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 Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie.

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MessageSujet: Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie.   Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie. EmptySam 5 Juil - 8:26

Naufragés dans la nuit, direction la sortie.
L'écho sourd du silence. Le rien omniprésent qui propulse les cavités désertiques ; les multipliant sans cesse dans les filaments veineux de ton être vagabond. Tu te sens comme la flamme d'une bougie ; vive et frénétique pour un instant, disparue dans la fumée pour un autre. Les convulsions retenues alimentent tes dérives. Tu as compté les failles, enfoncé les épines jusqu'à ce qu'elles disparaissent dans la profondeur de ta chair. La douleur avalée est plus supportable paraît-il. Tu  marches dans les élucubrations d'un nulle part moderne. Tu as laissé la musique t'enserrer les entrailles, te faisant trébucher sur les excès abusifs, oubliant doucement la sécurité et le confort d'un quotidien dans lequel tu avais bien du mal à trouver ta place. L'ivresse d’isolement te caresse alors que tes prunelles passent de visage en visage, que tes mains touchent sans attention, effleurent des peut-être inexplicables par la voix. L'odeur humaine t'assèche la gorge et remplit tes yeux de brume acide.  Les conversations se transmettent dans une langue que tu ne reconnais plus, feutrée par l'effusion évasive de la masse humaine. Tout devient murmures et chuchotements incohérents. Cela faisait peut-être quelques minutes à présent que tes ondulations caressaient le corps d'un homme, au regard aussi noir que l'opacité nocturne salissant le ciel au-dehors. Ses pupilles agressives perforaient ta quintessence éphémère. Ta tête tournait d'une béatitude malsaine et tu étouffais tendrement en raison de la chaleur ambiante. Entre ses griffes masculines, la désagréable sensation de n'être qu'une poupée de chiffon et l'attirance abstraite d'un danger imminent engourdissaient ton être tout entier. Tu ne résistais pas, te contentant simplement de fixer tes rétines dans l'incisif des siennes. Tu aurais peut-être dû baisser les yeux. T'effondrer au sol avec l'illusion de toucher de nouvelles cimes. Tu te laissais envoûter par des illusions funestes aux couleurs délabrées par ta conscience. Les maux lancinants coincés dans le creux de ton ventre ont rendu ta respiration trop difficile à supporter. Tu as tenté, vainement, de ralentir l'explosion qui détruirait tes efforts. Peut-être aurait-elle lieu aujourd'hui. L'instant T de ton retour à la case départ. Ou pas. Lentement, les nausées retournaient ton estomac et des sueurs froides griffaient ta colonne vertébrale. Tu décides de sortir. De prendre l’air. L'isolation est devenue ta muraille de Chine, la tour d'ivoire que les balles d'acier ne pourront jamais transpercer. Les sourires factices, les douceurs empoisonnées ont fini par t'enfoncer dans les vagues ébène d'une fureur refoulée. Des ruines, voilà tout ce qu'il en reste et la déception coince ta trachée dans un étau. Les heures ne font qu'accroître tes névroses et la douleur s'est empalée dans ton œsophage sans que tu n'oses te l'avouer. Les infections de ton silence se propageaient en toi trop rapidement. Tu as des épines plantées dans les poumons à la simple idée que tu puisses avoir été affectée par les niaiseries futiles qui germent tout autour de toi. Le manque empirait ta situation. Les crises hurlaient dans ton cortex comme des putains de bas étage, simulant des orgasmes qui n'ont jamais existé et qui n'existeront jamais. Tout a toujours été dans ta tête. Rien n'est là, tout n'est qu'illusion. Créer des mensonges de toutes pièces, transformer tes vérités et les fondre dans la réalité ; personne ne le faisait mieux que toi. Obscure