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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 1

Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent.

septembre – première année à Poudlard.
Elle était là assise à côté de moi, je pouvais pratiquement la sentir tellement nous étions proches. Ce n'était pas parce que la table était bondée, non. En faite, on étudiait même si cela pourrait paraître étonnant. Elle s'appelle Blake Narcisse Cauldwell. Tous les deux on avait été répartis à Gryffondor et on s'était retrouvé à côté dans plusieurs cours. Ce que je pensais d'elle ? Elle était pétillante, souriante, intelligente. Non je n'étais pas amoureux, je la trouvais juste cool. COOL. Un mot qui voulait un dire un peu tout et rien en même temps. C'était sûrement pas le mot approprié pour la qualifier mais difficile de vraiment se faire une idée sur une personne qu'on connaissait seulement que depuis quelques jours. Plongé dans mon devoir de potions, enfin du moins j'essayais, je fus interrompu par une question de Blake qui n'avait absolument rien à voir avec les potions : « Pourquoi t'es si froid avec les gens ? » Au moins elle n'y allait pas avec le dos de la cuillère. Certes je n'avais pas le don de me montrer agréable avec les gens que je ne connaissais pas mais je n'étais pas froid, j'étais disons pas chaleureux et la différence était juste énorme ! Non en faite j'étais froid mais c'était pas de ma faute, c'était les gènes familiaux et puis je n'étais pas quelqu'un qui faisait semblant d'être gentil et je n'avais pas besoin de beaucoup d'amis pour être heureux. C'était la qualité qui comptait et non la quantité. « J'ai des amis, tu sais ça suffit. » L'art de ne pas répondre à la bonne question. « On est amis toi et moi, non ? » J'adressai un petit sourire à Blake, sourire qu'elle me rendit. « Je pense que nous le sommes. » Mon sourire s’agrandit. Mon opération séduction marchait plutôt bien pour l'instant. Je lui répondis alors : « Je suis pas si froid que ça avec les gens alors. »


décembre – première année à Poudlard.
« Pourquoi vous agissez comme des crétins toi et Albus ? » Voilà elle ramenait encore le sujet sur la table. Albus Potter n'était qu'un abruti fini et il était hors de question que j'essaye ne serait-ce que pendant un cours instant je sois aimable avec lui. Non il n'aurait le droit qu'à mes remarques acerbes, sarcastiques et ironiques. « Potter est un crétin et je ne sympathise pas avec les crétins ! Donc je ne sympathiserais pas avec lui. » Logique ? Non. « J'imagine que je devrais être contente dans le sens où je ne suis pas un crétin à tes yeux mais je dois aussi te dire que tu es un parfait crétin Pete Levingston. Ou un abruti si tu préfères mais je peux t'assurer que je te montrerais que tu t'es trompé sur Albus. » Je la regardai, elle était déterminée, la colère lui sied bien. Elle était vraiment craquante en ce moment. « Oh et encore une chose, monsieur j'ai-la-solution-à-tout enlève moi ce sourire satisfait sur ton visage. » Je ne pus m'empêcher de laisse éclater un petit rire avant de lui répondre : « Tu sais que t'es sacrément sexy quand t'es en colère ! » Blake et moi nous marchions en direction de notre salle de cours à savoir celle de métamorphose. « Je vois pas en quoi ça te dérange plus que ça que Potter et moi on soit pas copains. Je veux dire tout le monde ne peut pas s'entendre avec tout le monde. » Ça me paraissait absurde vouloir lier les gens à ce point-là. Est-ce que Potter et moi cherchions à nous réconcilier ? Pas du tout ! Est-ce qu'on le vivait mal ? Pas du tout, non plus. « Parce que je vous adore tous les deux et que j'en ai marre d'être au milieu de vos conflits. En plus vous vous ressemblez tellement d'un côté que ça me semble dingue que vous vous détestiez autant. » Je la trouvais vraiment adorable, oui c'était mignon ce qu'elle faisait même si ça ne changeait pas les choses. « C'est vraiment adorable, je t'assure mais ça ne change rien. Crois-moi ça vaut mieux pour tout le monde que Potter et moi nous vivions chacun de notre côté. Si tu veux mon conseil, choisis-moi et laisse-le tomber, y a pas photo je suis le mieux des deux. Si tu persistes à le voir, je partagerais, t'es mon amie alors je partagerais. »

mars – première année à Poudlard.
J'étais allongé sur l'herbe fraîche à côté de Blake. Il faisait très beau en cette matinée de mars, pas trop froid, ensoleillée, une matinée parfaite enfin de compte. La première année était pratiquement fini maintenant, je sais je voyais loin mais mieux fallait-il être prévoyant dans la vie. « Je sais pour Albus et toi, vous vous êtes battus hier. » Je n'avais pas besoin de lui donner une réponse puisqu'elle connaissait déjà la réponse. Lui dire le contraire n'aurait fait que plus l'énerver. « Mais enfin vous êtes tellement idiots qu'il faut que vous fichiez tout en l'air ? J'en ai marre de vous deux. J'EN AI PLUS QUE MARRE. De vos conneries, de vos ego sur dimensionnés de gamins immatures. RAAH TU M'ENERVES PETE LEVINGSTON. » Et voilà qu'en plus de me crier dessus, elle commençait à me taper mais elle était pas bien. « Mais t'es complètement tarée ma pauvre, tu sais que tu me fais un peu peur là et il en faut pour me faire peur. » Au lieu de la calmer, je crois bien que ça l'énerva encore plus car elle commença à frapper encore plus fort. Plan B : J'essayais alors d'attraper ses mains parce qu'elle allait finir par me faire du mal. Elle se débattit très fortement et alors que j'essayais de la faire s'immobiliser, notre force commune nous fit rouler et dévaler la petite pente avant que nous nous immobilisions et qu'elle me tombe dessus. Heureusement c'était un poids plume. Enfin du coup notre petite aventure nous fit exploser de rire. « Tu vois, tu m'énerves encore plus. Je te dis ce que je n'aime pas et je finis mort de rire, tu crois que c'est normal ? Non ce n'est pas normal ! Alors si tu es mon ami, tu arrêteras de te battre avec Albus sinon je vais finir par avoir une crise de nerfs, tu m'entends ? » Ça l'affectait je le voyais bien et peut-être que je pouvais agir plus civilement pour la soulager. « Bien, je ne tenterais rien mais s'il me cherche, il me trouvera. » C'était déjà un gros effort de ma part.

