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 Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis

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Albus S. Potter


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Albus S. Potter


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MessageSujet: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptySam 26 Juin - 1:10




Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis O9k08m Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis 25073889


“ Il y avait une chance sur un million pour que ce placard soit déjà occupé par une personne. Et une chance sur un million pour que cette personne soit elle „


    Albus s'était introduit dans la cabane du garde-chasse. Il avait remarqué que ce dernier était souvent bizarre... Il avait l'air beaucoup plus propre (!) et beaucoup plus sympathique qu'avant, pour un mangemort qui plus est. Il avait même aidé un élève à faire descendre son chat du saule cogneur ! Oui, Rodolphus Gorguson, la soixantaine, vieux bossu avec trois poils sur le cailloux, des cernes et des rides bien marquées sur le visage, ce dernier ayant un air de famille avec celui d'un bouledogue, avait quelque chose de louche, très louche ces temps-ci. Sa bouche qui se fendait rarement en un sourire laissait de plus en plus entrevoir ses dents noircies, par le tabac probablement. Et d'habitude, lorsqu'il souriait, c'est qu'il était satisfait de la punition qu'il avait donné à un élève. Mais là, il souriait comme ça, dans les couloirs, à qui le voulait bien, sans aucune raison. Il y avait de quoi s'inquiéter. Après qu'Al aie remarqué, ce matin même, qu'il avait mis une sorte de parfum écœurant aux plantes des marais, il se décida à mener sa propre petite enquête. Il était genre évident qu'il avait une petite amie... (beurk ! La pauvre !) ou du moins qu'il était amoureux. Mais de qui ? La professeur de botanique ? La concierge ? La... (Albus grimaça à cette pensée répugnante) bibliothécaire ? En même temps ils avaient tous les deux la même barbe et moustache. Bref. Qui donc, c'est ce qu'Albus avait tenté de découvrir lorsqu'il avait voulu rentrer en douce dans la cabane de Gorguson, alors qu'il faisait le tour du château en sifflotant un air gai de sa voix grisonnante. De plus en plus effrayant en effet.

    Dans la cabane à moitié délabrée de Gorguson, Al avait trouvé plusieurs objets suspects. Un shampoing, un tube de dentifrice, un parfum, (les trois n'étant de très peu utilisés, ce qui prouvait qu'il n'en faisait pas plus usage que ça...) et un peigne dans la sorte de salle de bain. Hum, comment peut-il se coiffer, lui qui est presque aussi chauve d'un œuf de dragon ? Il y avait même un bouquet de roses fanées en grande partie, dans un vase sans eau et une boite de chocolat écrasé sous son matelas (il ne prit pas la peine de vérifier si la date de péremption n'était pas encore dépassée). Et, en fouillant un peu mieux, Albus dénicha un flacon usée aux trois quart de... Filtre d'amour ?! Voilà pourquoi il était aussi joyeux ! Il avait envouté une jeune fille innocente ! Mais le problème était qu'il n'avait toujours pas trouvé qui était la fameuse fille en question. S'il pouvait trouver une photo ou une... Lettre ! Près du filtre d'amour, Albus tomba sur une missive de... Carlottine Kingsbury. Il la fourra dans sa poche et entrepris de sortir par la porte de derrière... A peine fut-il dehors qu'il aperçu Gorguson qui l'attendait de pieds ferme, l'air pas du tout content, ni amoureux.

    « Vous allez me faire le plaisir de me rendre ce que vous m'avez dérobé, Potter ! » Grogna-t-il, tout de fois cramoisi.

    On dit que l'amour rend bête. Albus était déjà passé par là et approuvait. Il fallait le vraiment l'avoir vu à l'époque où il était tombé amoureux pour la première et … seule fois ? Non, avec Isis, ce n'était rien... Du moins il l'espérait. Il avait vraiment trop souffert, être si faible... Ça ne lui ressemblait vraiment pas et il faisait tout afin d'éviter de reproduire la même erreur. De toute façon, l'amour c'est un truc de filles. En deux temps trois mouvements, Albus était déjà en train de détaller comme un lièvre. Il chercha du regard un endroit pour se cacher... sans succès. Il entendait les pas du garde chasse se rapprocher... Vite !

    « Reviens par ici petit chenapan ! » s'époumonait Gorguson. « Rends-moi ça tout de suite !! »

    Il tourna la tête de gauche à droite, et pénétra dans l'enceinte de Poudlard et ouvrit la grande porte de la grande salle. Il sauta sur la table des serdaigle et courra jusqu'à l'autre bout de la salle, où une porte, celle du placard à balai l'attendait. Persuadé que c'était la meilleur des cachettes du rez-de-chaussée, il ouvrit la porte violemment et colla son oreille sur le bois de la porte, qui sentait fort de moisi, d'ailleurs. Il entendit des pas, des hurlements et des reniflements grossiers du garde-chasse. Il perçu ensuite un bruyant claquement de porte. Il devait surement être parti. Mais comment en être sur ? Si ça se trouve, il avait seulement claqué la porte afin de lui faire croire qu'il était sorti... Albus réfléchissait à la manière par laquelle il pourrait sortir de ce pétrin, sans avoir à devoir laver les diligences sans chevaux de Poudlard comme punition... Il faudrait mieux rester ici un moment, cinq minutes au minimum. Il avait un entrainement de Quidditch le lendemain et pas question de se faire coller une fois de plus et de le louper encore une fois.

    Albus recula tout au fond du placard à balai, jusqu'à toucher.... Un balai ? Non, c'était beaucoup plus doux... Il y avait déjà quelqu'un ici ! Une créature tout du moins... Plutôt grande quand même, elle arrivait jusqu'aux épaules d'Al... Pas un elfe de maison. Impossible. Cela ne pouvait être qu'un élève... De troisième année. Albus se mordit la lèvre inférieure puis se décida à chuchotter tout bas, dans un murmure à peine audible :

    a l b u s « Qui es tu ? Et que fais tu là ? »

    Il posa sa main sur l'épaule de l'élève, passa sa main dans ses cheveux... Un fille surement. Aux cheveux mi-longs et lisses. Il faisait un noir complet, il ne pouvait pas distinguer la fille à base de la faible lueur qui émanait de dessous la porte. Il souffla le sortilège « Lumos » après avoir sorti sa baguette, appréhendant toutefois qui cela pouvait être. Et il avait bien raison d'être sur ses gardes. Lorsqu'il dirigea sa baguette allumée sur le visage du jeune élève, il s'avéra que cela était... Isis Cayrel. Il était dans de beaux draps.


