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 Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)

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Fred Weasley

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MessageSujet: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyLun 19 Sep - 5:44



Fred
Alienor



Le dimanche. Le jour préféré et détesté de Fred Weasley. Il l'aimait parce qu'il pouvait faire ce qu'il voulait. Enfin à peu près. Il le détestait parce que c'était le jour où normalement n est en famille. Enfin plus depuis qu'il était à Poudlard et encore moins parce qu'il était résistant. Il ne voyait quasiment jamais ses parents. Et même s'il ne le disait à personne car il était quand même en septième année. Ils lui manquaient mais il savait qu'il ne les reverrait pas de si tôt. Ce jour là, il avait envie de penser à autre chose. A autre chose que leur absence. A autre chose que les mangemorts qui trainaient tous les jours dans le château. A autre chose qu'aux choix de sa sœur.

Il quitta son dortoir. Il ne savait pas quoi y faire. De toute façon, il allait une fois de plus passer sa journée à ne rien faire. Comme tous les week-end. Il avait envie de tout et de rien. De faire des choses qui ne servaient à rien. De s'amuser. D'être avec ses amis, ses copines. Il quitta la salle commune des Poufsouffles. Il avait besoin d'air. De respirer. De penser à sa vie, à son futur. C'est vrai. Qu'est ce qu'il allait faire après. Il n'en savait vraiment rien. Il aurait bien aimé travailler avec son père mais une partie de lui aspirait à autre chose. Quelque chose qu'il ne savait pas encore. Il avait envie d'une vie dévouée à un combat. Combattre efficacement contre les mangemorts et Voldemorts, c'était vraiment ça qu'il voulait faire même si cela signifiait qu'un jour il serait obligé de se battre contre sa sœur qu'il aimait malgré tout. Il aimerait tant réussir à la faire changer d'avis, réussir à la rallier à leur cause. Mais c'était une Serpentard et elle était fière de l'être. C'était une obscure et elle aimait l'être. A cause de ça, ils s'étaient éloignés l'un de l'autre. Elle s'était éloignée de sa famille. C'était la seule des Weasley à être du mauvais côté. Donc il savait que s'il se battait contre les forces du mal il serait certainement obligé de se battre contre elle et il ne savait pas s'il en serait capable. Se disputer et se battre étaient vraiment deux mots et deux choses complétement différentes. Mais il savait au plus profond de lui que s'il le fallait il se battrait contre elle. Il ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour la battre à la loyale sans la tuer. Parce que ça il ne le pourrait pas.

Il était désormais dans les couloirs du château, errant. Il croisait des gens mais ne leur parlaient pas. Il les connaissait mais il était tellement perdu dans ses pensées qu'il ne les voyait pas. Ce jour là, il était au bord de la déprime. Lui, Fred Weasley, le mec le plus drôle et amusant de Poudlard, celui qui était toujours prêt à faire une blague, il était pas heureux. Il voulait faire quelque chose mais ne savait pas vraiment quoi. Un entrainement au Quidditch ? Une sortie ? Organiser une révolte ? Non rien ne intéressait. Il voulait aller à Pré-au-Lard mais sans être entouré, cadré par les mangemorts ou les professeurs qui épiaient ses moindres faits et gestes. Si il avait eu la carte du maraudeur... Peut être que son oncle la lui donnerait. Après tout, c'était son père qui lui avait donné et elle venait du père de Potter. C'était bizarre comme tout pouvait avoir une liaison. Non il fallait qu'il voit James. Lui il aurait des idées pour le faire sortir. Mais il y avait un endroit dans lequel il pouvait prendre l'air sans avoir l'impression d'être vraiment suivi. Le parc. Il marcha donc dans le château en direction de la sortie. Les escaliers qui tournaient dans tous les sens ne l'aidaient pas vraiment à atteindre son but mais au bout de quelques minutes il était à l'extérieur. Il allait bientôt être dans le parc. Il avait envie de s'y reposer, d'être au calme et dans la nature, de s'y laisser dorer au soleil. Il n'y avait presque personne sur l'herbe devant le lac. Un groupe de première année était là, un peu plus loin. C'était tous des impartiaux. Fred ne les aimait pas trop. Comment pouvaient-ils ne pas voir ce qu'il se passait sous leur nez ? Comment pouvaient-ils ne rien faire ? Le rouquin ne pouvait pas le comprendre. Il était pourtant évident que les jeunes sorciers et même les autres avaient aucune liberté. Mais bon après tout, qu'ils restent là. C'était déjà mieux que de rejoindre les obscurs. Les obscurs. Fred était toujours en train de chercher un moyen de les attaquer et de les battre mais pour l'instant il trouvait que les actions menées par les résistants étaient un peu trop infimes et ne servaient pas à grand chose. Il avait entendu dire que son cousin Albus savait où se trouvait leur base. Il allait donc lui demander des choses dessus pour pouvoir mener une attaque au sein même de leur base. Ça devrait être bien. Ils allaient leur tomber dessus.

Puis le fils de Georges Weasley réagit qu'il aurait pu passer son dimanche en compagnie de ses cousins et cousines. Après tout, c'était aussi eux sa famille. Ce n'était pas comme ses parents mais ils étaient très proches. Il allait rentrer pour les chercher dans le château et passer le reste de sa journée avec eux lorsqu'il aperçut un peu plus loin sur le bord du lac Alienor Twain, une poufsouffle en Septième année comme lui. Il s'entendait pas trop mal avec elle. Ils étaient ensemble dans l'équipe de quidditch et bien qu'ils ne se parlent pas très souvent parce que Fred préférait passer son temps en compagnie de garçon ou à faire des farces et des blagues au gens dans les couloirs, il l'appréciait bien. Il se dirigea vers elle. Elle aurait peut être des idées pour passer un dimanche plus agréable. Et puis il pourrait discuter avec ses cousins plus tard dans la soirée. Il se dirigea droit vers la belle blonde et d'assit à côté d'elle en disant :

Salut toi... Qu'est ce que tu fais de beau.


