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 Avec orgueil et préjugés - Loevarez

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Anjelica M. d'Alvarez


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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyMar 4 Mar - 9:37


       
Avec orgueil et préjugés

       
Anjelica ferma les yeux un instant, le vent froid s’embrasant soudainement. Il venait de morde sa peau ambrée et ses prunelles s’étaient humidifiées à son contact. Ses mains vinrent remettre en place son écharpe et réajustèrent sa veste. La Vipère songea que cette dernière n’était pas assez chaude. Quel temps de chien. Quel pays de merde. Ils avaient perdu le soleil ici ? La Brune se mit à fouiller dans ses poches attrapant ses gants tandis que Marloes s’éloignait d’elle afin de rejoindre son ami Aiglon. Anjelica ne s’était pas privée de faire une remarque acide sur ce dernier. Ses doigts filèrent dans le cuir protecteur de ses gants. La blonde ne s’était pas retenue de rire au nez d’Anjelica. A croire que l’Espagnole ne supportait pas que ses meilleurs amis aient d’autres affinités qu’elle. La Serdaigle avait déposé ses lèvres sur les siennes, regard rieur surplombant le tout. « Je suis la seule blonde ta vie, ma belle ! » Référence directe à sa rencontre avec la Cayrel. Anjelica plissa les yeux. « Vida de mierda… » souffla-t-elle entre ses lèvres. En même temps, elle n’allait pas garder ça pour elle. C’était bien trop tentant pour sa langue de vipère… Elle avait été réveiller Emily alors même qu’elle venait de rentrer de cet aparté pour le moins étrange. Ses deux compères avaient eu la même réaction à peu de choses près : Elles avaient ri. Au point de courroucer la Vipère.  

Elle se pencha se saisissant des lanières des sacs qui contenaient quelques un de ses achats. Une nouvelle rafale de vent vint alors la décoiffer. Un juron s’échappa de nouveau. Anjelica se faufila alors dans la première boutique afin de se réchauffer. Etre seule ne la dérangeait pas. Elle aimait flâner dans les rayons et son avis lui suffisait bien pour faire ses choix. Alors qu’elle réajustait ses cheveux, elle réalisa qu’elle était rentrée dans la petite librairie. Après tout pourquoi pas. Elle distingua dans un rayon une silhouette qui lui semblait familière mais n’y prêta pas une grande attention. Peut-être resta-t-elle une vingtaine de minutes à parcourir les différents rayons. Elle avait porté son dévolu sur un bouquin de droit sorcier. Si elle voulait intégrer le ministère, il n’était pas inutile qu’elle se renseigne sur le sujet. Les gallions qu’elle devait au libraire vinrent s’entrechoquer sur son le comptoir. Après avoir récupéré quelques noises, Anjelica glissa le livre dans un de ses petits sac hâta le pas vers la sortie de la boutique. Le vent semblait s’être apaisé et c’était bien mieux ainsi. Elle avait besoin d’assouvir son besoin de nicotine.

Elle se glissa dans une ruelle adjacente pour allumer sa cigarette. Objet moldu qu’elle avait connu dans son enfance ne pensant jamais ressentir le besoin d’en user elle même. Elle préférait donc s’isoler des regards inquisiteurs. Pré-au-Lard était surveillé plus que de raison et même si elle n’était pas à Poudlard, elle ne savait pas ce qu’elle risquait si elle était surprise en train de fumer.  Laissant tomber ses sacs à terre, ses mains se glissèrent dans sa sacoche à la recherche de son paquet. Le cylindre aux lèvres, elle extirpa le briquet et l’alluma. La première bouffée eut au moins le mérite de la réchauffer. Elle s’accola contre un mur de briques rouges. Ses yeux observaient la fumée grisée qui s’échappait de ses lèvres lorsque des bruits de pas attirèrent son attention. Ses iris accrochèrent le propriétaire de ses pas. Par instinct sa main alla écraser sa clope contre le mur, cachant l’objet de son méfait dans sa poche. La ruelle était pourtant peu fréquenter mais elle avait le mérite d’un raccourci pratique pour rejoindre le coeur du village. Elle attendrait tout simplement que l’individu passe pour reprendre ses petites activités. Mais plus il s’approchait plus elle l’associait à la silhouette qu’elle avait cru reconnaitre. Elle se redressa et un sourire se dessina sur ses lèvres. « Timot… » Elle arrêta sa phrase, son sourire s’effaçant directement. Il venait de relever la tête et il était certain que ce n’était pas le surveillant de Poudlard qu’elle affectionnait. Non, il s’agissait juste de son petit frère. Aleksander. Agé d'un an de plus, Anjelica ne le connaissait pas forcément très bien. Il était déjà parti de Poudlard et elle ne s'était fié qu'aux propos de son ainé. Un léger rictus se dessina sur les traits de l’Espagnole. « Ah ce n’est que toi. J’ai failli te prendre pour quelqu’un de bien.» Attrapant ses sacs, la brune ne lui laissa le loisir que d’observer ses cheveux alors qu’elle s’éloignait d’un pas rapide. Elle irait se réchauffer aux Trois Balais.

Il y avait du monde, comme toujours. Anjelica se faufila et posa ses affaires sur une table et retourna vers le bar pour s’offrir une boisson. Peut-être qu’elle finirait par croiser quelqu’un pour se poser avec elle et discuter. Verre de bierraubeurre en main, l’Espagnole retourna vers l’endroit qu’elle s’était réservée. Qu’elle ne fut pas sa surprise voyant que quelqu’un s’était déjà installé. Et pas n’importe qui puisqu’il s’agissait d’Aleksander. « Ce sont mes affaires là. J’ai gardé cette place pour moi Loevan.» Ses ongles tapotèrent son verre d’agacement. Vu le manque de réaction de sa part, Anjelica observa autour d’elle. L’endroit était bondé. Elle soupira énervée. « Très bien, puisque c’est ça.» Elle posa brusquement son verre sur le bois et entassa toutes ses affaires dans un coin sous la fameuse table libérant l’autre chaise et s’y installa. Ce n’était pas ce minable qui allait l’empêcher de boire son verre tranquillement. Elle retira son écharpe la chaleur de l’endroit étant presque suffocante par rapport à l’extérieur. Elle resta silencieuse pendant plusieurs minutes hésitant même à sortir son bouquin pour ignorer complètement sa présence. Pourtant la brune avait envie de l’emmerder. Dans le fond, elle ne le connaissait même pas. Elle s’était juste fiée à son frère ainé. Elle finit par tourner la tête en sa direction et se mit à le fixer. Elle avait entendu dire qu’il était devenu joueur de Quidditch. « Alors qu’est-ce que ça fait d’exercer un métier primaire ? » Si Anjelica arborait les résistants, c’était encore pire concernant les impartiaux. Ils ne s’engageaient dans aucune cause. Là, encore, il semblait que ce dernier ne faisait rien de concret de ses dix doigts.


       


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Aleksander K. Loevan

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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyMar 11 Mar - 8:20

anjelica&aleksander ❥ avec orgueil et préjugés.


