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 [PV - Brünhild & Jack.] Impartiaux Inébranlables.

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MessageSujet: [PV - Brünhild & Jack.] Impartiaux Inébranlables.    [PV - Brünhild & Jack.] Impartiaux Inébranlables.  EmptyDim 13 Juil - 9:34

ça devait arriver...





Nous étions un samedi, samedi fin d'après-midi. Sur les coups de dix-huit heures, les couloirs commençaient à se vider. Les élèves se serraient tous dans leurs salles communes, dans les couloirs et escaliers plus proches de la grande salle, attendant impatiemment leur repas. Certains courageux étaient dans le parc, affrontant la fraîche soirée de novembre. Encore plus courageux, mais d'une autre sorte que la précédente, quelques élèves travaillaient sagement dans quelques classes. Jack était d'entre eux. La jeune fille n'était pas particulièrement assidue dans son travail. Elle avait des résultats corrects, même plutôt bons pour ce qu'elle travaillait. L'année passée, elle avait obtenu haut la main un Effort Exceptionnel à ses BUSES, et sans s'être trop mouillée. Non, en fait la demoiselle avait eu une envie folle ce matin, au réveil. Une envie folle de travailler, oui, quelle étrange idée. Mais c'était pour elle une manière de s'occuper l'esprit, puis elle aimait ce qu'elle avait à apprendre en ce moment, particulièrement le programme de potions qui la passionnait. M'enfin, ça n'a pas d'importance, son livre de potions et ses parchemins sous le bras, elle s'éclipsait de la salle de classe, laissant derrière elle deux Poufsouffles, quatre Serdaigles et un Serpentard. Elle avait vu le Serpentard la regarder à plusieurs reprises, l’œil inquisiteur, intrigué. Jack reconnaissait, maintenant, ce regard, celui qui s'interrogeait sur son sexe. Fille ou garçon ? Cela en laissait beaucoup perplexes.
Dehors, il s'était mis à pleuvoir. La nuit tombait doucement, comme un voile gris sur le parc de Poudlard. Et le lac noir brillait, comme un réel miroir, sans aucun remoud. Il y avait quelque chose de malsain là dedans, de malsain à cette scène, dans tout ça... Malsain, mais aussi de fascinant. Jackay marchait d'un pas régulier, dans le couloir, regardant d'un œil creux le parc devenu grisé.  Elle entendait les gouttes de pluie lourdes s'écraser contre un champ de protection magique à la place des vitres. Un instant seulement, un bref instant, une brève minute, elle s'arrêta, tout près, tout près du dehors. Elle jetait un lourd regard sur la forêt interdite au loin, sur les grandes étendues d'herbe et puis sur ce fameux lac, plat, que les gouttes qui tambourinaient si fort contre les vitres arrivaient à peine à perturber. Il restait devant Jack, un espace sauvage, vaste et inébranlable. C'était comme un puits sans fond, sans fin. Un trou infini qui ne se terminait jamais. Il semblait être là avant la naissance des sorciers, avant celle des hommes. Avant même celle du monde ! Peut-être celui-ci même, s'était construit autour de lui ? Ses pensées s'étaient perdues, elles avaient coulées tout au fond et s'était échouées sous des roches, caressées par des sirènes. Elle sursauta presque quand un groupe d'élèves extrêmement bruyant arriva en trombe dans le couloir. Ils devaient être une demi-douzaine, affairés dans des conversations éclatantes. Pour tomber dans le cliché de la grande gueule, ils étaient majoritairement Gryffondor. Ils étaient trempés de la tête aux pieds, probablement tout juste rentrés du parc sur lequel les nuages se déchaînaient.
« Nan mais je suis tout à fait d'accord avec toi t'sais. Je comprends pas comment on peut se sentir en dehors de ça, franchement. C'est la vie en général qui est concernée ! »  Dit un jeune homme à un autre.
« Exactement, c'est lâche que de ne pas prendre parti à quoi que ce soit. »
« C'est lâche que de fermer les yeux sur une réalité bien présente aussi. » Ajouta une fille de serdaigle derrière eux.