Il ne savait pas trop quoi dire. Puis il vit les jeunes de première année qui étaient au bord de l'eau et ne pouvant résister à l'envie il sortie sa baguette et cria en pointant sa baguette en direction du sol sous un garçon aux cheveux blonds :

Deprimo !


La berge s'affaissa brutalement et le jeune garçon tomba la tête la première dans l'eau. Le rouquin éclata de rire. Il riait et était joyeux pour la première fois de la journée. Mais qu'allait dire la jeune fille qui ce tenait à côté de lui. Normalement on avait plus le droit d'utiliser la magie dans l'école mais les règles ne sont faites pour être brisées.
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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyJeu 22 Sep - 7:54

Un dimanche comme les autres, c'était pour Alienor de la joie et de l'énergie, des jeux, des rires, oui, car un dimanche était fait pour s'amuser selon elle. Pas étonnant donc qu'on la trouve au bord du lac en train de rire avec ses amis, ou bien dans la salle commune à jouer aux échecs ou employée à quelque autre tache amusante. Par tache amusante, Alienor entendait les quatre cent coups avec ses amies Juyne et Blake. Ces deux là, elles étaient de fabuleuses copines. Souvent ensemble, elles formaient le trio infernal. Et les rires s'échappaient si souvent de mleur petit groupe qu'elles n'étaient presque jamais sérieuses...
En effet, Alienor se fichait un peu de ses études, et tant qu'elle se hissait à la moyenne sans trop d'efforts elle ne bronchait pas. Aussi ses devoirs étaient-ils expédiés le samedi matin, comme d'habitude, après le petit-déjeuner. C'est donc avec un bonheur sans précédant qu'Alienor se retrouva dans le parc avec un groupe d'amis. Ils bavardaient et riaient comme des fous, assis au bord du lac. Mais au bout d'un moment Alienor se lassa d'eux. Elle se détourna et sen rendit sur la berge. Elle se mit les pieds dans l'eau et s'assit tout en observant le paysage si magnifique. Elle savait que Poudlard était régit par les Mangemorts, mais elle trouvait qu'il restait tout de même incroyablement beau. Elle regardait certains idiots plonger dans le lac lorsqu'une voix la fit sursauter.

« Salut toi... Qu'est ce que tu fais de beau ? »

Elle se retourna et regarda Fred s'asseoir à ses côtés. Il était sympa, Fred Weasley, mais d'ordinaire il souriait un peu plus. Aujourd'hui, il semblait déprimé. Elle le détailla plus attentivement. Grand, les cheveux un peu batailles et les yeux d'un magnifique bleu, il faisait rêver toutes les filles de Poudlard. Mais aujourd'hui, il semblait plus triste...
Elle devina qu'il pensait encore aux Mangemorts. Elle le comprenait, mais après tout elle pensait qu'on pouvait passer outre et profiter un peu de la vie. Malgré son problème d'adoption, elle était toujours joyeuse, elle. Mais lui, cela devait être différent. Il avait quand même une soeur Obscure, chez les Serpentards. Alienor savait que Roxanne était mal vue des autres Weasley, mais qu'elle avait su se faire respecter, voire un peu plus, dans son nouveau camp. Elle n'avait pas d'avis sur cela. Elle préférait rester en dehors avant de savoir vraiment qui elle était.
Après tout, était-elle née d'obscurs ou de résistants ? D'où venait-elle ? Elle n'en savait rien. La plupart avaient choisi tel ou tel camp à cause de leurs parents. Certains s'étaient rebellés, comme Roxanne. Mais bon, que valait cette appartenance ? Rien, après tout. Une fois sortis de Poudlard, personne ne viendrait vous pointer du doigt parce que vous avez été Impartiaux, ou Résistants "discrets", ou bien encore Obscurs.
Pour Alienor, les clans importaient peu, pour elle, tout ce qui comptait c'était le coeur et ce qu'on avait dedans. C'est donc pour cela qu'elle appréciait Fred. Il avait beau avoir un côté obstiné sur la Résistance, il était gentil et prévoyant. C'était un battant, il ne se laissait pas marcher sur les pieds et en général il voyait le monde du bon côté. Il faisait rire tout le monde et cela montrait qu'il ne se laissait pas abattre.
Fred semblait gêné. Il eu un faible sourire, puis lança un « Deprimo ! » vers les garçons se tenant au bord du lac. La berge s'effondra, un garçon fit une belle pirouette et atterrit dans l'eau. Fred rigola. Alienor eu un peu de peine pour le pauvre garçon qui se relevait tout mouillé et plein de vase devant ses copains pliés en deux. C'était drôle pour les autres, mais pas pour le ridiculisé, Alienor le savait. Plusieurs fois on s'était moqué de son uniforme pas très orthodoxe ou d'elle tout simplement à cause de son look. Mais elle ne prêtait pas attention aux critiques.
Avec un sourire, elle vit que Fred semblait plus joyeux. Elle se contenta de dire, sans même l'avoir salué :

« Le pauvre, j'aimerais pas être à sa place. »

Mais même si elle avait espéré ne pas mettre de reproches dans sa voix, elle n'avait pas réussit. Parfois, les blagues étaient un peu cruelles ou méchantes, et s'était blessant.