Aleksander sortit de son appartement avec empressement. Il venait de finir son entraînement de Quidditch et avait fait un passage éclair chez lui. Depuis qu'il était devenu joueur professionnel de Quidditch, il profitait avec douce joie d'avoir, pour la première fois de sa vie, un véritable chez lui. Il était un enfant non désiré, et avait subi les années de sa vie jusqu'à présent. Enfant battu et maltraité, si ses parents s'étaient cependant calmés dans l'adolescence du jeune homme, le grand frère du concerné, Timothy, s'était chargé de prendre la relève. Il n'avait jamais laissé au Loevan le temps de se reposer, et faisait de son passe-temps permanent la brutalisation de son frère cadet. Ces années avaient été un véritable enfer pour Aleksander, et cela ne s'était guère arrangé à Poudlard. Si celui-ci avait davantage de possibilités d'esquiver son aîné, cela ne l'empêchait pas de le croiser au moins une fois par jour, et ce fût pire lorsque Timothy devint surveillant au château. Quoi qu'il en soit, Aleksander avait été si martyrisé que n'importe qui aurait compris la raison pour laquelle il appréciait d'avoir enfin un chez lui, et rien qu'à lui. L'ancien lion y avait donc fait une petite escapade pour prendre une bonne douche chaude après un entraînement fort intensif, puis avait décidé de repartir pour aller boire un verre. Ah, les joies de la liberté. Loevan en profitait sans retenue. Descendant les escaliers deux à deux, le jeune homme fit un bond jusqu'à la porte, et sortit à vive allure. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il regorgeait d'énergie. Le froid qui s'engouffra dans son œsophage au dehors eût bien tôt fait de le refroidir. Le jeune homme secoua son corps. Par la barbe de merlin, quel froid de canard ! Le lion se frotta les mains avant de sortir une petite pochette transparente contenant de l'herbe. Il avait clairement envie de s'en griller une, mais avec le froid qu'il faisait, il n'était pas sûr à réussir à effriter quoi que ce soit si ce n'est son cerveau. Rangeant l'objet de son désir, le jeune homme sortit de son autre poche un paquet de cigarettes et s'en alluma une. Toujours paré en cas de coup dur, ce Loevan ! Aleksander était dépendant, et pas qu'un peu. Il le savait fort bien, mais quelle importance accorder à cela ? Il avait passé son enfance à entendre qu'il ne valait pas mieux qu'un moldu, alors qui cela aurait étonné de le voir avec des choses pareilles ? Pas sa famille, en tout cas. Le brun tourna à gauche, puis à droite, il ne manqua pas de tirer à une fréquence bien trop répétitive sur sa cigarette, se lassant de ne pas sentir la sensation qu'un joint aurait provoqué en lui. Finalement, le jeune homme emprunta un raccourci qu'il connaissait bien, pour l'avoir emprunté plus d'une cinquantaine de fois ces derniers mois, mais ne prêta pas attention à la distraction alentour. Les gens ne l'intéressaient pas, ou que très peu. Lui-même ne s'intéressait pas, à vrai dire. C'est ainsi que, tandis que le jeune homme rallumait la cigarette coincée entre ses lèvres, que la brise fraîche venait d'éteindre, il parut dérouté lorsqu'il entendit une voix héler « Timot… » L'ancien lion se stoppa net, relevant doucement la tête. Il crut d'abord que son terrible frère se trouvait dans les barrages, mais en relevant le crâne, il s'aperçut qu'il ne s'agissait que d'une amie à lui, et des plus infectes qui soient, Anjelica d'Alvarez. Le brun, arquant un sourcil, se contenta de tirer une taffe sur sa cigarette, prêtant peu d'attention à la demoiselle. Il avait envie de boire une bierraubeurre, et non de se confronter avec une petite écervelée - bien qu'elle ne soit que d'un an sa cadette. Mais la brune, déçue d'abord, sembla lancée sur sa lignée et reprit « Ah ce n’est que toi. J’ai failli te prendre pour quelqu’un de bien. » Le rictus insupportable qui se forma sur les lèvres de la verte et argent donna à Aleksander l'envie de la pousser à terre. A la place, le jeune homme laissa s'échapper à la figure de la vipère la fumée de sa cigarette, chose des plus désagréables qui soient. Un fin sourire étirant ses lèvres, le brun se contenta de lâcher « Tu devrais revoir ton sens de la bonté, si tant est que tu l'ai un jour connu. »

La verte avait rapidement fait de déserter les lieux. Il semblait qu'elle n'ait pas plus envie que lui d'une confrontation, et il fallait dire que cela était tant mieux. Aleksander était fatigué et il avait tout sauf envie de voir Anjelica remuer devant lui comme un lion attendant son steak. Ainsi, le jeune homme se décida à entre aux Trois Balais, sa destination première, et fût assez surpris du nombre d'occupants du petit bar. Habituellement, il était remplit, mais jamais comme ce jour-ci. Il fallait croire que ce n'était pas vraiment sa veine pour boire tranquillement. Repérant vers le fond de la salle une table avec quatre chaise et seulement un sac, le joueur de Quidditch se dit qu'il pourrait bien s'y installer, et partager la table avec la personne sans que n'y l'une ni l'autre n'ait à se préoccuper de la personne en diagonale d'elle. Que le mal lui en prenne, il fallait bien croire que la chance n'était pas pour lui aujourd'hui. « Ce sont mes affaires là. J’ai gardé cette place pour moi Loevan. » résonna la voix pénible d'Anjelica, de nouveau. Soufflant, le brun décida de tout simplement l'ignorer. Avec un peu de chance, elle partirait. « Très bien, puisque c’est ça. » Raté. Non vraiment, c'était une lamentable défaite, elle semblait même encore plus remontée qu'habituellement, et il fallait que la tâche était fort difficile. Anjelica était la soeur de sa grande amie Naranja, mais elle ne lui ressemblait en aucun point, si ce n'est le physique. Naranja avait un visage doux et rieur tandis que celui de son aînée était sarcastique et moqueur, en permanence. Ne regardant que brièvement son interlocutrice, Aleksander perpétua à l'ignorer. « Alors qu’est-ce que ça fait d’exercer un métier primaire ? » Elle était vraiment décidée, n'est-ce pas ? Et à l'énerver comme il fallait, qui plus est. Une chance que le garçon soit un je m'en foutiste de première classe sinon, il aurait probablement déjà renversé le verre que la verte avait devant elle sur sa tête. « Cette remarque aurait pu être blessante si mon métier n'était pas génial et que tu n'étais pas toujours cloîtrée à Poudlard. » Le brun marqua une pause, un sourire s'étira incontestablement sur ses lèvres rosées. « Mais oh, tiens, tu es toujours à Poudlard, et j'ai un appartement et une vie. Tu devrais apprendre à constituer la tienne, au lieu de te mêler de celle des autres, d'Alvarez. » Son ton avait été sec et claquant. Il n'avait cependant pas aimé sa façon de prononcer le nom de famille de la belle. Il l'avait dit d'une manière vulgaire, et il respectait Naranja. Néanmoins fier de son répondant, le jeune homme crût bon de ne pas accorder plus d'importance qu'elle n'en avait déjà à Anjelica. Il se fichait de cette fille, et la regarder lui donnait envie de vomir. Il leva la main pour commander son du, et une bierraubeurre eût bien tôt fait d'arriver devant lui. Le lion remercia disgracieusement et souriant, il lança un pique à la brune, qui eût fini de la remettre à la place qu'elle occupait, avec son statut de simple étudiante à l'école de magie, et rien d'autre. « Si tu sors un jour de ta petite bulle avec tes amis si dénués d'intérêt que toi, peut-être qu'un jour on te traitera comme une grande personne. » Le Loeva but une gorgée de son verre. Le liquide s'écoula lentement dans l’œsophage du jeune homme, et une chaleur envahit le cœur de celui-ci. Il faisait d'ores et déjà chaud dans la pièce, mais le brun tâcha de ne pas se focaliser là-dessus. D'un ton froid et décidé, il rajouta « D'ici là. » Et un immense sourire s'étendit sur ses lèvres. Anjelica était bien loin de lui faire peur et surtout, pour lui, elle n'était personne. Elle n'avait jamais représenté quoi que ce soit pour lui, et la savait particulièrement infecte. Naranja lui avait plusieurs fois rendu compte de la relation qu'elle entretenait avec sa sœur, et ce que la jaune et noire lui racontait sur la concernée l'avait conformé dans son idée qu'elle était typiquement le genre de personne horripilante qui avait raison de se trouver au côté de son frère, lui aussi horripilant. Si le brun avait longtemps craint son frère, et qu'il continuait à avoir du mal à s'affirmer face à la violence de celui-ci, il ne craignait pas les remarques ni les pensées d'une vipère de la sorte et. Elle était bien loin de l'intéresser ou de lui causer quelconque réaction. C'est en ce sens que, assuré, il n'appréhendait pas d'un poil la réaction de la jeune fille.
©flawless
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyDim 30 Mar - 4:27


