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 [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.

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Hermès A. Charleston

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Hermès A. Charleston


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MessageSujet: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMer 12 Juin - 6:44



i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

À regarder les étoiles, vous pourriez voir un ballet céleste suivant la mélodie douce du silence de la nuit. À contempler le ciel sombre des soirs de printemps, sur le toit d'un château d'Angleterre, en vous concentrant bien, vous pourriez presque entendre le tintement diffus des astres qui s'entrechoquent, le bruit cristallin de la lune qui les pousse délicatement pour se frayer un chemin jusqu'à vos yeux. À scruter les hauteurs de l'espace à travers la brume  fluette qu'offrait la douceur de l'aube, vous pourriez quasiment apercevoir les mouvements sensuels des planètes qui se font la cour, à des années lumières les unes des autres. Mais vous auriez beau fixer à vie la voûte céleste à vous en faire saigner les yeux, jamais, jamais vous ne verriez la même chose que Hermès Charleston à ce moment. Lui, porté par un amour inconditionnel et inexplicable, en ce soir de printemps doux et tranquille, il était en mesure de contempler les longs cheveux de Lucy Weasley qui encadraient ses yeux, les deux étoiles les plus brillantes du ciel. Lui, il voyait une immense constellation, et elle représentait la rousse. C'était comme si toutes les étoiles s'étaient réunies en une seule et même image. Le garçon soupira, quittant des yeux une seconde la représentation de tous ses désirs. Les coudes posés sur les genoux, les mains dans les cheveux, il ferma les paupières et une fois de plus, ce fut l'image de Lucy qu'il vit dans sa tête. Il n'en pouvait littéralement plus, cela faisait trop longtemps maintenant qu'il avait été coupé d'elle, il était en manque de son sourire, il avait besoin de sa dose de sarcasme et de blagues nulles. Se frottant les yeux pour prévenir d'une éventuelle larme égarée, le blond se leva et inspira profondément par le nez, comme pour apprécier la fragrance de l'air du soir, que celui-ci lui donne de la détermination, de la force, du courage, il allait en avoir besoin. Car ce soir était le grand soir, il n'en pouvait plus, il devait agir. Et pour l'occasion, pour la première fois de sa vie, il avait planifié les choses, il ne partirait pas tête baissée comme un idiot et ne perdrait pas pieds à cause d'un imprévu, c'était beaucoup trop important pour qu'il prenne un seul risque, même le plus minuscule. S'élançant doucement sur le toit, il fit une double pirouette et ferma les yeux quand il l'eut terminée. « Allons-y. » pensa-t-il. Se dirigeant vers l'escalier, il récapitula pas à pas le plan de ce soir, qui consistait à enlever Lucy. Tout d'abord, aller la retrouver dans la salle commune, où elle était toujours la dernière à rester le samedi soir, dans le même fauteuil. La surprendre par derrière et lui mettre un sac sur la tête, puis l’emmener au hangar à bateaux pour qu'ils parlent. Pour qu'enfin il comprenne, pour qu'ils percent l'abcès qui les sépare, pour peut-être régler les problèmes qu'il y a à régler, mais quoi qu'il arrive, Hermès voulait enfin savoir à quoi s'en tenir et pourquoi.
Les marches des escaliers semblèrent plus nombreuses, la distance entre le toit et sa salle commune, qu'il avait pourtant parcourue des milliers de fois en six ans, lui semblait maintenant deux à trois fois plus longue. Le Poufsouffle appréhendait énormément ce moment, car il n'était plus sûr de rien ces derniers temps, contrairement... au reste de sa vie où il avait toujours été un garçon sûr de lui. À croire que Lucy était une partie de sa force. Cela dit ce n'était pas si idiot à y réfléchir. De toute façon, il avait toujours su que si un seul membre des indestructibles quittait les autres, ce serait la fin du trio.
Le tableau qui masquait l'entrée de la salle commune des Poufsouffle le laissa entrer en pivotant docilement. Le fauteuil au fond, toujours le même. Du dossier dépassait une touffe de cheveux fous. Elle lisait, sûrement. Pas le temps de vérifier. Hermès lança un sortilège informulé sur elle, un sortilège de silence. Il prit ensuite le petit sac en toile de jute qui dépassait de sa poche et le fourra sur la tête de Lucy. La bougre commença à se débattre, paniquée, logique. Hermès avait bien pensé à cela dans son plan, et le fait de penser que son plan fonctionnait, pour la première fois qu'il en créait un, le fit sourire. Il sortit à nouveau sa baguette et « Petrificus totalus ! » lança-t-il à voix basse, ce à quoi Lucy réagit directement en se figeant. À vrai dire, le sixième année s'en voulait de faire subir cela à sa meilleure amie, il savait qu'elle n'apprécierait pas, et elle aurait des raisons de ne pas aimer et de lui en vouloir. Seulement, c'était la seule et unique façon, son dernier recourt pour enfin la revoir, quitte à ce que ce soit pour la dernière fois.
La nuit était vraiment belle, vraiment douce. Hermès marcha doucement, jusqu'au hangar à bateaux, pour être certain de ne pas trop faire ballotter la rousse immobile à la tête recouverte qu'il portait comme une princesse dans ses bras. Elle ne pourrait se plaindre que de la brusquerie du début et du concept en lui-même, car pour le reste, le garçon fut très doux. Arrivé aux abords du hangar, il posa Lucy par terre, assise, les pieds dans le vide au-dessus de l'eau et s'assit à côté d'elle. Il retira ensuite le sac de façon très douce. Quand il rencontra ses yeux, il ne pensa pas tout de suite à l'expression farouche qu'elle arborait ni à la situation qui était particulièrement tordue, il pensa avant tout que « putain, ça lui avait manqué. » Sans y prendre garde, un sourire lui échappa. Pas de ceux qui sont méchants, de ceux moqueurs, non, un sourire de soulagement, un sourire mélancolique, un sourire un peu amoureux, sûrement. Hermès regarda ses mains une seconde avant, enfin, de relever la tête et de tenter d'expliquer à Lucy ce qu'était tout cela. « Écoute Luly, excuse-moi de tout ça, c'est beaucoup trop, c'est violent je le sais, ça se fait pas et tout. Mais c'est plus possible, t'as pas le droit de me faire ça, de nous faire ça à moi et Théo. Tu sais pas à quel point tu nous manques. Tu vas quand même pas me faire croire que c'est le vieux serpent qui t'a fais changé de clan ? Pas toi... » une légère cassure se fit entendre dans sa voix. Il fronça les sourcils et se racla la gorge, espérant vainement que son amie n'avait rien entendu, bien qu'il l'ait, lui, entendu résonner dans tout le parc. Il baissa à nouveau la tête, triturant ses mains avec force, faute d'autre chose pour expulser l'émotion – beaucoup trop forte pour son petit cerveau – qui l'assaillait. « Je crois que je t'en veux Luly... » il marqua une pause dans le but de savoir si ses mots sonnaient faux à ses oreilles, mais il ne trouva pas de réponse. « Je crois que je t'en veux parce que quand je pense à toi parfois, j'suis en colère. Mais le truc c'est que ça m'empêche pas de penser à toi tous les jours et plus encore. » Il prit une grande inspiration, car plus le temps passait, plus il se perdait dans ses pensées, et avait l'impression que ses paroles n'avaient aucun sens. Il scrutait les yeux de Lucy dans l'attente d'une réponse, mais elle restait de marbre. Il ne comprenait pas, une fois de plus il se sentit perdu. Ce n'était pas le genre de Lucy de ne rien dire, surtout pas après ce qu'il venait de lui faire endurer. « Dis-moi quelque chose au moins Lucy... S'il-te-plaît... » encore une fois elle ne dit rien, puis la mémoire revint au blond. « Oh oui merde pardon, le sort. » Il sortit sa baguette de sa robe de sorcier et « Finite Incantatum ! » puis il rangea sa baguette à sa place, désireux de comprendre enfin tout ce qui se tramait. Quitte à ce que sa meilleure amie lui annonce ce que Roxanne Weasley lui avait dit, qu'elle était contente de ne plus traîner avec des « abrutis comme lui » et qu'elle ne voulait surtout pas recommencer. Si c'était ce qu'elle pensait, Hermès respecterait son choix, parce qu'il voulait son bonheur, que celui-ci doive se faire avec ou sans lui. Simplement, il voulait savoir à quoi s'en tenir une bonne fois pour toute. Entendre enfin la belle voix de sa chère Luly fut pour lui un renouveau, comme la mélodie du vent en ce soir de printemps d'une douceur peu commune.

