« T'es un beau salaud » Ezé était entrain de discuter avec Juyne. Ils discutaient de leur avenir au beau milieu d'un couloir, jusqu'à ce que le cadet Larsön vienne s'interposer entre les deux personnes. Il salua Juyne d'un signe de tête qui préféra s'éloigner en lançant un signe de main par dessus son épaule que de rester pour jouer à l'arbitre. Se retrouvant face à face avec celui qui lui volait la vedette depuis tout petit, Ezé le nargua d'un sourire en coin. Il adorait quand il mettait son frère à mal, surtout quand celui-ci contenait sa colère mais tellement mal qu'on pouvait presque voir la fumée s'échapper de tous ses pores. Mais Ezé allait le détendre un peu, en quelques secondes, il le ferait aller mieux. Il allait rendre sa colère visible aux yeux de tous. Il allait s'amuser lui-même à le faire craquer. Il se donnait même pas une minute, le travail serait accompli bien avant cette limite. « Tu devrais me féliciter pour mon mariage enfin florissant, voyons. Papa serait ravi ! » Il s'approcha de son petit frère et lui administra deux petits claques sur la joue comme on le ferait à un enfant. Mais celui-ci s'écarta, hors de portée en le regardant avec un air de dégoût qui le fit sourire de plus belle. Il rageait, le petit, il rageait ! Et Ezé qui se délectait de sa victoire sans cacher son mécontentement ... « Jamais. T'es un beau salaud. T'as Zofia, t'as eu Mirka. Voilà, t'as gagné, lâche-les maintenant ! » Il semblait véritablement énervé, le petit Larsön. Bagarreur comme il l'était, il allait encore résisté un instant avant d'essayer de lui refaire le portrait. Mais Ezé secoua la tête lentement de droite à gauche avec un sourire en coin, joueur. Il trouvait ça tellement jouissif de l'entendre de son propre frère, du fils protégé de la jeune femme qui les a élevé. Enfin un vrai duel d'hommes qu'il était entrain de remporter, oui ! « Au contraire, ça vient de commen .. » Il n'eut pas le temps de finir qu'il se tenait déjà les parties intimes, en tombant à genoux. L'ingrat lui avait mis un coup sans prévenir, alors qu'Ezé le toisait de haut et se narguait toujours plus. Pour lui, il n'ennuie jamais trop son frère. Il avait choisi de s'élever contre lui, il ne récoltait pas la malchance mais les fruits de sa prise de position ... Enfin, pour l'instant, c'était l'aîné qui était en bien mauvais état. S'aidant de l'appui-fenêtre pour se mettre debout, le visage déformé en un rictus douloureux, Ezéckiel applaudit lentement. « Gabriel, t'es qu'une fillette depuis toute petite ! Tu viens de me le prouver réellement, là ! » Accompagné de ses paroles, il lui offrit un magnifique doigt d'honneur. Il avait résisté à la tentation de le corriger au beau milieu du couloir peuplé, mais la magie était bannie en dehors des cours. Même s'il soutenait la thèse que les mangemorts, les vrais, comprendraient totalement s'il détournait la règle. Il n'avait tout de même pas risqué de s'y abonner. Non, le compte du plus jeune allait être réglé plus tard, plus subtilement et plus méchamment encore. Si Amadeus avait les muscles, il avait la tête bien faite qui se remplissait chaque jour un peu plus. Restant maintenant son seul et unique allié, Ezé sourit lorsqu'Amadeus lui lança un nouveau regard de dégoût et tourna les talons. La grande horloge était entrain de sonner ses dix coups, annonçant le début du cours de Magie Noire que la Classe Préparatoire était autorisée à accéder. Il passa son sac en bandoulière autour de son cou et souffla un coup. Il n'avait cas faire quelques pas et s'asseoir sur son bureau, après, il serait un peu plus tranquille et moins exposé à ce genre d'attaque sournoise.

Il ne faut jamais offrir des armes meurtrières à des personnes qui vous veulent du mal. C'était l'avis d'Ezéckiel sur la question, du moins. Certainement l'une des idées du Lord qui ne le faisait pas rejoindre définitivement le Camp des Obscurs. C'était le fait d'apprendre à tous les élèves de Poudlard à maîtriser les sortilèges impardonnables sans en apprendre d'avantage sur l'utilisation qu'ils en feront. En colère contre son frère et ayant honte - il ne l'avouera jamais - de n'avoir pas vu le coup venir, c'est avec rage qu'il n'écouta le cours que d'une oreille et demie. Il était évidemment dans son état habituel, à prendre plein de notes utiles de son écriture fine et penchée mais ses pensées le laissaient divaguer dans tous les sens. Alors qu'il se reprenait en mains pour la troisième fois dans l'heure, Ezéckiel sortit à la pause, ouvrant une fenêtre où il put respirer un peu d'air frais qui le raviva et lui donna un second souffle. Le plus gros de la douleur était passé, mais il ressentait toujours une gêne, mal placée pour un garçon toujours distingué et d'un charme forcé. Il recevait également des sourires moqueurs de ses rivaux ayant assistés à la scène de très près, et de sourires gênés de filles trop impressionnées pour le regarder droit dans les yeux. Il poussa un soupir énervé à plusieurs reprises alors qu'il se concentrait sur la deuxième partie du cours. Ensuite, il pourrait aller en bibliothèque, bien tranquillement, afin de se délecter de nouveaux livres découverts la veille, qui lui avait l'air intéressants. Atteindre la réserve avait été compliquée. Il avait dû prétexter une demande d'un professeur pour pouvoir y pénétrer ainsi qu'une attitude charmante avec la bibliothécaire ...
Celle qu'il salua en rentrant et en se dirigeant droit vers où celle-ci l'avait laissé entré, deux bouquins à la main. Il se saisit des deux livres qu'elle lui avait gardé à la fermeture, la veille, et s'installa dans un coin, seul. Une table pour deux qui n'était jamais que prise par une seule personne: lui-même. Etudier en groupe, ce n'était pas vraiment son truc. Il avait besoin d'être seul pour s'abonner à son petit bonheur. Sinon, le bruit de l'autre le dérangeait. Que ce soit les pages qu'il tournait que sa position qui changeait toutes les vingt minutes, ou ces allées et venues dans les rayons et la chaise qui raclait le sol à chaque fois qu'il se levait pour traverser le rayon. Non, c'était fini, il avait assez donné de ce côté là. Il s'instruisait seul, à présent. Et ça ne le dérangeait pas. Si les gens voulaient un coup de main, ils n'avaient qu'à attendre qu'Ezé veuille bien les aider quand il n'était pas lui-même dans sa propre étude ! Ça ne le dérangeait pas de répondre aux questions tant que c'était le moment qu'il consacrait à cette activité, c'est-à-dire le soir, avant d'aller au lit ou après la fermeture de la bibliothèque, ou le matin, entre le petit-déjeuné et le début des cours.

