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 G∆ME IS ON + CH∆RLIE

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MessageSujet: G∆ME IS ON + CH∆RLIE   G∆ME IS ON + CH∆RLIE EmptyLun 20 Jan - 12:58

chayla


La brune ferma l'arrivée d'eau chaude avant d'attraper la serviette de bain qui traînait de l'autre côté du rideau de douche. L'enroulant autour de son corps trempé, elle laissa sa chevelure mouillée perler sur ses épaules brunes avant de poser un pied sur le carrelage immaculé de la salle de bain de Gabe. Un soupir s'échappa de ses lèvres tandis que ses yeux rencontraient son reflet. Ses épaules dénudées étaient recouvertes de bleus qui viraient au jaune et au violet, certains plus importants que d'autres, ses bras brillants avaient les marques de coups et de griffures et son visage affichait une mine abattue et exténuée. Le Quidditch lui donnait l'air d'être un punching-ball humain mais pour rien au monde elle ne quitterai cette équipe. Sauf si Charlie partait peut-être. Parce que rester en tête à tête avec le cadet Windsor ne relevait ni du fantasme ni du du besoin. Attrapant sa baguette qui traînait juste à côté du robinet nacré, la jeune fille s’affaira à sécher sa longue chevelure crépue qu'elle prenait un temps fou à lisser lorsqu'elle n'utilisait pas la magie – période révolue depuis de longues années désormais. Lorsque ses cheveux furent enfin secs et lisses, l'ancienne verte et argent laissa tomber la lourde serviette blanche sur le sol avant d'enfiler ses sous-vêtements puis des vêtements moldus. Elle lança ensuite un dernier regard à son reflet avant de reposer la serviette sur son porte-serviette et ouvrit la porte de la pièce. La lumière vive qui traversait la fenêtre de la chambre lui fit plisser les paupières et elle mit quelques secondes à s'y habituer et à enfin discerner les meubles. La chambre de l'aîné Windsor était tout ce qu'il y a de plus normal excepté que les affaires de la jeune femme traînaient un peu partout sur le sol, mélangées aux vêtements du jeune homme. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la demoiselle tandis qu'elle faisait un pas en direction du lit de son amant dont la respiration faisait soulever le drap blanc. Se penchant, elle déposa un rapide baiser sur la commissure des lèvres du directeur de La Gazette avant d'attraper son sac et de le porter à son épaule, ses yeux se posant sur sa montre. « Tu ferais mieux de te lever si tu veux pas que ta connasse de secrétaire t'emmerde » Un grognement difficile à sortir fut la seule réponse que la demoiselle brune obtenu et elle tourna donc les talons, sachant pertinemment qu'elle ne pourrait pas en tirer plus de lui ce matin. Claquant fortement la porte d'entrée pour le réveiller, elle se retrouva bientôt dans le couloir de l'immeuble et transplana deux secondes plus tard.

Une forte bourrasque de vent lui souleva les cheveux et la brune porta ses mains à sa veste pour la remonter et ainsi éviter aux courants d'air de passer entre ses vêtements. Tournant la tête autour d'elle, elle vit la porte des vestiaires se dessiner devant ses yeux et elle en quelques enjambées elle se retrouva enfin à l'abri du vent et du froid. Des éclats de voix l'accueillirent, des bribes de conversations lui parvinrent aux oreilles tandis qu'elle laissait glisser son sac le long de son bras avant de se décoller de la porte et de s'avancer vers son casier. L'ouvrant à la volée, elle en extirpa sa tenue de Quidditch et son balai et y déposa son sac avant de le refermer d'un coup sec. Elle vit alors une main s’aplatir sur le casier voisin, une main qui tenait un exemplaire de la Gazette du jour où on pouvait apercevoir une magnifique photo de la jeune femme et de son petit ami dans ce que certains pourraient qualifier d'attentat à la pudeur. Les yeux de la jeune femme s'écarquillèrent légèrement avant qu'elle ne reprenne son masque de glace et elle tourna son regard chocolat vers la coéquipière qui tenait le journal, un sourire aux lèvres. « Tu t'embêtes pas après les matchs Kayla » « Hinhinhin très drôle » La main brune de la jeune fille attrapa d'un coup rapide l'exemplaire de la Gazette et elle s'éloigna rapidement de la blonde. Elle finit par se laisser tomber aux côtés du capitaine de son équipe et lui balança le journal sur les genoux tandis qu'elle ôtait son jean. « T'as une sale gueule » Un sourire en coin se dessina sur les lèvres tandis qu'elle tournait son visage vers le blond qui lui servait de meilleur ami. Tout en s'étirant les bras au dessus du crâne, la jeune fille continua de parler. « Trop ou pas assez de cul hier soir ? » Un léger rire s'échappa des lèvres de la jeune femme tandis qu'elle se levait afin d'enfiler sa tenue de Quidditch. Une fois qu'elle eut terminé de passer sa robe d'entraînement qui était bien moins belle que sa robe de match, elle lança un sourire à Charles avant de reprendre le numéro de la Gazette et de le mettre juste devant elle, comme pour le promouvoir. « Ce soir on sort pour qu'on puisse avoir notre photo dans les journaux. 'Les deux stars du Quidditch en pleine débauche' ça claque comme titre non ? » Elle laissa glisser le journal le long de ses doigts en direction du banc et attrapa son balai avant de tourner les talons, Charles juste à ses côtés. « Fais gaffe à Windsor, il va encore essayer de te tuer, je le sens » Le souffle de Charles caressa l'oreille de la jeune fille et elle se tourna vers le blond avec un sourire malicieux avant de décoller au coup de sifflet de leur entraîneur, sa batte fermement serrée dans sa main. Le souffle dans les cheveux, la jeune femme entendit les hurlements de l'entraîneur qui donnait les dernières consignes et bientôt elle vit les poursuiveurs se passer le Souaffle et se diriger vers les buts que gardaient Charlie. Un sourire traversa ses traits lorsqu'elle le vit le stopper sans aucun soucis mais un Cognard passa juste à côté de son balai et elle fût obligée de se concentrer sur son abruti de coéquipier, batte en main, qui la regardait avec un regard de psychopathe.