ou résistante ? La surface lisse, comme du papier glacé qui miroite propulse parfois tes chimères à croire en une consistance sauf qu'il n'y a plus d'images depuis des mois. Il l’a préféré elle. Cette gamine blonde. Tu as laissé les cartes du destin brûler dans un incendie. Le passé, le présent, le futur ; tout ça ne sont que des idées. Tu avais faim de destruction, de point de non-retour, de nihilisme pur. L'avidité asséchait tes veines et pressait ton cœur vers la vitesse toxique d'une autre dimension. Tu manquais d'air comme noyée dans tes propres démences. Tu décidais de t'évader pour la centième fois sans connaître ta destination, sans te rendre captive aux règles de programmation. La plage, le hangar à bateaux, peut-être. Une fois. Juste une fois, oublier. Des images brisées, clairement confuses te rappellent des cheveux bruns et un regard tout aussi azuré que glacé. Tu penses à Samaël. Samaël qui n'a pas besoin d'explications face à tes envies de chute, tes désirs de sang et d'ecchymoses. Samaël qui te ressemble, qui détruit et s'autodétruit parfois, sans s’en rendre compte. Samaël. Samaël qui sait et qui comprend. Mais qui ne veut plus comprendre. Qui ne veut plus te comprendre. Toi non plus d’ailleurs. Ni toi, ni lui. Lentement, les voix autour de toi deviennent indistinctes. Tout ton intérêt est focalisé sur un seul point : la blonde qui se tient juste face à toi. Qu’est-ce que tu veux, Coleman. Tu as enfin réalisé l’inutilité de ta vie ? Ou Samaël s'est lassé de toi ? Remarque, ça serait pas étonnant.
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MessageSujet: Re: Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie.   Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie. EmptySam 5 Juil - 10:47



Heaole ▽

Tu t'enfonçais dans l'herbe avec plaisir. L'herbe était fraîche et douce, tu t'y trouvais si bien. Elle était agréable, et tu fermais les yeux pour t'y sentir on ne peut mieux. Le vent doucement caressait tes cheveux, la brise remuait les tiges d'herbes, tu ne bougeais pas, la paisibilité de l'instant était exquise, tu la savourais. Tu pensais à lui, à Samaël. Tu voyais son visage dans l'obscurité de tes paupières closes. Il avait des traits ancrés, mais tu les aimais tellement. Il était ton meilleur ami avant même que vous n'entriez à Poudlard, et vous ne vous étiez jamais lâchés depuis. Et puis, vous aviez compris pourquoi. Il vous avait fallut près de neuf années pour vous en rendre compte, mais après tout, mieux valait tard que jamais : vous vous aimiez. Pourquoi, comment ? Tu ne réalisais pas encore tout à fait. Pourtant, tu ne rêvais pas, tout était bien réel. Et tu revivais la scène dans la salle aux coussins perpétuellement, lorsque Samaël t'avait avoué ses sentiments, et que tu n'avais pas d'abord compris. Tu ne comprenais pas souvent tout, mais tu t'y attelais, pour le coup, tu pensais qu'il n'avait pas aimé votre première fois ensemble - du moins la tienne. Il n'était encore que ton meilleur ami, et tu le lui avais demandé comme un service. Un service parce que tu voulais connaître cela, et que tu avais confiance en lui. Peut-être qu'avec du recul, cela était déjà un signe des sentiments refoulés qui existaient au fond de vous. D'ailleurs, vous l'aviez fait, et c'était depuis ce moment que Samaël avait réalisé, qu'il avait compris. Tu te sentais sur un petit nuage depuis, tu volais en permanence. Au sens figuré, bien entendu, pas en réalité où tu crées une explosion presque à chaque fois que tu te servais de ta baguette magique. « Un deux, un deux, debout ici. » Tu ouvris délicatement tes paupières, te retrouvant dès lors nez à nez avec Rhys. Tu souris bêtement en te redressant légèrement. Tu ne l'avais pas entendu et tu ignorais depuis combien de temps il se trouvait près de toi, tant tu étais perdue dans tes rêveries. Il te