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 Help, I need somebody help ▲ Juyne

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Fred Weasley

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MessageSujet: Help, I need somebody help ▲ Juyne   Help, I need somebody help ▲ Juyne EmptyVen 13 Déc - 13:12

Sombre, noire, triste, c’était ainsi qu’était désormais la vie de Fred Weasley. Enfin, la vie, il n’en avait plus réellement désormais. Il était entouré de ses sombres pensées et toutes allaient vers sa famille tuée par sa faute. S’il n’avait jamais été en présence de détraqueurs avant, il comprenait désormais bien ce qu’on lui avait raconté dans des histoires. Il était vidé, vidé de sa gaité, de ses souvenirs heureux. S’il était déjà un peu abattu avant d’avoir été enfermé à Askaban, c’était désormais bien pire.

De plus, il était régulièrement interrogé, mais rien de sortait. De toute façon, les mangemorts n’avaient plus aucun moyen de pression contre lui. Il savait qu’il parle ou non, sa famille était et serait tuée. Alors à quoi bon lui dire qu’il les tuerait, les torturerait. Il savait que dans tous les cas c’était déjà le cas ou le serait.

Seul dans sa cellule, il avait pris du recul sur son histoire avec Alienor, avec qui il était sorti pendant plus d’un an. Il se disait désormais que c’était aussi bien qu’elle ne soit plus avec lui. Ainsi, il n’avait vraiment plus aucun moyen de pression. Même si elle lui manquait, il la savait en sécurité à l’autre bout du monde. Elle n’était certes pas avec lui, plus avec lui, ne le soutenait plus, mais elle pourrait vivre sa vie tranquillement en Australie. Et puis, elle n’aurait pas à être témoin de tout ce qu’il pouvait se passer en Angleterre et de ce qu’il lui arrivait ce qui aurait pu être assez dur à gérer.

La seul chose qui lui remontait le moral était qu’il avait la situation en main, ou presque. En effet, ce n’était pas pour rien qu’il s’était laissé emprisonner. Il y avait un plan derrière cette arrestation. Comme si il n’aurait pas quitté Poudlard plus tôt s’il avait vraiment voulu leurs échapper. Tout était prévu avec James. Enfin, les grandes lignes. Ca avait été son idée. James allait seulement les aider de l’extérieur donc il valait mieux qu’ils aient ensuite mis le plan en place ensemble. ça lui avait rappelé le bon vieux temps. celui où ils planifiaient à deux les grandes actions de la résistance. Le bon vieux temps. Il était loin désormais, ils étaient tous les deux beaucoup moins insouciants et naïfs. Ils avaient changé et pas pour le mieux. Mais c’était parce que le monde qui les entourait avait également énormément changé en très peu de temps.

Les mangemorts allaient tomber de haut lorsque l’Ordre du Phénix reprendrait le contrôle de la situation. Ils allaient perdre comme ils avaient perdu la première guerre. Mais pas la seconde malheureusement. Cette fois-ci, ils perdraient. L’Ordre serait plus efficace, même si pour l’instant on ne le voyait pas tellement. Mais peut-être réagirait-il lorsque la révolte serait vraiment lancée. C’était en tout cas ce qu’espérait Fred. Sinon, à quoi bon risquer sa vie et se faire torturer dans ce lieu maudit.

Hurlements, cri de souffrances, gémissements. Fred n’entendait que ça depuis qu’il était à Askaban. Ils le glaçaient au plus profond de lui. Il reconnaissait parfois les voix de ses proches. Ted, Victoire, certains membres de sa famille, Oli… Ils étaient nombreux, il reconnaissait leurs cris, leurs hurlements, leurs souffrances. Il en souffrait. Et puis, il y avait aussi sa souffrance physique. Les mangemorts n’y allaient pas de main morte avec lui mais rien ne sortait. Alors ils tentaient de nouvelles approches. Les détraqueurs semblaient plus nombreux et lui de plus en plus triste au fur et à mesure qu’il perdait ses souvenirs heureux. Et puis il y avait le moyen de pression de la famille. Ils devaient penser qu’en les entendant souffrir il reviendrait à la réalité et changerait. Mais ça ne serait pas le cas, il n’avait plus rien à perdre et les entendre ainsi ne faisait que raviver sa colère. Elle lui permettait de se dire qu’il se taisait pour quelque chose, pour tous les autres membres de sa famille. Pour les membres décédés de sa famille, ils n’auraient jamais cédé sous la torture. Et puis, ils étaient condamnés s’il parlait, si ce n’était pas déjà le cas.

Et puis, il y avait la faim. Même si on lui donnait à manger ce n’était pas Poudlard. Il voyait bien qu’il avait perdu du poids et pas qu’un peu. Il maigrissait à vue d’œil. On le nourrissait juste un minimum, pour qu’il s’éffondre mais sans en mourir. Tous les moyens étaient bons pour l’affaiblir. Il sentait son mental et sa détermination baisser même s’il faisait tout pour que ce ne soit pas le cas. Il avait peur de devenir fou à cause de sa tristesse. C’était courant à Askaban. Pour l’instant, il réussissait à éviter tout ça en restant concentré sur sa mission. Mais il n’arrivait pas encore à la mettre à exécution. Il allait avoir du mal. Mais il savait qu’il pouvait le faire. Après tout, il avait réussi à faire durer le Code Phénix.