Deux heures plus tard, trois cognards dans le ventre, dix ayant faillit lui broyer la boîte crânienne et deux avertissements de la part de son entraîneur plus tard, la brune atterrit enfin sur la terre ferme et lança un dernier regard noir à Liam avant de tourner les talons, la tête haute. Tous se retrouvèrent dans les vestiaires et se changèrent en échangeant leurs plaintes de la journée. La plupart baillaient, certains observaient leurs blessures de guerre, d'autres se félicitaient, mais la brune resta silencieuse jusqu'au moment où elle remettait son sac sur son épaule et se tourna vers son meilleur ami. Ses doigts se glissèrent sur l'avant-bras de l'ancien lion et elle exerça une pression sur sa chair tout en lui souriant. Ils parcourent les quelques mètres qui les séparaient de la zone de transplanage et trente secondes plus tard ils se retrouvaient tous les deux devant le Chaudron Baveur de Londres, pas très loin de leurs appartements respectifs. Les doigts de la jeune femme lâchèrent la veste de son meilleur ami et elle poussa la porte d'entrée du bar, un sourire aux lèvres. Une forte chaleur et une odeur marquée d'alcool lui arrivèrent en pleines narines et la jeune femme sentit ses muscles se détendre légèrement tandis que son regard scrutait un endroit pour s'installer. Lorsqu'elle eut repéré une table de deux calée contre le mur de la salle principale, elle s'y dirigea d'un pas aérien avant de s'installer et de poser sa veste sur le dossier de sa chaise. Elle attrapa ensuite une de ses mèches de cheveux brune et observa les pointes d'un air absent avant que la voix du barman ne vienne la sortir de sa torpeur. « Deux whiskies pur feu. Sans glace. Double dose. » Remettant sa mèche derrière son oreille et sans même adresser un merci ou un sourire au serveur, elle se tourna vers son meilleur ami avec malice. « Quoi de neuf dans la vie du beau Charles Leonhart, brave Gryffondor sur son fidèle destrier blanc ? » Un rire traversa la barrière des lèvres de la jeune fille tandis que le serveur posait les deux verres devant les deux joueurs. Le verre tinta au contact des deux récipients et la sud-africaine porta le breuvage à ses lèvres avant d'en avaler une gorgée. L'alcool passa lentement le long de sa gorge et une douce brûlure s'empara de son œsophage. Faisant grincer les pieds de sa chaise contre le sol, la jeune femme se leva, prévenant son ami qu'elle partait régler des affaires urgentes, et se dirigea d'un pas léger vers les toilettes. Poussant le battant de la porte, la jeune femme perdit immédiatement son sourire lorsque son regard se posa sur une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien et qui ne lui inspirait qu'un profond mépris. Seul un « Putain » étranglé sortit de ses lèvres et elle vit Raven se tourner vers elle dans un geste lent et calculé. Une forte envie de sauter au coup de cette blondasse tirée aux quatre épingles s'empara de la jeune femme mais elle ne voulait pas gâcher sa première soirée avec Charlie depuis longtemps à cause de cette femme. Au moment-même où Raven amorçait un pas vers la jeune femme, ouvrant la bouche pour dire quelque chose, Kayla referma la porte et se précipita dans les toilettes d'à côté, c'est à dire celles pour hommes.

Une fois la porte fermée, elle s'appuya contre celle-ci et ferma les yeux tout en respirant lentement. « Kayla ? » La brune rouvrit les yeux rapidement et se décolla de la porte afin de chercher l'origine de la voix, qui en fait était un jeune homme. Grand, mince, les cheveux en bataille, il semblait tout droit sorti de l'une de ces séries moldus bizarres où les hommes s'habillent comme dans les films et ont le QI plus élevé que la moyenne. Mais il y avait aussi quelque chose de carrément dérangeant chez cet individu. Déjà le fait qu'il connaisse son prénom, et ensuite sa voix qui paraissait trop douce pour être vraie. Un frisson parcourut l'échine de la jeune fille mais elle s'efforça de lui sourire et de reprendre contenance. « Oui ? Excuse moi, on s'est déjà vu quelque part ? J'ai pas la mémoire des visages désolée hein » Elle leva la main devant son visage pour dégager une mèche de sa joue et s'avança vers le lavabo afin de se laver les mains. « Poudlard ensemble. Et je t'ai vu dans la Gazette ces derniers temps » La brune attrapa un morceau de papier pur s'essuyer les mains avant de se tourner vers le brun. « Excuse-moi, j'ai toujours pas saisi ton nom » Ses doigts laissèrent tomber la serviette dans la poubelle qui débordait à moitié. « Hippolyte. Deveraux » La brune haussa les épaules, ce nom lui disant vaguement quelque chose. « Je travaille à Sainte-Mangouste » « Ahem cool et moi je suis joueuse de Quidditch, on va sans doute se croiser bien souvent hein. » Elle leva la main et alla taper l'épaule du jeune homme avant de se décoller du lavabo et de se diriger vers la sortie. « Désolée, c'est pas que je m'ennuie mais quelqu'un m'attend donc, on se verra sans doute le jour où tu devras me ressouder tous les os, bye » Et la brune disparut derrière la porte. Un bref regard dans la salle pour vérifier si Raven-la-salope était partie, et la jeune fille s'avança à travers les tables. Lorsqu'elle arriva enfin devant Charlie, elle vit que les deux verres étaient vides. « Tu te fous de ma gueule » Le regard presque vide de son meilleur ami plongea dans le sien tandis qu'elle se laissait tomber sur sa chaise, un soupir s'échappant de sa bouche. « J'espère que t'en as commandé un autre tss. Espèce d'ivrogne » Elle marque une pause avant de reprendre rapidement. « J'ai croisé la vache de Raven, donc j'ai fuis dans les toilettes pour hommes et y a un mec chelou, qui dit avoir été à Poudlard avec moi, qui est venu me voir. Hippolyte Delabro ou un truc dans le genre » Faisant un signe de la main, elle vit avec joie que le serveur venait reposer deux verres pleins sur la table et reporta son attention sur Charles. « Enfin bref, désolée d'être partie, mais c'est pas une putain de raison pour boire MON verre. J'en peux plus de vous les mecs, vous êtes insupportables » Et elle avala une bonne gorgée de sa boisson ambrée.


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Charles Leonhart

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MessageSujet: Re: G∆ME IS ON + CH∆RLIE   G∆ME IS ON + CH∆RLIE EmptyMer 29 Jan - 12:10


« i thought you might be mine. »




La bouche pâteuse. La vision brumeuse. Étourdi, avec l'impression d'être compressé de toute part, Charles se redresse péniblement avant de se relaisser tomber, à moitié mort. L'odeur et le goût de l'alcool sont partout ; sur sa langue, incrustées dans ses papilles, sur sa peau et ses cheveux. Blottie contre lui, sa rencontre d'hier s'éveille en un soupir. Un sourire en coin décore le visage du gardien alors qu'il repense à la nuit passée. Il s'étire, ses muscles se tendant, passe une jambe, puis deux à l'extérieur du lit. Si tu veux me rejoindre sous la douche.. Il s'engouffre dans la salle de bain, laissant la porte entrouverte derrière lui. L'eau froide le revigore dans un premier temps, puis il pousse le robinet pour enclencher l'eau chaude, fumante et agréable. La brunette ne tarde pas à pousser timidement le rideau de douche quelques minutes plus tard.