scruta avec tendresse avant d'attraper ta main pour t'aider à te mettre tout à fait debout. Tu le remercias en lui décochant un grand sourire et tu lui demandas ce qu'il venait faire ici. Il te dit « Je reviens du hangar à bateaux, je connaissais pas, c'est vachement cool comme endroit. » Le quwé ? Tu le regardas avec des pupilles emplies d'incompréhension. Tu ne connaissais ce lieu ni d'Eve, ni d'Adam, c'était comme s'il t'annonçait qu'il y avait un nouveau professeur que tu avais en cours, et que tu ne l'avais jamais remarqué, c'était juste comme une nouvelle qui faisait bang. Ni une, ni deux, tu réagis au quart de tour : il fallait absolument que tu découvres cet endroit. Immédiatement, tu te mis à gesticuler dans tous les sens, expliquant à ton ami que tu n'en avais jamais entendu parler, et lui faisait une tirade sur le pourquoi tu devais de toute évidence t'y rendre sur le champ. Rhys, qui était habitué à tes excès de paroles, sembla se rendre compte d'à quel point l'importance de la situation comptait pour toi et, sans se moquer, il se proposa de t'y accompagner, mais en précisant bien qu'il ne pourrait pas rester avec toi, car il devait expressément se rendre dans sa salle commune pour régler un problème important. Tu lui sautas au cou sans protester, tu étais bien trop heureuse. Il était si gentil avec toi. Il t'attrapa comme à son habitude ta main et vous vous dirigèrent vers le lieu dit. Vous traversèrent le parc, puis descendirent entre les feuillages, parlant et riant sans vous arrêter, jusqu'à ce que vous arrivâtes au hangar à bateaux. Tes pupilles s'ouvrirent en grand. C'était trop beau, trop chouette, trop cool Raoul. « NON MAIS C'EST TROP COOL CE LIEU KLDDSJFDJODML » hum, non, tu ne beuguais pas, tu étais juste trop emplie de joie. Oui, pour cela. C'était du toi tout craché, il ne fallait pas s'inquiétait. Pourtant, même si Rhys te connaissait à présent, il ne put cacher son expression partagée entre la confusion et l'exaspération. Finalement, il choisit d'en rire légèrement, avant de te déposer un baiser sur le front, et de repartir faire ce qu'il avait à faire.

Doucement, sans appréhension mais avec timidité, tu entres dans le hangar. Tu lèves les yeux vers le plafond, tu admires tout ce qui t'entoures, tu apprécies l'instant. Tu te demandes comment ce lieu a apparut, si son existence a toujours été cachée mais affirmée, ou s'il est réellement nouveau. Tu poses tes doigts contre la pierre froide, tu les laisses balader, tu respires l'air, tu te trouves comme une petite fille admirant les moindres choses se trouvant autour d'elle. Les quelques élèves qui se trouvent dans le hangar ne te dérangent pas, tu sèmes tes pensées dans ton esprit, tu ne te préoccupes pas du reste, des autres. Pourtant, dans cette pièce, se trouve une personne que pour rien au monde tu n'as envie de croiser, une personne qui te hait, et que tu n'aimes point non plus. Tu ne le devines pas, tu ne le peux pas, personne ne le pourrait. Tu continues de rêvasser en avançant près du mur en béton. Et c'est sans t'y attendre que le son de voix épineux et désagréable surgit. « Qu’est-ce que tu veux, Coleman. Tu as enfin réalisé l’inutilité de ta vie ? Ou Samaël s'est lassé de toi ? Remarque, ça serait pas étonnant. » Sans relever la tête, tu reconnais la voix. Tu préférerais ne pas la connaître, tu ne peux pas t'estimer aussi heureuse. Avec délicatesse, tu redresses ton visage et plantes tes pupilles dans celles de la rouquine. Par malheur, la journée était si belle, pourquoi pourquoi fallait-il qu'elle se trouve ici. Dans ce lieu trop super méga cool, un lieu qui ne correspond absolument pas avec sa personne. Tu restes de marbre face à elle. Au début, tu rougissais et t'intimidais devant cette verte et argent, mais tu as appris à la considérer comme si elle n'était rien, avec difficulté