Jack restait contre sa fenêtre, le souffle coupé, le cœur cognant dans sa poitrine. Ils lui avaient fait peur à hurler, à la sortir de ses étranges songes. Elle comprenait vaguement le sens de leur discussion et plus ils s'approchaient d'elle, plus leur propos devenaient haineux envers ceux que l'on appelaient à Poudlard les Impartiaux, ceux dont elle faisait partie. Sans camp, sans clan, sans équipe. Un banc à part, la ligne de touche. Quand ils arrivèrent à son niveau, ils parlaient carrément de violence physique. D'en enlever quelques uns pour faire ressortir l'esprit d'équipe de ses ''gros tas empotés'' comme ils les appelaient. Habituellement Jackay ne se sentait pas touchée ni dans son estime, ni dans son égo. À vrai dire elle était totalement imperméable à leurs propos, qui glissaient sur elle sans encombre. Pourtant quand on la violence physique entra en jeu, elle se senti toute chose. Un coup de chaud, une image dans la tête. L'idée de sang, de cicatrices sur ses bras blancs. Quelque chose qu'elle n'avait jamais connu, dont elle avait peur mine de rien.
Soudain, la gamine de Serdaigle s'arrêta à son niveau.
« Eh les mecs, regardez, c'est Watson Junior. Impartiale depuis son arrivée, gros cul, gros tas empoté comme on disait tout à l'heure. »
Ils s'approchèrent, tous autant qu'ils étaient, tout autour d'elle. Leur regards la piquait, comme des pichenettes faites à ses joues. Ce genre de situation c'était déjà produit par le passé, et généralement, elle s'en sortait plutôt bien. Mais là, elle sentait que certaines de ses forces étaient encore coincées sous les pierres au fond du lac. Les autres s'étaient enfuies avec son sursaut, et les dernières étaient recroquevillées de peur à l'idée de violence. La fille qui lui avait parlé avait un an de moins que Jackay, et surtout, une trentaine de centimètres en moins. Car la jeune femme faisait bien 1m80 du haut de ses 16 ans et dominait clairement les quatre cinquième du reste de la population autour d'elle. Alors en voyant la gamine s'approcher d'elle, de son petit mètre cinquante, Jack fût rassurée. Ce fût quand elle remarqua les trois grands garçons derrière elle qu'elle s’inquiéta un peu plus.
« Pourquoi t'as toujours pas de camp toi ? T'attends quoi exactement dis moi ? De mourir pour te dire que t'aurais pu faire quelque chose de ta vie, peut-être ? » Jack resta de marbre, les yeux dans ceux de la Serdaigle.
« Hé, putain, tu réponds oui ou merde ? »
Le silence se faisait pesant, presque aussi pesant que le poids de son cœur dans sa poitrine frêle.
« Vous êtes des résistants ? » Demanda-t-elle tout bas.
« Mais oui couillonne on est des résistants. Et toi t'es quoi ? T'es la goudou muette qu'a des bonnes notes ? Ah oui c'est bien hein, tant que soi-même on est en bonne santé, tout va bien. Faudrait pas aider les autres qui sont en train de crever. »
Jack sourit narquoisement. Cette fille ne savait rien, absolument rien de sa vie. Ni rien de ce qu'elle défendait apparemment. Elle n'avait pas la maturité adulte, elle avait cette haine enfantine, cette envie de taper les méchants et finalement tous ceux qui n'étaient pas complètement avec elle. La sixième année trouvait ça amplement ridicule.
« T'es sang-pur toi non ? » Demanda l'un des garçon. Doucement, de sa main moite, il voulu caresser son visage de porcelaine. Jack fût tellement surprise et désarçonnée qu'elle vira sur le côté avant qu'il ne l'effleure, elle se cogna la tête contre le mur et percuta une jeune fille. Elle s'excusa vaguement, son regard figé sur celui qui venait de tenter de se l'approprier.
« Mon sang n'a rien à voir avec ça. » Elle aurait voulu rajouter qu'il ferait mieux de ne plus tenter la toucher de quelque manière que ce soit, mais elle pensa qu'il avait finalement compris. Ce fût quand ils se rapprochèrent tous à nouveau qu'elle pensa à fuir. Mais à quoi bon fuir ? Ils avaient sa maison, son nom, son année. Tout se passa soudainement très vite. Celui qui avait tenté de toucher à sa peau pâle se jeta sur elle. Sans qu'elle ne pu faire quoi que ce soit, elle se retrouvait les bras coincés dans le dos. Autour elle, les gens passaient, sans trop s'arrêter. Peut-être avaient ils peur eux aussi ? Oui c'était sûrement ça. Elle ne cria pas, mais se sentant entravée, coincée, elle se démena comme un beau diable pour s'en aller.
« Alors voilà, on va en profiter pour savoir si t'es vraiment une nana. Parce que c'est vrai Jack, on va se l'avouer, t'es pas tellement féminin, mon gars. »
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E. Brünhild Glodschmidt


