CHAPITRE PREMIER — 616 mots
écrit par Hoon.
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Fermement accrochée à l'index et au majeur de la main de son père, une petite brune trottinait, un sac à dos de laine à peine remplit sur le dos et une peluche qui trainait pratiquement par terre dans sa main libre. Sa famille pressait le pas, de peur de manquer leur avion. « Papa tu marches trop vite!» Elle avait crié ces mots avant que son père ralentisse et se tourne vers la petite. « Désolé Ariel, allez viens, sur mes épaules!» Il attrapa la fillette sous les bras et la disposa sur ses épaules. La dénommée Ariel, du haut de ses sept ans et du mètre quatre vingt dix de son père souriait à pleine dents, observant minutieusement les avions parqués sur le tarmac. Elle avait parlé français cette fois ci. Français d'origine, et de naissance, elle parlait la langue plutôt bien, malgré le fait que sa famille et elle aient déménagé en Italie dès ses cinq ans. Déjà bilingue à son âge c'était "Fabuleux!" Comme disait sa mère. Et non des moindre, la descendance Edelwiess se dirigeait désormais vers l'appareil qui les amènerait à Londres. Mais pour une toute autre raison qu'une simple envie de changer d'air.
L'arrivée à l'aéroport se fît calmement, soulagés de ne pas être arrivés en retard, la petite famille récupérait tranquillement tous les bagages qui n'étaient pas partis dans le cargo de déménagement. Ariel était assise sur les valises qui prônaient sur le chariot que poussait son père. Son visage porcelaine trahissait une certaine fatigue malgré l'absence de décalage horaire si bien qu'elle commençait à somnoler, recroquevillée sur le sac de voyage de sa mère. Dans le hall, elle ouvrit les yeux pour apercevoir la silhouette de cette personne si chère à ses yeux. Elle sauta du chariot et sauta dans les bras de son grand frère, Arnaud. Âgé d'à peine seize ans, il était lui aussi né à Paris. Il souleva du sol sa petite sœur et déposa un attendrissant baisé sur sa joue.
La vieille mais authentique voiture de Edelwiess ralentit devant une immense maison. Une autre maison tout aussi grande et studieuse occupait le terrain voisin et d'autres plus loin dans la rue. C'était définitivement un endroit restreint et serein. Craig et Emma sortirent de la voiture, suivis de leur enfants. Un petit coup d’œil rapide aux alentours pour vérifier que la rue était déserte, et les deux parents dégagèrent leur baguettes de leur poches. Les portes et le coffre de la voiture s'ouvrirent comme par magie tandis que ce que les bagages s'élevaient fébrilement dans les airs et fusaient vers la porte ouverte de la maison. Ils furent vite rentrés dans la maison, déjà aménagée des meubles. Il ne leur restait plus qu'à défaire les cartons, chose simple, pour des personnes comme eux. Car oui, Ariel, Arnaud, Craig et Emma étaient des sorciers, parmi tant d'autres, dans la période sombre qui commençait. Craig issu d'une grande famille de sorciers, des sangs purs alors que Emma, était une sang mêlé, ses ascendants relevaient des Moldus. Ariel et Arnaud étaient donc deux jeunes sorciers au sang mêlé, certes, mais quelle importance nous dira-t-on ? Arnaud était en sixième année à l'école de sorcellerie, la renommée Poudlard, sa petite sœur elle, attendait impatiemment le jour de ses onze ans pour recevoir la lettre. La lettre, qui lui permettrait d'intégrer cette fabuleuse école. Enfin, la famille Edelwiess pénétra pour la première fois dans leur nouvelle demeure, ce qui signifiait la dernière ligne droite vers Poudlard pour la petite cadette.
CHAPITRE DEUX — 504 mots
écrit par Hoon.