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Dernière édition par Hermès A. Charleston le Mer 31 Juil - 14:09, édité 1 fois
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Lucy Weasley

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Lucy Weasley


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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMer 19 Juin - 10:22


« lumès ∞ i don't want to hurt you but i have no choice »

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Nous étions samedi soir et comme d'habitude, Lucy était la dernière dans la salle commune. C'était son petit rituel depuis son entrée à Poudlard. Certaines choses ne changeaient pas. Elle était souvent la dernière dans la salle commune les samedis parce que c'était une éternelle fêtarde et qu'elle ne passait pas beaucoup de temps à se préparer. Elle n'avait jamais été du genre ultra féminine à passer des heures à se pomponner. Elle était féminine mais le maquillage, elle n'avait jamais vraiment aimé ça. Il faut dire qu'elle n'était pas très douée pour l'appliquer et pour une fille, c'était vraiment une plaie. Heureusement elle avait toujours eu des copines patientes et serviables qui lui toujours rendu service. Maintenant elle ne va plus tellement aux soirées quoiqu'elle retrouve parfois Roxanne et Aeden mais elle doit bien avouer qu'elle avait d'autres choses en tête. En plus si c'était pour qu'elle aille à une soirée et que tout le monde la fixe et se taise quand elle s'approche d'eux, très peu pour elle. Toute façon, Lucy se rendait compte que les fêtes n'étaient pas si importantes que ça. Enfin ce qu'elle voulait dire par-là c'est qu'elles étaient utiles si on savait comment s'y prendre. Il fallait voir plus loin que juste passer un moment agréable. En effet, les gens étaient plus vulnérables en soirée. Ils n'étaient pas sur la défensive et puis ils buvaient en général et l'on sait que l'esprit un peu embrumé, on se dévoilait plus facilement. Lucy s'en rendait compte maintenant et elle s'en voulait de ne pas s'être mieux servi de cet avantage avant. Elle connaissait un paquet de monde mais pas vraiment en profondeur puisqu'elle n'avait cherché qu'à s'amuser. Mais tout ça c'était révolu maintenant, il fallait être malin, elle le serait. Enfin du coup, elle se retrouvait assise devant la cheminée dans le fauteuil confortable en train de lire un livre. C'était un roman qu'elle avait emprunté à la bibliothèque et qui lui permettait de se changer les idées. Elle faisait avec les moyens du bord. En plus l'avantage c'est qu'il n'y avait personne dans la salle commune, enfin elle pouvait être au calme. C'était assez rare ces derniers temps surtout dans les quartiers des Poufsouffles. Elle était tout le temps sur ses gardes dans les quartiers des Poufsouffles pour ne pas tomber sur Louis ou Hermès ou Théoxane en particulier. C'était épuisant et dire qu'auparavant ces quartiers étaient si réconfortants pour elle. Ils avaient toujours représentés un deuxième foyer car sa maison lui était quasiment étrangère à présent. Elle n'avait plus dormi dans sa chambre depuis le jour où elle était entrée à Poudlard. Ce n'est pas avec son sang et sa famille qu'elle allait pouvoir rentrer chez elle ne serait-ce que pour trois jours pendant les vacances. C'était la triste réalité, elle en avait toujours eu conscience mais encore plus aujourd'hui. Pendant longtemps, son foyer lui avait manqué et puis au bout d'un moment la nostalgie disparaît. Elle avait remplacé sa maison par les quartiers rassurants des Poufsouffle et maintenant, elle ne pensait qu'à l'après Poudlard. Ça lui avait explosé à la figure après la révélation du Code Phénix : Poudlard n'était que du temporaire. C'est ainsi qu'elle avait commencé à se détacher de ses lieux même s'il lui restait sa septième année et qu'elle comptait bien faire une année préparatoire pour pouvoir devenir Auror. Elle avait pris du recul sur pas mal de choses, Poudlard en faisait parti.

Le temps continuait de défiler et Lucy regarda l'heure. Elle irait bientôt se coucher car il commençait vraiment à se faire tard. Elle ferma son livre et le déposa sur le rebord du fauteuil. Elle allait se lever quand soudain quelqu'un lui mit un sac sur la tête. Pourquoi ne l'avait-elle pas entendu venir ? Un sort pour la rendre sourde sûrement. Elle se mit à se débattre violemment mais sans succès, le sac ne bougeait pas et puis tout d'un coup, on lui lança un : « Petrificus totalus ! » Elle n'eut le temps de rien faire car elle fut tout de suite pétrifiée. *Bordel de merde* Tout ce qu'elle sentit après ce fut quelqu'un qui la portait. Qui était l'individu qui osait lui faire ça ? *C'est quoi ce putain de bordel ? Je vais étriper le mec ou la fille qui a osé faire ça. Et si c'est un psychopathe, si c'est genre quelqu'un qui abuse de moi ? Non y a pas des gens aussi tarés que ça à Poudlard, n'est-ce pas ? Si seulement je pouvais bouger et attraper ma baguette.* Ils continuaient de marcher. Lucy ne savait pas absolument pas où ils allaient et ça la faisait vraiment paniquer, elle n'avait vraiment pas envie de rire, en même temps elle ne le pouvait pas. *Et si ce malade m’emmène dans la forêt interdite pour me séquestrer ? BORDEL DE MERDE c'est ça. Je suis trop jeune pour me faire violer la nuit sous un arbre. Il faut que je bouge, il faut que...* Avant qu'elle ne puisse poursuivre, elle sentit le contact du sol froid avec son derrière. Son agresseur venait de la poser par terre. Elle avait les pieds dans le vide, où est-ce qu'il l'avait emmené ? On lui retira ensuite et le sac et elle put voir qu'il s'agissait d'Hermès ? QUOOOI ? Elle était tellement sous le choc qu'elle resta immobile... en même temps, elle était encore sous l'effet du sort. Elle ne pouvait toujours pas bouger. Il se mit à sourire ce qui l'énerva encore plus, ce n'était en rien amusant ! « Écoute Luly, excuse-moi de tout ça, c'est beaucoup trop, c'est violent je le sais, ça se fait pas et tout. Mais c'est plus possible, t'as pas le droit de me faire ça, de nous faire ça à moi et Théo. Tu sais pas à quel point tu nous manques. Tu vas quand même pas me faire croire que c'est le vieux serpent qui t'a fais changé de clan ? Pas toi... » Aïe, les choses qui fâchent. Pendant une petite seconde, elle avait oublié la situation mais avec ce qu'il avait dit, tout lui revenait. Elle était partie, elle avait cessé tout contact sans donner aucune explication. Alors bien sûr il ne comprenait pas et elle ne devrait pas s'étonner qu'il passe à l'attaquer. C'est vrai, il n'était pas du genre à lâcher l'affaire comme ça. Pourquoi avait-elle ne serait-ce qu'émettre l'hypothèse que ça puisse être le cas. Elle avait aussi entendu la cassure dans sa voix et ça lui déchirait le cœur mais elle ne devait pas céder. Elle ne rendrait service à personne. « Je crois que je t'en veux Luly... » Ce n'était pas étonnant mais ça fait mal. Elle n'était pas prête pour avoir cette discussion, elle avait besoin d'être préparée psychologiquement alors que là, elle ne l'était pas du tout. « Je crois que je t'en veux parce que quand je pense à toi parfois, j'suis en colère. Mais le truc c'est que ça m'empêche pas de penser à toi tous les jours et plus encore. » Stop, elle avait envie de lui dire stop mais elle ne pouvait pas parce qu'elle était pétrifiée. Elle ne voulait pas le voir comme ça, elle ne voulait vraiment pas.