septembre – deuxième année à Poudlard.
« On est de retour. Je passai mon bras autour de ses épaules en lui faisant un grand sourire pendant qu'elle me répondait par une grimace montrant qu'elle était faussement ravie. « Quoi tu n'es pas contente de me retrouver ? Tu sais que tu me blesses profondément là ! Je suis vexé. » J'avoue que j'abusais de mon charme pour la faire culpabiliser mais j'adorais qu'on me dise que l'on m'aimait. « Ce n'est pas ça, c'est juste que je n'ai pas vraiment passé de bonnes vacances. Et puis je vais encore devoir supporter vos disputes avec Albus. » Ca la préoccupait encore, ce n'était pas possible ! « Je t'ai promis d'être civilisé, non ? Et est-ce que j'ai failli à ma promesse jusqu'à présent ? Non, exactement alors souris jeune Cauldwell parce que cette année va être absolument GE-NIA-LE. Tu peux compter sur moi pour ça. » Elle me sourit puis me serra dans ses bras, je plongea ma tête dans ses cheveux et je fus saisi par son odeur, elle sentait vraiment bon. Je ne savais pas pourquoi cela m'interpellait plus que cela aujourd'hui mais il fallait bien reconnaître que Blake avait beaucoup de charme. Oh et je devais aussi reconnaître qu'elle m'avait extrêmement manqué pendant ces vacances.

janvier – deuxième année à Poudlard.
J'étais dans la salle commune avec Albus et Blake, depuis qu'on était devenus amis lui et moi, Blake était sur un petit nuage bien qu'il y avait encore des conflits, des tensions, il ne fallait pas rêver, on allait pas devenir les meilleurs potes en un claquement de doigt mais il faut dire que la dernière fois on a bien failli finir à Ste Mangouste, on est beaucoup impulsif mais maintenant c'est du passé. J'étais en train de rédiger un devoir de potions ainsi que Blake - il faut qu'on était pas très en avance - pendant qu'Albus était là... à rien faire mais ça vous étonne? « Vous faîtes donc que travailler ? » Aucune réponse, Blake et moi étions trop concentrés pour répondre à la question d'Albus. « Vous savez que je suis là. Et OH. OHEEEE DU BATEAU. Non mais sérieux vous pouvez pas répondre ? Je m'ennuie moi. » Je relevai les yeux vers lui, très énervé, il ne pouvait donc jamais se taire. Je lui répondis alors de manière assez, hum, méchante ? « Oui on travaille parce que tu vois il y a des gens dans la vie qui veulent réussir et d'autres comme toi qui ne font rien, qui se laissent vivre et qui seront des charges pour la société. » Bon peut-être que j'avais été trop méchant. « AH ouais ?! Parce que tu crois que la vraie vie elle s'apprend dans des livres ? Et bah non mais tu ne dois pas comprendre ça toi qui a eu une vie tellement dorée puisque tes parents sont des mangemorts ! » Je le fusillai du regard, il n'avait pas le droit de parler de mes parents d'accord ! Je ne me permettais pas de lui parler des siens. « Il n'y a pas assez d'air pour nous deux ici, je ferai mieux d'aller à la bibliothèque, au moins là-bas je serai tranquille. » Je me levai, attrapai mes affaires et commençai à partir. « Pete, attend, Pete reste avec nous, c'était une mauvaise blague. » Trop tard, je n'avais pas envi de supporter la tête de Potter plus longtemps !

J'étais déjà dans le couloir quand je sentis une main sur mon bras droit qui me fit m'arrêter pour juste voir que c'était Blake avant de poursuivre mon chemin. « Pete, l'écoute pas. Tu savais que ça serait pas facile et puis tu m'as promis d'être civilisé, tu te rappelles ? En plus, tu n'as pas été très sympa avec lui. » Parce que maintenant c'était ma faute, il ne manquait plus que ça ! « Pete... » Je m'arrêtai pour lui faire face avant de répondre. « Non Blake ne me fait pas ce regard, d'accord ? Albus est un petit con d'accord ! Et j'ai besoin d'être seul d'accord. » Blake me regarda droit dans les yeux avant de répliquer : « Pourquoi tu t'énerves contre moi ? Oui Albus est un petit con mais toi aussi tu es un petit con mais je vous aime comme ça seulement tu n'as pas à t'énerver contre moi d'accord. Moi j'essaye d'arranger les choses mais vas-y vas-t-en c'est ce que tu fais de mieux ! » Ces mots me vinrent droit au cœur. « Excuse-moi je n'avais pas à m'énerver contre toi, tu as raison mais c'est juste qu'Albus me fait sortir de mes gonds et que c'est plus fort que moi. On fait la paix ? » Elle me sourit. « On fait la paix. » Je la serrai dans mes bras et je me sentis mon cœur s'accélérait un petit peu comme lorsque son odeur m'avait interpellé. Je n'arrivai toujours pas à mettre un mot sur ce que je ressentais mais je chassai vite ses pensées et passai mon bras au dessus de ses épaules puis nous repartîmes vers la salle commune.

mars – deuxième année à Poudlard.
« J'ai entendu dire que tu serais intéressée par Grace Hooper, est-ce que c'est vrai ? Parce qu'étant ta meilleure amie, j'aimerai être au courant et pas l'apprendre en plein milieu d'un cours de métamorphose, tu vois... » Je relevai la tête de son livre vers Blake, elle avait donc entendu parler de cette rumeur. « Les bruits vont vites tout ça parce que j'ai dit que Grace était pas mal, après ça veut pas dire que je veux sortir avec elle. » Blake ne parut satisfaite de la réponse car elle ne chercha pas à en savoir plus mais je rajoutai : « Cependant si elle venait me demander de sortir avec elle, je ne dirais pas non. » Blake leva la tête vers lui et lui répondit : « Quoi ? Tu sortirais avec elle. Excuse-moi mais Grace est peut-être jolie mais elle a un pois chiche à la place du cerveau. Après tu fais ce que tu veux mais tu vaux bien mieux que cette fille. » Je ne pus m'empêcher de rire un peu puis je répliquai : « Je sais que très peu de filles m'arrivent à la hauteur mais tu sais j'ai que treize ans, ça veut rien dire sortir avec une fille à mon âge. Franchement c'est faire quoi des bisous, se tenir par la main, lui tenir son livre, manger avec elle, voilà. Et puis vois l'avantage, tu pourras parler de trucs de filles avec elle quand on sera tous les quatre avec Albus, cool, non ? » J'avais solution à tout, non ? « Tu te fous de moi, Pete ? Tu crois que j'ai envi qu'une petite « allumeuse » s'incruste dans notre trio ? Non mais si elle vient avec nous, je me barre, moi et je te parie qu'Albus part avec moi ! Trucs de filles ! Tu crois que j'ai pas d'amies pour parler de trucs de filles ? Alors si tu veux sortir avec elle, vas-y profite de ta jeunesse comme tu le dis si bien mais tu nous obliges pas à la supporter. » J'étais scotché sur ma chaise, je ne pensais qu'elle s'énerverait autant. C'est vrai que ma blague était douteuse mais je ne m'attendais pas à pareille réaction. Blake devait réagir comme ça parce qu'elle voulait pas nous partager Albus et moi... Ou plus sérieusement qu'elle était sur les nerfs, c'était les hormones féminines. « Bien, bien. Je suggère qu'on parle d'autres choses... Tu as quelqu'un en vue toi ? » Elle attrapa son livre et me donna un coup sur la tête. « Non mais ça va pas ? J'essaye de faire la conversation moi... » Elle me regarda de nouveau avant d'ajouter : « Quand t'arrêteras de poser des questions ou de dire des choses débiles, ça ira. » Elle devait vraiment être sur les nerfs mais d'un côté je préférais qu'elle n'ait personne en vue, je n'aimais pas partager moi non plus.