Une trappe s’ouvrit, le repas passa en dessous. Pas bon, pas nourrissant, pas gros. Comme toujours… « Et voilà ton repas. » Cette voix, c’était celle d’une femme. Fred l’avait déjà entendu mais de très loin. Il l’entendait aussi ses pas lorsqu’elle allait donner à manger aux autres détenus. Il reconnaissait sa façon de marcher, ça lui changeait des pas d’homme. Mais elle ne s’était jamais arrêtée devant sa cellule. Cette voix, elle lui disait quelque chose, mais il ne savait pas quoi. Après tout, il avait perdu certains de ses souvenirs, ou en avait l’impression. En fait, tout ce mélangeait dans sa tête, ses moments de bonheur étaient comme verrouillés. Il n’arrivait plus à y accéder même s’il savait qu’ils étaient toujours présents quelque part. Il se battait pour qu’ils ne disparaissent pas à jamais. Il ne voulait surtout pas perdre les souvenirs de sa mère. Et puis, il ne devait pas oublier son plan, mais ce n’était pas des moments heureux donc ça ne devrait pas être retirer par les détraqueurs. Cette voix, il était sûr de l’avoir déjà entendue mais il n’arrivait plus à la reconnaitre. Etait-ce dans un de ses rêves, à Askaban, à Poudlard, au cours d’un interrogatoire ? Il ne savait plus, il faisait tellement de cauchemar qu’il avait du mal à défaire le rêve de la réalité.. Certaines de ses pensées étaient bien trop embrouillées pour qu’il arrive à savoir. « On se connait ? » Il s’était lancé, parce qu’il était presque sûr que ce n’était pas d’Askaban qu’il connaissait cette voix. Mais de où ? Ca ne pouvait quand même pas être de Poudlard ! Et pourtant, il en avait l’impression, c’était d’ailleurs pour cette raison qu’il ne comprenait pas. Pourquoi quelqu’un de Poudlard serait à Askaban ?

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Juyne E. Wells

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MessageSujet: Re: Help, I need somebody help ▲ Juyne   Help, I need somebody help ▲ Juyne EmptySam 18 Jan - 6:39




Fred & Juyne

« retrouvailles inattendues. »


Le temps défilait. Cela faisait déjà plusieurs semaines que Juyne, la poufsouffle loufoque, avait quitté l'école magique comme un bon nombre de ses camarades de septième année ou de classe préparatoire. Elle s'était laissé quelques jours pour savoir ce qu'elle allait faire de ses prochains mois. Essayer de trouver sa vocation, mais elle n'avait aucune idée de ce qu'elle allait faire. La rousse s'était trouvée un petit studio les rues de Pré-au-Lard. De cette manière, elle se trouvait proche de Poudlard et pouvait croiser les gens encore présent à l'école pendant leur sortie. Enfin si les élèves pouvaient encore sortir. Moïra était heureuse d'avoir son chez elle. Mais une ombre, une grand ombre, venait obscurcir toute sa petite vie. Comme pour toutes les vies à Pré-au-Lard. Le mal prenait de plus en plus de place. Ce qu'elle avait du mal à concevoir. Maintenant qu'elle était dans le monde des adultes, elle se rendait compte à quel point elle ne supportait plus cette noirceur. A Poudlard, elle avait fait abstraction de tout ça, du moins le plus possible. Elle y était parvenu. Elle ne s'était engagée nul part, ne voulant pas croire qu'une guerre existait réellement.

Cependant depuis qu'elle vivait à Pré-au-Lard et passait la plupart de son temps dans les rues de Londres, elle voyait la noirceur. Le vrai mal. Celui qui réduisait des vies à néants. La rousse avait vu des choses, lu ou entendu des faits qu'elle n'aurait jamais voulu connaître. C'est alors qu'elle intégra les Phénix. Marlon l'avait poussé pendant leurs années à Poudlard à rejoindre les résistants, malgré que lui fasse partis des obscurs. Elle connaissait son rôle, enfin elle l'avait deviné car il n'avait pas vraiment le droit de le lui dire. Mais elle n'était pas dupe. Derrière cette attitude loufoque, la rousse est loin d'être bête. Elle avait compris son petit jeu. Après tout ce qu'il avait enduré, il ne pouvait pas être du coté des méchants, pour il le faisait croire à la perfection quand tout le monde était autour de lui. Juyne était heureuse pour lui qu'il était parvenue à ses fins, mais au fil du temps, elle avait regretté le choix de son meilleur ami aussi. Ce choix les avait séparé, lentement, très lentement. Plus que la jeune sorcière n'aurait voulut. C'était triste, mais c'était le prix à payer pour que son Némo obtienne sa justice. La sorcière avait donc écouté les conseils de son ami et elle avait rejoint les phénix.