Dernière édition par S. Albus Potter le Mer 1 Sep - 2:06, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptySam 26 Juin - 6:43

Isis-Andromède.

Bien que peu de gens l’appelaient encore ainsi, la demoiselle prenait plaisir à écrire son nom complet, certes parfaitement ridicule, sur le papier blanc de son carnet. Enfin, « prenait plaisir », c’était peut-être un peu excessif, disons juste que c’était une habitude qu’elle avait prise, si bien que c’en était devenu un rituel. Et elle y prenait part très souvent, ces derniers temps. Ce mois-ci. Cette semaine. Elle traçait lentement le i majuscule d’Isis, écrivait les minuscules avec une application démesurée, faisait un beau trait d’union agrémenté de quelques fleurs et écrivait Andromède avec la même précision. Quand elle avait fini, quand son prénom s’étalait parfaitement sur la page blanche, venait son moment préféré. Enfin, elle barrait rageusement ce prénom hideux. Puis elle recommençait à l’écrire, inlassablement, pour pouvoir le rayer ensuite. C’était ça, c’était tout à fait ça : elle voulait se rayer de sa propre-vie. Plus d’Isis-Andromède, quelle vie magnifique cela offrirait ! La vie ne serait-elle pas meilleure si elle disparaissait, ou mieux, si elle n’avait jamais existé ? Elle était Isis-Andromède, cette étiquette odieuse collée par ses parents lors de sa naissance, comme s’ils s’étaient douté dès cet instant-là que leur fille allait leur faire honte. Comment ? Elle n’avait rien fait, elle n’avait même pas – pas encore ! – rejoint les Résistants. Si seulement il n’y avait que cela qui aurait pu mettre de la distance entre le reste des Cayrel et elle ! Mais malheureusement, cette famille était l’une des dernières sang-purs, des petits Pro-Voldemort débiles bien ancrés dans leurs idioties. Elle n’était pas le genre de fille que rêvaient d’avoir les Cayrel, non, elle n’était pas comme Cassiopée, la grande, la magnifique, celle que tous adorent, puissante, intelligente, hautaine. Elle était si douce, si calme, elle aimait dessiner, lire, écrire, détruire des vases offerts par sa tante ne l’intéressait pas, et elle avait un autre but dans la vie que de se montrer la plus cruelle. Elle n’avait rien d’une Cayrel. Elle était si fragile. Si... naïve.

Isis-Andromède.

Cela faisait trois jours. Elle avait seulement quinze ans et une tonne de problèmes sur les bras. Et, parallèlement, elle n’avait pas vécu la moitié de ce que les filles de son âge vivaient habituellement. Petits copains, sorties entre amies, fêtes alcoolisées, elle n’avait jamais rien fait de tout cela. Peut-être qu’elle ne savait pas le faire. Elle n’était pas... normale. Elle était tellement idiote ! Pourquoi est-ce qu’elle y avait cru au fait ? C’était quoi son délire, quand môsieur le magnifique Aaron lui avait glissé qu’ils se retrouveraient en haut de la tour d’observation ? Comment avait-elle pu croire un seul instant que ce garçon, serpentard, obscur, pouvait être amoureux ? L’amour était à ses yeux quelque chose de précieux, de raffiné, alors pourquoi avait-elle eut l’idiotie d’espérer qu’un garçon aussi proche de Cassiopée pouvait ressentir cela ? Cela faisait trois jours qu’elle était partie de cette tour maudite, théâtre d’une révélation dont elle se serait bien passée... ou pas. Peut-être qu’elle avait eu besoin de ce choc pour se détacher d’Aaron. Peut-être que c’était une bonne chose. Moui, ça, à la rigueur, elle pouvait y croire. Mais il y avait autre chose... ou plutôt, une autre personne. Un garçon, bien sûr ! Encore un garçon ! Tous maudits... A peine sortie de cette histoire d’Aaron, elle pensait déjà à un autre. Quoi que. A vrai dire, cela faisait plusieurs semaines qu’elle pensait à lui. Lui qui était si... inaccessible. Alala, n’avait-elle pas le chic pour « tomber amoureuse » de personnes qui lui étaient parfaitement inaccessibles ? Ç’avait commencé par un né-moldu alors que sa famille leur voue une haine immuable ; ensuite, elle s’était entichée d’un serpentard obsur, elle qui était gryffondor et penchait pour la résistance ; enfin, il ne se passait plus un seul instant sans qu’elle pense à un certain Albus Potter, le fils du Survivant, alors qu’elle était une de ces maudits Cayrel, famille pro-Voldemort jusqu’au bout des ongles. Ah ! vraiment, elle avait le chic pour désirer l’inaccessible.

En parlant d’ongles, Isis avait acheté la semaine précédente des ongles magiques à couleur changeant selon l’humeur de la propriétaire. Elle raffolait de ses petites choses qui indiquent l’humeur, l’état d’esprit, ou encore l’optimisme d’une personne. Comme si ces petits objets au prix dérisoire en savaient plus sur elle qu’elle-même. Isis trouvait que c’était le moment idéal pour remettre les choses au clair et passer du temps pour elle, se laver, se coiffer, s’habiller, poser des faux-ongles. Il lui semblait que c’était une bonne idée, aussi elle alla se relaver. La douche, bien que brève, lui apporta une sensation de bien-être et lui fit quelque peu oublier ses tracas. Ensuite, elle prit du temps pour se rhabiller. Elle n’avait pas beaucoup de vêtements, attachant peu d’importance à l’apparence, mais ce jour-là elle avait vraiment envie de faire comme si elle s’intéressait à la mode, comme si elle avait quelqu’un à impressionner. Enfin, elle ne mit ni robe ni jupe, juste un jean et un teeshirt, mais ses cheveux propres et ses ongles colorés lui donnaient l’impression d’être plus apprêtée que d’habitude.