Il n'arrêtait pas l'effet du sort, pourquoi ? Avait-il encore quelque chose à dire ? Non parce que sinon elle ne comprenait pas l'intérêt. C'était semblable à de la torture ce qu'il lui faisait. Elle avait envie de se jeter dans le lac, disparaître au fond de cette étendue d'eau, au moins on lui foutrait la paix. En même temps la dernière fois qu'une personne l'avait poussée à la confrontation, on sait tous comment ça finit alors il ne fallait peut-être pas l'écouter... « Dis-moi quelque chose au moins Lucy... S'il-te-plaît... » C'était assez compliqué en ce moment ! « Oh oui merde pardon, le sort. » Il annula alors le sort et puis elle put bouger. La première chose qu'elle fut, fut de bouger les pieds puis de plaquer ses mains à côté de ses cuisses. Elle regarda ensuite au loin pour ne pas regarder Hermès. Elle avait le choix. Soit elle revenait en arrière et lui expliquait tout soit elle s'enfonçait dans son mensonge et devait être cruelle avec lui. Dans les deux cas, elle allait faire quelque chose qu'elle regretterait elle le savait. Seulement quand elle s'était engagée chez les obscurs, elle savait les sacrifices que ça lui coûterait. C'était le moment de montrer si elle était à la hauteur. Elle ne l'avait pas été face à Adrian – certes ce n'était pas tout à fait la même chose mais Hermès n'était pas n'importe qui. Elle respira un bon coup avant de balancer en se retournant pour le regarder. « La prochaine fois que tu fais ça, je te jure que je te le ferrais payer. » Elle ne plaisantait pas mais elle ne doutait pas qu'Hermès pourrait prendre ça à la légère. Cependant, elle ne pouvait pas lui dire tout un tas de choses méchantes. Elle n'était pas insensible et voir Hermès souffrir la faisait souffrir aussi. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Tout ce qui s'est passé, ça m'a fait prendre conscience de tout un tas de choses. Je faisais n'importe quoi et il était temps d'arrêter d'arrêter de faire des bêtises de gamine. Je suis là où je dois être maintenant. » Voilà poser des bases, elle n'avait rien dit de méchant envers Hermès ce qui était plus facile mais ça ne serait pas suffisant. Lucy le savait et elle devait taper plus fort peu importe ce qui lui en coûtait. Elle devait être forte sinon elle n'avait qu'à arrêter tout maintenant. Elle avait fait un choix, il fallait qu'elle montre qu'elle pouvait le faire. « On change tous Hermès. Je ne suis plus la fille que tu connaissais et on est différent maintenant. Dans un an à peine, on sera plus à Poudlard, tu penseras même plus à moi. Pour l'instant c'est encore frais alors ça te touche mais passe au-dessus de ça. » Elle trouvait que les mots sonnaient faux mais elle les avait dit, elle avait tenu bon, elle n'avait pas craqué. Elle savait que ce n'était que le début, qu'Hermès allait sûrement revenir à la charge. Ce n'était qu'un premier round, elle avait encore tout à prouver. Elle n'avait certainement pas le temps de souffler. Être la méchante, ce n'était pas le bon rôle. Tout le monde vous détester, alors peut-être que ça vous donnait un côté originel, quelqu'un qui sort des sentiers battus mais ça faisait mal d'être seul et de faire du mal aux autres. À moins d'être insensible, on ne pouvait pas s'en réjouir. En tout cas Lucy ne prenait pas de plaisir mais c'était une nécessité.
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Hermès A. Charleston

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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyJeu 27 Juin - 22:52



