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 WALDEN + i was born, to tell you i love you.

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Stefan K. Durden

if i had a heart i could love you
Stefan K. Durden


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MessageSujet: WALDEN + i was born, to tell you i love you.   WALDEN + i was born, to tell you i love you. EmptyDim 4 Mai - 3:38


Un avenir amoureux commun, voilà ce que vous touchez du bout des doigts. Auparavant vous aviez toujours joué ensemble, vous vous étiez promis une liaison d’amitié étroite, mais aujourd’hui vous parlez à nous. Un nous véritable qui durera pour toujours et à jamais, un nous qui sera éternel. Peut être que l’on parlera de vous plus tard, que votre histoire deviendra un livre pour enfant, que votre passage à Poudlard sera remarqué, mais tout cela n’a plus d’importance, car ce ‘nous’ vous le vivez aujourd’hui. Avouer tes sentiments n’est pas chose aisé pour toi, tu as toujours eu peur d’être blessé. Avant l’incendie c’était facile, avant ta mère te prenait sur ses genoux et te répétait inlassablement qu’elle t’aimait et qu’elle t’aimerait toujours. C’était évident pour toi et tu n’avais qu’une envie, c’était de t’éloigner pour aller jouer avec ton frangin. Tu leur avais dit que tu les aimais … et ils sont morts. Tu as dit à Ariel qu’elle t’aimait … et elle s’est tournée vers quelqu’un d’autre. Toutes tes marques d’amour s’était réduites à néant, tu avais tout perdu au fur et à mesure. Tout perdu sauf une personne ; Eden. L’amour de ta vie, pourquoi avais-tu mis si longtemps à le comprendre ? Si seulement tu avais vu que cette étincelle dans son regard t’étais destinée, si seulement tu avais senti cet amour plus tôt, tu aurais pu agir en conséquences, mais après tout, il valait mieux que vous soyez passés par tous cela, car aujourd’hui tu étais prêt à tout pour elle. Mieux encore, tu t’en rendais enfin compte. Vous êtes dans un couloir, qu’est-ce que vous faites ici ? Tu n’en sais rien, mais le lieux importe peu, ici vous pouvez tout vous dire. Parler de votre inconscience paraît naturel, tu t’es lancé avec elle, pour la première fois et sûrement pas la dernière, mais ce bond dans vos vies est fondamental. C’est le premier saut d’une vie longue et remplie d’aventure. Ensemble contre tout, plus besoin de se cacher, d’avoir peur de l’inconnu, vous êtes deux et de front. C’est étrange que tu tiennes ce discours, tu n’en as tellement pas l’habitude. Voilà que tu commences même à douter que cela te change entièrement, tu préfères te rassurer que tu resteras le même petit con. « Non mais tu croyais vraiment que je saurais troquer ma stupidité ? Pour toi je sais pas hein, mais c’est comme ça que TU m’as élevée. Je plaide pas coupable. Pas le moins du monde. » C’est tellement étrange de se dire que oui, c’est toi qui l’a élevée, qui lui a appris à se battre, à se défendre contre autrui, à se venger, à être gentille et douce, à être débile. Oui, depuis toujours vous êtes ensemble depuis si longtemps que vous savez que vous ne vous lasserez jamais l’un de l’autre. « D’ailleurs ça fait longtemps que je n’ai pas fait de tour dans la forêt interdite, si ça te tente ? » Un sourire énorme s’étale sur vos lèvres, un sourire complice en réalité. L’idée vient de toi tout comme elle aurait pu venir d’elle. C’était elle la première à t’emmener dans la forêt interdite. La première, toujours. « Chiche. Mais je pose une condition : je veux pas avoir à te foutre une gifle Sir Durden, attention à ce que tu fais. » Le souvenir cuisant de votre dernière balade te fait l’effet d’une gifle. Pourquoi relance-t-elle cela sur le tapis ? Tu la questionne du regard, ce jour-là tu as senti que tu n’étais pas assez bien pour elle et tu t’es interdit de l’aimer à nouveau. Or voilà où vous en êtes, à vous aimer pour de bon. Tu lui tires la langue et décide de la taquiner, sans aucun tact bien sûr, mais elle t’a rappelé un souvenir douloureux, c’est le lendemain matin que tu as rompu avec Ariel, alors elle a bien le droit de sentir de froissement de cœur. Tu ouvres la bouche, puis tu la refermes. Non, tu n’as pas envie de lui faire mal en réalité. Tu tends les bras devant toi et la serres contre ton cœur. « Mais tu sais bien que j’étais con à l’époque, maintenant c’est bon. J’suis un gars parfait, j’peux plus faire de conneries. » Ahem, tu préfères dire des bêtises, oui, ça te ressemble bien plus. Tu déposes un baiser dans ses cheveux et lui sourit avec douceur. « Je crois que c’est à ton tour de m’éduquer et de m’apprendre à être un type bien. Tu en es capable ? » Tu la taquines, mais en réalité tu lui demandes vraiment de l’aide, tu n’acceptes que rarement les conseils ou alors tu les écoutes d’une oreille et fait mine de ne pas t’y intéresser. Sauf pour elle, Eden, tu l’écoutes. Bon tu ne l’as pas toujours suivit avec le plus grand soin, mais tu l’as toujours écoutée.