Charlie écrase sa cigarette, expirant une dernière fois la fumée avant de pénétrer dans le centre d'entrainement. Il baille, peut être pour la quinzième fois de la journée, en déposant son sac sur le bac au milieu du vestiaire. Il se prépare, chaque mouvement lent, manquant grandement de motivation. Le reste de l'équipe commence à arriver, il répond des "bonjour" distrait, la tête ailleurs, ses pensées restées dans son lit avec la belle brune qu'il reverra sûrement ce soir. Posé sur son banc, les jambes tendues devant lui il inspire profondément en closant les paupières avant qu'une puce ne saute s'assoir à côté de lui. Kayla.. Il rouvre un oeil pour lire la première page de l'exemplaire de la Gazette du Sorcier qu'elle vient de lui balancer sur les genoux. Il lâche un rire, le moins discret du monde. Oh putain.. Elle se déshabille à côté de lui, se tortillant dans tous les sens pour retirer son jean, une autre preuve de son vrai manque de pudeur. Non pas que Charlie en avait quelque chose à faire. T'as une sale gueule Il ne répond pas, haussant les sourcils quand elle tourne son visage chocolat vers le sien. Les yeux de sa meilleure amie sondent son regard azur. Il voit en elle comme dans un livre ouvert. Trop ou pas assez de cul hier soir ? Il s'esclaffe à nouveau avant de se lever, aplatissant sa robe sur ses cuisses. À ton avis ? Il réajuste ses protège-poignets sans même vraiment regarder, c'était devenu un geste tellement banal maintenant. La brune reprit le journal entre ses mains et le placarda devant elle. Ce soir on sort pour qu'on puisse avoir notre photo dans les journaux. 'Les deux stars du Quidditch en pleine débauche' ça claque comme titre non ? Un sourire en coin décore le visage du gardien qui hoche la tête d'une signe d'affirmation. Apparemment il ne reverrait pas sa belle brunette ce soir, mais il passerait la soirée en compagnie de la brune de sa vie, celle qui valait le coup pour ne serait-ce qu'un verre dans un bar miteux. J'te suis alors, il faut bien qu'on fasse honneur à notre réputation. Même si je doute que Windsor apprécie. Il hausse les épaules, l'air de lui montrer qu'il s'en foutait complètement, ce qu'elle savait déjà. Ils attrapent tous deux leurs derniers effectifs avant de sortir des vestiaires. Jetant un coup d'oeil derrière lui, Leonhart fusille du regard son deuxième batteur. Un autre Windsor. Le pire de la paire à vrai dire. Il glisse sa main sur le coude de Kayla, la rapproche un peu plus de lui, haussant les sourcils en direction du brun, à quelques mètres d'eux. Fais gaffe à Windsor, il va encore essayer de te tuer, je le sens. Grogne-t-il.

Il n'avait pas tort. Plusieurs fois déjà, il avait quitté son poste au cours des entrainements, il avait chargé sur l'espèce de brute qui trouvait ça marrant de prendre Kayla en chasse tous les jours, tout le temps. Liam avait déjà gouté à ses poings, comme Charles avait amèrement gouté aux siens. Mais ils devaient les réprimander plus d'une fois par jour, il devait littéralement les surveiller, par moment. Mais il ne pouvait plus se le permettre, il devait être concentré, impartial, sous l'oeil méfiant du coach il hurla à Windsor de se remettre en place. ET quelques moments plus tard, la journée prenait fin. Rapidement cette fois ci, tout le monde abaissa son balais en direction du sol, avant de se diriger vers la sortie. L'ancienne Gryffondor congratula son équipe de son éternel Bien joué les gars, on continue comme ça. Avant de se débarrasser de sa robe en un rien de temps.

La main de Kayla posée comme à son habitude sur son bras, juste au dessus de son coude, ils passent la barrière invisible qui empêchent que n'importe qui puissent transplaner dans le centre. Et dans un tourbillon rapide et succin, ils se matérialisent dans le Londres Sorcier, devant le Chaudron Baveur, leur lieu de prédilection pour une soirée à deux. Charles hume l'air, un léger sourire, la douce impression que ce soir risquerait de dégénérer, comme tous les autres soirs. Le duo infernal passe les portes du pub comme les poivrots d'habitués qu'ils étaient. Le blond suit sa silhouette fine et musclée de sa meilleure amie qui les guide vers une table contre un mur. Il s'assied nonchalament, faisant un tour de repérage rapide. Des têtes de vieux sorciers au visage sombre, qui venaient prendre leur whisky pur-feu ici tous les soirs, il commençait à les reconnaitre depuis le temps. Il savait très bien lesquels étaient à éviter, pour ne pas finir la nuit avec un bras en moins. Le serveur vient les accueillir et Leonhart sait qu'il n'a pas besoin de parler. Il adresse un regard à l'employé alors que sa partenaire de Quidditch balance sa commande, ni plus, ni moins. Deux whiskies pur feu. Sans glace. Double dose. Elle ne s'attarde pas sur les conventions de politesse comme une vraie fille devrait le faire. Affalé sur sa chaise, le jeune gardien retient un rire moqueur. Quoi de neuf dans la vie du beau Charles Leonhart, brave Gryffondor sur son fidèle destrier blanc ? Il hausse les épaules, en se redressant sur son dossier pour déposer ses coudes sur la table en bois bancale, qui avait l'air d'avoir plus vécu que la plupart des vieux barbus de la salle. Bah écoute, pas grand chose. Il se tait, l'air sérieux, observant la brune assise en face de lui. Il n'était pas très locace, mais il savait qu'elle n'aimait pas quand il jouait le muet. Un mince rictus vient briser son masque. Je déconne. Hier c'était plutôt pas mal t'avais raison. Mais Sleeman, ma vie n'est pas vraiment palpitante. Il s'interrompt brièvement, le temps de recevoir les deux verres de whisky. Il sirote une première gorgée avant de continuer. Quand je ne suis pas au centre, avec toi, je sors, avec toi. Et si tu n'es pas là c'est que je suis en mission, ou avec un plan cul. C'est trop facile. Il passe une main dans sa nuque en avalant d'une traite la moitié de son verre déjà. Kayla se lève, elle se dirige vers les toilettes, et Charles souffle, s'affalant contre sa chaise. Elle reviendra, et il lui demandera comment va sa petite vie, cernée entre deux frères que le brun se ferait bien un plaisir de réduire à néant. Il termine son verre cul-sec, du moins le peu qu'il y reste et tapote le bois de l'extrémité de ses doigts. Ses pensées sont tournées vers sa débile de meilleure amie qu'il maudit un peu plus chaque jours pour s'être casé avec le gérant de la Gazette du Sorcier. Ce papier imbibé de merde et se mensonges. Les articles des fugitifs, des nés moldus et autres choses dans le sujet étaient bien sur précieux pour Charles. Mais le reste n'était qu'un ramassis de conneries sur conneries. Il serre le poing en attrapant le verre de Kayla de l'autre main. Elle se faisait manipuler par un blondinet de trente piges, et tabassée par son petit con de frère. Putain. Cul-sec. La boisson le réveille et fait gronder son ventre de l'intérieur. Il brûle. Ce n'était pas la première fois qu'il s'avouait qu'il préfèrait voir la batteuse sortir avec un mec comme lui -lui, en réalité- plutôt qu'avec certains autres énergumènes.

