Happiness Therapy

999 624.

I don't wanna break these chains

non il est pour moi. Je peux te dire qu'il serait dans mon lit je ferais pas que dormir contrairement à Catnip

G R Y F F O N D O R 20 POINTS
S E R D A I G L E 0 POINTS
S E R P E N T A R D 0 POINTS
P O U F S O U F F L E 10 POINTS

« S’il te plaît, ne te rend pas plus détestable que tu ne l’es déjà. Laisse-toi faire et tout ira mieux pour tout le monde. Tu penses que j’ai encore quatorze ans ? Mais regarde toi dans un miroir, tu joues au même jeu que moi, ne fais pas semblant de te croire plus futée que les autres, tu ne l’es pas. »

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PAULINE +

Elle apparaît de manière anecdotique dans le premier chapitre page 25 mais on n'y fait pas vraiment attention. Ressemblances entre la rencontre avec Pauline et avec la femme morte à la page 131 → annonce un mauvais présage peut-être. Pauline laisse Angelo entrer chez elle malgré son aspect rebutant et le risque de contagion. Auteur décrit cette femme de manière morcelée. Passage de la page 361. Pauline est une figure indépendante et courageuse. Pauline trouve un village suspect et elle fait part de ses suspicions à Angelo. Pauline est observatrice. Lors de la confrontation avec les villageois c'est Pauline qui tire pour effrayer les habitants. Audace de Pauline déconcerte le jeune homme, personnage courageux et audacieux. Mais cette audace peut agacer aussi Angelo. Maladie de Pauline apparaît comme une épreuve qui modifie la relation entre les deux personnages → monstre comment le choléra est un révélateur des liens sociaux. Angelo est habitué au choléra, il sait comment réagir face aux malades. Description ambiguë puisque mêle la beauté et la mort.


SCENE DE MANOSQUE +

Thème politiquement très connoté avec le complot. Manœuvre insidieuse contre le pouvoir et la société, thème qui renvoie à l'actualité proche. On a aussi un aspect xénophobe avec la notion « d'étranger ». Souvenir des guerres napoléoniennes et l'anglais est l'ennemi « bottes de milord » cela suffit pour l'accuser de complot. Angelo est menacé de lynchage par la foule en colère composée d'ouvriers → allusion claire au communisme que Giono juge responsable de ses malheurs à la libération. Le narrateur oppose plus loin les bottes d'Angelo, signe de standing social, et les sandales de ses poursuivants. La foule traque le comploteur. Il est sauvé par les gendarmes, par sa vélocité et son agilité, et « à peu de chance ». Passage est très travaillé, passage inspiré une nouvelle fois par Stendhal avec Lucien Lewen. Le bouc émissaire devient la victime émissaire. RENE GIRARD. « Seraient-ils donc sincères ? » Cette affaire va laisser des traces. Page 262, Angelo et Giuseppe parlent et Angelo dit qu'il a faillit être pendu et Giuseppe « se mit à rire ». L'hystérique a un nom, Michu.
Critique nette du communisme et de l'épuration sauvage. Comme chez Camus, l'épidémie institue un « nouvel ordre » qui pour l'instant s'appelait désordre, organisant la vie dans de nouveaux horizons. Destruction du lien social, de ce qu'on appelle aujourd’hui le « vivre-ensemble ». Destruction des repères sociaux et éthiques. Notion de brasiers où on incinère les acadavres. De nombreuses références à l'odeur de la chair humaine brûlée, de four. Allusion à un camp de concentration. Page 384 représentant qui se représente comme le chef de chambré, qui a des listes. Or le chef de chambré est une figure de la WW2 qui est un prisonnier du camp qui a le pouvoir sur ses camarades (Kapo), souvent des prisonniers criminels. Cette expression renvoie clairement au système concentrationnaire du régime nazi.
Quarantaine de Riance où il est dit « qu'elle est le théâtre d'horreur », mot fort et vague que l'on trouve aussi dans la bouche de Pauline. « Elle raconta elle aussi toute une série d'horreurs ». Allusions précises que le lecteur de 1951 déchiffre immédiatement.