Il tourna la dernière page du vieux grimoire, prenant quelques notes appart dans un carnet qu'il gardait toujours à portée de main avec sa plume et son encre à côté. C'était un carnet de notes, où il inscrivait toutes les remarques intéressantes sur la magie, des résumés de termes qui lui étaient jusqu'alors inconnus, des sortilèges et leurs utilisations. C'était le genre de carnet qu'on ne partageait pas avec autrui, qu'on gardait précieusement dans la poche intérieure de sa veste sans montrer à personne. Jumeau d'un deuxième carnet, servant cette fois-ci à d'autres fins plus personnels mais néanmoins secrets. Une sorte de journal intime mais où il écrivait dans sa langue natale. Presque personne ne pouvait le comprendre. Son frère sûrement et encore, il était moins doué que lui en biélorusse, il n'avait pas passé toute son enfance à Belfast, lui. Ezéckiel avait nagé dedans tout le temps et il parlait à sa mère dans cette langue-là. Les jumelles le pouvaient totalement et il avait, par conséquent, été obligé de jeter un sortilège sur son journal, de manière à ce que les pages restent blanches lorsqu'on effectuait pas la tâche à réaliser pour que l'encre apparaisse ... On frappa sur sa table à deux reprises. « Monsieur Larsön, je ferme les portes ... A demain. » Elle lui reprit les livres qu'elle disposa derrière son comptoir alors qu'Ezéckiel replia ses affaires et contempla la bibliothèque déserte. Il afficha un sourire et passa les portes. Il n'avait jamais été aussi passionné par un livre jusqu'à aujourd'hui. C'était de la magie, assez noire. Et la description des procédés, les incantations, les sujets traités étaient tout simplement prenants et réalistes. Silencieux, le jeune homme se rendit dans sa salle commune, où il se déchargea de ses livres et nécessaire à écrire avant de passer sous le jet d'eau tiède pour se rafraîchir. Sentant bon, se parfumant d'une pression sur le petit flacon qu'il gardait dans sa trousse de toilette, il se rasa la barbe comme habituellement en s'appliquant une lotion après-rasage, avant de boutonner son jeans et d'enfiler un pull col roulé. Sa cape de sorcier simplement nouée par dessus, portant fièrement son blason de serpentard, il descendit en cuisine pour se préparer un petit plat, en espérant trouver Mirka au passage histoire d'en remettre une couche. C'était l'instant où jamais pour enfoncer le clou une bonne fois pour toutes et se l'approprier, complètement. Qu'il n'entende plus d'un gars autre que lui qu'elle était sienne. Lui étant promise, elle était à lui, de plein droit !