Tu te fous de ma gueule Il sursaute, comme prit sur le fait, avant de lâcher un rire acerbe, pour lui faire clairement comprendre qu'il s'en foutait. Comme si elle ne l'avait jamais fait, cette ingrate. Il plonge son regard bleu dans le sien, levant les bras en signe d’innocence et de pureté intégrale. Il faisait grand soif. Ses bras retombent le long de son corps tandis qu'elle se rassied à sa place. J'espère que t'en as commandé un autre tss. Espèce d'ivrogne À ces mots, le gardien des flèches lève les yeux et la main pour attirer le regard du serveur. D'un signe du doigts ils englobent les verres et lui fait signe d'en ramener, deux de plus. Il reporte son attention sur Kayla lorsqu'elle reprend rapidement la parole. J'ai croisé la vache de Raven, donc j'ai fuis dans les toilettes pour hommes et y a un mec chelou, qui dit avoir été à Poudlard avec moi, qui est venu me voir. Hippolyte Delabro ou un truc dans le genre Il hoche la tête, évasivement, se disant bien qu'il avait vu quelqu'un de la carrure de Raven passer la porte du bar durant son petit moment de solitude alcoolique. Enfin bref, désolée d'être partie, mais c'est pas une putain de raison pour boire MON verre. J'en peux plus de vous les mecs, vous êtes insupportables. Il fait mine de l'embrasser malgré la distance, lui souriant mesquinement. Il sirote sa boisson un moment et hausse la voi, par dessus la musique qui commence à se faire entendre. En parlant de mecs, comment va ton couple ? Il hausse un sourcil en la regardant répondre. Puis, il s'empare habilement de son deuxième verre pour le finir, et le poser à la renverse sur la table. Je vais fumer, dehors, tu viens ? Il attrape son paquet, et tend la main à Kayla, qu'elle attrape sans plus tarder.

Dehors, la nuit est tombée, les rues sont actives, pleines de Mangemorts et du peu qui ose sortir le soir. En quelques pas, ils se retrouvent dans le petit fossé entre deux bâtiments, guidés par l'habitude. Il porte une cigarette à ses lèvres, l'incendiant de l'extrémité de sa baguette d'une main, et proposant le paquet ouvert à la brune près de lui. Charles la détaille du regard, en s'adossant contre le mur en brique. De son visage hautain et ferme, jusqu'à la fin ligne de sa clavicule. Il voit les bleus sur ses bras où il glisse sa main sans attendre. T'es sûre que ça va ? Baissant le menton, il accentue le regard qu'il lui lance, on ne peut plus sérieux. Tendre, attentionné, il parcourt ses blessures du bout de ses doigts, presque tremblant tant il essaie de ne pas la brusquer. Pourtant il sait mieux que quiconque que sa meilleure amie n'est pas faite en porcelaine. Il est toujours le premier à le revendiquer en lui foutant des coups dans les épaules. Mais après deux verres, la voir blessée de la sorte du aux méfaits d'un autre, il s'inquiétait. Puis la douceur s'envole avec la brise de Grande Bretagne, l'ancien Gryffondor expire la fumée de ses poumons et serre l'épaule de la jeune femme l'attirer contre lui. Son bras passe sous le sien, pour la soutenir au niveau de la taille, posant ses lèvres à la base de son cou. Tu devrais arrêter avec la famille Windsor. Elle défait leur étreinte, un air interrogateur scotché sur la figure. Vraiment Slee', tu dois arrêter de te battre avec cette merde de première. Il soupire, balançant sa tête en arrière pour la poser contre le mur. En plus tu te tapes son frère. Il reste silencieux un moment, appréciant la brise pour le rafraichir, le front brûlant et l'estomac vide, uniquement remplit d'alcool. Je sais pas ce que tu crois, mais le gérant de la Gazette, le frère de Liam, c'est- j'sais pas, comme si tu cherchais.. Il se mord la joue, cherchant les bons mots, ceux qu'ils fini toujours par trouver. À faire en sorte que je me fasse un sang d'encre dès que je t'ai pas dans mon champ de vision. Il se tait en fait, l'observant. Puis il passe sa main dans ses cheveux, murmurant : J'ai besoin d'un autre verre pour ce genre de trucs.


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MessageSujet: Re: G∆ME IS ON + CH∆RLIE   G∆ME IS ON + CH∆RLIE EmptyVen 31 Jan - 3:32

chayla


Les vapeurs d'alcool venaient titiller ses narines et embrumer ses pensées tandis qu'elle portait à la bouche le premier verre de sa soirée mais certainement pas le dernier. Ses yeux chocolat se posèrent sur son meilleur ami tandis que le liquide brûlant coulait le long de sa gorge et installait en elle une sensation de chaleur douce qu'elle connaissait déjà bien. Bien loin des clichées de la jeune demoiselle qui doit se tenir en société, la brune ne laissait pas aux préjugés de la place dans sa vie et la plupart du temps elle agissait plus en tant qu'homme qu'en véritable lady. Sa belle-mère devait se mordre les doigts jusqu'au sang à chaque fois qu'elle découvrait les unes des magazines où la sud-africaine apparaissait, visiblement éméchée et bien loin d'avoir une once de pudeur. Un pâle sourire se dessina sur ses lèvres tandis que Charles ouvrait la bouche pour répondre à ses questions. « Bah écoute, pas grand chose. » La jeune femme roula des yeux tandis qu'un soupir traversait ses lèvres. Ses ongles claquaient contre la paroi transparente de son verre et elle posa un coude sur la table avant de poser son menton sur la paume de sa main, un sourire aux lèvres. « Je déconne. Hier c'était plutôt pas mal t'avais raison. Mais Sleeman, ma vie n'est pas vraiment palpitante. » Le sourire de la jeune femme se dessina davantage sur sa bouche, laissant découvrir quelques dents blanches et elle se laissa tomber en arrière contre le dossier de sa chaise, verre en main fermement agrippé dans sa poigne de fer. Quand je ne suis pas au centre, avec toi, je sors, avec toi. Et si tu n'es pas là c'est que je suis en mission, ou avec un plan cul. C'est trop facile. » Le blond venait de résumer leurs vies en à peine quelques mots et la jeune femme ne pût s'empêcher de laisser échapper un ricanement de ses lèvres pleines. A la seule différence qu'elle, ce n'était pas avec un plan cul mais avec son petit-copain du moment qu'elle passait ses nuits à travailler sa souplesse. Mais après tout cela ne l'étonnait pas puisque le jeune gardien était jeune justement. Et qu'il n'était pas déplaisant à regarder. Le regard perçant de la jeune brune scruta chaque recoin du visage de son meilleur ami sans gêne, observant les courbes de son menton, la couleur de ses yeux et la courbure de ses lèvres. Ce serait mentir que de nier que Kayla n'avait jamais trouvé son meilleur ami bien attirant, et elle s'étonnait même du fait qu'ils ne soient jamais sortis ensemble alors qu'ils traînaient tous les jours tous les deux et qu'il était indéniable que physiquement parlant ils s'attiraient. Mais avec Charles, la jeune femme était plus dans un jeu que dans une véritable amourette, elle appréciait les moments passés avec lui mais ne dépassait jamais la ligne rouge parce que tout ceci n'était qu'une énorme mascarade dans laquelle chacun trouvait son compte. Et il valait mieux que cela aille dans le sens qu'ils avaient déterminé lorsqu'ils avaient commencé à se fréquenter. Faisant grincer les pieds de sa chaise, la jeune fille se dirigea vers les toilettes, laissant ses pensées la submerger avant que de petits incidents ne la ramène sur la terre ferme. C'est donc complètement lucide et extrêmement assoiffée que la demoiselle vint se rasseoir à la table de son meilleur ami et vit avec horreur que son verre, son propre verre rempli de son élixir, avait été vidé par l'ignoble personne qu'elle qualifiait de meilleur ami mais qui devait plutôt répondre du nom de traître. Comment osait-il boire son verre. Se rasseyant sans douceur sur sa chaise, elle fit courir ses doigts sur la table tandis que Charles commandait de nouveau deux verres remplis d'ambre. Lorsqu'ils arrivèrent, la brune attrapa le sien d'un geste rapide comme pour éviter au gardien de le voler encore et le porta à ses lèvres avant d'en avaler une quantité impressionnante. Une légère grimace défigura ses traits tandis qu'elle laissait retomber son bras sur la table. « En parlant de mecs, comment va ton couple ? » Le liquide à peine avalé faillit ressortir de la bouche de la jeune femme à la question de son ami mais elle le rattrapa vite et l'avala avec difficulté avant de tousser légèrement. Puis elle leva son regard ambre vers Charles, un rictus au coin des lèvres. Passant sa main libre dans sa chevelure épaisse et noire, la demoiselle laissa échapper un soupir. Elle n'avait pas vraiment envie de parler de son couple qui, elle le savait, n'avait guère l'approbation de Charles. Et après tout elle savait, au fond d'elle, qu'il était en droit de se questionner sur les agissements de la batteuse.

