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 Just the two of us feat Zofia

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MessageSujet: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptyVen 30 Déc - 16:13

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Good things might come to those who wait




    « Tu sais pas où est .. » Il n'eut pas le temps de finir que son ami releva la tête et lui demanda de se taire. « Mirka ? » Secouant la tête d'une moue contrariée, il poussa un soupir. C'est vrai que c'était souvent la personne qu'il recherchait, mais cette fois-ci, ses plans ne visaient pas sa fiancée. Enfin, pas directement. « Non .. Z .. » Son ami je lui laissa à nouveau pas le temps de finir. Cette fois-ci, il avait fini sa phrase avant de relever la tête une nouvelle fois. D'habitude, il était plus intéressé par ses paroles qu'aujourd'hui, ça devait être le devoir qui le faisait se concentrer. Tant pis, ils parleraient une autre fois. « Ton frère ? » Le serpentard secoua la tête de droite à gauche en posant sa main sur le livre que le garçon était entrain de lire, un brin énervé. « Non .. Zofia. » L'autre jeune homme haussa les épaules. C'est vrai qu'il n'avait pas trop le temps de parler. Mais il ne pouvait pas ignorer Ezéckiel non plus. Ce n'était pas quelqu'un qui se laissait ignorer ... « Aucune idée, mec, je l'ai pas croisée de la journée » En signe de remerciement, l'aîné Larsön donna une frappe sur l'épaule de son ami pour le laisser tranquille et sortit de la Grande Salle.

    Pour une fois que c'était Zofia qu'il cherchait et pas sa jumelle, elle devrait être ravie. Il se posa sur les marches du hall d'entrée en serrant les dents devant le vent froid qui s'infiltrait dans la moindre partie de son uniforme. Ezéckiel jouait avec sa baguette en la faisant tourner dans ses mains, le regard pensif, totalement absent. Il faisait déjà noir alors que le couvre-feu était encore lointain, il venait de terminer son cours de potions et s'était directement mis à la recherche de la jeune fille. Après deux heures à se concentrer sur ses chaudrons afin de ne commettre aucune erreur qui annulerait tous ses efforts, Ezéckiel était épuisé. Il avait la tête qui lourde et les traits fatigués. Son regard se posa sur un couple de jeunes gens qui rentraient dans le Château, trempés de la tête aux pieds. Ça, il ne fallait pas s'attendre à ce que le soleil illumine les jolies couleurs que composaient l'automne ! Il pleuvait à flots, dehors, et l'on s'attendait presque à entendre le ciel gronder. Après tout, peut-être qu'il aurait cette chance ... Ezéckiel adorait la foudre, tout comme il adorait jouer avec le feu. Il aimait la puissance, il aimait ce sentiment de contrôle mais un contrôle, ça se travaille. Et c'est ce qu'il voulait faire en cherchant Zofia. Resserrer un peu sa prise, son étau autour de son pauvre corps. L'avant-veille, Mirka s'offrait à lui. Sans qu'il ne le demanda, elle l'avait littéralement arrachée à son frère et énervée contre celui-ci, elle l'avait entrainée jusque dans les draps. Elle s'en mordait déjà les doigts le lendemain, mais Ezéckiel était satisfait de cet avant-goût. S'il n'avait rien manigancé cette fois, l'obsession qu'il avait pour la jumelle bleue et argent avait grandi. Il s'était laissé faire, pour une fois, la laissant mener la danse trop aveuglée par la jalousie pour en voir les conséquences. Vous auriez vu la tête d'Amadeus le lendemain. Si un professeur n'était pas entrain de surveiller la Grande Salle à cet instant, le cadet aurait forcément détruit son aîné. Savourant une nouvelle victoire sur Amadeus, il n'avait pas pu s'empêcher de le narguer d'un sourire et d'un clin d'oeil. Rien que pour le faire rager, rien que pour se faire plaisir. D'un autre côté, ça ne l'arrangeait pas. Il avait planté Zofia la dernière fois qu'il l'avait vue. Sans rien dire, il était parti et l'avait laissé en plan. Elle n'avait pas dû apprécier. Et elle ne devrait pas non plus apprécier les ébats des fiancés. Enfin, si Mirka avait eu assez de courage pour lui avouer. Mais il se devait de vérifier par lui-même. Et par la même occasion, de la nourrir de faux espoir. Il se devait de la garder sous son emprise. Il se devait malgré toutes les langues de vipères qui se permettaient d'intervenir en s’immisçant dans ses projets.

    Sa vie était un véritable bordel. Pire qu'une chambre d'adolescent en pleine crise. Il habitait une chambre d'hôtel où il s'envoyait en l'air avec une fille différente dès qu'il en avait la possibilité. Sa vraie maison était remplie d'une mère trop occupée à son devoir de mangemort ainsi que d'un frère agaçant qui lui volait toutes ses possessions. Le père, quand à lui, c'est à peine s'il transplanait de son lit à son travail et vice versa. Des parents mangemorts, rien de telle qu'une ambiance toujours optimiste et chaleureuse à la maison. Puis on s'étonne de donner naissance à des cas comme celui d'Ezéckiel. La reconnaissance d'une femme dans son lit signifie sûrement le manque d'amour de sa mère, nous dirait un psychologue. Tout comme le sentiment d'abandon qu'il avait dû ressentir dans son jeune temps aurait donné naissance à ce personnage voulant tout contrôler dans sa vie. Stupéfiant et véritable. En attendant, il était trop tard pour changer le petit qui avait bien grandi. Il était un Serpentard pour le reste de son existence. Et malgré ce que Zofia pouvait penser, elle ne changera pas sa manière de penser, jamais. Il était ainsi pour le reste de son existence. Dommage, vous, les jeunes filles qui pensez changer un homme en étant avec lui. Je suis désolé de vous annoncer que ça ne se réalisera jamais. Ce n'est qu'un rêve. C'est tout bonnement irréalisable. Arrêtez d'être aussi naïves ! Réduisez votre imagination et toutes vos pensées roses. Ezéckiel se servira de Zofia tant qu'il le pourra pour atteindre Mirka. Et quoi que Zofia fasse pour attirer son attention, ça ne changera rien. Il était captivé par la jumelle. Tout comme la jumelle était captivée par le frère. Tout comme le frère était captivé par Zofia. Et la boucle est bouclée. Le cercle signifie aussi l'infini. La vie est un bordel infini. Après, bonne existence tout de même ! « Zofia ! » Le jeune homme lui fit un signe dans sa direction. Il se leva et se saisit de la torche la plus proche pour l'écraser contre le mur. C'était sa façon à lui de se forger son intimité, surtout quand il trainait avec Zofia. Mais pour cette fois, il s'était promis à lui-même d'être un amour avec la jeune fille ! Une fois qu'elle l'eut rejoins, il n'hésita pas à la fixer droit dans les yeux et à la prendre par la taille avec la tendresse que toute jeune fille de son âge rêvait d'avoir. La faire rêver, c'était le plus important ... « Tu as déjà des projets pour ce soir ? » On sentait qu'il n'y avait qu'une réponse possible à sa question. Le oui ne serait pas toléré. Ou plutôt, si elle répondait oui, elle devait savoir qu'il ne lui reposera pas la question avant de nombreuses semaines. Il la regardait avec insistance toute en caressant les traits fins de la jeune fille. Passant son pouce sur ses lèvres puis son menton, le jeune homme se pencha pour l'embrasser tendrement en resserrant sa prise sur la jeune fille. Resserrer l'étau, c'était bien le but de sa mission, non ? « J'ai pensé qu'une soirée à deux te ferait plaisir ... » Restait plus qu'à voir si son charme opérait toujours. Tant qu'il n'avait pas tout à fait faibli, Zofia était encore sienne, totalement fascinée.

