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 Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël

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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptyMer 8 Mai - 12:43

Ton coup de folie, c'est pas fini ?
Juynaël


Assis sur le rebord de la fenêtre de son dortoir, la tête dans les nuages, Nathanaël regardait le ciel encore rougeoyant et opaque de l'aube se teinter peu à peu de bleu azur. Il avait passé des heures à fixer l'horizon comme cela, sans rien faire d'autres. Ces camarades de chambre étaient partis depuis bien longtemps vaquer à leurs occupations, sans s'occuper de lui. Il fallait avouer que le jeune homme n'entretenait pas vraiment de bonnes relations avec eux. Ils se parlaient parfois comme des connaissances, mais sans se connaître vraiment, sans aborder des sujets profonds, sans chercher plus. Nathanaël s'en fichait. Il aimait sa solitude. Surtout en ce moment. Des choses changeaient à nouveau en lui, il le sentait, et il craignait de voir revenir les symptômes de sa maladie. Il soupira doucement et préféra sortir d'ici. Prendre l'air peut-être ? Il descendit rapidement les escaliers et traversa la salle commune. Elle était bien vide. Déserte. Quelle heure était-il ? Il l'ignorait, mais on était samedi. Il y avait des tas d'endroits où les élèves aimaient traîner le week-end. Le parc, la plage, les toits, la salle des coussins, la bibliothèque pour les plus assidus. Personnellement, Nathanaël aimait bien les toits. Il s'y rendait parfois, et y restait allongé durant de longues heures, immobile, à penser à diverses choses, à sa vie, à lui. Il sortit de la tour Gryffondor et commençait à se diriger vers l'extérieur lorsque l'horloge sonna midi. Un gargouillement eut raison de lui, et il se rendit à la Grande Salle. Le bourdonnement des conversations des autres élèves lui donnèrent mal à la tête. Il salua avec un sourire William qui sortait et s'assit un peu en retrait des autres. Will, son cousin. La seule chose qui lui déplaisait chez lui, c'était son prénom. William. En soit, il n'avait rien contre. Seulement, rien que le fait de le prononcer lui rappeler son père, qui portait le même. Son père, ce lâche. Cet homme qui l'avait abandonné, trahi, humilié. Nathanaël se souvenait avec douleur des bons moments passés avant la mort de sa mère. Il se rappelait des vacances au Canada, en Australie, en Amérique Latine. Tous ces pays traversés, tant de bonheur partagé, tout cela, il avait cru que cela rendait leur famille plus forte, davantage liée que les autres. Du moins, il y avait cru. Mais à cinq ans, il y avait des tas de choses qu'on ne remarquait pas. Les regards fuyants de sa mère, son maquillage dévasté par les larmes, l’inquiétude de son père, l'incrédulité de son frère. Bref. Heureusement pour lui, William Nott était une personne radicalement différente de son géniteur, et c'était tant mieux, car pour Nathanaël, son père et lui ne partageaient aujourd'hui rien d'autres que quelques gènes en commun et de vieux souvenirs qu'il valait mieux oublier. Pourtant, c'était bien difficile de ne pas y penser. En réalité, le Gryffondor y pensait tous les jours. Les mensonges avaient détruit peu à peu sa famille, et les avaient enseveli sous une montagne de non-dits. Lorsque Nathanaël, par mégarde, les avait appris, tout cela lui était revenu en pleine figure. Il s'était renfermé. Peu connaissait ce lourd secret. C'était peut-être mieux ainsi.

Il venait à peine de s'asseoir lorsque Lauren, sa copine du moment, le rejoignit et l'embrassa. Il l'avait rencontré en cours de potions, la semaine dernière. Ils avaient couché ensemble et depuis, elle croyait qu'eux deux, c'était acquis. Elle se trompait. Il la repoussa doucement et commença à manger comme si de rien n'était. Elle lui parla pendant de longues minutes de banalités tellement ennuyeuses qu'il se contenta de hocher poliment la tête sans prononcer un mot ou de souffler lourdement pour lui faire comprendre qu'elle l'ennuyait. Mais elle ne comprenait pas. Il finit par dire, la coupant dans son incroyablement long monologue : « Tais-toi, tu me soûles. Pars. » Nathanaël lança un regard appuyé et marqué à la jeune femme. Elle se mordit la lèvre, se leva et sortit. Un sourire apparut sur ses lèvres. Enfin, le message était passé. Elle était tellement insistante et collante que parfois, il lui donnait presque envie de s'énerver. Mais il s'abstenait. Non, Nathanaël Crikson avait une réputation à tenir, il ne se mettait jamais en colère, ne sortait que très rarement de ses gonds. Il était d'une nature calme, qui en décontenançait plus d'un. Il était là, assis, attendant que le temps passe, sans rien demander aux autres. Les gens le trouvaient bizarre. Cela n'avait rien de très nouveau. Peu importait qu'on le connaisse ou pas, la plupart des élèves le considéraient comme un garçon paumé et légèrement taré. Peut-être l'était-il vraiment, mais il ne s'était en réalité jamais posé la question. En réalité, souvent, on avait peur de lui. Parce qu'il était malade, parce qu'il faisait des trucs un peu étrange, parce qu'il sortait du rang en quelque sorte. L'énigmatique Nathanaël Crickson. Il avait entendu quelqu'un l'appeler comme ça un jour, et cela l'avait surpris, car lui, ne faisait rien pour cela. Il était ce qu'il était, et il n'avait pas envie qu'on le change. De toute manière, personne ne le pouvait. Il finit d'avaler son petit déjeuner et il décida de traîner dans les couloirs. L'envie d'aller dehors lui avait finalement passé. Il ne savait pas quoi faire aujourd'hui. Il se dirigea vers le deuxième étage, il n'y avait jamais personne ici. Il entendit un bruit et se retourna doucement. Au loin, il aperçut la silhouette de Wells, cette pauvre folle de Poufsouffle qui lui faisait à moitié peur, en train de fouiller ou de chercher quelque chose dans son sac. Il accéléra le pas. Il ne fallait pas qu'elle le voit, sinon, elle allait venir l'emmerder, et c'était bien la dernière des choses à laquelle il avait envie. Il tourna à l'angle d'un couloir, et s'engouffra dans la première pièce qu'il trouva. Une fois à l'intérieur, il fut confronté à son propre regard dans les miroirs qui ornaient les toilettes de Mimi Geignarde. On aurait dit un cinglé. Il venait parfois ici, non pas pour parler à la maîtresse des lieux, mais plutôt pour être tranquille. Personne ne venait jamais ici, et on pouvait comprendre pourquoi. C'était un endroit plutôt sinistre. Il s'approcha d'un des lavabos et ouvrit un robinet. Il se passait de l'eau sur le visage lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir. Il n'eut pas besoin de se retourner. Le reflet dans la glace lui dévoila en effet la personne qui venait d'entrer. Cette fille ne le lâcherait donc jamais ? Apparemment, cela n'était pas vraiment dans ses intentions puisqu'elle s'approcha de lui lentement. Il continua à faire comme si elle n'existait pas en buvant un peu. Il n'avait pas envie de lui parler. Il n'avait pas envie qu'elle lui rappelle encore une fois qu'il y a quelques semaines, tous les deux, ils avaient soit-disant passé d'agréables moments. Cela l'énervait qu'elle lui parle de cela, parce que cela lui rappelait sa maladie, ses crises, ses absences. Il ne se souvenait plus vraiment de ce qu'il avait fait avec elle, ce qui rendait les choses encore plus compliquées. Il ne souhaitait pas que cette fille s’immisce encore une fois dans sa vie, et lui parle comme si elle croyait le connaître. Pourtant, aujourd'hui, elle ne disait rien. D'ailleurs, Nathanaël trouvait cela plutôt étrange, d'habitude, personne n'arrivait à l'arrêter. Il décida finalement de la confronter. Il se retourna et demanda : « Qu'est-ce que tu veux ? » Il la regarda de haut en bas, et ajouta : « Encore. » Le ton de reproche qu'il avait employé voulait tout dire. Mais il ignorait si elle était suffisamment intelligente pour en comprendre toute la subtilité. Cette fille le gavait, mais il n'arrivait pas à s'en débarrasser, un vrai pot de colle. Il aurait voulu savoir pourquoi elle ne lâchait pas l'affaire, pourquoi elle ne se contentait pas de laisser tomber. Il y avait tant de questions qui demeuraient sans réponses, et aujourd'hui, il était bien décidé à comprendre tout cela.

