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 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?

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Hippolyte L. Deveraux


Nothing can stop me now
because I don't care anymore.
Hippolyte L. Deveraux


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► date d'inscription : 21/12/2013
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MessageSujet: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 5:37



Deveraux-Fitzgerald
Hippolyte Léandre
Au début j’étais seulement un garçon comme tous les autres.
Et je suis devenu un salaud.

nom Deveraux. C'est vieux, c'est français, j'aime. prénomHippolyte Léandre. Quoi, vous trouvez ça pompeux et bourgeois ? Mais je vous emmerde, je vous emmerde bien profond. Si vous êtes pas content, c'est la même chose. Moi, j'adore mon prénom, ça veut dire dompteur, et j'vous promets que ouais, j'vais vous dompter, vous allez rien comprendre. âgeVingt-sept ans. C'est que je suis plus tout jeune par Merlin... Mais bon, apparemment, je suis dans la fleur de l'âge. nature du sangsang-mêlé. La famille Deveraux était pure il y a encore quelques générations, et était même plutôt reconnue en France, mais mon arrière-grand-mère maternelle s'est envoyée en l'air avec un moldu qui la quitta en apprenant qu'elle était une sorcière. Génial non ? Et à cause d'elle, notre famille est souillée. Bon, moi, du moment que j'ai du sang sorcier dans les veines, ça me va... nationalitéfranco-britannique. Ma mère était française, et moi, j'ai choisi de porter son nom parce que le nom de mon père Fitzgerald, c'était trop chiant à épeler et écrire quand j'étais gosse. Et puis, porter son nom me faisait honte. J'voulais pas qu'on m'assimile à lui. ancienne maisonserdaigle. La meilleure maison à Poudlard. Celle qui forge les grands esprits, j'ai beaucoup appris dans cette maison... beaucoup plus que je n'aurais pu l'imaginer. professionmangemort, sorcier vigile. Après Poudlard, j'savais pas trop vers quoi me diriger. Alors au début, je n'ai rien fait pendant plusieurs mois, cherchant ma voie. Ensuite, j'ai pris le premier boulot trouvé dans la gazette du sorcier. Et finalement, cela me convient plutôt bien. Pas mal de mes collègues me disaient que j'avais pas la carrure faite pour ce métier, et que j'aurais plutôt du me diriger vers une carrière de libraire ou de bibliothécaire. Après les avoir mis minables plusieurs fois de suite, ils ne m'ont plus jamais fait de remarques. Comme je dis souvent, la force ne se mesure pas à la carrure, et personnellement, je préfère de loin faire fonctionner mes neurones plutôt que mes muscles. Ces dernières semaines, j'ai entamé une formation de médicomage. campmangemort caractèregénie ▽ loyal ▽ charmant ▽ combatif ▽ logique ▽ manipulateur ▽ sadique ▽ irrationnel ▽ raciste ▽ avatarmatthew gray gubler




le barème

ambitieux : •••••
romantique : ••••
sportif : ••••
généreux : •••••
franc : •••••
sérieux : ••••


le pourquoi tu comment

Tu lèves la tête vers ton maître. Tu bois littéralement ses paroles. Il vient d'annoncer qu'un Weasley est encore mort hier soir, tué de sa main. Peut-être pas de sa propre main, mais c'était ses ordres. Par Merlin, une douceur incroyable s'empare de tes veines. C'est jouissif. Le monde sera bientôt débarrassé de toute la vermine, de tous les moldus, de tous ces sales traîtres à leur sang. À tes yeux, si tu avais un sang aussi pur qu'eux, tu ne t'abaisserais pas à de telles pratiques ridicules. Sérieusement. T'es content. Le lord te regarde brièvement. Tu baisses les yeux. C'est clair qu'il t'intimide. Mais qui ne le serait-pas face à l'homme le plus puissant et le plus redouté de toute l'Angleterre ? T'es tellement fier de servir sa cause, de faire partie du grain dessein comme on dit. Tu seras à ses côtés jusqu'à ce que la mort vous sépare tant qu'on aura besoin de toi pour réduire la racaille de phenix et résistants en cendres. Et puis, si tu peux tuer du moldu en passant... tu ne te gêneras surtout pas. Voldemort à la tête de Poudlard ? Cela forme la jeunesse. Faut leur apprendre à différencier ce qui est bon et ce qui ne l'est pas pour notre monde.




et toi dans tout ça? HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403 salut les petits loulous, vous me reconnaissez pas ? mais si, c'est moi la plus jolie et la plus intelligente HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358  je vous aime comme c'est pas permis et je resterais près de vous jusqu'à la mort :36:le petit mot magique est le rouge. Rouge comme le sang, rouge comme la passion, rouge comme le diable, rouge comme le rubis. Mon vis ma vie est très lonnnng désolé ( plus de 7100 mots je crois :36: ) désolé pour ceux qui vont lire  HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 415913 
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Matthew Gray Gubler - Hippolyte L. Deveraux





Dernière édition par Hippolyte L. Deveraux le Sam 21 Déc - 6:06, édité 1 fois
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 5:37




Prologue.




Je m'appelle Hippolyte. J'ai vingt-sept ans. Je vis à Londres depuis mes dix-huit ans, dans un appartement que je partage avec moi-même parce qu'il est hors de question pour moi d'avoir un colocataire. Je fais pas mal d'expériences étranges, alors si c'est pour avoir quelqu'un qui traine dans mes pattes... et pire devoir le supporter au petit déjeuner... Non merci. Sinon à part ça, j'ai un QI de 142, je suis quelqu'un qu'on peut qualifier de surdoué. Je suis célibataire donc je n'ai ni copine, ni fiancée, ni femme. J'aime ma vie, j'ai jamais prétendu être autre chose que ce que je suis aujourd'hui. Vous voulez en savoir plus peut-être ? Il n'y a malheureusement pas grand chose à dire. Mais si vous insistez... Voici mon histoire.











Chapitre 1 : L'enfance


Beaucoup de choses peuvent être préservées dans l'alcool : la dignité n'est pas l'une d'elles.
Growing up is losing some illusions,
in order to acquire others.