« Qu'est-ce qui t'amène, Fred ? Tu ne blague pas avec les autres ? »

Alienor ne savait pas bien ce qu'elle entendait par "les autres". Sans doute les Wealsey et les Potter, ou bien encore les Poufsouffle de son année. Maintenant, la gêne de Fred s'était étendue à Alienor. Elle ne savait quoi dire, aussi elle se leva et remonta un peu son pantalon avant de s'enfoncer à son tour dans l'eau. Le froid gagna ses jambes et elle réussi à aller asez profond, jusqu'à ce que ses genoux soient mouillés, en fait. Le lac était froid, mais cela faisait du bien, pendant une journée d'été, de se rafraichir. Au loin, le pauvre garçon était sec et s'employait à envoyer ses copains tour à tour dans l'eau. Alienor sourit et lança un « Allez ! » de bonne humeur. Voyant l'eau éclabousser plusieurs fois, au fur et à mesure que les autres se jetaient à l'eau, elle se tourna vers Fred et lui tendit la main. Une impulsion qu'elle n'avait pas prémédité.

« Viens, elle est bonne. »

Sa main tendue la ramena à son premier baiser, comme ça, sans prévenir. C'était un baiser doux, magique, mais il n'avait pas duré. Le garçon était resté dans son coeur comme une beauté, alors qu'il avait beaucoup changé. De l'eau avait coulé sous les ponts, mais Alienor s'en souvenait comme si c'était hier. Elle se demanda pourquoi c'était en présence de Fred qu'elle se rappelait de ça. Peut importait... À moins que ?
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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyDim 2 Oct - 6:20

Maintenant Fred se sentait mieux. Oui il aimait faire des blagues aux autres même si ce n'était pas toujours très sympathique. Au moins, ça lui remontait le moral. Il savait que la Poufsouffle qui se tenait à côté de lui n'aimait pas forcement qu'il fasse des blagues ou plutôt que des personnes puissent être victime de ses nombreuses et amusantes blagues mais il était comme ça on ne pouvait pas changer le fils de Georges Weasley.

 Le pauvre, j'aimerais pas être à sa place.


Fred non plus mais c'était fait maintenant et puis si personne n'était victime de ses blagues, elles ne seraient plus drôles. Mais c'est vrai que le résistant aurait préféré les faire contre des Obscurs ou les professeurs mais là il n'y avait que des premières années impartiales dans le coin. Tant pis pour eux. Le rouquine avait quand même noté qu'Alienor ne lui avait même pas dit le moindre signe de bienvenue et en plus elle parlait sur un léger ton de reproches. Mais Fred ne s'en formalisa pas. Après tout, il faisait ses blagues surtout pour se faire rire lui même et il savait que tout le monde ne partageait pas forcement son sens des blagues.

Qu'est-ce qui t'amène, Fred ? Tu ne blague pas avec les autres ?


Lui blaguer avec les autres ? Pourquoi tout le monde pensait-il qu'il ne passait son temps qu'à faire des blagues en compagnie de ses cousins. En plus, la plupart n'était même pas dans sa maison. Il vit la fille qui se tenait en face de lui remontait les jambes de son pantalon. Qu'allait-elle faire ? Et puis il la vit se glisser dans l'eau. Elle devait être glaciale mais l'idée de rentrer dedans titiller le rouquin. Plus loin, ils voyaient les autres tomber dans l'eau pousser ou tirer par le jeune garçon qu'il y avait fait tomber. Il avait envie d'aller dans l'eau mais en même temps il n'avait pas trop envie d'être mouillé. Il vit le sourire que lui lança Alienor et le Allez qu'elle dit juste après pour l'inciter à aller dans l'eau glaciale du lac. Il regarda tout autour d'eux. Les premières années se jetaient maintenant dans le lac en faisant de grandes éclaboussures. Puis il vit la main tendue vers lui de la Poufsouffles.

Viens, elle est bonne.


Ah bon ? Elle n'était pas glaciale ? Fred se demanda pourquoi elle lui tendait la main. Il aurait très bien pu aller dans l'eau sans cela mais cela lui fit plaisir même s'il ne savait pas vraiment pourquoi. Il remonta les jambes de son pantalon et attrapa la douce main de la jolie blonde en face de lui. Puis il dit tout en se jetant dans l'eau.

Eh bien si elle est bonne !


Il entra dans l'eau en sautant éclaboussant au passage Alienor. Mais comment aurait-il pu entrer autrement. Il tenait toujours dans sa main celle de la septième année et répondit à sa question précédente. Cela le rendit de nouveau un peu mélancolique.

Non tu vois je ne blague pas avec les autres. En fait j'aurais bien aimé me rendre à Pré-au-Lard en sorcier libre mais on ne peut plus. Et puis c'est le dimanche et dans les familles moldues c'est le jour de la famille, mon grand-père n'arrêtait pas de me le raconter.


Il prit la voix de Arthur Weasley :

C'est incroyable ces moldus. Le dimanche ils ne travaillent pas. Il le passe tout le temps en famille. Vraiment c'est étrange. Pourquoi c'est le dimanche et pas un autre jour ?


Puis il reprit sa voix normale et dit d'une voix un peu attristé même si un léger sourire flottait toujours sur ses lèvres.

Ma famille me manque plus que je ne l'admet. Et avec toutes mes blagues et mes actions de résistance c'est sûr qu'ils n'auront jamais l'autorisation de venir me voir à Poudlard. Ma sœur est une obscure. Ici je n'ai que mes cousins.


Il ajouta dans un sourire "Même si ils sont très nombreux. Mais ce n'est pas mes parents."