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Dernière édition par Nathanaël K. Crickson le Lun 3 Mar - 14:27, édité 1 fois
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Juyne E. Wells

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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptySam 1 Juin - 1:27




(JUYNAËL) ▽ je comprends rien, je suis perdue. tu m'expliques ?
Juyne était au bord de la forêt interdite. Elle essayait de chercher les fameuses chenilles fluorescentes que Pan Wells, l'assisant en soin aux créatures magiques lui avaient parlés. Il n'avait pas encore réussit à lui en retrouver une. Juyne commençait à désespérer. Elle aurait tellement aimé en voir. Cela devait super, sublime. C'était sans aucun doute une créature hors du commun. Un peu comme elle. La jaune aimait plus que tous les animaux. Elle les adorait, elle les kiffait plus que tout comme d'autre préférait la nourriture. La rousse aimait la nourriture aussi, surtout les confiseries mais sa passion &tait sans conteste les animaux. C'était sa vie. Elle avait grandit avec eux, elle vieillirait avec eux. Elle avait déjà un chat et un boursoufflet. Bientôt elle allait acheter une tortue. C'était dans ses projets. Elle réfléchissait déjà à un nom. Son chaton avait le doux nom de Nougatine et son boursoufflet, c'était Dory. En hommage au poisson dans le monde de Némo. Le dessin animé moldu que lui avait montré son meilleur ami, Némo justement. Il le lui avait montré par rapport à son deuxième prénom. Juyne avait été fasciné. Maintenant elle voyait Némo comme un petit poisson. Enfin non pas vraiment, mais du coup elle pensait souvent au dessin animé maintenant quand il faisait une bêtise ou quand il disait quelque chose de bizarre. C'était énorme ! Elle ne remercierait jamais assez Marlon de lui avoir fait découvrir ce film d'animation. Elle n'avait pas eu l'occasion d'en voir d'autre, mais elle avait grand espoir de pouvoir le faire ! La jeune femme avait ses lunettes sur le bout de son nez. Cela lui donnait un petit air intelligent qui ne lui correspondait pas vraiment, mais elle s'en foutait. Elle se rappelait que Kenneth l'avait embêtée avec ça une fois ! Le petit chenapan. Mais elle lui pardonnait, c'était Kenneth. Son chevalier servant, son protecteur. Oui, ton protecteur avait un an de moins qu'elle et alors ? Il était surement plus mure qu'elle. Quoiqu'il en en soit, la jeune femme regardait d'un air intrigué et minutieux le moindre centimètre carré de tronc d'arbre. Elle était très concentrée, comme jamais elle ne l'était habituellement. Moïra n'entendit même pas les brindilles craquer derrière son dos, signe indiquant que quelqu'un se rapprochait.

C'était un homme. Quelqu'un du personnel de Poudlard. De toute manière plus personne de l'extérieur ne pouvait rentrer dans ce château. Il avait la vingtaine. Un jeune élancé et brun. Il avait une drôle d'allure. On voyait à sa façon de marcher que c'était quelqu'un de marginale. Un peu comme Juyne. A vrai dire, cette dernière ne le savait, mais celui qui se rapprochait d'elle était son oncle. Un oncle dont elle ignorait l’existence car pour elle n'a pas de famille excepté ses parents et sa soeur et depuis peu cet abruti d'Elijah. Juyne avait le nez collé à un tronc quand ce jeune homme se pencha à ses cotés, son visage à quelques centimètres du sien. Il arborait un gigantesque sourire. La magnifique rousse sursauta, mais elle ne cria pas. La poufsouffle était bien trop surprise. « Eh bien, que fais-tu ici de bon matin ? » La jeune femme le reconnu. C'était Pan. Pan Wells. L'assistant en soin de créatures magiques. L'un des seuls adultes que Moïra adorait dans ce château remplit de mangemorts. Il n'était pas comme les autres, un peu marginal. Un peu comme elle. Oui il lui ressemblait. Ils étaient tous les deux à coté de la plaque et ils aimaient tous les deux les animaux. Le belle rousse lui offrit un très grand sourire. « Je cherchais la chenille dont tu.. vous.. m'avais parlé. » Elle ne savait jamais comment s'adresser avec lui. Il lui avait dit un jour de l'appeler Pan. Ça lui avait fait drôlement plaisir. C'était pas tous les jours qu'on te disait que tu pouvais un professeur pas son prénom. Même si Pan n'était pas vraiment un professeur à proprement parlé. Il y ressemblait tout de même. Pan afficha un plus grand sourire. Moïra pu voir une nouvelle fois un air enfantin et malicieux dans ses yeux. « Je t'accompagne. » dit-il en frottant ses mains l'une contre l'autre. Il était prêt à se remettre à la tâche. La trouvaille de cette chenille lui tenait à coeur. Il le lui avait promit, il lui la trouverait. Coûte que coûte ! La jeune femme aimait ce regard. Cela voulait dire qu'il allait partir pour de nouvelles aventures et elle aimait beaucoup Pan. Elle allait passer un bon moment. Un très bon moment. Avant même que Juyne n'est pu lâcher un seul mot, le jeune homme saisit son poignet et l'entraîna dans les profondeurs de la forêt interdite. Ils avaient disparus en quelques secondes. On entendait plus que le rire cristallin de Juyne.

Quelques heures plus tard, la rousse avait reprit le chemin du château. Une fois n'est pas coutume, ils n'avaient pas réussit à mettre la main sur cette chenille, mais miracle ils avaient vu une licorne. L'animal le plus beau et majestueux pour Juyne. Ils avaient été tout calme et n'avaient fait aucun bruit. Elle s'était approchée d'eux sans crainte au plus grand bonheur de Moïra. La jeune femme avait encore des étoiles dans les yeux et un sourire béat sur les lèvres, ce qui prévoyait une bonne journée. Du moins, en général. Elle pénétra dans le château. Elle escalada les escaliers jusqu'au deuxième étage. C'est alors qu'elle remarqua que ses mains étaient pleines de terre et que sa robe était sale. Quelle mauvaise impression. La rousse n'était pas du tout présentable. Avec horreur, elle se pressa de chercher un mouchoir dans son sac en bandoulière. Elle chercha frénétiquement dedans. Malheureusement, elle trouva de tout, sauf un mouchoir ou quoi que se soit pour s'essuyer : ses lorgnospectres, ses oreilles à rallonge, des fioles pour la potion, des herbes de botanique... Zut, zut ! Crotte de Bototrucs ! Elle était empotée. Elle se retint de s'essuyer les mains sur sa robe de sorcière. C'est alors qu'elle se souvint qu'il y avait des toilettes à cet étage. Les toilettes de Mimi Geignarde, mais des toilettes quand même. Elle n'allait tout de même pas la maudire de lui emprunter un peu d'eau, si ? Non, noon... Elle n'était pas très convaincu, mais elle redressa la tête et vu au loin une silhouette s'éclipser au plus vite. La jeune femme leva un sourcil. Quézaco ? Elle ne chercha pas plus. Elle se pressa de rejoindre les toilettes. La rousse pestait encore intérieurement sur le faite d'être aussi sale. Elle savait que la plupart du temps, elle passait pour une folle, mais là ça allait être pire que tout, vraiment. Juyne fonça, tête baissée. Elle ne voulait croiser aucun regard. Elle marchait d'un pas rapide. Un rapide coup d'oeil lui apprit que les toilettes étaient très proches. Elle tendit les bras devant sa tête et à l'aide de ses mains elle poussa la porte. Quand elle la relâcha, ceci fit du bruit. Elle osa enfin relever la tête. Dans un miroir, elle croisa lee regard d'un garçon. Un jeune garçon de son âge. Un gryffondor. Elle n'avait même pas besoin de regarder son écusson. Elle le savait très bien. Elle l'avait connu. Plutôt bien même. Ils avaient été proches et avaient déconner ensemble. Mais depuis pas mal de temps, le jeune homme semblait nier tout cela. Il ne semblait plus souvenir de rien, ni même de son existence. Enfin si, parce que Juyne ne lui avait pas laisser le choix. Elle avait essayer de lui rappeler tous ses moments et la rousse avait même essayer de le faire rire. Mais rien n'y faisait. La jeune femme s'avança sans un mot, mais elle ne lâcha pas le dos du jeune homme. Elle aurait pu faire demi tour et le laisser tranquille. Juyne savait que c'était ce qu'il désirait, mais elle n'en fit rien. Ces toilettes ne lui appartenaient pas de un et de deux, il pouvait bien supporter sa présence non. Il fit comme si elle n'existait pas, il buvait une longue gorgée d'eau. Moïra quand à elle se regarda dans la glace. Elle se mordit la lèvre pour ne pas rire. Elle était vraiment dans un sale état. Ses lunettes étaient de travers, elle avait des brindilles dans les cheveux et un peu de terre partout. C'était donc ça de partir à l'aventure avec Pan ? Ça lui convenait ! Ça avait été tellement drôle et il avait été tellement gentil qu'elle voulait renouveler l'expérience. Elle ouvrit le robinet d'eau et un filet d'eau clair en sortie. Juyne passa ses mains sous ce filet et l'eau devint marron. Elle se frotta énergiquement les mains. Elle ne parla pas. Elle décidait de se laver d'abord avant d'aborder Nathanaël. Alors qu'elle enlevait un des brindilles qu'elle avait dans ses longs cheveux roux, Nathanaël se tourna vers elle. Il était adossé au lavabo. « Qu'est-ce que tu veux ? Encore. » Il avait dit ça tout en la regardant de haut. Oh la monsieur, on va descendre de ses grands chevaux là. Juyne va pas supporter ça longtemps. C'est pas parce que monsieur est beau et qu'il a toutes les filles que ça va passer pour Juyne. On lui parlait pas comme ça à elle. Demander à Aleksander qui avait déjà vu la jeune rousse énervée. Cela n'arrivait pas souvent, il l'aurait surement toute sa vie en mémoire, ou peu être pas, mais là n'est pas le problème.