Elle sortit donc de sa chambre, après plusieurs heures de léthargie, pour aller dans la Grande Salle. Elle la croyait déserte en cette heure tardive, mais malheureusement, elle se trompait ! En effet, elle eut un bien belle – ou non – surprise en y arrivant – une grosse surprise en tout cas. Qui trouva-t-elle en grande discution ? Bingo, sa chère Cassiopée de sœur avec ce... cet Aaron. Pile poil les deux personnes qu’elle n’avait vraiment, mais alors vraiment, pas envie de voir. De un, elle ne comptait plus parler à Aaron avant plusieurs décennies, disons, le temps qu’il devienne un homme gentil et ouvert – ce qui n’était pas prêt d’arriver. Lui encore, il suffisait de l’ignorer. Mais Cassiopée... aucun doute, Cassiopée n’allait pas hésiter une seule seconde à la dénigrer. Il fallait absolument, absolument, qu’elle l’évite. A tout prix. Ni une ni deux, elle traversa la Grande Salle le plus rapidement possible sans courir – elle ne voulait vraiment pas attirer l’attention. Une cachette... la seule qu’elle connaissait était le placard à balais. Pas très confortable, mais tout était bon pour échapper à l'irascible Cassiopée.

Isis se retrouva donc dans le placard à balais. Elle recula, recula, recula... jusqu’à coller son dos au fond du placard. Il fallait le dire, ce placard était étroit. Elle respirait doucement, le plus doucement possible, elle avait si peur d’être découverte ! Et si Cassiopée avait soudainement envie de passer un coup de balais ? Bien que ça paraisse peu probable, on n’était à l’abri de rien. Et Isis en fit l’expérience bien assez tôt... Quelques secondes plus tard à peine, après un vacarme assourdissant, le placard s’ouvrit. Isis se tassa encore un peu plus sur elle-même. Mais la personne qui ouvrait le placard à balais le referma très rapidement, après... y être entré ? Mais oui, l’inconnu entrait ! Encore quelqu’un qui cherchait à se cacher apparemment. La personne recula, recula, recula... jusqu’à se cogner à Isis qui se faisait de plus en plus petite sans vraiment y parvenir. Mais la personne s’aperçut vite de sa présence, la questionna – mais Isis se garda bien de répondre, en plus, cette voie ne lui était pas inconnue... mais elle espérait se tromper quant à l’identité de l’intrus –, posa sa main sur son épaule, dans ses cheveux... Eh, c’était quoi encore ce délire ? Hélas, la demoiselle n’était pas au bout de ses peines.

    Lumos.


Non non non ! Pas de lumière ! Isis ne voulait pas du tout que l’inconnu la voie, la reconnaisse, et elle n’avait pas du tout envie de le voir, et surtout, de le reconnaitre. Elle savait qui c’était, elle espérait juste... ce tromper. La lumière illumina rapidement la baguette de l’inconnu qui s’empressa de l’approcher du visage d’Isis. Non, ne fais pas ça ! Non, non... Ces espoirs ne servirent à rien. Isis ne tarda pas à reconnaitre – sans le vouloir vraiment – le jeune homme qui n’était autre... qu’Albus Potter. Génial. Elle était vraiment, vraiment mal. Et elle ne pouvait même pas sortir car : premièrement, Albus lui barrait la route ; deuxièmement, Cassiopée était là, juste derrière la porte, et voir sa jumelle sortir d’un placard à balais allait certainement lui inspirer tout un tas d’humiliations cuisantes à lui faire subir. Elle était coincées. Ils étaient coincés.

Rooh et puis, il fallait vraiment qu’elle fasse quelque chose ! Elle ne pouvait pas rester là à rien faire comme elle l’avait toujours fait ! Aller Isis, si tu prétends être amoureuse, réagit, fait quelque chose ! Comme si elle avait un problème avec cette idée : faire quelque chose. Elle ne savait vraiment pas quoi. Et en plus, elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser tout un tas de questions inutiles. Elle ne savait vraiment pas quoi faire ! En désespoir de cause, elle murmura juste :

    Salut.


Non mais, regardez-moi ça, quinze ans et même pas capable de dire un truc pertinent en présence d’un représentant de la gent masculine ! « Salut »... Comme si c’était une situation des plus habituelles : « Salut. - Salut ! - Il est confortable ce placard, non ? - Oh oui, quel placard confortable ! » Non vraiment, n’importe quoi. Pourtant, ces ongles, ayant viré au rouge sang, trahissaient le sentiment qu’elle ressentait alors.

Pff... ma pauvre Isis-Andromède, tu es vraiment à rayer.
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Albus S. Potter


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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptySam 21 Aoû - 1:37

Spoiler:

Albus. Garde ton calme. Ce n'est qu'une fille. Enfin non, c'est LA fille. Il sentit son cœur s'affoler. Il était seul, là, avec Isis-Andromède Cayrel. Dans un placard à balai. Dire qu'il lui avait touché les cheveux, l'épaule... Il frissonna. Quel idiot est-il, ce pauvre misérable Albus. Mais ce n'était pas comme ça qu'il allait s'en sortir. Alors qu'Isis lui murmurait un salut timide, Albus croisa ses bras et tenta de prendre une pose des plus sérieuse, intriguées et légèrement contrariées, un sourcil haussé à la James, pose qui allait habituellement à l'encontre des idées qu'il défendait quotidiennement (la bonne blague !). « Vivez de plus belle, les livres à la poubelle ! Ne faites pas la tête ou sinon adieu la fête... ». Au fond de lui, voir le visage si doux d'Isis l'emplissait de joie, savoir qu'il allait probablement rester une bonne poignée de minutes enfermé avec elle lui donnait envie de bondir de bonheur. Al ravala sa salive en chassant chez lui ces idées. Bon, il n'avait pas vraiment le choix. Enfin si : affronter le concierge ou Cayrel. « Cayrel bien-sur ! T'as perdu la boule ou quoi ?  » lui hurlait son inconscient. « C'est le moment ou jamais de passer à l'action... Vas-y, déchaine-toi, ça se lit dans ses yeux elle est raide dingue de toi mon vieux ! Tu n'as juste qu'à faire un pas, lui arracher un baiser et après elle est à toi ! » Non non et non... Il fallait absolument sortir de là avant qu'il ne soit trop tard et que des idées toutes aussi perverses lui traversent l'esprit. C'était fou comme Isis ressemblait étrangement à... Valhalla, celle qui l'avait envouté pour la toute première fois il y a deux ans. Elle était blonde, aux yeux d'un turquoise intense et profond, identique à celui d'Isis. La ressemblance était en effet frappante, si ce n'était qu'Isis était mille fois plus douce et mille fois plus adorable que Valhalla. En effet, depuis sa triste mésaventure avec cette dernière, il n'avait pas manqué de remarquer à quel point elle était manipulatrice et usait de ses charmes et de ses atouts afin d'avoir le monde à ses pieds. Albus tenta d'imaginer Isis avec un blason vert sur la poitrine, un regard odieux et espiègle... Son cœur fit un bond de travers. Il connaissait bien quelqu'un qui ressemblait comme une goutte d'eau à Isis, physiquement du moins, mais qui de caractère était complètement opposé... Cassiopée Cayrel, sa jumelle. C'était en quelque sorte le bien et le mal entre les deux jumelles, l'ange et le démon. Albus n'avait jamais réussit à comprendre comment on avait pu faire des jumelles aussi différentes. On aurait pu croire qu'en croisant la route de Cassiopée, Al aurait été aussi éblouit qu'il l'était pour Isis, mais non. Ce qui prouve qu'il a tout de même évolué depuis Valhalla, il ne se frotte plus à la vipère et qu'il sait que les apparences sont trompeuses. Mais ce n'était pas le physique d'Isis qui plait le plus à Albus. C'est son cœur... Le... Le fait que bien qu'elle soit issue d'une très ancienne famille de sorciers de sang-pur pro-Voldemort, mais qu'elle reste bonne et aimable avec les autres, qu'elle aie toujours un « cœur de lion », un cœur digne d'une Gryffondor. Oui. Albus a bien évolué depuis Valhalla.