       
Avec orgueil et préjugés

       
« Tu devrais revoir ton sens de la bonté, si tant est que tu l'ai un jour connu. » A ces paroles, la brune jeta un regard par dessus son épaule à l’ancien Gryffondor tout en continuant de marcher. Un sourire hypocrite s’était emparé de ses lèvres s’amusant de cette réplique qu’elle trouvait désuète. Elle ne se donna pas la peine de répondre continuant sa route. Non, définitivement, Anjelica n’avait pas une notion très poussée de la bonté. Elle trouvait les gens faibles lorsqu’ils faisaient preuve en abondance de cette ‘qualité’. Lorsque vous étiez  aussi renfermée qu’Anjelica, si vous vous cachiez autant derrière une façade froide, cela vous semblerait logique à vous aussi. L’Espagnole avait toujours estimé qu’il n’était nécessaire de s’étendre en actes de bontés. Pourquoi tout le monde devrait en profiter ? Ceux qui le méritait, ceux qu’elle considérait, eux pouvaient témoigner qu’elle savait en faire preuve. Un simple petit cercle restreint. Tout le reste n’était que des faux culs. Naranja la première. Comment pouviez-vous aimez autant les gens ? Vouloir autant les aider et soit disant ressentir du plaisir la dedans ? Foutaises ! Juste une façon de bien se faire voir. Une jolie image. Ecoeurant. Seul Fred trouvait grâce à ses yeux à présent. Mais lui, il était réellement différent. Anjelica s’était complètement perdue dans ses pensées tandis que ses pieds se dirigeaient sans qu’elle n’y réfléchisse aux Trois Balais.)

Il y avait tellement de monde qu’elle ressentit une bouffée de chaleur en pénétrant dans la pièce. La jeune femme fut dans un premier temps troublée par l'agitation mais elle se fraya rapidement un chemin pour poser ses affaires au coin d'une table. Quelle ne fut pas une surprise lorsqu'elle revint avec son verre à la main et qu'elle vit une personne vraiment non désirée, installée comme si de rien n'était. Elle ne pouvait pas le voir en peinture. Déjà qu'il était insupportable en temps normal, il venait de toucher les étoiles. À croire que le destin moqueur avait décidé de les mettre sur le même chemin. Si le brun décida dans un premier temps de l’ignorer, elles ne se résigna pas et préféra s’installer que de baisser l’échine. Au début, elle décida de faire comme s'ils n’étaient pas présents. Mais l’envie de le titiller, rien qu’en l’honneur de son frère, était bien trop grande. Elle avait cette fâcheuse tendance  à le comparer à sa cadette. C’est pour vous dire le peu d'estime qu'elle pouvait lui accorder.  Ses ongles tapotaient en rythme le bois de la table, lui jetant de temps à autre un regard en coin. Sa langue de vipère finit par prendre le dessus.  Elle avait choisi un angle d’attaque qui serait parfait pour l’énerver. D’ailleurs, s’il garda tout son calme, la pique qui suivie montra qu’elle avait réussi son petit coup digne d’une peste. Après tout, il n’avait qu’à ne pas l’avoir ignorée dès le début espérant qu'elle déserte les lieux. C'était bien mal connaître la petite vipère. Et puis s’il n’était pas content il n’avait qu’à partir. C’était sa table, elle était arrivée la première, c’était une règle tacite.  Quand on voyait des affaires posées table,  cela ne se faisait pas de s’installer sans demander à la personne concernée si elle était d’accord. « Cette remarque aurait pu être blessante si mon métier n'était pas génial et que tu n'étais pas toujours cloîtrée à Poudlard. »  Il fallait  le reconnaître, Anjelica était de mauvais poil. La Serdaigle qui lui servait de meilleure amie Était parti rejoindre un de ses copains l’abandonnant sur une pique qui n'avait fait rire que la blonde. Les mauvaises langues  que la petite vipère était dans la mauvaise période du mois… « Mais oh, tiens, tu es toujours à Poudlard, et j'ai un appartement et une vie. Tu devrais apprendre à constituer la tienne, au lieu de te mêler de celle des autres, d'Alvarez. »  A ses paroles, la brune se contenta de porter son verre à ses lèvres faisant mine de prêter une légère attention Aleksander. Incapable d’aller chercher son verre lui-même, Anjelica l’observa commander sa boisson.  Liquide désaltérant qui ne tarda pas à arriver. Geste symbolique, qui signifiait à la brune qu’il ne risquait pas de partir de sitôt. « Si tu sors un jour de ta petite bulle avec tes amis si dénués d'intérêt que toi, peut-être qu'un jour on te traitera comme une grande personne. »  Angelica ne put s’empêcher  de lui sourire de manière narquoise. Elle avait soudainement l’impression d’avoir un parent en face d’elle qui lui faisait la morale. Mais qui était-il pour se croire aussi supérieur à elle ? « D'ici là. »  Anjelica Se contenta un instant de le fixer droit dans les yeux. Prenant le silence comme source d’inspiration, aucun mot ne sortit de sa bouche durant quelques secondes laissant croire à l’ancien Gryffondor qu'il était parvenu à lui  clouer le bec.   « Oh, mais excuse-moi d’avoir des priorités dans la vie dont la plus importante est mon parcours scolaire afin de ne pas finir comme toi. » Même si elle n’avait aucune idée du niveau scolaire du garçon elle restait persuadée que pour exercer ce genre de métier il n’avait pas du beaucoup se fouler.  C’était bien connu que les sportifs n’avaient pas grand chose dans le cerveau ! Elle ancra ses iris dans les prunelles d’Aleksander. Ses doigts fins encerclaient son  verre profitant de la douce chaleur qui en émanait.  « Pendant que toi tu batifoles dans les airs, il y en a d’autres qui ont bien plus d’ambitions. Quand je travaillerai au ministère, tu  repenseras à cette conversation et tu t’en mordras les doigts. »  Y avait-il une face cachée derrière ces paroles ? La brune ne doutait absolument pas de son  avenir  encore  encore moins lorsqu’elle se mettait en avant de  la sorte.  Pour être bien placé dans son clan, elle ne doutait pas du  rang qu’il avait en  tant qu’ Impartial.  Elle-même portait fièrement la rose brodée à sa manche sans jamais douter  de ses convictions  ou presque… Cela, le brin en face d’elle, n’en avait sûrement pas la moindre idée. C’était bien mieux ainsi.  elle préférait largement garder léger doute qu'elle pouvait avoir pour  sa personne – Fred  étant une exception à laquelle elle s’était confiée.  Elle finit par détourner son regard pour observer le contenu de son  verre. La mousse blanche crépitait doucement et commençait à s’estomper.  Du bout des doigts, la brune finit par retirer sa veste noire la chaleur commençant vraiment à être insupportable.  Peut-être aurait-elle dû choisir une autre boisson… Le bruit environnant couvrait le silence pesant qui s’était installé entre les deux jeunes gens. Leur caractère respectif commençait à s’émousser mutuellement risquant d’imploser à tout moment. La porte qui s’ouvrit à la volée offrit un vent d’air frais qui fut bien agréable. Les cheveux bruns de la jeune femme volèrent légèrement autour de son visage tandis qu’elle semblait perdue dans ses pensées. Elle se pencha vers les sacs qu’elle avait caché sous la table afin de se faire une place alors qu’il avait envahi son espace vital. Anjelica savait pertinemment que ce dernier était ami avec sa  sœur ce qui ajoutait, on ne pouvait le nier, une grande part de disgrâce sur sa tête. Elle finit par sortir un bouquin, celui qu’elle avait acheté il y a quelques minutes, trouvant par là-même une distraction et une façon de s’échapper lui montrant un désintérêt flagrant. Pour quelques instants de répit, elle observa la couverture du bouquin et finit par l’ouvrir afin de tourner les premières pages. Absorbée par sa lecture, elle réussissait parfaitement à faire croire à son camarade d’infortune qu’elle comptait le laisser tranquille. Elle se demanda un instant si sa vie était si enviable en dehors de Poudlard. Elle ne pouvait le nier, elle avait elle aussi de grandes envies de liberté. Cette dernière année à Poudlard lui semblait vraiment très longue et si sa raison n’avait pas pris le dessus, il y aurait eu de fortes chances pour qu’elle ait déjà quitté cette école maudite cet été. Si elle était sûre d’une chose c’est que dès qu’elle franchirait le portail de ce château, elle filerait en Espagne. Ne serait-ce que quelques jours pour revoir sa terre natale, son soleil, ses vagues et son sable fin. « Mais au fait Aleksander, comment va la famille ? » Elle s’était soudainement redressée  sa mine  exprimant un réel intérêt pour la question. Du moins c’est l’illusion qu’elle donnait en posant cette question loin d’être anodine sachant parfaitement que le jeune homme était plus que mal vu par les siens. D'ailleurs si la jeune fille avait réellement désiré avoir des nouvelles de sa famille, elle se serait plutôt adressé à son grand frère qu’elle connaissait bien mieux.  Peut-être était-ce pour cela que sa cadette et lui s’entendait si bien. Après tout, n’étaient-ils pas lié par ces liens fraternels qui leur étaient grandement supérieurs ? Si supérieur qu'ils s’en retrouvaient complètement écrasé voir même parfois violenté laissant dans leur chair d’incommensurables souvenirs les amenant à  à haïr leurs aînés. Douce litanie que la vie  leurs réservait leur donnant ce merveilleux  point commun.