La Poufsouffle se tourna vers le jeune homme. Elle le jaugea comme il l'avait jaugée. Elle n'avait pas du tout aimé son ton de reproche et voire même de méchanceté. Elle même n'avait jamais été méchante avec lui ou même avec qui que se soit en générale. C'est vrai qu'elle pouvait être casse-pied des fois, mais ce n'était pas une raison. Il allait voir de quel bois, elle se chauffe. Par la barbe de merlin ! « C'est bon, pas la peine de psychoter. Je te suivais pas. » Elle le regarda dans les yeux. De cette manière, elle lui montrait que quoiqu'il dise ou quoiqu'il fasse, rien ne l'atteindrait. Bien sur ce n'était pas vrai, mais ça il n'était pas sensé le savoir. Juyne était une fille sensible mine de rien, même si elle ne laissait rien paraître. « Et puis ses toilettes ne sont pas ta propriété. A moins que j'ai loupé un épisode ?!» Elle n'avait pas dit ça d'un ton cassant ou méprisant. Non, pas du tout. Mais elle voulait lui montrer que tout le monde n'était pas systématiquement entrain de le suivre. Oh Don Juan, faut sortir de son piédestal là. « Je fuyais plutôt la foule d'élève. » Pas besoin d'explication, son physique en disait déjà beaucoup. Elle se mit à rire en pensant à l'image qu'elle devait avoir. Une folle certainement. Puis elle se retourna vers le miroir. Elle entreprit d'enlever le reste de brindilles qui restaient dans ses cheveux. Ce fut pénible et douloureux. Elle laissa échapper de nombreux "aïe" et quelques grimaces. Après quoi elle se tourna une nouvelle fois vers le jeune homme. Elle essaye de donner un peu de d'allure à ses cheveux. Elle y parvint, un peu. Juyne s'avança vers lui. Elle fit un pas dans sa direction. Puis elle pointa son doigt sur le jeune homme, le posant sur son torse. « Et puis, toi. » elle accentua le toi ne appuyant sur son torse. « Pourquoi tu réagis comme ça ? » Elle se recula et s'adossa contre la lavabo. Elle mit ses bras sur son torse. Elle les croisa et continua de regarder Nathanaël.« C'est pas comme si on ne se connaissait pas du tout. » Elle plongea une nouvelle fois son regard dans les siens. ► BAUDELAIRE
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptyDim 16 Juin - 6:25

Ton coup de folie, c'est pas fini ?
Juynaël


Nathanaël regarda Juyne s'approcher de lui, et il haussa les sourcils. Quelle tête affreuse elle avait ! Il pinça des lèvres, refrénant une envie folle de lui dire à quelle point elle était laide. Elle faisait peur à voir. Sincèrement, on aurait dit qu'elle venait de se rouler dans la boue, ou dans l'herbe, c'était au choix. Il sourit doucement. Il ignorait où elle venait de se fourrer, mais en tout cas, elle était vraiment ridicule. Lui, jamais il n'oserait se mettre dans un état pareil. Toujours tiré à quatre épingles, il ne voulait pas qu'on puisse dire une seule fois qu'il avait été négligeant avec lui-même. Même s'il savait qu'il y a quelques mois, le ridicule l'avait tué. Il avait cherché à oublier cette partie-là de sa vie, mais il n'arrêtait pas de rencontrer des gens qui le lui rappelait, cette fille, Juyne, Rosebury aussi, même Emily... Parfois, il était presque tenté d'avaler une potion d'oubli. Vivre avec ça, parfois, c'était trop dur à porter pour un gamin de dix-sept ans. Il quittait tout doucement l'adolescence, mais la vie d'adulte ne lui plaisait pas non plus. Finalement, il était un peu perdu. Comme à présent devant elle, il ne savait pas trop quoi lui dire. Il ignorait si elle l'avait suivi, ou si elle était entrée dans les toilettes par hasard. Cela étant, cela n'expliquait pas la conduite qu'elle avait envers lui depuis plusieurs semaines. Elle lui souriait, venait lui parler, tentant de lui rappeler à quel point ils avaient ri ensemble. Nathanaël était entré dans une sorte de déni total, comme à la mort de sa mère, comme lorsqu'il avait compris qu'elle s'était suicidée, comme lorsqu'il avait su que lui aussi, à cause d'elle, était dépressif. Cette femme avait gâché sa vie. À l'instant même où elle avait mis fin à ses jours, elle avait plongé son fils cadet dans un gouffre sans fin. Il n'arrivait pas à s'en sortir. Il faisait bonne figure, mais il était malade, c'était un fait. Juyne en avait été spectatrice à son insu d'ailleurs. Comment lui faire comprendre qu'il souhaitait qu'elle cesse de l'importuner ainsi ? Il voulait qu'elle arrête de croire qu'ils pourraient renouer les « liens » qui les avaient soit-disant unis il y avait quelques semaines de cela. Cette époque était révolue, Nathanaël voulait l'oublier. Mais être dans la même pièce qu'elle n'aidait pas vraiment.

Elle se retourna vers lui lorsqu'il lui adressa ses premiers mots, et il sentit ses yeux inquisiteurs scruter sa petite personne. Personnellement, elle pouvait le regarder autant de fois qu'elle le voulait, cela ne le dérangeait absolument pas. Il savait qu'il plaisait beaucoup aux femmes, et il en jouait souvent. Si elle croyait qu'elle pouvait le désarçonner de cette manière-là, elle se trompait. Mais dans ses yeux, il pouvait plutôt déceler de la colère, ou de la déception peut-être. Il n'était pas très doué pour déchiffrer les émotions des autres. « C'est bon, pas la peine de psychoter. Je te suivais pas. » Psychoter. Pourquoi avait-elle employé ce mot ? Nathanaël soupira et passa la main dans ses cheveux. Putain. Cette fille était gonflée. Lui qui s'évertuait par dessus tout à mettre dans un petit recoin de sa tête les mots comme psychose, dépression, neuroleptiques, elle, au contraire, semblait vouloir tout mettre en œuvre pour ne pas qu'il le fasse. C'était sans doute aucun inconscient, mais il n’empêchait qu'elle le faisait. Cela énerva Nathanaël qui commença à bouillonner intérieurement. Elle affirmait ne pas le suivre. « Et bien, ça c'est nouveau ! » Il espérait par cette remarque lui rappeler à quel point elle agissait parfois étrangement avec lui. Le jeune homme avait vraiment l'impression qu'elle l'épiait. Cela en devenait même agaçant. « Je fuyais plutôt la foule d'élève. » Un léger rire émana de la bouche du jeune Gryffondor. « C'est clair que comme ça, c'est plutôt toi qui les aurait fait fuir. » Après ça, il se mura dans un silence. Elle ne prononça pas un seul mot elle non plus. Heureusement pour lui d'ailleurs. Elle avait peut-être compris finalement qu'il était un cas désespéré, qu'on ne pouvait absolument rien pour lui, encore moins l'aider. Il s'approcha d'une fenêtre, l'ouvrit et sentit une bourrasque de vent ébouriffer ses cheveux. Il faisait beau dehors. Il lança un regard à Wells, qui était trop occupée à se nettoyer pour lui prêter attention. C'était une bonne chose pour lui. Il plongea sa main dans la poche arrière de son jean et en sortit son paquet de cigarette, ainsi que son briquet. Il s'en alluma une, scrutant avec intensité le ciel. Il lui arrivait souvent de rester ainsi durant des heures sans que l'ennui ne le prenne. Nathanaël n'était pas quelqu'un qui avait besoin de bouger partout. Il était même plutôt calme d'ordinaire. Tout le contraire de la jeune Poufsouffle. D'ailleurs, elle semblait déjà nettement plus présentable après quelques minutes. Mais lui, il s'en foutait. Néanmoins, lorsqu'il sentit du mouvement dans son dos, il se retourna. Elle s'approchait de lui et posa même un de ses doigts sur son torse. Il haussa les sourcils. D'où elle se permettait de le toucher celle-là ? Elle lui donna un semblant de réponse : « Et puis, toi. Pourquoi tu réagis comme ça ? » Ne comprenant pas, il demanda : « Comment ça ?  » Elle continua : « C'est pas comme si on ne se connaissait pas du tout. » Il secoua la tête et répondit : « On ne se connaît pas Juyne. » répondit-il en accentuant bien sur le ne. Il fallait qu'elle comprenne bordel. Elle le scruta intensément, et Nathanaël en fit de même. Pourquoi s'acharnait-elle sur lui ? N'avait-elle pas d'amis sur qui se défouler ? « Écoute, faut qu'on mette ça au clair une bonne fois pour toute. Je n'ai pas besoin de toi. » Voilà, c'était dit. « Je veux que tu arrêtes de croire qu'on remettra ça un jour. » Il n'avait pas besoin d'en dire plus, elle savait très bien de quoi il voulait parler, et où il en voulait venir. Nathanaël occultait la période où il n'avait plus été lui-même. Lorsqu'il rencontrait des gens comme Juyne, cela lui mettait un coup de couteau dans le cœur. Il n'était pas encore préparé à affronter ça. Il se voilait la face. Oui, il était malade. Non, il ne voulait pas qu'on le plaigne. Oui, il était bizarre. Non, cela ne lui faisait rien. Oui, il était asociale. Non, il ne ferait rien pour remédier à ça. Oui, une fois, ils avaient ri ensemble. Non, il ne souhaitait pas le faire de nouveau. Était-ce si difficile que cela à comprendre ? « J'veux bien te croire, quand tu dis qu'on s'est amusé ensemble, mais j'étais pas dans mon état normal. Jamais je ne l'aurais fait sinon. On est pas du même monde toi & moi. J'veux plus avoir affaire à toi. » Il croisa les bras autour de sa poitrine et dit : « C'est clair ou pas ? » En tout cas, il espérait que ce le soit. Ce n'était pas compliqué. Elle avait un cerveau, elle pouvait comprendre non ? Nathanaël pencha légèrement la tête. Vu la tête qu'elle avait quelques minutes auparavant, peut-être que non en fait.

