la fenêtre n'était pas assez proche de la porte pour qu'elle le voit tout de suite mais cela ne faisait que retarder l'échéance. Benjamin compta les pas.
C'était bien la première fois qu'il appréhendait de peiner quelqu'un. Il avait maintes et maintes fois fait de la peine, blessés, injuriés, rabaissés des gens, jamais un seul remord n'avait fait surface, il considérait que tous devaient payer pour tout ce que, lui, avait enduré. Mais avec elle c'était différent. Elle, elle ne voyait rien de différent en lui. Il fallait faire cette distinction : les gens, même ceux qui n'avaient aucun soucis avec sa sexualité gardaient en tête le fait qu'il était gay, et agissait en fonction de cela, autant les filles que les garçons. Sans méchanceté, jamais rien de blessant, mais il y avait cette petite chose qu'ils faisaient tous, qui lui faisait bien comprendre que lui était gay et eux hétérosexuels. Lui aurait voulu qu'ils soient tous simplement humains constamment, sans penser au reste, et c'était exactement comme ça que Théo agissait, et ça, c'était génial. Ça, ça le faisait vraiment se sentir « normal », « comme tout le monde », « inclus ». Et même s'il tenait tout de même à être marginal, à sortir du lot, se sentir comme les autres lui faisait parfois le plus grand bien.

Ils arrivèrent jusqu'à la fenêtre et là, au milieu des débris de chocogrenouilles qu'il avait laissé après le départ de Théoxane, il n'y avait rien, comme prévu. Il se tourna vers la quatrième année, ne sachant à quoi s'attendre de sa part. Il ne voyait pas son visage et par conséquent, il était difficile de le savoir. Benjamin s'approcha d'elle, tendit la main vers les cheveux qui faisaient office de barrière entre son joli visage à elle et le sien et tout en écartant les mèches il lui demanda :

    « Hé Théo, tout va bien ? »


fiche par century sex.
crédit gif : tumblr


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