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Le lendemain de leur emménagement, Ariel s'était aventuré dans le grand jardin, elle avait promit à sa mère de ne pas trop s'éloigner mais la tentation était trop grande. Elle même ainsi que ses parents avaient remarqué les manifestations chez la petite qui prouvaient qu'elle avait sa place dans le monde des sorciers. Accroupie dans l'herbe sèche et jaunie d'un coin du terrain, elle observait la vie au sol, parmi les mauvaises herbes, les insectes et autres. Deux petits pieds apparurent dans son champ de vision, elle levait la tête et se redressait précipitamment pour tomber nez à nez avec une jeune fille se sa taille qui lui ressemblerait presque, elle arborait une petite robe bleue et fusillait la petite brune du regard. « Je vous ai vu.» Ariel fronça les sourcils. La petite voisine se trémoussa sur un pied, comme si elle attendait que Ariel avoue tout de ce qui s'était passé. Mais cette dernière continua de la regarder stoïquement. « Mais je vais te dire un secret.. nous aussi. On est comme vous! Mes parents font souvent de la magie à la maison.» À ces mots, la cadette Edelwiess cligna des yeux deux, trois fois et sourit à sa nouvelle voisine. « Moi c'est Ariel.» « Et moi Juyne.» Elle se sourirent mutuellement avant de commencer une discussion comme l'auraient deux enfants de leur âge, nettement plus matures et impatientes toutes deux d'entrer à Poudlard, elle se découvraient énormément de point communs.
« Je vais voir Juyne!» Le temps avait longuement passé, et rien n'avait changé. Ou au contraire, la relations des deux jeunes filles en évolution s'était développé, améliorée. Affichant fièrement leur amitié, et quasi inséparables, il était rare de croiser la petite Wells sans avoir Ariel à ses côtés et vice versa. Les deux amis s'isolaient souvent, explorant leur dons de magie qu'elle ne contrôlaient pas encore. Leur familles s'était inévitablement rencontrées et tout de suite bien entendu étant donné que chacune était bien contente d'être installé près de sorciers. Ariel dévala les escaliers, et courut jusqu'à la porte de la véranda derrière la maison. Traversant la terrasse de ses petites enjambées, elle s'engouffra dans le grillage découpé à un endroit précis, séparant les deux jardins pour rejoindre Juyne assise dans l'herbe seule. Cette dernière leva les yeux et sourit à son amie. « Juyne! Juyne! » Elle se releva, frottant ses vêtements pour en retirer l'herbe. « JOYEUX ANNIVERSAIRE ARIEL! J'attendais que tu te réveille.» Et elle lui sauta au cou, lui collant un énorme baiser sur la joue. Ariel profita de l'étreinte et sortit vite un morceau de papier de sa poche. « Je l'ai reçu! Je l'ai enfin reçu comme toi !» Elles poussèrent toute deux un cri de joie, tournant sur elles même, à ça de se rouler par terre. Juyne attrapa la main de son amie et la fît tourner en rond en chantonnant «On va à Poudlard! On va à Poudlard!»
CHAPITRE TROIS — 543 mots
écrit par Hoon.
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« Serpentard! » Le choixpeau avait parlé. Une demi seconde de silence retentit avant qu'une bourrasque d'acclamations ne surplombe la Grande Salle, comme pour chaque élèves, la maison dans lequel il était répartie l'encourageait pour sa venue. Ariel s'avançait timidement vers la table la plus à droite, dont pas mal de tête était tournées vers elle, tout sourires. Elle y était, à Poudlard. Elle tourna la tête vers la table des Poufsouffle et croisa le regard de Juyne, son ami d'enfance à qui elle sourit, elles se retrouvaient plus tard. Puis elle se reconcentra sur les gens de sa maison, ceux habillés de vert et d'argent, si fiers de leur couleurs. Elle s'assit à leur table aux côtés d'une autre première année, saluant les personnes autour d'elle. Une nouvelle année commençait et non des moindres, le début de la vie de sorciers des premières années.