Elle qui vouait une haine féroce au frère cadet de son petit ami s'amusait à sortir avec Gabe qui, en soit, n'avait pas la carrure du prince charmant qu'elle imaginait. Mais elle s'amusait avec lui et cela lui permettait de voir la colère et la haine jaillir des yeux de Liam, et ce n'était qu'un cadeau de plus dans son plan. Cependant, elle n'avait aucune explication à donner à Charles, ni même à elle. Son esprit se focalisait sur le second batteur de l'équipe et tout ce qu'elle cherchait à faire de ses journées, c'était de le faire sortir de ses gonds comme si elle voulait se battre contre lui, comme si elle trouvait un certain plaisir dans le fait de se détruire et de le détruire. Parce qu'aucun des deux n'en sortait jamais indemne, les marques présentes sur son corps à la fin de chaque entraînement montrant à quel point les deux batteurs frôlaient les limites de la consciences en risquant la vie de l'autre chaque jour. Et pourtant, elle faisait une fixette sur cet imbécile qui avait osé un jour porter la main sur elle, sur cet imbécile qui avait un jour pensé qu'elle était à son niveau et qu'il pouvait se permettre de penser qu'ils sortaient ensemble. La mâchoire de la brune se contracta dans un spasme mais elle se détendit très vite lorsqu'elle avala une nouvelle gorgée de son verre, le terminant cul-sec. Déglutissant avec facilité, la jeune femme reposa son verre sur la table et le poussa d'un air dédaigneux sur le côté, près du mur, avant de prendre la parole. « On s'engueule tous les jours ou presque, on est à la limite de se foutre sur la gueule mais à part ça, tout va bien. » Un soupir s'échappa de sa bouche et elle se colla contre le dossier de sa chaise avant de croiser bras et jambes. « De toute manière je pense que ça va pas tarder à exploser, avec sa mère et son con de frère qui font croisade contre ma personne, je vois pas comment je vais pouvoir survivre à la fureur Windsor plus longtemps. Et en plus.. Tu m'imagines belle-sœur de Liam » Un rire mesquin s'échappa de ses lèvres et elle détourna le regard pour le poser sur le reste de la pièce où elle aperçut la chevelure de l'inconnu des toilettes, buvant un verre au bar. Replaçant son attention sur le jeune homme, la jeune fille lui fit un sourire comme pour effacer ses dernières paroles en espérant qu'il n'en parle pas davantage. « Je vais fumer, dehors, tu viens ? » Il lui tendit la main et, décroisant ses bras, elle y glissa ses doigts qui furent alors emprisonnés dans la poigne de son ami. Se levant à la suite de Charles, elle le suivit jusqu'à l'extérieur où une légère brise se levait déjà tandis que le soleil avait laissé place à la clarté macabre de la lune.

Les rues presque désertées n'étaient peuplées désormais que par des Mangemorts qui déambulaient sinistrement dans les allées. Un frisson parcourut l'échine de la brune lorsqu'elle se rappela que l'homme à qui elle tenait la main en ce moment même avait lui aussi l'insigne de la Mort tatoué sur l'avant-bras. Bien qu'elle partage les idées du Lord, elle n'avait pas l'envie de se voir attribuée d'un tatouage qui marquait la souffrance et la menace. Les doigts de la jeune femme se resserrèrent au moment-même où ceux du jeune homme les lâchaient, allant chercher une cigarette qu'il alluma à coup de baguette magique. Puis il lui tendit le paquet à moitié plein et ouvert, et la jeune sud-africaine alla en piocher une qu'elle porta à ses lèvres dans un mouvement leste. La calant contre le coin droit de sa bouche, elle sortit sa propre baguette afin de l'allumer avant d'inhaler la vapeur nocive. Pour des sportifs, fumer et boire comme ils le faisaient n'était pas du tout recommandé, mais ce que l'on ne sait pas ne nous dérange pas, et l'entraîneur des deux jeunes amis ne savait pas le moins du monde qu'ils étaient en train de se pourrir les poumons.