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La mer était très calme, le hangar à bateau disposait de cette ambiance si propice aux bons moments au calme, à la complicité ou aux discussions sérieuses. La plupart des beaux moment qu'avait vécu Hermès au château s'étaient fais soit sur le toit, soit sur le terrain de Quidditch, soit ici, dans le hangar. Pourquoi ? Hermès n'en savait rien, mais c'était sûrement parce qu'il avait cette affinité envers les choses poétiques, romantiques. Ce petit truc qui l'attirait sans qu'il s'en rende compte, sans qu'il sache mettre de mots dessus. Il aimait les grands espaces, les lignes d'horizons au loin, cet évocation fine mais farouche d'une liberté lointaine. Métaphoriquement, on aurait pu rallier ça à sa passion entretenue pour la victoire envers le mage noir. Oui, ça aurait très bien pu coller. Cependant, le blond n'en avait pas vraiment conscience, tout ce qu'il savait c'était qu'il aimait ces endroits, comme un enfant aurait expliqué son affection pour le gâteau au chocolat « parce que c'est trop bon », point. C'était aussi pour ça qu'il avait choisi cet endroit pour venir parler avec Lucy, il savait bien que ce ne serait pas un bon moment à passer où ils se feraient une accolade en s'excusant mutuellement de leurs comportements. Elle pour la distance qu'elle avait prise, lui pour ce plan foireux d'enlèvement. Il savait bien qu'ils ne rigoleraient pas en se promettant de ne pas recommencer et iraient ensuite prendre un bain de minuit avec les sirènes, qu'ensuite une licorne et des fées roses seraient venues leur proposer des cookies et un sirop de framboise. Non, ce genre de chose n'arrivait pas. Alors, avait-il pensé, peut-être que cet endroit rendrait les choses un petit peu plus facile, avec son atmosphère que Lucy et lui avaient déjà pu apprécier ensemble par le passé. Il avait préféré le hangar au toit et au terrain parce qu'il aurait été plus dur d'emmener Lucy jusqu'au toit et parce que le terrain de Quidditch au sol sans balais n'était pas aussi grandiose qu'en altitude en train de voler. Alors pour lui ça ne pouvait être que le hangar, pour des questions pratiques. Oui, il avait vraiment tout planifié pour une fois. Il lui semblait même que c'était elle qui lui avait fait découvrir le hangar à bateaux, mais il n'était plus sûr. De toute façon il n'était plus sûr de rien en ce qui concernait Lucy. Des fois il se demandait si c'était bien son prénom. Pas dans le sens où elle aurait pu lui mentir sur son identité, mais seulement, il doutait de bien se rappeler de son prénom, il avait peur de faire une faute, tout simplement. Après il se ressaisissait, il se disait qu'il la connaissait par cœur depuis six ans, que peu de gens sur cette planète pouvait se vanter de la connaître aussi bien que lui, alors son prénom, il le connaissait bien, non mais. Comme s'il s'adressait dans sa tête à un petit démon dont l'existence était dédiée à le faire douter sur ce qu'était encore ou non Lucy. Oui, c'était ça, le petit démon était là depuis que Lucy l'avait laissé. Mais il n'était pas accompagné de l'ange comme d'ordinaire sur les dessins humoristiques. Non, là il n'y avait rien de drôle, alors pas d'ange. Ni maintenant, ni plus tard.
En fait, il était presque alarmant de voir à quel point tout tournait autour de Lucy dans la tête du jeune garçon. Alarmant de voir que l'absence d'une seule et unique personne avait tout chamboulé dans son quotidien, les petites habitudes, sa routine n'était plus la même. Plus concrètement, Hermès ne fonctionnait plus, comme un jouet duquel on aurait enlevé les piles. Et cela, simplement à cause de Lucy Weasley. C'était sa meilleure amie, il était vrai, mais tout de même... Pour le Poufsouffle, ce n'était qu'un signe de plus que Lucy était bien quelqu'un de très important dans sa vie, c'était l'évidence qu'elle était la fille dont il avait besoin à ses cotés. Pour les autres, ça tournait à l’obsession, mais les autres ne comprenait pas. Hermès était seul au fond, il était resté le petit garçon sans parents, sans personne. Lucy, Théoxane, c'étaient ses amies, sa famille.
Quand enfin il entendit sa voix, ce fut comme si quelque chose se reformait en lui, un petit déclic, une étincelle qui remettait le système en marche. C'était comme si, par cette petite clé, tout fonctionnait à nouveau par magie. Ce si minuscule détail qu'était sa voix avait relancé cette grosse machine si peu délicate. Alors bien sûr, il ne put retenir ce sourire. Vous savez, ce sourire qui prend possession de votre visage que vous le vouliez ou non, celui que vous aimez ressentir parce qu'il vient de loin, celui qui, rien que par sa présence, vous fait tout oublier, et vous rend tout simplement heureux à cet instant T. Le sourire que vous préféreriez parfois pourtant ne pas avoir sur le visage, mais contre lequel vous ne pouvez rien, et qui vous oblige à baisser la tête ou mettre une main devant, pour cacher sa présence. C'est ce que fit Hermès, il baissa la tête, comptant sur l'obscurité pour cacher ce qui se voyait, car l'instant n'était pas approprié pour un sourire, mais rien n'y faisait, à ce moment-là le jeune homme était heureux. Et pour ne rien arranger, la toute première phrase que prononça sa meilleure amie était tellement empreinte de sa signature. C'était tellement son genre de sortir ce genre de chose, que le sourire d'Hermès n'en fut que décuplé. « La prochaine fois que tu fais ça, je te jure que je te le ferrais payer. » Si tout allait comme il le voulait pendant cette conversation, qu'elle se termine bien ou non pour lui, tant qu'il finissait par comprendre, ça n'avait aucune raison de se reproduire un jour. Mais effectivement, il comprenait qu'elle puisse dire ça. Lui-même, si quelqu'un lui avait fait ce genre de chose, il aurait directement mis un droite à la personne dès qu'on lui aurait rendu sa liberté de mouvement. Sauf si c'était une fille, bien entendu. « T'en fais pas, ya peu de chances que ça arrive à nouveau. » répondit-il, ses yeux se fermant dans son sourire. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? » « N'importe quoi. Tout. Rien. Que tu regrettes. Que je te manque, que tu penses à moi parfois. Que tout était faux. Que les choses vont aller mieux maintenant. Que c'était une erreur. Que « je vais vite comprendre » et que « je ne dois pas m'inquiéter ». Ou alors qu'il faut que je te laisse tranquille, que vraiment tu ne veux plus me voir. Que tu te sens enfin libre, que tu vis mieux maintenant, sans moi. Mais honnêtement, je préférerai la première solution... » « Tout ce qui s'est passé, ça m'a fait prendre conscience de tout un tas de choses. Je faisais n'importe quoi et il était temps d'arrêter, d'arrêter de faire des bêtises de gamine. Je suis là où je dois être maintenant. » Hermès comprenait, du moins jusque là. On pouvait voir ce qui avait été fait par le code phénix comme des bêtises, même si lui ne regrettait rien, il était content de l'avoir fait, et depuis le moment où ils avaient été découverts, il revendiquait leurs actions. Oui, il comprenait ce qu'elle voulait dire, mais n'était pas d'accord pour autant. Oui, il s'était promis d'accepter ce qu'elle dirait, et de terminer la conversation en acceptant son point de vue, mais il n'avait pas pour autant prévu de ne rien dire, de ne pas essayer. Il n'aurait que peu d'autres chances après tout, voire aucune autre. Ce qui l'embêtait c'était la partie « Je suis là où je dois être », car il n'était vraiment, mais alors vraiment pas d'accord avec cela. Il ouvrit la bouche mais se retint quand il vit que la rousse s'apprêtait aussi à prendre la parole à nouveau. « On change tous Hermès. Je ne suis plus la fille que tu connaissais et on est différents maintenant. Dans un an à peine, on sera plus à Poudlard, tu penseras même plus à moi. Pour l'instant c'est encore frais alors ça te touche mais passe au-dessus de ça. » La mâchoire du blond failli se décrocher – psychologiquement tout du moins, car en réalité il n'ouvrit pas la bouche, mais l'expression illustrait très bien ce qu'il ressentit – en quoi étaient-ils différents ? De quelle façon avait-elle changé ? Et surtout, comment pouvait-elle dire ou bien penser que ce n'était qu'une question de temps, qu'il pourrait finir par l'oublier ? Dans sa tête à lui, ces mots sonnaient comme une blague, pas dans le sens où elle aurait pu tout inventer, ça il n'en savait rien, mais dans le sens où tout cela paraissait tellement impossible. Il l'aimait, elle ne savait pas vraiment à quel point mais elle en était tout de même consciente. Pensait-elle que, au moins son amitié, n'était que si peu forte ? « Mais, tu, enfin... Tu penses vraiment ce que tu dis ? En six ans que je te connais, tu n'as jamais cessé de me parler de ta rage de vaincre, du fait que jamais tu ne pourrais piffer les obscurs. Tu me disais constamment que ta place était ici, que la résistance c'était ça qui valait le coup. » Le garçon porta une main à son front, un peu perdu. « Tu ne vas quand même pas me dire que c'est une entrevue avec l'autre serpent qui t'as fais changé d'avis, si ? » C'était invraisemblable. Ce n'était vraiment pas le genre de Lucy, elle si courageuse et entêtée, ce n'était pas pour « si peu » qu'elle aurait pu changer tout son credo. Ou alors elle avait raison, elle avait changé, ils étaient devenus différents. Mais un changement si brutal était tout de même louche, même aux yeux d'Hermès, le garçon le moins futé du monde. Il voulait savoir pourquoi elle se considérait comme différente, et pourquoi elle se sentait davantage à sa place chez les obscurs, parce que c'était en totale opposition avec l'amie qu'il avait connue jusqu'ici. « Il s'est passé quoi pendant ton entretien ? Dès que tu en es sortie tu était différente, qu'est-ce qu'il t'a dis ? Il t'a fais mal ? Je lui ferai payer, j'te jure à ce fils d... » Hermès s'arrêta en frappant du poing par terre, il ne voulait pas devenir vulgaire. « Pardon. Mais s'il t'a fais du mal, je t'assure que je trouverai un moyen de lui faire regretter un jour. » Il n'y avait vraiment que Hermès pour proférer des menaces aussi utopiques. Mission suicide. À chaque fois qu'il s'énervait et qu'il disait ce genre de chose à l'encontre de personnes plus fortes et plus puissantes que lui, on pensait directement cela, « mission suicide ». Lui-même ne se rendait pas vraiment compte du côté impossible de ce qu'il pouvait dire, mais le fait était qu'il y croyait dur comme fer. A ce moment précis, il était bien déterminé à faire payer à Voldemort, un jour, ce qu'il avait fait à Lucy et à toute la communauté sorcière de Grande-Bretagne. « En quoi on est différents toi et moi ? J'ai jamais connu quelqu'un qui me correspondait plus que toi. Je doute qu'un an suffise à ce que je t'oublie. » Sur ces mots il regarda la mer, ses vagues, son côté éternel et changeant à la fois. Il aurait voulu que sa relation avec Lucy Weasley soit à l'image de cette mer, que cela dur pour toujours malgré la marée, le courant, les orages. Il aurait voulu que dans dix ans, dans trente ans, comme la mer, ils soient encore là, tous les deux, amis et pourquoi pas plus.