Bon maintenant le fait est de savoir comment s'échapper de se pétrin sans avoir à affronter le concierge, ni Isis. Ahem, à choisir, il dirait Gorgusson. Mais le fait de passer le temps en compagnie d'Isis lui semblait beaucoup plus tentante. Albus était partagé entre ces deux extrémités, l'une plus fatale que l'autre (exagéré ?). Bon, qu'est-ce qu'il avait à risquer s'il sortait et, OK, il raterait probablement tous les futurs entrainements de Quidditch de l'année qu'il passerait en colle mais sinon, il devrait s'en sortir non ? Et puis au fait, qu'est-ce qu'elle fou là Cayrel ? Elle a été poursuivit par une meute d'Elfes de maison ou quoi ? Peut-être était-ce la solution à ses problèmes et qu'ils pourraient tous les deux s'en tirer sans bobos, et regagner leurs dortoirs respectifs sans plus se parler de la journée. Sans réfléchir, il fit un pas vers elle afin de lui demander le pourquoi du comment de sa venue. Sauf qu'Albus, grand intelligent de nature, avait oublié qu'il était dans un placard à balai, soit un placard peu étroit, mais un placard à balai tout de même. Et vous savez quoi ? L'intelligent trébucha sur un balai mis en travers. Et il s'avéra que comme par hasard il retomba sur la miss. Ils furent tous les deux plaqués au sol, Albus sur la pauvre (mal)chanceuse (?) Isis, ses deux mains se placèrent automatiquement sur le parquet poussiéreux. Entretemps, Al avait lâché sa baguette, toujours en mode Lumos qui éclairait la pièce (qu'Albus trouvait de plus en plus petite). Faiblement éclairé, Albus, malgré les protestations de son for intérieur, ouvrit un œil, puis l'autre. Surprise ! Il était dans une position peu appropriée au dessus de la miss. Plus précisément : les mains au sol, près de ses épaules, et les genoux, près de ses hanches. Ses yeux émeraudes étaient plantés dans ceux saphirs d'Isis et ses joues étaient des plus cramoisies. Il ne se rappelait pas d'avoir un jour ressenti autant de honte, même avec Valhalla, de se sentir son cœur au bord du gouffre à se point, même lors d'une chute de quidditch. Pas de quoi paniquer Albus, pas de quoi pa.... Si si, raison de paniquer !!! Qui a le numéro des pompiers ?! AU SECOUUUURS !!
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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptyDim 22 Aoû - 2:35

    [Pas grave ^^ Tant que j'ai une réponse au bout !]


Isis chérie, je te prie de garder ton calme. Non, tu ne vas pas partir en courant – de toute façon, désolée de te le faire remarquer, mais tu n’en a pas l’ombre d’une possibilité. Premièrement, il y a Cassiopée Cayrel de l’autre coté de la porte ; deuxièmement, un certain jeune homme te barre la route ; troisièmement, ce certain jeune homme n’est autre qu’Albus Potter. Qu’est-ce que ça fait ? Qu’est-ce que ça fait que ce soit Albus Potter et non un autre jeune homme ? Isis chérie, ne serais-tu pas en train d’essayer de te rassurer par hasard ? Ce que ça fait, bon sang de bois ! Ça fait beaucoup de choses ! Dois-je vraiment te rappeler que tu en pinces gravement pour lui ? Non, bien sûr que non : tu le sais déjà, et comment ! Ne sens-tu pas ton cœur hurler son excitation ? Tes neurones danser le rock’n’roll ? Si tu le sens. Tu sais ce que ça veut dire. Tu sais ce que les battements de ton cœur scandent. Tu sais ce que le sang dans tes veines veut lorsqu’il tape à ton poignet. N’oublie pas Isis, n’oublie pas que tu le sais. Ne fais pas semblant d’oublier. Ne fais pas semblant de ne pas comprendre. Écoute-toi. Écoute ton cœur.

Foutaises ! Sa conscience l’ennuyait, elle ne voulait en aucun cas écouter ses conseils qui lui disaient d’écouter son cœur. De toute façon, elle ne pouvait pas écouter autant de choses en même temps, alors... Non, elle ne devait pas se chercher d’excuses. C’était son droit de ne plus vouloir être amoureuse. C’était son droit d’être définitivement coincée – dans tous les sens du terme ! C’était son droit... Mais n’était-elle pas en train de rater quelque chose ? Assurément, elle ratait une chance qui ne reviendrait pas de sitôt. Mais elle avait déjà dit salut, que pouvait-elle faire de plus sans paraitre ni déplacée ni collante ni ridicule ni trop entreprenante ni chaudasse ni cul-pincé ni timide ni idiote ni naïve ni désespérée ni désespérément amoureuse ? Ressembler à la Isis-Andromède que toute sa famille détestait en cet instant (crucial, osons le dire) ne lui faisait vraiment pas envie. Trop romantique, trop à fleur de peau, voila à quoi elle ressemblait vraiment. Mais il ne fallait pas ; elle devait être forte. Et si... et si c’était justement cette faiblesse aux yeux des Cayrel qui plaisait à Albus ? Non, c’était impossible. Isis balaya cette idée. Tout d’abord, elle ne plaisait pas à Albus. Pourquoi est-ce qu’elle lui plairait ? Quelles étaient les chances ? Et puis, même si elle lui plaisait, s’il ne faisait rien, pourquoi est-ce qu’elle devrait faire quelque chose ? N’était-ce pas au garçon de faire le premier pas ? Et si c’était à elle de le faire, comment le faire ? C’était quoi un premier pas ? Est-ce qu’elle devait sourire, ou au contraire paraitre froide et inaccessible (elle avait ouïe dire que les princesses des glaces faisaient leur effet sur les garçons) ? Est-ce qu’elle devait lui sauter au cou ? Le plaquer au mur ? Le gifler ? Le faire taire ? (Inutile, pensa-t-elle, il se tait déjà.) Engager la conversation ? De toute façon, ils n’avaient aucune raison de parler ensemble, si ce n’était qu’ils étaient coincés dans un placard à balais, alors pourquoi le faire ?Et si elle parlait, allait-il répondre ? Devait-elle l’écouter ou se faire écouter ? Devait-elle seulement ouvrir la bouche ? Et si elle avait mauvaise haleine ?

