Même maison, même année. Juliet l'avait tout de suite fait craquer avec son petit minois de fée. Elle était intelligente et gentille, une petite renarde rusée avec le coeur sur la main. Derek l’épiait depuis un long moment quand une petite histoire de migraine lui permit de faire le premier pas. Si Juliet prenait soin de tout le monde, il allait prendre soin d'elle. Le jour où il se rendit compte que le seul souhait qu'il aurait émis, en dehors de retrouver l'assassin de sa mère, était de passer chaque seconde à la regarder respirer, dormir, rire, il sût que son destin était irrémédiablement lié au sien.


Jamais Derek n'aurait songé dire ceci mais il devait à Scorpius Malefoy une fière chandelle. C'était grâce à lui que son chemin avait croisé celui d'Ewen. Il était allé le trouver, comme la majorité des membres de ce château sans doute, pour que le bleu fourre sa petite tête d'aiglon dans tous les nids possibles afin de réunir le maximum d'informations susceptibles de l'aider à retrouver le ou les responsables de l'assassinat de sa mère. Ewen force le respect de Derek par son ambition et les talents qu'il est capable de déployer pour décrocher une information et ce dernier aimerait beaucoup que l'aiglon lui enseigne quelques ficelles, histoire d'avoir des bases pour son futur métier à la brigade ...


Mahault Peverell. Une énigme vivante. Si Derek connaissait tout de sa famille et de sa tragédie, ou du moins, ce que les journaux en avaient livré, ce n'était pas ce qui avait motivé l'orvet à vouloir la connaître d'avantage. Elle enseignait tout simplement le tricot à Juliet. Et comme il se faisait très - trop - protecteur envers sa fée, il ne lui fallut pas plus pour se pencher sur son cas. Finalement, Derek décida qu'il l'aimait bien. Elle était douce et bienveillante, jolie, intelligente et c'était une battante. Une série de bons points qui éleva cette dernière au rang de grande sœur de cœur, au plus grand bonheur de Juliet, qui semblait l'apprécier énormément.


Une chose est sûr, c'est que Nerio ne laisse personne indifférent. Soit on l'aime. Soit on le déteste. Et Derek l'adore. C'est son modèle. Il affectionne le contraste affiché entre son look de bad boy durmstrangien (d'ailleurs c'est le must, d'être allé dans cette école, parce que ce qui en sort, ce sont des hommes, des vrais ) et le fait qu'il ne fasse jamais rien sans motivation affective, tout comme lui- même . Il faut dire qu'ils ont des similitudes de caractère et Derek ne se sent pas si éloigné des considérations de son aîné. Si on rajoute à ça le côté tête brûlée de l'italien, on obtient le portrait type du super héros défini par l'orvet ...  Il ne pouvait donc que s'entendre !


Aylen et Phinéas Brown, c'est une très longue histoire.Une longue histoire qui date de bien avant la naissance du fils Brown. S'étant rencontré dans des conditions assez extrêmes, elle en mission, lui en tant que reporter sur le terrain, ils ont rapidement noués de solides liens malgré leurs divergences d'opinions politiques. Liens qui se sont fortifiés avec les années, jusqu'à prendre une place primordiale après la mort de la mère de Derek, qui était également une bonne amie d'Aylen.Ce dernier affectionne beaucoup l'écossaise, qu'il considère comme une seconde maman et avec qui il entretien une correspondance suivie. L'orvet est également très proche de son fils, qui est comme un frère pour lui.