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Lucy Weasley

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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMar 16 Juil - 8:50


« lumès ∞ i don't want to hurt you but i have no choice »



Aucune réaction physique visible. Était-ce un bon ou un mauvais signe ? Lucy ne saurait le dire puisque de toute façon, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait au fond. Elle saurait de toute façon assez rapidement ce qu'il en était car elle connaissait un peu Hermès et elle savait qu'il ne restait pas sans agir très longtemps. Il était comme ça, c'était quelqu'un qui avait un grand cœur et qui avait les choses à cœur. « Mais, tu, enfin... Tu penses vraiment ce que tu dis ? En six ans que je te connais, tu n'as jamais cessé de me parler de ta rage de vaincre, du fait que jamais tu ne pourrais piffer les obscurs. Tu me disais constamment que ta place était ici, que la résistance c'était ça qui valait le coup. » Assez, il ne fallait pas qu'il commence avec cela. Pas maintenant, elle ne voulait pas avoir un débat sur leurs allégeances et leurs convictions, pas maintenant. « Tu ne vas quand même pas me dire que c'est une entrevue avec l'autre serpent qui t'as fais changé d'avis, si ? » L'autre, ah oui... l'autre. Elle avait envie de répondre que ça n'avait rien à voir mais c'était faux. Bien au contraire, ça avait tout à voir. Évidemment que ça avait tout à voir mais c'était déjà quelque chose de connu. Le redire n'arrangerait pas les choses et ça ne changerait rien non plus. C'était se faire du mal inutilement. « Il s'est passé quoi pendant ton entretien ? Dès que tu en es sortie tu était différente, qu'est-ce qu'il t'a dis ? Il t'a fais mal ? Je lui ferai payer, j'te jure à ce fils d... » Comme s'il le pouvait. Il fallait être réaliste, il ne pourrait rien faire au Seigneur des Ténèbres. Ce n'était pas dans ses moyens, en tout cas pas tout seul. Ça serait en vain et suicidaire s'il s'attaquait à lui. Ce n'était pas pour rien aussi que Code Phénix ne s'en était jamais pris à lui directement, ils n'avaient pas été assez fous pour cela. « Pardon. Mais s'il t'a fais du mal, je t'assure que je trouverai un moyen de lui faire regretter un jour. » Elle avait juste envie de lui dire d'arrêter parce qu'il était lui et que ça lui faisait tellement du mal de le faire souffrir et qu'il continuait à vouloir croire que tout reviendrait dans l'ordre. Les choses ne reviendraient jamais comment elles étaient avant. Lucy avait fait un choix, elle était allée trop loin pour revenir en arrière.
Alors oui ça impliquait faire souffrir Hermès mais elle préférait qu'il souffre maintenant, il finirait par s'en remettre tôt ou tard. Il finirait par l'oublier, ça la tuait mais elle savait que ça arriverait. Il resterait déçu longtemps parce que comme il l'avait dit, cela faisait six ans qu'ils se connaissaient et qu'ils étaient amis. Mais un beau jour, il ne penserait plus du tout à elle. Il aura poursuivi sa vie avec d'autres personnes et alors comme ça, elle ne l'aura pas exposé à tous les projets qu'elle avait et qui étaient dangereux. Elle ne voulait pas qu'on lui fasse du mal à cause d'elle. Une rupture nette était la meilleure des choses à faire. « En quoi on est différents toi et moi ? J'ai jamais connu quelqu'un qui me correspondait plus que toi. Je doute qu'un an suffise à ce que je t'oublie. » Heureusement qu'il tourna la tête car comme cela, il ne la vit pas fermer les yeux pour se donner un peu de constance et réfléchir d'urgence à un plan de défense et d'attaque. Elle finit cependant par les rouvrir et elle ajouta rapidement, pour ne pas trop réfléchir et perdre du temps inutilement si l'on peut dire. « Crois-moi, t'y arriveras très bien. Tu trouveras d'autres filles à t'occuper et à protéger. Je ne me fais pas de soucis de ce côté-là, t'as toujours été fort pour rebondir. » Elle avait dit cela sur le ton de l'indifférence mais elle ne l'était pas du tout. C'était égoïste, mais une part d'elle ne voulait absolument pas que ça se passe comme ça. S'il s'en remettait deux jours après, ça aurait été comme si leur amitié et tous les moments partagés n'avaient pas compté. Mais elle ne pouvait pas vouloir qu'il s'éloigne et en même temps le garder indirectement. Elle devait choisir, elle avait déjà fait ce choix alors elle devait assumer. « Quant à mon entretien, il ne s'est rien passé de particulier si tu veux aller par-là. Il a remis les pendules à l'heure pour résumer. Écoute, tout a été une grosse erreur, je m'en rend compte à présent. » Menteuse. « Code Phénix, ça a juste était la goutte de trop qui m'a permis d'ouvrir les yeux. J'allais dans le mur ? Tout ça pourquoi ? Pour faire comme tous les autres, comme tous les membres de ma famille. Alors qu'au fond ce n'était pas moi. Ce n'est pas ma cause. » Elle mentait et pourtant elle mettait de la conviction dans ses paroles. Elle ne savait même pas trop comment elle y arrivait. Peut-être que l'idée de protéger d'une quelconque manière lui donnait la force de bien mentir.

Elle souffla comme pour dire que tout ça l'ennuyait plus qu'autre chose, même si c'était loin d'être le cas. Il fallait qu'elle poursuive pourtant. « Toi t'es un combattant, tu crois vraiment à la résistance mais ce n'est pas mon cas. Le monde dans lequel on vit n'est pas parfait mais il me convient. Je ne serai jamais la plus grande fan de Voldemort mais je peux m'en accommoder. J'ai passé assez de temps à me battre pour du vent, espérant que tout le monde prendra conscience que la résistance est le bien. Ce n'est pas ce que je veux. Toi oui mais moi non. Ça suffit maintenant je pense à moi et je rejoins le camp qui est le mieux pour moi. » Elle savait que si elle jouait la carte de la super fan de Voldemort, ça ne marcherait pas avec Hermès. Il ne croirait absolument pas qu'elle ait changé de camp par conviction. Alors elle jouait la carte de l'égoïsme et du fait qu'elle n'avait fait que suivre le mouvement, telle une gamine influençable. C'était bien évidemment faux mais ce n'était pas non plus impossible et inimaginable. De toute façon c'était sa meilleure carte. C'était ça ou elle ne répondait plus rien et quittait les lieux. Peut-être que c'est ce qu'elle devrait faire, c'était peut-être le mieux pour eux deux. D'un autre côté, vu comment elle le connaissait, elle se doutait bien qu'il avait besoin d'explications. C'était en grande partie pourquoi ils étaient là ce soir. Mais n'empêche ne découvrirait-il pas le poteau rose ? Le fait qu'elle ait du mal à la regarder pourrait grandement la trahir parce que si elle le connaissait bien, c'était réciproque. Elle croisait les doigts pour qu'il ne comprenne rien car sinon il lui serait difficile de convaincre, très difficile.
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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyDim 28 Juil - 11:46