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Dernière édition par Nathanaël K. Crickson le Lun 3 Mar - 14:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptyMer 24 Juil - 7:03




(JUYNAËL) ▽ je comprends rien, je suis perdue. tu m'expliques ?
Juyne essayait tant bien que mal d'enlever les brindilles d'arbres qu'elle avait dans les cheveux. Pan l'avait amener dans des recoins de la forêt interdite qu'elle ne connaissait pas. Des coins reculés et très difficile d'accès qui expliquait son état. Mais ça elle ne le dirait pas à Nathanaël. La rousse avait bien remarqué qu'il s'était pincé les lèvres quand elle était apparut devant lui. La sorcière ne l'avait pas pris mal. De toute façon, elle avait l'habitude de passer pour une folle et elle ne changeait pas son comportement pour autant. Les gens pouvaient penser ce qu'il voulait d'elle. Elle n'en avait rien à faire. Juyne était elle, tout simplement. Elle se foutait bien de passer pour une débile aux yeux des autres. C'est ce qu'elle était. Moïra était débile, loufoque, enfantine quelques fois, bizarre, dans son monde. Elle possédait des expressions bizarres, elle avait souvent sur son nez des lorgnospectres, ses lunettes bizarres qui lui donnaient des yeux globuleux avec des verres roses et verts. Mais elle le vivait bien et c'était tant mieux. Juyne n'avait pas envie de se prendre la tête pour des broutilles ou même de savoir si ce qu'elle portait s'accordait bien avec ses chaussures. Elle était décalée dans sa tête et ça se voyait sur elle. Il était vrai que la jolie rousse était très différente du jeune homme qui se tenait à cet instant présent devant elle. Mais ça n'avait pas toujours été le cas. En effet, Nathanaël était impeccable dans son uniforme au couleur de sa maison. Tiré à quatre épingles, pas un bout de chemise qui dépasse et la cravate bien droite. C'est ce qui faisait son charme. Il fallait l'avouer. Nathanaël était beau comme ça, mais Juyne le trouvait froid. Presque sans vie. Elle avait côtoyer un autre Nathanaël. C'était le même physiquement, mais il avait plus le sourire aux lèvres. Mais là Juyne ne le reconnaissait pas. Ça lui faisait mal au coeur de voir que ce superbe sourire plein de vie c'était transformer en des sourires sadiques et moqueurs. Du moins, c'était la plupart des sourires qu'il lui envoyait depuis quelques mois déjà. Moïra ne supportait pas ses nouveaux sourires. Elle lui aurait bien fait avalé. Après s'être débarbouillée le visage au maximum, Juyne se tourna vers le jeune homme. Elle regarda Nathanaël, essayant de chercher le garçon avec qui elle s'était amusé. Il semblait bien partit, mais elle était décidé à creuser au plus profond pour le retrouver. Elle ne voulait pas le perdre. Ils avaient vécu des choses tellement hallucinantes qu'elle ne voulait pas les oublier. La rousse ne voulait pas l'oublier lui, malgré que se soit le souhait du nouvel homme. Plus elle le regardait, plus elle était triste et plus elle était déçue par son comportement.

Lorsqu'elle ouvrit la bouche, Nathanaël ne trouva pas mieux à faire que de soupire et de passer sa main dans ses cheveux. Elle avait envie de lui crier : "arrête de faire ton beau goss, avec moi ça marche pas !" Mais la rousse se pinça les lèvres, il ne fallait pas qu'elle s'énerver. Il ne fallait pas qu'elle montre que son comportement à son égard l'agaçait au plus haut point. Non il ne fallait pas. Cependant la rousse remarqua que quelque chose avait énervé Nathanaël dans ses paroles. Peu être le mot suivre ou psychoter. Peu importe. Elle avait dit ce qu'elle avait derrière la tête que ça lui plaise ou non. « Et bien, ça c'est nouveau ! » Roooh. Encore quelqu'un qui lui reprochait de le suivre. Elle en avait assez. Ce n'était pas QUE sa faute. C'était la leur aussi. Si ils ne l'évitaient pas comme ils faisaient, Moïra n'aurait pas besoin de les suivre. Mais au contraire, Nathanaël n'écoutait pas ce qu'elle voulait lui dire. Il faisait la sourde oreille et Juyne ne supportait pas ça. Pour lui montrer que cette fois-ci, elle ne le suivait pas, elle lui précisa qu'elle évitait les gens à cause de son état. Il est vrai qu'elle se fou du regard des gens, mais elle ne voulait quand même pas passer pour la crado de Poudlard. Chose qu'elle n'était pas du tout. Elle entendit son rire. Moqueur ? Oui surement. Elizabeth passa au dessus de ça. A quoi bon relever ce genre de comportement ? « C'est clair que comme ça, c'est plutôt toi qui les aurait fait fuir.  » Regard noir. Ça remarque était blessante. Méchante et blessante. Elle décida de ne plus le regarder et se tourna une nouvelle fois vers le lavabo. Elle faisait face à son reflet dans le miroir. Des larmes commençaient à lui monter aux yeux. Ses yeux étaient brillants, mais elle les avala très vite. Ces remarques atteignaient Juyne au plus profond de son être. Elle n'avait pas été aussi proche de Nathanaël qu'elle l'était de Némo ou de Marlon, mais Moïra l'avait tout de même considéré comme un ami. L'entendre lui dire ça lui faisait mal. Plus qu'elle n'aurait voulu. Lais si il voulait jouer à ce jeu, elle en était capable aussi. Aucune larme ne coula sur son doux visage. Elle ne voulait pas montrer la moindre marque de faiblesse au Gryffondor. Pour se calmer et se remettre de ses petites, mais fortes, émotions, elle entreprit de débarbouiller une nouvelle fois. Elle sentit un courant d'air. Elle tourna vivement la tête et remarqua que Nathanaël avait ouvert le fenêtre et qu'il venait d'allumer une cigarette. Au moins, il ne s'était pas enfui. C'était déjà un bon point. Après quelques minutes, elle décida de s'avancer vers le jeune homme. Elle n'avait pas peur de lui. Elle avait connu pire avec Elijah Adams, son cousin. Et puis elle voulait mettre les choses au clair avec le Gryffondor. Juyne en avait marre qu'il la rejette comme il le faisait. C'est ainsi qu'elle se posta devant lui, posant un doigt inquisiteur sur son torse. « C'est pas comme si on ne se connaissait pas du tout.  » Elle le vit secouer la tête. « On ne se connaît pas Juyne.» BAM ! Prends toi ça dans la gueule. Dis avec une telle finesse, monsieur Crickson. Le petit doigt de Juyne se transforma en poing. Elle l'abattu sur le torse du jeune homme. Pas fort, non. C'était juste pour montrer son mécontentement. Ils se scrutèrent intensément. Juyne le regarda droit dans les yeux. Elle ne baissa pas les yeux. « Écoute, faut qu'on mette ça au clair une bonne fois pour toute. Je n'ai pas besoin de toi. Je veux que tu arrêtes de croire qu'on remettra ça un jour. » Une deuxième claque. Juyne se demanda comment le jeune homme arrivait à avoir tant de conquêtes. Si il était aussi agréable avec les autres filles qu'il l'était avec elle, cela semblait impossible que les filles acceptent d'aller dans son lit. Il était beau, certes, mais ce n'était pas le seul critère. Du moins pour Juyne. Ok, Juyne savait quelque truc déjà. Elle savait qu'elle n'avait pas tenu une place super importante dans sa vie, enfin son ancienne vie. Mais tout de même, ils avaient été de très bons amis, du moins c'est ce que Nathanaël avait donné comme impression. Les deux jeunes gens avaient passé de belles journées. Ils s'étaient amusés comme des petits fous. Des fois, Juyne pouvait passer des journée avec le jeune homme sans s'en rendre compte. Quand elle commençait à déprimer de la situation avec Némo, elle allait le voir car elle savait qu'ils ne parleraient pas de choses sérieuses. Mais ça avait bien changé tout ça. Et la jolie rousse regrettait se passage de sa vie. « J'veux bien te croire, quand tu dis qu'on s'est amusé ensemble, mais j'étais pas dans mon état normal. Jamais je ne l'aurais fait sinon. On est pas du même monde toi et moi. J'veux plus avoir affaire à toi. C'est clair ou pas ? » dit-il tout en croisant ses bras sur son torse. Non, mais ça ! Waooouh. Juyne n'en avait pas fini de s'en prendre des claques avec lui, il allait loin tout de même.