Et oh, stop. Mademoiselle la conscience d’Isis fit difficilement entendre cette phrase. Elle avait raison, la conscience. Il fallait qu’elle reste calme, qu’elle garde son sang-froid. Plus facile à dire qu’à faire ! D’autant que deux personnes dans un espace aussi exigu créaient rapidement un surplus de chaleur... Isis s’empourprait lentement à cause de ces quelques degrés de trop, mais aussi – il faut bien le dire – à cause de la seule présence d’Albus, si proche d’elle... Et dire, qu’il l’avait touchée ! Isis se reprit juste à temps pour ne pas penser qu’elle ne se laverait plus l’épaule de toute sa vie. Elle devait rester calme. Apparemment, Albus aussi pensait ardemment cela, puisqu’il avait adopté une pose et une expression digne du plus sérieux des professeurs, un rien indigné, comme s’il reprochait quelque chose à notre blondinette. Ben quoi, on a plus le droit de se cacher ? Et puis, il était lui-même dans ce placard à balais, alors il était mal placé pour tenter de lui faire la morale. Mais cette idée qu’Albus Potter – celui-là même qui était plus régulièrement collé qu’une vache à lait était traite – puisse lui faire la morale n’effleura même pas Isis. C’était trop improbable.

Enfin, Albus honora le célèbre principe selon lequel le garçon fait toujours le premier pas. En effet, il fit un pas... qui fut de trop, dans ce minuscule placard à balais, fait pour contenir des balais, et pas deux adolescents perdus qui tentent d’échapper à je-ne-sais-quoi et, à l’occasion, de se déclarer leur flamme. Ce pas, le premier et certainement le dernier, fit trébucher le jeune homme sur un balais – qui n’avait rien demandé ; c’était sa place, à lui ! – et le fit tomber... Bingo, pil poil sur Isis, qu’il entraina dans sa chute et plaqua au sol. En même temps, vu la grandeur du placard, il n’avait pas pu tomber ailleurs. Isis senti ses joues virer au rouge coquelicot – pas de doute ou d’excuse possible : cette fois, c’était bien à cause du garçon ! Ses ongles quant à eux passèrent d’un rouge déjà intense à un pourpre tirant légèrement sur le violine. Génial. Elle était mal barrée. Et, pour le coup, elle était bien obligée de faire quelque chose ! La baguette d’Albus, perdue sur le sol, éclairait toujours la pièce, si l’on pouvait la nommer ainsi. Instantanément, sans qu’elle n’ai eu son mot à dire, ses yeux bleus vinrent se plonger dans ceux, verts émeraude, du jeune homme. Si plonger, et si noyer ! La jeune fille resta bloquée dans ces yeux, incapable de penser. La seule chose qu’elle fut en mesure de faire fut d’empêcher son corps de réagir. Il lui restait juste assez de conscience pour ça : empêcher ses bras d’enlacer Albus, empêcher son visage de se rapprocher encore du sien, empêcher ses lèvres de se poser sur les siennes. Mais elle n’avait pas assez de conscience pour trouver la position vraiment désagréable... Au fond d’elle, une fête monstrueuse avait commencée, son cœur battait assez fort, lui semblait-il, pour sortir de sa cage thoracique. Ç’aurait été n’importe quel autre jeune homme de la ville, que dis-je, du monde – sauf peut-être Alexandre, son éternel premier amour –, elle ne se serait pas faite priée pour lui coller une baffe. Mais c’était Albus. Elle eut bien du mal à détacher son regard de ses prunelles, de sortir de ses iris émeraude, aussi, elle ne réussit à le faire qu’après une poignée de longues, longues secondes. Elle ne réussit cependant pas à s’avouer que ces secondes lui avaient été des plus agréables ou, à défaut, des plus intenses. La seule pensée qui traversa son esprit fut que, si ça continuait, il allait sentir son cœur battre à toute allure, il allait savoir. Et si ce n’était pas réciproque, elle allait être parfaitement ridicule – et ce ne serait malheureusement pas la première fois... Elle inspira difficilement et dit d’une voix légèrement tremblante :

« Hum, Albus... Tu as assez de place pour te relever ou tu es obligé de rester collé à moi ? »

Elle baissa les yeux. Il y avait autre chose qu’elle avait à dire. Elle esquissa un très léger sourire et dit d’une voix presque inaudible, un murmure qu’il entendrait tout de même vu sa proximité :

« Tu sais, on pourrait parler ailleurs que dans un placard à balais... »

Elle en avait oublié que derrière cette porte, il y avait Cassiopée. Mais quel poids faisait cette peste contre la montagne qu’elle avait déplacée en alignant plus de trois mots devant Albus Potter ?
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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptyMar 31 Aoû - 8:15

« Bon. Il va falloir faire quelque chose monsieur Potter, tu ne crois pas ? Tu ne va pas rester toute ta vie à cheval sur miss Cayrel non ?
- Et pourquoi pas ? Si j'en ai envie, je peux très bien rester ainsi, ça ne me dérange pas. »