Lentement votre conversation dévie. « Et oh, je suis pas en train de te dire que je suis mère Teresa. Je suis toujours la même Kit. Et pourquoi je te l’aurais dit ? Tu me l’as pas demandé non plus en vrai. » Tu baisses les yeux, honteux. Elle n’a jamais été mère Teresa, mais c’est vrai qu’elle a été beaucoup plus attentive à toi, que toi à elle. Se peut-il que tu ais raté d’autres passages importants de sa vie. Enfin, non, objectivement tu ne l’as pas raté, mais. La prunelle de tes yeux continue sa tirade avec justesse et assurance. Elle n’est plus cette petite fille à protéger, ni cette enfant hésitante. Elle est une jeune femme accomplie qui sait ce qu’elle dit. Tu l’admires pour ces changements, elle est bien plus forte qu’elle ne veut le croire. « Je suis pas prude non plus. Et puis, tes récits me faisaient beaucoup rire avant que… bah avant que je ne me rende compte que j’aimais pas trop que tu passes la nuit avec d’autres femmes que moi. » Tu aurais pu rigoler, mais à la place tu te mords la lèvres. Oh, Merlin, que tu as été fin ! « Je ne te ferais jamais le mal que j’ai pu faire à certaines filles. Je te promets. » Tu la regardes dans les yeux pendant ta promesse et lui attrape le petit-doigt. Le problème de votre amitié c’est qu’elle connaît beaucoup trop de choses sur toi, et sait combien tu as mal agi avec certaines filles, combien de couples tu as brisé, combien de fille tu as traîné dans ton lit par des moyens perfides. Bon, pas toujours, Ainsley reste le pro pour s’en sortir bien avec toutes ses magouilles, mais tu as ta part de connard toi aussi. Et Eden le sait. Tu n’as pas besoin de cette promesse, tu sais que tu n’agiras plus jamais de la sorte, mais tu préfères la prévenir et lui dire tout de même. « Oh non, me fais pas un discours sur la jalousie. » Son doigt se pose sur tes lèvres. Tu souris, tu n’avais même pas pensé à lui faire un discours de la sorte. Tu es réellement trop concentré sur toi-même, sale égoïste. Tu souris et embrasses son doigt posé contre tes lèvres. « Non, je te le dis pour que tu pardonnes déjà mon inexpérience. Parce que vu que je sais que toutes mes premières fois auront été avec toi en l’occurrence, je préfère que tu sois au courant. Mais je suis pas en sucre hein. Tu vas pas me briser et puis je veux pas le prévoir, ça va finir par arriver… et j’ai vraiment envie que ce soit avec toi. » Tu souris avec douceur, son air si timide et pourtant si assuré. Elle sait ce qu’elle dit, elle n’a pas l’air de ces chiennes en manque, ni de ces petits qui veulent découvrir la vie sous tous les angles. Non, elle a l’air elle-même, mais en encore plus mignonne -si c’est possible. Elle est si belle, et elle est à toi. Tu n’en reviens pas de ta chance. Ton cœur brûle tout le long de ses paroles car elles sont vraies. Ni romantiques, ni niaises, ni surjouées. Juste simples et directes. Tu poses ta main sur son cœur et prends ses lèvres dans les tiennes. Ce frisson qui parcourt ton échine, tu le connais, il accompagne généralement le plaisir, mais cette fois-ci il a une odeur différente encore. Il sent la beauté de l’amour que tu ressens pour elle. Tu attires son visage au tien, en plaçant une main derrière sa nuque. Le mur du couloir te rappelle à la réalité lorsqu’elle éloigne son visage du tien pour terminer ce baiser enchanté. « Bon, tu viens ? La forêt ne nous attendra pas toute la nuit, faudrait peut-être qu’on y aille, tu ne crois pas ? » Elle te tend une main, mais tu es encore perturbé par tout ce qu’elle t’a dit, par ce que tu as avoué depuis aujourd’hui, par ce que tu es prêt à vivre avec elle, par cet empire que tu veux construire pour son sourire, par cette volonté d’être sien pour toujours. «Le dernier arrivé devra s’occuper des incantations pour les couvertures. » Tu relèves les yeux alors qu’elle s’enfuit en riant. Et tu cours.