Juyne prit une grande inspiration. Elle le détestait d'avoir dit toutes ses paroles. Elle le tapa une nouvelle fois avec son poing. Elle ne lui avait pas fait mal. Cela avait été un tout petit coup sur son torse. Moïra avala sa salive. Elle ne voulait pas avoir la voix chevrotante comme si elle allait pleurer. Même si à cet instant présent, elle en avait vraiment envie. « T'as pas le droit de dire ça ! » cria-t-elle presque. Elle allait surement réveiller Mimi geigniarde si ce n'était pas déjà fait, mais Juyne ne s'en préoccupait pas. « Merde quoi ! » Elle se recula légèrement. Cependant, elle ne quitta pas Nathanaël des yeux. Elle était en colère contre lui. Elle ne comprenait pas comment il pouvait la renier, elle et les moments qu'ils avaient passer. Elle pinça ses lèvres. Elle bouillonnait, mais elle ne devait pas éclater. Elle tourna son visage vers la fenêtre encore ouverte. Nathanaël avait encore la fin de sa cigarette dans les doigts. Il ne restait plus qu'une bouffée à prendre et elle serait fini. Avant qu'il ne la porte à ses lèvres, Juyne la lui piqua. Elle tira dessus. Habituellement, elle ne fumait pas hors soirée. Mais là, elle avait envie d'une petite "taffe". Celle-ci l'apaisa un peu. Elle la jeta par la fenêtre. Puis elle regarda dehors quelques instants. Elle posa les coudes sur le rebord de la fenêtre. Elle se calmait peu à peu. La jeune femme s'énervait vite en ce moment. Elle était sur les nerfs. C'était surement à cause de sa relation avec Marlon qui n'avançait pas. Ils ne se voyaient plus et Juyne commençait à le vivre de plus en plus mal. Elle avait besoin de lui à ses cotés mais il avait une mission qui l'en empêchait. Ca énervait au plus haut point la jaune et argent, mais elle ne devait pas passé ses nerfs sur Nathanaël. Après quelques secondes, la rousse se tourna vers le beau brun. « Si tu veux vraiment que je te lâches, il faut que tu m'expliques. » Elle s'adossa au mur, croisant ses bras sur sa poitrine. Ses longs cheveux roux tombaient sur ses épaules. Des gouttes tombaient sur ses mains. La chevelure de la jeune femme était encore mouillé du shampoing express qu'elle avait quelques minutes plus tôt. Un coup de baguette les aurait vite séché mais elle préférait qu'ils sèchent seuls. C'était plus naturel, plus moldu comme dirait les sang-pur. « Que tu m'expliques pourquoi tu tiens vraiment à ce qu'on ne te rappelles pas cette partie de ta vie. » Elle leva la tête vers lui. Elle el regarda intensément. Elle croisa son regard. De cette manière de multiples images lui revinrent en tête. Des images les mettant en scène tous les deux, s'amusant, riant, blaguant, ne se préoccupant pas des autres. « Pourquoi tu en as tellement honte ? » Elle n'avait pas dit ça méchamment. Elle voulait savoir. Juyne ne laissait jamais personne partir comme ça, sans explication. La rousse avait besoin de savoir. C'était une nécessité, plus que ça même. Mais Nathanaël ne lui en donnait pas vraiment à chaque fois. Comment voulait-il qu'elle abandonne si il ne lui donnait pas ce qu'elle voulait ? « En tout cas, le toi d'avant était plus... naturel, plus vrai. Je préférais vraiment ce Nathanaël là et je suis sure qu'il n'est pas loin, mais que tu l'empêches de "sortir". Et c'est bien dommage. » Ses paroles n'allaient surement pas lui plaire, mais tant pis. Juyne voulait être franche avec lui et elle l'avait été.
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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptySam 28 Sep - 23:28

Ton coup de folie, c'est pas fini ?
Juynaël


Nathanaël regarda la rouquine de haut en bas, et s'arrêta un instant sur ses hanches. Une lueur perverse passa dans ses yeux. C'est qu'elle était plutôt bien foutu la Poufsouffle ! Dommage qu'elle l'ait vu dans une situation délicate l'autre jour, sinon, il l'aurait bien dragué... Juste pour voir... Il n'avait pas encore couché avec rousse, cela aurait été une bonne occasion. Mais c'était défendu. Juyne avait l'air d'être une gentille fille, et même si le jeune Gryffondor n'avait pas envie de le dire, il devait l'admettre. Mais elle lui tapait sur le système. Toujours en train de le suivre ou de le coller ! Enfin, il était possible qu'il exagère un peu. Peut-être même beaucoup. Oui. Il amplifiait tout. Mais c'était physique, c'était chimique, il n'arrivait tout simplement plus à la supporter parce que dès qu'il la voyait, il repensait inextricablement et immédiatement à cette période sombre et néfaste de sa vie où il n'était plus vraiment lui-même. Nathanaël vivait avec la peur constante que les symptômes de sa maladie réapparaissent et ruinent de nouveau son existence. Il avait beau être à Gryffondor et ne rien craindre, c'était sans doute la chose qui le terrorisait le plus au monde, entre autres choses. Il pensait notamment à son frère, qui l'aimait plus qu'il n'était possible et Bry aussi... Les autres ne comptaient pas, ou du moins, n'étaient pas aussi important que ces deux-là. Nathanaël était quelqu'un de solitaire, mais étrangement, il aimait également la compagnie des autres. C'était quelqu'un d’irrationnel, une contradiction à lui tout seul. Et il s'en fichait. Qu'importe que la plupart des gens ne le comprenne pas. Cela n'avait pas vraiment d'importance. De toute manière, dans leur relation à eux deux, il savait au fond de lui-même que le problème, ce n'était pas vraiment elle, c'était totalement lui. Mais jamais il ne l'admettrait, et encore moins devant elle. Il imaginait qu'elle n'utiliserait sans doute pas cette informations contre lui ou pour le nuire, mais il valait mieux être prudent. Et de toute manière, Nathanaël n'était pas vraiment le genre de garçon à se confier, et encore moins à une totale inconnue. Certes, il se souvenait vaguement de leur entrevue lorsqu'il était malade, mais rien de bien très précis, comme si son esprit cherchait par tous les moyens à refouler ces moments passés auprès d'elle, et tous les autres d'ailleurs. L’exubérance, la folie, la tristesse, l'infirmerie, le suicide, tout. Tout cela, rangé dans un coin sombre de sa tête. Et la revoir, c'était comme si tout cela lui était renvoyé à la figure. Et ça faisait mal. Très mal.

''Allez Nathanaël, concentre-toi.'' Le Gryffondor lui sortit un discours bien salé sur ce qu'il pensait d'elle. C'était une chieuse, une emmerdeuse, mais surtout, une fille absolument têtue comme une mule. Le jeune Crickson avait rarement vu pire, et pourtant, il fallait dire que niveau prise de tête, il s'y connaissait pas mal. À toujours vouloir avoir raison et affreusement obstiné, il n'était pas rare qu'il tienne tête à celui ou celle qui protestait ou se révoltait contre lui. Mais elle... Elle battait sans conteste tous les autres élèves et camarades de Nathanaël. À ce point là, ce n'était plus de l'obstination mais carrément une persévérance et une ténacité soumises à rude épreuve qui malgré tout tenaient bons. Elle ne lâchait rien. Nathanaël se demanda alors qui de deux abandonneraient le premier. Cela allait dépendre de beaucoup de chose, et notamment s'il s'ennuyait. Il risquait en effet grandement de couper court à la conversation et de clore le débat tout simplement en quittant la pièce. Mais à vrai dire, il aurait bien aimé y être seul dans ses toilettes. Au moins, il s'y sentait en paix. Mais la présence de la rouquine rendait les choses bien plus difficiles. Sa sérénité et sa quiétude si durement retrouvées étaient comme effacées par sa simple présence. C'était exaspérant. Il n'avait eu de cesse de réfuter tout ce qui avait attrait de près ou de loin à sa maladie, et elle, au contraire, n'arrêtait pas de le lui rappeler. Et délibérément en plus. Ne comprenait donc t-elle pas que cela lui était difficile, voire même pénible de se remémorer ses souvenirs là ? Non. Cette fille était décidément trop stupide pour saisir cela. Dommage pour elle.