Les secondes s'écoulaient lentement, Albus les comparait à des heures, de longues, très longues et pénibles heures en cours de potions. Bien sur, ça pourrait tout aussi bien être des agréables et plaisantes heures de cours de défense contre les forces du mal où il excellait comme à son habitude (encore quelque chose qu'il tenait de son géniteur) et où il prenait un étrange plaisir à participer, à écouter et à travailler (pourtant Merlin sait qu'Albus est des plus piètres en cours). Il ne savait que penser, il était rongé entre l'envie et la peur, par le désir et le désespoir. Isis comme lui semblaient ailleurs. Il profita de ce moment pour détailler le visage de la jeune fille dans ses moindres détails. En amande, ses yeux océan intense et pétillants, dans lesquels il faisait des sauts périlleux, des plongeons, et toutes sortes de figures que son cœur imitait à la perfection dans sa poitrine. Ses longs cils majestueux. Ses sourcils finement dessinés mettait ses yeux bien en valeur. Son petit nez légèrement retroussé était à croquer, ses lobes d'oreilles étaient juste parfait. Ses délicates pommettes à l'origine aussi blanches et lisses que de la porcelaine qui avaient pris une teinte sang - elle aussi ne semblait pas dans son assiette apparemment (ah tu crois ?). Et chaque petit plis de ses lèvres lui semblait être tout un art. Oui, ses lèvres rose bonbon sucrées qui ne demandaient qu'à... Chasse toutes ces idées de ta tête je t'en prie. Reprend-toi, tu es un homme, tu es fort. Tu as quinze ans. Tu t'es déjà battu des milliers de fois. Tu ne peux pas perdre... Mais n'empêche, actuellement, c'était vraiment limite s'il n'allait pas friser le coma. Il retenait par ailleurs sa respiration, de peur que son halène (si elle n'était pas fraiche ? Qu'avait-il mangé ce matin... S'était-il correctement brossé les dents ?) vienne tout gâcher au charme (?) de la situation. Et il faisait un effort surhumain afin de ne pas sortir de bêtise dans le genre « Jolis ongles » ou « Il fait chaud tu ne trouve pas ? ».

Comment ne pas la trouver tout simplement adorable ? On aurait dit un ange tombé du ciel. Isis commença à s'impatienter et lui demanda combien de temps allait-il encore rester dans cette position. « Aussi longtemps qu'il le faudra ma chère » non mais est-ce qu'au moins tu t'es vu Al ? Il bascula sur le côté, et il repris sa respiration par le nez. Il ne la quitta pas du regard. Impossible. Elle était si jolie. Sans réfléchir, il leva sa main et commença à tracer le contour de son visage, en passant par l'arête du nez. Était-il sous un sortilège de l'imperium particulièrement sadique envers ses sentiments ? Probablement. Car c'est à ce moment-là qu'il commença à déballer des con... bêtises. Il faillit avouer à Isis-Andromède Cayrel qu'il l'aimait, chose complètement fausse bien évidemment, ce n'était juste une fille qui était plus mignonne que les autres. Plus douce. Plus sincère. Plus pure. Plus... Toutes les mots du monde ne suffiraient pas à la qualifier. « Mais dis-moi Albus, si cela n'est pas de l'amour, c'est quoi ça ? Une simple attirance... » Bah voyons, il devient schizophrène maintenant, de mieux en mieux. Pourquoi tout cela est-il si compliqué avec Isis ? Quant il croise Blake Cauldwell, sa meilleure amie (avec Edward bein sur) il ne se passe rien, pourtant Merlin sait à quel point elle est aimée des garçons. Et quand il voit les regards d'Ed sur elle, ce n'est pas la même chose qu'avec lui et Isis. Il nie le fait que Blake lui plait mais il n'en fait pas tout un plat lui au moins. Il ne cherche pas à l'éviter, car il la considère comme son amie et non pas comme son ennemie. Al aimerait se lier d'amitié avec Isis, il ne dit pas le contraire. Mais ce serait compliqué dans ces conditions n'est-ce pas... S'il rougit à chaque fois qu'il croise son regard, s'il est sur le point de s'évanouir à chaque fois qu'il la touche, s'il ne peut s'empêcher d'avoir des pensées déplacées à chaque fois qu'il se trouve dans la même pièce qu'elle...

On pourrait trouver un autre endroit pour parler non ? Parler ? A quoi bon ? Il n'avait pas envie de parler lui. Et de toute façon, s'il aurait voulu parler, qu'est-ce qu'il aurait pu lui dire ? Des compliments ? Lui poser ENFIN la question qui le tenaille depuis environ dix minutes - qu'est-ce qu'elle fou dans un endroit pareil ? Ou alors... Il ne prit même pas la peine de répondre à aux interrogatives qu'elle lui avait posé. Et encore une fois, il fit quelque chose sans qu'il s'en rende lui-même compte. Il ouvrit la bouche et prononça son nom.

a l b u s - « Isis... Je... » Il fit une pause, ravala sa salive. « Je t-... »

CRETIN, ESPECE D' IMBECILE ! Es tu seulement conscient de ce que tu t'apprête à dire ? Et aux conséquences qui vont s'en suivre ? Non, bien sur, c'est l'imperium qui contrôle tout ! Minable. MINABLE. Albus se leva, réalisant enfin ce qu'il était sur le point d'avouer. Il marcha à pas de géant , posa la main sur la poignée de la porte. Non. Gorguson.

a l b u s - « Merde ! »

Al s'en foutait royalement à présent d'être polie envers la jeune fille. Il colla son front contre la porte puis frappa son poing de toutes ses forces sur cette dernière. Il avait pourtant le choix. Gorguson ou Isis. Isis ou Gorguson. Sa raison lui disait d'ouvrir la porte. Son cœur lui murmurait de la laisser close. La fatalité le frappa comme un éclair. Il s'adossa contre la porte et glissa de manière à revenir au sol, les jambes repliées sur lui-même. Il n'avait cessé de renier les faits. Il était amoureux d'Isis. Gorguson n'était qu'une excuse.

a l b u s - « C'est pas vrai... Ce n'est pas possible... »

Tu t'étais promis de ne plus tomber amoureux Al, tu te l'étais promis...