certes, tant cette façon de pensée ne relève pas de ton caractère. Tu la jauges du regard, tu ne rougis pas comme tu le ferais avec n'importe qui d'autre, pourtant tu ressens toujours au fond de toi de la crainte, car cette fille tu la hais autant qu'elle peut être dangereuse. D'ailleurs, le fait qu'elle ait fait dans le passé de Samaël sa victime ne peut en être que la preuve. Finalement, tu te décides à répondre bien que le désir ardent de la snober subsiste en toi. Mais tu es une personne trop bavarde pour être capable d'agir de la sorte. Tu lâches avec incompréhension face à son attitude, tu ne l'as absolument pas approché, tu ne l'avais même pas vu, qu'est-ce qu'elle te veut elle plutôt « Qui t'a sonné ? » tu déglutis en ravalant ta salive. Même si tu as appris à répondre comme elle, ta personnalité reprend parfois le dessus, il ne t'est pas facile d'être froide avec quelqu'un. Pourtant tu poursuis « Je t'ai rien demandé, tu t'ennuies tellement que tu sautes sur l'occasion de pouvoir m'approcher ? » Tu pinces tes lèvres, tu as envie de lui balancer ton poing à la figure. Bien sûr, tu ne le feras jamais. Tu la hais pour avoir essayé d'éloigner Samaël de toi, même si cela s'est toujours avéré être sans succès. Et tu la hais davantage dorénavant, ne l'aimant d'ores et déjà pas lorsqu'elle et Samaël étaient amants, que tu sais son passé auprès de ton Samoumou. C'est ainsi que tu sentis la haine monter en toi et que, avec toute la colère que ton corps pouvait supporter, tu lâchas avec aigreur « Et que je sache, c'est pas de moi que Samaël s'est lassé mais bien de toi. » C'était bas et méchant, mais elle le méritait amplement. Gardant le visage haut, tu la jaugeas du regard avec méchanceté et sans pitié aucune.

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Dernière édition par Heaven A. Coleman le Lun 14 Juil - 1:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie.   Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie. EmptyMar 8 Juil - 1:29

Naufragés dans la nuit, direction la sortie.
Les dernières heures recouvrant tes maux se sont consumées dans un tombeau insalubre, gardé par tes cauchemars et décoré par tes entailles. Dans les chimères crasseuses de ton insanité, ton esprit s'est fragmenté ; laissant pour compte ta raison fissurée et ta lucidité essoufflée. Tu te perdais dans les sinuosités du monde comme si tu vivais un naufrage et sous les faisceaux écœurants d'une stabilité factice, les épines de la solitude te perçaient de toutes parts. Des lambeaux transformés en cendres, de la poussière oubliée. Une inutilité atroce, égarée dans l'osmose infernale de ton écartèlement personnel. Les visages doucereux étaient devenus carnassiers et les sourires rassurants vomissaient leurs mensonges sur le seuil des restes de ton innocence. Des envies destructrices. Des rappels à la vie incessante qui t'ouvraient les yeux sur l'absurdité des sentiments. Tu aurais voulu t'effacer, disparaître dans l'épaisseur confortable. Mourir étouffée par la chaleur carnivore. Faire taire le chant lancinant de tes afflictions, éteindre la vie pour quelques heures. Quelques jours ou quelques mois. Ne plus être. La nuit s'est commencé dans un silence mortuaire, issu de la puissance translucide de ton aphonie. Le monde qui tournait au-dehors n'avait plus aucun intérêt pour toi et ton indifférence rugissait à l'intérieur de ta cage thoracique. L'immobilité se répandait à travers ton corps, encore endolori par les marées monstrueuses qui se sont abattues sur ton échine. Toute ton attention était concentrée sur Heaven. Ta rage et ta froideur attendant de sortir. Aucune lumière n'emplissait l'obscurité de la pièce. Aucune vibration mielleuse ne venait troubler la fadeur du néant impalpable qui pénétrait le sanctuaire de ton existence. Tes pensées faisaient l'inventaire de ta