octobre – troisième année à Poudlard.
« Il paraît que Blake a rencontré quelqu'un pendant les vacances, tu sais quelque chose ? » J'étais avec Albus dans notre dortoir. « Mmm ? » Est-ce qu'il le faisait exprès ? Non parce que ce n'était pas drôle, la question n'était quand même pas dure ! « Albus tu peux te concentrer deux secondes, s'il te plaît. T'as entendu parler de Blake qui aurait rencontré quelqu'un cet été ? » Je savais même pas ce qui me dérangeait le plus, qu'elle ne m'en ait pas parlé ou que je l'ai entendu par une fille que je connais même pas, à moins que ça soit d'autres choses... « Elle s'est fait un ami pendant les vacances, elle était chez de la famille, j'en sais guère plus mais pourquoi ça t'intéresse autant dis-moi ? » Demander à Albus c'était à double tranchant parce que je le connaissais il était curieux, il voudrait savoir pourquoi je lui posais toutes ses questions. « C'est juste que j'aime pas ne pas être au courant, doit pas y avoir de secrets entre nous. » Ce que je n'arrivais toujours pas à comprendre c'est pourquoi elle ne voulait pas m'en parler après le scandale qu'elle m'avait fait à propos de Grace Hooper ! En parlant du loup, Blake survint de nulle part et s'assit à côté de nous. « Vous parlez de quoi ? » Ce fut Albus qui commença à parler : « Et ben figure-toi qu'on parlait de... » « De la résistance. On envisage très sérieusement d'y entrer. » Je lançais un regard en direction d'Albus pour qu'il se taise sur ce coup. « Oui même si par définition, j'y suis depuis le moment où je suis né. » Tous les trois nous sourîmes à la remarque d'Albus. Elle se tenait là tranquillement, ça ne la gênait pas de me cacher des choses.

février – troisième année à Poudlard.
« J'ai rompu avec Grace. » Et oui j'avais fini par sortir avec elle, elle m'avait fait des avances, elle était mignonne, plutôt intelligente, ça aurait été une erreur de ne pas sortir avec elle tout ça parce que ça ne plaisait pas à Blake. On était restés cinq mois ensemble, c'était quand même quelque chose. Enfin ni Albus ni Blake ne répondirent quelque chose. « Et oh vous avez entendu, j'ai rompu avec Grace. » Finalement Albus leva la tête et me répondit : « Oh tu sais ce n'était qu'une question de temps, on a parié avec Blake et figure-toi que j'ai gagné. » Je le regardai à la fois surpris et écœuré, ils pariaient sur mes relations amoureuses. « Vous avez parié sur moi et Grace ? Quoi ?! » Blake leva à son tour pour répondre : « Oh fait pas comme si c'était quelque chose de mal, on a bien le droit de s'amuser. Et puis bon comme t'étais pas souvent avec nous, t'as pas pu parier avec nous. » Bien j'avais même pas le droit d'être pas content, vive la liberté d'expression. « Et je peux savoir ce que t'as gagné ? J'espère que ça en vaut le coup. » Il me sourit avant de me répondre. « Elle me doit un paquet de chocogrenouilles. » Tout ça pour des sucreries, je ne savais même pas si je devais être amusé ou juste abasourdie. « Et pourquoi vous avez rompu ? » Je me retournai vers elle. Pourquoi j'avais cassé avec Grace ? La raison officielle était que je voyais plus Grace comme une amie que comme une petite amie mais j'avais beau mentir à tout le monde, je savais au fond de moi pourquoi j'avais rompu avec elle, c'était parce qu'elle n'était pas Blake. Je m'étais rendu que je savais depuis longtemps que j'étais amoureux de Blake mais je ne voulais pas le reconnaître parce que c'était ma meilleure amie et que ça ne devait pas se passer comme ça. « Grace était sympa mais on était pas fait pour être ensemble. »

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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 2

Quand on aime quelqu’un, l’amour c’est l’amour, qu’on soit censés être ensemble, ça change rien.

juin – troisième année à Poudlard.
J'étais avec Violette au bord du lac, j'étais assis appuyé contre un arbre pendant qu'elle était allongée, sa tête sur mes cuisses. C'était une belle journée et ça serait bientôt les vacances, Violette, elle révisait ses BUSES pendant que moi je me la coulais douce bien que j'étais préoccupé par autre chose... « Qu'est-ce que tu as, Pete ? » Violette me sortit de mes pensées avec sa question. « Hein, qu'est-ce que tu dis ? » Je n'avais même pas entendu un seul mot qu'elle avait prononcé. « Allez Pete ! C'est moi, Tata Yollande, on s'était toujours tout dit, t'as des choses à me cacher ? » Traîtresse, elle savait que dans de telles circonstances je ne pouvais que m'incliner, ce n'était pas du jeu qu'elle connaisse aussi bien mes faiblesses. « Bien sûr que non, jamais, jamais à toi. Voilà le truc, c'est que je crois bien que... Enfin tu vois je pense que je suis amoureux de... » « de Blake, oui et c'est maintenant que tu t'en rends compte ? Tu la bouffes littéralement des yeux et elle, elle... C'est pas trop tôt que tu ouvres les yeux, bon qu'est-ce que tu vas faire ? » Je restais paralysé pendant quelques secondes, ça m'avait pris un temps considérable pour la comprendre et elle, elle faisait genre c'était normal. Non mais non ça ne marchait pas comme ça ! Violette avait beau me connaître encore, elle avait cassé ma révélation, j'avais du mal à le reconnaître moi-même et elle, elle foutait tout en l'air. En plus elle n'était pas sympa à me faire croire des choses qui n'étaient pas vrais car s'il y avait bien une chose dont j'étais sûr c'était que Blake ne m'aimait pas, ça non... « Rien du tout, me taire afin de préserver mon amitié avec elle. C'est une passade, c'est normal que je sois tombé amoureux, on passe tellement de temps ensemble, ça passera dès que je rencontrerai une nouvelle fille, c'est la nature humaine qui veut ça. » Violette laissa éclater un rire cynique, merci l'amitié. « Tout ce que j'ai à dire c'est que tu es un idiot fini Pete ! »

septembre – quatrième année à Poudlard.
« Je crois que je l'aime. » devant son miroir, seul, je me rendais à l'évidence, j'aimais ma meilleure amie Blake Caudwell, pas d'une façon qu'un meilleur ami aime sa meilleure amie, non plus fort que ça ! « Tu crois Pete ou t'en es pas sûr ? Pff t'es nul ! De toute façon Blake, elle t'aime pas, faut t'y faire, en tout cas faudra. T'es pitoyable quand même, tu parles à ton reflet dans le miroir. » Je regardai dans le miroir quelques secondes, admirant ma tronche de cake : j'étais mal rasé, les vieux éclatés, la veille y avait eu une fête et je me parlais devant un miroir pendant qu'Albus, mon meilleur ami dormait dans son lit, à côté. J'éteignis la lumière et allai me recoucher. Je regardai l'heure, il était huit heures. Je pouvais encore espérer dormir deux heures. C'était décidé demain je lui disais tout, j'avais besoin de lui dire. Il fallait que ça sorte après ce qu'il s'était passé cet été... J'avais perdu ma virginité avec Violette cet été, on avait passé beaucoup de temps ensemble, ça c'était fait naturellement. Je ne regrettais pas de l'avoir fait avec Violette, je n'aurais pas eu de meilleure première fois mais j'avais tout de même une boule au cœur car j'étais amoureux de Blake et pas de Violette...