       


Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Lun 28 Juil - 6:57, édité 1 fois
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Aleksander K. Loevan

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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyLun 26 Mai - 7:36

anjelica&aleksander ❥ avec orgueil et préjugés.


La rencontre avec cette peste d'Anjelica n'enchantait absolument pas l'ancien Gryffondor le faisait très bien jusqu'à ce qu'il s'avère que la table à laquelle il s'était installé aux Trois Balais était également le lieu qu'avait décidé d'accaparer la vipère. Partager une table dans ce bar n'avait jamais été un problème en soi, cela arrivait même plus que fréquemment, mais le problème c'était Anjelica même. Une fille infecte et au cœur pourri au plus haut point. Et pour cause, une très bonne amie de Timothy, le grand frère bourreau d'Aleksander. Anjelica et Aleksander n'était absolument pas faits pour être amis, ni pour se côtoyer ne serait-ce que quelques instants. Ceci expliquait bien que les deux jeunes gens ne puissent s'adresser la parole sans s'envoyer mutuellement des piques. Quoi qu'il en soit, le jeune homme n'avait pas l'intention de bouger de sa place, il buvait son verre tranquillement, et ignorer les remarques de la verte et argent. Ou du moins, il y répondait, mais avec une froideur extrême. En effet, celle-ci avait commencé à critiquer le métier du garçon, et cela l'avait fait bien rire. Sérieusement, une fille qui étudiait encore à Poudlard se permettait de critiquer quelqu'un qui était dans la vie active ? Hilarant, vraiment. Pour rien au monde Aleksander ne serait resté à Poudlard, par la barbe de merlin, rien. Son métier de gardien de Quidditch dans une grande équipe lui plaisait fort, c'était une occasion pour lui de se vider l'esprit tout en faisant du sport, et tout ce que pouvait dire Anjelica ne lui faisait ni chaud, ni froid. Il savait qu'il valait mieux qu'elle, même si sa nature était de douter de lui, il n'avait aucun doute là-dessus pourtant, aucun. Anjelica ne répliqua rien sur le coup, il semblait que le jeune brun avait réussi à la faire taire. Finalement elle percuta, mais le brun n'écoutait qu'à moitié. Elle lui dit « Oh, mais excuse-moi d’avoir des priorités dans la vie dont la plus importante est mon parcours scolaire afin de ne pas finir comme toi. » Immédiatement, les lèvres d'Aleksander se tordirent en un immense sourire. Quelle était naïve et ne réfléchissait tellement pas. Elle ne comprenait pas à quel point son métier demandé et apprécié. Et surtout, il y avait une chose qu'elle ne percutait pas, à laquelle Aleksander se ferait un plaisir d'y remédier sur le champ « Si par finir comme moi tu entends gagner de superbes sommes pour vivre de sa passion et être reconnu par tous, tu as raison, je te souhaite de ne pas finir comme moi. » lâcha-t-il avec un grand clin d’œil. Non, il ne souhaitait rien à Anjelica, et encore moins que sa méchanceté soit récompensée. Quoi qu'il en soit, elle n'avait rien à faire dans un métier comme celui d'Aleksander, et celui-ci n'en voulait pas, d'ailleurs. Évidemment, une assoiffée de haine comme elle ne pouvait vouloir qu'une chose, qu'elle allait confirmer avec les paroles sortant de sa bouche qui allaient suivre  « Pendant que toi tu batifoles dans les airs, il y en a d’autres qui ont bien plus d’ambitions. Quand je travaillerai au ministère, tu  repenseras à cette conversation et tu t’en mordras les doigts. » Aleksander ne put le retenir, le rire tordant qui ne demandait qu'à sortir expressément. Oui, il éclata de rires, et pire que ça même. Se foutait-il de sa gueule ? Clairement. Avait-il un problème avec cela ? Absolument aucun. Le ministère, pratiquement tous les obscurs y prétendaient, ou du moins s'en rapprochaient grandement. Dans un monde où le trône de l'obscurité se trouvait là-bas, cela n'étonnait personne, et encore moins Aleksander. Mais cela ne l'empêchait pas de trouver ça ridicule. Anjelica au ministère ? Comme tous les autres petits obscurs avec une soif de maltraitance et d'imposition sur les autres, sous des ordres, devenant des larbins ? Ridicule. Et leur travail là-bas se résumait à pourrir la vie des autres personnes, et à tout orchestrer dans leur sens à eux. Anjelica voulait de cette vie, le jeune homme n'avait aucun doute là dessus. Et tout cela l'amusait beaucoup, sarcastique il lâcha avec un immense sourire « Oh, très original. Comme si avoir peur de toi était une éventualité. Ne rêve pas d'Alvarez, ça n'arrivera jamais. »