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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptyJeu 28 Oct - 10:22

[Vraiment désolée du regard. Et en plus c'est court et pas terrible T-T]

Le monde devenait flou. Les secondes s'écoulaient, lentes, si lentes. Comme si le temps s'était suspendu. A quoi ? Peut-être à la poignée de la porte, ou alors à la baguette magique qui, en éclairant l'étroite pièce, avait découvert à Isis le si doux visage d'Albus.
Mais elle n'avait pas le droit. Elle n'avait pas le droit d'être heureuse. Elle devait se raisonner. Elle était une Cayrel, merde ! Une Cayrel, une Cayrel... Pas une Potter. Pas une Weasley. Pas une Résistante. Elle était elle, autrement dit, une sorte de rien. Elle était au milieu – et dans ce monde, les choses étaient telles qu'être le milieu était pire encore que de ne pas être. Elle n'avait pas de place.
Alors pourquoi se sentir bien, dans ce placard, en compagnie d'Albus Potter ?
C'était débile. Mais elle n'était même plus à se demander pourquoi. Il la touchait. Elle lui avait parlé. Le monde ne tournait plus très rond : Cayrel et Potter, ensemble.
Soudain, les secondes s'accélérèrent. La voix mal assurée d'Albus emplit la salle toute entière, aussi exigüe soit-elle. Deux syllabes qu'il semblait à Isis ne jamais avoir été prononcées avec autant de soin, d'attention. I-sis. Son prénom. Son prénom n'avait jamais été aussi beau que dans la bouche d'Albus Potter. Ah, c'était presque comique ça : le prénom que les Cayrel avaient donné à leur propre fille était parfait dans la bouche du rejeton Potter. Quel monde étrange.
Et les secondes n'eurent plus d'importance, quand Albus commença :

« Je t... »

C'était si le monde ne commençait pas à s'effondrer. Isis ne sentait plus ses joues tant elles devaient être rouges ; elle n'osait regarder ses ongles de peur d'en voir la couleur, enflammée certainement. Une sorte d'euphorie inexplicable la remplit. Quelques sons à peine, sortis de la gorge d'Albus, et son cœur s'était emballé.
Mais tout redescendit brusquement. Comme un oiseau touché en plein vol.
Albus se releva, se précipita vers la porte. Isis osa à peine s'appuyer sur ses coudes, tétanisée. Qu'avait-elle encore fait, pour qu'il soit dans un état pareil ? Qu'est-ce qui était en train de ce passer...

« ... Merde ! », s'exclama Albus.

Il frappa de toute ses forces contre la porte. Le “boom” qui s'ensuivit sembla retentir dans chaque recoin de la pièce, dans chaque fibre d'Isis. Ça n'allait pas ; bordel, pourquoi ça n'allait jamais ? Elle se sentait mal, d'un coup. Elle devait partir.
Isis se leva. Doucement. Elle avait peur d'énerver Albus – elle ne savait pas comment, mais elle craignait tout de même de lui faire du mal. Elle se dirigea vers la porte. S'arrêta en cours de route. Albus glissa contre la porte. Isis le regarda faire. Elle ne bougeait plus. Elle avait envie de disparaitre, là, maintenant, oublier ces foutues minutes dans la placard et cette imbécile de Cassiopée là, dehors, et cet idiot – beau, en plus – d'Albus qui lui avait laissé croire – qui lui avait laissé croire... – et son cœur d'artichaut, inutile, déjà cause de tellement de maux, qui s'était laissé berner ; si seulement elle avait été dotée d'un cœur de pierre...

« C'est pas vrai... Ce n'est pas possible... »

Un peu comme une plainte montait de la poitrine du jeune homme. Lui non plus, ça n'allait pas. C'était très étrange d'ailleurs : Isis l'aimait, il semblait aimer Isis, et pourtant, ça n'allait pas. La demoiselle s'approcha de lui à pas de loup et s'assit délicatement dos à la porte, juste à coté de lui. Une douleur sourde se saisit sa gorge ; ça y est, son cœur, ses entrailles, remontaient dans sa gorge, elle était foutue. Ils formaient une boules solides où s'entremêlaient des noms, des choses, des petites épines accumulées pendant toutes ses années. Papa, maman, Cassiopée, tante Anaëlle, Alexandre – Alexandre qu'elle avait embrassé, bon Dieu, pourquoi est-ce qu'elle avait fait ça ? –, Aaron qui était on-ne-sait-où, papa, Pete, Anthe, maman... Elle se souvint d'un jeu auquel elle avait joué avec Pete, quand ils étaient petits, ça s'appelait « Mangemorts, mangez-moi », c'était une sorte de loup revu et corrigé. Isis ferma les yeux et murmura :

« Mangemorts, mangez-moi... »

Elle tressauta. Qu'est-ce qui lui prenait ? Qu'est-ce qui lui arrivait encore ? Elle tressauta et, sans vraiment en être consciente, posa son front contre l'épaule d'Albus. La boule était toujours dans sa gorge, elle ne pouvait plus faire demi-tour. Isis tressauta encore, et une goutte d'eau roula sur sa joue.
Elle mit quelques secondes encore à s'apercevoir qu'elle pleurait. Peut-être parce que la dernière fois remontait à si longtemps, si longtemps, elle en avait oublié le gout.
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MessageSujet: Re: Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis   Idylle. Ça commence par Idiot et ça finit par Imbécile ♣ Isis EmptySam 27 Nov - 11:32

Albus réalisa soudainement qu'il était observé. Il avait beau avoir conscience de la gêne de la situation, il avait presque oublié qu'Isis était là et qu'elle devait bien se poser des milliard de questions. Elle devait surement s'imaginer que bien évidemment, il craquait pour elle et qu'en venant ici il avait voulu la draguer mais qu'il s'était dégonflé à la dernière minute. Quelle piètre image de toi donnes-tu, mon pauvre Albus ! Il avait vraiment du mal à voir l'expression d'Isis, sa baguette éclairant toujours aussi faiblement jetée à terre. Ils étaient en fait dans un noir quasi-complet. Bon, ça ne pouvait pas durer. Les deux choix se présentèrent indéniablement à lui, une énième fois. Il devait bien trouver une troisième solution, et ce n'était pas comme s'il avait vraiment le choix là. Rester là au sol à attendre qu'Isis daigne de parler ? C'est qu'elle n'était que spectatrice et que depuis le début, elle n'avait pas vraiment dit grand chose, au grand dam d'Albus. Lève-toi ! Demande-moi de passer ! Hurle ! Repousse-moi ! Dis-moi que tu m'aimes, je ne sais pas moi, en tous cas, sauve-moi ! Parle par Merlin parle qu'on en finisse le plus vite possible ! Cette atmosphère devenait de plus en pesante et Albus avait l'impression de manquer cruellement d'air. Si ça continuait, ils allaient mourir étouffés, de faim ou de déshydratation. Il s'attendait à ce qu'Isis y mette un peu plus de du sien, mais il avait beau attendre, rien ne se produisait, pas un son ne sortait de sa bouche, rien, nothing, nada. Le sort oubliettes marche sur les sorciers déjà ? Peut-être. Albus regretta amèrement de ne pas avoir plus écouté son cours d'étude des moldus. Ce serait une chose utile. Pas très intelligente, mais utile si Albus faisait une connerie du genre se jeter sur Isis pour l'embrasser ou si il osait prononcer les mots fatidiques qu'il avait faillit, ô malheur, énoncer il y a cinq minutes. Heureusement qu'il s'était arrêté à temps. Seul Merlin sait la réaction d'Isis si il était allé au bout de sa phrase. Il ne faut pas oublier qu'elle est la jumelle de l'autre là, la mauvaise, Cassiopée. Et Albus connait assez les serpentard de Poudlard pour affirmer sans hésiter que Cassiopée est la copie conforme de Valhalla, du moins en question caractère (et physique aussi. Blonde aux yeux bleus. Ah les blondes, elles rendent vraiment dingue...).