Vingt minutes plus tard, j'étais de nouveau dans son miroir. Je n'arrivais pas à dormir, je rallumai la lumière et admirai mes yeux tout rouges. C'est ça quand on arrive pas à dormir. « Miroir, mon beau miroir ? T'es sérieux là Pete ? » Je manquais de me foutre de moi ou alors de pleurer tellement je me trouvais lamentable. Est-ce que c'était la réaction normale de tout le whisky pur feu que j'avais agglutiné et ma révélation ? Non mais parce que d'ordinaire je n'étais pas comme ça. Non j'étais un mec tout à fait rationnel, normal, rien en moi pouvait être associer à la folie à part le fait que je désobéissait à ses parents mais là, là j'étais bon pour Ste Mangouste ! Je me décidai à tenter une nouvelle tentative afin de peut-être dormir. Trente minutes plus tard, non vous ne rêvez pas, j'étais encore devant le miroir, lumière allumée, à se contempler la façade. « Pete tu es en train de devenir fou ou du moins insomniaque. Tu vas le voir demain et tu lui balances comme ça cash, Blake je t'aime. Naaan c'est nul. » Je m’appuyais alors contre le mur en face du miroir histoire qu'il me soutienne au cas où je n'aurais plus de force dans mes jambes. Soudain, une silhouette masculine fit son apparition : Albus Potter. « Mais qu'est-ce tu fous par Merlin, Pete ? dis moi pas que tu parles à ce miroir ? On t'entend marmonner de la chambre. Je sais pas ce que tu disais mais attend, y a une fille ici ? Elle est où ? » La bonne nouvelle c'était qu'Albus n'avait pas entendu précisément ce que je disais sinon bonjour les railleries, la mauvaise c'est que je l'avais réveillé. « Y a pas de fille. Crise de somnambulisme je suppose. Allez viens allons-nous, nous coucher. »

« Blake tu devineras jamais ! Notre Pete se parlait tout seul devant le miroir cette nuit ! » Le déjeuner, table des Gryffondors, Blake, Albus et moi étions ensemble bien sûr. j'avais affreusement mal dormi et j'étais de mauvais poil et Albus en profitait. « Je te l'ai déjà dit crise de somnambulisme. en tout cas c'est pas pire que de dormir avec une peluche ! » Ce n'était pas tout à fait vrai mais bon je savais qu'Albus avait horreur que je lui dise cela... « Ce n'est pas une peluche ok ! Combien de fois faut que je te le dise ? Je sais pas ce qui me retient de t'en foutre une. » Je le regardai avant de lui lancer. « Ça ressemble à un défi, salle désaffectée, dans une heure, duel ? » C'était une gentille guerre. « Vous avez pas fini tous les deux ? Oh voilà Greg, GREG HE OOOH, on est là ! » Un garçon s'approcha de nous et vint s'asseoir à côté de nous pendant que Blake lui faisait un câlin et voilà que moi j'étais en train de m'étouffer avec du riz, heureusement qu'Albus me tapait dans le dos et tout le repas on a du supporter à quel point Greg était formidable, je connaissais même pas ce Greg mais je le détestais déjà, c'était sûr qu'il était avec elle et ça, c'était pas dans mes plans !

octobre – quatrième année à Poudlard.
« Ce mec est nul, pathétique, sérieux je comprend même pas comment tu peux tolérer qu'il vienne dans notre bande. Quand je pense tout le cirque que vous m'avez fait avec Grace. C'est pas comme si Greg était sympa, non il est chiant, collant et il est même pas drôle. Même mon cynisme est plus drôle. » J'étais avec Albus dans notre dortoir et en train de manger quelque chose qui ressemblait à des chips. « Il n'y a que toi qui ne l'aime pas, je me demande bien pourquoi même si j'ai déjà ma petite idée... » J'échappai un rire faussement vrai. « Ouais ben tout ce qu'il y a dire c'est que je n'aime pas ce gars et je ne vois pas pourquoi il y aurait des traitements de faveur, si vous n'avez pas accepté Grace, on accepte pas Greg ! » Je commençais à m'énerver mais le sujet était assez sensible pour moi, peut-être même trop. « Tu sais au moins qu'ils ne sont pas ensemble, ça pourrait le devenir c'est vrai mais si tu ne le veux alors tu sais ce que tu as à faire. Alors arrête de jouer le gamin capricieux parce que ça ne marche pas entre nous. Je ne suis pas ton Elfe de maison ! » Je me tournai vers lui et lui dans un sourire : « Ça c'est sûr ! Hoogy, lui il est toujours gentil avec moi. »

décembre – quatrième année à Poudlard.
« Je n'aime pas Greg. » J'étais avec Blake à la bibliothèque, elle était plongé dans un bouquin et prenait des notes mais en tout cas ma phrase dut l'interpeller car elle s'arrêta d'écrire et une goutte d'encre se déposa d'ailleurs sur le parchemin faisant un gros pâté. « Il est arrogant, il a toujours ce sourire niait sur son visage, il mange comme un porc, se fout de ma gueule et fait tout le temps des blagues douteuses. Je l'aime pas. » Il fallait que je déballe mon sac parce que ça ne pouvait pas continuer, j'en avais marre qu'il soit tout le temps avec nous. Je voulais qu'il dégage, un point c'est tout. Ça avait toujours été nous trois et ça le sera toujours. « Moi j'aimais pas Grace. » C'était tout ce qu'elle avait à dire ? Et puis c'était différent, Grace était ma copine, est-ce que ça voulait dire que ? « Est-ce que je dois comprendre que Greg et toi vous êtes ensemble ? » Sans vraiment le vouloir, j'avais dit cela sur un ton agressif. « Non, on est pas ensemble mais c'est possible, il est gentil et puis il s'intéresse à moi. » Se rendait-elle compte que ses mots me torturaient ? « Ne sors pas avec ce gars-là. » Je me mordais déjà la langue. C'est bon j'étais grillé ! « Et pourquoi ça ? Qu'est-ce qui fait que monsieur Levingston décide si je sors avec quelqu'un ou pas. » Et voilà qu'elle commençait à s'énerver, pourquoi tout allait de travers ? « Je... Il... Il est pas assez bien pour toi, c'est tout. Je... Je dois y aller. » Je préférais partir plutôt que de générer un autre conflit.