Tu regardes ton père. Tu as cinq ou six ans. Il marche bizarrement. Tu t'inquiètes, tu ne comprends pas. Il tombe, tu demandes : « Papa ? » Il se relève avec difficulté, et ne prête même pas la moindre attention à toi. Il s'appuie sur la petite table du salon et manque de s'étaler à nouveau au sol. « Papa ? » répètes-tu inlassablement jusqu'à ce qu'il te remarque enfin. Vos yeux se croisent, et même à ton âge, tu comprends qu'il n'y a rien d'habituel dans ce regard. C'est vide, c'est plat, sans intensité. « Papa, ça va ? » Il essaye d'ouvrir la bouche pour parler mais il n'y arrive pas. Tu entends un bruit sourd venant de la cuisine, et tu vois ta mère, belle, grande, et blonde, toujours tirée à quatre épingles, soupirer fortement et te dire sèchement en français : « Hippolyte, va dans ta chambre. Tout de suite. » Tu jettes un regard vers ton paternel, et tu hésites. Tu ne veux pas partir. Ton papa est malade. Il a besoin de toi. « Tout de suite j'ai dit ! » Tu t'en vas rapidement, tu ne veux pas être puni. Alors tu sors de la pièce, mais tu restes caché derrière la porte. Tu veux entendre, tu veux savoir.


▽ ▽ ▽


Maintenant tu sais. Et sérieusement, tu trouves ça pitoyable. Tu veux pas être comme ça. Jamais. Ton père est encore rentré tard. Tu es assis sur le canapé de la salle de séjour, et tu le regardes, un air dégoûté sur le visage. Tu es encore jeune, mais tu comprends. Le visage dévasté par l'alcool et les années à traîner dans les bars, l'homme qui est en face de toi ne ressemble pas vraiment à l'image idéalisé qu'on se fait d'un père. Lamentable et navrant, oui, il l'est. Encore une fois, ta mère arrive à la rescousse, mais maintenant, elle ne te demande plus de partir. Parce que c'est comme ça tous les soirs depuis des années. Tu y es malheureusement habitué. « Fitzgerald, t'es qu'une merde. Tu le sais ça ? T'es ridicule. » déclare ta mère. Sérieusement, tu le penses aussi. Pourquoi tu ne peux pas avoir un père comme les autres ? Heureusement que tu as ta mère. C'est elle ton modèle sur terre.


▽ ▽ ▽


Tu as neuf ans. Assis sur le lit de ta nouvelle chambre, tu dévores le livre de l'histoire du monde. Le plus gros ouvrage que tu n'aies jamais lu. Tu es passionné par toutes ces anecdotes, ces récits des temps anciens et immémoriaux, mais surtout sur la période concernant la construction et les débuts de l'école de sorcellerie Poudlard. C'est celle qui te fascine le plus. Parce que tu sais qu'un jour, toi aussi tu iras là-bas. Ta mère te l'a promis. Tu quitteras la France pendant sept ans, tu étudieras tout ce que tu dois savoir sur la magie, Voldemort, les mangemorts et tout le reste, et tu reviendras ici, à Nice. Pour y vivre. Ou tu resteras là-bas. T'en sais rien, tu es encore jeune, c'est pas facile de s'inventer un avenir. « Hippolyte, il y a quelqu'un pour toi. » Tu sors de ta chambre, tu te diriges péniblement vers le salon. Ouais, tu traines même des pieds. Tu sais qui c'est, et t'as pas vraiment envie de le voir. Il vient tous les dimanches. Ton père est là, à peu près sobre, et il t'embrasse. Ça fait deux ans que vous ne viviez plus ensemble, toi, ta mère et lui. Il est retourné en Angleterre, il se soigne, d'après ce que ta mère te dit. Il vient de temps en temps en dehors de ses heures de visites. Mais toi, tu n'as plus rien à lui dire. Quand vous êtes ensemble, tu ne sais pas de quoi parler, alors tu ne dis rien. Il reste des heures à te fixer en train de bouquiner. Il sait bien que rien ne redeviendra comme avant, et que même après tout ce temps, tu n'oublieras pas tous ses soirs où il est revenu saoul et qu'il frappait ta mère. Parce qu'au début, si elle avait réussi à le contenir, par la suite, tout a dégénéré. Ils ont divorcé, et t'as pris le nom de famille de ta mère. À l'époque, tu ne voulais plus rien qui venait de lui. Et aujourd'hui, c'est pareil. « Alors, ça va mon grand ? » te demande-t-il en anglais. « Ça va. » réponds-tu en français. C'est pas que tu ne comprends pas bien la langue de Shakespeare, c'est juste que parler dans sa langue natale lui accorderait bien trop d'importance. Tu ne veux pas faire d'efforts pour lui. Tu n'en feras jamais plus.


▽ ▽ ▽


« Tiens, regarde. » Tu attrapes les photos que ta mère te donne. « Tu serais mieux là-bas, réfléchis. » Tu fermes les yeux. Tu n'as pas envie de partir à l'autre bout du monde, dans cette école magique pour surdoués. Tu veux aller à Poudlard. Tu t'en fiches. Tu veux aller à Poudlard. Même si tu as déjà cinq ans d'avance sur le programme. Tu veux aller à Poudlard. « Non, je veux aller à Poudlard. » Tu fixes ta mère qui soupire doucement. Depuis que vous aviez appris que tu disposais d'une intelligence bien supérieure à la moyenne, elle cherche à tout prix à t'éviter Poudlard. Elle dit que ce n'est pas une école assez bien pour toi. Mais toi, tu veux aller à Poudlard. « Pourquoi c'est si important pour toi ? » Tu hausses les épaules. Tu n'en sais rien. Tu veux y aller, un point c'est tout. Tu veux être normal. Ou du moins, faire semblant de l'être. Tu ne veux pas de traitement de faveur. Tu veux être toi.


▽ ▽ ▽


Tu es impatient. Le jour est arrivé. On frappe à ta porte. Tes valises sont préparées depuis longtemps. Tu savais qu'on allait venir te chercher. Tu sautes sur tes petites jambes frêles, et tu cours toi-même ouvrir la porte. Tu sais pertinemment qui se trouvent derrière. Les mangemorts. Ton passeport pour une nouvelle vie. Une nouvelle vie qui durera sept longues années. Ta mère ne pleure pas. Ce n'est pas son genre. Elle est forte. Elle l'a toujours été. Et tu l'es aussi. Tu l'embrasses simplement, et la regardes avec attention durant de longues secondes. Tout ira bien. Tu le sais. Mais il n'empêche que tu t'inquiètes pour elle. Elle n'a jamais refait sa vie. Tu es son seul enfant. Que vas-t-elle bien pouvoir faire pendant que tu seras à Poudlard ? Tu lui dis alors dans ta langue natale : « T'en fais pas. Vis ta vie maman, tout ira bien. » Et tu t'en vas en fermant soigneusement la porte derrière toi. Au revoir Nice, au revoir la France, au revoir le soleil. Tu y reviendras dans un an. Bonjour Poudlard, bonjour le Royaume-Uni, bonjour la pluie. Tu t'y feras très bien.










Chapitre 2 : Les années à Poudlard



L'adolescence est un âge ingrat :
soit vous êtes le leader, soit vous êtes le looser.
Sometimes I wish I could just be like everyone else my age and not think at all.