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Encore troublé par les mots de sa meilleure amie et désirée, Hermès ne pouvait s'empêcher de fixer l'océan. À la fois pour sa beauté et son caractère éternel mais aussi pour cacher la souffrance que son visage aurait inspiré à quiconque l'aurait regardé à ce moment précis. Quoi qu'il arrive, à la fin de cette conversation, son quotidien allait à nouveau changer. Il savait que quelque chose de très gros la terminerait, mais il ne savait pas si oui ou non il apprécierait l'aboutissement de leur confrontation. À l'heure actuelle, ce qu'il entendait ne présageait rien de bon, mais il espérait bien que la conversation ne se clôturerait pas là-dessus. Il ferait tout, jouerait toutes les cartes qu'il avait en main pour que cela n'arrive pas. Quitte à ce qu'elle finisse par lui dire qu'elle ne voulait plus le voir, il voulait que ce soit avec douceur et non avec amertume. Il voulait que le dernier contact qu'il aurait avec Lucy Weasley se passe au mieux, même si à ce moment précis, il doutait de bien la reconnaître. Et bien qu'il lui assure qu'il soit incapable de l'oublier, voilà ce qu'elle lui disait. « Crois-moi, t'y arriveras très bien. Tu trouveras d'autres filles à t'occuper et à protéger. Je ne me fais pas de soucis de ce côté-là, t'as toujours été fort pour rebondir. » Mais les autres filles ne sont pas elle ! Elle n'était pas comme les autres filles, elle était particulière, elle était unique, elle était Lucy. Hermès trouvait aberrant de voir à quel point elle était inconsciente de ce qu'il pouvait penser d'elle, de ce qu'il pouvait éprouver à son égard. Ne voyait-elle rien ? D'accord, Hermès n'était pas le garçon le plus loquace du monde, il en était bien conscient, mais il était aussi conscient du fait qu'il n'agissait avec personne comme il  le faisait avec Lucy et il lui paraissait étrange qu'elle ne le voit pas. Ou alors, elle faisait exprès d'occulter ce fait. Oui, parce qu'elle n'avait que faire des sentiments de Hermès, alors peu lui importait. Peut-être que c'était cela. Oui, ça devait être cela... « Quant à mon entretien, il ne s'est rien passé de particulier si tu veux aller par-là. Il a remis les pendules à l'heure pour résumer. » Rien de particulier ? Quand il en avait parlé avec Albus ou Fred, ils avaient apparemment vécu la même expérience que lui, c'est-à-dire une entrevue violente, effrayante, douloureuse oui, tout ça, mais pas quelque chose qu'on pouvait résumer par « rien de particulier ». Avait-elle été privilégiée ? Mais pour quelle raison ? Avait-elle cherché à se faire bien voir ? Non, ce n'était pas le genre de Lucy de s'incliner devant ceux qui la dégoûtaient, surtout pas devant le Lord. Du moins, ce n'était pas le genre de la Lucy qu'il croyait connaître. Douter à ce point le faisait souffrir, énormément. Il était perdu, il avait l'impression de rencontrer aujourd'hui une nouvelle élève de Poudlard, aux traits identiques à ceux de son amie, mais au credo diamétralement opposé. « Écoute, tout a été une grosse erreur, je m'en rend compte à présent. » Hermès ouvrit grand les yeux. Une grosse erreur ? Se rebeller ? Montrer ses convictions ? Combattre ceux qui avaient brimés tous les membres de sa famille à elle, ça avait été une grosse erreur ? Dire que les choses avaient été mal exécutées, pourquoi pas, qu'il aurait fallu changer certaines choses, effectivement, mais dire que tout cela était une erreur, une grosse erreur, non ! C'était tout sauf une erreur, ça avait donné un souffle aux résistants du château, ça avait remotivés les plus découragés, ça leur avait valu pas mal de rigolade aussi, bien que les situations aient été bien sérieuses. Qu'était-il arrivé à Lucy ? « Code Phénix, ça a juste était la goutte de trop qui m'a permis d'ouvrir les yeux. J'allais dans le mur ! Tout ça pourquoi ? Pour faire comme tous les autres, comme tous les membres de ma famille. Alors qu'au fond ce n'était pas moi. Ce n'est pas ma cause. » C'était faux, ça sonnait faux. Ça ne pouvait tout simplement pas être vrai. Parce que toute ces actions définissaient Lucy au plus profond d'elle. Son côté farouche, son côté rebelle, sa détermination, son courage, son grand cœur, son amour des causes justes. Code phénix avait été l'illustration des propos qu'elle lui avait tenu pendant plus de six ans, alors non, ce n'était ni de trop, ni une erreur. C'était bien elle, c'était sa meilleure amie. Et cette constatation le mettait en colère. Son incompréhension le mettait sur les nerfs. Pour que tout soit normal pour Hermès, il fallait que un plus un soit égal à deux et le ciel soit bleu, comme depuis toujours. Il ne fallait pas changer quelque chose d'aussi fondamental, il ne fallait pas que Lucy, la résistante par excellence, devienne une obscure, convaincue ou non. La belle rousse souffla. Leur conversation l’ennuyait. La gorge du jaune se serra, ses yeux le brûlèrent mais il retint les larmes effrontées qui lui remplirent les yeux. Il ravala sa tristesse, Lucy ne vit rien, il en était de toute façon hors de question. Mais avoir risqué qu'elle le voit multiplia sa colère par dix. Cette colère envers personne, envers lui-même et envers le monde. Il serra les points. « Toi t'es un combattant, tu crois vraiment à la résistance mais ce n'est pas mon cas. Le monde dans lequel on vit n'est pas parfait mais il me convient. Je ne serai jamais la plus grande fan de Voldemort mais je peux m'en accommoder. » À cette phrase, ses sourcils se détendirent un peu. Enfin quelque chose de cohérent dans cette conversation qui semblait manquer cruellement de sens. Mais sa colère ne se calma pas pour autant. « J'ai passé assez de temps à me battre pour du vent, espérant que tout le monde prendra conscience que la résistance est le bien. Ce n'est pas ce que je veux. Toi oui mais moi non. » Faux ! Ça suffit maintenant je pense à moi et je rejoins le camp qui est le mieux pour moi. » Et Hermès ne pouvait pas lui en vouloir de penser à elle, elle n'avait fait que penser aux autres jusque là, et c'était bien cela qui faisait d'elle une résistante, pas une obscure. Le bourdonnement dans sa tête devenait insupportable. « Soit, pourquoi pas, effectivement il vaut mieux que tu te protèges, j'préfère ça à ce que tu prenne des risques. Mais pourquoi pas rester impartiale ? Ce serait un bon compromis, tu t'engagerai dans rien. Comme tu dis, t'es loin d'être une grande fan de tête de serpent, alors rester impartiale c'est bien non ? » Oui, ça aurait pu fonctionner comme ça non ? Ou peut-être pas, qu'est-ce qu'elle voulait exactement ? Se protéger c'est ça ? Il y avait bien d'autres moyens de se protéger sans couper les ponts. « Et pourquoi nous oublier tous comme ça ? Tu ne nous aime plus ? Plus aucun d'entre nous ? Juste pour un putain de changement de clan ? C'est juste insensé ! » Il reprit sa respiration, et se leva, incapable de rester en place plus longtemps. « C'est toi ça ? Cette fille morose, morne, sombre, pas intéressante pour deux sous ?! » lança-t-il presque acide, une main sur la hanche et l'autre tendue vers le château, représentant des dernières semaines passées en compagnie de la Lucy que personne ne connaissait. « C'est des conneries ! C'est pas toi parce que toi, si quelqu'un tombe, tu l'aide à se relever. Si quelqu'un se blesse tu le soignes, si quelqu'un perd un proche, ça te fais de la peine et tu le consoles. T'es pas une connasse sans cœur, t'es pas comme Roxanne, t'es bien plus que ça Lucy. T'es bien plus que ça et moi je t'... » Hermès mordit sa lèvre inférieure, se frappa la tempe du plat de la main et enchaîna quand le goût du sang commença à le gêner. « Et moi tu me manques affreusement. Mets toi à l'abri, d'accord, quitte les résistants, à la limite je préfère ça, ça me rassure, mais ne m'oblige pas à tirer un trait sur toi. Moi sans toi ce sera jamais la même chose. » Le blond était à bout, il haletait et son regard était chargé de peine. Lucy était vraiment trop importante pour lui pour pouvoir l'oublier pour toujours.

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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMer 31 Juil - 9:02


« lumès ∞ i don't want to hurt you but i have no choice »



« Soit, pourquoi pas, effectivement il vaut mieux que tu te protèges, j'préfère ça à ce que tu prenne des risques. Mais pourquoi pas rester impartiale ? Ce serait un bon compromis, tu t'engagerai dans rien. Comme tu dis, t'es loin d'être une grande fan de tête de serpent, alors rester impartiale c'est bien non ? » Impartiale mais dans quel monde vivait-il ? Rester neutre, c'était pour les faibles, pour ceux qui ne voulaient pas se mouiller et qui attendait gentiment que ça se passe pour être dans une bonne position quoiqu'il se passe. Et puis être impartiale ne lui servirait pas pour l'après, pour ses ambitions. De plus elle ne faisait jamais les choses à moitié, ne le savait-il pas depuis toutes ses années ? Bien sûr, il ne pouvait pas comprendre puisqu'il n'avait pas les éléments mais aux yeux de Lucy c'était tellement clair et évident. Elle n'eut de toute façon pas le temps de répliquer car Hermès poursuivait déjà. Lucy sentait à quel point il y a de la tension entre eux comme jamais ça n'avait été le cas. « Et pourquoi nous oublier tous comme ça ? Tu ne nous aime plus ? Plus aucun d'entre nous ? Juste pour un putain de changement de clan ? C'est juste insensé ! » Pour elle ça n'avait rien d'insensé, bien au contraire ! C'était fondamental, une nécessité. Elle les mettait à l'abri de la meilleure manière qu'elle le pouvait. Oh elle savait très bien que si elle expliquait tout à Hermès, il s'opposerait à son projet, il lui dirait que c'est débile et qu'il s'en fout. Oui il lui dirait qu'il en avait rien à faire d'être exposé et qu'il préférait être à ses côtés. Mais elle, elle en avait pas rien à faire. Elle tenait beaucoup trop à lui pour être égoïste. Néanmoins ça faisait mal d'entendre ce reproche : « Tu ne nous aimes plus ? » Bien sûr que si ! Comment pouvait-il dire cela ? C'était la chose la plus idiote qu'elle avait entendu mais en même temps si elle se mettait à sa place, elle pourrait tout à fait poser la question. Vu de l'extérieur, évidemment que la question était légitime. Mais il n'empêche que cela faisait mal et qu'en additionnant tout ce qu'elle prenait dans la gueule depuis son changement de camp, elle est au bord de craquer. C'était éprouvant et ça l'était toujours parce qu'il n'y avait pas un jour où ça s'arrêtait. Lucy les voyait tout le temps et lui rappelait qu'elle les avait « abandonnés ». Elle n'aurait pas la « paix » si l'on peut utiliser ce mot avant de quitter Poudlard, elle le savait parfaitement.