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MessageSujet: Re: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptySam 31 Déc - 9:56

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« Allez, concentre toi un peu » De sa voix douce, Mirka réprimanda légèrement sa jumelle. Zofia avait demandé de l’aide à sa sœur pour ses devoirs, ce qui était plutôt rare. Mirka était très intelligente et elle avait toujours de bonnes notes. Zofia n’avait peut-être pas les capacités de sa sœur, mais elle n’en était pas plus bête, elle avait seulement beaucoup de mal à se concentrer et cela s’en ressentait dans ses notes. Cet été, Zofia avait reçu plusieurs lettres de son père, exprimant son mécontentement quant aux différences de notes entre Mirka et Zofia. Même si l’avis de son père ne comptait pas beaucoup pour elle, elle ne pouvait pas l’ignorer. Zofia voulait aussi avoir son diplôme. Mirka s’était donc mis en tête d’aider sa sœur en la faisant travailler plus régulièrement, ce qui n’avait rien de marrant. Les deux jeunes filles se trouvaient dans un couloir du cinquième étage, non loin de la salle de bain des préfets, elles y étaient tranquilles « Récite moi à nouveau les ingrédients de la potion de sommeil » La plus jeune des jumelles s’exécuta, sans faire de fautes. Après tout, quand c’était avec Mirka, cela rentrait mieux que quand c’était le cours d’un professeur. Zofia trouva la Serdaigle parfois distraite elle aussi, elle ne semblait pas au mieux de sa forme « Est-ce que tout va bien ? Tu veux en parler ? » Plusieurs fois encore, elle avait demandé à Mirka si elle allait bien, à quoi elle pensait, mais la jumelle ne lui répondit pas car elle n’avait pas envie d’en parler. Zofia fut légèrement déçue mais elle respectait son choix. Il en valait peut-être mieux ainsi car ce qui tracassait Mirka, c’était d’avoir céder à Ezéckiel, le garçon dont Zofia était éperdument amoureuse. Mirka savait qu’il fallait qu’elle le dise à Zofia, mais elle n’osa pas, elle ne pouvait pas lui briser le cœur car si elle l’apprenait, le cœur de la Gryffondor serait sans aucun doute mis à mal. Les deux filles continuèrent de travailler pendant près d’une demi-heure jusqu’à ce que Mirka s’en aille, elle avait rendez-vous avec Jenny pour d’autres devoirs. Zofia serra très fort sa sœur dans ses bras et la laissa partir, elle ramassa ses affaires – quelques feuilles qu’elle glissa dans son gros manuel de cours, puis elle mit le stylo anti-fuite dans sa poche, elle ne risquait rien. C’est son livre dans les bras qu’elle redescendit les étages un à un, saluant les gens qu’elle rencontrait et connaissait de temps à autre.

Zofia allait donc descendre au sous-sol, non pas pour voir un certain Serpentard, mais pour aller rendre le devoir en retard au professeur de potions, celui qu’elle venait tout juste de terminer grâce à l’aide de sa sœur. C’était un devoir facultatif mais il donnait des points si on le faisait et la Gryffondor n’avait pas trouvé le temps et la motivation pour le faire plus tôt. Elle avait bien besoin de ces points. Elle ignorait si le professeur allait l’accepter – et elle en doutait sérieusement, mais il fallait tout de même qu’elle tente le coup : c’était ce que lui avait conseillé Mirka. Tout en descendant l’escalier du hall, elle vit Ezéckiel assis sur les marches, plus bas. Tout d’abord, elle ne le reconnut pas puisqu’il était de dos, mais il tourna la tête pour voir qui descendait. Zofia s’arrêta, elle voulait faire demi-tour mais trop tard, il l’avait déjà aperçu. Elle soupira. Après ce qui s’était passé l’autre fois près de la salle commune du garçon, elle ne voulait plus lui parler, du moins pas avant qu’il ne s’excuse. C’était peut-être enfantin, mais elle avait bien envie de bouder. Elle en avait souffert, elle avait même pleuré et montré ses faiblesses à Ethan. Il appela la belle brune et lui fit signe « Zofia ! » Était-ce trop tard pour faire demi-tour ? Elle hésita un instant. Elle voulait le punir pour ce qu’il lui avait fait, mais elle en était incapable, elle l’aimait trop. Irrésistiblement attirée vers Ezéckiel, la Gryffondor finit de descendre les marches qui la séparait du jeune homme. Elle le rejoint, sans presser le pas et sans sourire, un peu boudeuse. Quand elle arriva à ses côtés, le beau brun l’attrapa par la taille avec tendresse et la fixa. La Gryffondor dut légèrement rougir, mais elle ne se laissa pas avoir. Il faisait ça pour se faire pardonner, mais il n’avait dit aucune parole d’excuse « Tu as déjà des projets pour ce soir ? » Soudain, Ezéckiel commença à l’intéresser. Alors qu’elle avait baissé les yeux pour ne pas soutenir son regard, elle releva la tête vers lui pour vérifier s’il était sérieux. Et il avait l’air sérieux ! Zofia resta un instant perplexe puis se mit à sourire, oubliant tout ce qu’elle venait de se dire jusqu’à présent. Elle nia d’un signe de tête, elle n’avait rien de prévu ce soir là. C’était une occasion tellement rare que même si elle avait prévu quelque chose, elle l’aurait annulé pour ses beaux yeux. Le cœur de Zofia s’accéléra quand il lui caressa doucement le visage et s’approcha d’elle pour l’embrasser. Il faisait chaud, non ? Le rouge monta aux joues de la belle, éclairant encore plus son teint. Un doux sourire apparut sur ses lèvres, elle était heureuse. A chaque fois qu’Ezéckiel s’occupait un peu d’elle, elle était dans le même état. L’amoureuse qu’elle était ne pouvait pas résister aux charmes du Serpentard. Dans la même lancée, il continua « J'ai pensé qu'une soirée à deux te ferait plaisir.. » Zofia regarda Ezéckiel avec des yeux pétillants. Une soirée rien que tous les deux, elle en rêvait depuis longtemps et il était enfin prêt à la lui accorder. Elle espérait qu’il ne lui donnait pas là un faux espoir.