Quelques jours après sa sortie de Poudlard, la jeune femme avait répondu à une annonce de travail. Juyne ne savait pas exactement ce qu'elle désirait faire comme travail. Elle n'y avait jamais vraiment réfléchis jusqu'à ce jour. Tout ce qu'elle savait c'est qu'elle devait gagner de l'argent. Elle n'allait pas vivre très longtemps dans son nouveau studio sinon et ce n'était pas ses parents qui allaient l'aider. En effet, ces derniers ne roulaient pas sur l'or. Ils devaient s'occuper de la ferme et des animaux magiques. Juyne ne leur demanderait jamais de l'aide de cette manière. Elle voulait se trouver un travail. Elle avait donc été voir à Azkhaban. Elle avait été engagé. Les prétendants pour ce poste devait se faire rare. En même temps, qui rêve d'une carrière en tant que cantinière d'Azkhaban ? Mais pour l'instant, cela convenait à la jeune femme. Elle commença donc à travailler quelques jours plus tard.

L'endroit était lugubre. Juyne s'y attendait un petit peu. Tout était gris, sombre, infecté de rats. La plupart du temps, le silence était rompu par des hurlements stridents. Plus d'une fois, elle eu la chaire de poule. Elle avait le sentiment de reconnaître les voix. Juyne savait qu'il y avait des gens qu'elle connaissait dans cette prison, comme Oli ou Ted. Même Victoire, l'une des personnes proches dans sa vie. Elle en rêvait la nuit. Elle les voyait se faire torturer, mais elle ne voyait pas leur visage. Elle entendait juste leur cri. Ce qui était pire que tout. La jeune femme était la plupart du temps dans les cuisines, mais elle pouvait voir les mangemorts passés. Des fois, ils étaient accompagnés d'un détenu et l’amenaient vers les cachots. L'ancienne Poufsouffle se doutait de ce qu'il faisait. Les cris provenant étaient plus horrible encore que ceux qu'elle pouvait entendre dans les couloirs de la prison. Les mangemorts remontaient des heures plus tard, les mains en sang, le visage couvert de gouttes rouges qui ne leur appartenaient pas. Un sourire satisfait, ils lançaient un regard sadique à Juyne qui les regardait avec horreur. Pas trop non plus. Elle ne pouvait montrer à quel point elle était sensible, ni même à quel point elle était dégoûter par leur aire satisfait. La rousse était peu être cantinière, mais elle devait aussi s'occuper d'eux en cas de petites blessures. Il y avait peu de personne qui travaillait dans cet endroit, mis à part les mangemorts sanguinaires qui se délectaient de la souffrance des pensionnaires. La jeune femme s'improvisait donc infirmière quand les prisonniers se rebellaient et qu'ils arrivaient à atteindre leur tortionnaire. Jamais elle ne les regardait dans les yeux, elle avait bien trop peur d'eux. Ils devaient s'en douter, ils en jouaient. Elle le voyait, elle le sentait. Elle devrait être plus forte, mais ce n'était pas facile en les sentant près d'elle. Surtout qu'elle était seule. Dehors, elle avait moins peur car il y avait les phénix à chaque coin de rue, mais ici elle était seule.

Pour le moment, la jaune était beaucoup resté dans la cuisine. Elle ne montait pas beaucoup. Ils attendaient de voir ses compétences, voir si ils pouvaient avoir confiance en elle. Une entière confiance. Ce jour-là, elle eu le droit de monter les marches menant au prison. Celle qui l'accompagnait lui expliqua la quantité qu'il fallait mettre dans les écuelles. Il fallait aller vite. Ne pas s'attarder trop. Il fallait aussi leur donné le minimum d'eau. Juyne trouvait les rations qu'elle donnait minime, même elle avec son appétit de moineau, elle n'aurait pas eu assez. Elles n'étaient que deux ce jour-là à servir les détenus. Chacune avait un étage. La sorcière commença donc, traînant son chariot dans le couloir sombre et délabré. Elle fit plusieurs trappes, rajoutant une petit louche en plus à chaque fois. Elle ne pouvait en mettre plus, sans quoi sa supérieur s'en douterait. Elle passa une petite écuelle en murmurant un « Et voilà ton repas.» Le repas disparût dans la cellule. La rousse fit une pause. Elle avait dejà quelques cellules, plus de la moitié. Mine de rien, ce chariot était lourd. Elle repris son souffle. C'est alors qu'elle entendit une voix. Celle du prisonnier. Jamais elle n'aurait pensé que l'un d'entre eux oserait prendre la parole. Du moins pas aussi gentiment. Elle avait plus imaginé des cris contre elle, des coups dans les portes quand elle déposait le repas. « On se connait ? » Juyne regarda autour d'elle. Elle était seule, si on omettait tous les prisonniers autour d'eux. Elle lança un coup d'oeil à la porte du fond s'assurant que sa supérieur ou un mangemort ne s'y trouvait pas. La jeune femme se rapprocha de la cellule d'où était parvenue la voix. Elle s'accroupit, près de la trappe. « Je ne suis pas sûre, je viens à peine de quitter Poudlard. » Elle ne savait pas quoi dire. Elle était prête à raconter sa vie à ce détenu. Elle était heureuse de pouvoir lui parler. Si cela pouvait lui redonner un peu d'espoir, elle en serait plus que satisfaite. Et puis, il y avait peu de chance pour qu'elle connaisse l'homme qui se tenait derrière cette porte. Une chance infime. A part Poudlard, la jeune femme ne connaissait pas grand monde. Ces parents étaient marginales et n'avaient pas beaucoup de contact avec l'extérieur. « Je m'appelle Juyne. » Pourquoi lui avait-elle dit son prénom. Elle n'en avait aucune idée, mais elle n'avait pas envie de l'abandonner, pas tout de suite. Pas tant que rien ne l'empêchait de lui parler.