Nathanaël la regarda et ne bougea pas d'un pouce lorsqu'il vit le poing de la Poufsouffle s'abattre avec dureté sur sa poitrine. Une ridicule douleur le traversa. Que croyait-elle faire en le frappant de la sorte ? Le faire réagir ou bien alors le punir des mots durs qu'il avait employés à son égard ? Nul ne pouvait le savoir si ce n'était elle. Mais le jeune homme n'avait pas vraiment envie de s'étendre sur le sujet. Il leva soudainement les yeux au ciel et sourit bêtement. Lorsqu'il reposa son regard sur elle, il vit la bouche de la rouquine s'ouvrir pour prononcer ces mots : « T'as pas le droit de dire ça ! » Nathanaël recula un peu, pris de court par la jeune fille. Pourquoi criait-elle ? Il était à peine à un mètre d'elle. Pas la peine de s'énerver non plus. Est-ce qu'il sortait de ses gonds lui ? Non. Elle n'avait qu'à en faire de même bordel ! « Merde quoi ! » Il répliqua : « Hého ! Tu vas te calmer oui ! Pas la peine de gueuler et d'ameuter tout le quartier non plus ! On est pas à la foire ici. » La scrutant attentivement, tentant de comprendre la raison de sa colère, Nathanaël commença à réfléchir. Elle n'avait aucune raison de s'énerver. Ce n'était pas comme s'ils étaient des amis proches non plus. Il ne comprenait pas. Il porta sa cigarette à sa bouche et tira une latte. Ce geste du donner des idées à la jeune fille qui s'approcha de lui avec la ferme intention de la lui prendre. Gentleman malgré tout, il la laissa faire. Peut-être qu'après, elle se calmerait et le laisserait tranquille. C'était ça l'essentiel non ? D'ailleurs, cela sembla la détendre légèrement car lorsqu'elle se retourna vers lui, elle paraissait un peu plus sereine. « Si tu veux vraiment que je te lâche, il faut que tu m'expliques. » S'appuyant contre le mur le plus proche, les bras sur la poitrine, elle semblait vraiment décidée à attendre sa réponse, quitte à rester ici toute la soirée. Soupirant doucement, Nathanaël passa la main dans sa chevelure, exaspéré. « Que tu m'expliques pourquoi tu tiens vraiment à ce qu'on ne te rappelles pas cette partie de ta vie. Pourquoi tu en as tellement honte ? » Bingo. Enfin, presque. Il l'écouta et haussa les épaules doucement. Peu lui importait qu'elle sache ou pas. Pour le moment, il fallait qu'il parle s'il voulait qu'elle le lâche un de ses jours.  « En tout cas, le toi d'avant était plus... naturel, plus vrai. Je préférais vraiment ce Nathanaël là et je suis sure qu'il n'est pas loin, mais que tu l'empêches de "sortir". Et c'est bien dommage. » Il secoua la tête et ouvrit la bouche : « Écoute Juyne, j'vais être clair, net et précis comme on dit. J'vais pas m'éterniser. » Nathanaël était maintenant persuadée que les roux n'étaient décidément pas dotés d'un cerveau comme les autres, en plus d'être bornés, absolument trop bornés pour être vrai. Il sortit une autre de ces cigarettes. Il lui faudrait bien ça pour lui faire "des confidences". Si c'était ce qu'il fallait faire pour être tranquille jusqu'à la fin de sa scolarité... Et puis au pire, Juyne était en septième année, elle partirait l'an prochain, et Nathanaël serait débarrassé.  « Pourquoi je ne veux pas qu'on me rappelle cette partie de ma vie ? Cela me semble pourtant plutôt clair. » Il alluma sa clope et la porta à ses lèvres. Une bouffée de fumée en sortit quasiment aussitôt. Il laissa un silence s'installer entre eux avant de reprendre. «Sérieusement, Juyne. Réfléchis un peu. Vivre ça, ça a été un calvaire pour moi. Moralement parlant. Alors te voir, comme ça, ça me rappelle les épreuves que j'ai vécues. Et excuse-moi de vouloir me préserver de ce qui me fait mal. C'est comme ça et puis c'est tout. Cherche pas à comprendre. » Il s'appuya doucement sur un lavabo et croisa les bras. La fixant intensément, il choisit soigneusement ces derniers mots : « Et ce que tu as vu toi, te méprends pas, ce n'était pas moi. Vraiment. Ce n'était qu'une autre partie de moi mais ce n'était pas moi. J'suis pas comme ça Juyne. C'est même tout le contraire. Et j'veux pas le faire sortir comme tu dis, parce qu'il ne me correspond pas. J'vais pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour te faire plaisir. » Voilà, c'était dit. « Désolé. » Passant sa main dans ses cheveux, ses yeux cherchèrent un point fixe sur les fissures du plafond. Qu'est-ce qu'il détestait parler de ça... Putain. Il la détestait vraiment cette fille. Voilà qu'elle faisait ressortir en lui de vieux démons qu'il s'évertuait à oublier, à tout prix. « Après, si tu peux pas comprendre, c'est que t'es vraiment trop conne. » Nathanaël avait un tact fou, cela faisait peur. 


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Dernière édition par Nathanaël K. Crickson le Lun 3 Mar - 14:29, édité 1 fois
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Juyne E. Wells

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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptySam 22 Fév - 22:59




(JUYNAËL) ▽ je comprends rien, je suis perdue. tu m'expliques ?
Juyne se tenait devant le gryffondor. Elle ne l'avait pas fait exprès. Elle était tombé sur lui par hasard, sans l'avoir cherché. Il fallait croire, qu'encore une fois, il n'était pas heureux de la voir. Juyne commençait sérieusement à en avoir marre. Il fallait qu'ils mettent ça au clair. La rousse avait besoin de savoir. Il ne pouvait pas lui échapper sans qu'il ne lui dise ce qui n'allait pas, ce qui n'allait plus. Mais Nathanaël ne semblait pas décider. Loin de là même. Il se moquait d'elle, se foutait littéralement de sa gueule. Mais il fallait mettre tout ça au clair. La jeune sorcière allait donc rester, même si elle ça pouvait lui faire mal. Elle n'aurait jamais pensé autant cependant. Pensait-il vraiment ça d'elle ? Ça lui faisait mal. Très mal. Jamais Moïra n'aurait pensé qu'il avait une telle image d'elle. Pourtant à une époque, ils étaient amis. De très bons amis, mais il avait changé, d'un coup. D'après ce qu'il disait, il n'avait pas changé. Juyne l'avait seulement rencontré quand il était dans un "état de démence", il ne se souvenait même plus de vos moments passés ensemble. Ce n'était pas facile à accepter. Comment pouvait-on oublier des moments, des passages aussi longs comme ça, en instant ? La jolie rousse avait du mal à y croire, du mal à l'accepter surtout. Elle était sûre qu'une partie du Lion s'en souvenait mais qu'il n'osait pas l’admettre devant elle. Il avait honte de cette partie de lui et Juyne ne voyait pas pourquoi. Elle avait tellement adoré ce Nathanaël. Elle n'allait pas l'abandonner, elle était obstinée à le retrouver même si cela voulait dire souffrir. Il était horrible. Il parlait avec aucune finesse. Il se foutait bien de la façon dont il lui parlait et comment elle pouvait se sentir après ces remarques. Mais la Poufsouffle ne se laissait pas faire, mais elle commençait à perdre patience. Il l'énervait. Elle le tapa, pas méchamment, mais si elle l'avait voulu elle l'aurait fait. Elle aurait pu lui faire mal. Malgré sa taille fine et son poids plume, Juyne avait de la force. Ce n'était pas pour rien qu'elle était batteuse. Elle avait de l'énergie à revendre et ce poste lui avait permis de se muscler. Cependant le jeune homme ne réagit pas d'un pouce. Elle s'en doutait, si elle avait vraiment voulu le faire réagir, elle l'aurait taper plus fort. Elle le regarda et le vit lever la tête au ciel. Un sourire moqueur naquit sur ses lèvres. Elle eut soudainement envie de le taper une nouvelle fois. Attitude de macho. Comment les filles pouvaient tomber si facilement dans ses bras ? Il ne devait pas se comporte comme il se comportait avec elle. Le goujat ! C'est alors qu'il te dit qu'il te connaissait pas. Le lion prononça clairement que vous n'aviez jamais RIEN partager ensemble. Rien. Et ça, Juyne ne pouvait le supporter. Il n'avait pas droit de lui dire ça. Elle partit un peu au quart de tour. Un peu trop vite. La rousse haussa le ton. Cela sembla surprend le jeune homme.  «Hého ! Tu vas te calmer oui ! Pas la peine de gueuler et d'ameuter tout le quartier non plus ! On est pas à la foire ici.  » C'était la meilleure ça ! Juyne décida de ne pas le relever. Elle aurait pu le taper une nouvelle fois, beaucoup plus fort, mais la violence n'était pas la révolution. Un regard noir suffisait. Qu'il était horripilant le bonhomme ! Le silence s'installa, mais Juyne bouillonnait intérieurement. Elle s'adossa contre le lavabo et croisa les bras sur sa poitrine. Elle le regardait. Quelques secondes plus tard, il porta une cigarette à sa bouche. Elle eut terriblement envie de fumer tout d'un coup. Ce n'était pas son style. Elle ne le faisait qu'en soirée. Elle s'approcha de lui et la prit. Il n'opposa aucune résistance et il ne se plaignit pas, pour une fois. Elle prit une grande inspiration de nicotine. En quelques minutes, elle s'était calmée. Enfin un peu. Mais elle risquait de vite repartir si Nathanaël continuait son petit manège de macho sans coeur.