« Tu es sérieux ? Vraiment ? » Elle n’en revenait pas, elle se permettait d’en douter, vu la rareté de la demande. Mais Zofia voulait y croire parce qu’elle était optimiste de nature, elle avait des étoiles plein les yeux, comme si on lui annonçait la meilleure des nouvelles. La dernière fois, après avoir pleuré sur l’épaule d’Ethan, ce dernier lui avait posé un lapin quand il lui avait proposé de se rendre aux serres pour en discuter. Elle ne supporterait pas qu’on la laisse à nouveau en plan. A ce moment là, Zofia aurait bien serré Ezéckiel dans ses bras, mais elle avait toujours son gros livre qui la gênait. Toutefois, elle réussit à se libérer un bras et l’étreinte fut alors possible. En plus, il ne lui avait même pas parlé de Mirka et ça aussi, c’était rare. La jeune fille resserra son étreinte. Puis finalement, elle lâcha un peu Ezéckiel, et répéta – plus pour elle-même que pour le beau brun « Rien que tous les deux.. » Il fallait qu’elle s’habille bien, qu’elle se coiffe et se maquille. En bref, il fallait qu’elle se fasse belle pour lui car c’était peut-être ce soir là qu’il tomberait amoureux d’elle. Zofia s’emballait peut-être un peu pour rien, mais on ne pouvait pas lui en vouloir. Elle ne pouvait pas enlever le sourire de son visage, ni le rose sur ses joues. La jeune fille rejeta ses cheveux en arrière. Elle demanda, curieuse et impatiente à la fois « Et ce serait où, cette fameuse soirée à deux ? » Ca aussi elle aimerait bien le savoir. Connaissant Ezéckiel, c’était forcément un endroit où personne ne risquerait de les croiser. Il évitait généralement qu’on les voit tous les deux, ce qui était assez déplaisant mais pour lui, elle accepterait n’importe quoi. D’ailleurs, les cours étaient finis. Qu’est-ce qu’il entendait par soirée ? Etait-ce à partir de maintenant ? Dans ce cas, elle n’aurait pas le temps d’aller se faire belle – pas qu’elle soit moche là, mais bon elle voulait se mettre encore plus à son avantage. Juste pour être sûre, elle demanda, d’un ton adorable « Et par soirée, tu veux dire.. de tout de suite jusqu’au couvre-feu ? » Elle trépignait limite sur place.
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MessageSujet: Re: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptyDim 1 Jan - 13:43

    Toute la journée, il avait hésité à passer la soirée avec Zofia. Jusqu'à ce que son cerveau fatigué bloque une réponse sans plus calculer ni les avantages ni les inconvénients. Après tout, il avait besoin de se réajuster par rapport à elle. Il avait besoin qu'elle soit totalement là où elle devait être. Pas forcément glorieux pour elle mais tellement important pour lui, elle devait être totalement séduite dans l'ombre, complètement amoureuse aux yeux du monde et habilement brisée dans les bras de sa jumelle, de son double maléfique tellement irrésistible. Ça l'énerverait. Comme à chaque fois, ses prunelles dévoileront toute la sévérité dont la jeune fille pouvait faire preuve et ses lèvres se retrousseraient dans une pure irritation, comme on en fait plus. Mirka, c'était juste un mystère pour l'aîné Larsön. Malgré qu'ils se ressemblent, il ne comprenait pas du tout ses choix ainsi que ses valeurs. Pourquoi elle était la meilleure amie de son imbécile de frère, pourquoi elle en craquait pour lui alors qu'il était juste impossible à vivre, pourquoi elle ne le choisissait pas à lui. Pourquoi elle était la seule à ne pas tomber sous son charme légendaire. Il marchait très bien avec la Gryffondor ! Encore heureux ou il commencerait à se poser des questions sur les filles, créatures qu'il pensait connaître sous tous les angles ! Ezéckiel Phinéas Larsön était un tombeur, il ne pouvait s'empêcher de se comporter de la sorte. Il faut dire que les gens qu'il rencontrait le considéraient toujours pareillement. Lui se voyait plutôt comme un salaud. Tout le monde devait le penser, dans le fond, et certains n'hésitaient pas à le lui dire. Que ce soit les filles qui se protègent entre elles, que les mecs jaloux de lui ou accessoirement trompés. Il était un type méchant, brutal et insensible. Ce que les filles adorent, en entier. Elles rêvent d'un garçon ténébreux qui tomberait fou amoureux d'elle pour leur charme et personnalité, et qui changerait pour elle. Seulement, c'est naïf de penser qu'on puisse changer un homme en silence. Heureusement, tant qu'elles n'ont pas compris cela ou qu'elles continuent de s'offrir toutes entières dans la gueule du loup, elles continueront de se faire rouler dans la farine, et elles continueront de pleurer et de souffrir. L'homme qui ne tombe pas amoureux ne souffre pas. Il ne se reproche rien du tout ! Ezéckiel ne se reprochait rien car il n'était pas amoureux. Ni de Zofia, ni de Mirka, ni de n'importe quelle fille qu'il avait rencontré jusqu'aujourd'hui. Il ne se sentait pas seul pour autant, il s'aimait assez pour se combler lui-même.