Les doigts du blond se glissèrent sur le bras dénudé de la jeune femme et il prononça quelques mots qui vinrent briser la quiétude de la nuit londonienne. « T'es sûre que ça va ? » Un pâle sourire se dessina sur les lèvres de la brune qui tira une nouvelle fois sur sa cigarette, sans répondre. La caresse des doigts tremblants de Charles lui donne la chair de poule mais elle le laissa faire, flattée de voir de la tendresse sur les traits de son meilleur ami. Puis elle sentit la main du jeune homme venir se caler contre son épaule et l'attirer contre lui. Son parfum frappa ses narines comme un fouet et elle inspira avec force l'odeur qui émanait du jeune homme et qu'elle pouvait, désormais, reconnaître entre mille. Elle sentait le souffle de Charles venir percuter avec force son cou et ses paupières se fermèrent tandis que la voix du gardien parvenait à ses oreilles attentives. « Tu devrais arrêter avec la famille Windsor. » Ses paupières se rouvrirent, la sortant de la torpeur dans laquelle le lion l'avait endormie, et elle se détacha doucement du jeune homme, levant son regard vers lui, les sourcils haussés pour marquer son interrogation. « Vraiment Slee', tu dois arrêter de te battre avec cette merde de première. » Un sourire se dessina sur les lèvres de la brune, répondant au soupir qui sortait de la bouche de Charles ; Portant sa cigarette à ses lèvres, la jeune femme ne pût s'empêcher de laisser échapper un « Tu t'inquiète pour moi, t'es trop mignon » Elle leva les yeux vers le visage fermé de son meilleur ami, qui n'avait pas l'habitude de se lancer sur ce terrain glissant puisque tous deux savaient comment les choses terminaient en général. « En plus tu te tapes son frère » Ses sourcils se froncèrent tandis qu'elle tirait sur sa cigarette une nouvelle fois, ses doigts tremblants écrasant le filtre. « Ça je vois pas en qu- » Mais les paroles de la brune furent étouffées par les mots du blond qui s'échappèrent de ses lèvres, la coupant sur place. « Je sais pas ce que tu crois, mais le gérant de la Gazette, le frère de Liam, c'est- j'sais pas, comme si tu cherchais.. À faire en sorte que je me fasse un sang d'encre dès que je t'ai pas dans mon champ de vision. » La brune fronça les sourcils davantage tandis qu'elle laissait échapper sa cigarette sur le sol, l'écrasant du bout de sa chaussure avant de relever les yeux vers Charles qui la regardait attentivement. « J'ai besoin d'un autre verre pour ce genre de trucs. » Ses traits se détendirent tandis qu'elle faisait un pas en direction de son meilleur ami, levant un doigt qui alla se poster sur la poitrine du lion. Suivant les lignes dessinées par les plis du tee-shirt de son meilleur ami, elle évita son regard tandis qu'elle laissait échapper quelques bribes de mots dans un souffle, de peur de les prononcer trop fort, de peur qu'ils prennent trop de sens peut-être. « J'aime bien quand tu te fais du soucis pour moi » Elle releva son visage vers celui du lion qui la dépassait d'une demi-tête au moins et un faible sourire se dessina sur ses lèvres. « Je sais. Je sais que je fais de la merde et je sais même pas pourquoi j'agis comme ça. Mais ce connard me rend folle et tu me connais, j'ai pas envie de perdre contre cet abruti » Un soupir traversa ses lèvres tandis qu'elle reposait son regard sur la poitrine du gardien, laissant son bras retomber le long de son corps. Elle prit une légère inspiration avant de poser sa tête contre la poitrine de son meilleur ami, sentant son cœur battre à travers sa chair et ses os. Des pulsations semblables à celles d'un tambour, répondant en rythme à celles qui agitaient la poitrine de la jeune femme. « Je risque rien. Gabe est moins con que son frère, et l'autre n'aura jamais la force de me faire plus de mal qu'aux entraînements. » Elle marqua une pause avant de reprendre, ses paupières se fermant sous la mélodie calme des battements de cœur de Charles, accompagnée par le souffle régulier qui émanait de son nez. « Faut pas que tu t'inquiète pour moi tu sais » Elle se détacha alors du corps du gardien, ses doigts allant chercher la main du jeune homme et ses lèvres tressaillant afin de laisser apparaître un sourire. « J'ai besoin d'un verre aussi. »


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Charles Leonhart

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MessageSujet: Re: G∆ME IS ON + CH∆RLIE   G∆ME IS ON + CH∆RLIE EmptyLun 10 Fév - 11:16


« play with fire. »




Charles n'était pas dans la délicatesse dans ses jours normaux. Il était un peu cet ami brusque, si bien dans la parole qu'avec les gestes. Enfant unique d'une famille tangible et traitresse, la droiture n'a jamais été son fort, il n'avait aucun équilibre, aucun repère. Les briques irrégulières s'enfoncent peu à peu dans ses omoplates alors qu'il s'ouvre à sa meilleure amie, comme il l'avait déjà fait, planqués dans les cachots où sur les toits de Poudlard. Ils venaient de s'acheter une bouteille de whisky pur-feu à Pré-au-Lard, forçant la main d'un adulte où radicaux, l'ancien Gryffondor lançait un impero sur l'un d'eux, sous les yeux mesquins de Kayla. Et ils partaient en se marrant comme des gamins, laissant envieux tous ceux qui n'aurait pu que rêver d'une amitié comme la leur. La brune se recule un peu, tirant sur sa cigarette. Elle arbore ce sourire, qu'il aime et déteste tant. L'air vindicatif qui ne quittait jamais le visage de Sleeman. Nombreuses sont les fois où Charles aurait voulu avoir le même accroché aux lèvres en permanence, ou bien le faire disparaitre du visage de l'ancienne Serpentard lorsqu'elle le portait en tant que masque. Tu t'inquiète pour moi, t'es trop mignon Il grimace, la singeant silencieux en levant les yeux au ciel et continue sur sa lancée, ne la laissant pas l'amadouer avec son regard envoutant et ses répliques à deux balles. Le Mangemort n'avait pas prévu de faire ça aujourd'hui, de tout lui balancer comme ça. Il savait très bien qu'elle ne prendrait pas la graine, qu'elle ne partirait pas en sanglotant comme une gamine, il parlait à celle avec qui il avait grandit. Ils étaient les mêmes, les deux faces d'une même pièce. Il détourne la tête, siphonnant sur le cul de sa cigarette, avant d'en faire voler le mégot d'un geste vif du doigt. La fumée lui donne un goût âcre sur la langue lorsqu'il l'évacue par les narines, préoccupée.
Le corps de Kayla lui revient, il regarde droit devant lui, sur l'autre mur de briques, troués et vieillit de toutes parts. Le blond la sent jouer contre son torse et il repose sa main dans le bas de son dos, comme un réflexe. Il rit légèrement en repensant aux années passées, quand il était persuadé qu'ils étaient un peu fait l'un pour l'autre, dans un sens qui excluait une histoire de couple éventuelle, et qui ne comportait pas qu'une envie de plaisir charnel. Il la touchait toujours des mêmes façons, comme si il avait façonné le corps de la brune à force de poser sa main là, de l'embrasser ici, de lui donner un léger coup de poing ça, et là. Ils avaient grandis depuis, et pourtant, elle l'avait rejoint dans le Quidditch, ils ne quittaient jamais. Et honnêtement, Leonhart n'imaginait pas sa vie sans Sleeman, peu importe à quel point elle jouait avec le feu, il serait toujours là pour panser ses brûlures. Il baisse les yeux quand elle reprend la parole. J'aime bien quand tu te fais du soucis pour moi. Je sais. Je sais que je fais de la merde et je sais même pas pourquoi j'agis comme ça. Mais ce connard me rend folle et tu me connais, j'ai pas envie de perdre contre cet abruti. Il ne répond pas, des flashs de toutes les fois où il avait vu le visage de sa meilleure amie défiguré parce qu'elle avait littéralement craché sur la fierté d'un gamin pré-pubère qui n'avait qu'une envie, la troncher, à répétition. Elle repose sa tête contre lui alors qu'il remonte sa main, pressant ses doigts au bord de ses épaules. Je risque rien. Gabe est moins con que son frère, et l'autre n'aura jamais la force de me faire plus de mal qu'aux entraînements. Il fulmine, ressassé le passé n'est jamais bon. Le jour où il apprit que Kayla s'était faite mettre K.O par un type, il avait tout de suite comprit, écrasant le bout de parchemin entre ses doigts il s'était précipité à Poudlard, et comme à son habitude, elle seule avait su le calmer. Avant même qu'il puisse mettre une main sur Windsor, elle lui avait promit que c'était un jeu, et qu'elle voulait savourer vengeance. Et depuis, et bien depuis, ils n'en finissaient plus. Faut pas que tu t'inquiète pour moi tu sais. Ses pupilles reprennent leur vivacité et il attrape le menton de la jeune femme avec force, sans pour autant la blesser. Le jour où ça partira vraiment en couilles Kayla, je serais là. Et je le tuerais. Tu m'entends ? Il soupire bruyamment, passant sa main libre dans ses cheveux. Et crois moi j'ai toutes les permissions qu'il faut pour le faire sans m'attirer d'ennuis. Il ne peut s'empêcher de dévier son regard sur la marque imposante plâtrée sur son bras gauche. Puis il replonge ses yeux azurs dans l'ambre infini de la batteuse. Leur doigts se trouvent et s'entremêlent alors qu'elle l'attire déjà à l'extérieur de leur petite bulle, pour retourner dans le pub. J'ai besoin d'un verre aussi. Un rictus décore le visage du gardien, sentant que la soirée finirait avec deux célébrités titubant dans les rues de Londres, hurlant aux Moldus des insanités que seuls eux deux, éméchés comprendrait. À la porte de l'édifice, un trio de jeunes femmes les observent, détaillant leurs mains liées, souriant vainement à Charles de leur air vides et inintéressant. À peine l'une d'elle ouvre la bouche, l'ancienne Serpentard tourne vivement la tête vers elle, la faisant taire rien qu'en la fusillant du regard, que le blond ne peut malheureusement pas voir de là. Le lion lui s'esclaffe, s'étonnant toujours de l'aura indescriptible de sa meilleure amie. Il hausse les épaules, se foutant royalement de ces trois filles, mais garde un sourire aux lèvres, joueur. Il laisse Kayla l'attirer dans le bar. Tu devrais apprendre à partager un peu. Il embrasse sa tempe en glissant sa main droite sur l'épaule de la métisse qui continue sa lancée jusqu'à leur table.
Le jeune homme se laisse tomber sur sa chaise et ne tarde pas à lever faiblement une main en direction du serveur. Une bouteille de whisky. L'employé hésite, il l'interroge du regard, pensant peut être qu'il avait mal entendu. Agacé, et la soif d'alcool et d'oubli l'appelant, le gardien claque sa langue contre son palais en levant un regard de dédain pour l'homme. S'il vous plait ? Puis il reporte son attention sur la seule qui pouvait la mériter ici. Il s'appuie sur ses coudes, posés contre la table. Alors Sleeman, va-t-on faire la une des journaux ce soir ? Il la jauge avec un air de défi qui se lit facilement sur son visage. Il retourne son avant bras, exposant sa paume à découvert. Je te parie que t'arrive pas à nous foutre tous les deux en première page, encore une fois. Il laisse apparaitre ses dents dans un sourire carnassier. Ils l'avaient déjà fait, le duo infernal. Mais la Gazette ne se répétait jamais, ils ne ressassaient jamais les même potins. Se reprenant rapidement, Charlie ajoute : Sans utiliser le truc qui te sert de mec, bien sur. Je suis à toi pendant une semaine si tu y arrives. Il regarde toujours sa meilleure amie, attendant qu'elle tape dans sa main, parce que bien sur, elle le ferait.