Comme tous les premiers années, tu as attendu dans la queue jusqu'à la répartition. Tu n'as pas ouvert la bouche, tu n'as rien dit. Tu es intimidé par tous ces visages qui te regardent, qui attendent de voir dans quelle maison tu résideras pendant sept ans. Si ce n'était huit. Tu as bien l'intention d'entrer en classe préparatoire. Tu as entendu dire que c'est ce qu'on réserve aux meilleurs élèves. On a appelé ton nom, tu as entendu plusieurs rires. Cela fait souvent ça lorsqu'on le dit à voix haute. D'ailleurs, même la dame qui lit la liste a buté dessus. Tu t'en fiches, car même en France, c'est un prénom pas très commun, mais toi, tu l'aimes, alors ce que les autres en pensent, tu t'en fiches. Tu montes sur l'estrade, et le chapeau n'a même pas eu le temps de se poser sur ta tête qu'il crie déjà : « Serdaigle ! » Tu n'es pas vraiment étonné. Et puis, qu'importe la maison. Le principal, c'est d'être là, au milieu de personnes qui ont ton âge, qui veulent apprendre. Tu penses vivre les meilleurs années de ta vie ici. Plus tard, tu apprendras que c'était loin d'être le cas. Vraiment pas.

▽ ▽ ▽


Assis sur un banc dans la cour de récréation, tu regardes les autres s'amuser, discuter ensemble. Toi, tu ne te joins pas à eux, tout simplement parce que tu n'as pas d'amis. On ne t'aime pas. Même, on te hait. On n'aime pas ceux qui sont toujours seuls, fourrés à la bibliothèque et qui lisent la plupart des livres se trouvant sur les étagères. On aime pas ceux qui baissent la tête quand on les regarde. On déteste et on se moque de ceux qui ont toujours réponse à tout, et qui parfois même, savent mieux que les professeurs. Bref, on ne t'aime pas toi, parce que tu es tout cela. On te rejette, mais on te laisse plus ou moins tranquille. Alors tu t'en fiches. Tu lis, tu t'instruis, tu travailles. Tu en apprends toujours plus sur l'histoire magique de Poudlard, sur Voldemort, sur tout le monde. Tout cela t'intéresse. Peu importe que tu sois seul.

▽ ▽ ▽


Accolé à un arbre dans le parc, tu penses à ta vie. Les années passent. Tu grandis, les autres aussi. Tu commences à détester ta vie à Poudlard. Vraiment. La vie y est insupportable. Ce ne sont pas les professeurs ou le personnel qui t'inquiètent. Ce sont les autres. Tes camarades, les élèves. Tu les haïs. Ton dégoût pour eux est aussi fort que leur dégoût pour toi. Tu ne leur inspires pas confiance, et eux non plus. Tu n'as pas réussi à te lier à qui que ce soit dans le château. Tu as quelques amis, mais ils sont comme toi, des marginaux que personne n'aime non plus. Tu te replonges dans ton devoir. Tu sors ta plume, et recopies quelques lignes. Tu entends un bruit derrière toi, mais tu ne te retournes pas. Tu as la gorge sèche, et ton souffle se coupe en même temps que ton cœur s'accélère. Tu es sûr que c'est encore elle. « Alors, Deveraux, t'as terminé le devoir de métamorphose ? » demande Carrow. Tu la détestes cette garce. Elle se croit plus forte que tout le monde et depuis quelques temps, elle a trouvé un nouveau passe-temps, te persécuter. Et elle ne t'aime pas. Comme tout le monde, mais avec elle, c'est différent. Parce que toi, tu as un peu peur d'elle. D'une voix calme, tu lui réponds : « Non. » Depuis quelques temps, elle vient, elle se moque, elle te prend tes devoirs, et tu ne fais rien. Parce que tu ne sais pas quoi faire en réalité. Alors tu subis. Tu subis en silence. Elle sort sa baguette et la pointe tout contre ta gorge : « Oh arrête Deveraux, je suis sûre que si. T'es déjà pas très beau, tu veux pas risquer que cela empire non ? » Tu fermes les yeux. Ça c'est son arme ultime : se moquer de toi et de ton physique. La plupart des gens le font aussi. Tu es trop grand, trop maigre, tes lunettes te donnent l'air encore plus intelligent que tu ne l'es déjà, et tu n'es pas beau. On arrête pas de te le dire, alors tu as fini par t'en persuader. « J'te le donnerais ce soir... Je ne l'ai pas terminé... » Elle enfonce sa baguette sur ton cou. « T'as une heure. » Elle s'en va, et tu respires de nouveau normalement. Tu passes ta main dans tes cheveux qui deviennent bien trop longs. T'en as marre. Tu veux que cela cesse. Tu ne comprends pas pourquoi elle les veut. Elle a de bons résultats elle aussi. Certes, cela reste tout de même très inférieur à toi, mais en même temps, c'est difficile d'arriver à ton niveau à cause de tes capacités exceptionnelles... Mais Carrow est tout de même dans les meilleurs de la promotion. Pourquoi les veut-elle alors ? Parfois, tu penses que c'est parce qu'elle est jalouse, qu'elle cherche à te disculper aux yeux des professeurs. En fait, t'en sais rien. Mais tu t'en fous. Parce que t'es juste plus malin. Tu fais une copie et voilà. Et puis, au pire, tu le réécris de mémoire. Les autres oublient souvent que tu es surdoué. Alors... Tu te repenches sur ton devoir de potions. Mademoiselle Carrow attendra. Ou peut-être pas. Cinq minutes plus tard, tu passes à la métamorphose. T'as pas trop envie qu'elle te vole ton sac, qu'elle renverse son encrier sur toi, qu'elle fasse foirer tes potions au prochain cours, ou qu'elle te brûle tes parchemins. Elle l'a déjà fait plusieurs fois. Personnellement, tu t'en fiches. Tu connais déjà tout cela par cœur. Mais c'est par principe, t'aimes bien avoir tous tes cours avec toi. Tu te lève car tu veux échapper à Carrow. Tu te diriges vers ta salle commune parce que tu veux dormir, tu as les yeux explosés. T'es fatigué parce que tu as trop lu aujourd'hui. Tu réfléchis vaguement à ce que ton professeur de potions t'a dit ce matin. Qu'avec tes notes, tu entreras facilement en classe préparatoire et que tu pourras facilement gravir les échelons une fois au Ministère. C'est vrai que tu aimerais ça. Cela te plairait. Cela montrerait à tous ses idiots que tu vaux mieux qu'eux. Cent fois mieux. Tes idées de grandeur dans la tête, tu ne vois pas une fureur blonde te courir après. Elle t'attrape par le cou, te tire les cheveux, et sans comprendre comment, tu te retrouves par terre. Elle crie : « Je t'avais dit une heure du con ! » Sa petite clique est derrière elle, ils la regardent te persécuter, et personne n'intervient. Personne. Pas même le pion qui passe par là. Le monde en a rien à faire d'Hippolyte Deveraux.