C'est alors qu'elle décida d'attaquer. Elle lui posa les questions qu'elle avait sur le coeur. Elle s'adossa au mur en face de lui. Elle le regarda dans les yeux. Elle le vit soupirer, passer sa main dans ses cheveux. Il semblait exaspéré. Mais Juyne était une tête de mule. Alexander avait subit ça lui aussi, il avait fini par craqué. Et il avait fini par lui parler et maintenant ils avaient presque une amitié. Juyne espérait que ça soit le cas avec ce lion là aussi. Elle y arriverait. Elle parviendrait à le dérider, à le raisonner. La belle rousse avait plus d'une corde à son arc. Et ce n'était pas parce qu'il lui faisait les beaux yeux d'un mec qui ne voulait pas qu'on l'embête qu'elle allait abandonner. Non, non. Il haussa les épaules aussi. Genre je t'écoute mais boucle là quand même. Ah qu'il était arrogant le petit. Il était vraiment plus amusant avant. Juyne préférais largement ce Nathanaël. Ce lion souriant, amusant, qui se foutait de ce que pouvait penser les gens de ces moments de folie. Vous en avez passé des moments comme ça. Des moments supers, alors pourquoi les renier ? Elle lui fit partager ses pensées. Elle aimerait tellement revoir le rouge qu'elle avait connu, qu'elle avait apprécié réellement. « Écoute Juyne, j'vais être clair, net et précis comme on dit. J'vais pas m'éterniser.  » Ses prunelles se posèrent une nouvelle fois sur lui. Il avait toute son attention. Ca allait surement faire mal, elle s'en doutait. Au moins il allait surement commencer à "s'ouvrir" comme on dit. C'était le principale. Enfin il ne fallait pas qu'il aille trop loin non plus. Juyne en voyait des belles et des pas mûres, mais avec lui elle en voyait vraiment de TOUTES les couleurs. Il était beaucoup plus dur que les autres à faire craquer. Voila pourquoi c'était un défi pour la petite rousse loufoque qu'elle était. Elle l'observa sortir une nouvelle cigarette, la porter à sa bouche et l'allumer. Il se faisait désirer. Comme d'habitude pensa-t-elle très fort. «  Pourquoi je ne veux pas qu'on me rappelle cette partie de ma vie ? Cela me semble pourtant plutôt clair. » Il tira sur sa cigarette. Clair ? Vraiment ? Pas pour tout le monde à l'évidence. Le silence s'installa. Juyne attendait. Elle ne préférait pas ouvrir la bouche pour le moment. Elle se contentait de le regarder, toujours adossée contre le mur et les bras croisés sur sa poitrine. « Sérieusement, Juyne. Réfléchis un peu. Vivre ça, ça a été un calvaire pour moi. Moralement parlant. Alors te voir, comme ça, ça me rappelle les épreuves que j'ai vécues. Et excuse-moi de vouloir me préserver de ce qui me fait mal. C'est comme ça et puis c'est tout. Cherche pas à comprendre. » Il s'appuya à son tour contre le lavabo, croisant les bras. Ils se fixaient tous les deux. Il ouvrit une nouvelle fois la bouche. « Et ce que tu as vu toi, te méprends pas, ce n'était pas moi. Vraiment. Ce n'était qu'une autre partie de moi mais ce n'était pas moi. J'suis pas comme ça Juyne. C'est même tout le contraire. Et j'veux pas le faire sortir comme tu dis, parce qu'il ne me correspond pas. J'vais pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour te faire plaisir.  » Juyne leva un sourcil. « Désolé. » Nathanaël avait levé la tête. Désormais, il observait le plafond des toilettes. Juyne fronça les sourcils. Elle pencha la tête tout en l'observant mieux. Elle essayait vraiment de le comprendre. De percer le mystère qu'il était pour elle. « Après, si tu peux pas comprendre, c'est que t'es vraiment trop conne. » WAH. Celle-là, cette remarque, Juyne ne s'attendait pas à l'entendre. Avait-elle le droit de le taper une deuxième fois ? Ce n'était pas la première fois que Juyne entendait ses mots à son égard. Elle-même le savait, elle était un peu écervelée. Mais conne ? Ça non. De plus l'entendre de sa bouche, ça lui faisait mal. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait du mal à l'accepter car c'était lui qui le disait. Si elle l'avait entendue de la bouche d'Elijah, Ariel ou Alistair, ça aurait passé, mais de lui, non ! Ses yeux étaient encore et toujours posés sur lui, mais cette fois-ci ils n'avaient pas un air d'incompréhension. Non, ils arboraient un air froid et dur. Elle pouvait tout accepter, mais pas qu'on la traite comme ça.

Elle grinça des dents. Quelques secondes silencieuses s'étaient écoulés depuis que Nathanaël avait fait sa remarque la plus intelligente du siècle. Si il pensait vraiment ça d'elle, ils allaient avoir un sérieux problème. « Tu crois vraiment qu'entre nous deux, c'est seulement moi la conne ? » Elle ne savait pas où elle s'embraquait, mais elle en avait assez de se faire traiter comme ça. Elle n'allait plus se laisser faire comme ça. Ras de bol. Elle essayait d'être gentille, avenante et lui était tout le contraire. « Tu crois vraiment te faire du bien en rognant tout ce qui à attrait à ton passé ? Qu'est ce qu'il a de mauvais, dis moi ? Je connais surement pas tout de ce qui c'est passé. Je ne dis pas te connaître par coeur, mais la partie que j'ai connue de toi en quelques semaines étaient loin d'être horrible. » Elle s'avança un peu de lui. Elle le regardait toujours. Elle paraissait surement folle, encore une fois. Mais elle en avait plus rien à faire. Maintenant à ses yeux, Nathanaël n'était qu'un petit lion égoïste. Elle avait était gentille avec lui, compréhensive. Elle se doutait qu'il avait vécu des choses horribles. Elle ne savait pas qu'il était "malade". Elle était peut être la seule personne à Poudlard à ne pas le savoir, mais qu'importe. Mais le jeune homme n'était pas le seul à vivre des choses éprouvantes. « Alors d'accord, je suis peut être conne de ne pas pouvoir comprendre aussi rapidement que les autres ce qu'il se passe chez toi. Je suis peut être conne de vouloir essayer de comprendre, contrairement à certain. » Elle se rapprocha encore plus. Doucement. Quelques centimètres séparaient les deux jeunes sorciers.« Mais toi, tu es tout aussi con de croire que seul le Nathanaël qui se tient devant moi à cet instant présent est ton seul toi. Tu es tout aussi con de croire que ce Nathanaël là te contentera et que l'autre ne t'apportera rien de bon. Car je peux te dire qu'une partie de l'homme que tu as été à ce moment-là était bon. Je n'ai peu être pas vu toutes ses facettes. Je ne dis pas tout savoir à propos de ça.  » Elle reprit sa respiration. Elle partait loin. Ça n'allait peut être pas plaire à Nathanaël, mais tant pis. Quelqu'un devait lui ouvrir les yeux.

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Nathanaël K. Crickson

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MessageSujet: Re: Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël   Ton coup de folie c'est pas fini ? ⊹ juynaël EmptyLun 3 Mar - 14:18