Ezéckiel était remonté dans la Grande Salle, un plateau à la main. Ca devait quand même être plus pratique avant, quand les plats étaient directement servi à table, et quand ils ne devaient pas s'occuper de préparer eux-mêmes leur repas en cuisine, comme des grands. Mais d'un côté, Ezéckiel préférait. Il était sûr de manger ce dont il avait envie et de rester en vie après sa première bouchée ... Parce qu'il cuisinait bien. Spécialement, mais bien. Il prenait son temps pour se mettre l'eau à la bouche et pour manger lentement. Il n'était pas un ogre qui se ruait sur de la nourriture à moitié cuite. Non, il préférait être patient, en cuisine. C'était quand même plus agréable de manger un repas chaud et bien cuit, plutôt que de déguster un plat à moitié chaud et d'une cuisson totalement insuffisante ! Bref, une assiette fumante était centrée à merveille, encadrée de couverts, d'un verre d'eau et de deux grands bouts de baguette enduits de beurre. Il s'était préparé deux galettes de pomme de terre garnies d'oignons et de champignons. S'installant tranquillement aux côtés de Cassiopée, ils terminèrent leur repas en discutant des récents évènements. Il faut dire que la résistance semblait plus faible que jamais, autant au Château qu'en dehors des murs de Poudlard. Si Harry Potter avait été envoyé en prison, son fils n'était plus au Château et depuis, les résistants semblaient plus dispersés que jamais ... Tant mieux pour les supporters du Lord. Tant mieux pour Ezéckiel aussi, qui gardait sa place de prédateur à Poudlard, conférée par ses parents puissants dans les rangs du Lord. A la fin de son repas, il continua pendant quelques instants à discuter avec la jeune fille avant d'apercevoir la future madame Larsön. Vérifiant qu'elle s'installait bien chez les Serdaigles - il préférait ne pas commettre cette erreur stupide que de se tromper dans les jumelles - il approuva la dernière remarque de la verte et argent avec un sourire. « Si tu retournes à la Salle Commune, tu déposeras mon plateau en cuisine ? » La jeune fille haussa les épaules puis refila les deux plateaux à son voisin. Sans regarder la personne, Ezéckiel fit un signe de main à la verte et argent avant de fondre vers la jumelle la plus sombre des deux. Il prit son temps, la reluquant avec fascination et restant un instant à l'écart. Elle était entourée de monde autour d'elle, il devra attendre un peu qu'elle se détache du groupe pour engager la conversation. Dommage. Il passa derrière elle en lui jetant un coup d'oeil et passa les portes de la Grande Salle. S'asseyant sur les escaliers en face des grandes portes, il s'assit sur les marches et sortit son carnet pour le feuilleter en relisant en diagonale ce qu'il avait inscrit quelques heures plus tôt. Il se plongea un certain moment dans celui-ci avant de se rendre compte qu'il n'assurait pas à merveille son poste de garde .. Jetant un oeil à l'intérieur, il remarqua qu'elle était toujours présente à la Table des Serdaigles, mais seule, cette fois. Il n'hésita pas un dixième de secondes, il était déjà dans son dos. « C'était parfait, ne trouves-tu pas ? » Sans le demander, il passa ses deux jambes par dessus le banc et s'assit aux côtés de la jeune femme qu'il convoitait tant. Il ne put retenir un sourire en coin sans vraiment la regarder. Il observait les gens, encore présent dans la Salle. Certains avaient détourné les yeux un court instant, d'autres ne l'avaient même pas vu s'installer à la Table des Aiglons. « On y va ? » Il semblait assez sûr de lui, mais dans le fond, ce n'était qu'un test pour appréhender les sentiments de la jeune fille, pour déceler si elle n'avait fait que céder une fois ou si elle lui appartenait totalement à présent. De toute façon, il l'aura à nouveau ! Il n'y avait pas d'autres choix pour elle, il s'acharnerait jusqu'à ce qu'elle lui cède. Si elle veut juste être tranquille, elle n'avait qu'à accepter qu'Ezéckiel la possède. On ne cède pas aux caprices de cet enfant.

Spoiler:

EZECKIEL LARSON & MIRKA VLADMIROVA

but i said no, no, no,no-no-no ♦ i said no, no, you're not the one for me ♦ no, no, no,no-no-no

« Vous avez entendu ? Il parait que Mirka a... » La préfète des serdaigle entrait dans sa salle commune lorsque l'une des cinquième années était en train de parler d'elle et se coupa net lorsqu'elle l'aperçut. La jeune femme sortait de la salle sur demande à ce moment-là, elle venait de quitter la jolie Sarah, la nouvelle que celle-ci lui avait annoncé avait fait l'effet d'une bombe. Comme si elle n'en avait pas assez de ses problèmes à elle, il fallait en plus qu'elle fasse comprendre à Xander, qu'il fallait qu'il arrête son petit manège avec la poufsouffle, d'ailleurs où était-il ? Elle regarda dans la salle commune, mais il n'y était pas, pourtant Andrew était assis sur l'un des canapés seul plutôt étrange. La biélorusse en profita pour aller s'asseoir avec lui, il devait sans aucun doute être au courant de ce qui s'était passé entre elle et Ezéckiel et elle n'en était pas fière. Mais elle lui parla en étant assez froide et montrant son énervement. « Tu n'aurais pas vu ton meilleur ami, j'ai besoin de lui parler d'un de ses petits jeux. » Le beau brun regardant la jeune fille en la toisant et surtout remarquant qu'elle portait la même tenue que la veille et heureusement pour lui il ne s'aventura pas sur ce sujet. « Il y a l'entrainement de quidditch à cette heure, tu l'as oublié ? » Avec le fait que Xander veuille devenir capitaine de l'équipe il se devait d'être présent à chaque entrainement, c'était vrai, la jeune femme l'avait oublié, elle sourit au jeune anglais. « Bon je m'occuperais de lui après le repas. » Lorsque Mirka vit le regard inquiet du jeune homme elle lui offrit un sourire rassurant histoire de lui faire oublier ce qu'il se passait. Surtout qu'elle s'en voulait et lui était certainement le seul qui pouvait s'aventurer sur ce sujet-là, puisqu'il était le seul à connaitre les sentiments de la jeune femme pour son meilleur ami. « Je vais bien t'inquiètes pas pour ça. » Le regard insistant du jeune anglais ne la rassurait pas du tout, elle sentait qu'il voyait qu'elle lui mentait, il n'était pas obligé de faire ça. Elle regarda autour d'eux et étrangement tout le monde la regardait bizarrement, comme si elle était de nouveau au milieu d'une rumeur, non pas autant pouvait être au courant de ce qu'elle avait la nuit précédente, non. Mirka regarda le jeune homme qui lui servait d'amant d'un air suppliant, il avait du voir qu'elle avait compris, il devait l'aider, d'ailleurs pourquoi c'était lui qu'elle allait rejoindre et pas Callie à ce moment-là ? Sa meilleure amie serait certainement beaucoup plus efficace que le jeune homme, mais elle ne connaissait pas les sentiments de la serdaigle envers Amadeus. « Aller viens on va manger, Jenny m'a dit de t'amener à elle si je te voyais. » Mirka regarda le jeune homme qui lui tendait sa main afin qu'elle se lève et l'accompagne. Elle lui sourit et pris sa main pour se relever tout en l'accompagnant en dehors de la salle commune alors qu'elle avait bien vu que les autres ne faisaient que la regarder.