Il se tut il ne savait plus quoi dire. Il n'avait envie que d'une chose et il ne pouvait pas l'avoir. Pourquoi les mangemorts étaient-ils dans ce château et y faisaient régner leurs lois. Il n'en pouvait plus de cette discipline, de ce manque de liberté mais il ne pouvait plus rien faire et il ne pouvait même pas compter sur sa sœur. Il repensa à tous les moments qu'il avait passé avec Roxanne quand ils étaient petits. À ce moment là, ils s'entendaient encore bien. C'était bien avant qu'elle soit envoyée à Serpentard et qu'elle rejoigne les obscurs. Mais au plus profond de lui même s'il ne la comprenait plus, il l'aimait encore.

Il se tourna de nouveau vers son amie et dit :

Et toi ? Qu'est ce que tu faisais ici toute seule ? Tu n'es pas avec tes amies ?


Ses amies, Juyne et Black. Alienor passait tout son temps en leur compagnie. Le rouquin se demandait même se qu'elles faisaient pendant toutes ces heures passées ensembles, mais ce n'était pas ses oignons. Il savait que lui aussi passait du temps en compagnie de ses amis à discuter ou à faire des blagues même si c'était surtout lui qui les faisait et les autres se contentaient de le regarder faire. Ainsi ils n'étaient jamais punis. C'était une bonne technique mais Fred ne regrettait jamais ses punitions parce qu'elles étaient dues à des bêtises faites pour la bonne cause. Enfin de son point de vue. C'était sûr que sa sœur n'aurait pas pensé la même chose.
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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyVen 21 Oct - 23:29

    Alienor ne se sentait pas très bien. Fred était dans un état très étrange et il semblait trop soucieux pour prêter attention aux joies de la vie. En ce moment même, tient, il était plongé dans ses pensées alors qu'elle lui avait posé une question. Il était là, insensible au soleil brillant qui réchauffait encore les élèves de Poudlard. Bientôt, les gants seraient de mise et Alienor savait que, comme chaque automne, l'hiver les surprendrait par sa brutalité et que tout le monde se retrouverait dans les salles communes, seul endroit sur et où personne n'était embêté par les Mangemorts. Car, même les Impartiaux avaient peur des Mangemorts. Certains Impartiaux n'avaient choisi cette position que par crainte, ou dans l'attente d'un événement important et personnel pour les encourager. Comme Alienor. Alors, seule la salle commune chaude et chaleureuse les tenait à l'abri du monde cruel.

    « Eh bien si elle est bonne ! »

    Cette fois-ci, il était sorti de ses pensées avant Alienor. Elle recula d'un bond en éclatant de rire lorsqu'il l'éclaboussa tout en sautant dans l'eau, qui, au passage, n'était pas si chaude que ça. Il lui tenait la main et semblait soudain euphorique. Seulement, ce fut à cause d'Alienor et de sa question idiote qu'il redevint morose :

    « Non tu vois je ne blague pas avec les autres. En fait j'aurais bien aimé me rendre à Pré-au-Lard en sorcier libre mais on ne peut plus. Et puis c'est le dimanche et dans les familles moldues c'est le jour de la famille, mon grand-père n'arrêtait pas de me le raconter. »

    Il prit une vois grave, qui devait sans doute être celle de son grand-père, qu'Alienor ne connaissait que de réputation. Mais elle en savait assez pour sourire de toutes ses dents en voyant la superbe imitation de Fred de son grand-père Arthur Weasley.

    « C'est incroyable ces moldus. Le dimanche ils ne travaillent pas. Ils le passent tout le temps en famille. Vraiment c'est étrange. Pourquoi c'est le dimanche et pas un autres jour ? »

    Il eut un sourire attristé qui rendit les secondes passées incroyablement joyeuses. Ses yeux semblaient embués. Alienor resserra sa main autour de celle de Fred et se rapproche de lui en pataugeant.

    « Ma famille me manque plus que je ne l'admet. Et avec toutes mes blagues et mes actions de résistance c'est sûr qu'ils n'auront jamais l'autorisation de venir me voir à Poudlard. Ma sœur est une obscure. Ici je n'ai que mes cousins. »

    Alienor le serra dans ses bras tandis qu'il ajoutait dans un petit rire :

    « Même si ils sont très nombreux. Mais ce n'est pas mes parents. »

    Alienor sentit une larme de compassion couler sur sa joue qu'elle balaya d'un geste de la main avant de se détacher de Fred. Elle garda sa main serrée dans la sienne. Elle allait lui reposer une question, mais il la devança. Il avait une voix quelque peu indifférente, et Alienor ne répondait pas aux questions que l'on posait juste pour entretenir la conversation. Elle trouvait cela anti-conversation. Elle avait toujours pensé que ces personnes là n'étaient pas honnêtes car elles ne disaient pas ce qu'elle pensait, puisque quand on dit ce qu'on pense, on a toujours quelque chose à dire. Cependant elle savait que Fred n'était pas comme ça. Cela devait juste être aujourd'hui, il devait juste avoir eu un problème. Qui l'avait rendu morose et triste. Quel problème, cette pseudo-dépression qui atteignait tout le temps quelqu'un un jour. Il faisait tout voir en noir. Alienor détestait ça. Cela lui était déjà arrivé, et elle se rappelait qu'elle s'était disputée avec Win, ce qui n'arrivait quand même jamais en temps normal. Cela montrait qu'elle n'était pas dans son état normal ce jour là. Donc, elle décida de ne pas en vouloir à Fred mais de ne pas trop se déprimer elle aussi. Les compromis étaient toujours une bonne manière de tourner les choses.