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E. Brünhild Glodschmidt


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MessageSujet: Re: [PV - Brünhild & Jack.] Impartiaux Inébranlables.    [PV - Brünhild & Jack.] Impartiaux Inébranlables.  EmptyMer 23 Juil - 7:12



This is just a stupid fight
La fin d’après-midi sonnait, alors que la première journée de la fin de semaine s’étirait vers sa fin. L’heure du souper arrivait à grands pas et la majorité des élèves se pressaient vers la Grande Salle, laissant les couloirs pratiquement vides d’âmes. C’était dans ces moments de tranquillité que Brünhild en profitait pour s’égarer dans les grands embranchements de l’école, portée par son caractère solitaire, observant d’un œil discret la vie qui grouillait autour d’elle sans jamais y intervenir directement. Parfois, un évènement attirait son attention et elle y accordait plus de présence d’esprit, car c’était plus mouvementé. C’était d’ailleurs perchée sur le bord d’une fenêtre du quatrième étage, ce jour-là qu’elle suivit une scène tout particulièrement rebondissante. La troisième année était d’ailleurs étonnée de constater que personne n’intervenait. Beaucoup trop de gens étaient lâches en ces temps-ci, préférant ignorer un évènement désagréable que d’intervenir. Ce qui la surpris le plus néanmoins, était de réaliser que c’était des résistants qui faisaient autant de tumultes, ce qui aurait valu l’arrivée massive des professeurs ou des surveillants, mais il ne fut rien de tel. Son regard suivait un groupe d’élèves qui s’exprimaient ouvertement très fort qui ne semblaient pas connaître la subtilité. Il fallait être particulièrement étourdi, en fait, pour clamer tout haut son appartenance à un camp. Bien que la jeune sorcière trouve cette guerre tout particulièrement puérile et inutile, entravant les études qui se devaient d’être prises au sérieux, elle ne s’était jamais laissée marchée sur les pieds pour autant, affirmant son indépendance et son impartialité à qui voulait bien l’entendre. Elle n’était pas ici pour livrer bataille, cela appartenait aux adultes, pas aux enfants. Ainsi, lorsque le groupe de quatre interceptèrent une serdaigle – oui définitivement une, il fallait être complètement barjo pour ne pas le réaliser -, son attention fut toute ouïe à cette altercation plutôt violente. Le peu d’étudiants encore présents sur les lieux jetaient tout juste un regard se hâtaient de s’écarter ou bien de passer leur chemin pour ne pas se mêler à ce problème. Parmi les bourreaux résidaient trois gryffondor que la belle connaissait, puisqu’ils étaient de sa maison. C’était terrible de réaliser qu’elle s’entendait davantage avec les gens des autres maisons que la sienne au final, car la seule chose qu’elle partageait avec les autres lions était son courage et sa témérité, le premier trait dont certains semblaient pourtant cruellement manquer lorsqu’elle les voyait s’en prendre à quatre contre un. Assise contre la vitre de la fenêtre, Brünhild était passée complètement inaperçue, comme à l’habitude. Silencieuse, passive, effacée, sauvage, personne ne la remarquait jamais, sauf lorsqu’elle souhaitait qu’il en soit autrement, comme dans les instants qui allait suivre. La troisième année étudiait avec intérêt les différents personnages qui s’activaient sur la scène, dénotant les caractéristiques qui les distinguaient les uns des autres. Lorsque Jack fut plaquée au sol et immobilisée, la rouquine se redressa lentement, posant pieds au sol dans le plus grand des silences. De toute manière, avec le brouhaha qu’ils faisaient tous, c’était à peu près impossible qu’on l’entende. Doucement, pas particulièrement pressée d’intervenir, elle les laissa se payer la tête de la blonde en la malmenant un peu pendant que ses pas se rapprochaient et qu’elle diminuait la distance qui les séparait. Ainsi, une certaine surprise naquit lorsqu’elle ouvrit les lèvres pour parler.