Le lion détourna son crâne en même temps que la jeune brune vaquait à ses occupations. Elle but un peu, sortit un livre qui semblait neuf. Aleksander n'y prêta pas attention, ce que la jeune fille faisait de son temps libre et ce qu'elle lisait ne l'intéressait pas le moins du monde. L'ancien lion regarda ailleurs, et laissa son esprit vagabonder. Il pensait à Cora. Justement, alors même qu'il se disait à quel point il n'aimait à Anjelica, il pensait à quel point il aimait Cora. Pourtant, la jeune fille et lui s'étaient rencontrés à Poudlard, tandis qu'elle était une Serpentard obscure. Rien ne les prédestinaient à finir ensemble. Sans compter qu'elle travaillait au Ministère de la Magie dorénavant. Il semblait qu'elle ait plus de points communs avec Anjelica qu'il ne l'aurait semblé. Pourtant, il était inimaginable pour Aleksander de penser une chose pareille. Anjelica était un monstre à ses yeux, alors que Cora, elle, était un ange. Enfin, absolument pas dans le comportement, mais avec lui elle était différente. Et c'était cela qui comptait. « Mais au fait Aleksander, comment va la famille ? » lâcha Anjelica impétueusement alors qu'Aleksander avait complètement - par merlin, il avait réussi - oublié sa présence. Il tourna la tête vers elle, ne l'ayant pas écouté et essayant d'interpréter les paroles qu'il n'avait qu'entendu, et pas assimilé. Il se les répéta doucement dans sa tête, tête emplie en ce moment même de l'image merveilleuse de Cora, et resta indifférent. Elle parlait de sa famille ? Le brun aurait pu être triste si il avait un jour connu un quelconque rapport familier avec elle, mais ce n'était pas le cas. Elle ne lui manquait pas, ni même ne l'intéressait pour un sou à vrai dire. Il n'avait rien à faire de ces individus, et si Anjelica se croyait blessante elle faisait fausse route, clairement. Concisement il répondit avec la plus grande indifférence au monde « Tu demanderas à mon frère, je n'entretiens personnellement pas de liens avec ce genre d'individus vois-tu. » L'ancien marqua une pause, sans pouvoir sans l'empêcher, il forma un sourire sur ses lèvres. Si la verte et argent avait cherché à le blesser, elle avait bien pire que manqué son coup. « Je sais que tu aimes traîner avec des gens débiles, mais moi je n'en fais pas mon affaire. » Le lion sourit et détourna le regard de la Serpentard, attrapant son verre, il but une gorgée et reposa doucement l'objet sur la table. Comme d'habitude, la boisson était bonne, et accompagnée d'une cigarette, cela aurait été parfait. En enlevant en Anjelica évidemment. Quoi que, il lui accordait tellement peu de considération qu'il se fichait même qu'elle soit là ou pas, il se fichait d'elle, et elle pouvait bien continuer de faire la guignole en essayant de le blesser, ça ne l'atteignait pas. « N'use pas tant de salive pour essayer de me blesser, tu n'y arriveras jamais. Tu ferais mieux de retourner à ta lecture scolaire, sur comment ensorceler ton camembert, ou un truc dans le genre de ton niveau. » Clairement, Anjelica ne représentait rien pour lui, il ne l'aimait pas et ne l'apprécierait jamais. D'ailleurs, il lui aurait bien envoyé sa bierre au beurre dans la figure, si celle-ci n'était pas meilleure qu'en valait le geste en lui-même.

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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyVen 6 Juin - 13:22


       
Avec orgueil et préjugés

       
Autant le dire, lorsqu’elle avait prévu son week-end à Pré-au-Lard, elle était loin de s’imaginer qu’elle finirait en compagnie avec Aleksander à une table au trois balais. Surtout qu’à présent, ils étaient installés à la même table, se jetant des regards en coin. Anjelica avait les piques qui lui démangeaient les lèvres. Autant le dire, le cadet des Lovean, elle ne pouvait pas le voir. Son grand frère lui en avait fait un portrait peu plaisant et elle s’en était tenue à cette description peu flatteuse. C’était plus fort qu’elle, elle voulait l’emmerder. Il ne valait pas forcément la peine qu’on s’intéresse à lui, mais passer le temps en le titillant, c’était bien distrayant, il fallait le reconnaitre. Visiblement, tous les deux étaient aussi buté l’un que l’autre et ne comptait pas se défiler. Ils resteraient là, autour de cette putain de table. D’un regard nonchalant, la brune l’avait regardé rire alors qu’elle s’était moquée de son métier. Elle n’avait jamais éprouvé aucun intérêt à ce sport. Elle le trouvait complètement idiot, tout comme les sportifs qui le pratiquaient. Pour être joueur de Quidditch, il n’y avait aucunement besoin de faire des études. Certes, la populasse vous connaissait, mais en vrai… que faisiez-vous de concret pour faire avancer l’Etat ? Distraire le public ? Cela ne servait strictement à rien. Voila le bilan de la situation à ses yeux. Il n’était qu’un impartial. Il se vantait d’être populaire, de passionner le public ? Mais encore ? Rien de concret. Rien d’utile. Digne de l’impartial qu’il était et qu’il continuait d’être. Anjelica avait une sainte horreur de ces gens qui refusaient de s’engager. Elle avait plus de respect pour un résistant ou un phénix qui osaient s’affirmer eux au mois. Voila qu’il riait à nouveau. Il était ridicule… Il prenait un air pseudo détaché qui dans le fond agaçait d’autant plus la brune. Comme s’il n’était pas fichu de reconnaitre qu’un poste au ministère avait plus d’intérêt que ce qu’il faisait…« Si par finir comme moi tu entends gagner de superbes sommes pour vivre de sa passion et être reconnu par tous, tu as raison, je te souhaite de ne pas finir comme moi. » Elle secoua la tête dédaigneuse alors qu’il lui adressa un sourire. « Je préfère gagner des sommes et être utile à l’Etat ainsi qu’au Maitre plutôt que de jouer les bouffons distrayants… » Quoi que lorsque Fred lui avait parlé de sa passion, il avait su la convaincre. Elle avait même promis de venir le voir jouer au moins une fois. Il semblait se moquer littéralement d’elle. Pauvre type. Pourquoi perdait-elle du temps à lui parler ? Anjelica était pleines d’ambitions d’autant plus qu’elle voulait prouver qu’une sang-mêlée pourrait tout aussi bien réussi qu’un sang-pur. Il ne faisait que rire à ses remarques. Il était nul. Aucune répartie. Aucun répondant. « Oh, très original. Comme si avoir peur de toi était une éventualité. Ne rêve pas d'Alvarez, ça n'arrivera jamais. » Ses prunelles se plantèrent dans celles du jeune homme. Cela dura quelques secondes peut-être mais assez pour lui montrer qu’elle ne doutait absolument pas d’elle. « On ne t’a jamais dit de ne jamais dire jamais ? Je crois que tu me sous-estime. Certes depuis Poudlard, je ne peux rien faire. Mais tu verras. D’ici la fin de l’année…» Il l’agaçait. Elle préféra attraper le livre qu’elle venait d’acheter. Au moins grâce à lui, elle pourrait s’instruire. Cela était loin d’être le cas si elle continuait de parler avec lui. Cet idiot. Les sportifs étaient des idiots, non ?