    « Et toi ? Qu'est ce que tu faisais ici toute seule ? Tu n'es pas avec tes amies ? »

    Elle sourit quand même. C'était une belle tentative, car il savait pertinemment qu'elle adorait Juyne et Blake, ses deux meilleures amies de toujours. Les quatre cents coups qu'elle avaient du largement remplir étaient célèbres dans toute l'école. Elles étaient joyeuses et populaires. Elles vivaient, tout simplement. Elles étaient la véritable définition vivante du mot vie.
    Cependant, Alienor savait qu'elle n'était pas pareille quand quelqu'un de triste venait s'accrocher à elle. Elle n'avait jamais réussi à consoler quelqu'un, elle était toujours maladroite. Aussi elle décida d'être directe, puisque sinon elle savait qu'elle retournerait chercher quelqu'un de plus joyeux et qu'elle laisserait Fred, les pieds dans l'eau, trop déprimé pour apprécier un des derniers dimanches ensoleillés de l'année.
    Elle se lança avec courage, garda soigneusement la main de son ami dans la sienne.

    « Fred, tu sais que je t'adore. Tu es joyeux, sympa, drôle... D'habitude. Là, je ne sais pas, il y a un truc. Je suis pas une bonne consoleuse. Si tu veux quelqu'un qui te rende ton sourire, ce n'est pas moi qu'il faut voir. Je suis maladroite pour ça. Je n'ai jamais su rendre le sourire à quelqu'un, j'ai juste le don d'être positive tous les jours à n'importe quelle heure, et de faire s'agrandir le sourire des gens. Mais pas de le rendre. Je suis désolée mais, là, tu as besoin de voir quelqu'un d'autre que moi. Quelqu'un que tu aimes beaucoup et qui te rendras ton sourire. Je ne crois pas être cette personne. Désolée. Vraiment. »

    Elle se détacha de Fred. Elle fit lentement glisser sa main de la sienne, et il laissa retomber son bras. Elle se retourna. Elle se trouvait nulle, parfois. Elle n'était pas assez courageuse. Elle n'était tout simplement pas elle en présence de quelqu'un de triste. Cela l'attristait elle aussi et elle pensait donc à ses parents, à cette adoption... À son problème. Fichue vie ! Voilà, c'était ça sa réaction quand on venait la voir les larmes aux yeux. Ah la la... Quelle poisse. Elle pensait pouvoir rigoler seule avec un mec génial et voilà qu'il venait pleurnicher sur son épaule. Qu'elle était nulle !
    Elle haussa les épaules et s'éloigna. Au moment ou elle sortait de l'eau, elle se retourna et dit :

    « Sincèrement, Fred. Je ne peux pas te consoler. Excuse moi. »

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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyMer 9 Nov - 5:08

Fred vit qu'Alienor ne savait pas trop quoi faire, ni dire. Mais elle semblait le comprendre. Lui il ne se sentait vraiment pas bien. Il n'avait plus envie d'être le mec marrant de Poudlard, il voulait pour une fois être celui qui avait besoin des autres même s'il en avait toujours besoin. Mais plus ou moins... Il vit une larme couler sur la joue de la jeune fille. Il n'avait jamais vu ça. Comment pouvait-on pleurer pour les autres. Son histoire n'était pas si triste que ça, c'était juste un mauvais passage. Il avait juste besoin d'en parler avec quelqu'un. Quelqu'un qui le comprendrait. Aliénor semblait être parfaite. Elle le comprenait vu qu'elle était émue par son histoire. A moins qu'elle soit en train de vivre la même chose. Il avait tenté de changer de sujet pour ne pas rester sur sa peine et essayait de penser à autre chose. Mais le rouquin vit que le sourire que lui adressa la jolie blonde était forcé. Pourtant elle était toujours si joyeuse avec ses amies. Pourquoi ne pouvait-elle pas l'être aussi avec lui et lui remonter le moral ?

Elle semblait désormais vouloir dire quelque chose mais avoir du mal à le faire. Puis lorsqu'elle se lança Fred fut instantanément déçu :

« Fred, tu sais que je t'adore. Tu es joyeux, sympa, drôle... D'habitude. Là, je ne sais pas, il y a un truc. Je suis pas une bonne consoleuse. Si tu veux quelqu'un qui te rende ton sourire, ce n'est pas moi qu'il faut voir. Je suis maladroite pour ça. Je n'ai jamais su rendre le sourire à quelqu'un, j'ai juste le don d'être positive tous les jours à n'importe quelle heure, et de faire s'agrandir le sourire des gens. Mais pas de le rendre. Je suis désolée mais, là, tu as besoin de voir quelqu'un d'autre que moi. Quelqu'un que tu aimes beaucoup et qui te rendras ton sourire. Je ne crois pas être cette personne. Désolée. Vraiment. »


C'était juste parce qu'elle ne voulait pas avoir à consoler quelqu'un, parce qu'elle n'y arrivait pas. Elle n'avait pas compris. Il préférait de loin discuter avec une personne qui le comprenait mais qui ne lui rendait pas son sourire qu'avec quelqu'un qui tenterait de le dérider mais ne parlerait pas de ses problèmes avec lui. Il avait besoin de parler. Fred la sentit faire glisser lentement sa main dans la sienne pour la détacher de lui. Fred savait qu'il devait y avoir autre chose. Pourquoi son histoire l'aurait-elle rendue si triste sinon. Il la vit s'éloigner et commencer à remonter sur la berge. Elle s'éloignait de lui de plus en plus, mais il avait besoin de discuter. Les meilleurs amis n'étaient pas toujours les meilleurs pour ça. Ils l'étaient mais ils leurs arrivaient de dire que ce n'était rien pour rendre le sourire à la personne. Il préférait avoir quelqu'un qui l'écouterait et pleurerait avec lui s'il le fallait. Il l'a vit hausser les épaules. Était-elle déçue de son propre comportement ? Puis lorsqu'elle sortit de l'eau, il la vit se retourner mais il ne l'entendit même pas dire « Sincèrement, Fred. Je ne peux pas te consoler. Excuse moi. » Il était de nouveau perdu dans ses pensées. Tourné vers sa famille. Puis il réagit. Il commença à se déplacer dans l'eau, barbotant pour tenter de rattraper la septième année. Il sortit très vite de l'eau et lui attrapa bras et la força à se tourner vers lui. Puis il lui dit gentiment :