« C'était le sujet de la journée. » Mirka s'arrêta net et se posa contre un mur, puis regarda le jeune homme étrangement, pourquoi il faisait ça pour elle ? Personne ne devait savoir leur relation, bon d'accord tout le monde savait qu'ils étaient amis, mais là cela semblait un peu bizarre. Cela montrait qu'il était au courant de plus de choses que les autres, la jeune femme se laissa tomber à terre. « Laisse-moi Andrew, je sais où est la grande salle, t'inquiètes pas pour moi, je te promets que j'arriverais vivante. » Le jeune homme hésita avant de bouger et de laisser la jeune femme toute seule dans cet état là, après quelques minutes silencieuses qui ressemblaient à des heures pour les biélorusse il se décida à parler. « Je vais prévenir Xander que tu es remontée contre lui, mais tu nous rejoins dans la grande salle. Promis ? » La jeune femme sourit tendant de rester positive devant le beau brun et acquiesçai d'un signe de tête puis le gratifia d'un mot dans sa langue maternelle. « ды.¹ » C'est à ce moment-là qu'il la laissait seule dans ce couloir, assise par terre, pris ses genoux entre ses bras et posa son front sur le haut de ses genoux. Elle savait qu'elle venait de commencer la pire des choses qui pouvaient lui arriver et si jamais il en parlait à Zofia, jamais elle ne lui pardonnerait d'avoir fait cela, de lui avoir gâché toute chance d'être avec celui qu'elle aimait. La serdaigle sentit des larmes perler sur ses joues, mais elle ne fit rien pour les arrêter elle en avait besoin, il fallait qu'elle lâche ce qu'elle ressentait, elle en ressortirait que plus confiante par la suite. Elle ne c'était retrouvé qu'une seule fois dans son lit et il la faisait déjà pleurer, le mariage n'allait pas être du gâteau pour la jeune fille pourtant elle se devait de respecter le choix de son père.

Alors qu'elle avait rejoints ses amis dans la grande salle, la plupart d'entre eux étaient en train de partir, dont Xander à qui elle avait offert une moue déçue et énervée pendant tout le repas. Le jeune blond n'avait jamais dû recevoir ce genre de regard de la part de la biélorusse et par conséquent, il devait savoir qu'elle avait quelque chose contre lui. Jenny la regarda avant de partir afin de savoir si elle suivait ou non, mais la préfète la regarda en souriant en lui répondant négativement, alors qu'elle la laissait elle entendit la seule voix qu'elle aurait préféré étouffée immédiatement. « C'était parfait, ne trouves-tu pas ? » La jeune femme regarda son fiancée d'un air très méfiant et surtout hautain, elle préféra faire comme s'il n'était pas là et continuait de manger son repas en l'évitant. C'était très difficile pour elle, puisqu'il faisait tout pour attirer son attention, mais malheureusement pour elle, il l'obligeait à le voir. C'était plutôt étrange par ailleurs puisqu'il le faisait un minimum d'effet tout de même, elle ne se doutait pas de cela au début. « On y va ? » Mirka le regarda de haut en bas en essayant de comprendre ce qu'il voulait dire. Elle le toisait d'une manière plus qu'hautaine, elle ne supportait pas le voir là et puis depuis quand on s'installait dans une table d'une autre maison ? Comme si elle le faisait elle ? Qu'elle allait le voir et lui au fait la nuit dernière c'était génial. Non fallait pas rêver quand même, oui il semblait doué et elle comprenait pourquoi tant de filles étaient accroc à lui. « Tu ne penses pas que tu déranges à cette table ? » La froideur de Mirka devait se sentir, elle sentait les regards qui se tournaient vers eux, toute l'école devait déjà être au courant de ce qu'il s'était passé entre eux. La biélorusse se demandait combien de temps il avait réussi à tenir avant de dire à qui que ce soit ce qu'ils avaient fait. « Et puis tu comptes aller où ? Parce que moi j'ai des choses à faire Larsön. » La jeune femme pris son verre d'eau, elle ne buvait jamais de jus de citrouille, elle n'aimait pas ça, étrange, mais c'était comme ça, elle avait beaucoup de mal avec ce goût. « Ne crois pas que cela change quoi que ce soit à ce que je pense de toi. Et tu ne m'auras toujours pas tant qu'on sera ici. » La jolie brune savait bien qu'elle laissait sous-entendre qu'à sa sortie de Poudlard, elle le laissait l'avoir, mais pas avant, il ne fallait pas rêver, oui elle avait craqué. Mais ce n'était pas pour lui, c'était simplement pour énerver son cadet rien de plus, cela il devait le comprendre, elle voulait juste rendre Amadeus jaloux et quoi de mieux que de se retrouver dans le lit de son frère. « Mais dis-moi ? Tu as vu ton frère aujourd'hui ? Il faudrait que je lui parle, pour lui annoncer la bonne nouvelle... » Mirka avait un petit sourire en coin et elle le regardait en faisant comment s'il n'était pas là pour elle. De toute manière lui ne le saurais jamais, elle le savait bien et puis elle ne pourrait pas s'en enticher contrairement à sa soeur. Cependant, elle savait très bien faire comme si cela était réel et cela lui ne le savait pas. « ...tu ne veux pas savoir la bonne nouvelle que je vais lui dire ? » La serdaigle venait de se pencher contre le jeune homme tout en posant sa main sur son épaule et l'autre sur le bras opposé, elle venait de lui susurrer cela à l'oreille en gardant un sourire satisfait. Elle devait bien se douter que bons nombres d'élèves devaient les regarder à ce moment précis et pourtant cela ne dérangeait pas la jeune femme.