décembre – quatrième année à Poudlard.
Blake et moi étions en froid et nous nous étions quittés sans nous parler. Maintenant c'était les vacances d'hiver, de fin d'année, j'étais chez moi et j'étais incroyablement frustré et énervé, c'était nul. Pour couronner le tout, j'étais chez moi, chez mes parents. Violette était aussi chez elle, je pouvais au moins avoir la satisfaction de pouvoir lui parler. « Qu'est-ce que tu as Pete ? Je sens bien que ça ne va pas, c'est encore à cause de Blake ? » Je me tournais vers elle, elle me comprenait sans que j'ai besoin de parler, elle était toujours là pour moi : « Non ça va pas. Je suis dingue de Blake mais elle, elle a son Greg ! » Greg chaque jour, je m'imaginais en train de lui couper la tête, la lui trancher d'un coup, net, pas de bavures, juste une grosse giclée de sang. Oui c'était gore mais c'était de la faute à la jalousie. Contre toute attente, Violette se mit à rire. « Je peux savoir ce qu'il y a de drôle ? » Violette s'arrêta le temps de me regarder puis recommença de plus belle. « Ne t'énerves pas mais tu te verrais, tu es à mourir de rire ! » Elle était en train de se foutre de moi, je n'hallucinais pas. Elle devrait être de mon côté ! « Arrête de faire ton gamin ! Est-ce que tu lui as écris au moins depuis que tu es parti de Poudlard ? » Pas de réponse et pour cause, depuis notre début de dispute, c'était glacial entre nous, on n'avait pas parlé. De toute manière, j'avais passé tout mon temps dans la tour d'astronomie pour ne pas la voir. « Pete t'as cinq ans ? Écris-lui, dis-lui que t'es désolé, qu'elle te manque, tu verras ça ira beaucoup mieux et de retour à Poudlard, tu le lui dis. Fais moi confiance plutôt que jouer ton têtu et n'être que plus malheureux. » Je me retournais vers elle. Violette avait peut-être raison, je devrais peut-être l'écouter au lieu d'en faire qu'à ma tête. Je m'apprêtais à lui répondre quand on frappa à ma porte. Lequel de mes deux parents avaient osé venir jusqu'à moi ? La porte s'ouvrit et ma mère apparut. AH ma mère, je préférais que ça soit elle plutôt que mon père parce qu'au moins elle dédaignait parler correctement à Violette. « Pete, nous avons des invités qui allons arriver, si tu pouvais arranger ta tenue. » Bah quoi j'avais ma chemise à moitié ouverte, l'un des côtés de mon pantalon à moitié retourné et j'étais en chaussette, j'étais habillé normal en faite. Oui bon je chipotais, je n'étais pas habillé pour recevoir quelqu'un autre que Violette. « Violette je suis désolé de te mettre dehors mais c'est important... » « Ne vous inquiétez pas madame Levingston, je partais de toute façon, je dois aider ma sœur, Janet pour un devoir. » Violette s'était déjà levé, rassemblant ses affaires. C'était ridicule, elle pouvait rester. Les invités en question étaient sûrement des amis mangemorts chiants à mourir de mes parents. « Tu passeras le bonjour à tes parents. » Ma mère détestait les Bunrrow mais elle détestait encore plus les gens qui manquaient de convenance c'est pourquoi elle avait dit cela, juste par politesse. Une fois qu'elle fut partie, ma mère rajouta avant de sortir de ma chambre : « Rappelle-toi que je t'aime et que mon unique but dans la vie est de me soucier de toi, alors maintenant dépêche-toi, ils ne vont pas tarder à arriver ! » Pourquoi me disait-elle ça ? C'était louche, très louche mais des fois ma mère était bizarre alors je ne cherchai pas plus longtemps et m'habillai. Si j'avais su...

Je descendais dans le salon et là stupéfaction, je croisais des gens que je connaissais. J'avais espéré pendant un moment que les invités soient les Wells ou les Cayrel mais non. Ils étaient trois, les parents et la fille. La fille elle me disait vaguement quelque chose. Elle était à Poudlard c'était sûr et vu son air, une Serpentard sans aucune hésitation. « Pete, je te présente les Crowley et tu dois connaître leur fille, Iseult, elle est à Poudlard en cinquième année. Ca y est je voyais qui s'était évidemment, une énième garce de Serpentard. En tout cas l’apéritif, se passa. Mes parents et ses parents faisaient la discussion pendant que je m'ennuyais à mourir et qu'Iseult, elle restait statique. Elle était vraiment chiante à mourir, cette fille. Le repas battait son plat quand vint le désert et là alors que je pensais que ma vie ne pourrait pas être plus terrible qu'elle ne l'était déjà, mon père prit la parole et là ce fut le drame : « Si nous sommes réunis aujourd'hui c'est pour vous annoncer quelque chose et non juste pour se réunir. En effet si nous sommes-là c'est parce qu'Iseult, Pete, nous fêtons vos fiançailles. » Je déglutis sur place, était-ce vraiment sérieux ? Il en était hors de question, je ne pouvais pas être fiancé à cette fille. Non, non je n'étais pas d'accord ! En plus moi j'aimais Blake et non cette pimbêche. En parlant de Blake c'était foutu je ne pourrais plus jamais être avec elle. Pourquoi est-ce que la vie me tombait dessus ainsi comme ça. Ce n'était pas juste, j'avais le droit de décider. Apparemment non... En tout cas Iseult n'avait pas non plus l'air ravi parce qu'elle avait mis son masque de froideur, glacial. Pas besoin d'aller très loin pour voir qu'entre cette fille et moi ça ne marcherait jamais ! Comme si cela ne suffisait pas, nos parents se mirent d'accord pour qu'on aille dans ma chambre parce que leur conversation ne devait sûrement pas nous intéresser.

« Ça ne me fait pas plus plaisir qu'à toi. Je te connais de réputation à Poudlard et tu n'es pas digne de moi, tu ne seras qu'un fardeau pour moi si on se marie vraiment. Seul ton nom est respectable. » N'était-elle pas adorable ? J'avais envi de l'étouffer avec mon oreiller. « Tu n'as pas grand chose non plus tu sais. Ta beauté glaciale est sympathique mais dès que tu parles tu n'as plus aucun charme. » Il était de mon devoir d'être aimable avec elle. « En tout cas personne à Poudlard, j'ai bien dit personne ne doit savoir pour nos fiançailles. C'est pour notre intérêt à tous les deux. » J'étais d'accord avec elle sur ce point. « De toute manière, moi vivant, on ne sera jamais mariés. » Le reste de la journée passa très doucement mais je fus tranquille une fois les Crowley partis. Je décidai de ne pas en parler avec Violette pour le moment. Il fallait que je digère la nouvelle d'abord. Le pire était à venir.