Tu la rattrapes bien vite et ensemble vous riez. Vous descendez les escaliers en courant jusqu’à ce qu’un tableau vous demande de vous taire. Tu attires Eden à toi dans le recoin d’un mur et te colle contre son corps. « Bon, vu l’obscurité l’heure du couvre feu est déjà passée, nous sommes au cinquième étage et les fantômes nous surveillent sûrement. Mademoiselle êtes-vous prête à défier l’autorité une fois de plus ? » Tu te sens chef d’une brigade espion qui risque sa vie pour sauver un soldat. Vous risquez juste votre vie pour dormir à la belle étoile, chacun son délire. Tu embrasses Eden. « J’aurai bien dit que deux espions séparés font moins de bruit qu’un seul, mais je me vois dans l’impossibilité de vous laisser seul, gente dame. Mon cœur se serrerait à l’idée de vous voir affronter des dangers ! Alors je vais juste vous tenir la main et vous protéger du mieux que je le peux. » Et, en étouffant un rire, vous vous lancez dans le couloir. Tu frôles le mur de dos, tel un ninja en misson et elle te suit de la même façon. Vous déambulez dans les couloirs jusqu’à atteindre le hall. Là, tu te jettes au sol, l’obligeant à agir de même puisque tu tiens toujours sa main dans la tienne. « Personne ne nous a suivis chef. Et la voie est libre. » Précises-tu en regardant à droite et à gauche pour vérifier. Puis tu l’attires à toi et, une fois de plus, dépose ta bouche sur ses délicates lèvres. « Je pars en avant et je vous ferez signe en bas. Si jamais je ne reviens pas, dites à ma femme que je l’aime. » Tu te relèves, puis te rassieds. « Je suis bête, ma femme c’est toi. Je t’aime Eden. » Prononcer ces quelques mots fait jaillir un frisson d’émotion en toi. Tu caresses sa joue d’un revers de la main et court dans les escaliers jusqu’à atteindre la porte. De là, tu lui fais un signe de la main pour lui dire de venir. Quelques minutes plus tard vous courrez de nouveau, dehors, dans l’air libre du parc de Poudlard. Sortir du château est toujours une mission pour vous deux, deux gamins joueurs, deux enfants dans leur monde. Tu cours encore, tenant toujours sa main contre la tienne. Et dès que tu vois la forêt tu la lâches et te tapes un sprint vers les bois. « GAGNEEEEEEEE. » hurles-tu en touchant l’arbre le plus près avant de t’effondrer au sol. « C’est toi qui … qui … lances le sort…tilège. » lances-tu, haletant. Tu aimes bien gagner, mais quand il n’y a rien en jeu. Soudain, tu remarques que ta main et sur la sienne. « Attends, tu veux … dire que tu as ga-gagné ? » En sentant la douceur de sa peau au lieu de l’écorce de l’arbre. Tu ne comprends pas comment elle a pu faire, mais vu qu’elle est encore plus essoufflée que toi, tu te doutes qu’elle a dû donner toute son énergie dans la course. « Mouais, ya scroutt à pétard sous roche, mais j’admets ma défaite. » Tu prépares ta baguette et réfléchi au sortilège. Tu fermes les yeux et appelle les couvertures à toi. Combien de fois n’as-tu pas senti l’énergie qui se découlait de ton sort ? Vous le connaissez par cœur le sortilège d’attraction. Tu souris et te tournes vers elle, en attendant que les affaires traversent le château. « Bon alors, on va vers où aujourd’hui ? Je crois qu’on a jamais exploré la partie nord de la forêt. » lances-tu. Vous n’entrez jamais profondément sous les bois, car ils renferment des créatures réellement dangereuses et qu’il vaut mieux éviter de se perdre, mais dire que vous n’avez jamais risqué votre vie est un mensonge. Tu attends qu’elle réponde en te concentrant sur les objets qui volent vers vous à grande vitesse.


Dernière édition par Stefan K. Durden le Mer 7 Mai - 6:50, édité 3 fois
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Eden L. Walsh

belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Eden L. Walsh


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MessageSujet: Re: WALDEN + i was born, to tell you i love you.   WALDEN + i was born, to tell you i love you. EmptyMar 6 Mai - 12:16