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MessageSujet: Re: G∆ME IS ON + CH∆RLIE   G∆ME IS ON + CH∆RLIE EmptyLun 24 Mar - 10:07

playing with the devil





Un frisson parcourut le corps de la brune lorsque la main de son meilleur ami vint se poser sur son menton et que les mots qui s'échappèrent de sa bouche s'imprimèrent dans son cerveau. « Le jour où ça partira vraiment en couilles Kayla, je serais là. Et je le tuerais. Tu m'entends ? » Le frisson remonta le long de son échine et elle ne parvint pas à savoir si c'était à cause du contact de la prise, ferme mais pas violente, de Charles ou si cela venait des mots qu'il venait de prononcer. Un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme et elle ferma les paupières l'espace d'une seconde avant de les rouvrirent pour retrouver le contact rassurant des yeux clairs du jeune homme. Un sentiment de fierté s'immisça dans ses tripes lorsqu'elle réalise que le capitaine de son équipe tenait vraiment à elle mais elle voulait le rassurer, parce qu'au fond elle savait que tout ceci n'était qu'un jeu malsain. Et elle avait peur de voir les choses dégénérer si jamais Liam et elle poussaient leurs limites trop loin. Et même si l'idée de voir Charles donner la raclée de sa vie à cet abruti de Windsor valait tout l'or du monde, elle ne voulait pas accepter que son meilleur ami était capable de choses aussi horribles. Parce que pour elle, le jeune lion était toujours cet être qui l'avait supporté dans tous les moments difficiles de sa vie, pas cet homme qui portait la marque et qui avait peut-être était coupable de bien trop d'atrocités. La jeune femme, pour qui la violence était pourtant chose commune au vu de son tempérament de feu et de sa capacité restreinte à garder son calme, ne voulait pas ouvrir les yeux sur la réalité, et elle se cachait. Elle fuyait la vérité et voulait garder l'image d'un Charles lavé de tous soupçons. Jamais elle ne l'avait vu énervé ou violent, et elle ne voulait clairement pas avoir cette image imprimée dans sa tête. « Et crois moi j'ai toutes les permissions qu'il faut pour le faire sans m'attirer d'ennuis. » Un sourire sans joie vint se dessiner sur les lèvres de la batteuse mais elle ne pût retenir un soupir qui s'échappa de ses lèvres. Elle n'en doutait pas, ça c'était certain. Malgré tous ses efforts pour éloigner son regard du tatouage brûlant qu'il avait sur l'avant-bras, elle ne pouvait pas l'oublier. Comme si le serpent était gravé dans sa mémoire, comme si l'image apparaissait dès qu'elle avait les yeux fermés. Même si elle était partisane du Lord, certaines choses méritent de n'être jamais dévoilées, et elle ne voulait pas savoir le genre de permissions qu'il possédait. Parce que Charles le Mangemort n'était pas son Charles, et qu'elle refusait d'avoir cette image en tête. La jeune femme décida de couper court à la conversation qu'elle ne voulait pas avoir et attrapa la main du gardien. Ses doigts fins se faufilèrent dans la poigne forte de son meilleur ami et elle l'entraîna vers le bar où des verres d'alcool bien forts les attendaient. A l'entrée du Chaudron Baveur, ses yeux se posèrent sur un trio de filles qui coupèrent court à leur conversation en les voyant débarquer. Kayla put presque sentir la brûlure de leurs trois regards sur les mains du duo et un sourire en coin se dessina malgré elle sur ses lèvres. Dans un spasme naturel et inconscient, elle resserra davantage sa prise sur les doigts de Charlie et passa devant les trois jeunes filles. Lorsque l'un d'elles ouvrit la bouche, elle perdit cependant son sourire et lui lança un regard menaçant qui lui intimait l'ordre de se taire. Les lèvres de la jeune femme se refermèrent et elle laissa le duo passer. La tornade brune se dirigea ensuite vers la porte du bar, gardant toujours précieusement la main de son meilleur ami dans la sienne. Elle ouvrit la porte à la volée et pénétra dans la chaleur alcoolisée de la taverne. Une main passa bientôt dans son dos et elle sentit les lèvres de Charles déposer un baiser sur sa tempe tandis que sa voix laissait échapper quelques bribes de mots. « Tu devrais apprendre à partager un peu. » Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres de Kayla qui leva les yeux vers Charles, haussant les sourcils. « Toi ? Jamais mon chou » Puis leurs mains se séparèrent et ils se laissèrent tous deux tomber sur leurs chaises comme si leurs jambes ne supportaient plus leur poids.