    Bon d'accord, c'était se mentir à lui-même. Mais il s'était déjà tellement dit qu'il n'avait besoin de personne pour réussir -même pas de parents impliqués - qu'il se l'était gravé dans le cerveau. Un manque affectif énorme mais qu'il se masquait à lui-même. En attendant, il n'était pas le malheureux dans l'histoire. Il s'amusait beaucoup dans sa vie et dans sa philosophie ... D'autres en payaient les conséquences, comme cette pauvre Zofia qu'il attirait à nouveau dans ses filets. Après l'avoir cherchée à la fin des cours, il l'avait entraperçue entre deux groupes de gens alors qu'il respirait un peu d'air frais, en solitaire. Il l'avait appelée et elle avait semblé hésiter avant de revenir vers lui. Dans sa tête, il était heureux. Elle ne pouvait pas lui résister, elle ne pouvait tout simplement pas l'esquiver, ni même lui en vouloir. « Tu es sérieux ? Vraiment ? » C'est tout ce qu'elle réussit à dire pour masquer son étonnement. Sans lui répondre, il lui porta quelques baisers dans le cou, avec beaucoup plus de confiance qu'il ne ressentait par rapport au départ. « Rien que tous les deux.. » Ça ne semblait pas lui être adressé et c'est en tant que gentleman qu'il se contenta de glisser ses doigts dans les cheveux foncés de la jeune fille. Elle avait chaud ? C'était le but. Et le but était atteint à en juger des joues écarlates de la Gryffondor. « Et ce serait où, cette fameuse soirée à deux ? » Il la laissa parler, encore. Parce qu'il devait lui donner l'impression que ses paroles retenaient son attention et qu'il réfléchissait. A vrai dire, il n'avait pas de préférence. Il aurait bien aimé pouvoir se promener dans le parc, mais le temps allait empêcher cette option. Tant qu'ils n'étaient pas en trop grand public, ça lui allait, à vrai dire. « Et par soirée, tu veux dire.. de tout de suite jusqu’au couvre-feu ? »

    Ezéckiel ne disait toujours pas un mot. Il était entrain de respirer le parfum de la jolie Gryffondor, totalement sous son charme. Alors qu'il avait posé ses deux mains sur sa taille, les yeux fixant ses lèvres avec insistance, Ezé l'attira un peu plus vers lui, confiant. Elle avait les yeux pétillants et plein d'espoir. Quand à Ezé, il dégageait un petit air satisfait, sous un léger sourire faussement programmé. « J'en ai rien à faire que tu sois occupée ou pas ce soir, en faite. Va te mettre à l'aise et rejoins-moi quand tu as fini, je t'attends. » Un ton plus exigeant que mystérieux, le garçon avait ressorti son air de bad boy. Son léger sourire se remplaça par un sourire en coin. Il était assez satisfait de lui pour l'instant et il sentait que cette soirée allait se passer à merveille, autant pour Ezéckiel que pour Zofia. Il s'était promis d'être parfait ce soir, avec elle. Bien sûr, demain, toute cette gentillesse et cette amabilité envers elle s'envolerait, ne lui laissant que le goût salé de ses larmes brûlantes, que Mirka devra essuyer ... « Je dois préparer deux trois choses pour ce soir, de toute façon. Mais je ne livre rien, c'est une surprise ... » Il sourit, puis déposa un baiser sur sa joue. Retirant ses mains de la taille de la jeune fille, il les enfonça dans ses poches, recula de quelques pas et s'appuya contre le mur en regardant la jeune femme avec son regard tendre. « Tu me reviens vite, ma toute belle ? » Il en faisait trop ? Un peu trop, allez, il avouait. Mais son but n'était pas d'être un bon acteur bien crédible, son but, c'était qu'elle croit vraiment en ce qu'il lui disait ..

    En son absence, il pourrait descendre en cuisine afin de préparer l'une des spécialités biélorusses qu'Antonina lui avait servie un bon nombre de fois durant son enfance à Belfast. Il pourrait aussi trouver une pièce vide, un endroit discret et assez propre où ils pourraient se retrouver à deux. Enfin, pendant un instant du moins, le temps de souper et de discuter. Ezé pourrait réfléchir à ce qui lui dira. Choisir les bons mots, sélectionner les bonnes phrases et penser à ce qu'il lui dirait ou pas. Était-ce le moment de diviser les jumelles ? Seule Zofia pouvait répondre à cette question, lorsqu'il lui demandera des nouvelles. En attendant, le cerveau d'Ezé bouillonnait à flots. Son intelligence avait des limites, contrairement aux rumeurs qui circulaient. Après tout, on conseillait aux filles de le fuir à tout prix, on leur disait que chaque parole qu'il prononçait cachait un but machiavélique. C'était vrai, malheureusement. Mais l'aîné Larsön avait vécu avec ses rumeurs toutes ses années, si bien que quand il faisait ses rencontres intéressantes, il savait se justifier intelligemment pour les faire passer pour des sottises. Et puis, parfois, il se tenait tranquille, non ?!
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MessageSujet: Re: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptyMar 17 Jan - 1:59


Une soirée à deux, voilà ce que Ezéckiel proposait à Zofia. C’était si rare qu’elle ne se rappelait pas de la dernière soirée passée avec lui, peut-être parce que c’était la première – et espérait-elle, première d’une longue série. C’était pour cela qu’elle avait été surprise. Entre la dernière fois où il l’avait rejeté et cette fois là, il y avait tout de même un pont. Qu’est-ce qui s’était passé dans sa tête pour qu’il change d’avis ? Doutant tout d’abord de la sincérité du Serpentard, la Gryffondor se laissa dans un second temps rapidement séduire par l’idée. Une grande joie l’envahissait. Peu importe ce qui s’était passé dans la tête d’Ezéckiel pour qu’il veuille passer une soirée avec elle, ça ne pouvait être qu’à l’avantage de Zofia. Elle lui demanda s’il était sérieux mais il ne lui répondit pas, il se contenta de déposer des baisers dans son cou, la faisant frissonner. Comment voulez-vous qu’elle en veuille à un garçon si séduisant ? Il savait comment faire fondre une fille. Elle voudrait elle aussi découvrir le secret pour le faire fondre. Fallait-il qu’elle se comporte un peu plus comme Mirka ? Elle l’ignorait. Mais ce n’était pas vraiment son genre de vouloir se confondre avec sa sœur. Ezéckiel glissa agilement sa main dans les cheveux bruns de Zofia, la faisant sourire et rougir à la fois. Essayant de se concentrer à nouveau sur le plus important, la soirée, elle lui demanda où ce serait. Il était naturelle qu’elle veuille le savoir. Il avait l’air de l’écouter attentivement et elle en était heureuse. Voyant qu’il ne répondait pas – il réfléchissait probablement à la question – Zofia continua de lui poser des questions. Elle voulait savoir combien de temps elle pourrait être à ses côtés, c’était aussi très important pour elle parce qu’elle ne le voyait souvent qu’en coup de vent. Un nouveau sourire s’installa sur ses lèvres.