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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: Help, I need somebody help ▲ Juyne   Help, I need somebody help ▲ Juyne EmptyMar 4 Fév - 11:40

Une voix venait de tirer Fred de ses pensées. Une voix de femme. La voix de celle qui leur apportait à manger. C’était la première fois qu’elle s’arrêtait devant sa cellule. La première fois qu’elle s’adressait à lui. Et cette voix, il était sûr qu’il la connaissait d’avant. Malheureusement, comment savoir de qui et de où ? Son esprit et ses souvenirs étaient bien trop emmêlés pour ça. Il n’arrivait même plus toujours à défaire le rêve de la réalité. Avait-il seulement rêvé qu’il la connaissait parce qu’il l’avait entendu à Askaban ? Cette pensée lui traversa la tête et elle le déçu. Et si c’était vrai. Si c’était uniquement son imagination qui lui faisait croire qu’il connaissait cette personne. Et pourquoi lui avait-il parlé ? Après tout, il n’y avait que des mangemorts ici. Alors à quoi bon. C’était peut-être la voix d’une pionne, d’une prof, de quelqu’un présent lors d’une de ses séances de torture. Il se rendait compte qu’il devenait petit à petit fou. Il l’était devenu à cause de ces détraqueurs. Fou de tristesse, de terreur, de douleur. Ce n’était pas encore le cas, il se battait contre cette démence alors il s’attachait à une voix qu’il croyait avoir déjà entendu. C’est moche quand même à ce point là.

Il se demandait aussi dans quel état étaient les autres membres de sa famille. Etaient-ils comme lui ? Fous, abattus, dépérissants… En même temps, comment aurait-il pu en être autrement ? C’était Askaban. Cris, peur, faim, sommeil et torture étaient leur quotidien. Mais Fred ne céderait pas. Il ne céderait pas comme ses oncles, tantes et cousins ne le feraient pas. De toute façon, ils n’avaient pas encore dit leur dernier mot.  Le plan surprendrait tout le monde et arriverait le plus tôt possible. Mais il fallait réussir à le mettre en place de l’intérieur alors qu’il n’avait aucun moyen de communication avec les autres détenus et aucun avec l’extérieur. Mais c’était étudié et ils y arriveraient. Pourquoi ne serait-ce pas le cas ? Il fallait juste un peu de temps. Tant que James restait en vie, ils pouvaient le faire. Tant que lui-même ne devenait pas fou, ils pouvaient le faire.

Mais revenons à cette voix. Une voix féminine, douce, sympathique. Une voix bien différente de celle des mangemorts que l’on pouvait souvent entendre. Il l’avait déjà entendue à Askaban, mais jamais elle ne lui avait adressé la parole. Elle lui disait quelque chose, mais quoi. La connaissait-elle ? Il se décida à lui poser la question. S’il se trompait, si ce n’était pas le cas, ça pourrait mal se finir pour lui, mais ça ne sembla pas être le cas. Il y eut un long silence. Fred eut peur qu’elle ne lui réponde pas. Il avait envie d’une réponse, envie d’avoir la solution. Poudlard ? Askaban ? Pré-au-Lard ? Il ne savait pas trop d’où il la connaissait mais était sûr de lui. Cette voix, ce n’était pas la première fois qu’il l’entendait, c’était assez évident avec Askaban. Mais au fond de lui, il savait que ce n’était pas de là qu’il s’en souvenait. Et s’il s’était trompé ? S’il était devenu fou ? Il avait peur de cette option. Surtout maintenant qu’il n’avait pas de réponse de la personne qui venait de lui donner son repas.

« Je ne suis pas sûre, je viens à peine de quitter Poudlard. » La voix venait de briser le silence qui régnait à ce moment là à Askaban. Fred était heureux de l’avoir entendu, qu’elle lui ait répondu et surtout de sa réponse. Cela voulait dire qu’il ne rêvait pas, qu’il n’était pas devenu fou. Il l’avait bien entendu à Poudlard, bien avant d’être dans cette cellule à Askaban. Il pouvait sentir dans sa voix un peu de crainte. Etait-ce la première fois qu’elle parlait à un prisonnier ? Peut-être… C’est vrai qu’il n’avait jamais entendu autre chose que des remarques désagréables faites par les mangemorts aux prisonniers. Ce n’était jamais une presque conversation comme il pouvait y en avoir un début entre eux. Une voix douce, apeurée, non assurée. Mais Fred était heureux de l’entendre. Plus que tout, il voulait maintenant savoir à qui elle pouvait appartenir. En effet, il fallait qu’il sache. C’était forcément quelqu’un avec qui il avait eu au moins un cours. Classe prépa ? Septième année ? Il avait eu des cours avec tous même s’ils n’étaient pas forcément dans sa maison.