▽ ▽ ▽

Le poing de Kaz s’abat sur ta joue et tu perds l'équilibre, tombant ainsi par terre. T'as toujours pas compris la leçon, n'est-ce pas ? Tu te sens con, terriblement con, tellement con. Mais pourquoi tu lui réponds pas ? Bon certes, au combat au corps, tu ferais pas le poids, mais en duel à la baguette sans doute. T'en connais un rayon sur les sorts, probablement bien plus que lui-même n'en connaît. En fait, tu es presque sûr d'avoir en tête tous les sortilèges existant au monde, mais là, affalé au sol, cela ne te sert malheureusement pas à grand chose. Ce gars là, Kaz, il te fout la frousse depuis quelques mois, depuis qu'il t'a vu faire des coups bas à des gars qui t'avaient fait la misère. Il t'a tellement défoncé ta gueule que même les profs furent étonnés de te voir arriver en cours avec un œil au beurre noir, la joue rouge et gonflée, l'arcade sourcilière tellement abîmée que cela te faisait mal lorsque tu clignais de l’œil. Tu ne comprends pas ce mec. Qu'est-ce qu'il te veut putain ? T'as l'impression qu'il veut faire un homme de toi, mais toi, t'aimes bien tes petits coups de pute en sourdine. Kaz il comprends pas ce que tu ressens lorsque tu vois Carrow ou ceux qui te dénigrent s'en prendre plein la gueule et ne pas comprendre pourquoi. Et ils sont tellement bêtes et stupides qu'ils n'arrivent même à saisir le lien de causalité qui vous unit. C'est simple. Plus ils t'en font baver, plus tu leur en fais baver. En sourdine, dans ton coin. Bon, certes, les bombabouses, c'était nul, mais tu venais de les confisquer à une première année, fallait bien qu'elles te servent à quelques choses... D'habitude, tu es bien plus subtil et imaginatif, mais que veux-tu... Et pourquoi il est passé à cette heure précise Kaz ? T'as l'impression qu'il est toujours là lorsqu'il ne faut pas. Et maintenant t'es dans la merde, parce qu'il va tellement te défoncer que tu vas être obligé d'aller voler des pommades à l'infirmerie. « Relèves-toi. » Tu t'exécutes tant bien que mal. Pourquoi es-tu tellement intimidé par lui ? Pourquoi ne pourrais-tu pas juste lui dire de te laisser tranquille ? Pourquoi ? Parce que tu es à Serdaigle, et que tu es un trouillard. À part te cacher derrière tes bouquins, tu sais pas faire grand chose. T'aimes pas tellement te battre. Certes, parce que tu es nul principalement. Tu as les yeux qui piquent parce que tu as mal. « Qu’est-ce que je t’ai déjà dit ? Réponds ou je t’en recolle une. » Tu sens sa main relever ton menton, et tu croises son regard furieux. Il n'est pas content. Tu réponds que tu ne dois jamais t'excuser. Jamais. Tu le sais pourtant. Tu le sais que tu ne dois pas. T'es pas une merde Hippolyte, t'es pas une merde. Tu ne dois pas te laisser faire, tu ne dois pas. Mais même en te répétant cela dans ta tête comme une litanie sans fin, cela ne rentre pas, tu n'y arrives pas. Mais il te promet alors une punition sans égal pour la prochaine fois si cela ne te rentre pas dans le crâne. T'as peur, tu recommenceras pas. Tu veux partir. Ça tombe bien, la porte s'ouvre sur la sœur de Kaz. Cette fille là, tu ne l'aimes pas trop, elle est décidément trop bizarre. Elle a ton âge, mais il n'empêche que tu ne lui as jamais parlé. Elle ne t'apprécie pas trop non plus, d'ailleurs.

▽ ▽ ▽

A moitié allongé sur ta table d'examens, tu entends la plume des autres gratter les parchemins avec frénésie. Cela fait déjà trente minutes que tu as terminé, et tu t'ennuies. Les autres sont tellement longs et mous. T'as hâte de quitter cet endroit. T'es devenu insupportable. Tu ne te laisses plus faire comme avant. Il a suffi qu'une seule fois, une seule, tu fasses un exemple, pour montrer aux autres que c'en était assez. Plus personne ne t'adresse la parole depuis des mois. Les seuls qui le font le regrettent, tellement tu les regardes avec rancœur et écœurement. Tu détestes tout le monde et tout le monde te déteste. Encore un an. Encore un an en classe préparatoire, et c'est fini.








Chapitre 3 : Après Poudlard



Être adulte, c’est être seul.
Adulthood is depressing. For me at least. I cried at the death of every illusion harder than I cried at the death of friends.


Les yeux clos, face à la mer Méditerranée, tu réfléchis à ta vie. Pour l'instant, tu ne sais plus vraiment quoi en faire. Après Poudlard, tu comptais intégrer le ministère. Mais l'appel vers la France fut le plus fort. Et tu es là, avec ta mère que tu as retrouvé. Même si au début, tu as vraiment eu du mal à te rouvrir à elle. Elle était presque devenue une étrangère pour toi, et entre temps, tu as tellement grandi. Cela faisait trois ans que tu ne l'avais pas vu. Voldemort avait interdit aux élèves de retourner chez enfants pendant les vacances. Cela peu paraître peu, mais à cet âge là, c'est une éternité. Elle a l'air heureuse. Elle s'est remariée, et tu as même une petite sœur. Tu ouvres l'une de tes paupières. Elle est en train de te regarder. Tu lui dis : « Tu sais, ça fait vraiment du bien de revoir la mer. » Lutine commence à pleurer parce qu'elle a vu un crabe et qu'elle a eu peur. Tu lui chatouilles le ventre, elle se calme presque aussitôt et commence à rire. Elle te saute dessus, et sous le choc, tu tombes en arrière. Ses cheveux dorés tombent sur ton visage, et tu la soulèves à bout de bras en riant toi aussi. T'es bien ici. Tu demandes à ta mère : « Pourquoi tu as appelé Lutine Lutine ? » C'est un prénom peu commun. Tu te crois même qu'elle l'a inventé parce que c'est la première fois que tu l'entends de toute ta vie. Elle hausse les épaules. « J'en sais rien. J'voulais que ça soit original, comme pour toi. » Tu lui donnes un sourire. Tu penses que tu vas rester ici.
▽ ▽ ▽