« C'est toi ça ? Cette fille morose, morne, sombre, pas intéressante pour deux sous ?! » Ça aussi ça faisait mal, beaucoup et c'est avec rage qu'elle ne put s'empêcher de répliquer : « Comme ça pas de regrets qu'on se parle plus, alors ! » BIM. Elle était mauvaise, elle le savait mais tant pis. Ça faisait mal, elle ne pouvait pas se laisser faire au bout d'un moment. Non il arrivait un moment où elle devait piquer elle aussi pour ne pas péter les plombs. Il était debout mais ça ne changeait rien du tout. Il ne l’impressionnait pas plus, peut-être parce qu'elle commençait à s'énerver elle aussi. Elle aurait pu se lever mais très franchement elle ne trouva pas la force de le faire. Peut-être était-ce aussi parce qu’inconsciemment, elle n'avait pas envie de se lancer dans une discussion sans fin. « C'est des conneries ! C'est pas toi parce que toi, si quelqu'un tombe, tu l'aide à se relever. Si quelqu'un se blesse tu le soignes, si quelqu'un perd un proche, ça te fais de la peine et tu le consoles. T'es pas une connasse sans cœur, t'es pas comme Roxanne, t'es bien plus que ça Lucy. T'es bien plus que ça et moi je t'... » Cette fois-ci elle se mit debout parce qu'il allait trop loin en insultant Roxanne. Elle n'était pas une connasse sans cœur, jamais ! Lucy ne le laisserait pas dire, ne le laisserait pas faire. Il était hors de question, que la discussion tourne ainsi. Roxanne n'avait rien fait par rapport à son changement à part la prendre sous son aile à peu près. Il ne pouvait pas lui mettre la faute sur le dos parce que ça serait injuste et que sa colère était mal dirigée. Non Roxanne n'était pas le Grand méchant loup, il fallait arrêter avec ça. Ça la mettait vraiment hors d'elle ce genre de propos. « Et moi tu me manques affreusement. Mets toi à l'abri, d'accord, quitte les résistants, à la limite je préfère ça, ça me rassure, mais ne m'oblige pas à tirer un trait sur toi. Moi sans toi ce sera jamais la même chose. » Elle tourna la tête parce que le regarder c'était trop dur. Lui aussi lui manquait et quand il lui disait des choses comme ça, elle avait juste qu'une envie c'était de lui sauter dans les bras et ne plus jamais penser à tout ce qu'elle avait élaboré. Ça serait tellement plus facile et plus simple ! C'était bien trop tentant et alléchant et il lui manquait tellement... « Arrête. » C'était limite une supplication mais il fallait qu'il s'arrête si elle voulait avoir les idées claires, si elle voulait faire la bonne chose selon elle. Elle ne demandait que cela qu'il s'arrête. « Je t'interdis de parler de Roxanne comme ça, t'as compris ? Elle n'a rien à voir là-dedans, arrête de la rendre responsable de tout ce qui ne va pas dans ta vie ! » Bon c'était un peu exagéré mais c'était la meilleure réplique qu'il lui était venu à l'esprit.

Cependant elle pouvait faire autant de pirouettes qu'elle voulait pour se donner du temps mais elle devait aborder le sujet principal : eux. Il lui avait dit des choses fortes et bien que ça lui brisait le cœur, elle allait devoir être cassante, blessante et insensible. Elle ne savait pas comment gérer cela, elle ne savait pas comment procéder et en plus de cela, elle n'était pas masochiste. Ça ne lui faisait pas envie de lui faire et de se faire du mal par la même occasion. Elle serra les poings et se rappela sa nouvelle devise : « toute victoire mérite sacrifices. ». Elle n'avait plus le choix, elle le savait très bien. « Quant à ce qui nous concerne... » Petite pause pour se donner d'avantage de courage. « On ne peut PLUS être amis vu les circonstances, mieux vaut couper les ponts tout de suite. Je n'ai pas l'intention de trahir mon nouveau clan. » Menteuse ! Sale petite menteuse. « Il faut choisir sa place, j'ai choisi la mienne. Tu dois l'accepter de plein gré ou par la force mais je ne ferrais pas machine arrière. J'ai pris ma décision, qu'elle te plaise ou non, c'est pareil. Plus tard tu comprendras. » Comme si sa dernière phrase était l'équivalence d'une excuse. Bien sûr, cela ne pouvait être le cas mais ça lui faisait du bien de le croire. Elle se sentait moins cruelle, moins horrible. La souffrance était bien là, n'allez pas croire qu'elle se sentait bien ou qu'elle était épanouie. Ce n'est pas du tout le cas. Oh non bien sûr que non et c'est aussi pour cela qu'elle murmura un très faible : « Je suis désolée. » D'ailleurs il y avait peu de chance qu'Hermès l'ait entendu.
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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMer 31 Juil - 12:51