traduction

Spoiler:

Son jeune frère n'avait pas apprécié, c'était le moins qu'on puisse dire. Lorsque Mirka l'avait emmené par la main, juste devant les yeux de son frère, celui-ci n'avait pas eu le temps de réagir. Il avait dû s'en vouloir. Ezé a toujours été en guerre avec son cadet. Ils se disputent tout depuis leur petite enfance. Les jumelles aussi faisaient partie du lot. Il avait Mirka comme meilleure amie, très bien. Ezéckiel avait donc pris son égale, la jolie Zofia. Quoi, le poufsouffle la voulait aussi ? Qu'il aille au diable, il n'avait pas à lui dire ce qu'il pouvait ou non avoir. D'ailleurs, Mirka lui était réservée, elle était la sienne. C'était sa fiancée et tous les mecs qui s'approcheraient d'elle - ou elle d'eux également - ils le payeraient. Son frère y comprit. Même s'il avait fait fort juste avant son dernier cours, il souffrait en son intérieur. Tant mieux. Il n'avait cas pas se frotter à lui. Il n'avait cas s'occuper de ses affaires et changer de vie au lieu d'essayer de lui piquer la sienne. Non mais sérieux, Ezéckiel aurait encore préféré avoir un frère résistant totalement opposé à ses parents que l'obscur personnage qu'il était aujourd'hui. Il était le cadet, donc le protégé des parents, le chouchou de la femme qui les avait élevé. Il faisait rien pour, en plus. Enfin, on sait aussi le caractère de l'aîné. Il se plaint, il est totalement jaloux et rancunier donc il n'est pas étonnant de voir la façon dont il pensait son frère privilégié. Mais ça l'exaspérait. Ça l'irritait de voir que même la jumelle qu'il voulait posséder arrivait à préférer son idiot de frère à lui. Il était tout de même mieux ! « Tu ne penses pas que tu déranges à cette table ? » Elle était adorable quand elle le rejetait. Vraiment. Mais elle était insupportable à ne jamais craquer. Lui, il était totalement dingue d'elle. Et plus elle le rejetait, plus encore il en était fou. Comme une obsession qui grandissait tant elle était rappelée. Il laissa échappé un ricanement. Avec elle, il n'avait pas besoin de jouer un rôle, comme il le faisait avec Zofia, avec elle, il n'y allait pas de main morte. En faite, il était carrément horrible en sa présence. Collant, voyeur, envahissant, elle n'avait pas une minute à elle seule. Comme ce soir-là, dès que ses amis disparaissaient, lui entrait en jeu. « Et puis tu comptes aller où ? Parce que moi j'ai des choses à faire Larsön. » Comme elle était douce, tant dans ses paroles que dans sa voix. En plus, elle faisait semblant qu'il était invisible. C'était dommage, qu'elle n'ose pas croiser ses beaux yeux, aurait-elle peur de craquer à nouveau, comme la veille ? Ça devait en être la raison. Lui la fixait comme si rien n'existait autour d'eux. Les regards, il n'en avait que faire quand il était avec Mirka. Ils étaient bien fiancés, non ? Il était normal qu'ils traînent ensemble. Enfin, une fois qu'on connaissait l'histoire du carré amoureux interminable, on comprenait mieux, évidemment ! « Ne crois pas que cela change quoi que ce soit à ce que je pense de toi. Et tu ne m'auras toujours pas tant qu'on sera ici. »

Il la regardait donc avec intensité, qu'elle boive, seulement et s'en aille si ça lui fasse plaisir. Bientôt, elle devra le suivre. Elle n'aura pas d'autres possibilités de s'afficher avec lui sous le regard inquisiteur de son cher père et du père Larsön. Alors que leurs mères s'arrangeraient pour la cérémonie de mariage. Au moins, ce qu'elle ne pouvait pas reprocher à ses parents, c'était d'avoir choisi un homme physiquement beau et infiniment classe. Il n'attendait que cet instant pour narguer son frère. Au moins, celui-ci aura la possibilité d'enfin avoir le champs libre pour séduire Zofia .. « Mais dis-moi ? Tu as vu ton frère aujourd'hui ? Il faudrait que je lui parle, pour lui annoncer la bonne nouvelle... » Une bonne nouvelle qu'ils se soient aimés dans les draps ? Elle n'avait pas du avoir vent des évènements précédents, mais il semblerait qu'Amadeus ait démasqué leurs ébats de la nuit tout seul. Car bizarrement, Ezéckiel avait gardé la nouvelle entière pour lui et pour les camarades de dortoir qu'ils considéraient bien. Il devait tout de même expliqué pourquoi il n'avait pas dormi dans son lit ... Tout ce qui courait au Château était seulement des rumeurs lancées sur ce que les gens avaient vu dans la soirée: Mirka qui tirait par la main l'aîné Larsön et qui quittait les escaliers au septième étage, couloir où se trouvait l'entrée de la Salle sur Demande. Si les gens savaient, Mirka ne pouvait s'en vouloir qu'à elle même. « ...tu ne veux pas savoir la bonne nouvelle que je vais lui dire ? » Et elle se rapprochait, elle établissait le contact physique. Elle craquera à nouveau. Ce soir. Il avait un sourire exaspérant planté sur son visage. Evidemment, il en fit part à la belle serdaigle. Ils étaient proches, leurs visages à quelques centimètres seulement. Ça ne semblait pas gêner Ezéckiel qui la regarda dans les yeux. Pour une fois qu'elle le regardait dans les yeux, sans se détourner aussitôt. C'était rare qu'elle l'affronte de la sorte dans une joute oculaire ! « Je semblais pas te déranger, cette nuit .. » En remettre juste une petite couche. Juste au cas où elle ne s'en voudrait pas assez à elle-même de lui avoir cédé cette nuit. Oui, elle avait raison, ça comptait énormément pour lui, pour sa propre estime. Mentalement, ça montrait qu'il avait pris un peu le dessus. Surtout qu'à présent, il avait un moyen nouveau de l'énerver facilement. En attendant, il avait toujours facile à l'énerver ... « Quels projets, avec qui ? Tu t'es libérée hier, tu sauras bien te libérer ce soir aussi ! Quant à t'avoir, je le répète, tu es déjà mienne. » Il avait paru moins aimable mais n'avait pas élevé la voix. Les petits curieux qui essayaient d'écouter devaient tendre l'oreille, mais Ezé n'en avait que faire. Tout ce qui l'importait, c'était la demoiselle qu'il avait devant les yeux.