Tu traverses la rue. L'ennui avec les ''petites'' villes françaises, c'est qu'il n'y a pas de quartier sorcier comme à Londres. Les moldus sont vraiment des cons. Tu trouves qu'ils sont idiots, même s'ils semblent heureux comme ça. Certaines de leurs inventions te laissent vraiment perplexe et dubitatif. Tu regardes le ciel. Bleu sans aucun nuage. L'été était là. Tu dois rejoindre Lutine à l'école. Elle t'a demandé de venir la chercher, comme souvent ces derniers temps. Tu l'aimes beaucoup. Et elle aussi elle t'aime bien. Tu t'assois à la terrasse d'un café, situé juste en face de la maternelle dans laquelle Lutine est scolarisée. Ta mère a tenu à ce qu'elle fréquente une école moldue jusqu'à ce qu'elle montre les premiers signes de pouvoirs magiques. Vous vous êtes d'ailleurs disputés à ce sujet. Pour toi, Lutine ferait mieux d'aller dans une école magique, ou de ne pas y aller du tout. Tu aurais préféré t'en occuper toi même, au pire. T'as pas envie qu'elle vive ce que t'as vécu quand t'étais jeune : la honte, la culpabilité, la discrimination, le rejet, la persécution. Tu veux la préserver de tout ça. Bien entendu, ta mère ne t'a pas écouté. Elle t'a dit qu'elle préférait qu'elle vive normalement, pour comprendre à quel point la magie ne fait pas tout dans la vie. Tu penses qu'elle a tord, mais tu n'as aucun droit sur Lutine, alors, tu laisses tomber. En buvant ton café, tu lis l'équivalent de la gazette du sorcier française. T'as pas trouvé d'emploi intéressant pour le moment, ni une formation qui te captive et qui t'attire. Alors tu te laisses porter par le vent. Tu attends. Tu entends d'où tu es la sonnerie annonçant la fin de l'école. Tu te lèves et te dirige vers le portail. Il y a déjà pas mal de monde devant. Tu vois au loin la petite touffe blonde de ta sœur. Tu lui souris, elle te voit et s'avance vers toi. On t'arrête en chemin, on te demande si tu as du feu. Tu lèves les yeux sur l'homme qui te regarde aussi. Tu réponds que non. Tu cherches Lutine du regard, puis tu fronces les sourcils. Tu l'as perdu de vue. Un bruit assourdissant de crissement de pneu parvient à tes oreilles. L'angoisse te prend soudainement. Tu tournes la tête vers l'endroit d'où vient le son, et tu vois Lutine au sol. Tu cours. Tu la prends dans tes bras. Tu cries. Tu hurles d'appeler les secours. Tu poses ta main sur sa carotide. Tu trouves plus son pouls. C'est trop tard.

▽ ▽ ▽


Il fait nuit. La ruelle est sombre. Tu regardes le moldu se tordre de douleur sous l'effet du doloris. Il te demande qui tu es, pourquoi tu fais ça. Cela t'énerve encore plus. Tu relances le sortilège de douleur. La rage qui t'anime est trop forte et ne sera jamais comblé. Tu en veux à la terre entière. Tu en veux aux moldus. Tu en veux à tout ces gens que tu estimes responsable de la mort de Lutine. Tu n'as pas vraiment eu de mal à trouver ce gars-là. Celui qui a tué ta sœur avec sa voiture. « Arrêtez-ça, j'vous en prie... » te supplie l'homme. Tu le regardes. Il n'a pas l'air dangereux. Pourtant, il l'est. Il est responsable. Donc, punissable. « Et à ma sœur, tu lui as laissé le temps de te supplier avant de la tuer avec ta putain de voiture ? » Il comprend. Il comprend pourquoi tu es là. Il tremble. Tu as les yeux revolver, tu as le regard qui tue, comme dit la vieille chanson moldue. Tu sens la colère bouillonner au fond de toi, jamais tu ne pourras t'arrêter. « C'était un accident... par pitié... je vous en prie, ce n'était pas contre vous... Un simple accident, un accident..... » te répète-t-il, pour se justifier, alors que tu le frappes au visage avec ton pied. Tu t’accroupis près de lui, tu regardes ses yeux verts où tu peux lire une peur effroyable. Tu te délectes de sa douleur. Tu pointes ta baguette sur lui, et même s'il ne peut pas comprendre ce que tu vas faire, car pour lui, ce n'est qu'un bout de bois, tu sens qu'il sait ce qu'il va arriver. Tu lui chuchotes à l'oreille : « Beaucoup trop personnel pour moi. » L'avada kedavra fuse. Le sortilège touche l'homme, et tu ne te sens pas mieux.

▽ ▽ ▽


« Tu te souviens de moi ? » tu demandes à l'homme qui se trouve en face de toi. Il te scrute attentivement et te répond sincèrement que non. Tu souris. En même temps, vous ne vous êtes vus qu'une seule fois. Mais toi, tu n'oublieras jamais ce visage. Alors, tu soupires en disant : « Ttttssss, très mauvaise réponse. » Il est plus grand que toi, plus baraqué aussi. Mais tu sais que tu l'auras. Parce que même si tu ne fais pas le poids contre lui à mains nues, tu as une arme qu'il ne possède pas : tes pouvoirs. Il n'en aura jamais, parce que c'est un moldu lui aussi. Comme tous les gens que tu as tué depuis quelques jours. Et pour laquelle tu n'éprouves pas la moindre compassion. « J'ai vraiment eu du mal à te retrouver tu sais. » Il hausse les sourcils, il ne comprend pas. T'as pas l'intention de lui rafraîchir la mémoire. Comme ça, il mourra en croyant qu'un fou l'a tué. C'est ça qu'est bon. D'un coup de baguette, il se retrouve coincé contre un mur. Tu t'approches de lui doucement. À cause de lui, Lutine est morte. Tu fouilles dans ses poches. Tu y trouves des cigarettes mais toujours pas de briquet. Oh et finalement, tu vas le lui dire. S'il n'avait pas été là, tu aurais vu Lutine traverser la route sans regarder. Et elle serait encore en vie. « Voilà pourquoi Lutine est morte. Parce que t'avais pas de feu. » Le sortilège de la mort le frappe, et il tomba à terre, sans vie. Du sang commence à couler de sa tempe. Tu te baisses, et sans comprendre pourquoi, tu trempes ton doigt dans la petite flaque d'hémoglobine qui se forme sur le sol. La portant à tes lèvres, tu goûtes. C'est le sang impur. Il ne doit pas avoir le même goût que celui des sorciers. Tu ne le sais pas encore, mais ça deviendra un de tes rituels. Goûter le sang de tes victimes.