« Je m'appelle Juyne. » Juyne !! Juyne… Le cœur de Fred explosa. Pour la première fois depuis son emprisonnement, il était heureux. Oui, c’était vraiment le terme. Juyne, une de ses meilleures amies, sa binome de potions, celle avec qui il avait tant partagé était à Askaban. Il se sentait moins seul. Des larmes presque de joie se mirent à glisser le long de ses joues et ce pour deux principales raisons. Il avait quelqu’un à qui parler, du moins pour un petit bout de temps et il serait moins seul pour son plan. Et surtout elle lui remonterait le moral, savoir qu’il y avait des gens biens à Askaban l’aider mentalement.

« Juyne ! » La voix de Fred était pleine d’émotions. Il n'en revenait toujours pas. « Co-Comment tu es arrivée ici ? Pourquoi tu travailles ici ? » Il laissa un court instant de silence et se disant qu’elle allait peut-être pas tout comprendre, il ajouta. « C’est Fred. Si tu savais comme je suis content que ce soit toi. » Il se tut. Il n’y avait pas de mots pour dire ce qu’il ressentait à ce moment précis. A Askaban, ce qu’il était en train de vivre était presque impossible. Il devait être l’un des premiers prisonniers à le ressentir. Le bonheur, une chose simple dans la vraie vie mais pas ici. Une chose qui avait presque entièrement disparu de la vie de Fred et qui venait brusquement de refaire surface. « Je suis pas fou, je suis pas fou, je suis pas fou. » Il venait de prononcer ces quatre mots trois fois de suite. Certes, ainsi on pourrait croire qu’il était fou mais non. C’est seulement bon de savoir qu’il était encore lucide, qu’il ne mélangeait pas tout. Il était sûr de l’avoir entendu hors d’Askaban, que ça venait d’avant et il avait eu raison. Cette chose allait lui permettre de reprendre en partie le contrôle de son esprit et des opérations dernièrement délaissées par peur. Ou par la folie ?

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Juyne E. Wells

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MessageSujet: Re: Help, I need somebody help ▲ Juyne   Help, I need somebody help ▲ Juyne EmptySam 8 Fév - 11:51




Fred & Juyne

« retrouvailles inattendues. »


Juyne marchait d'un pas lourd sur les dalles froides de la prison. Elle poussait le chariot pleins de nourriture. Enfin, nourriture, on ne pouvait pas appeler vraiment ça de cette manière. C'était plutôt de la bouilli. Juyne avait un peu honte de servir ça à des êtres humains. Elle savait que ceux qui étaient enfermés ici étaient des criminels. Mais, malheureusement, ils ne l'étaient pas tous. Loin de là. Bien sûr, il y avait des violeurs, des tueurs et autres personnes malsaines d'esprit. Mais ses murs ne renfermaient pas que ce type de personne. Il y avait des innocents aussi. Peut être pas aux yeux du grand mage noir et des mangemorts, mais pour elle, ils l'étaient. Comme Oli ou Victoire et tant d'autre. Ils étaient soit disant des traîtres. Ce qui semblait une bonne blague, mais ça jamais Juyne ne pourrait l'avouer à voix haute. Son chariot faisait un bruit infernal, mais il n'arrivait cependant pas à couvrir les cris des prisonniers qui se faisait frapper à n'importe quelle heure de la journée. Jamais la jeune femme n'arriverait à s'habituer à cela. Elle venait à peine de quitter les cuisines et le bruit strident qui s'échappaient des différentes salles de tortures prenaient possession de son âme pour la rendre folle. Elle essayait d'y faire abstraction, mais c'était très dur. Sa collègue se trouvait à ses cotés, poussant elle aussi son chariot. Elle lui donnait des conseils que la rousse écoutait d'une oreille. C'était la première fois qu'on confiait à la toute nouvelle recrue la tâche de donner à manger aux prisonniers SEULE. Moïra avait déjà parcourru les couloirs de cette prison mais toujours en compagnie de ses collègues, mais cette fois ci, Olivia était malade et Juyne devait donc la remplacer. Un grande tâche pour Juyne selon ses collègues, un honneur même. Juyne n'avait pas réagit quand elles lui avaient dit ça, elle savait que Yulian l'observait. Ce mangemort qui prenait un malin plaisir à lui montrer des choses horribles. Il testait sa force morale, elle le savait. Il cachait bien son jeu derrière son visage enfantin. Rien que pour lui prouver qu'elle n'avait peur de rien, elle avait accepté ce nouveau rôle. Elle en avait marre de rester derrière les fourneaux et de s'occuper de ses mangemorts ou de rester derrière les autres.