Ezéckiel ne parlait toujours pas. Fallait-elle qu’elle continue à faire la conversation ? Elle l’observa, il était en train de la regarder aussi. Les deux mains posés sur la taille de la Gryffondor l’attirèrent plus près du beau brun. Il fixait ses lèvres avec insistance, elle pouvait le voir, ce qui la fit d’ailleurs rougir à nouveau. Il était vraiment beau, son sourire était beau, ses yeux étaient beaux, ses cheveux étaient beaux. Tout était beau chez Ezéckiel « J'en ai rien à faire que tu sois occupée ou pas ce soir, en faite. Va te mettre à l'aise et rejoins-moi quand tu as fini, je t'attends » Un sourire illumina le visage de Zofia. Ezéckiel lui vendait du rêve. Il la faisait se sentir importante. Oui, elle était importante, importante aux yeux du beau garçon de Serpentard. S’il ne la traitait pas bien avant, c’était fini, il était résolu à faire des efforts, ça devait être ça. En plus, il lui disait d’aller se préparer, ce qui la réjouit car c’était ce qu’elle voulait, se faire belle pour lui. Elle n’avait pas le choix, elle ne pouvait pas lui résister, il l’envoutait. Pour elle, il était parfait, peu importe ce que Mirka, Amadeus ou Nicéphare essayaient de lui dire. Zofia acquiesça d’un signe de tête pour répondre à sa question : elle irait se préparer et elle reviendrait vers lui. Il ne pouvait pas en être autrement, de toute façon « Je dois préparer deux trois choses pour ce soir, de toute façon. Mais je ne livre rien, c'est une surprise.. » Une surprise ? Elle était encore plus aux anges. Alors c’était vrai, il préparait vraiment une soirée, il avait vraiment une idée derrière la tête et ce n’était pas quelque chose qu’il avait sorti comme ça, en l’air. Elle avait hâte de voir ce que serait cette surprise. Ezéckiel déposa un baiser sur les joues rosées de Zofia et relâcha son emprise sur elle. Dommage, elle se sentait bien dans ses bras, elle pourrait y rester des heures « Tu me reviens vite, ma toute belle ? » Ah, mais c’était déjà à peine si elle osait le quitter. Elle voulait rester avec lui. Il venait de l’appeler « ma toute belle », elle se mit à sourire, un petit sourire flatté et embarrassé. Elle était définitivement amoureuse d’Ezéckiel. Il n’y avait que lui pour la faire vibrer ainsi « Tu m’attends, hein ? » Après un dernier sourire et un dernier regard, Zofia s’éloigna.

Elle parcourut Poudlard en direction de la salle commune des Gryffondors. Son pas était rapide, elle ne voulait pas prendre trop de temps. Elle savait qu’Ezéckiel n’était pas un garçon très patient et elle se demandait si son offre tiendrait toujours si elle le faisait trop attendre. Zofia ne s’arrêta pas quand elle croisa une de ses amies, elle se contenta de lui sourire. Par contre, elle s’arrêta quand elle tomba sur le professeur de potions, revenant tout à coup sur terre. L’ayant passé, elle fit demi tour et se présenta devant lui « Professeur » Un peu hésitante, elle sortit le devoir qu’elle avait fait un peu plus tôt dans la journée avec l’aide de sa chère sœur jumelle et le tendit vers lui en espérant qu’il le prenne et qu’il le note « Je sais que je suis en retard mais s’il vous plait, regardez le » Cela devait être son jour de chance car le professeur accepta, après l’avoir fixée un moment. Il s’était peut-être souvenu qu’elle était la fille du ministre de la magie biélorusse. C’était souvent ce qui jouait en son avantage puisqu’elle n’était pas vraiment branchée magie noire etc. Le sourire lui revint rapidement aux lèvres, elle était définitivement chanceuse aujourd’hui. Radieuse, elle arriva rapidement dans sa salle commune. Elle se dirigea vers les dortoirs sans perdre de temps. Là, elle jeta ses affaires scolaires sur son lit et décida de prendre une douche, ce qui n’était pas du luxe après une journée de cours. Elle profita de l’eau chaude pendant un moment mais se rappela qu’elle ne pouvait pas trop faire attendre le beau brun. En sortant, elle s’enroula dans une serviette et sortit de la salle de bain. Il fallait maintenant qu’elle trouve une tenue qui plairait à Ezéckiel. Elle avait plein de tenues sympas qu’elle adorait, mais elle se demandait si elle pouvait vraiment séduire Ezéckiel avec. Elle regarda dans la malle devant son lit où étaient pliés ses vêtements et essaya de trouver la tenue parfaite. Finalement, elle se décida pour une petite jupe noire, pas trop courte ni trop longue et pas vulgaire mais qui la mettait très bien en valeur, ainsi qu’un chemisier. Elle mit aussi un gilet rouge qu’elle avait en l’honneur de sa maison, mais le rouge lui allait bien, c’est ce que son meilleur ami Nicéphare avait dit. Sa tenue ne faisait pas trop habillée non plus, elle était parfaite. Zofia se sécha les cheveux et les laissa détachés, elle se maquilla pour finir tout ça. Enfin, elle était prête.

Zofia quitta le dortoir en quatrième vitesse, elle était pressée de retourner voir Ezéckiel. Et surtout, elle était pressée de voir s’il était toujours là. Elle avait toujours des doutes parce que ça n’était jamais arrivé avant. Zofia marchait beaucoup plus vite sur le chemin du retour vers le hall que précédemment. Et donc naturellement, quelques minutes plus tard, elle se retrouva à nouveau dans le hall. Les yeux de la belle Gryffondor cherchèrent Ezéckiel à travers la pièce. Il ne pouvait pas lui avoir menti et être parti, elle lui en voudrait vraiment. Mais non, il était là. Il était là, mais il n’était pas seul. Il était en train de discuter avec une fille. Évidemment, elle aurait du s’en douter, elle ne pouvait pas laisser Ezéckiel seul sans qu’une fille vienne roder autour de lui. Les filles étaient des vautours. La jalousie monta aux joues de la belle Gryffondor. Elle s’approcha et tapa légèrement sur l’épaule de la fille, une fille de Serpentard qu’elle ne connaissait pas « Excuse moi, il est déjà pris » ..pour cette soirée, par elle, en tout cas. Zofia fit sa tête de fille sérieuse et la jeune fille s’en alla. Elle ne pouvait pas en vouloir à Ezéckiel pour parler avec une fille, mais elle n’aimait pas trop qu’on s’approche de lui. Et puis.. il était fiancé à Mirka, tout le monde le savait. C’était une bonne raison pour éviter de lui traîner autour. D’ailleurs, c’est Ezéckiel qui devrait repousser les filles de lui-même, mais Zofia savait que ce n’était pas dans le caractère du beau brun et elle lui pardonnait parce qu’elle était amoureuse. La belle regarda Ezéckiel et lui sourit, il l’avait attendu. Elle ne savait pas s’il avait bougé entre temps, pour lui faire une surprise comme il l’avait dit, mais il n’était pas au même endroit qu’avant. Avec un grand sourire, elle lui dit « Alors, on va où ? » Elle se demandait où il allait l’emmener. Aller dehors était hors de question, vu le temps. Peut-être qu’ils iraient dans la salle sur demande, elle n’y avait mis les pieds qu’une fois ou deux dans sa scolarité, ou bien dans une salle. Elle avait hâte.
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MessageSujet: Re: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptySam 21 Jan - 9:00