▽ ▽ ▽


Tu tournes en rond dans ton petit appartement. Tu ne sais pas pourquoi tu es de retour ici. Peut-être parce que c'est là que l'oppression des moldus et des nés-moldus est la plus forte ? Voldemort contrôle l'Angleterre, Poudlard, et le Ministère. C'est là qu'il faut que tu sois. Tu veux aider à l'extermination. Faut dégager de ce monde tout ces gens qui salissent le sang des autres. Si t'as pas de pouvoir, tu meurs. Voilà ta politique. Et tu comptes bien l'appliquer bientôt. Oh oui, très bientôt.


▽ ▽ ▽


« Je jure par cette marque allégeance au seigneur des ténèbres, je jure de lui rester fidèle, et de ne jamais lui porter préjudice de quelques manières que ce soient. » tu répètes docilement. Le mangemort te regarde. Tu sais qu'il ne voit en toi que le garçon frêle et maigre que tu sembles être. Il en sait pas ce qu'il y a vraiment à l'intérieur. Il vaut peut-être mieux qu'il ne le sache pas. Il y a tellement de colère. De haine. De désespoir aussi. C'en est troublant. Il ne te croit pas capable de tuer ou quoi ? T'en es plus à ton premier meurtre. Et t'hésiteras pas à recommencer dès que tu seras sorti d'ici de toute manière. Un sourire sadique naît sur ton visage rien qu'à cette idée. Il faut exterminer la vermine moldue.

▽ ▽ ▽


Tu suis ta proie depuis déjà quelques minutes. T'as hâte d'en finir. C'est une belle anglaise. Physiquement parlant, elle est très jolie, vraiment très jolie. Mais elle a une tare. Son sang. T'aimerais bien le goûter. Tu n'as que cette idée en tête depuis que tu la pourchasses. En toute discrétion bien entendu. Tu sens qu'elle sait que tu es là. Elle accélère le pas, et ça t'excite encore plus. Tu sens l'adrénaline monter en toi. Tu te presses. Tu es sur le point de la coincer dans une ruelle vide de présence humaine lorsqu'on t'empoigne par les épaules. Tu sens une baguette pointé contre ta gorge. Putain, ça fait mal. « C'est ma fille, va t'en chercher une autre. » Tu scrutes le mec dans la pénombre, et tu reconnais sa silhouette, sa voix, le profil de sa mâchoire, il ne t'a pas reconnu lui. Tu veux parler pour le lui dire, mais tu ne peux pas, car il enchaîne aussitôt : « Et si je peux me permettre, ta technique de traque est très mauvaise. » Il te relâche. Tu fronces les sourcils. Il est fou ce type. Il l'a toujours été. Cela fait deux ans que tu ne l'as pas revu. Deux ans. Il n'a pas vraiment changé. Observateur, tu remarques aussitôt sous sa manche légèrement relevée le début de la marque des ténèbres. « Kaz.» Tu souris, il te lâche. «Tu voudrais m'apprendre ? » Tu sais pas pourquoi tu as dit ça. Quand t'étais plus jeune, il te faisait un peu peur, mais maintenant que tout a changé, tu sais qu'il pourrait t'aider.  Un sourire naît sur son visage, et tu vois dans ses yeux toute la folie qu'on peut y lire. « Suis-moi. »


▽ ▽ ▽


Tu souris à Kazhan. De l'eau a coulé sous les ponts depuis votre première rencontre. Sa baguette pointé vers votre cible, il te regarde. « Tu te rends compte Kaz ? Le monsieur demande ce qu'il a fait. Tu trouves pas ça drôle ? » Ton pote rigole. « Si, très drôle. » Tu tends ta baguette, et tu tortures. Encore. Et encore. Tu n'as pas le moindre sentiment de honte ou de culpabilité à faire ça. Vraiment aucun. Au contraire, tu te sens mieux quand tu fais ça, parce que tu es investi d'une mission divine. C'est Voldemort, ton maître, le seigneur des ténèbres qui guide ta main et tous tes gestes. Tu aimes tuer. Tu n'arrêteras jamais. C'est ta revanche. Contre tout, contre les moldus, contre le monde. Et Kaz est là aussi. Il t'a pas mal aidé depuis la fois où tu avais failli lui piquer sa victime. Il t'a formé. Il t'a beaucoup appris sur le meurtre, sur la torture, sur le mal. Et depuis, vous agissez ensemble. Comme une équipe. Un duo redoutable. T'adores partir en mission avec lui, parce que vous vous comprenez, et vous avez les mêmes envies, les mêmes besoins. Kaz le tue avant que tu n'aies le temps de le faire. Vous n'avez pas trop le temps. On vous attend pour dîner. Et on ne fait pas attendre les dames. Enfin, la dame de Kaz, parce que toi... Les femmes, c'est compliqué. Faudrait déjà trouver quelqu'un qui te supporte. Pour le moment tu vis seul, tu verras plus tard pour ça. Tu sors ton couteau, que tu plantes dans le cou de l'homme. Du sang gicle partout. Tu portes la lame à tes lèvres, et tu lèches. Tu réfléchis. Ton compagnon dit : « T'es vraiment dégueulasse de faire ça tu sais ? » Tu le scrutes et demandes : « Dit le mec qui baise sa sœur ? » Il sourit. Ah oui, tu n'as pas précisé que la dame de Kaz, en vérité, c'est sa sœur. Ou sa demi-sœur plutôt. Ou sa sœur adoptive. Peu importe. C'est Nimhoë. Nim, elle est trop canon. Tu trouves que Kaz a de la chance de l'avoir. Tu te fiches que leur relation soit "contre-nature" comme certains peuvent dire. Parce que tuer est soit-disant aussi "contre-nature". Et puis, tu les aimes beaucoup. Ce sont tes amis, ce sont ta famille.










Chapitre 4 : Époque actuelle



Je n’ai plus désormais le moindre sentiment...
I'm selfish, impatient and a little insecure. I make mistakes, I am out of control and at times hard to handle.