déchéance : quelques points de suture, deux côtes brisées, des entailles au parfum dépravé, un œil au beurre noir et l'agonie d'un cœur tétanisé par la déception, vomissant la haine comme d'autres respirent la liberté. La réalisation te laissait étrangement stoïque. Tes émotions redevenues glacées ensevelissaient ton corps dans l'immobilité. Les inspirations douloureuses te renvoyaient aux illusions évanouies. Tu cherchais quoi penser, quoi faire et les minutes perdues dans la complexité ne t'apportaient rien, si ce n'est que les miettes d'un temps déjà derrière toi. C'est l'odeur de l'impuissance qui clouait tes mouvements et l'avancement indistinct qui s'étale sur tes horizons. Blotties dans l'obscurité, tes pensées mouraient dans une mélancolie étrange, atrophiée par une douleur physique que tu savourais paradoxalement. La concrétisation physique de ton mal n'avait rien de comparable à celui niché dans le creux de ton ventre, bafoué par une haine éreintante et un profond dégoût par rapport à cette humanité perdue. Tu repensais aux paroles de cette vieille chanson : Moi j'aimerais que la terre s'arrête pour descendre. Elle se jouait dans ton esprit. Continuellement. Apprendre à apprécier son mal, le transformer en une force mensongère, faisait partie de ton fonctionnement. Qui t'a sonné ? L'épilepsie de tes sentiments hurle beaucoup trop fort pour que tu ne l'entendes pas. Tu fais partie de ces gens à la passion démesurée, des inconscients aux rêves dépareillés. Le contrôle est mort et en réponse aux catastrophes, tu n'as que ton silence. Que ta haine. Garce, c'est comme ça qu'on te voyait, c'est ce qu'on soufflait sur ton passage. Je t'ai rien demandé, tu t'ennuies tellement que tu sautes sur l'occasion de pouvoir m'approcher ? Tes idées circonspectes ont disparu. Cette voix. La voix d'Heaven, feutrée et abstraite. Mielleuse et dégoûtante au possible. Presque devenue écho à l'intérieur de ton crâne. Tu n'étais pas obligée de venir, tu sais. Peut-être qu'au fond, c'est toi qui me cherches, pas l'inverse. Parce que te raccrocher à l'idée que ça puisse changer l'existence de quelqu'un ne parvenait pas à se concrétiser dans tes pensées. D'ailleurs, c'est qui l'imbécile qui t'a invitée ? La pitié fait faire bien des conneries, mais à ce point... Tu ne voulais pas y croire. Et que je sache, c'est pas de moi que Samaël s'est lassé mais bien de toi. Tu crois que tu ne croyais plus en grand chose à l'heure actuelle et c'était peut-être ta solution. Faire mal, à tout prix. Détruire cette petite chose fragile. Dis-moi, tu as toujours été aussi stupide ? Tu me fais de la peine, tu sais. Changer de sujet. Ces derniers temps, ton esprit était encombré de contradictions fatalistes. Tu aspirais à vivre différemment sans pouvoir le faire car il restait dans ton esprit constamment et les effluves de vos perditions t'empoignaient les poumons pour les étreintes jusqu'à la strangulation. Vous ne respiriez plus ensemble depuis un bon moment et tu avais cette tendance incomprise de perdre ton temps dans l'amalgame des faux espoirs. Tu te battais dans le vide et ton corps, tout comme ton moral en avalait les conséquences. N'être plus soi-même est bien la preuve que tu n’as pas su gérer. Que le contrôle t'a échappé et qu'à présent, c'est toute ta vie entière qui était remise en question. Ce sont les pensées qui coloraient ton esprit. Il reviendra, tu sais. Ils reviennent tous. Tandis que pour toi… Tes prunelles observent les traits de son visage, tentant d'y déceler des indices. Tu l’intimides, tu le vois. Tu veux en profiter. Je me demande ce qu'il te trouve... Il était ton premier, hein. Ça doit être un trip. Voir ce que ça fait de se taper sa meilleure amie. Tu crois que c'est l'amour de ta vie ? Laisse-moi rire. Il n'en a rien à faire de toi. Tu l'as regardé ? Tu t'es regardée, toi ?