« D'ailleurs, Gabriel n'a pas très bien pris le fait que notre mariage marche enfin ... Il était pas vexé par ton comportement, non, il a pas apprécié le mien. Et on sait tout les deux que pour une fois, je suis pas responsable de ce qu'il s'est passé. Mais soit, qu'as-tu de si joyeux à lui annoncer ? » Ezé avait toujours appelé son frère par son deuxième prénom. Il préférait, il trouvait ça plus classe, même s'il ne le méritait pas de son avis. Le serpentard s'appuya sur la table, accoudé à celle-ci avec un mince sourire. Il se pencha vers elle pour l'embrasser, tout en se doutant qu'elle n'allait évidemment pas se laisser faire. En faite, ce petit jeu - car oui, il prenait ça comme un jeu dont elle était la récompense même, sûrement la plus belle de toutes - l'amusait. Il ne pouvait résister aux charmes de l'Obscure demoiselle. Il ne rêvait pas d'elle comme épouse docile et obéissante, non. Il rêvait d'elle comme elle était en cet instant: inaccessible. Méprisante, froide et endiablée, un amour impétueux, tumultueux, ombrageux même. Ezéckiel voulait qu'il y ait de la colère aussi. Elle était tellement plus passionnée dans l'emportement. « Et où est ta soeur ? J'ai aussi une nouvelle à lui annoncer ! Par contre, je crains qu'elle mette des semaines avant de s'en remettre ... Boarf, ce ne sera pas la dernière fois que ça lui arrivera, je suppose ! » Il avait baissé les yeux vers leurs mains. Ezéckiel caressait légèrement la main de la jeune fille posée sur son bras. Il y avait une lueur amusée dans ses pupilles qui n'annonçait rien de bon. De toute façon, qu'est-ce qui était bon et qui venait de lui ? Jamais grand chose ! Il s'approcha de son oreille pour lui murmurer quelques paroles dans sa langue d'enfance, le russe. « Выберите меня прежде чем ее ранить больше еще. » (« Choisis-moi, avant de la blesser plus encore. ») Il se redressa, la fixant avec sérieux. Il n'avait pas fini mais cherchait les mots justes pour la faire craquer maintenant, totalement. « Больше вы ждете, Больше она будет страдать, В конце. » (« Plus tu attends, plus elle souffrira, à la fin. ») C'est vrai que plus Mirka attendait, plus Zofia s'attachait à lui. Et lorsque le mariage arrangé sera célébré, la gryffondor sera inconsolable .. Alors que si Mirka lui appartiendrait dès maintenant, Zofia sera certainement blessée, mais elle aurait de la compagnie pour refaire le puzzle de son coeur, elle tomberait amoureuse d'autres gens, et finirait par l'oublier à un moment ... « Toi qui vois ! » Il avait son regard qui disait quand un personne n'avait pas vraiment d'autres alternatives. Il était si sûr de lui, il était si orgueilleux et semblait inébranlable. Tout semblait avoir été bâti pour que rien ne s'écroule, et ça l'était aussi ! « Tu aimes beaucoup cette tenue. Mon odeur ? Ou juste pour le souvenir ? » L'impartial avait un sourire en coin prononcé. Il passait dans sa phase où son but n'était qu'énerver la serdaigle. Quelque chose lui disait qu'il allait finir ça rapidement !

Comment avait-elle pu faire ça ? Oui cela était vrai en même temps ce genre de question tout le monde pouvait se le poser. Mais elle-même, la serdaigle se posait cette question, comment avait-elle pu le faire ? Le laisser l'avoir de cette manière, elle c'était faite avoir comme un bleu et le pire était qu'elle avait poussé elle-même pour que cela se passe. Pour une fois que lui n'avait réellement rien fait, ou du moins pas intentionnellement, au contraire, tout était partie par sa faute à elle. A cause de ses sentiments à elle, de sa jalousie, celle de voir son meilleur ami dans les bras d'une autre fille. C'était ce qu'elle ressentait vis-à-vis d'Amadeus qui l'avait poussé dans les bras de son frère, rien de plus parce qu'elle savait que cela le rendrait dans le même état qu'elle. Cette vengeance qu'elle avait voulu faire en se laissant avoir pas Ezéckiel, état complètement stupide, puisqu'elle devait le supporter elle aussi. Néanmoins, le pire ne serait certainement pas pour elle, mais si Zofia apprenait ce qu'elle avait fait, elle savait que trop à quel point cela briserait sa jumelle. Son double qui lui avait demandé de l'aider à avoir le serpentard et elle qu'avait-elle fait ? Le contraire, elle s'était offerte à celui que voulait sa soeur, plus par égoïsme qu'autre chose. Seulement pour faire souffrir son meilleur ami, rien de plus, pourtant il n'y avait pas que lui qui allait souffrir par sa faute et cela elle savait bien que le vert et argent en profiterait largement. « Je semblais pas te déranger, cette nuit .. » La jeune femme fit une moue dégoutée en le regardant puis quittant le regard du jeune homme du sien. Il commençait à aller trop loin, l'aîné Larsön, devait apprendre où étaient les limites et surtout celles que sa fiancée tentait de lui imposer. Oui tentait, puisque tout le monde savait bien qu'elle n'y arrivait pas, malgré tout ce qu'elle pouvait essayer afin de le faire. « Quels projets, avec qui ? Tu t'es libérée hier, tu sauras bien te libérer ce soir aussi ! Quant à t'avoir, je le répète, tu es déjà mienne. » La jeune femme recula en souriant, émettant également un petit rire cristallin, il était trop sérieux en disant cela, il y croyait vraiment ? Ho quel dommage il allait perdre toute crédibilité le pauvre jeune homme.