Tu ne comprends pas. Je ne veux pas parler avec quelqu'un même si c'est mon meilleur ami qui tente tout prix de me redonner le sourire. Je veux quelqu'un qui m'écoute, me comprenne et ne tente pas juste de me rendre moins triste en relativisant ce que je ressens même si je me sens peut-être mieux à la fin. Je veux une personne qui me comprendra et je sais que tu le peux vraiment.


Il se tut. Il ne savait pas quoi dire. Il ne pouvait pas l'obliger à rester avec lui et à l'écouter si elle ne le voulait pas. Mais il savait que quelque fois, il valait mieux avoir un avis extérieur. Il ajouta donc dans un léger sourire :

Je sais que tu n'arrives peut-être pas à consoler mais tu sais écouter et là je préfère avoir avec moi quelqu'un qui n'est pas de ma famille. Il me ferait encore plus penser à ma sœur et à mes parents car ils sont ce qu'il me reste d'elle. J'ai envie d'avoir l'avis extérieur d'une amie.


Oui car c'était une de ses amies. Ils jouaient ensemble au Quidditch depuis très longtemps et même si le rouquin préférait passer du temps avec ses cousins et cousines il appréciait la jeune femme qu'était Alienor. Ils étaient tout de même ensemble depuis sept ans. Passant des cours entier, surtout de potions, à se faire hurler dessus. Que de cours. Son seul défaut était pour Fred qu'elle ne faisait pas parti des résistants. Mais qui sait ? Il arriverait peut-être à la rallier à sa cause après tout ce temps. Après tout ses actions n'étaient pas sans intérêt, ni but. Elles étaient très élaborées pas ses soins. Il était la personne de la situation avec ses cousins même s'ils préféraient regarder faire que de se mettre en danger. Enfin danger, c'était beaucoup dire. Il se faisait juste un peu punir lorsqu'il était pris et que sa farce n'était pas au goût des mangemorts aussi bien soit-elle...

Fred détacha lentement sa main du bras de son amie. Il voulait qu'elle sache qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait et qu'elle était libre de retourner voir ses amies même si il préférerait qu'elle reste pour parler avec lui. Il pouvait parler d'autre chose que de sa famille. Il voulait juste ne pas être en présence de celle-ci, ça aurait été trop dur à ce moment là. Il laissa retomber son bras le long de son corps. Il commençait à avoir un peu froid aux jambes à cause de l'eau qui était imbibée dans sa robe de sorcier mais cette sensation allait partir. Il resta là, se sentant bête et attendant de voir la réaction d'Alienor.


Dernière édition par Fred Weasley le Ven 9 Déc - 8:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptySam 12 Nov - 11:01

Alienor sentit dès l'instant où elle prononça ses paroles qu'elle avait profondément déçu Fred. Elle comprit rien qu'à son visage que cela l'avait atteint au cœur, blessé. Alienor s'en voulait. Alors qu'elle remontait lentement vers la berge, elle sentit un picotement au coin de ses yeux. Oh, non, pas des larmes, pas maintenant, pour une histoire aussi … Les pensées d'Alienor s'arrêtèrent brusquement. Une histoire aussi... Débile ? Idiote ? Mais pour qui se prenait-elle ? Fred était triste, et c'était elle qui l'avait rejeté car elle n'était pas capable de consoler quelqu'un. Non, en fait, c'était parce qu'en parlant de sa famille, en lui confiant que sa famille lui manquait, Alienor ne pouvait s'empêcher d'avoir de la rancoeur. Elle n'avait pas de famille, si l'o mettait à part sa famille adoptive. C'était donc pour ça qu'elle positivait et faisait de son mieux pour être toujours joyeuse. C'était pour ça qu'elle fuyait les gens tristes. Parce qu'elle-même détenait un gros chagrin interminable, qu'elle refusait de faire sortir.
Mais elle n'eut pas le temps de repartir en courant vers le château pour aller culpabiliser tranquillement dans son lit. Non, car Fred réagi. Alienor entendit des clapotements, des plouf-plouf et elle sentit une main la saisir par le bras et la retourner de force. Elle se retrouva face à son ami, qui semblait mal en point. Il la rassura gentiment.
    « Tu ne comprends pas. Je ne veux pas parler avec quelqu'un même si c'est mon meilleur ami qui tente tout prix de me redonner le sourire. Je veux quelqu'un qui m'écoute, me comprenne et ne tente pas juste de me rendre moins triste en relativisant ce que je ressens même si je me sens peut-être mieux à la fin. Je veux une personne qui me comprendra et je sais que tu le peux vraiment. »

Il se tut. Alienor était très touchée par ce que Fred lui avait dit. Elle sentait que c'était sincère. Alors elle devait l'être aussi. Elle devait lui avouer... Mais non. Trop de personnes le savaient déjà et... C'était un dilemme cuisant. Elle ne pouvait être complètement sincère avec lui... Mais pourquoi ? Oui, elle était orpheline, et ça tout le monde le savait, seulement personne, à part Win, n'étaient au courant qu'elle les recherchait. En vain. Pour l'instant.
    « Je sais que tu n'arrives peut-être pas à consoler mais tu sais écouter et là je préfère avoir avec moi quelqu'un qui n'est pas de ma famille. Il me ferait encore plus penser à ma sœur et à mes parents car ils sont ce qu'il me reste d'elle. J'ai envie d'avoir l'avis extérieur d'une amie. »