En y repensant, Kit a toujours été la plus belle trouvaille de ta vie, ton bien le plus précieux. Tu t’en veux presque de le comparer à un objet, mais pour toi, ta possessivité en était tout comme. Tu as haï toutes les femmes qui un jour s’en sont approchées car inconsciemment elles te volaient une personne que tu jugeais tienne. Cette constante peur qu’il t’oublie, qu’il ne pense plus à toi ; qu’une autre te remplace et vienne prendre ta place dans son lit même si tu n’y dors plus depuis longtemps. Son lit, votre lit en vérité. Celui où vous avez si souvent ri et fait les cons. Deux gamins hors des normes te dis-je Eden, et si vous étiez cons c’était ensemble. Toujours ensemble. Une promesse sur l’oreiller, celle de ne jamais se quitter, et aujourd’hui tu te rends compte de l’ampleur de ces mots. Ces paroles que tu pensaient juste légitimes parce qu’il était –et qu’il a toujours été- ton meilleur ami, jamais tu n’aurais imaginé qu’au final, elles voulaient dire bien plus que cela. Qu’elles voulaient dire : « Kit je t’aime. »Tu souris et tu remarques qu’il a l’air heureux lui aussi et qu’il y a bien longtemps que tu ne l’as pas vu sourire aussi sincèrement. Il te semble n’avoir jamais été si épanouie et tu sais qu’encore une fois ; c’est à lui que tu le dois. Combien de fois t’a-t-il déjà sauvé la vie ? Combien de fois contre tout le monde est-il venu à ta rescousse alors que tu n’attendais plus rien de personnes Et voilà qu’à nouveau il te fait vivre, te sentir vraiment vivante. Et encore une fois il reste le sauveur, celui qui lute, celui qui triomphe. Tu te languis déjà de ses lèvres que tu aimerais tiennes à jamais ; tu vois déjà ses mains aventureuses caresser ton dos avec lenteur pour te dire une millième fois que non Eden, tu n’es plus seule. Plus depuis longtemps, plus depuis des années, plus depuis qu’il est entré dans ta vie. Et toi qui es faible Eden, toi qui est lâche devant les cris sourds d’un cœur qui n’a jamais battu que pour lui, tu te sens aujourd’hui forte. Prête à tout si c’est pour lui. Et tu craches sur le romantisme parce que ça te dégoute mais en même temps ça te fait tellement bien de l’être, que vous le soyez. Mais tu ne sais pas aimer ; tu n’as jamais su. Alors, tu reparles de choses qui fâchent, de choses qui blessent. Parce que ce soir là Eden en vrai, tu aurais juste espéré de lui qu’il te dise être la seule et l’unique et ce même s’il avait du en mentir. Tu ne voulais pas entendre parler d’Ariel et de son regard de biche, de ses cheveux de jais et de son corps parfait. Tu avais espéré un instant être celle qu’il désirait mais tu as vite compris que ce n’était pas le cas. Ces choses là se sentent et se voient comme le nez au milieu de la figure. Lui-même sûrement ne s’en était pas rendu compte mais tu avais su lire sa culpabilité, celle qu’aujourd’hui il ne ressent plus. Et tu te félicites de ne pas l’avoir laissé faire la première fois car il n’était pas prêt, tu n’étais pas prête. Vous n’étiez pas encore prêts à vous lancer dans une relation autre que celle que vous aviez toujours connue. « Mais tu sais bien que j’étais con à l’époque, maintenant c’est bon. J’suis un gars parfait, j’peux plus faire de conneries. » Tu hoches la tête avec ferveur tout en souriant. Jamais tu ne l’as trouvé con et dans son genre, tu sais qu’il a toujours été parfait ; qu’il a toujours été tellement mieux que toi. Tu te blottis un peu plus fort contre sa poitrine et tu entends battre son cœur. Ce n’est pas la première fois mais aujourd’hui, le son te semble plus mélodieux, plus régulier et tu en as presque l’impression que son chant est pour toi. Toi et personne d’autre. « Je crois que c’est à ton tour de m’éduquer et de m’apprendre à être un type bien. Tu en es capable ? » Tu le fixes quelques longues secondes sans rien dire. Puis, mutine, tu te dresses sur la pointe des pieds et viens déposer un baiser chaste sur ses lèvres. Saperlipopette ce que tu aimes ça : « Et je dois faire quoi si t’es déjà parfait ? » Tu aurais voulu qu’il se voie à travers ton regard ; qu’il comprenne ce qu’il représente à tes yeux, qu’il saisisse que l’intégralité de ton monde ne tourne qu’autour de lui. Depuis toujours. Vous commencez à parler de choses plus sérieuses et étonnamment, tu n’en es même pas gênée. Il y a une première fois à tout : la première fois que tu as gouté aux patacitrouilles, la première fois que tu es grimpée à un arbre, la première fois que tu as dormi dans le lit d’un homme, la première fois que tu t’es confiée, la première fois que tu as aimé ; il est à l’origine de toutes tes premières fois. Alors non, tu n’as pas peur. Pourquoi donc aurais-tu peur ? Tu sais pertinemment que même sur le coup d’un pari, tu n’aurais pas hésité une seule seconde. Tu te demandes d’ailleurs comment se fait-il que vous ne l’ayez pas fait tous les deux il y a des années de cela pour « voir ce que ça faisait ». Il ne t’a pas attendu pour ça, mais tu ne lui en veux pas. En vrai, ça n’a pas tant d’importance pour toi, tu n’as rien à prouvé à personne et même s’il te préserve vierge jusqu’au mariage, tu ne trouverais mot à redire parce que tu es sienne et…parce qu’il est tien. « Je ne te ferais jamais le mal que j’ai pu faire à certaines filles. Je te promets. » Tu ne lui réponds pas ; tu te contentes d’entrelacer vos doigts plus langoureusement. En vérité, tu n’en as jamais douté ; il est bien incapable de te faire du mal volontairement, consciemment. Tu n’exclus pas le fait de souffrir un jour suite à l’une de ses mégardes, mais tu remballes bien vite cette idée. Ce n’est pas le moment. Vous êtes là pour être heureux, pas pour penser au pire. Vous vous accordez quelques effusions mais bien vite, ton naturel revient au galop et tu le défies de courir plus vite que toi, d’atteindre les lieux en premier même si tu sais qu’il n’aura aucun problème à le faire. Oh tu