Une fois installés, le jeune homme leva la main en direction du serveur qui s'empressa de venir le voir. « Une bouteille de whisky. » Le regard sombre de la batteuse se lève vers le serveur qui hésita, l'air complètement hébété. Le sourire de la brune se creusa davantage et son regard vogua à travers la salle, se posant quelques secondes sur le trio rencontré devant le bar avant de revenir sur le serveur qui se balançait sur ses pieds. « S'il vous plait ? » Un éclat de rire s'échappa des lèvres de la joueuse tandis que le serveur tournait les talons et se rendait derrière le comptoir du bar pour aller chercher la commande. Ils se méritaient l'un et l'autre, et c'était dans des éclats comme celui-ci que la brune comprenait à quel point les deux sportifs se ressemblaient. Bien qu'au premier abord ils n'avaient rien en commun, ils étaient beaucoup plus proches que les apparences pouvaient laisser penser.

Le regard de la brune se perdit quelques secondes dans le vide, en direction de là où le serveur avait disparut, un sourire flottant sur ses lèvres. Puis elle battit des paupières et se retourna finalement vers Charles qui venait de déposer ses coudes sur la table, l'observant avec un petit sourire en coin. Croisant les jambes sous la table, la jeune femme posa à son tour ses coudes sur la table de bois et soutint le regard de son meilleur ami. « Alors Sleeman, va-t-on faire la une des journaux ce soir ? » Un défi, elle en raffolait. La jeune femme fit claquer sa langue contre son palais et son sourire se fit plus présent sur ses lèvres tandis qu'elle rapprochait la chaise de la table et se penchait en direction du gardien, l'air conspirateur. « Serait-ce là une provocation mon cher Leonhart ? » Une de ses mains se leva pour remettre une mèche de cheveux rebelle derrière son oreille. « Je te parie que t'arrive pas à nous foutre tous les deux en première page, encore une fois. » Le visage de la jeune femme se teinta d'un air offusqué, comme si elle était vexée que le blond ne croie pas en ses capacités à attirer l'attention des photographes et journalistes. « Sans utiliser le truc qui te sert de mec, bien sur. Je suis à toi pendant une semaine si tu y arrives. » La brune haussa ses sourcils fins et sourit davantage, laissant quelques dents apparaître dans sa bouche. Elle ne fit même pas attention à la pique lancée envers Gabe, préférant se concentrer sur le pari. Comme ça il prenait le risque de devenir son esclave pendant une semaine entière ? A croire que le jeune homme n'avait peur de rien, et qu'il ne connaissait pas tous les talents cachés de sa meilleure amie. Cette dernière se pencha au-dessus de la table et approcha son visage de celui de Charles, son souffle venant percuter le bout du nez du capitaine. « A tes risques et périls. Pari tenu » Puis elle avança sa main devant elle et attendit qu'il tape dedans avant de se redresser, au moment-même où le serveur arrivait avec la bouteille et deux nouveaux verres. Il la déposa sur la table et la jeune femme s'en empara rapidement, ne lui laissant même pas le temps de l'ouvrir. Concentrée sur Charles, elle ouvrit la bouteille d'une main experte avant de servir une bonne rasade d'alcool à son ami. Comprendre par là qu'elle remplit les trois quarts du verre. Puis elle se servit la même quantité avant de refermer la bouteille et de lever son verre. Les deux verres tintèrent l'un contre l'autre et la jeune femme avala une bonne gorgée d'alcool. « Aaah. »

Puis elle reposa son verre sur la table et attrapa une mèche de cheveux qu'elle fit tourner entre ses doigts, réfléchissant à la manière de réussir le pari de Charles. « Nous deux, en une du journal. Ça devrait être dans mes cordes. De toute manière la Gazette adore les scandales et autres débilités, suffirait que je te foutes à poil pour qu'ils te prennent en photo » Un soupir traversa ses lèvres et elle lâcha sa mèche de cheveux avant de la replacer derrière son oreille. Puis elle plongea son regard dans celui de Charles avant de reprendre. « Mais j'ai une bien meilleure idée, bien plus... amusante. Et je sais même qui va nous prendre cette délicieuse photo. Tes trois fans là bas, elles arrêtent pas de regarder vers nous » D'un geste de tête, elle désigne le trio de filles qui semble plongé dans une grande conversation. Le regard de la brune se pose sur un appareil que l'une d'elles tient à la main, alors que les deux autres tiennent ce qui semblent être des photographies de Charlie. « Elles veulent des autographes du graaaand Charles Leonhart. C'est t'y pas mignon tout ça. Quitte à pas pouvoir finir dans ton lit, elles auront au moins un stylo que t'as touché » Les yeux ambres de la jeune femme se posèrent de nouveau sur le trio qui semble avoir prit son courage à deux mains. La plus téméraire lança un regard effrayé à Kayla qui, cette fois-ci, ne répondit pas violemment, se contentant de sourire d'un air énigmatique. La batteuse détourna finalement le regard lorsque la jeune fille arrivait au milieu de la pièce et plongea son regard dans l'océan azur de son meilleur ami. Son sourire se fit plus grand tandis qu'elle se rapprochait de lui, comme pour lui dire quelque chose. Sa main droite se leva et se déposa sur la mâchoire du jeune homme, glissant le long de son cou puis de sa nuque et allant chercher les cheveux qui parsemaient le haut de sa nuque. Tout se passa alors très vite. Le sourire de la brune se creusa tandis que ses lèvres se rapprochaient dangereusement de celles de Charles. Le whisky ingurgité par son meilleur ami ralentit fortement ses réflexes et il n'eut le temps de rien faire. Leurs bouches se rencontrèrent alors et la brune fut envahie par le goût sucré et alcoolisé des lèvres du capitaine. Un léger cri de surprise parvint à ses oreilles, sûrement émit par la fille qui se dirigeait vers eux. La langue de la jeune femme se fraya un chemin hors de ses lèvres et elle força légèrement l'entrée de celles de Charles qui finit par abattre toutes ses barrières bien rapidement. Un halo de lumière s'abattit sur les deux jeunes joueurs et la jeune femme quitta, bien trop à contre-coeur, les lèvres de Charles. Déposant ses doigts sur ses propres lèvres, elle évita le regard de Charles pour le poser sur la jeune fille qui venait de prendre la photographie, et lui adressa un sourire en coin. Puis elle attrapa son verre et le termina cul-sec avant de le poser avec force sur la table et d'attraper la bouteille pour en remplir un nouveau. Enfin, tandis que son verre de nouveau remplit venait toucher ses lèvres, elle avala une nouvelle gorgée avant de reprendre. « Si avec ça on est pas en une de la Gazette demain, je serais ton esclave pendant une semaine »
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