La première pensée d'Alienor fut une question. Avait-elle des frères et sœurs ? Si oui, où étaient-ils ? Faisaient-ils partie de ses amis sans qu'elle le sache ?
Alienor ne put retenir une larme, mais elle était unique et elle resta coincée au creux de son œil droit. Elle offrit un sourire triste et peu convaincant à Fred. Il semblait si sincère, si désireux qu'elle reste avec lui... Et c'est ce qu'elle fit. Un je-ne-sais-quoi la retenait de partir après cette déclaration d'amitié. Elle s'assit et fit signe à Fred de faire de même. Et elle raconta.
    « J'ai été adoptée par une famille géniale. Mais je n'ai aucune information sur mes parents, car tous les papiers concernant mon adoption ont disparu. Je suis donc Personne. Car je n'ai pas de nom ou de prénom légué par mes vrais parents, je n'ai pas de vêtement, de souvenir, je n'ai rien. Bien sur, ma famille adoptive est devenue ma vraie famille, mais je ressens une envie impossible à contrôler de retrouver mes origines. De savoir d'où je viens. Tu comprends ? »

Fred avait écouté dans un silence religieux. Il hocha la tête, et Alienor reprit avec un certain tremblement d'émotion dans la voix.
    « Lorsque tu as commencé à me parler de ta famille, ta tristesse et ton désarroi se sont ajoutés aux sentiments que le mot famille remuait en moi. C'était trop. C'est pour ça que je ne voulais plus écouter. Pas à cause de toi, oh non, car tu es un de mes meilleurs amis, mais à cause de ce manque qui me ronge depuis tant de temps. Je m'excuse. Je veux bien t'écouter, mais c'est... très dur pour moi. »

Elle laissa quand même couler quelques larmes qui lui brûlaient les yeux. Elles avaient un goût salé. Alienor releva la tête et s'attacha les cheveux d'un geste rapide. Elle regarda Fred dans les yeux avec un semblant de défit. Elle espérait tant qu'il comprenne, qu'il lui épargne sa souffrance, mais en même temps elle souhaitait tant soulager la sienne. Quelle calamité, pensa-t-elle tout en lançant un regard circulaire autour d'eux. Au loin, dans les montagnes, de la fumée s'élevait. Elle formait des nuages aux formes étranges, comme des animaux.
Alienor réfléchissait à un moyen d'apaiser la tristesse de son ami sans augmenter la sienne. Et soudain, la réponse s'imposa, comme une évidence.
Mais c'était une question en soit, et Alienor n'était pas sûre d'elle. Elle avait peur de la réaction de Fred. Mais en même temps, argua une petite voix dans sa tête, il t'a retenue. Pour que tu l'écoutes, car il avait besoin de conseils. Oui, pensa Alienor. Oui, mais il a parlé de conseils d'amie. Tandis qu'elle tentait en vain de faire disparaître la sensation désagréable de tristesse et de manque au creux de son cœur, Alienor eu un sentiment étrange. Elle au l'impression que si elle ne mettait pas son idée à exécution sur le chant, elle n'aurait jamais la réponse aux questions qu'elle se posait depuis quelques jours mais auxquelles elle n'avait jamais vraiment pensé sérieusement.
Cela faisait bien longtemps que les deux se connaissaient, et Alienor trouvait Fred autant mignon que sympathique et marrant. Elle l'aimait pour tout son être. Elle n'avait en fait jamais réalisé que la forte amitié qu'elle ressentait pour lui s'était peut-être muée en amour au fil des années... Revoyant dans sa tête les nombreuses scènes de leur vie quotidienne qu'ils avaient partagées, Alienor sourit.
Alors elle se pencha et embrassa tendrement le grand Poufsouffle aux cheveux blonds.

FIN ?

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MessageSujet: Re: Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé)   Le dimanche est fait pour se reposer [PV Alienor] (terminé) EmptyVen 9 Déc - 8:55

Fred fut heureux lorsqu'il vit Alienor lui faire un petit sourire même si il semblait vraiment très forcé. Il réagit qu'ensuite que ce ne devait pas être évident pour elle de l'entendre parler de ses parents. Elle, elle était orpheline. Ça devait être bizarre de ne jamais les avoir rencontrés. Mais elle avait une famille adoptive qui avait été gentille avec elle. Elle était tout de même un peu comme lui. Peut être avait-elle juste envie de les voir une fois, pour voir la tête qu'ils ont, leur caractère... Le rouquin s'assit à ses cotés dans l'herbe quand elle lui fit signe de le faire. Il était maintenant dans l'herbe à ses cotés. Il savait qu'elle allait avoir quelque chose à lui dire même si il ne savait pas quoi... Il était attentif à ses paroles lorsqu'elle se lança.

« J'ai été adoptée par une famille géniale. Mais je n'ai aucune information sur mes parents, car tous les papiers concernant mon adoption ont disparu. Je suis donc Personne. Car je n'ai pas de nom ou de prénom légué par mes vrais parents, je n'ai pas de vêtement, de souvenir, je n'ai rien. Bien sur, ma famille adoptive est devenue ma vraie famille, mais je ressens une envie impossible à contrôler de retrouver mes origines. De savoir d'où je viens. Tu comprends ? »


Comment ne pouvait-il pas comprendre ? Il avait toujours cru que ses vrais parents avaient laissé des choses à la jeune fille. En fait, elle ne savait même pas qui elle était réellement. Fred hocha la tête. Il était secoué. En fait, il ne connaissait pas vraiment Alienor. C'était quand même quelque chose d'important. Mais elle n'avait peut-être pas voulu en parler avant. Est ce que Win est au courant ? Se demanda le rouquin. Certainement, Alienor et lui passaient tellement de temps ensemble. Fred aurait tout essayait pour les revoir s'il n'avait pas connu sa vraie famille mais sans rien comme point de départ pour des recherches ce devait être très dur. Il espérait qu'elle les reverrait. Elle le méritait et en avait surement besoin. Il écouta ensuite attentivement la suite de ses paroles.