ne l’attends pas ; il n’a pas besoin de toi. Kit a toujours été lus fort, plus grand, plus rapide. Tout du long, tu as l’impression de n’avoir fait que le suivre, de te cacher derrière lui en hochant la tête à chaque fois qu’il disait une parole. Or, ce n’est pas vrai. Votre relation n’est pas inégale, vous vous renvoyer la balle ; une fois l’un, une fois l’autre et telle a toujours été la devise de votre amitié parfaite. Un tableau ose une remarque et tu t’arrêtes un moment en le fixant avec dédain tout en haussant un sourcil : « Oh non mais c’est pas bientôt fini d’être ronchon ? » C’est alors que tu sens sa main sur ta hanche et que tu sursautes quand il te tire à lui. « Bon, vu l’obscurité l’heure du couvre feu est déjà passée, nous sommes au cinquième étage et les fantômes nous surveillent sûrement. Mademoiselle êtes-vous prête à défier l’autorité une fois de plus ? » Tu aimerais bien faire silence mais tu éclates de rire. Tu te sens légère. Terriblement légère. Plus rien n’a d’importance ; et on peut bien vous trouver, on peut bien vous coller, et on peut bien essayer… de vous séparer. Rien ne te fait peur, parce qu’il est là. Fidel au poste. Ta main droite –la plus aventureuse des deux- vient se loger dans la poche arrière de son jeans et même si ce geste n’est pas nouveau, que souvent tu lui as mis la main aux fesses pour montrer ta présence, aujourd’hui, ça a une toute autre signification. Tu as faim. Faim de lui. Faim de vous. Contre le mur, tu l’attires un peu plus à toi avec un regard rieur. « J’aurai bien dit que deux espions séparés font moins de bruit qu’un seul, mais je me vois dans l’impossibilité de vous laisser seul, gente dame. Mon cœur se serrerait à l’idée de vous voir affronter des dangers ! Alors je vais juste vous tenir la main et vous protéger du mieux que je le peux. » Vous allez repartir, en vrai il fait déjà un pas que tu t’agrippes à sa main et le tires à nouveau à toi. Tu viens lui susurré au creux de l’oreille : « Je t’aime Kit. » Et tu ne restes pas pour attendre sa réponse et tu ne restes pas pour qu’il voie la sincérité de tes mots. Tu déambules, pars en courant et il passe devant, comme toujours, sans même que tu ne t’en rendes vraiment compte. « Personne ne nous a suivis chef. Et la voie est libre. » En plongeant au sol, tu t’es tapé le coude et la douleur ne se fait pas attendre. Tu masses ton coude douloureusement mais il calme ton mal d’un baiser et tu éclates de rire : « Ah non pitié, c’est gniangnian. » Un éclat de rire que tu ne sais retenir : pour la discrétion, ce n’est pas gagné. « Je pars en avant et je vous ferez signe en bas. Si jamais je ne reviens pas, dites à ma femme que je l’aime. » Il se lève et tu restes la bouche entrouverte. Il ne t’a pas laissé le dire dans le vide, il te répond et ça plus d’importance pour toi que tout ce qui peut bien vous arriver à présent. Mais soudain il revient et tu le regardes, perplexe. « Je suis bête, ma femme c’est toi. Je t’aime Eden. » Quand il t’ordonne de le suivre, te dit que la voie est libre, tu prends quelques minutes à comprendre. Non, tu es encore sous le choc. Alors, tu ne te lèves pas de suite et te contentes de le regarder, incrédule. Ses gestes se font plus grand, prennent plus d’espace et tu sembles sortir de ta rêverie avec grande peine. Et tu le rejoins. Tu continues de courir avec lui et vous vous retrouvez dehors. En vrai, il ne fait même pas froid. Ton souffle te manque, t’as l’impression d’avoir couru un marathon. Mais tu ne t’arrêtes pas : plutôt mourir que de capituler, tu cours du plus vite que tu ne le peux, tu manques de t’écrouler plusieurs fois en t’encoublant mais t’es bien contente parce que sans ça, t’aurais pas eu ces poussées en avant qui finalement te font gagner. T’es arrivée en première Eden et en te roulant par terre, tu rit simplement aux éclats. Sa fausse joie, ce bonheur anticipé et cette surprise son les bienvenues. Tu ne veux pas le vexer mais tu ne sais te calmer. C’est bien trop amusant pour que tu ne puisses te contrôler. « Mouais, ya scroutt à pétard sous roche, mais j’admets ma défaite. » Alors là non hein. Tu lui donnes un petit coup sur l’épaule avant de rétorquer, quelque peu froissée : « Alors là non hein, viens pas me traiter de tricheuse. » Quand il te propose la direction, tu hoches la tête en signe d’approbation et lèves ton index et ton majeur en répondant encore essoufflée : « Deux minutes. Juste le temps de reprendre mon souffle. » Quelques secondes plus tard, tu reprends déjà : « Bon on y va ? Les couvertures nous trouveront bien. » Tu avances en éclaireur et tu te retournes quelque peu, provocatrice, tout en te mordillant la lèvre inférieure: « Et si tu te dépêches je pourrais peut-être même te servir de couverture. » Oh, tu n’y vois pas là une quelconque invitation. Tu sais juste que tu ne pourras te défaire de son torse, de ses bras et que tu risques de lui tenir bien plus chaud que toutes les couvertures qu’il a bien pu appeler à vous. Vous continuez votre procession et, quand tu juges que vous avez déjà été assez loin, tu t’adosses à un arbre en attachant tes cheveux. Ton souffle doucement est revenu et à nouveau, tu sembles paisible, heureuse. « Tu m’en veux beaucoup si je te dis que j’ai encore envie de t’embrasser ? » Et ton regard rappelle celui que tu lui lançais enfant quand, craignant avoir fait une bêtises, tu le regardais en lui demandant si c’était grave. Evidemment, il te disait toujours que non et t’aidais à réparer les dégâts. Mais ce soir ton cœur est un brasier et qui sait s’il aura la force de résister aux flammes ? Celle de ton âme. Celles de cet amour que tu éprouves secrètement pour lui depuis tellement longtemps.
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: WALDEN + i was born, to tell you i love you.   WALDEN + i was born, to tell you i love you. EmptyMer 7 Mai - 9:58