Sa collègue l'avait laissé à un niveau. Elle était désormais seule face à tous ses prisonniers. Un mangemort se tenait derrière la grande porte du couloir, mais elle était fermée. Il n'interviendrait qu'en cas de grand danger. Si c'était nécessaire. Il lui 'avait demandé si la rousse voulait qu'il l'accompagne pour sa première fois. La jeune femme avait hoché négativement la tête. Elle pouvait le faire seule et les prisonniers seraient sûrement plus calme si ils ne sentaient pas la présence de ces mangemorts sanguinaires. Elle commença alors à donner les repas. Elle passa de cellule en cellule, essayant d'être aimable. Elle ne leur jetait pas leur coupelle comme le faisait ses collègues. Non, elle les déposait gentiment près de la trappe et les poussait doucement à l'intérieur. Quand Juyne arriva à une nouvelle cellule, elle osa même ouvrir la bouche. Juste quelques mots, simples. Les plus simples. Mais c'était la première fois qu'elle osait parler à un prisonnier. Elle fit une légère pose près de cette porte. Elle souffla longuement. C'est alors qu'elle entendit le prisonnier lui répondre. Elle fut plus que surprise. Elle ne s'attendait pas à ça.  Après de longues minutes de silence, elle s'accroupit près de la trappe. Avant de se pencher un peu plus, elle jeta un coup d'oeil en arrière pour voir si personne ne la surveillait. Il lui avait demandé si ils se connaissaient. Sa voix ne lui disait rien. En même temps, l'homme avait dû subir de telle chose qu'il ne devait plus avoir les mêmes caractéristiques qu'avant. Sa voix était fatiguée et roque. Cela sentait qu'il avait vécu des choses horribles. Juyne se devait de lui répondre, mais elle ne voulait pas le décevoir. Il y avait une chance infime pour qu'ils se connaissent. La sorcière rousse lui confia qu'elle venait de sortir de Poudlard. Elle l'avait chuchoté, la peur de se faire prendre qui était malgré tout. Mais elle voulait tout de même prendre ce risque. Si elle pouvait amener un peu de bonheur à ce prisonnier, c'était déjà ça. Au moins, elle sentira enfin qu'elle aura servit à quelque chose ce soir dans cette prison sordide. Elle se mordit la langue avant de continuer. Elle lui dit alors son nom. Ce n'était sûrement pas la meilleure idée. Si jamais le prisonnier le répétait, cela lui retomberait dessus. Mais elle le fit quand même.

 « Juyne !  » Dans la voix du prisonnier, Juyne put deviner l'émotion. Il avait répéter son nom comme si il la connaissait. Comme si ils avaient vécu des choses ensemble. Elle était surprise. « Co-Comment tu es arrivée ici ? Pourquoi tu travailles ici ?  » Qu'est-ce qu'il racontait ? Pourquoi réagissait-il comme ça ? Elle était perdue. Elle ne comprenait rien. Elle fronça les sourcils. Était-ce une blague ? Un piège ? Elle jeta un nouveau coup d'oeil à la grande porte s'attendant à voir un mangemort ou une collègue avec un sourire sadique aux lèvres. Mais il n'en fut rien. C'était le désert. Le prisonnier prit une nouvelle fois la parole. « C’est Fred. Si tu savais comme je suis content que ce soit toi.  » Choc.Elle resta telle une statue. Fred ? Son Fred ? Son binôme de potion ? Elle resta bouche bée. Juyne n'y croyait pas. Il n'y avait pas un mot qui sortait de sa bouche. C'était impossible. Elle porta sa main à sa bouche pour s'empêcher de crier. Fred ! Nom d'un scroupt en pétard enragé ! Comment diable avait-il pu se trouver dans cette prison sans qu'elle soit au courant ! Il n'en avait pas parlé ou bien elle n'avait pas bien écouté les infos. Elle perdit la parole durant un long moment. Aucun son ne voulait sortir. C'était inimagninable, irréel. C'est alors qu'elle imagina ce que devait ressentir Fred en découvrant la voix de quelqu'un qu'il connaissait, la voix de quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal. C'est à ce moment qu'elle fut heureuse d'avoir parler au prisonnier qui se trouvait dans cette cellule précise. Quelle chance ! « Je suis pas fou, je suis pas fou, je suis pas fou. » l'entendait-elle dire derrière la porte. Il essayait de se rassurer, de se convaincre qu'il n'avait pas perdu la tête. Mais non mon cher Fred, tu n'as pas perdu la tête. Juyne est bien là.