Oui, Albus réalisa qu'il était épié. Par des grands yeux innocents, et que les questions défilaient en série dans la tête leur propriétaire. Il se sentait nul. Il se sentait mal parce qu'Isis n'avait rien fait, qu'elle devait partir d'ici, elle plus que lui. Qu'elle n'avait pas à rester en sa compagnie indésirable dans ce lieu, qu'elle devait rejoindre ses amis, qu'elle avait autre chose à faire. Il connaissait les rumeurs à propos d'un nouveau, un certain Alexandre. Selon certaines mauvaises langues, on les aurait retrouvé en train de s'embrasser – Albus sait qu'il n'aurait pas hésité longtemps avant de se jeter au cou de ce Romeo pour le réduire en miette, à la moldu. Il sait aussi que si Lucy avait été là, il ne se serait pas moqué d'eux comme il avait l'habitude de le faire pour les amoureux, en la joyeuse compagnie qu'est celle de la jeune Weasley. Il sait juste qu'il n'était qu'un égoïste. Et que là, tout ce qu'il devait faire pour se montrer digne d'Isis, c'était de se déplacer sur le côté et de lui ouvrir la porte...

Alors qu'il allait se lever pour s'exécuter, il s'aperçut qu'Isis bougeait de sa place. Elle vint à lui, il la vit venir avec étonnement, et comme à chaque fois qu'il la regardait d'un peu trop près, il sentit les battements de son cœur s'accélérer. Isis se dirigeait surement vers la porte. Cela faisait probablement longtemps qu'elle envisageait de faire ça, sans oser parce qu'Albus prenait toute la place, debout, puis couché. Maintenant qu'il était assis, ça allait, la porte s'ouvrait vers l'extérieur, cela n'allait pas le gêner. Mais non, étrangement, Isis s'assit également. Elle plaqua son dos contre la porte, se plaça près de lui. Et résultat, Albus qui avait voulu s'éloigner d'elle en fut d'autant plus rapproché. Dix minutes envolées en l'air.

i s i s - « Mangemorts, mangez-moi... »

Que... Qu'est-ce donc ? Elle parle enfin. Elle semble mal à l'aise, elle aussi... Et pas qu'un peu. Pas étonnant, après la chute d'Albus, son juron et ses mots balbutiés qui durent l'effrayer. Si mal à l'aise qu'elle préfèrerait que les mangemorts viennent la dévorer ! Pas mal comme comparaison. On peut dire qu'Albus en aimerait autant. C'est bon, on est là, ouhouh les mangemorts ! Deux jeunes gens solitaires et perdus, prêts à êtres mangées... tiens, c'était pas le nom d'un jeu, déjà ?

Alors qu'il n'osait pas fixer autre chose que le fond de la salle, Albus sentit le front de la délicate tête blonde d'Isis se poser sur son épaule... Malheur. Il devait se comporter comment déjà ? Ah oui, il devait la réconforter, lui demander ce qui n'allait pas, la prendre dans se bras... Tout à coup il sentit sa veste s'humidifier. Quoi ?! Attendez une minute-là, il y a un bug.... ELLE PLEURE ?! C'est bien sa veine, jamais une fille n'avait encore pleuré sur son épaule ! Panique totale. Que devait-il faire, il n'était pas le héros d'une série romantique ! Mais en même temps il ne pouvait pas rester là à la laisser verser des larmes... Si elle pleurait, c'était bien à cause de lui, le malheureux. Albus se sentit encore plus minable qu'il ne l'avait été il y a deux minutes. Si un jour, on lui avait dit qu'il ferait pleurer une fille... Non, c'est trop là. Sans hésiter, passa ses bras autour d'elle et il sera Isis contre lui. Il ne voulait pas la voir pleurer. Il n'osait pas la regarder, car il savait qu'il mourrait de la voir aussi attristée. Il s'en voulait à mort de l'avoir mise dans cet état. Il souhaitait, et maintenant plus que jamais utiliser le sortilège oubliettes, effacer de sa mémoire les raisons la poussant à déverser ses larmes.

a l b u s - « Je t'en prie, sèche tes larmes Isis... ça me tue de te voir ainsi...  »

Du bout de son index, il releva le menton d'Isis, son visage mouillé de larme fut comme un pieu planté dans le cœur. Il resserra son étreinte, ferma les yeux. Il se sentait bien, là, près d'elle. Si Isis n'était pas en train de pleurer, il se croirait probablement au septième ciel. Et si ce n'était pas lui qui l'avait mise dans cet état, il serait probablement allé déclarer la guerre à cet autre. Non, c'était lui qui avait fait pleurer l'élue de son cœur. Albus faillit crier de rage. Pourquoi le sort s'acharnait-il autant sur lui ? Pourquoi diable Isis pleurait-elle ? Pourquoi ? Pourquoi merde !

a l b u s - « Je ne veux pas de faire de mal, alors s'il te plait arrête... Je t'aime énormément Cayrel, je veux que tu sois heureuse, c'est tout... »

C'est bon. Il venait de signer son arrêt de mort. Mais il s'en foutait. Isis était là, et lui aussi. Il n'y avait plus personne au monde en cet instant. Rien que tous les deux. Pourquoi toute cette histoire pour quelques mots ? Tout était bien à présent. Il fallait juste qu'elle arrête de pleurer.
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