Ses yeux filaient sur les lignes de son bouquin mais elle ne parvenait pas à se concentrer. Avoir un tel énergumène à côté de soi n’était pas bien évident… Une dernière pique lui vint en bouche. Comment résister ? Elle avait passé sa scolarité à l’emmerder. Elle n’allait pas s’arrêter sous prétexte qu’il n’était plus à Poudlard ! Alors elle lui demanda comment allait la famille. Chose volontairement méchante puisqu’il était renié et régulièrement battu par eux. Il sembla un instant ne pas comprendre ce qu’elle disait. Avec ça, il était dur de la feuille ou quoi ?« Tu demanderas à mon frère, je n'entretiens personnellement pas de liens avec ce genre d'individus vois-tu.  Je sais que tu aimes traîner avec des gens débiles, mais moi je n'en fais pas mon affaire. » « Ah mon avis, c’est plus eux qui t’ont renié… au vu de tes choix complètement à côté de la plaque…» Anjelica posa son livre sur la table et apporta sa propre boisson à ses lèvres. Si cela continuait, cela risquait de partir en cacahuète. La brune parvenait son calme mais déjà ce type d’énergumène, elle risquait de devenir plus qu’agressive.
« N'use pas tant de salive pour essayer de me blesser, tu n'y arriveras jamais. Tu ferais mieux de retourner à ta lecture scolaire, sur comment ensorceler ton camembert, ou un truc dans le genre de ton niveau. » Elle plissa les yeux d’agacement. Anjelica était en dernière année et loin d’être mal classée. Le fait qu’il sous-entende qu’elle était une petite élève de pacotille commençait réellement à lui vriller les nerfs. Elle n’était pas la pupille d’Odette Carrow pour rien. Elle avait fait ses preuves à plusieurs reprises. Au sein des Obscurs, dans les cours ; elle était très impliquée. Son ambition prenait réellement le dessus. Elle se fichait d’avoir une famille, un petit-ami ou quoi que ce soit d’autres. Elle, elle voulait réussir dans la vie quitte à écraser des gens comme Aleksander. Ses doigts filèrent à nouveau sur son bouquin. Le droit la passionnait plus que tout. Mais les paroles désobligeantes du jeune homme tournaient dans sa tête l’empêchant de se concentrer d’avantage. Elle referma le livre et tapota frénétiquement des ongles sur la table. Elle voulu à nouveau se saisir de son verre mais ce dernier lui échappa des mains. Bien évidement, le contenu de ce dernier coula sur la table et alla se renverser sur les genoux d’Aleksander. S’il avait  s’agit d’une personne normale, elle se serait excusé et à l’aide de sa baguette, aurait nettoyé les dégâts. Au lieu de cela, elle lança un regard faussement désolé au joueur de Quidditch. Elle se leva, son verre à la main et demanda à le faire remplir à nouveau. Pas un mot ne traversa ses lèvres à son encontre. Seules ses épaules se haussèrent l’air de dire ‘tant pis’. Ca lui apprendrait à jouer au plus malin avec elle. « C’est dommage, j’ai gâché de la bierre-au-beurre.» Finit-elle par lacher avec un sourire ironique. Il pouvait toujours attendre pour des excuses. Même si l’action de départ n’était pas volontaire, elle comptait en profiter pour l’énerver davantage. Elle se montrerait peste et irrespectueuse jusqu’au bout. Il n’y avait pas de raison. « J’espère que tu ne tenais pas franchement à ses fringues» Au milieu de leurs échanges, la serveuse vint éponger leur table et lui proposa de l’aider pour nettoyer ses vêtements. A vrai dire, vu les regards qu’elle lui lançait, il s’agissait sûrement d’une petite groupie qui avait reconnu le sportif. La brune leva les yeux au ciel. Qu’est-ce que les filles pouvaient bien leur trouvé ? Stupide, juste des muscles sur pattes et parfois complètement moches suite à un cognard ou deux dans la figure. [/justify]




Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Lun 28 Juil - 6:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptyLun 21 Juil - 3:42

anjelica&aleksander ❥ avec orgueil et préjugés.


Anjelica était la mauvaise surprise de la journée d'Aleksander. De la semaine, même, en fait. Elle l'horripilait, elle, sa personnalité, son être tout entier. Et il avait fallu qu'elle se rende elle aussi aux trois balais, après la journée sportive du jeune homme. Pire, elle s'était assise à sa table, et elle lui parlait. Le cauchemar pour tous les deux, c'était certain. Après tout, elle était amie avec Timothy, une très bonne amie, elle ne pouvait qu'être horrible, et à jeter toute entière. Elle critiquait son boulot, comme si être un sportif de haut niveau n'était pas un métier respectable, comme si, au contraire, il ne valait rien du tout. Aleksander avait souvent, voire beaucoup trop, douté de lui, et il en doutait toujours d'ailleurs, mais pas de sa profession. D'elle, il en était fier. Il gagnait très bien sa vie et faisait quelque chose qui lui plaisait. Elle, il se doutait bien qu'elle avait des ambitions de mangemorts, de Ministère, de toutes les choses horribles qui repoussaient Aleksander. « Je préfère gagner des sommes et être utile à l’Etat ainsi qu’au Maitre plutôt que de jouer les bouffons distrayants… » lui dit-elle alors d'un air dédaigneux, mais le sourire d'Aleksander ne s'effaça pas. Évidemment, qu'elle préférait cela. C'était exactement ce dont se doutait le jeune homme. Il émit un petit rire. Le "Maître" ? C'était ainsi qu'elle voyait le Lord qui tuait tant de personnes ? Être une sbire, voilà ce qu'elle voulait faire ? Suivre comme un mouton ? Pitoyable. Aleksander était loin de considérer les ambitions de la jeune fille comme bonnes. Évidemment, il pensait différemment lorsqu'il s'agissait de Cora, son amour, qui elle travaillait au Ministère de la Magie, et supportait le Lord. Mais c'était différent à ses yeux. Il voyait Anjelica uniquement comme une gamine qui avait soif de pouvoir, un point c'est tout. Ce qui ne l'avantageait pas du tout dans l'appréciation déjà mauvaise que le brun avait d'elle. « Laisse-moi rire, ton ambition est d'être une sbire, rien d'enviable du tout. Je te plains sincèrement. » rétorqua alors l'ancien lion, en claquant sa langue contre son palet. Il avait toujours ce sourire de suffisance collé aux lèvres, lui signifiant qu'il valait bien mieux qu'elle. Parce que c'était ce qu'il pensait, la réalité, dans le fond. Lui au moins, était indépendant, et n'était aux ordres de personne. Il était gardien de son équipe qui plus est, tout roulait très bien pour lui.