« Faut franchement être aussi stupide qu’un troll pour penser qu’elle est autre chose qu’une fille. » intervint-elle au moment où les garçons allaient vérifier la chose, les arrêtant net dans leur mouvement. Le gryffondor le plus agité se retourna alors vers elle, la dévisageant un moment, mais Brünhild ne se laissa pas impressionnée et ne lui laissa pas le temps de répliquer à sa phrase. « Non franchement, toi l’autre blondasse de serdaigle, tu dois bien savoir qu’elle est dans le dortoir des filles. Puis, pas besoin d’être de la même maison. Quand tu la croises dans les toilettes des filles, c’est suffisant comme réponse, tu ne crois pas ? Je croyais que les bleus et argents étaient intelligents. » Sa dernière réplique claqua, faisant empourprer la petite serdaigle qui la foudroya du regard. « T’as une trop grande gueule pour ton bien, Glodschmidt. » siffla le plus vieux des garçons en s’approcha d’elle. Mais la troisième année ne cilla pas d’un pouce, pas même terrifiée à l’idée qu’ils soient quatre contre elle. D’ailleurs, leur attention s’était totalement détournée de l’autre fille. « Et toi Connor, tu prétends être un gryffondor. Je ne trouve pas ça très loyal et courageux de s’en prendre à une fille à quatre contre un. C’est même plutôt lâche. » Oui, Brünhild savait frapper là où ça faisait mal et elle froissa visiblement le dit Connor. Quel emmerdeur celui-là, elle ne l’avait jamais aimé. La rouge et or n’avait pas la langue dans sa poche lorsqu’il s’agissait de détruire un autre, de le provoquer, de titiller les points sensibles. Le garçon lui faisant face extirpa sa baguette de sa poche, la pointant sur la plus jeune. Évidemment, la lionne savait qu’elle n’avait aucune chance si ça se terminait comme cela, mais elle avait d’autres arguments dans sa poche. « À moins que tu veules que j’appelle mon frère, je te conseillerais de ranger ta baguette. » siffla-t-elle d’un ton menaçant. L’idée fit son chemin, créant une hésitation au sein du quatuor. Ce n’était pas inconnu le fait qu’elle et son aîné ne s’entendaient absolument pas, mais Jochem était particulièrement protecteur et quiconque touchait à un seul cheveu de sa cadette autre que lui le regrettait amèrement et en tant que surveillant, il avait absolument tous les droits. « Tu devras bien choisir un camp un jour ou l’autre, toi aussi. » lui balança-t-il d’un air hargneux. Un sourire s’ourla sur les lèvres de la rouquine. « On n’en a pas tous quelque chose à faire de votre stupide guerre. T’as choisi ton camp, alors laisse les autres prendre leur décision eux-mêmes. » Il aurait voulu trouver quelque chose à répliquer, mais encore une fois, elle le devança. « Et puis, faut franchement être aussi étourdie qu’un gnome de jardin pour clamer haut et fort son appartenance, mais puisque vous semblez vouloir que tout le monde le sache, je connais quelques obscures qui seraient très ravis d’avoir vos noms. » Elle croisa les bras, bien décidée à ne pas céder d’un pouce. « Je crois que c’est l’heure du souper dans la Grande Salle, pourquoi ne aller voir s’il y a quelque chose de plus intéressant ? » Un beau message pour lui signifier de déguerpit en quatrième vitesse. Son ainé fronça des sourcils, puis fit signe aux autres de le suivre et on la bouscula avant qu’ils ne s’éloignent enfin. Brünhild les observa disparaitre au coin du couloir avant de se retourner vers Jack, lui tendant la main. « Faut pas les laisser te marcher sur les pieds, sinon ils vont recommencer. »
  
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.


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