La jeune femme espérait que le fait qu'elle se soit avancé vers son fiancé ait fait le petit effet qu'elle voulait avoir. Croyait-il réellement que cela allait être facile maintenant ? Simplement, parce qu'elle l'avait laissé l'approcher une fois, une seule et unique nuit ? Était-il naïf à ce point, pour se laisser berner par celle qui l'épouserait dans quelques temps ? La biélorusse quant à elle doutait tout de moins de cela, il fallait qu'elle fasse attention, le petit jeu auquel elle jouait avec l'aîné Larsön était dangereux, surtout que le jeune homme était tout de même, il fallait l'avouer un maître de l'art. Mais la jeune femme avait également de très grandes facilitées, elle ne devait simplement pas se laisser déborder par ses sentiments contre son fiancé. « D'ailleurs, Gabriel n'a pas très bien pris le fait que notre mariage marche enfin ... Il était pas vexé par ton comportement, non, il a pas apprécié le mien. Et on sait tout les deux que pour une fois, je suis pas responsable de ce qu'il s'est passé. Mais soit, qu'as-tu de si joyeux à lui annoncer ? » Mirka eu ce sourire satisfait qui commençait à se dessiner sur son visage à la couleur pâle, elle le regarda de cette manière, bien heureuse qu'Amadeus lui en veuille à lui. Même si elle savait que lorsqu'ils se croiseraient, il n'hésiterait pas à lui faire comprendre qu'il était contre sur ce qu'il venait de ce passé dans la nuit précédente. Etrangement, elle n'avait pas reculé et restait à cette distance proche du serpentard, ce doutant qu'il ne la laisserait pas partir sans essayer quelque chose. Elle lança un coup d'oeil à la table des gryffondors histoire de savoir si sa soeur n'y était pas, Mirka ne voulait pas qu'elle voit ce genre de moment entre le jeune homme et elle. Surtout qu'elle connaissait certainement déjà les choses que les élèves devaient se murmurer entre eux. Alors qu'elle le vit s'approcher, elle ne bougea pas d'un poil le laissant faire, il l'embrassait donc, elle voulait lui faire croire qu'il avait encore une chance, mais le pauvre risquerait d'être largement dessus quelque temps plus tard. « Et où est ta soeur ? J'ai aussi une nouvelle à lui annoncer ! Par contre, je crains qu'elle mette des semaines avant de s'en remettre ... Boarf, ce ne sera pas la dernière fois que ça lui arrivera, je suppose ! » Elle n'avait guère envie qu'il parle de Zofia, surtout de cette manière, non sérieusement, comme s'il ne la faisait pas suffisamment souffrir. Avait-il réellement besoin d'en remettre une couche ? Mirka n'avait pas envie de faire souffrir son double, surtout si c'était à cause du jeune homme dont elle était amoureuse, même si elle voulait ouvrir les yeux de la gryffonfor sur l'attitude de celui pour lequel elle éprouvait des sentiments. « Выберите меня прежде чем ее ранить больше еще. » Ce qui venait de lui dire la fit soupire, malheureusement il avait tellement raison, elle ne pouvait pas la faire souffrir, bien au contraire, elle voulait qu'elle soit heureuse et l'attitude qu'avait son fiancé ne l'aidait pas. Il savait jouer avec les jumelles, là était le problème, il avait trop vite compris les points faibles des deux jeunes femmes. Celui de la serdaigle étant principalement le bonheur de sa soeur et Zofia en tout, puisqu'elle avait tendance à toujours la faire passer avant ses besoins à elle. Le fait que sa soeur aille bien était tout ce qui importait à Mirka. « Больше вы ждете, Больше она будет страдать, В конце. » Comme si elle ne savait pas cela, elle connaissait le problème et elle faisait tout pour essayer de défaire l'emprise qu'Ezéckiel avait sur la jeune rouge et or puisqu'il fallait qu'elle l'oublie lui avant tout. Il fallait qu'elle tombe amoureuse d'un autre, c'était pour cela qu'elle essayait de lui faire comprendre qu'ils étaient loin d'être faits pour être ensemble. Cela pouvait sembler méchant et égoïste puisque certains pourraient croire qu'elle parlait de cette manière à sa soeur pour avoir le serpentard pour elle seule. Mais non, bien au contraire, elle voulait lui éviter de souffrir comme il venait de dire. Mirka s'écarta net du serpentard et place une distance de sécurité entre eux en se décalant de quelques centimètres sur le banc. Elle regarda autour d'eux pendants quelques secondes, certains regards étaient rivés sur le jeune homme sur qui elle posa ses yeux de nouveau et elle vit ainsi qu'il commença à entrouvrir ses lèvres afin de lui parler. « Toi qui vois ! » La façon dont il la regardait, elle n'aimait pas ça, elle se tourna pour ne plus le regarde, elle savait très bien qu'il ferait tout pour qu'elle le regarde de nouveau, mais elle ne voulait plus ce contact visuel. Ne serait-ce que pour rester calme, elle ne voulait pas s'énerver, il y avait trop de monde présent pour qu'elle soit tout à fait normale avec lui. Surtout que certains professeurs étaient à leur table avec quelques mangemorts, bien sûr, elle avait l'avantage d'avoir son père, mais Ezéckiel était beaucoup plus assuré d'avoir leur appui qu'elle. « Tu aimes beaucoup cette tenue. Mon odeur ? Ou juste pour le souvenir ? » Un petit sourire se dessina sur le visage de la serdaigle, il voulait vraiment finir de l'énerver avec ça ? Ce que cela semblait puéril, cependant, tout était puéril entre eux, on pourrait avoir l'impression de voir des enfants en train de se disputer.