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    « Tu m’attends, hein ? » Il ne répondit rien. Il ne répondit même pas à son sourire malgré que son regard ne la quittait pas jusqu'à ce qu'elle ait disparu de sa vue. Elle était tellement adorable ... Tellement naïve aussi. Mais ce n'était vraiment pas sa faute si elle se laissait avoir si facilement. Il se retourna sans dévoiler son hypocrisie et fit marche vers une salle qui serait vide. Ils ne devaient pas être dérangés. Ezéckiel n'avait jamais aimé travailler les personnes qu'il rencontrait sous un projecteur. Il préférait agir en discrétion, étendre ses filets un peu partout sans que tout le monde soit au courant. Il ne serait pas autant craint et détesté si les gens s'étaient directement rendus compte que son réseau de connaissances était minutieusement tissé. Il avait besoin d'un peu de temps et il espérait que Zofia soit un maximum lente. Il fallait dire que s'il passait la soirée avec elle, c'était bien pour resserrer un peu plus le 'lien' qui les unit. S'il n'avait pas eu à le faire, sûrement qu'il serait entrain de courir après Mirka ou de provoquer l'un ou l'autre élève qui serait resté dans le coin. Il n'avait aucune idée sur quoi faire. Il se voyait mal lui préparer un dîner, autant que discuter des heures avec la jumelle. Tenir une conversation où l'on est un minimum intéressé n'était pas aisé, il avait un jeu à garder couvert. En quête d'idées, il se dirigea automatiquement vers sa propre salle commune.

    A peine eut-il passé la porte que l'atmosphère fraîche et humide lui fit retomber la pression qu'il s'était mise. Il aurait besoin d'un massage, vraiment, il était tendu. Son regard courut sur la pièce d'un oeil inattentif et il descendit dans son dortoir, trouvant Alistair qui sortait de la douche. Il hésita à passer sous le jet d'eau chaude puis renonça par le temps qui lui manquait, il devait être sur place avant la lionne. S'asseyant sur son lit méticuleusement fait, il défit sa cravate et déboutonna sa chemise blanche d'un air pensif. Alors que ses yeux croisèrent ceux d'Alistair, celui-ci le fixait depuis qu'il était entré. « Ça va, mec ? » Il était fatigué. Mais ça ne l'empêcha pas de répliquer. « Tranquille. Soirée avec Zofia, je sais pas où l'emmener. » Son camarade de chambre sembla hausser un sourcil mais n'essaya pas d'en savoir plus. Ezé enfila un pull col roulé ligné ainsi qu'un pantalon en toile gris. « Emmène-la à la salle sur demande, tu peux tout imaginer avec ça. » Il releva la tête en réfléchissant à l'idée. Elle était pas mal. Quoi de plus simple que de pousser Zofia à l'intérieur en première afin qu'elle imagine pour lui tout l'arrangement et le programme de la soirée. Un sourire en coin, il se releva pour se diriger face à son miroir, sur sa penderie. Arrangeant ses cheveux, caressant sa barbe naissante, il se lança un clin d'oeil. Il comprenait Zofiia, en faite. Il se trouvait carrément irrésistible. « Ça sent le vécu, ça, je sais pas pourquoi ! »

    Ezé lança un signe de main par dessus son épaule alors qu'il sortait de la pièce pour revenir au point de rendez-vous convenu avec Zofia. Il avait les mains dans les poches, fuyant Alistair avec qui il avait l'habitude de laisser filtrer un peu d'humour. Tenir son rôle, il devait tout de même laisser une distance entre eux deux, la laisser se rapprocher de lui la rendrait encore plus collante. Il revint à l'endroit où il avait abordé Zofia et s'assit à nouveau sur les escaliers. Observant les individus qui allaient et venaient de la Grande Salle aux étages, le jeune homme fut rejoint au bout d'une trentaine de secondes par Emrys. Elle était trempée, son cours de botanique avait terminé en retard. Ils parlaient peu mais longuement, leurs voix étaient à peine audibles, on sentait que les deux serpentards étaient plus proches qu'ils ne l'étaient physiquement. Un espace de quinze centimètres entre eux, ils ne se regardaient chacun droit devant soi, regardant quelques fois l'autre du coin de l'oeil pour décrypter ses émotions. Mais il n'était pas bon qu'on les voit à deux en plein public. Alors que la petite blonde allait se lever pour retourner à ses affaires, Zofia fit irruption dans la conversation. Ezé ne l'avait pas vue venir. « Excuse moi, il est déjà pris. » Il regarda la Vladmirova angélique de bas en haut pour visualiser sa tenue. Un coup d'oeil vers son amie pour voir qu'elle avait déjà disparue dans la Grande Salle. Le jeune homme se leva et descendit les quelques marches pour se mettre à la hauteur de la jeune fille. Elle avait échangé sa tête plein de sérieux avec un sourire énorme. C'est vrai qu'il lui vendait du rêve, et de l'espoir ... Malheureusement pour elle, c'était du toc. Dans le fond d'elle-même, elle devait quand même le savoir, non ? « Alors, on va où ? » Il ne répondit rien, comme à son habitude et se déroba à son regard. Fixant le haut de l'escalier, il lui fit un signe de tête de le suivre. C'est vrai qu'ils avaient un certain nombre de marches à grimper, mais il était sûr qu'elle pouvait aller au Pôle Nord à pied s'il lui demandait d'y aller. Il se taisait toujours. Au bout du troisième étage, alors que leur allure ralentissait, Ezé s'arrêta pour l'attendre et lui prendre la main. Il y avait moins de monde mais ils ne devaient pas traîner. S'afficher dans les escaliers ainsi n'était peut-être pas la meilleure chose à faire pour éviter les bruits de couloir qui se répandaient à une vitesse phénoménale.