Tu as mal au cou. T'aurais bien besoin d'un petit massage pour te remettre. Tu as bien trop lu cette nuit, du coup, tu n'as pas trop dormi, mais tu ne te plains pas. Tu viens de commencer une nouvelle formation en plus de ton travail et de tes petites escapades nocturnes avec Kaz. Oui, depuis quelques semaines, tu étudies le fonctionnement du corps humain. Une formation de médicomage. Tout cela est très complexe, mais tu adores ça. C'est super intéressant. Et puis, grâce à tout cela, tu comprendras peut-être ce qui ne va pas dans le cerveau des moldus. T'as déjà commencé quelques expériences personnelles en ouvrant la boîte crânienne d'une dizaine d'entre eux. T'as débuté avec cinq hommes, et puis cinq femmes, pour l'équité. Maintenant, il te faudrait un gamin en pleine croissance, pour voir s'il y a une différence. C'est la raison pour laquelle tu es dans la rue. Ahhh... Les ruelles sombres londoniennes... Elles sont devenues tes meilleures amies depuis quelques années. Kaz est occupé ce soir, et puis de toute manière, il est pas trop dans ton trip de cerveaux découpés. Alors ce coup là, tu le fais tout seul. Cela ne te déplaît de faire ça en solitaire. C'est comme une petite quête personnelle. Tu arpentes les rues posément. Tu veux choisir précisément qui tu vas tuer. C'est très important pour toi. Très très important. La nuit tombe doucement sur la ville. C'est le moment idéal. Tu décides d'attendre qu'on vienne à toi. Tu n'as pas envie de chercher finalement ce soir, alors tu t'appuies sur la vitrine d'une librairie. Tu sors ton journal de ta poche. Ton sourire s'illumine. Des morts, des morts, encore des morts. Mais pour une fois, ce n'est pas un meurtre comme les autres. Angelina Weasley vient de mourir. Tu ris. « Bien fais pour ta gueule sale Weasley. » Tu te retournes. T'as cru entendre un bruit. Tu deviens paranoïaque, chasser des gens toute la journée te rend un peu fou. Il n'y a personne. Tu vois une jeune fille traverser la rue, juste en face de toi. Parfaite. Tu la suis tranquillement et sereinement. Faut pas qu'elle se rende compte qu'elle est suivie. Alors, tu fais mine de rien. À un moment, elle se retourne et te regarde. Tu lui souris, et fais mine de regarder ta montre. Il est temps. Tu la rattrapes rapidement en quelques pas, plaques une de tes mains sur sa bouche, et la traînes avec toi dans un coin alors qu'elle se débat. Tu pourrais transplaner tout de suite avec elle, et ce serait terminé. Mais où serait le plaisir ? Elle commence à crier, alors tu lui lances un sortilège de mutisme. Faudrait pas qu'elle ameute toute le quartier non plus. « Tais-toi. » Elle se calme. « Dis-moi, tu connais Poudlard ? » Tu demandes toujours cela à tes victimes. Faut s'assurer que ce sont des moldus. Elle te dit non de la tête. Tu lui redonnes la parole. C'est une mauvaise réponse. Dommage pour elle. « Vous allez me violer ? » Tu lèves les yeux au ciel. Tout cela est ridicule. « Mais non voyons. Quelle idée. » Un air de soulagement peut se lire dans son regard. Tu tiens aussitôt à la rassurer sur son sort. « Je vais te tuer, c'est bien plus drôle. » L'horreur laisse place à toute autre émotion. Tu ris. Mais pas un rire comme le rire qu'on donne à un ami lorsqu'il fait une blague. Le rire sadique de celui qui s'apprête à ôter une vie. Tu lèves ta baguette sur elle, et elle hurle. Son cri se tait dans le silence dans la nuit lorsque tu lances le sort. Tu sors ton couteau pour t'adonner à ton petit rituel quand une voix vient te déranger. Tu te retournes brusquement et dégaines ta baguette. Elle fait pareil. Ouais, elle, parce que c'est une fille. Ou plutôt une femme. « Alors, Deveraux, qu'est-ce que tu deviens ? » Tu la reconnais. Tu demandes : « Carrow ? » Tu serres les dents. T'as envie de la tuer. T'as vécu des années difficiles à Poudlard à cause d'elle. Ouais, t'as envie de la buter. Tu te retournes, tu lui tourne le dos. Faut que tu finisses le travail. C'est pas elle qui va t'en empêcher. Tu connais sa réputation, tu sais bien ce qu'elle est devenue au fils des années : elle a gravi les échelons et désormais, elle est assistante du ministre de la magie, assistante de Voldemort. La grande classe. Tu sors ton couteau et le plantes encore et toujours dans le corps désormais sans vie de la jeune fille. Tu te relèves, tu la regardes. Elle te fixe, elle a l'air étonné. Tu peux le comprendre. Ta vie a vraiment changé depuis la dernière fois qu'elle t'a humilié. Si elle s'avisait de recommencer, tu la remettrais bien à sa place. « Je t'ai entendu tout à l'heure. Rire de la mort de Weasley. » Tu fronces les sourcils. « Ouais, et alors ? Qu'est-ce que ça peut te foutre ? » Elle rit. Tu fais disparaître le corps à l'aide d'un sort. Enfin, non, tu le fais pas disparaître, tu l'envoies dans ton petit repaire où tu stockes les corps. « T'es devenu malpoli Deveraux ? Par contre, t'es toujours aussi moche. » Un expelliarmus fait voler la baguette d'Odette jusqu'à toi. Tu t'approches et tu lui cries : « Ta gueule Carrow, j'suis plus celui que t'as connu, j'suis plus celui qui se laissait faire en fermant sa gueule, alors pour une fois, c'est toi qui va te taire. Sinon je pourrais bien m'énerver, et cela ne sera pas joli. » Tu lui rends sa baguette, et tu te casses.

▽ ▽ ▽


Tu es assis au comptoir d'un bar. Tu sirotes un soda. Pas d'alcool. Jamais. Tu veux pas finir comme ton père. Alors tu n'as jamais bu une seule goutte d'alcool de ta vie. Et tu le vis bien. En attendant Kaz, tu relis les actualités. Il devrait pas tarder normalement. Vous êtes en mission ce soir. « Encore toi ? » Encore elle. « On se voit pas pendant huit ans, et là deux fois en deux jours ? Décidément, j'ai pas de chances. » Tu ne la regardes pas, parce qu'elle t'énerve trop. Elle s’assoit à côté de toi. « C'est vrai que t'as changé. » Tu ne peux t'empêcher de demander : « Et c'est bien ou c'est mal ? Au tac au tac, elle ajoute : « Ah en juger par ce que j'ai vu l'autre jour, en bien je dirais. Tu fais ça souvent ? » Tu t'interroges. Pourquoi elle te parle celle-là... T'espères qu'en répondant vite, elle te laissera tranquille. « Tous les soirs. » Elle se lève et te chuchotes à l'oreille : « Continue. » Elle laisse traîner sa main sur tes joues, puis sur tes clavicules, et sort de la pièce. Tu frissonnes. Putain. Cette fille est une vraie bombe. Mais une vraie conne aussi. Tu dois pas oublier tout ce qu'elle t'a fait subir quand tu étais jeune. Même si elle est belle, même si elle est haut placée. Tu dois pas oublier.