« Il faut que je te parle. » Elijah avait attrapé la main d'Ariel pour la tirer vers lui. La proximité à laquelle ils se trouvaient l'un de l'autre ne gênait en rien les jeunes gens. Elijah était un ami, un confident, la personne avec qui Ariel passait le plus de temps seul à seul. Elle l'entraina vers un couloir désert, et dans le renfoncement d'un mur elle s'adossa et plongea son regard dans celui du quatrième année. « Tu veux encore me parler de ça ? » Elle savait déjà où le blond voulait en venir mais elle ne pu s'empêcher de chercher la petite bête. Il sourit, impossible de jouer avec lui tant il la connaissait. « Tu sais que tu dois choisir, je t'ai expliqué pourquoi.. » Il se rapprocha de la brune qui l'observait minutieusement. « Je suis à peine en troisième année Eli.. » Elle savait qu'il serait prêt à tout pour qu'elle rejoigne le clan des Obscurs mais une once de vérité se lisait dans les yeux de son ami, elle le savait. « Je dois savoir si je peux vraiment te faire confiance et c'est l'un des moyens les plus surs de m'en assurer. » Encore un pas dans la direction d'Ariel, il attrapa le bout de sa main qu'il caressait de ses doigts. « Je n'ai vraiment pas envie que ce choix affecte notre relation. » Elle leva les yeux aux ciel, et puis, elle le savait depuis longtemps, qu'entre les Résistants, les Impartiaux et les Obscurs, elle aurait plutôt opté pour les deux derniers vis à vis de son ressentit face au soulèvement du Seigneur des Ténèbres. Sa famille faisait partie des nobles était convoitée malgré l'origine de leur sang, mais jamais on ne leur avait jamais imposé de choix. Ses parents n'était assez naïfs pour supporter les Résistants et se qualifiaient plutôt d'Impartiaux quand il fallait donner un nom. « La prochaine réunion c'est quand ? » Le jeune homme sourit. « On ira ensemble. » Il embrassa sa joue et la prit dans ses bras tandis qu'elle passait ses bras autour de sa taille. À ce moment là, elle considérait Elijah comme un grand frère, un meilleur ami, c'était sans se douter de la manière dont leur relation pouvait évoluer.
CHAPITRE QUATRE — 466 mots
écrit par Hoon.
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Ariel avait bien changé depuis, du haut de ses dix-sept ans et du dix centimètres de ses talons hauts, elle était devenue une jolie jeune femme sarcastique et manipulatrice. Dès qu'elle désirait quelques chose, elle l'obtenait et ce, le trois quart du temps. Toujours bien habillée et réputée elle avait un succès fou auprès des garçons, parfois plus jeunes, ou plus vieux. Son clan ainsi que sa maison en rajoutait à sa notoriété de garce mais au fond, elle n'en avait rien à faire, trouvant ça plutôt marrant. « Bouges de mon chemin ! » Deux silhouettes progressaient dans le couloir près de la Grande Salle. L'une plus fine et élancée que l'autre, masculine. « Elijah! Ariel! » Alistair Fitzbern avait rejoint les deux jeunes gens, à eux trois ils formaient un trio grandiose, ils passaient leur temps à provoquer leur ennemis ou à persécuter les plus jeunes et même certains Poufsouffles de la même année qu'eux. « Mince, je dois retourner à la salle commune chercher un devoir. » Elijah s'arrêta et tourna les talons sous le regard attendrissant d'Ariel, qui se reçu un coup d'épaule de la part d'Alistair. Il la regardait un sourire espiègle accroché aux lèvres. Il était parmi les rares à savoir qu'Elijah et Ariel entretenaient une relation tumultueuse et qu'en cinquième année ils avaient couché ensemble, et ce ne fût que la première fois sur beaucoup d'autres. Alistair n'était pourtant pas assez naïf pour ne pas voir qu'Ariel avait emmagasiné des sentiments pour le blondinet de Serpentard et réciproquement. Mais tout était trop flou pour en tirer quelque chose de concret, peut être se faisait-il des idées. Elle enroula son bras autour de celui d'Alistair et ils continuèrent leur route en direction de la Grande Salle.
Ils y débouchèrent quelques minutes après, un brouhaha constant emplissait les oreilles de tout le monde. Ils se dirigèrent vers la table des Serpentard, rejoignant leur amis qui était assis à même la table ou sur les bancs. Ariel tourna la tête vers la porte pour voir Elijah en passer le pan. Juste à côté de lui, de dos se trouvait Juyne. Elle la reconnaissait par habitude. Son ancienne amie d'enfance, maintenant à Poufsouffle lui était quasi-étrangère désormais, la séparation s'était faite en premier lors de la répartition entre maisons puis lorsque Ariel finit par intégrer le clan Obscur, leur amitié s'était éteinte. De plus, le jour où la Serpentard apprit que les parents Wells et Adams avait prévu d'unir leur deux descendants Juyne et Elijah, Ariel prit un malin plaisir à accompagné ce dernier et Alistair lorsqu'ils s'occupaient de persécuter les Poufsouffle, incluant la pauvre Juyne.