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Changement de lieu: Salle sur Demande

    « Tu dois connaître la Salle de Va-et-Vient, aussi appelée Salle sur Demande. » Il tâta le mur, tout à fait normal d'apparence. Il effectua trois allers retour en se répétant qu'il avait besoin d'un lieu pour être seul avec une amie. Une porte en bois massif apparut trait par trait dans le mur nu et il posa sa main sur la poignée. Il avait lu quelques documents sur cette mystérieuse salle qui habitait Poudlard incognito, enfin auparavant. Maintenant, les élèves la connaissaient au moins de nom. Ezé la connaissait depuis un bon nombre d'année. La dernière fois qu'il avait mis les pieds dans cette pièce était l'avant-veille. Il sortait des draps et se rhabillait, contemplant sa fiancée alors que celle-ci le remballait une nouvelle fois après l'avoir accepté dans son lit. « Ferme les yeux maintenant. » Il attendit qu'elle exécute son ordre puis poussa les portes pour y entrer. Quelle forme prenait la pièce ? Un genre de grand salon, les murs couverts de livres. Un énorme lustre en verre surplombant une pièce éclairée par des fenêtres immenses, juste au dessus de deux fauteuils en velours de couleur pourpre. Est-ce que cela plairait à Zofia ? Ce n'était pas vraiment une question dans l'esprit d'Ezéckiel. Lui adorait ce style classe et vieillot. En faite, ça ressemblait à sa chambre et et son salon. Il eut un mince sourire, fier de lui, alors qu'il prit la main de Zofia pour la faire entrer et referma la porte en jetant un oeil dans le couloir désert. Il la mena jusqu'au centre de la pièce. « Mets toi à l'aise. » Ezéckiel s'assit sur l'un des fauteuils, posant sa cheville sur sa jambe alors qu'il s'appuya dans le fond de son siège. Il avait été élevé avec éducation, une stricte éducation avec des professeurs particuliers et des cours de maintien et tenue. Il laissa son bras se poser sur le fauteuil, observant toujours le grand salon. Il devrait passer plus de temps ici. La bibliothèque était énorme et vu que c'est lui qui avait imaginé la pièce, les sujets traités devraient l'intéresser. Se rapprochant de Zofia, il avait un léger sourire en coin. Il ne disait rien, bien sûr. La laissant découvrir les lieux un peu avant qu'elle ne l'assaille de questions qu'il allait forcément esquiver. Il ne devait pas oublier le but de ce soir. Il la regardait juste comme s'il prenait vraiment attention à ses gestes et expressions. « тогда ? » (« Alors ? »)
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MessageSujet: Re: Just the two of us feat Zofia   Just the two of us feat Zofia EmptyMer 25 Jan - 7:17

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Quand elle était revenue vers lui, Ezéckiel l’avait accueilli avec un magnifique sourire. Le sourire d’Ezéckiel était le plus beau sourire du monde. Avec ce sourire, elle sentait qu’elle avait à moitié conquis le jeune homme. Il ne manquait plus qu’elle l’ait totalement. Quand ce serait le cas, elle le saurait. Elle se rappelait parfaitement la façon dont un amoureux regardait sa bien aimée, elle l’avait vu plusieurs fois et ce n’était pas tout à fait la façon dont Ezéckiel la regardait. La façon dont il regardait Mirka en était plus proche. Zofia en était jalouse, mais elle ne dit rien. Aujourd’hui, c’était son jour à elle et rien ne se mettrait en travers de leur route, absolument rien. La soirée s’annonçait fabuleuse. Elle était curieuse de savoir où il allait l’emmener. Après lui avoir demandé, elle ne fut pas surprise de voir qu’il ne lui donnait aucune réponse. Au contraire, il l’invita à la suivre d’un simple signe. Zofia était légèrement déçue, elle aurait voulu qu’il lui tienne la main et qu’il l’y emmène. Mais Ezéckiel ne prendrait jamais ce risque pour elle. Peu importe, la Gryffondor était décidée à marcher dans ses pas. Silencieusement, elle le suivit docilement et monta étage par étage. Marchant derrière lui, elle l’observait. Même de dos, Ezéckiel était parfait, elle le trouvait vraiment sexy. Elle rougit légèrement à cette pensée. Elle réalisait à quel point elle était chanceuse qu’il s’intéresse à elle. Elle était même prête à remercier le ciel pour ça, même si techniquement c’était grâce au père qu’elle détestait qu’elle avait la chance de le connaître. Zofia ne croyait pas en dieu, alors remercier le ciel était un grand signe. Pour elle, si Dieu existait, il n’y aurait pas autant de malheur dans le monde. Si Dieu existait, il lui accorderait plus d’attentions de la part d’Ezéckiel. A ce moment là, le beau Serpentard ralentit, elle le rejoint et il lui prit la main. Les yeux de Zofia pétillèrent, les battements de son cœur s’accélérèrent. Était-ce une simple coïncidence ? Elle remercia mentalement le ciel, au cas où. Pour rien au monde elle ne voudrait changer de vie à ce moment là. Elle demanda rapidement au ciel de lui envoyer d’autres signes si Dieu existait, par exemple elle pouvait demander à ce qu’Ezéckiel l’embrasse là, dans le couloir. Mais rien n’arriva, tant pis. Zofia offrit un sourire au beau brun ténébreux et ils continuèrent leur chemin ensemble. Elle était aux anges, peu importe ce qui arriverait, tout ce qui s’était déjà passé était magique.