« Je ne parlais pas de moi Ezéckiel. » La jeune femme restait étrangement calme en lui répondant, il fallait qu'il croit que c'était gagné, tout du moins en partie, qu'il pourrait l'avoir s'il faisait attention. Jouer à un jeu pouvait avoir des répercutions, telles que l'arroseur arrosé et c'était bien ce qu'elle comptait lui faire subit. Mirka sourit gentiment au jeune homme, sans le regarder tout de même. Et finalement se rapprocha d'elle-même de nouveau vers lui, tout en gardant une certaine distance, sur laquelle elle pourrait reculer si elle le souhaitait. « Simplement des autres élèves de serdaigles qui pourraient ne point vouloir de toi à leur table. » La jeune femme haussa les épaules en montrant un petit groupe de première année qui les regardait étrangement. Ils ne devaient certainement pas comprendre pourquoi un serpentard venait à leur table, ils comprendraient plus tard, lorsqu'ils auraient certaines envies. « Ils sont encore insouciants, ce que cela peut me manquer de ne pas penser à ce qu'il pourrait se passer pour moi à ma sortie de l'école ... ho, mais bien-sûr je suppose que mon époux fera tout pour que je sois... non qu'il soit le mieux installé possible. » La jeune femme sourit en le regardant s'approchant tout doucement de lui en s'arrêtant à quelques centimètres du jeune homme. « Je ne peux pas laisser mes amis, simplement pour toi, ils ne comprendraient pas. Выбачайце.¹ » Mirka en profita pour l'embrasser sur le coin des lèvres, elle comptait jouer ce petit rôle pendant un moment, lui faire croire qu'il avait réussi à l'avoir, pour mieux lui faire perdre pied. Jouer avec elle, n'était pas la meilleure des idées, si l'on ne voulait pas souffrir par la suite et surtout oublier certaines choses que l'on peut dire. Elle s'écarta de lui un petit peu en souriant. « Tu as raison, je suis tienne depuis que nos pères l'ont décidé. »

Mirka était en train de retourner sa veste, comme si elle venait à peine de se rendre compte que tout ce qu'il venait dire avait plus de sens que l'on pourrait croire. Et surtout qu'il avait raison dans tout ce qu'il lui disait, qu'elle se devait d'être sienne sans broncher, cependant, elle ne lui faciliterait tout même pas la tâche. Il ne fallait pas trop rêver non plus, quand même, elle préférait largement jouer avec lui, tout en faisant attention de ne pas se faire de mal, puisque là était tout le problème. Se faire avoir à son propre jeu était certainement la pire des choses qui pouvaient arriver à la biélorusse. « Tu sais bien que ton frère ne veut que mon bonheur ... » Elle s'arrêta en regardant Ezéckiel bizarrement, comme si elle voulait lui faire comprendre quelque chose, surtout que l'arrêt dans sa phrase sous-entendait énormément de choses. « ...tu seras toujours le mauvais dans l'histoire pour lui... » Elle posa une main sur la sienne, en lui souriant gentiment, cela pouvait sembler étrange venant de la part de la jeune femme, puisqu'il était très rare qu'elle le regarde de cette manière. « ...ha comment dire, c'est qu'étrangement... Amadeus... a plus ...enfin il est ... il me semble, plus...doué... » Mirka avait fait exprès d'avoir cette hésitation gênée en lui disant cela, puisqu'elle savait que cela ne lui ferait pas plaisir qu'elle les compare et encore moins qu'elle trouve que son cadet soit meilleur que lui. Sauf que pour la jolie brune c'était cela, elle pensait de cette manière, puisqu'elle le voyait dans ce sens-là. « Не злуйцеся на мяне.² »

La jeune femme ne savait pas trop quoi répondre vis-à-vis de Zofia, elle le regarda en restant gênée. Mais il fallait qu'elle trouve quelque chose pour ne pas s'énerver à répondre, qu'est-ce qui pourrait bien faire un certain effet tout de même sur le jeune homme. « Не кажыце яму, што я прашу вас, я не хачу яе баяцца ні за што.³ » Mirka savait qu'il attendrait quelque chose en retour à ce qu'elle venait de lui demander, elle respira profondément et se rapprocha de nouveau vers le visage de son fiancé en souriant. Tout en s'arrêtant au niveau de son oreille. « Я хацеў бы зрабіць тое, што вы хочаце. Калі вы не кажаце ёй што-небудзь.⁴ » Elle sourit après lui avoir dit cela et s'écarta de nouveau un petit peu, elle le regarda de nouveau en souriant. « J'ai pas eu le temps de me changer c'est aussi simple que cela. »

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