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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 3

Tu es mon paradis, mais je suis peut-être ton enfer...

janvier – quatrième année à Poudlard.
« Je suis fiancé. » J'avais annoncé à la nouvelle à Albus et Blake. Eux me regardaient ne sachant quoi dire. En même temps même moi je ne savais pas quoi dire à propos de ça. « Mais à qui ? Et pourquoi ? Tu crois pas que te fiancer à ton âge c'est un peu précipité... » Je me retournai vers Albus, croyait-il vraiment que c'était mon initiative ? Je n'étais pas fou, jamais je ne ferais une telle bêtise ! « Y a des fois où je demande si tu réfléchis de temps en temps. Évidemment que c'est mes parents, tu me crois assez fou pour me fiancer ? Surtout que tiens toi bien l'heureuse élue est Iseult Crowley, je hais cette fille ! Elle me déteste aussi. Maintenant je dois juste trouver un moyen pour annuler cette décision. » Je calai ma tête contre ma main. J'avais beau y avoir réfléchi toutes les vacances d'hiver, je n'avais aucune solution à mon problème. « Mais tu vas trouver quelque chose, j'en suis sûr. Blake est de mon avis, Blake ? Blake ? » Albus et moi nous nous retournâmes vers elle pourquoi ne répondait-elle pas ? Elle avait le regard dans le vague et n'avait rien dit depuis la grande nouvelle. « Oui, je ne doute pas que tu vas trouver une solution, Pete. Euh... Excusez-moi, je dois... Apple m'attend. » Je la vis partir, pourquoi agissait-elle comme ça ? Quoiqu'il en soit, je n'avais pas le temps de me préoccuper de ce qui lui causer des soucis.

février – quatrième année à Poudlard.
« Voici Kaylie. » J'étais arrivé main dans la main avec ma nouvelle copine. « Salut Kaylie. » Blake leva à peine la tête. De toute manière, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient très fans de mes petites amies.

février – quatrième année à Poudlard.
« Voici Amanda. » Elle m'embrassa à pleine bouche ce qui ne me déplut pas, je dois bien le reconnaître.  Ni Albus, ni Blake ne levèrent la tête. Il est vrai que depuis les vacances j'enchaînais les conquêtes mais ils pouvaient être polis et dire bonjour. « On se rejoint dans la grande salle, je dois parler avec mes meilleurs amis, ok ? » Elle me fit un signe affirmatif avant de m'embrasser de nouveau. Cette fille était vraiment quelqu'un qui avait besoin de contacts. Une fois qu'elle fut sortie de la salle commune, je leur balançais : « C'est quoi votre problème ? Vous ne pouviez pas dire Salut Amanda, heureux de te connaître ? Même un salut aurai suffi ! » Blake se retourna vers moi sur un ton très détaché. « Ce n'est pas comme si on allait la voir beaucoup. Dans deux-trois semaines, elle aura une remplaçante. On économise de l'énergie en n'essayant pas de la connaître, c'est tout. Ce n'est pas personnel. » Je restais scotché, je ne changeais pas si souvent de copines. En faite si mais je préférais croire le contraire. « Je reconnais que la stabilité n'est pas mon fort mais ce n'est pas une raison. » Je commençais à manquer de conviction. « Écoute, que tu perdes ton temps avec toutes ces filles, c'est ton problème mais qu'on soit obligé de sympathiser c'est une autre chose. Je ne suis pas d'accord avec ça, j'ai d'autres choses à faire qui ont beaucoup plus d'importance. » Ces mots me déchiraient le cœur mais je ne pouvais pas lui dire. « Bien je vous laisse donc faire VOS choses plus intéressantes. »

mars – quatrième année à Poudlard.
« Ma vie craint. » Pete enfouit a tête dans son sac qui était posé sur une table de la Grande Salle. Violette posa sa plume à moitié amusée à moitié désolée pour son ami. « Tu crois pas que t'exagères un petit peu ? Mais juste un petit peu. » Je relevai la tête quelques instants avant de retrouver ma position initiale. « Non j'exagère pas du tout. Si tu savais comment j'aimerais genre avoir tes parents. On danserait la danse de la pluie, on porterait que des maillots de bain l'été et il ne s'occuperait pas de ma vie privée. Je passerais ma journée à fumer des pétards. Je serais quelqu'un de vachement détendu et cool même si je suis déjà cool. » Violette me donna alors un coup avec son livre. Je levai la tête avant de répondre. « Mais ça va pas la tête ? » Elle me lança un regard noir. « T'es en train de dire que mes parents sont limite des drogués. » Je lui fis un sourire. « Qui n'arrête pas de me dire que ses parents sont des vieux hippies détraqués ? Hein ? Alors franchement je préfère avoir les parents hippies détraqués que les petits bourgeois tyrans. » Violette me tira langue. Elle croisa les bras avant de me dire. « Je vais juste ignorer ça et plutôt écouter tes problèmes. » Je la remerciai du regard, Violette savait toujours quoi faire. « Elle me déteste vraiment maintenant, c'est limite si elle arrive à me parle calmement. Je veux retrouver ma meilleure amie à défaut d'autre chose. Je te jure que j'ai vraiment pas besoin de ça en ce moment. Non j'ai besoin d'elle. » Heureusement que personne n'écoutait parce que bon c'était assez personnel. Violette semblait réfléchir, qu'allait-elle encore me répondre ? « Je n'ai qu'un mot pour toi. JALOUSIE. C'est vrai t'es fiancé et en plus tu t'es en train de taper la moitié de Poudlard. Qu'est-ce que tu croyais ? Qu'elle allait crier de joie ? Bon sang Pete y a des fois je me dis que t'as l'intelligence d'une mouette et c'est pas un compliment. » Je la regardai me demandant si je l'étouffai avec ma veste ou si je lui balançais son livre dans la figure. « Je reconnais que d'être fiancé ça craint mais c'est pas pour autant que tu dois te saouler en filles comme un autre se saoulerait dans l'alcool. T'es vraiment un connard des fois. » Ca va je croyais que théoriquement elle était de mon côté. « Franchement tu serais quelqu'un d'autre, je te parlerais plus mais comme t'es ma Vio' je vais faire comme si tu n'avais rien dit. Et les filles me font oublier ma vie merdique, chacun son truc, tu aurais préféré que je sois alcoolique ? » Elle me regarda avant d'ajouter : « Tu pouvais pas te réfugier dans la bouffe comme tout le monde ? » Cela me tira un rire. Oh moins elle était toujours drôle.