Les mots d’Eden t’étonnent alors qu’ils semblent sortir naturellement. Tu restes un instant surpris et te contente d’attraper ses doigts et de les serrer plus fort contre toi. Elle te trouve parfait, quelle drôle d’idée. C’est bien l’une de seules personnes que tu ne pourrais jamais tromper, la seule qui te connaît assez bien qu’elle est capable de deviner quel caleçon tu portes aujourd’hui. Bon il faut dire qu’elle connaît chacun de tes vêtements, que c’est elle qui t’a appris à associer tes chaussettes -et les jaunes sont toujours ses préférées-, c’est elle qui t’a montré comment plier tes chemises. Bref, pour les caleçons c’est autre chose, mais chacun à une histoire et si tu es de très bonne humeur tu les choisi dans une certaine pile, s’il y a cours de potion tu en possède quatre de côté, bref, chacun a une raison personnel. Et voilà qu’Eden faisait des paris parfois et généralement elle avait toujours juste. Tout cela pour dire que la demoiselle te connaît parfaitement bien et pourtant elle dit que tu es parfait. Les choses ne tournent pas rond dans sa jolie petite tête, car elle sait comment tu réagis, comme tu agis tout court. Tu serres son corps contre le tien, dans un signe d’affection. Elle ronchonne, refusant le gnangnan, mais ce n’est pas pareil, c’est juste que tu es devenu accro à sa présence. Accro à elle, tu l’étais déjà. C’était le genre d’amitié qui ne supportait pas plus de vingt-quatre d’absence, en effet les seules fois où vous ne vous êtes pas vu en plus de trente heures, c’est lorsqu’elle t’a fait la gueule à cause d’Ariel. Sinon vous avez toujours passé votre temps ensemble depuis que vous avez huit ans. Et tu sais qu’à partir d’aujourd’hui vous en passerez encore plus. L’ennui ne vous habite pas et vous avez toujours quelque chose à dire, voilà que vos discussion deviennent tantôt sérieuses, tantôt débiles, vous avez toujours été comme ça et rien ne changera jamais. Tu fronces les sourcils quand elle évoque des souvenirs douloureux, tu la rassures quand elle parle d’un futur commun, tu rigoles quand elle raconte des conneries. Oui, tout est permis entre vous deux, c’est ça l’avantage. Le tabou n’existe pas et n’existera jamais. Elle est toujours serrée contre ton corps et tu n’as réellement aucune envie de la lâcher, tu voudrais l’emmener dans un lit là tout de suite, tu aimerais prendre possession de ses lèvres, de son cœur et de son être, mais tu te forces à rester lucide et à la contempler comme elle le mérite. Vous avez décidé d’aller dans la forêt interdite ce soir, comme au souvenir du bon vieux temps, ces instants qui n’auraient jamais dû cesser d’exister. Ensemble vous allez pouvoir vaincre le monde et faire un maximum de conneries. Tu attrapes ta baguette et lâche d’un bras Eden pour jouer aux espions. Comme avant et ça l’a fait rire. Pour la discrétion on repassera, heureusement d’ailleurs qu’il n’y a aucun surveillants dans les couloirs, sinon vous aurez tout de suite été repérés et envoyé dans vos dortoirs, vous aurez été engueulés, sûrement collés. Rien n’avait d’importance bien sûr, mais ç’aurait été bien chiant surtout que vous avez plutôt envie d’une nuit tranquille tous les deux. Tu attrapes sa main pour courir avec elle. Tu ne veux plus la lâcher, tu ne veux plus l’abandonner, tu veux sentir sa peau douce contre la tienne, tu veux sentir son parfum et qu’il empreigne tes vêtements, tu veux rester à côté d’elle le plus longtemps possible et la voir toujours. Elle est si belle et toi tu es hypnotisé par ce qu’elle représente : ta copine. Vous n’avez encore jamais testé ce changement de relation, vous avez fait ami, meilleur ami, presque frère et sœur… et maintenant amoureux. Ce que tu lis dans ses yeux doit se trouver aussi dans les tiens. Vous ne vous regardez pas d’une manière normale, tu es sûr et certain qu’elle dégage une aura et qu’elle éclipse toute autre personne présente dans la même pièce. Elle est vive alors que le reste du monde te paraît terne. Tu es définitivement amoureux, ça c’est sûr. Tu relèves la main et la traite de tricheuse à mots cachés, parce que tu détestes perdre, tu détestes être vaincu alors que tu as donné le maximum et cela en tout. Que ça soit les courses, le sport, l’amour, les notes, tout. Voilà pourquoi tu es chez les serpentard et non les serdaigle, car même si tu te donnes à fond pour obtenir de bonnes notes, tu refuses que la place revienne à un autre. Et voilà qu’Eden vient de gagner à la course, tu rouspètes parce qu’elle ne fait pas le sport que tu accomplis, elle fume beaucoup plus que toi … et pourtant sa victoire est écrasante. Tu ne peux que t’incliner devant. Tu fais mine de bouder, mais tu sais bien que face à elle tu ne peux pas tenir longtemps. Tu es un poil vexé en ton fort intérieur, mais sa simple présence dissimule tous tes doutes. Voilà que le dernier soupçon de jalousie quitte ton cœur. « Non, t’es pas une tricheuse, t’es la meilleure c’est tout ! » te rattrapes-tu. Enfin du moins tu essaies, tu n’es pas sûr d’arriver facilement surtout qu’elle manque de confiance en elle et qu’elle va croire que tu dis cela juste pour te rattraper. Seulement tu le penses sincèrement. Elle est meilleure que toi… et en tellement de chose ! Elle est meilleure humaine, meilleure amie, meilleure pour pardonner, meilleure pour avancer dans la vie, meilleure pour se battre contre les injustices. Oui, elle est meilleure, mais elle ne veut pas le reconnaître au contraire elle te trouve parfait. Quelle connerie. Voyons que cette discussion ne risque pas de vous faire avancer, tu proposes d’aller plus loin. « Deux minutes. Juste le temps de reprendre mon souffle. Bon on y va ? » La demoiselle a l’avantage de ne pas être bi-polaire et changer d’avis toutes les deux secondes, tu souris et te relève. Toi aussi tu aurais besoin de plus de temps pour te reposer et prendre ton souffle, mais tu sais que c’est débile, vous aurez tout le temps de vous remettre d’aplomb quand vous serez allongés et installé. Ici le sol n’est pas confortable, ici on est encore trop proche du château. Tu la regardes partir en éclaireur et se retourner. Tu ne peux t’empêcher de l’admirer, son petit air d’innocente qu’elle se met sur le visage, son corps gracieux, ses lèvres pincées, ses cheveux en désordre à cause de la course, le rose qu’elle possède toujours sur ses joues. Tu as envie de la prendre dans tes bras et de ne plus la lâcher. « Et si tu te dépêches je pourrais peut-être même te servir de couverture. » Tu relèves un regard intrigué vers elle, tu lis la vérité dans ses yeux, elle ne veut pas t’inciter, elle propose juste, car tout comme toi elle est accro à ton corps. Tu souris, c’est plus de ton genre de faire des propositions, pourtant tu la laisses faire. Vous allez peut être échanger les rôles après tout ? Tu vas peut être devenir le chaste et elle pourra t’apprendre de choses. Oh ça tu es sûr et certain qu’elle en a plein à t’apprendre, tu ne doutes pas une seconde que c’est une experte en tellement de chose. Elle ne s’en rend juste pas toujours compte. « Tu m’en veux beaucoup si je te dis que j’ai encore envie de t’embrasser ? » Tu éclates de rire et tends les bras. Tu attrapes ses mains et l’attire à toi. Tu la prends dans tes bras et dépose tes lèvres sur sa bouche. Tu l’embrasses d’abord doucement et chastement, puis tu laisses tes passions lui montrer ce que tu as dans le cœur, ta main gauche attire sa nuque vers toi, ta main droite descend sur ses hanches. Ta respiration s’accélère, ta main masse ses cheveux avec plus de vigueur. La passion qui traverse vos cœurs se fait plus forte. Ta main droite descend sur ses fesses. Tu te sens si bien, tu es à la bonne place, à la place où tu dois être ce soir. Vos langues se caressent, pendant que son parfum t’embaume. BOUM Tu écarquilles les yeux en reculant faiblement. Qu’est-ce qui vous a percuté ? La douceur de la laine et la force du sortilège d’attraction ont fait un dur mélange sur les couvertures qui vous ont heurtés en plein fouet. Tu rigoles doucement, pour masquer ta déception quant à l’arrêt brutal de votre preuve d’amour. « Tu avais raison, elles nous ont retrouvés … » murmures-tu en montrant les couvertures d’un geste de la tête. Tu l’attires de nouveau vers toi et pose tes lèvres plus doucement vers les siennes, dans un geste tellement naturel, c’est le feu de la passion qui vous empêche de rester à côté sans vous toucher. « Je crois que je pourrais t’embrasser indéfiniment aussi. » continues-tu dans un souffle. Tu n’as pas besoin de parler, elle connaît tes pensées, elle doit le sentir en toi de toute manière. Tu te penches vers elle et dépose de nouveau tes lèvres sur les siennes. Tu fais un pas en avant et trébuches sur une racine. Vous chutez ensemble et roulez sur le sol. Les couvertures ne recouvrent pas tout le sol, mais vous empêchent un peu de vous prendre des racines et de la terre dans le dos. Tu l’embrasses encore, puis recule de quelques centimètres et tu te mets à lui caresser la joue. « Tu comptes faire quoi maintenant ? » Ta voix est basse et à peine plus forte qu’un murmure. Ce que tu aimerais bien faire ensuite, ne fait pas de doutes.
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Eden L. Walsh

belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Eden L. Walsh


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MessageSujet: Re: WALDEN + i was born, to tell you i love you.   WALDEN + i was born, to tell you i love you. EmptyVen 3 Oct - 12:14

Et toi qui pensais que ces sentiments n’étaient destinés qu’à être ta tare éternelle, et toi qui croyais réellement qu’en les lui avouant, tu risquais de le perdre lui, et tout ce que vous aviez vécu tous les deux. Quelle bêtise, Eden, vraiment. Comment une seule seconde as-tu pu douter de sa capacité à toujours te surprendre, comment as-tu pu croire que cette amitié qu’ensembles vous avez bâti était sur le point de s’effriter ? Tu as confiance en lui, un peu moins en vous mais pas du tout en toi. C’est surtout ça, c’est lui et c’est tout, et ça ; ça l’a toujours été. T’as beau y travailler mais tu n’y peux rien, la situation n’est pas évidente, mais qu’importe : tu sais qu’il est là alors tu n’as pas peur. Tu lui ressembles plus que n’importe qui, plus qu’à n’importe qui. Il est le sirop de ta grenadine et les épines de ta rose. Complémentaire à s’en ronger les sangs. Certains ne se rencontrent pas avant la trentaine alors que vous au fond, vous l’avez toujours su que ce serait ensembles que vous avanceriez. « Non, t’es pas une tricheuse, t’es la meilleure c’est tout ! » Tu lèves le menton fièrement pour démontrer ton contentement d’avoir vaincu. Non tu n’as pas triché. D’ailleurs, tu ne comprends même pas comment tu as fait pour arriver avant lui parce qu’en vérité ; Kit a toujours couru plus vite que toi. Il t’a toujours dépassé dans tous les domaines et toi, tu étais partagée entre la fierté de le voir réussir et la fierté de ton égo qui en prenait tout de même un coup. Mais cette fois, ce n’est pas pareil. Tu as gagné. Et d’un certain côté, tu le soupçonnes de t’avoir laisser gagner pour te faire plaisir parce qu’il ne veut pas te frustrer ce soir, tout sauf ce soir. Et tu lui en es reconnaissante parce que même dans sa maladresse habituelle ; il arrive tout de même à avoir du tact quand il le faut. Mais quand même, pour ne rien t’ôter : tu as accomplis un miracle. T’es soulagée quand tu vois qu’il n’a pas l’air fâché, non parce que c’est bien connu que les hommes n’aiment pas perdre et ton Kit ne déroge pas à la règle. Mais il n’est pas comme les autres, sur certains points seulement, mais t’es convaincu qu’il est l’homme le plus extraordinaire du monde. Il écrase tous les autres. Il les a toujours tous écrasés. Si seulement il se rendait compte d’à quel point tu l’admires. Ces jours où tu as eu à vivre sans lui n’étaient pas évidents, tu as dû prendre sur toi pour ne pas revenir vers lui tête baissée en lui demandant de te pardonner tes bêtises. Non parce que tu sais que tu es fautive, fautive pour toi et qu’il n’est en rien le coupable de tes caprices. Tu te dis qu’il ne t’en veut pas : qu’il a bien l’habitude de te voir bouder et que ce n’est pas nouveau pour lui, loin de là. Même si d’un autre côté, tu te demandes s’il n’en a pas marre justement, de tes sauts d’humeur. Tu le conjures de te laisser un peu de temps pour retrouver ton souffle, sûrement plus pour changer de sujet de conversation et qu’il ne se sente pas vaincu plus longtemps. Seulement voilà ; tu n’en as qu’à moitié besoin et tu te reprends bien vite avant de lui dire que c’est bon et que vous pouvez y aller.