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Les nerfs en compote, les yeux brûlants, le cœur au bord des lèvres, Hermès serrait les poings plus fort que jamais il ne l'avait fais dans sa vie. Il se sentait brûlant. La colère, la peine, la fatigue, la pression qu'il s'était mis sur les épaules à cause de ce plan qu'il avait organisé, tout lui retombait dessus maintenant. Les phalanges blanchies par la force qu'exerçaient ses mains, il faisait des aller-retour d'un point à l'autre du hangar à la recherche de ce qui pourrait le calmer, même si ce quelque chose n'existait probablement pas. En fait, si, ce quelque chose, ou plutôt ce quelqu'un, existait bel et bien, mais ce quelqu'un, cette quelqu'une, semblait vouloir lui faire comprendre que lui et elle n'avait plus rien à faire ensemble. « Arrête. » Mais arrêtez quoi ? D'être lui ? Qu'y pouvait-il ? Il ne faisait que lui montrer qu'elle lui manquait, qu'il voulait la revoir, la  fréquenter à nouveau, la reprendre dans ses bras, lui faire mille compliments à la minute, la chatouiller, la faire bouder. Il voulait retrouver Lucy, qu'y avait-il de sorcier à cela ? Qu'y avait-il de mal ? « Je t'interdis de parler de Roxanne comme ça, t'as compris ? Elle n'a rien à voir là-dedans, arrête de la rendre responsable de tout ce qui ne va pas dans ta vie ! » Quoi ?! Hermès était outré ! Comment pouvait-elle dire ce genre de chose ? Roxanne qui l'avait poussé au fond du trou en lui assurant que Lucy les avait tous abandonnés avec joie, qu'elle se sentait bien mieux et épanouie chez les obscurs, ce qui était faux. Hermès en était certain car il avait bien remarqué les petites intonations, les petites expressions du visage de Lucy presque imperceptibles que lui seul et quelques autres privilégiés pouvaient voir. Il savait qu'elle n'était pas épanouie. Il savait qu'elle avait ses raisons, des raisons que personne ne connaissait. Alors si, Roxanne était une connasse, si, elle était la dernière des garces, et peu importe qu'ils ne partagent pas cet avis, la verte et argent avait pris plaisir à le regarder souffrir de ses propos, et ça pour le blond, ce n'était pas juste, ce n'était pas humain, pas fair-play, pas digne de quelqu'un de bien. Hermès croisa ses mains sur sa nuque et fixa le ciel, c'était aberrant, il tourna le dos à Lucy, ayant cessé de faire les cent pas. Soit elle n'était pas honnête avec elle-même, soit elle ne connaissait pas toutes les facettes de sa très chère cousine. Car si on traitait Roxanne de garce, il y avait une raison, jamais de fumée sans feu dit-on. D'autant plus que Lucy connaissait bien Hermès, qui n'était pas du genre à médire de quelqu'un sans s'appuyer sur des faits avérés, qu'il avait lui-même vu ou entendu. Et dans ce cas-ci il les avait même vécu. Surtout à propos d'une fille, lui qui était constamment galant et cherchait des circonstances atténuantes à toutes les filles du château, quoi qu'on dise sur elles. « Quant à ce qui nous concerne... » Hermès se retourna tout à coup, les mains toujours sur la nuque, la bouche entrouverte, les yeux plein d'espoir. « On ne peut PLUS être amis vu les circonstances, mieux vaut couper les ponts tout de suite. Je n'ai pas l'intention de trahir mon nouveau clan. » Non. Non, non. Non, quelque chose cloche, quelque chose ne fonctionne pas. Dans sa phrase, il y a une erreur quelque part. Et tout ça, ce hangar, cette situation, le ciel, la mer et les barques, tout a quelque chose de faux. Tout sonne faux ici, Hermès le sait, tout n'est qu'une blague, ou un sortilège, ou même une illusion. Il doit trouver où est celui qui gère tout ça. Et, de toute façon, Lucy va bientôt se mettre à rire, dire que c'est faux, qu'elle plaisante. Elle va le prendre dans ses bras, le rassurer et lui dire qu'elle l'aime toujours autant qu'avant, puis lui faire un petit bisou sur la joue, tout mignon. « Il faut choisir sa place, j'ai choisi la mienne. Tu dois l'accepter de plein gré ou par la force mais je ne ferrais pas machine arrière. J'ai pris ma décision, qu'elle te plaise ou non, c'est pareil. » Non, peut-être pas en fait. Tout est vrai finalement. Hermès rit, deux fois, très légèrement, stupéfait. Il titube, fait deux pas en arrière. « M'enfin Lucy, tu... » les mots ne sortent pas, non, ils ne sortent plus, ne peuvent plus. Sa vision se brouille, son visage se crispe, son expression se froisse comme du papier qu'on met en boule. C'est trop dur. Elle n'a pas le droit de lui dire ça. De lui demander de l'oublier pour toujours, il n'en est pas capable. Qui sera là sinon ? La dernière personne qu'il ait c'est Théo. Il n'a donc plus qu'un seul membre de sa famille ? Un seul et unique ? Et encore, elle l'évite tout le temps maintenant. Oui, il est à nouveau orphelin. Le goût salé de ses lèvres le surprend, il n'y est pas habitué. Rares sont ceux pouvant se vanter de l'avoir vu pleurer. En fait personne jusque là. Si ce n'est Ted et Victoire, de douleur, une fois. Mais maintenant, Lucy l'obscure pouvait s'en vanter. « Plus tard tu comprendras. » Vraiment ? Il comprendra ? « J'aimerai tellement ma Luly, mais... » Comment terminer sa phrase quand il venait d'appeler son « ancienne amie » par son petit nom intime, qu'il ne pourra plus jamais lui donner ? Un sanglot lui échappa pour de bon. Il avait trop honte. Jetant un dernier coup d’œil à la plus belle rousse du monde, il se retourna et partit en direction du château. Son trop plein d'émotion le fit taper dans un arbre qu'il croisait avant de quitter le hangar, il aurait juré le voir trembler. La douleur, il s'en préoccuperait demain.
Il s'était promis de respecter le choix de Lucy, il le fit, comme prévu, quoi qu'il lui en coûte, quitte à laisser son cœur à l'abandon sur la rive. Il lui sembla entendre Lucy ajouter quelque chose mais ne comprit pas quoi, mais faire marche arrière pour essayer de comprendre signifiait perdre définitivement sa dignité, sa fierté, son honneur, tout ce qui faisait de lui ce qu'il était. Alors il passa outre, et dès qu'il eut tourné à l'angle et que Lucy n'était plus en mesure de le voir, il sprinta jusqu'au château et se rendit dans les cachots pour pouvoir frapper contre les murs en toute tranquillité. Il n'avait même pas su lui dire je t'aime.

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Dernière édition par Hermès A. Charleston le Mer 31 Juil - 13:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go.   [terminé] LUMÈS → I told you I couldn't let you go. EmptyMer 31 Juil - 13:55


« lumès ∞ i don't want to hurt you but i have no choice »



« J'aimerai tellement ma Luly, mais... » Des pleurs et même un sanglot. C'est trop difficile, Lucy sent qu'elle n'a plus la force et le courage de retenir ses larmes à son tour mais heureusement Hermès part avant. Elle l'entend frapper dans quelque chose. Au son, elle sent que c'est quelque chose de dur, sûrement un arbre. Elle finit alors par s'effondrer par terre, à genoux. Elle prend sa tête dans ses mains et se met à pleurer à chaudes larmes. Elle ne retient rien du tout. Déjà parce qu'elle n'en pas la moindre envie mais aussi parce que de toute façon, elle ne le pourrait pas. Elle avait l'impression qu'on l'avait poignardé en plein cœur et de toute manière elle s'était elle-même poignardée car elle était responsable de son malheur. Et voir Hermès dans cet état-là... Elle ne l'avait jamais vu dans un état comme celui-là. Jamais. Elle avait beau cherché, elle ne l'avait jamais vu aussi triste. Elle était une horrible personne. Non pire, elle était un monstre. Une sale garce, une salope, une pétasse, une pute même, une enfoirée, une connasse finie, une saleté, une bâtarde, une crevarde, une enflure, un fumier, une naze, une ordure, une raclure, une saloperie, une... Elle aurait pu continuer la liste indéfiniment tellement elle se sentait mal mais ça n'arrangerait rien. En conséquence, elle continuait de pleurer depuis tout à l'heure sans bouger. Tout d'un coup, elle entendit un bruit. Quelqu'un entra dans le hangar. Merde ! Quelqu'un allait la voir dans cet état, pire et si c'était Hermès ? Oh non ! Toute façon elle avait pas le temps de sécher les larmes et même elle était sûre d'avoir les yeux gonflés et tout rouge. Elle était dans un sale état... minable. « heureusement » pour elle ce fut une première ou deuxième année grand maximum qui rentra en gloussant. Elle fut tout de suite stoppée par le regard meurtrier de Lucy. (C'était un peu le remake de l'exorciste). Et comme si Lucy s'était retenue, elle rejeta toute sa colère sur cette pauvre gamine. « Et qu'est-ce que tu fais plantée là ? T'as pas vu que c'était déjà occupé, merde ? ET PUIS POURQUOI TU RIGOLES COMME UNE IDIOTE. TU CROIS QUE C'EST DRÔLE PEUT-ÊTRE ! NON Y A ABSOLUMENT RIEN DE DRÔLE ! T'as l'air tellement débile comme ça. Tu me fais de la peine, non même pas tu me fais pitié ! Va-t-en ! Allez je t'ai dit de partir. VA-T-EN ! CASSE-TOI !!!! » Lucy était sur le point de se lever pour la dégager à coup de pied au cul mais elle se mit à pleurer et prit la fuite. Voilà encore une personne qu'elle avait « traumatisé ». au moins comme ça, elle était un monstre jusqu'au bout. Néanmoins ses larmes redoublèrent encore et encore. Elle resta à genoux là, des minutes. Elle avait un peu arrêtée de compter. Seulement à un moment, elle finit par trouver la force de sécher ses larmes et de se relever. Évidemment ça se voyait sur son visage que quelque chose s'était passé mais elle ne dit rien, à personne. À qui pouvait-elle le dire de toute façon ? Rien que d'y penser lui donner envie de pleurer.
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