avril – quatrième année à Poudlard.
« Janet ? JANET ATTENDS-MOI ! » Je m'étais mis à courir pour rattraper la plus jeune des Bunrrow. Elle se retourna vers moi et me sourit. « Pete ? Qu'est-ce que tu fais là ? » Je lui rendis son sourire avant de lui répondre : « Figure-toi que je cherchais ta sœur mais je la trouve pas mais tant pis, c'est pas grave. Tu peux m'aider autant bien qu'elle pour le coup puisque t'es une fille. » Janet ne dit rien mais elle me fit un signe pour m’inciter à continuer sur ma lancée. « Voilà imaginons que t'es en colère contre un ami très proche, à un tel point que ça fait des semaines que vous vous parlez pas, t'attends quoi du garçon en question ? » Demander l'avis d'une gamine de treize ans n'était pas forcément la meilleure idée du siècle mais bon après tout, je pourrais être surpris. « Je pense que je voudrais que les choses redeviennent comme avant et que le garçon s'excuse. » Oui mais pas sûr que je sois d'accord avec ce plan. « Oui mais si c'est la fille qui a tord dans l'histoire. » Pour moi il était clair et net que la fautive dans l'histoire c'était Blake. Je veux dire j'étais malheureux d'accord, j'avais le droit de sortir avec pleins de filles même si ça semblait la déranger. « Le problème c'est que c'est pas comme ça que vous allez vous rabibocher si personne accepte ses torts. » Elle marquait un point, cette gamine était intelligente, il ne fallait jamais en douter. « Alors tu vas me dire avec qui t'es fâché ? » Je ne l'écoutais même plus, les idées se propageaient dans ma tête plus vite que la lumière. Il fallait que j'aille trouver Blake et maintenant. « Merci Janet, merci pour tout. Oh... Et t'es ravissante aujourd'hui, ce rouge à lèvres te va à merveille. » Je déposai un baiser sur sa joue puis me mis à courir dans le couloir afin de regagner ma salle commune.

avril – quatrième année à Poudlard.
« On va se faire la tête encore pendant longtemps ? » Cela faisait bien une demi-heure que Blake et moi étions assis à la même table dans la salle commune en train de faire le même devoir et pourtant aucun de nous n'avait pris la parole avant ce moment. J'attendis qu'elle réponde quelques minutes mais voyant qu'elle ne répondrait pas je poursuivis : « Tu me manques Blake même si t'es une tête de mule et que bien des fois j'aimerais que tu sois moins têtue. » Toujours aucune réponse ni réaction, c'était vraiment dur de sa part pour le coup. Se rendait-elle compte des efforts que je faisais ? Le fait que pour le coup je prenais vraiment sur moi. « Je sors avec pleins de filles, c'est comme ça, les raisons me sont... propres. Je, enfin bref je ne vous l'impose pas à Albus et à toi, tout ce que je demande c'est d'être compréhensibles comme je le suis toujours avec vous et vos plans foireux. » Encore une fois zéro réaction, cette fois-ci c'était trop. Je fermais livres, rangés papiers et commençais à partir. Une fois arrivée à la porte, elle se décida enfin à parler. « Je crois que tu as oublié je m'excuse mais tu sais quoi ? Moi aussi j'en peux plus de te faire la tête mais tu ne changeras pas mon point de vue sur la question, par contre j'essayerais de faire des efforts... pour toi. » Je fis demi-tour, posai mes affaires sur la table et la pris dans mes bras. Nous restâmes ainsi quelques minutes avant que je n'ajoute. « T'es vraiment une tête de linotte ! »

juin – quatrième année à Poudlard.
Blake, Albus et moi étions à la volière. On regardait la sublime vue que nous offrait cet endroit. Nous étions silencieux depuis plusieurs minutes ce qui était peu ordinaire tout de même. Soudain Blake se tourna vers moi et me demanda : « Tu rentres quand chez toi ? » Les vacances scolaires étaient arrivées et j'ai le seul qui avait la possibilité de rentrer chez lui. Je ne considérais pas cela comme une chance. Je ne voulais pas rentrer, je voulais rester avec eux. Je me raclai la gorge avant de répondre : « Dans deux semaines. » J'étais tendu et il me semblait qu'eux aussi étaient tendus. Parce qu'à chaque fois que je rentrais chez moi, ça nous rappelait que bien que nous étions meilleurs amis, il y avait de grandes différences. Je restais fils de mangemorts, le petit gamin bourré de fric qui était la progéniture de méchants. « Bon bah on a deux semaines pour profiter. Si on allait se poser au parc ? Il fait trop beau pour pas en profiter. » Albus toujours les mots pour tout arranger.

Il partit alors devant tandis que je retins Blake en lui attrapant le bras. « Tu vas me manquer, tu sais. Je préférerais rester avec vous, ici. » J'avais eu le besoin de lui dire comme pour lui faire une sorte de promesse. « Je sais, moi aussi j'aurais préféré que tu restes mais la vie est ainsi. Toi tu pars, moi je reste avec Albus. » Pourquoi était-ce si triste ? J'avais l'impression qu'on évoquait quelque chose, comme si on était incompatibles tous les trois. Moi d'un côté, eux d'un autre. On était si proche et pourtant je me sentais si loin. J'aurais voulu dire que non, qu'on serait toujours les trois mais je ne pus pas parce que moi-même je n'en savais rien. Peut-être qu'il en serait toujours ainsi en fait. Peut-être fallait-il se résigner. « Oui, enfin Albus va se demander ce qu'on fait. On ferait mieux de le rejoindre. » Je lui offris un faible sourire, elle acquiesça et nous rejoignîmes Albus. Cette après-midi je n'avais pas le cœur à la fête mais je me forçai pour eux, parce que ça ne valait pas la peine que je garde mon air maussade.

juillet – quatrième année à Poudlard.
Quelle journée pourrie ! Franchement, pas que je m'étais attendu à passer une bonne journée chez moi mais celle-là, elle était largement au dessus. Mes parents venaient de m'annoncer qu'ils avaient invité les Crowley à dîner. Juste pourquoi ? Ah oui j'étais fiancé à leur salope de fille. Évidemment ma mère s'était aussi sentie obligée de les inviter à venir participer à une partie de cartes. Il n'y avait que moi ça faisait rire ou pas ? J'avais demandé si Violette et et Janet pouvaient venir, évidemment elle avait dit non. Je la détestais. En plus de ça, je n'avais aucune nouvelle de Blake ou Albus depuis quelques jours. Super les amis. Je ne serais sûrement pas celui qui les relancerait avec une lettre. L'amitié c'était donnant-donnant. Oui j'étais énervé. Et pour combler tout ça, ma mère m'avait forcé à me changer. Comme quoi ma tenue vestimentaire était trop « débraillée ». N'importe quoi ! Mais enfin je changeais de chemise et gardais mon short. Hors de question que je l'enlève celui-là. Il était rouge comme pour bien leur rappeler que j'étais un rebelle. Puéril ? Je m'en foutais.