Le regard qu’il porte sur toi a changé et si jusqu’à présent tu n’as pas eu peur ; là tu commences. T’as jamais été la plus douée dès lors qu’il s’agissait de sentiments. As-tu seulement déjà aimé une autre personne que lui, Eden ? Certes, t’étais folle de ta mère et sa disparition t’a tellement attristée que tu as préféré te murer dans le silence : mais après ? Il t’en a sorti, et depuis ? T’as aimé, Eden ? T’as su ouvrir ton cœur et dévoiler ton âme, t’as su faire tout ça ? Non. Tu t’es renfermée et t’es devenu cette fille un peu bizarre qui fait le clown et qui rigole souvent mais qui parfois, quand elle est seule, a l’air si triste. Mais il a su lire entre les lignes et ça te fait un effet bien étrange que malgré tout, il soit toujours là. Malhabile, tu le nargues, tu le mets au défi de te suivre encore plus loin dans la forêt : il le fait, bien entendu. Parfois, tu te rends compte que votre jeu à vous, en dehors de tout, ça a toujours été de jouer au chat et à la souris : vous vous cherchez, vous courez après, mais vous ne vous attrapez jamais vraiment, jamais complètement. Tu lui quémandes des baisers et même si ça te dégouterait chez les autres, ce soir, tu en as besoin. Tu as besoin de le découvrir autrement que ce que tu as toujours connu, d’apprendre à l’aimer d’une nouvelle manière ; de cette manière qui serait bien à vous. Il brise l’attente et tu lui souris avant qu’il ne vienne sceller vos lèvres d’un amour bien visible. Et c’est à ce moment là que… sur vos flancs, s’étalent de plein fouet les couvertures. « Tu avais raison, elles nous ont retrouvés … » T’éclate de rire en le poussant un peu du bout des doigts. « Je suis sûre que tu l’as fait exprès va, t’as peur que je devienne trop collante. » Tu lèves une main au ciel comme si tu brandissais une épée. Arthur n’aurait à l’instant plus rien à t’envier tant tu as fière allure. Certes, c’est un peu moins cool quand tu ne brandis rien, mais la mimique que tu adopte alors donne un look tout particulier à ta position : « Sache que jamais je ne le serai car rien n’a plus d’importance pour moi que mon indépendance. » Tu te sais parjures car dans ta vie ; il est tout ce qu’un jour tu as eu et il vaut bien plus que ton indépendance, ta fierté et tous tes défauts réunis. Il ne semble pas jouir de cet humour car déjà il te tire de nouveau à lui, ce qui a un effet de surprise sur toi mais qui te fais éclater de rire. T’as toujours obligée de faire le pitre, c’est comme ça, personne ne te changera. « Je crois que je pourrais t’embrasser indéfiniment aussi. » Il ne te laisse pas le temps de répondre qu’il essaie vainement de s’accrocher à toi –mais que tu es vraiment glissante à croire- et que lamentablement, vous chutez tous les deux au sol.

La chute aurait pu être douloureuse mais tu es tombée sur lui et le roulé-boulé qui s’en suit t’empêche de vraiment penser à la douleur. « Ah non Kit, là c’est toi qui devient collant. » Et vous riez ensemble jusqu’à ce que le silence s’installe et qu’un ange passe. « Tu comptes faire quoi maintenant ? » Un sourire illuminé se dresse sur ton visage lorsque tu répliques : « La chute m’a fait mal au dos, tu me ferais un massage, preux chevalier ? » Tu te relève et t’empresse d’aller te saisir des deux couvertures qui forment à présent une masse sur tes bras et dissimulent ton visage derrière leurs motifs vert et argent. Beurk. C’est pas ta couleur, elle ne te va pas au teint, mais c’est la sienne, alors t’es prête à faire un effort. « Je rigole va. Sincèrement, j’ai envie de toi. » Tu balances les couvertures sur lui –en décidant que vous vous poserez ici- et tu tiltes en deux secondes ce que tu viens de dire et deviens rouge comme une tomate. T’es pas douée Eden, vraiment. Ne jamais dire à un garçon qu’on a envie de lui où alors ils l’interprètent directement et prennent la grosse tête. Tu tapes ton front de ta main droite avant d’essayer de te rattraper : « Je veux dire… j’ai envie de profiter de toi quoi, enfin bon, j’espère que t’as compris hein ? » Et tu t’écroules sur les couvertures en fuyant un peu son regard encore un peu mal à l’aise. Certaines choses se font en couple, choses que tu n’as jamais envisagées et que ce soir, tu ne peux chasser de ta tête. « Ne te fourvoies pas sur mes intentions, jeune homme. » Un ange passe. « Et toi, tu comptes compter les étoiles en attendant que la nuit tombe ? Tu te rappelles quand on était gamins, on leur donnait des noms aux étoiles. Je me souviens d’une qu’on avait appelée la gamelle du chien parce qu’on aurait dit une gamelle avec deux trois croquettes qui s’en échappaient… Tu te souviens du nom des autres ? » Et c’est fou Eden, à t’entendre parler, on a l’impression que vous avec déjà vécu toute une vie ensemble. Ce n’est pas totalement faux, après tout.
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