▽ ▽ ▽


Tu sonnes à la porte et sans attendre, tu entres. T'es habitué à venir ici, parce que tu viens pratiquement tous les soirs. Limite t'habites ici. Enfin non, mais presque tout de même. Parce que Kaz et Nim sont ta famille. Kaz, tu le comprends, il te comprend, vous êtes pareils. Alors t'es tous le temps fourré ici. « C'est moi. » tu déclares, alors que tu sais qu'ils savent que c'est toi. Kaz est assis comme un vieux dans son canapé. Tu rigoles. « Putain Kaz, t'aurais vu la fille que je viens de disséquer. Extraordinaire. Un cerveau très actif. Excellent. » Il te regarde et à son tour, te raconte sa journée. Tu ricanes lorsqu'il te dit qu'on lui a manqué de respect aujourd'hui. Le pauvre a du le regretter amèrement. Tu te souviens à quel point Kaz te laminait durant ton adolescence. Tu e rappelles de vos premières excursions ensemble. Il t'en mettait plein la gueule aussi. Mais là, c'était différent, c'était pour t'endurcir. Tu sais qu'il a raison, parce que cela t'a permis de te blinder contre le monde et contre les autres. Alors tu ne lui en veux plus. En fait, tu ne lui en as jamais voulu, parce que tu l'as toujours admiré. Même s'il est un peu plus vieux que toi, c'est un de tes seuls amis. C'est ton meilleur ami. Tu fermes les yeux, t'écoutes son récit, et tu souris de temps à autres, pensant à ceux qui se sont trouvés sur vos chemins aujourd'hui. Ils n'ont pas eu de chance. Tu entends les talons aiguilles de Nim claquer sur le plancher. Elle se penche vers toi et te fais la bise. Tu sens ta gorge te serrer. Elle revient deux secondes plus tard avec un verre de whisky pur feu pour son frère, et un soda pour toi. Elle connaît tes habitudes. T'as le souffle court, alors tu bois un peu pour te sentir mieux. Depuis quelques temps, tu regardes Nimhoë différemment. T'as l'impression que tu ressens autre chose pour elle que de l'amitié. Nim est trop belle, cette fille est trop parfaite, c'est ton idéal. Mais, tu veux pas mourir. Tu veux pas que Kaz te tue. Alors tu te la fermes. Et t'attends. T'attends que ça passe. Ça doit passer. Sinon, t'es foutu. Tu te sens coupable. Ils t'ont accueilli tous les deux dans leur cercle fermé, dans leur famille, et toi, tu n'as rien trouvé de mieux que ça ? Faut que tu l'oublies. Elle sera jamais à toi, et t'en es pleinement conscient. T'espères rien d'elle. Rien du tout. Parce qu'il n'y a absolument rien à espérer.







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Dernière édition par Hippolyte L. Deveraux le Sam 21 Déc - 6:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 5:44

onhlala, tu complète le cycle. t'as un perso dans chaque maison (bon il est vieux mais on s'en fout)
l'avatar, les noms/prénoms, j'adooore.
j'ai hâte, vraiment hâte d'en lire plus au sujet de ce bg. HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 136179
et rebienvenue chez toi HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 5:46

chuuuuuuuuuuuuuuut. tout le monde va savoir qui je suis maintenant HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477
comment ça je suis vieux MAIS JE T'EMMERDE. HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 981997
Je finis la mise en page et je poste HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403

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R. Ada Shaw

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 5:48

les gens ils auront trop la flemme de chercher j'suis sûre. c'est le pouvoir du modo, tu peux pas te cacher face à moi. HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 136179
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:08

moauhahah HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 14256 MODO POWER HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 37955
Fiche terminée, courage à la lecture HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477 :36:
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Juyne E. Wells

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:12

que t'es beau HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358
j'aime trop cet acteur HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 320213 je veux des liens de fifoux !
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Nerio De Massari

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:17

HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 204902 

Salut HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:21

juynie HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 1705006449 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 204902
nono HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 260743 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 855253
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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:46

J'adore  HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 804613 
REbienvenue !
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:48

fredouu HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358  HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 804613 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358
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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 6:58

Je sais pas pourquoi j'ai l'impression que Fred va avoir beaucoup de liens négatifs vu le trio :D
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 7:00

ahahhaahh HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206 normalement si tu es ami avec l'un t'es ami avec les trois, et pour les ennemis, c'est pareil HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 ^^
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 8:05

Comment te dire ça. P@&$) de b&@! de m@&$" !!!!!!!
Tu es là, ton perso déboite tout! Je veux que tu sous validée, je veux mon ordi et je veux rp avec toi HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 804613
Personnage de malade. Tu déchires tout HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403
Ré bienvenue HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 855253
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 8:26

HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 merci HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358
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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 8:42

Je viens de lire ta fiche. Mon dieu. On aura pas de lien positif, je pense pas. Mais qu'elle est troooop cool HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 241369
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 8:51

Et t'as réussi à en venir à bout ? HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206 bravo, tu mérites une médaille  HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 37955   :20: 
Mais siiiiiiiiiii, ils seront meilleurs amis, c'est sûr HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206

Merci sinon HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 260743 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 136179
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 9:22

Rebienvenue, je veux des liens du tonnerre avec tous mes adultes HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 204902
L'avatar et le prénom sont juste trop classes  :64: 
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 9:26

On creusera ensemble HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 273358 pas de soucis HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 260743

Bah oui qu'est-ce que tu crois HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 819681 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 2874821285
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 10:16

hop hop, celui-là aussi est à moi HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 395107 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477
salut mon chou HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 747403
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptySam 21 Déc - 12:02

viens là mon petit chou à la crème HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 260743 :88: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 136179
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Dissendium

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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptyDim 22 Déc - 3:47

pas d'effusion d'amour, vous en mettez partout et on se fait valider avant de poster dans les fiches des autres HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 2874821285

HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? I-quote_des0233
death eater

Bienvenue officiellement sur le forum ! Nous t'invitons à aller créer ta fiche de liens et de rps ainsi que ton journal intime ici. N'hésite pas à postuler aux postes de préfet ou de joueur de Quidditch ici. Et s'il s'agit d'un double-compte, n'oublie pas d'aller te faire recenser par ici. Bon jeu ♥️
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Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptyDim 22 Déc - 4:39

Re bienvenue par ici avec ce nouveau perso ! Je trouve l'avatar super original ! HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 204902
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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? EmptyDim 22 Déc - 5:01

Je leur ai dit que c'était mal tu sais HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 594477 HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 795206 Merci HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 260743 :88: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? 136179

Merci Anje :88:
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MessageSujet: Re: HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ?   HIPPOLYTE + Serons-nous détestables ? Serons-nous admirables ? Empty

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