Et puis, elle lui faisait des menaces. Comme si il craignait qu'elle travaille plus tard au Ministère. Il n'avait absolument pas peur d'elle. Il avait Cora au Ministère, et bien mieux placée que cette verte et argent ne le serait jamais. Ce qui n'empêcha pas la brune de répondre avec suffisance « On ne t’a jamais dit de ne jamais dire jamais ? Je crois que tu me sous-estime. Certes depuis Poudlard, je ne peux rien faire. Mais tu verras. D’ici la fin de l’année… » Le lion pouffa. Ah non, c'était trop. Elle se prenait pour la reine d'Angleterre du monde moldu, en plus - Aleksander avait souvent entendu cette expression de la bouche de ses parents. Mais le jeune homme ne la craignait pas, pas le moins du monde. D'ailleurs, il voulait lui faire peur, et c'est pour ça qu'il rétorqua « Tu as sûrement entendu parler de Cora McMillan, au Ministère, une personne très haut placée. Près de ton "Maître" et de l'admission des nouveaux dans le Ministère. Si elle ne veut pas que tu y rentres, tu n'y rentreras pas. » Il marqua une pause, tout cela était vrai. Cora était très connue dans le monde magique, et des partisans du Lord. Elle était, aux yeux de tous, terrifiante. Pas pour Aleksander. Pour lui, elle était la plus belle femme au monde. Et malgré ses idéaux, celle qu'il aimait, et qui l'aimait en retour. « Et je ne crains rien ni de toi, ni de personne d'autre. » Pour qui elle se prenait, pour ce qu'elle n'était pas. Et elle n'avait aucun pouvoir ni influence sur Aleksander. Elle ne valait rien, elle n'était personne à ses yeux. Puis une fois n'est pas coutume, il fallait bien qu'elle garde son titre de peste, alors elle demanda au garçon des nouvelles de sa famille, sachant pertinemment le passé du garçon, sachant qu'il ne voyait plus sa famille. Qu'il n'entretenait plus aucun contact avec ces ordures. Mais cela ne l'atteignit pas, justement parce que, sa dite "famille" ne méritait pas de le toucher et que, depuis le temps, il était immunisé contre elle, et contre les remarques du même style que celle d'Anjelica. Après tout, son frère était Timothy Loevan, le pire monstre sur Terre. « A mon avis, c’est plus eux qui t’ont renié… au vu de tes choix complètement à côté de la plaque… » Le lion arqua un sourcil. Quoi ? C'était ridicule, en fait, elle ne savait rien de sa famille. Ses paroles lui démontraient que Timothy ne lui avait pas raconté son histoire, et cela soulageait le jeune homme. Après tout, il ne voulait pas que cette fille - si on pouvait l'appeler comme ça - en sache autant sur lui. Ses paroles le rassuraient ainsi. Et puis, Aleksander n'avait fait aucun choix, il était impartial, alors la vipère était complètement à côté de la plaque, complètement. « Oh, je vois, en fait mon attardé de frère ne t'a rien raconté du tout. Cette conversation n'a donc pas lieu d'être, tu n'arrives même pas à m'effleurer avec tes paroles. Pour une vipère, j'ai connais mieux, beaucoup beaucoup mieux. » le jeune homme fit une grimace à l'intention de la jeune fille. Il était très fier de lui, et il rajouta « Pas sûr qu'il veuille de toi, ton "Maître", si t'arrives même pas à toucher une "tierce personne". » Un immense sourire illuminant ses lèvres, il était fier de l'avoir descendu plus bas que Terre, elle qui se croyait tellement au-dessus. Une fois de plus, elle n'était pas digne de ce dont elle se prétendait, et c'était limite carrément lamentable.

Puis le jeune homme lui dit à nouveau qu'elle n'arriverait jamais à le blesser, et lui dit de retourner à sa lecture "scolaire". Et, de toute évidence, cela toucha la brunette. Elle était agacée, très agacée. Sans doute n'appréciait-elle pas que son niveau scolaire soit mis en doute, mais de cela, le Loevan s'en moquait bien. Il voulait juste qu'elle lui fiche à présent la paix, et qu'elle arrête de l'importuner. Elle décida alors de reprendre son bouquin, ce dont Aleksander fût ravi. Enfin un peu de tranquillité. Mais non. Il semblait que le jeune homme l'ait trop énervée pour qu'elle n'arrive à se concentrer. Cela le fit sourire davantage et il lâcha avec mépris « Un petit problème de concentration, peut-être ? » avant de saisir, le sourire aux lèvres, sa bierrauberre et d'en boire une gorgée. Puis il la reposa devant lui, tandis qu'Anjelica tapotait ses doigts sur son livre. Aleksander décida de ne plus y prêter attention. Elle l'avait assez embêté pour la journée, il avait sa dose de peste. Malheureusement, ce fût elle et sa maladresse qui vinrent à lui. En essayant d'attraper son verre, celui-ci lui échappa des mains, et le contenu de celui-ci se déversa sur le pantalon du jeune homme. Elle ne l'avait pas fait exprès mais, de toute évidence, elle était absolument ravie de cette coïncidence. Elle en jubilait intérieurement, cela se voyait à un kilomètre à la ronde. Le lion se leva et secoua son vêtement. Anjelica alla faire re-remplir son verre sans lui adresser un mot, et le lion l'ignora dédaigneusement. « C’est dommage, j’ai gâché de la bierre-au-beurre. » Ignorant la jeune fille, le lion ne lui adressa même pas à un regard. Ce qu'elle prit, apparemment, comme une invitation à continuer ses paroles épineuses « J’espère que tu ne tenais pas franchement à ces fringues » Le jeune homme ne prêtait toujours pas attention à ce qu'elle disait, il ne voulait pas lui accorder la satisfaction de la réussite. Et puis, la serveuse accourut rapidement vers lui, lui proposant de l'aide pour nettoyer ses vêtements. Gentiment, le lion refusa en désapprouvant de la tête et, sortant sa baguette magique de la poche de son jean, il lança un sortilège qui le nettoya en deux temps trois mouvements. « Tout va bien, ce n'était qu'une maladresse, mais comme Anjelica peut le remarquer, mes habits vont très bien. » il adressa un grand sourire à la pièce, et rajouta en se rapprochant quelque peu de la jeune serveuse « Mettez-ça sur le compte de la demoiselle, elle est parfois si peu agile. » Congédiant la serveuse, celle-ci insista néanmoins pour lui rapporter gratuitement une bierre-au-beurre, et pour ne pas lui faire payer celle qu'il avait déjà bu, et se fût avec un immense sourire - plus qu'il ne l'était déjà - que le jeune homme accepta la nouvelle. Une fois la serveuse partit, il s'avança quelque peu vers la peste et lâcha « Whaouh, même quand tu crois m'avoir embêté, j'ai toujours l'avantage. » La serveuse déposa sa nouvelle bierre-au-beurre devant Aleksander et le brun l'en remercia. Il planta alors ses prunelles dans celles de la verte et argent et, se sentant cette fois-ci complètement supérieur à la verte qui manquait tous ses coups pour l'atteindre, il lâcha d'une voix glaciale « Décidément, le Lord ne pourra rien faire de toi. Tu devrais demander un job ici, c'est une ambition à ta portée, au moins. » ça, c'était fait. Anjelica à terre, non ? Bref, le Loevan, finalement, commençait à passer une bonne après-midi. Comme quoi...