Elle se rapprocha un peu plus de la porte. La rousse voulait se rapprocher un peu plus de Fred. « Non, Fred. Tu n'es pas fou. C'est bien moi. » Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ça, mais Moïra ressentait le besoin de le rassurer, de lui montrer qu'il n'était plus seul désormais. Elle était là et elle n'allait pas l'abandonner. Elle ferait son possible pour l'aider. Maintenant qu'elle faisait partit de l'ordre et qu'elle n'était plus "seule", elle se sentait un peu plus forte. « Fred, par la barbe de Merlin ! » Elle n'y croyait toujours pas. Comment avait-elle pu passer dans ce couloir des dizaines de fois sans savoir qu'il était là ? La jeune sorcière avait passé des années à partager des cours avec lui, à faire les fous, à exploser des chaudrons en cours de potions et elle ne s'était pas rendu compte qu'il n'était pas là ? Malgré elle, Juyne se sentit coupable. Coupable de ne pas à avoir découvert plutôt que Fred se trouvait dans les parages. Si elle l'avait su plus tôt, elle l'aurait cherché bien avant et serait venu lui parler depuis longtemps déjà. Mais non, il avait fallu qu'elle soit ignorante et qu'elle ne l'apprenne que maintenant. « Je ne savais pas que tu étais enfermé ici. Je suis... Oh la la. Fred ! » Elle s'en voulait. Elle porta la main à la porte. La caressant. C'était horrible. Il se trouvait si proche d'elle, mais elle ne pouvait le voir. Des larmes coulèrent. C'était la nouvelle de trop. Elle craquait, pourtant elle s'était promis de ne pas le faire, de rester fort quoi qu'il arrive, mais là c'était trop pour elle. De savoir qu'un de ses amis proches, quelqu'un qu'elle considérait comme son frère, était enfermé ici lui était insupportable. « J'ai rejoins les phénix. En secret. Il cherchait une cuisinière ici. Ils ont pensé que se serait bien d'avoir quelqu'un à l'intérieur. Je me suis proposée. » Elle jeta un rapide coup d'oeil. La porte était toujours close. Elle avait parlé assez fort pour que seul Fred l'entende. C'était des révélations qui ne devaient pas être ébruités, mais là il s'agissait de Fred. Il devait le savoir. Il devait être au courant que les Phénix ne les oubliaient pas, mais qu'au contraire chaque jour ils essayaient de trouver un moyen de les libérer. L'entrée de Juyne dans ce milieu était déjà un pas vers cette liberté.  « Comment tu vas ? » Elle se rendit compte que sa question était débile. Elle se mordit la lèvre. Elle se frappa le front.  « Enfin, tu vois ce que je veux dire... » Elle posa son front contre la porte. Elle aurait aimé l'ouvrir et voir l'état de Fred de ses propres yeux. Mais c'était impossible. Elle n'avait pas de baguette sur elle. Seuls les mangemorts pouvaient l'avoir dans cet établissement. Mesure de précautions. Si jamais il arrivait un quoique au cantinière, elle devait hurler pour se faire sauver par les "héros" noirs.  « On va te sortir de là Fred. Le plus vite possible. »

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Fred Weasley

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Help, I need somebody help ▲ Juyne Empty
MessageSujet: Re: Help, I need somebody help ▲ Juyne   Help, I need somebody help ▲ Juyne EmptyMar 1 Avr - 11:02

Juyne était là, cette pensée avait rempli le cœur de Fred de bonheur. Un bonheur contre lequel même les détraqueurs ne pourraient rien faire. C’était la première fois que le fils Weasley ressentait ça depuis qu’il était à Azkaban. Il n’y avait pas que le bonheur de connaitre quelqu’un, qu’une de ses meilleures amies soit là. Non, il y avait aussi le fait de se dire qu’il n’avait pas tout oublié. Il avait tellement cru qu’il était fou lorsqu’il avait reconnu cette voix, il avait eu peur de s’être trompé avec le mélange de ses souvenirs. Peur que ce soit en fait une mangemorte, un souvenir qui ne venait en fait que de cet endroit sombre et froid. Il ne comprenait juste pas pourquoi elle était là. Mais il pensait à autre chose. Il pensait qu’il n’était pas seul. Il commençait à perdre espoir par moment. Il se posait des questions contre à la réussite de son plan, mais en fin de compte ils allaient réussir. La pensée de savoir l’ancienne poufsouffle dans la prison la mieux gardée même si elle n’était pas une Phénix, lui redonnait courage. Car il savait que même si elle n’était pas dans l’Ordre, elle accepterait de faire passer des messages pour lui. Des larmes de joie coulèrent sur les joues du rouquin. Silencieuse, elles glissaient le long de ses joues. Fred qui avait l’impression qu’il ne vivrait plus jamais le fait d’être heureux était retourné.

« Non, Fred. Tu n'es pas fou. C'est bien moi. » Juyne… Elle voulait le rassurer. Et elle avait raison, il avait eu si peur. Si ce n’avait pas été elle, il se serait posé tellement de questions. Le fait qu’il ne soit pas fou le réconfortait plus que tout. Il n’y croyait toujours pas. Il était si heureux. Si heureux alors que de l’autre coté de la porte ça devait être le contraire. Un heureux de savoir qui était à Azkaban et une triste de découvrir qui y était enfermé. C’est moche quand même. Ce jour-là, il valait mieux être à la place de Fred que de Juyne, c’est certain. « Fred, par la barbe de Merlin ! » Fred sentit dans l’intonation de sa voix qu’elle ne s’y attendait pas. Ce n’était pas comme si elle savait qu’il était enfermé à Azkaban. Elle venait de le découvrir en même temps que lui venait de découvrir qu’elle y travaillait. Il aurait tellement voulu la voir, mais une porte en acier les séparait. Le rouquin s’était désormais assit dos à la porte. C’était de là qu’il était le plus proche d’elle à défaut de pouvoir vraiment lui parler. « Je ne savais pas que tu étais enfermé ici. Je suis... Oh la la. Fred ! » Désolée ? Elle n’avait pas à l’être. Ce n’était pas de sa faute s’il était là. Elle semblait avoir du mal à saisir la nouvelle. Il avait sentit la tristesse dans sa voix sur la fin de sa phrase. Il ne fallait pas qu’elle commence, sinon elle finirait comme tous les prisonniers. « C’est pas de ta faute. T’en veux pas. Tu n’a pas à t’en vouloir. » Qu’elle le sache n’aurait pas changé sa condition, de toute façon. Si ça lui avait servit à lui faire reprendre encore plus courage, mais il avait toujours eu assez confiance en James, sinon, il n’aurait jamais fait ce qu’il avait fait.