Ton coup de folie, c'est pas fini ?
Juynaël


Nathanaël en était aujourd'hui persuadé, cette fille était une véritable cinglée. Une folle, une aliénée, choisissez le nom commun qui vous conviendra, car en définitive, chacun d'entre eux la définissaient. Elle commençait sincèrement à lui taper sur le système, et il se demandait sincèrement si elle était vraiment débile ou si elle le faisait exprès. Elle avait l'air d'ignorer qu'il était malade, que parfois, il agissait bizarrement parce qu'il n'avait pas toute sa tête. Pourtant, ce n'était pas faute de l'avoir précisé, de l'avoir dit et de l'avoir répété de nombreuses fois. Tout Poudlard était au courant de ça de toute manière non ? Même les professeurs en avaient été informé, mais ne croyez pas que Nathanaël avait été sujet à un traitement de faveur de leur part, il ne fallait pas trop en demander, c'était beaucoup trop pour eux. Et puis, de toute manière, il aurait refusé. Il n'était pas idiot, il était même loin de l'être. Il donnait peut-être l'impression de se ficher des études (ce qui était vrai), mais il avait sa fierté, et réussissait quand même ses examens. Alors qu'on ne lui jette pas la première pierre. Nathanaël n'avait besoin de personne (ou du moins, il faisait semblant que c'était le cas) et surtout pas qu'on lui donne un passe-droit. Il n'aurait absolument pas apprécié le fait d'être privilégié d'une quelconque manière à cause de sa maladie. Qu'on le privilégie parce qu'il était trop beau, parfait, génial, drôle et intelligent, oui, ça, il pouvait aisément l'accepter, mais que ce soit à cause de ses problèmes psychiques, non, jamais. Pour lui, cette maladie, c'était pire qu'une faille, le défaut de trop qui assombrissait le tableau de l'homme parfait qu'il était. À cause de cela, on le croyait faible, chétif, inférieur peut-être. Son esprit était certes tourmenté par de sombres démons, mais il n'avait jamais voulu ça, il n'avait jamais rien demandé lui. Tous ces désordres psychotiques s'étaient insinués en lui sans qu'il ne le réclame, il avait subi tout cela, d'une manière totalement intrusive et insupportable d'ailleurs. Que Juyne ne puisse comprendre tout cela le dépassait largement. Il avait l'impression qu'elle ne cherchait pas vraiment à le comprendre d'ailleurs, on aurait dit qu'elle souhaitait juste retrouver la personne qu'elle avait autrefois aperçu à travers lui. Mais elle n'arrivait pas à concevoir que cette partie là de Nathanaël n'était pas lui. Pourtant, c'était la stricte vérité, pourquoi ne voulait-elle pas l'entendre ? Le jeune Gryffondor chercha alors à employer les grands moyens. Puisqu'elle ne voulait rien savoir, ni rien entendre, il allait tout dire. Il avoua donc tout. Le pourquoi du comment, le fait que d'y repenser lui faisait du mal, que c'était carrément pire lorsqu'il l'a voyait insister, que si elle ne pouvait pas comprendre cela, c'est qu'elle était conne. Mais Juyne n'avait une fois de plus pas vraiment l'air convaincue. Mais qu'allait-il devoir lui dire pour qu'elle le laisse TRANQUILLE ? C'était trop demander ou pas ? N'avait-elle pas d'autres personnes à emmerder ? D'autres dragons à dresser ? N'importe qui plutôt que lui ? Non ? Ce n'était vraiment pas possible d'être en paix ? C'était tout ce qu'il demandait. Du calme, de la tranquillité, de la quiétude, et tout cela était tout bonnement exclu lorsque la rouquine était dans les parages. Il y avait des gens que Nathanaël supportait aisément, d'autres qui au contraire, le rendait de mauvais humeur. Elle faisait partie de la deuxième catégorie, pourquoi refusait-elle de l'admettre ? En tout cas, il sut qu'il avait touché la corde sensible lorsqu'elle grinça des dents et garda le silence. Ce furent les plus beaux moments de la vie de Nathanaël. Enfin, de sa journée, soyons réalistes. Par Merlin, écoutez-ça, vous entendez ? Non bien sûr, il n'y avait rien à entendre, car cela s’appelait le silence, et c'était tout ce qu'il lui demandait. Sa requête lui paraissait-elle si extravagante ? Nathanaël crut qu'elle allait partir, et sérieusement, il aurait souhaité qu'elle le fasse. Mais non, lorsqu'il la vit ouvrir la bouche une fois de plus, il soupira longuement, et s'assit par terre. Il croisa ses jambes en tailleur, et écouta sans vraiment le faire. Pour lui, il n'entendait qu'une seule chose 'bla bla bla bla bla' et rien d'autres. Pourquoi ne pouvait-elle pas abandonner ? Il n'était pas indispensable à sa vie non ? Alors pourquoi tenait-elle tant à ce qu'il ouvre les yeux ? Il n'arrivait décidément pas à comprendre. « Tu crois vraiment qu'entre nous deux, c'est seulement moi la conne ? » Sans s’embarrasser d'une longue réponse, il lui répondit du tac au tac : « Franchement oui. » Nathanaël 1 point, tact 0. Cela ne servait strictement à rien de la prendre avec des pincettes, puisque de toute manière, elle n'avait que faire de ses arguments. On aurait dit qu'elle ne l'écoutait tout simplement pas. Alors s'il fallait passer pour le méchant en la traitant de grosse débile, Nathanaël n'allait certainement pas se gêner.  « Tu crois vraiment te faire du bien en reniant tout ce qui à attrait à ton passé ? Qu'est ce qu'il a de mauvais, dis moi ? Je connais sûrement pas tout de ce qui c'est passé. Je ne dis pas te connaître par cœur, mais la partie que j'ai connue de toi en quelques semaines étaient loin d'être horrible. » Elle s'avança un peu de lui en le regardant fixement. Nathanaël releva la tête vers elle, la jugeant du regard. Décidément, elle était vraiment plus bête qu'elle ne semblait l'être. Il était fatigué d'expliquer, fatigué de devoir encore et toujours devoir se justifier auprès d'elle, mais aussi auprès des autres. Pourquoi certaines personnes refusaient de croire qu'il ne voulait pas revenir en arrière ? Ni déterrer le passé et les vieux souvenirs poussiéreux qui feraient mieux de rester enfermés au grenier ? « Alors d'accord, je suis peut être conne de ne pas pouvoir comprendre aussi rapidement que les autres ce qu'il se passe chez toi. Je suis peut être conne de vouloir essayer de comprendre, contrairement à certains. » Elle se rapprochait encore plus de lui, à une vitesse très lente, mais Nathanaël ne semblait pas le remarquer. Il était fasciné par cette bouche qui n'avait de cesse de parler, cette bouche qui n'arrêtait pas de s'ouvrir et de dire n'importe quoi. Comment pouvait-on dire autant de conneries en si peu de mots ? Elle s'agenouilla presque en face de lui, et il eut l'impression d'être un gamin pris en faute qu'on venait de gronder. Mais il s'en fichait, si ça l'amusait de jouer aux petites mamans, tant mieux pour elle, car lui, cela ne l'intéressait nullement. « Mais toi, tu es tout aussi con de croire que seul le Nathanaël qui se tient devant moi à cet instant présent est ton seul toi. Tu es tout aussi con de croire que ce Nathanaël là te contentera et que l'autre ne t'apportera rien de bon. Car je peux te dire qu'une partie de l'homme que tu as été à ce moment-là était bon. Je n'ai peut être pas vu toutes ses facettes. Je ne dis pas tout savoir à propos de ça.  »

Elle reprit sa respiration, on aurait dit qu'elle venait de courir à semi-marathon après le monologue qu'elle venait de lui sortir. Il lui sourit ironiquement, et secoua de nouveau la tête. Elle était loin, tellement loin de la vérité. Cela lui faisait du mal de voir à quel point elle se trompait. Pourtant, elle paraissait si sure d'elle même, si certaine que l'autre Nathanaël n'était qu'enfoui quelque part en lui. Elle était tellement loin de la vérité, tellement loin de ce que Nathanaël lui-même savait sur sa maladie et avait appris à accepter. « Juyne... » murmura-t-il lentement. Il ferma les yeux une fois de plus, et porta sa main à son poignet, écoutant les battements de son cœur. Cette pratique était un peu ridicule, mais elle l'aidait grandement à se calmer et à se concentrer. Au bout de quelques secondes, il fut totalement apte à parler, alors, il ouvrit les paupières, fixa son regard bleu céruléen dans les yeux de la rouquine et dit : « OUI, sincèrement. Tout ce qui vient de mon passé me fait mal oui ! OUI JUYNE, tu peux comprendre le sens de ce mot ? On devrait arrêter de faire des blagues disant que les blondes sont connes et se rabattre sur les rousses parce que franchement ! C'est pourtant simple comme bonjour, aussi facile qu'un plus un font deux BORDEL DE MERDE. » Tout cela toujours d'un ton affreusement calme. « Mon passé et mon enfance n'ont été qu'une suite de malheurs collés les uns après les autres et j'ai vécu l'horreur jusqu'à mon arrivée Poudlard. Ces derniers mois ont été affreusement difficiles pour moi. ALORS OUI, je renie mon passé ET ALORS ? Qu'est-ce que ça change pour toi ? RIEN. Tu continues néanmoins à me ressortir systématiquement les mêmes choses. Le garçon que j'ai connu était comme ceci, était comme cela et bla bla bla, il était plus intéressant, on était amis et bla bla bli et bla bla bla, mais tu vas arrêter avec ça oui ? » Nathanaël se réfugia dans ses pensées, plia ses jambes contre son torse et entoura ses bras autour. Il posa doucement sa tête sur genoux et s'emmura dans des souvenirs intenses de sa vie dont il n'avait absolument pas envie de se rappeler. On aurait dit un gamin totalement perdu et désorienté. Pourquoi cette fille compliquait-elle toujours tout ? « Mais je ne me considère pas comme un enfoiré Juyne, t'as cru quoi ? Je ne suis pas un de ses mangemorts sanguinaires ni rien, je ne suis pas non plus un de ses héros qui croient pouvoir sauver le monde. Je ne suis pas quelqu'un de bien, mais je ne suis pas quelqu'un de mauvais non plus. Je ne prétends pas être un ange, mais qu'est-ce que ça peut bien changer ? Je suis moi, et ça me suffit amplement. » Certes, avec les femmes, on pouvait dire que Nathanaël était un gros con, mais en dehors de ça, il n'était pas vraiment méchant. Il n'était pas sadique, ne prenait absolument aucun plaisir à faire mal, ni à voir souffrir (quand ce n'était pas mérité, bien entendu). Bref, il était quelqu'un de totalement normal. Enfin non. Rien en lui n'était normal. Mais il se plaisait à dire qu'il n'était pas si loin de la normalité, du commun des mortels qu'il voulait bien le faire croire. « MAIS SI TU SAIS PAS ALORS TAIS-TOI PUTAIN. » Il n'avait fallu qu'une seule seconde pour qu'il s'énerve. Il avait trop retenu depuis le début de la conversation. « Je veux que tu me laisses tranquille Juyne. T'as compris ? S'il-te-plaît, je t'en prie. Laisse-moi. » Cette dernière phrase, au contraire, avait été dite sur le ton de l'imploration. Nathanaël passait du coq à l'âne en deux secondes chrono ? Si peu.

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