Quand ils arrivèrent au septième étage, Ezéckiel s’arrêta et lui lâcha la main. Il se mit alors à contempler.. un mur. Zofia resta perplexe jusqu’à ce qu’il éclaire la situation « Tu dois connaître la Salle de va-et-vient, aussi appelée Salle sur Demande » Ça y est, ça lui revenait, c’était la Salle sur Demande qu’il était en train de contempler, pas un simple mur. Elle se trouva bête de ne pas y avoir pensé alors qu’elle avait envisagé la situation plus tôt, elle avait complètement oublié que cette salle se trouvait au septième étage. Zofia n’y était pas beaucoup allée pendant sa scolarité, mais elle se souvenait que c’était sa sœur qui la lui avait montré en premier. Les sœurs Vladmirova s’y étaient faufilées après l’heure du couvre-feu quand elles étaient en deuxième année, elles ne s’étaient même pas fait prendre « Bien sûr, je la connais, j’y venais parfois avec Mirka.. il y a quelques années » Zofia s’en rappelait très bien. Aujourd’hui, pour se retrouver, Zofia et Mirka se retrouvaient parfois dans la salle de bain des préfets. Théoriquement, elle n’avait pas le droit d’y aller non plus puisqu’elle n’était pas préfète. La Gryffondor reporta à nouveau son attention sur le beau brun. Il effectua les allers/retours nécessaires pour faire apparaître ce qu’il voulait dans la salle. Zofia était terriblement excité. A quoi pensait Ezéckiel ? Qu’est-ce qui allait apparaître quand il ouvrirait la porte ? Elle était impatiente de le découvrir. A ce moment là, une porte apparut sous leurs yeux. Il posa une main sur la poignée de la porte et se tourna vers Zofia « Ferme les yeux maintenant » Encore plus impatiente, la jeune fille ferma les yeux, un grand sourire aux lèvres. Qu’allait-elle voir quand elle entrerait ? Elle n’en pouvait plus d’attendre. Pourtant, tant qu’Ezéckiel lui demandait ça, elle le ferait. Après un moment qui paru à Zofia comme une éternité, elle sentit le beau Serpentard prendre sa main. Elle lui faisait confiance, elle le suivit. Pas à pas, elle arriva au centre de la pièce. L’odeur lui paraissait familière, pas vraiment ce qu’il y avait de plus agréable, elle essayait de se rappeler ce que c’était, mais elle n’y arriva pas. Finalement, Ezéckiel mit fin au supplice « Mets toi à l'aise » Zofia ouvrit enfin les yeux. Elle découvrit alors une grande pièce qui ressemblait à une bibliothèque. L’odeur qu’elle avait senti était l’odeur des livres, elle se surprit à avoir trouvé cette odeur familière car elle n’aimait pas les livres tant que ça, ils étaient ennuyeux. Ce qu’elle aimait, c’était la musique, elle savait très bien jouer du pian. Du moins, elle savait jouer quand elle était petite, il n’y avait pas de piano à Poudlard alors elle n’avait plus joué depuis. L’endroit faisait un peu vieillot et elle mentirait si elle devait dire qu’elle trouvait la pièce magnifique. Pour elle, une bibliothèque était l’un des endroits les plus ennuyeux au monde. Pourtant, elle n’arrêtait pas de sourire.

« тогда ? » (« Alors ? ») Zofia se tourna vers Ezéckiel, qui était à présent assis dans l’un des deux fauteuils rouges en velours de la pièce. La couleur des fauteuils, assortie à la couleur de son gilet, était peut-être la seule chose qu’elle aimait dans cette pièce, à part la personne assise dessus. Elle fut surprise de voir Ezéckiel penché vers elle. Il voulait vraiment connaître son avis et elle était heureuse qu’il fasse attention à elle. Tout ce que Zofia voulait, c’était lui faire plaisir. Elle savait que s’il avait imaginé cette pièce, c’était qu’il aimait ce genre de choses veillottes et elle n’en était pas surprise. Tout en allant elle aussi s’asseoir sur le fauteuil en fasse d’Ezéckiel, elle réfléchit à ce qu’elle allait lui dire. La belle prit un air naturel et dit « Гэта выдатна » (« C’est parfait ») Quoi ? Ce n’était qu’un demi mensonge. Toute minute passée en compagnie d’Ezéckiel était parfaite, peu importe l’endroit. Son sourire plein d’admiration pour Ezéckiel ne pouvait pas la trahir. Quand il s’agissait de lui, elle pouvait faire n’importe quoi pour essayer d’obtenir son attention et quand elle l’avait, de le garder. Zofia croisa ses jambes, dévoilant un peu plus ses cuisses puisque sa jupe remonta légèrement, mais pas trop parce que c’était une fille respectable. Elle se demanda s’il avait remarqué qu’elle avait fait un effort vestimentaire et maquillage un peu plus osé qu’à l’habituel, juste pour lui. Elle entama la discussion « Donc comme ça.. tu es le type de gars à aimer les bibliothèques.. surprenant » dit elle en regardant à nouveau autour d’elle, en particulier les étagères de livres. Zofia aurait imaginé un endroit un peu plus romantique, un peu moins lumineux, pour un rendez-vous, mais après tout, elle ne pouvait pas tout avoir. Elle devait déjà se sentir heureuse d’être à ses côtés, il aurait pu rester seul de son côté – voir avec une autre fille mais elle ne préférait pas y penser. Elle se demandait ce qu’ils allaient bien pouvoir faire. Il voulait passer une soirée en sa compagnie ? Parfait. Elle espérait juste qu’il ne comptait pas passer son temps à lire et que sa surprise n’était pas simplement une bibliothèque. Peut-être qu’il était un peu trop accro à Mirka s’il croyait que sa jumelle était comme elle.

« Alors, pourquoi cette soudaine envie de passer une soirée avec moi ? » Pas qu’elle ait à se plaindre, elle était vraiment très heureuse que cela arrive, elle était juste surprise. Zofia voulait comprendre ce que pensait Ezéckiel. Elle savait qu’il voulait Mirka plus que tout, elle savait aussi qu’il la laissait de côté pour ça. Est-ce qu’il la laissait enfin rentrer un peu plus dans son cœur ? Elle lui offrit un sourire. Elle voulait vraiment entendre ce qu’il avait à dire « Tu avais quelque chose de spécial à me dire ? » Zofia baissa les yeux et se mit à sourire. Est-ce qu’il l’avait invité pour lui dire quelque chose d’un peu plus privé ? Elle en avait vraiment envie. Elle voulait croire qu’il commençait à tenir à elle. Elle voulait vraiment y croire. L’espoir ne quittait jamais Zofia. L’espoir était la plus belle chose qu’elle avait. La jeune fille n’osa pas bouger de son fauteuil, mais elle se dit qu’elle aurait bien aimé passé cette soirée dans les bras du garçon dont elle était éprise et dans cette situation, ça allait être difficile et elle commençait déjà à être frustrée. Toutefois, elle se dit qu’elle n’avait pas le droit de se plaindre, qu’il pouvait partir et la laisser à tout instant s’il le voulait. Zofia savait qu’il en était capable, la preuve, la dernière fois qu’elle l’avait vu où il l’avait abandonné dans le couloir froid des cachots sans aucun remord. Le sourire sur les lèvres de Zofia s’effaça. Ezéckiel ne pouvait pas avoir changé en si peu de temps, n’est-ce pas ? Une partie d’elle continuait à croire que c’était possible, mais l’autre lui disait qu’il fallait qu’elle arrête d’être si naïve.
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