ANGELO +

personnage focal dont le narrateur communique le discours intérieur (sentiments et pensées). C'est le seul personnage dont on connaît le discours interne. Il est celui qui voit le monde plus que tous les autres (comme dans le Père Goriot ou les Trois Mousquetaires). Giono nous livre de très nombreux discours intérieurs qui sont marqués de manière très claire par « se disait-il ». Seul personnage dont la narrateur cite son discours intérieur ce qui lui donne un statut narratif privilégié → procédé stendhalien. Personnage romanesque et romantique. Inspiration du personnage référentiel avec le grand-père de Giono, venu d'Italie en France pour des raisons à la fois politiques et économiques. Inspiration d'un personnage fictif avec Fabrice Del Dongo de La Chartreuse de Parme. Les deux sont hussards. Le grand-père de Giono a fait le chemin inverse d'Angelo et il n'était que brigadier et non pas gradé, et il était militant pour l'unification de l'Italie (carbonarisme ou charbonnerie). En tant qu'infirmier majeur il a soigné une épidémie de choléra. On retrouve le caractère de Fabrice del Dongo. Figure de synthèse des deux, comme les grands personnages romanesques. Angelo c'est l'anti-Giono → petit bourgeois à la vie tranquille.
Évolution du personnage → Angelo n'a longtemps qu'un prénom donné dans la première phrase (phrase incipitale). Angelo est posé et va rester comme personnage central. On apprend un peu par hasard des éléments de son identité. Page 137 on apprend qu'il a 25 ans et qu'il a un nom, Pardi. On sait très peu de choses sur lui, on est loin des descriptions balzaciennes qui introduisent bien les personnages. Pas de portrait, c'est un choix narratif. Il est suggéré qu'il est beau mais on a une beauté que suggérée, jamais mentionnée. Il a les yeux noirs et une poitrine poilue. Lorsqu'il se regarde dans une glace il se découvre « sale et hirsute ». Ce n'est pas du tout le jeune premier beau et séduisant si on s'en tient au texte en lui-même, mais le lecteur est tenté de construire un personnage beau. Le texte donne peu d'indices, c'est une caractéristique du roman que de laisser le portrait ouvert, c'est le lecteur qui construit son image d'Angelo. Giono était connu pour imaginer des personnages issus du peuple, des ruraux simples aux mœurs rudes, et cette fois-ci c'est tout à fait différent → aristocrate de la ville, homme cultivé (savoir littéraire que l'on découvre au fil de ses rencontres, il se réfère trois fois à L'Arioste, puis  à Virgile et Dante). Échos analeptiques du roman Angelo = c'est un bâtard comme Fabrice del Dongo. On a une absence de la figure paternelle (pg 442 « je n'ai pas connu mon père, je ne sais pas s'il est mort, personne n'en sait rien, personne ne s'en soucie ») → le personnage se construit sans le père comme le Sartre Des Mots. La mère d'Angelo ne cherche pas à canaliser son affection → parallèle à la fin avec la vielle marquise du château de Théus. Page 329, aveu « j'ai été heureux dans mon enfance » puis c'est tout. Pour les origines, elles sont connues mais pas exploitées, elles ne nourrissent pas une obsession ; il est italien (piémontais), il parle un français sans accent, il se sent italien → le fait qu'il soit étranger appuie sa solitude. C'est un soldat de métier, il a eu des aventures amoureuses, sa mère lui a acheté son grade.

[16:07:42 05/04/14] Bryonia E. Dante : Je pense que tu oublies que c'est un mec et qu'Andro n'a aucun scrupule à se taper sa meilleure amie contrairement à Bry ^^

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III – Conclusion

Il y a un effet (simple) de la VI manipulée sur la VD, à savoir un effet de l'engagement politique sur le score d'internalité au questionnaire de LOC attribution. Les étudiants affiliés à l'UNEF obtiennent un score d'internalité plus faible que les sujets non affiliés ( -0,25 VS 0,24 ) La première hypothèse opérationnelle est validée : les étudiants engagés politiquement choisissent plus d'explications externes pour rendre compte d'événements généraux que les non engagés.

Balances Métro Lutèce / Concert Métro Lut. / Déplacement de la scène

[00:39:34] @ Naranja L. d'Alvarez : mais bon, je viendrais pour la naissance du bébé

i was born with the wrong sign. in the wrong house with the wrong ascendancy. i took the wrong road that led to the wrong tendencies. i was in the wrong place at the wrong time, for the wrong reason and the wrong rhyme, on the wrong day of the wrong week. i used the wrong method with the wrong technique. the wrong theory for the wrong man. the wrong eyes on the wrong prize. the wrong questions with the wrong replies.

« Merci Hermès de faire ça, merci. »