« J'ai rejoins les phénix. En secret. Il cherchait une cuisinière ici. Ils ont pensé que se serait bien d'avoir quelqu'un à l'intérieur. Je me suis proposée. » C’était dit silencieusement. Fred était sous le choc lorsqu’il comprit ce que signifiait ce qu’elle venait de lui confier. Les Phénix avaient réussi à infiltrer la prison la plus difficile existante. Cela voulait donc dire qu’ils allaient réussir, ils allaient vraiment créer la plus grande évasion de l’histoire. Et il serait le cerveau derrière cette idée brillante. Avec James bien sûr, mais il était celui qui avait prit les risques, James lui était cool, même en fuite il était dans un meilleur endroit que lui.

« Comment tu vas ? » La question était un peu bête mais Fred ne lui en voulu pas. C’était une question que l’on posait normalement. Elle se rendit compte que sa question était un peu spéciale aux vues des circonstances de leur conversation. Elle se reprit. « Enfin, tu vois ce que je veux dire... » Fred sourit. Il allait bien maintenant qu’elle était là. Mais il aurait aimé la voir, il ne voyait que des mangemorts, il aurait aimé voir un message connu. Il savait pourtant que c’était presque impossible. Il colla l’arrière de sa tête contre la porte. Comme il aurait aimé juste la voir. Pourquoi est-ce qu’il avait fallu qu’il fasse des portes quine permettait pas de voir l’extérieur. Maintenant qu’il savait que Juyne était présente dans l’enceinte d’Azkaban, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer qu’elle n’était pas forcément la seule présente. C’était peut-être pour ça qu’il n’y avait aucune vision. Peut-être que les mangemorts avaient peur d’une trahison de la part des leurs. Car chacun avait peut-être des amis, plus ou moins proches certes, dont ils ignoraient la présence dans la prison.

« On va te sortir de là Fred. Le plus vite possible. » Cette phrase lui donnait le courage qui lui manquait. La force de continuer. Peut-être avait-elle des nouvelles de James. Il avait besoin de lui pour tout finir, sans lui, ils resteraient tous à Azakaban. « Ca va mieux maintenant que je sais qu’on a des soutiens à l’intérieur. » C’était vraiment ce qu’il pensait. Elle s’en rendait peut-être moins compte que lui, mais c’était ce qui comptait le plus pour lui. « Mais sinon, c’est pas simple, j’ai l’impression que je perd la tête, mes souvenirs se mélangent, seul les tristes restent. C’est dur, mais j’ai au moins l’avantage de pas être trop souvent interrogé. Ils ont compris que je n’étais pas rentré en contact avec l’Ordre et que je sais rien de leur plan. Une chance que je n’ai pas quitté Poudlard. Ils veulent juste des infos sur James. » Ce n’était pas tout à fait vrai. Il était régulièrement interrogé mais certainement moins que d’autres, mais voulait rassurer l’ex-poufsouffle. « Ils auront rien. Ils ont pas encore compris qu’on a plus rien à perdre, ils nous ont déjà tout pris. Ils ont plus aucun moyen de pression contre nous. » Des larmes coulèrent sur les joues du rouquin lorsqu’il dit cette phrase. Mais c’était réaliste. Enfin, presque, ils avaient encore beaucoup de choses à perdre, mais ils en avaient déjà tellement perdu que les morts ne leur paraissait plus horrible. Elles l’étaient certes, mais ça ne leur faisait plus le même effet. « Si tu savais comme le fait que tu sois là me redonne du courage, je me dis que j’ai pas fait tout ça en vain. » Il se tut. Il fallait qu’il pose cette question, elle le taraudait depuis un moment. « Tu as des nouvelles de James ou pas ? Me donne aucune info, juste s’il est vivant. » Il ne voulait pas risquer de les dévoiler sous la torture ou si quelqu’un sondait son esprit. « Ne t’en veux pas de ne pas avoir su que j’étais là, ne sois pas triste, c’était un choix. » Il voulait qu’elle comprenne, qu’elle comprenne pour qu’elle ne soit pas triste. Parce qu’être déjà affaibli et travailler ensuite à Azkaban, c’était mauvais, très mauvais. Et il savait que ça devait déjà être dur pour elle. Elle n’était peut-être pas prisonnière mais elle était aussi au contact des détraqueurs, elle ne devait rien leur donner comme tristesse plus que nécessaire. Parce qu’une fois qu’ils avaient une cible, ils ne s’en détachaient plus. Et il y avait déjà bien trop de souffrance dans ce lieu sans en rajouter de supplémentaire.
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