On nous avait congédié avec Iseult enfin pour faire simple on nous avait demandé d'aller nous amuser entre jeunes. Comme si j'avais envie d'être avec cette peste ! J'avais bien envie de me faufiler jusque chez les Bunrrow et la planter là mais à tous les coups, elle me dénoncerait. Je décidais de me poser contre l'arbre qui était au fond du jardin. « J'étais connu plus causant Levingston. » Je la regardai, septique. Elle voulait vraiment parler, vraiment ? « J'ai connu un moment où tu ne faisais pas parti de ma vie. Ce moment-là me manque. » Sarcastique ? À peine. Elle souffla puis s'assit en tailleur devant moi. « T'es nul, j'essayais que le temps passe plus vite mais soit regardons-nous dans le blanc des yeux. » Était-ce une technique pour me faire culpabiliser ? Sûrement et le pire c'est que ça marchait. « Tu veux qu'on parle météo ? » Je culpabilisais certes mais ça devait pas dire pour autant que je devais être gentil. « Pourquoi pas ? Je me fais autant chier que toi. Je voulais pas venir, j'ai même feins la maladie. Mon père m'a forcée. » C'était peut-être méchant mais ça me faisait plaisir de pas être le seul forcé. « Ma mère m'a fait changer de tenue à cause de toi, mon t-shirt Gryffondor convenait pas selon elle. » Quel manque de goût ! « En même temps elle a pas tord. Quoi ? T'attends pas à ce que je te soutienne là-dessus. » Ouais, c'est pas faux. Elle en avait dans la tête quand même. « Mais bon chacun ses goûts. Et puis t'as pas besoin de l'afficher tout le temps. Personne n'oublie que t'es à Gryffondor je pense. » Elle n'avait rien compris à l'utilité du truc. « Le but c'est pas de leur rappeler mais leur affirmer que je ne suis pas comme eux malgré tout ce qu'ils font pour me contrôler. » Elle me regarda avec un regard un peu sévère. Elle ne pouvait pas comprendre non plus, celle-là. « Bon on change de sujet. Ça te dit qu'on monte en hauteur ? Sauf si c'est trop difficile pour la fille que tu es. » Elle me tira la langue et commença à gravir l'arbre. Je ne pus m'empêcher de sourire, voilà qui s'arrangeait finalement.

On avait passé une bonne journée au final même si on savait que ça ne changerait rien. On continuerait toujours à se détester, jamais je ne lui dirais que j'avais apprécié la journée, ni elle non plus. C'était juste une pause ou un interlude dans l'enfer qu'on vivait ensemble. Après tout un moment de répit, c'est accordable à n'importe qui.

août – quatrième année à Poudlard.
J'étais dans le parc attendant Violette. Pour fois que j'étais en avance et elle en retard. Oui quand elle n'était pas là avant moi, je considérais qu'elle était en retard. Joli retour de bâton. « LEVINGSTON ! CAPITAINE CAVERNE. » Elle se jeta alors sur moi et me fit tomber à la renverse. « Espèce de grande malade ! Mais t'aurais me briser la colonne vertébrale ou des côtes ou n'importe quel os en fait. » Je fis la moue mais face à son grand sourire, je ne pus rester fâché longtemps. « Oh, arrête t'es pas sportif, ça va. MAIS qui c'est le nouveau préfet des Gryffondors ? C'est mon meilleur ami, rien qu'à moi. Non oui je te partage, je sais mais rien à foutre. C'est trop bien Pete ! Faut qu'on fête ça. Je te ramènerais pleins de copines à moi, je suis sûre que le séducteur en toi est ravi. » Mouais, bof, moyen. Bien sûr que c'était très sympa de sa part mais est-ce que j'avais vraiment envie de ça ? Pas sûr. « Je suis pas sûr de vouloir ça, tu comprends ? D'habitude j'aurais été super emballé mais pas là. » Violette me regarda surprise, ça c'était pas un super truc. Ben non parce que je l'étonnais quasiment jamais vu depuis le temps qu'elle me connaissait, étais-je en train de changer ? « Es-tu en train de me dire que monsieur Pete Kellan Gregory Levingston veut se ranger ? » Oh non, personne ne connaissait mon troisième prénom, enfin sauf ma famille. Gregory c'était le prénom de mon grand-père, cet homme infâme qui était connu en particulier pour avoir assassiné à un groupe de dix résistants à lui tout seul. Y avait pas de quoi être fier franchement et en plus j'avais jamais dit ça. Elle confondait tout. « N'exagère pas non plus. Je dis juste qu'il peut-être temps de calmer un peu l'orgie qu'est devenue ma vie sentimentale ou en tout cas la freiner un peu. » Elle devint hilare. Super elle se foutait de ma gueule, vive l'amitié. Elle dut voir mon regard meurtrier car elle se stoppa. « Oh ça va, prend pas ton air supérieur. Je me moque de toi mais gentiment comme toujours. » Je ne peux pas lui résister longtemps alors je lui souris. « C'est à cause/en rapport/dû/lié à Blake ? » Je levai les yeux en l'air. Était-ce ? « Mais oui bien sûr que ça l'est. Alors c'est bon, tu vas enfin te lancer ? » Elle délirait dans le lyrique, par Merlin. « Non. Arrête avec ça, merci. Je regrette limite ta première proposition. » Voilà on arrête de parler de cela, merci. « Ouais, ouais. Sinon je crois que j'ai une touche avec Andrew Clensen. » Je la regardai, ah oui ? En même temps ça n'avait rien de très étonnant.

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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 4

Je t’aime depuis toujours, depuis le début ; j’ai continué à t’aimer quand j’étais en couple, j’ai continué à t’aimer quand j’étais seul, j’ai continué à t’aimer chaque seconde de chaque jour, j’ai continué... Je t’aime, je t’aime, depuis toujours.

septembre – cinquième année à Poudlard.
Albus et moi on avait décidé de profiter de cette belle après-midi pour se raconter nos étés. Lunettes de soleil sur les yeux, allongés tranquille sur l'herbe du parc. Franchement on était bien. « Alors Levingston, combien de filles cet été ? Attends laisse-moi deviner, t'as du faire des ravages, six ? Huit ? Non dix ? » Je ris doucement face à sa connerie. « Deux. » Albus rit à son tour avant de s'arrêter. « T'es sérieux ? Mais qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de Pete Levingston ? T'es tombé malade ? Pourtant dans tes lettres, tu n'as rien dit. » Je lui fit une tape sur la tête. « T'es débile ! J'allais très bien, j'avais juste pas envie. Si je suis pas un tombeur, je suis plus digne d'intérêt ? » Je disais cela sur le ton de la plaisanterie mais attention à sa réponse tout de même. « Non mais avoue que c'est inhabituel. J'attendais que tu me racontes toutes tes aventures. » Ah oui dans ce cas-là. « Et bah désolé de te décevoir. Et toi alors ? » Albus perdit de sa légèreté. « Tu sais bien que je ne sais plus où donner de la tête. On change de sujet ? Ok, merci. » Mouahahah et une victoire de plus pour ma pomme.

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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 5

Tu sais, à chaque fois que quelqu’un sort un truc vraiment drôle, un truc qui me fait rire, je me retourne pour voir si ça te fais rire aussi, même quand t’es pas là, à chaque fois...

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Blake & Pete
Bouches toi les oreilles. Bouches toi les oreilles fort fort fort, encore plus fort !
Tu entends comme je t'aime ? – partie 6

Et ce n’est pas si important qu’on vive heureux pour toujours, ce qui compte, c’est être heureux maintenant. De temps en temps, même si c’est rare, les gens vous surprennent. Et une fois de temps en temps, certaines personnes peuvent vous couper le souffle.

en cours.
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