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MessageSujet: Re: Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie.   Heaole + Naufragés dans la nuit, direction la sortie. EmptyDim 20 Juil - 1:16



Heaole ▽

Après que Rhys t'ait laissé au hangar à bateaux, tu ne pouvais t'empêcher de t'émerveiller de ce lieu jusqu'alors inconnu à tes yeux. Ce n'était pas du grand luxe, et même pas du luxe du tout, mais c'était confortable, et puis c'était joli. Agréable, plaisant, et surtout, nouveau. A Poudlard, il y avait de nombreux lieux où les élèves pouvaient se rejoindre, mais quand on se trouvait au château depuis huit années, on en avait fait le tour, et plus d'une fois. Ainsi, la découverte de ce lieu sonnait comme une promesse de renouveau, et t'y complaisais avec joie. Tu marchais délicatement dans la pièce, observant chaque détail de l'endroit. Tes yeux scrutaient chaque petite surface, tes doigts se baladaient sur les murs au béton froid. Tu aimais cette sensation, tu t'émerveillais certes rapidement, mais là, tu avais atteint le summum. Ainsi, tu ne vaquais qu'à contempler ce lieu et à profiter, mais ce n'était sans compter sur les langues de vipère qui pouvaient se trouver également là. Tu avais la tête baissait lorsque la voix surgit. Une voix que tu aurais reconnu parmi mille. Une voix affreuse et insupportable, tout autant que la personne à qui elle appartenait. Elle. Tu a haïssais. Et elle te haïssait aussi, tu le savais bien. Elle avait essayé pendant des années de t'éloigner de Samaël, mais n'avait jamais réussi. Et puis, finalement, il te choisissait toi, envers et contre tout, et tu imaginais à quel point cela ne pouvait faire qu'enrager à un point inimaginable la peste des Serpentards. Alors, devant la remarque se voulant épineuse de sa part, ton attitude ne put que devenir méchante et insolente, une attitude que tu ne côtoies pourtant jamais, la peste y fait exception. De la sorte, ta voix devient dure et ton regard jauges toute sa carapace, son être. La haine réchauffe ton corps, tu sens le courage t'envahir. Tu as envie de l'écraser, tu ne devrais pas, ce n'est pas toi, et pourtant c'est le cas. Sans pitié, tu lui balances ainsi ces paroles à la figure. Des mots bas et blessants, mais elle ne mérite que ça, avec tout ce qu'elle a toujours essayé de faire, et la façon dont elle t'a toujours traité. Comme si tu n'étais rien, comme si tu n'étais personne. Tu es quelqu'un. Tu gardes le visage haut. Tu restes de marbre, alors qu'elle s'apprête à rétorquer. Et elle ne tarde pas à le faire, une voix qui te dégoute sonnant à tes oreilles. « Tu n'étais pas obligée de venir, tu sais. Peut-être qu'au fond, c'est toi qui me cherches, pas l'inverse. » A ça, tu ne t'y attendais absolument pas. Ses paroles sont si absurdes et dépourvues de sens que tu ne peux t'empêcher, instantanément, d'éclater de rire. Et pas qu'un peu. Non, c'est trop. Comme si tu avais choisi de venir la rejoindre ici, non mais dans quel monde elle vivait ? Il fallait redescendre, par la barbe de merlin, et arrêter de consommer des substances, parce que là, ça devenait vraiment grave. La voix claquante, tu fis résonner ta voix dans la pièce « Comme si j'avais envie de te voir. T'es encore plus bête que tes pieds en fait. » Oui, pour le coup, tu le penses réellement. Il faut être stupide pour penser, concevoir, une chose pareille. Cela ne t'étonne pas, dans le fond, il s'agit d'Eole. « D'ailleurs, c'est qui l'imbécile qui t'a invitée ? La pitié fait faire bien des conneries, mais à ce point... » Tu la jauges à nouveau du regard. Tu es fière de pouvoir dire qui t'a invité. Tu es fière d'être amie avec lui, vraiment. Et tu veux lui balancer à la tête le fait qu'il soit de sa maison, ça lui apprendra. Surtout qu'elle risque d'en baver si Rhys s'attaque à elle chez les verts et argents, elle ferait mieux de se taire quoi. « Rhys Campbell, de ta maison. Faut croire que les Serpentards m'apprécient plus que toi. » Facile, c'était facile. Une nouvelle façon de lui rappeler que Sam te préfère à elle. Tu souris et fais un mouvement de sourcil. En sa compagnie, tu n'es pas la petite fille que ton caractère te fait être avec les autres. Non, tu as peur, certes, toujours, mais tu es une lionne. Tu attaques, tu mords.