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MessageSujet: Re: Avec orgueil et préjugés - Loevarez   Avec orgueil et préjugés - Loevarez EmptySam 9 Aoû - 7:16


       
Avec orgueil et préjugés

       
« Laisse-moi rire, ton ambition est d'être une sbire, rien d'enviable du tout. Je te plains sincèrement. » Anjelica l’observa silencieusement. Ils n’avaient vraiment pas la même vision de la vie ces deux là. Lui, avait grandi dans ce milieu pourtant, contrairement à la Serpentard. Que rapportait le Quidditch au pays ? Un peu de loisirs, de détente ? Ce n’était pas cela qui faisait avancer l’économie et qui le faisait vivre. Un souffle s’échappa de ses lèvres. Il était absurde voilà tout.  « J’ai des convictions. Peux-tu en dire autant ? » Impartial. Voila ce qu’il avait toujours été à Poudlard. Si elle n’arborait pas les mêmes idées que les Résistants, eux, au moins, étaient respectables. Ils assumaient. Qu’est-ce que c’était qu’un mec qui n’osait même pas prendre position ? Un lâche. Qu’il ne vienne pas lui faire des leçons quant à ses choix quand on était même pas capable d’en faire soi-même.  Un sourire suffisant ne quittait plus les lèvres du brun ce qui le rendait, aux yeux d’Anjelica, d’autant plus ridicule et agaçant. Comment ce genre de mec pouvait-être fier de lui ? Il la défiait se moquant d’elle, de ses remarques. Il la prenait à la légère. A dire, tout semblait lui passer au-dessus de la tête. Il ne semblait absolument jamais ciller à la moindre pique. Ce n’était même pas distrayant. C’était ça dans le fond, il l’ennuyait. Loin de ressembler à ses fréquentations habituelles, la brune ne côtoyait jamais ce genre de personnalité. Trop fade. Trop lisse. Jusqu’où fallait-il gratter pour qu’il se passe quelque chose ? Restant sur son interrogation, la brune se demanda quelle pouvait être la limite à ne pas franchir avec lui. Celle qui pourrait réellement le faire vriller. « Tu as sûrement entendu parler de Cora McMillan, au Ministère, une personne très haut placée. Près de ton "Maître" et de l'admission des nouveaux dans le Ministère. Si elle ne veut pas que tu y rentres, tu n'y rentreras pas. » Un sourire passa sur les lèvres d’Anjelica puis un petit rire. Si d’une oreille elle avait entendu sa menace, la Vipère s’attardait un autre détail.  « Oh mon pauvre, tu es vraiment ce genre de mec ? De ceux qui se cachent derrière une nana pour menacer les autres ? » Anjelica avait plongé son regard dans le sien, avançant ses avant-bras sur le table pour mieux l’observer. La Serpentard ne craignait pas vraiment cette attaque. Il avait bien du temps à perdre s’il jouait à cela. Très haut placée ? Sûrement. Décider de qui pouvait entrer ou sortir du Ministère, ce n’était pas un poste de merde. Elle se contenta de sourire, sans rien ajouter. Elle était sous l’aile protectrice Odette Carrow. Plus haut placé ? Voldemort lui-même. Ses proches savaient que si elle se donnait tant de mal, c’était pour elle. Pour qu’elle ne soit pas déçue de lui avoir accordée sa confiance. C’était un modèle, une vraie dynamique dans le parcours d’Anjelica. Ce n’était pas un merdeux du genre d’Aleksander qui la ferait douter. « Et je ne crains rien ni de toi, ni de personne d'autre. » Certainement. Plus le fil de la discussion avançait, plus il perdait du crédit. Des phrases dans le vent, un attitude stupide. En fait, elle comprenait vraiment son frère. Mais après tout, on avait tous une tare dans la famille.  «J’ai cru comprendre.» Elle avait doucement levé les yeux au ciel sans réellement le vouloir. Il perdait tout intérêt. Ce n’était même plus amusant. « Oh, je vois, en fait mon attardé de frère ne t'a rien raconté du tout. Cette conversation n'a donc pas lieu d'être, tu n'arrives même pas à m'effleurer avec tes paroles. Pour une vipère, j'ai connais mieux, beaucoup beaucoup mieux. » «Tu as raison.» Elle laissa sa phrase en suspend sans rien n’exprimer de plus. « Cette conversation n’a pas lieu d’être. Así que cállate.» Elle s’était exprimée en Espagnol mais il ne fallait pas être bien idiot pour comprendre qu’elle lui avait gentiment et très poliment demandé de se taire. Il la provoquait. Doucement mais sûrement. Agacée, elle retourna à sa lecture préférant l’ignorer. « Pas sûr qu'il veuille de toi, ton "Maître", si t'arrives même pas à toucher une "tierce personne". » « Mais avec les cas comme toi, je comprends mieux qu’on use des poings plutôt que des mots.» Façon indirecte de le traiter d’idiot, elle lui rappelait son enfance. Ses yeux ne s’étaient même pas levés de son livre. Et c’était lui le pseudo adulte autour de cette table ? Il pouvait se moquer d’elle et la traiter de gamine, il ne faisait pas mieux. Dans le fond ? Juste deux personnes qui ne peuvent pas se voir. « Un petit problème de concentration, peut-être ? » Anjelica leva à nouveau les yeux vers lui. «A toi de me dire. Tu te considère comme un petit problème ?» C’est à cet instant que le liquide ambré décida que rester dans un verre, ce n’était pas bien original. La boisson coula sur le bois de la table et rapidement sur les genoux d’Aleksander. Anjelica ne fit que soulever son livre dans toute la débâcle, se souciant guère de la serveuse et du joueur de Quidditch. Sa chaise légèrement reculée, elle était retournée à son livre. « Tout va bien, ce n'était qu'une maladresse, mais comme Anjelica peut le remarquer, mes habits vont très bien. » Il avait haussé le ton pour les regards curieux qui semblaient choqués qu’Anjelica reste sans réaction suite à sa maladresse. « Mettez-ça sur le compte de la demoiselle, elle est parfois si peu agile. » Si peu agile. Cabron Aleksander s’était alors approché d’Anjelica afin d’afficher un air de victoire triomphante. « Whaouh, même quand tu crois m'avoir embêté, j'ai toujours l'avantage. » Un nouveau verre vint se poser sur la table. « Décidément, le Lord ne pourra rien faire de toi. Tu devrais demander un job ici, c'est une ambition à ta portée, au moins.» «Voy a matarte.» Elle avait murmuré ses paroles. D’accord. Il était peut-être moins fade qu’elle n’avait pu le croire au début de cette conversation. Elle avait fait claquer le livre dans un geste soudain, se levant tout aussi brusquement pour se retrouver elle aussi debout et lui faire face. Sa main vint cogner son épaule. « Toi. Qu’est-ce que tu crois ? Tu parles beaucoup pour un mec qui n’a pas de couilles. » Sa main vint de nouveau taper juste au-dessus de son entre-jambes. Elle ne tapait pas violemment et vu sa carrure, ce n’était pas elle qui risquait de lui faire mal. Ce n’étaient que des gestes qui accompagnaient ses paroles. Ses prunelles assombries le défiaient du regard. Elle en avait marre d’entendre ses paroles dénuées de sens. «C’est quoi ton jeu ? Eres ridículo. Tu te crois mature ? Attaque pour de vrai au moins. Soit pas puéril. » Tous les deux, debout au milieu de cette salle, le silence observateur des clients les accompagnaient. Seulement Anjelica ne criait pas. Ils ne pouvaient sûrement même pas entendre ce qu’elle disait. Seul son regard trahissait son agacement. « Mais toi, tu n’es qu’un lâche. Ton crâne est aussi désert que ton entre-jambes.» Elle avait amorcé un geste au mot crâne pour venir lui taper le front.  « Tout juste bon à coucher avec une nana du ministère pour avoir un mince pouvoir. Si ce n’est pas pathétique franchement.» Un regard dédaigneux s’empara du visage d’Anjelica.


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