« Lorsque tu as commencé à me parler de ta famille, ta tristesse et ton désarroi se sont ajoutés aux sentiments que le mot famille remuait en moi. C'était trop. C'est pour ça que je ne voulais plus écouter. Pas à cause de toi, oh non, car tu es un de mes meilleurs amis, mais à cause de ce manque qui me ronge depuis tant de temps. Je m'excuse. Je veux bien t'écouter, mais c'est... très dur pour moi. »


Le poufsouffle sentait l'énorme mélange de sentiments à travers la voix de la jeune fille. Maintenant, il comprenait. Lui même si il ne la voyait pas souvent, il avait une famille. Elle, elle ne l'avait jamais vue. Bien sûr elle avait sa famille adoptive mais ce n'était pas pareil. Désormais, il ne voulait plus lui parlait de ses soucis. Il voulait parler d'autre chose. Il ne savait pas de quoi mais il trouvait toujours facilement des sujets de discutions et il savait qu'Alienor passait parfois des heures à discuter en compagnie de ses amies. Il pouvait donc faire la même chose avec car si il aurait bien aimé pouvoir lui parler de ses problèmes il ne voulait surtout pas la faire souffrir. Il voyait bien aux larmes qui avaient coulées le long de ses joues qu'elle ne pourrait pas l'écouter... Il la regarda s'attacher les cheveux. Il la préférait les cheveux détachées, ça lui donnait un air plus fou et joyeux. Il ne savait pas vraiment quoi faire. Il n'était pas vraiment en l'état de parler de la pluie et du beau temps mais il ne pouvait pas non plus parlé de ses problèmes. Il voyait bien sur la tête de la jeune femme en face de lui qu'elle ne savait pas non plus qu'elle réaction avoir. C'était difficile d'être toujours souriant pour lui même s'il ne s'aimait pas lorsqu'il était triste. Il y avait des personnes qui pouvaient être sans arrêt en train de se plaindre et de pleurnicher. Lui il n'aimait pas ça. Il préférait parler avec les autres quand il ne se sentait pas au meilleur de sa forme. Il savait qu'il serait bientôt de nouveau joyeux et prêt à tout pour s'amuser et dire des blagues avec les autres. Mais pour le moment il ne savait pas vraiment quoi faire. Il avait envie de raconter ses problèmes à la jeune femme blonde mais il savait que c'était une très mauvaise idée. Il regrettait d'avoir retenu la poufsouffle car un silence pesant était maintenant entre eux. Il ne savait pas quoi lui dire pour sa famille mais ne voulait pas lui parler de lui. Il avait tout de même une famille et tous ses cousins dans le château même s'il ne la voyait pratiquement jamais. Et puis il vit le visage de la jeune femme blonde se rapprochait lentement du sien. Il ne fit rien pour éviter le moment où elle posa ses lèvres sur les siennes. Il se sentait bien. Maintenant il comprenait que la jeune femme faisait. Ils n'avaient plus besoin de parler. Elle la consolait par son amour. Mais lui dans tout ça. Il ne savait pas vraiment si il aimait Alienor. Il l'appréciait en tant qu'amie même très bonne amie mais l'aimait-il ? Il n'arrivait pas vraiment à le savoir. Pendant toute sa scolarité à Poudlard, il était sorti avec pas mal de filles pendant de très courte durée. Mais avec la jolie Poufsouffle il voulait que se soit différent. Elle et lui, ils se comprenaient vraiment. Ils passaient beaucoup de temps ensemble et s'entendaient toujours bien. Et puis au fond de lui Fred savait que c'était plus qu'une amitié. Pas forcement de l'amour mais presque. Il était déjà tombé amoureux de plein de filles mais Alienor c'était différent. Il se sentait relié à elle. Un lien existait vraiment entre eux et Fred savait qu'il était capable de faire n'importe quoi pour cette jeune femme. Il se dégagea doucement de l'étreinte de la jeune fille et dit en souriant :

"Surprenant mais efficace comme technique"


C'est sûr qu'il n'aurait jamais eu cette idée là pour remonter le moral de quelqu'un. Maintenant il préférait penser à Alienor. Elle avait plus besoin d'aide que lui. Il lui chuchota donc à l'oreille :

Ne t'inquiète pas je suis sûr que tu réussiras à retrouver la trace de tes parents.


Il devait forcement rester des traces. En tout cas Fred allait essayer de l'aider entre ses recherches de plan pour embêter les obscurs, ses entrainements de Quidditch, le temps qu'il passait avec Win, ses amis et sa famille et ses maigres révisions. Il lui en resterait suffisamment pour passer du temps avec Alienor et l'aider à trouver ce qui comptait tant pour elle. Il la prit par la main et ils regagnèrent lentement le château, ensemble, main dans la main, unis par leur nouvelle relation. Fred sentait sa tristesse partir au fur et à mesure qu'il avançait avec la Poufsouffle à ses côtés et il savait que bientôt sa peine aurait complètement disparu et que tout serait comme avant, peut être même encore mieux...


Fin...
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