« Dis-moi, tu as toujours été aussi stupide ? Tu me fais de la peine, tu sais. » Décidément, cette fille n'a aucun répondant. Tu lèves de façon évidente les yeux au ciel. Elle n'est ni blessante, ni perspicace. Ses paroles n'ont aucun impact sur toi, aucun. Tu la jauges du regard, un petit sourire au coin des lèvres. « Aucun répondant, tes paroles ne me font aucun effet. » Cette attitude ne t'appartient pas, pourquoi alors t'est-il si facile de l'adopter lorsqu'elle est avec toi ? Tu l'ignores. Dans le fond, tu ne veux pas vraiment le savoir, tant que cette attitude n'est qu'exclusive à sa compagnie, tu t'en moques. Tu sais que tu ne deviendras pas de la sorte. Jamais. « Il reviendra, tu sais. Ils reviennent tous. Tandis que pour toi… » Tandis que elle, elle est mauvaise et perdue à jamais. Sa personnalité la perdra, alors que toi, tu es immunisée. D'ailleurs, tu ne peux pas masquer tout ton caractère en la compagnie d'Eole, tant ton toi est important. Tu ne crois pas un mot de ce qu'elle te dit. Tu connais Sam depuis neuf années, tu le connais très bien, et non, il ne reviendra pas vers elle. Il n'est pas "tous" les garçons, il est unique, et de toute évidence, elle ne l'a pas compris. Et pourtant, c'est bien la vérité. « Justement, Samaël ne fait pas partie de "tous" les garçons. Il faudra t'y faire, il ne reviendra jamais. Jamais auprès de toi. » Tu reprends ta respiration. Lentement mais sûrement. Tu sais ce que tu avances et toi, contrairement à elle, tu connais la valeur du brun ténébreux. « Je me demande ce qu'il te trouve... Il était ton premier, hein. Ça doit être un trip. Voir ce que ça fait de se taper sa meilleure amie. Tu crois que c'est l'amour de ta vie ? Laisse-moi rire. Il n'en a rien à faire de toi. Tu l'as regardé ? Tu t'es regardée, toi ? » Pour le coup, tu hésites. Pas sur ses paroles, juste sur la fin. Tu sais que Sam en a à faire de toi, et ce depuis bien longtemps. Plus encore dorénavant. Néanmoins, en ce qui est de la beauté, tu t'es toujours sentie inférieur à ton meilleur ami, tu sais qu'il est magnifique, qu'il plaît beaucoup. Toi, tu ne t'aies jamais rien trouvé. On t'a déjà fait des compliments sur ta personne, mais c'est une chose dont tu n'as jamais réellement pu te persuader. Mais elle, elle est une langue de vipère, et même si elle a raison sur le fait qu'il était ta première fois, elle ne peut pas le savoir. Car cette nuit est restée entre vous deux, et elle le restera à jamais. Dès lors, si l'étourdissement s'était quelque peu emparé de toi, la force te revient peu à peu, et tu sens en toi la rage monter. Tu es prise de haine, elle ne comprend pas que Sam et toi ça va durer, elle en doute, remet son amour en question, elle ne devrait pas, elle se trompe sur toute la ligne. Totalement. « Il m'aime. Ne prend pas tes rêves pour une réalité, c'est de toi dont il n'a jamais rien eu à faire, et tu le sais très bien, au fond de toi. » Tu marques une pause, tu es décidée à la blesser. Autant qu'elle essaie de te blesser toi. « Rend toi à l'évidence. Il est mon petit ami à présent. Tes plans pour nous séparer ont tous manqué, et même, ils nous ont rapproché. » Cette fille n'a pas de cœur, elle a toujours été méchante avec toi. A toi de lui rendre la pareille, à présent. « T'as perdu. Et le pire, c'est que c'est toi qui a engendré ton propre malheur. Je te plains sincèrement. »

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