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 There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)

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Sarah Mandleton

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MessageSujet: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyLun 9 Déc - 12:13

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L'impatience de Sarah se faisait déjà ressentir depuis plusieurs jours, mais elle venait d'atteindre son paroxysme : demain c'était la rentrée. La poufsouffle le répétait à qui mieux-mieux et personne n'avait pu échapper à la nouvelle. Si certains avaient pu croire qu'elle attendait avec joie de retrouver certains de ses camarades plus âgés rentrés chez eux pendant la période estivale, ils avaient vite été repris par la blondinette qui n'attendait qu'une seule personne : Fabien, son petit frère. Merlin qu'elle l'avait attendu. Pendant des heures, des jours, des nuits ! Il n'y avait pas moins de deux semaines elle avait reçu avec joie une lettre de son petit frère accompagnée d'une photo en tenue de sorcier ; lui aussi avait hâte de la retrouver. Incapable de s'endormir, Sarah imagina tout ce qu'elle allait pouvoir lui annoncer, lui raconter, lui montrer du château. Des milliers de choses en sommes.

Après maintes longues heures à saouler tout le monde -même si ses amis la préféraient dans cet état-là plutôt qu'anéantie par Xander- le repas finit par se pointer. Fière et droite comme un i avec son chapeau sur la tête, Sarah, assise à la table des poufsouffle, attendait presque patiemment que les premières années s'installent. Les portes s'ouvrirent une première fois pour faire entrer les plus âgés, riant de retrouver le château et leurs amis, ce qui décomposa le visage de Sarah qui finit par de dire qu'elle n'aurait plus jamais assez de patience quand enfin la porte se rouvrit. Précédés par Clint, le mangemort qui avait fait tellement peur durant la période noire de l'école vers la fin de l'année, les premières années s'avançaient en tremblant. Seuls quelques têtes brûlés semblaient moqueurs. Sûrement des fils de mangemorts qui se croyaient déjà rois. Levant la tête pour tenter d'apercevoir la petite tête brune de son petit frère adoré, Sarah sentait la hâte gagner son cœur. Pourtant elle ne le voyait pas, Même quand la file termina de s'écouler, même quand tous les élèves dont le nom de famille en M furent appelés, même quand tous les premières années s'assirent. Fabien n'était pas là. Pourquoi ? Ses mains tremblaient, sa robe était toute triturée, la panique commençait à monter. Un premier année s'était assis à côté d'elle, l'adolescente avait prévu le coup et s’était mis au bord à côté des places vide, au cas où son bébé Fabien aurait été réparti à Poufsouffle, mais personne. « Bonjour. Hum. Tu t'appelles comment ? » Avant même que l'enfant, aussi timide que Sarah apparemment, ne puisse répondre à sa question, la jeune fille reprit « Je euh, une demande un peu bizarre, mais ... dis-moi il n'y avait pas un autre petit garçon. Un Fabien. Tu ne l'aurais pas vu ? » Le garçon, sans que Sarah comprenne, fondit en larmes. Onze ans et déjà traumatisé, entre deux sanglots il finit par articuler «  Si. Copain. Lac et barque. Rigoler et tanguer. Et et. » Nouveau sanglot éprouvant avant de "disparu. Mmm… »[/color] M quoi ? Sarah commençait à paniquer et des larmes s'agglutinaient dorénavant sur les coins de ses yeux. Son cerveau ne voulait pas comprendre même si son cœur, lui, avait saisi l'information. « Mort. » finit-il par lâcher entre deux sanglots. La poufsouffle ignorait que les deux garçons avaient déjà tissé un lien fort d'amitié, elle ignorait qu'ils s'étaient installés dans la même barque, elle ignorait qu'ils avaient fait les fous et s'étaient fait chavirer, elle ignorait qu'il se sentait croyable et qu'il croyait que c'était de sa faute, elle ignorait que ce nouveau poufsouffle était détruit de l'intérieur. De toute manière, elle ressentait la même chose.

L'esprit de Sarah fut vide pendant vingt-quatre heures, la douleur était trop grande trop forte trop prenante. Elle qui était déjà un zombie depuis sa rupture était maintenant devenue un fantôme. Ses pensées même avaient quitté son cerveau, laissant place à un trou béat de douleur. Elle avait perdu les deux êtres qui lui étaient les plus chers en quelques semaines. Petit à petit l'inactivité fit place au questionnement avant d'appeler à la vengeance. Quatre jours après la reprise des cours, la blondinette aperçut le mangemort responsable de la traversée des premières années : Clint O'Toole. Ne laissant parler que la colère et la peine qui lui rongeait le cœur, la sixième année l'accosta. « Monsieur ? Comment avez-vous pu laisser mon petit frère mourir ? Comment avez-vous fait pour le laisser couler au milieu du lac sans tenter de le sauver ? Alors que vous êtes sorcier et que ce n’était qu’un enfant. Et puis. NON mais POURQUOI ? » Son cri, déchirant, venait du cœur. « Mon pauvre Fabien Mandleton. » murmura-t-elle pour conclure ses propos. Seulement si le mangemort n’avait pas compris la première phrase, la seconde attisa sa curiosité. Les Mandleton. Clint avait reçu des ordres précis, comme il en recevait des tas, en tant que mangemort en mission et la dernière en date était de tuer les mâles de cette famille, cette gamine pleurnicharde devant elle devait être la fille. Il haussa un sourcil et regarda la petite fille dans les yeux étaient baignés par les larmes, mais, pas touché le moins du monde, il répondit sèchement. « Ah tiens, voilà l’autre bébé mandleton, tu ne saurais pas où se trouve … hum Russel -c’est ça ?- je dois lui annoncer la mort -programmée- de son fils ainsi que la sienne. » Le ton était moqueur et cruel exprès : Sarah n’avait aucun moyen de prévenir son père qu’il courait à sa perte et qu’il allait mourir car tous les courriers étaient lu avant d’être envoyé. Russel, son père, allait mourir. Les yeux de la jaune, totalement secs maintenant, laissaient transparaître son air éberlué et choqué. Elle haletait, consciente qu’elle pouvait perdre à la vie à tout instant aussi. Consciente que la guerre était réelle. Consciente que la mort de son frère était tout sauf un accident. Prise de panique elle tenta de reculer pour sauver sa peau, mais le mangemort l’attrapa par le poignet et, en le serrant un peu trop fort, la ramena vers lui. « Donne-moi des informations et tu auras la vie sauve. » prononça-t-il en sortant sa baguette et en la pointant sur son front. Bégayant, la jeune fille tenta un « je ne sais rien, je vous jure, la dernière fois que j’ai eu des nouvelles s’était en mars dernier et ils étaient toujours à la maison, 144 Hilton Lane, Prestwich, M25 9QY. Je vous promets que je ne sais rien de plus, s’il vous plait. » Les larmes commençaient à couler le long de ses joues. La demoiselle n’était pas une habituée aux tortures et elle avait tout lâché, avec vérité, dès les premières menaces. Le mangemort le comprit bien et finit par la lâcher et lui permettre de se sauver.

Elle courut. Le plus longtemps et le plus loin possible. Ses larmes coulaient sans cesse le long de ses joues, bientôt ses jambes ne purent plus la supporter et elle dut s’arrêter au beau milieu de sa course et au  beau milieu des escaliers. Elle s’assit face au bord et mis ses pieds dans le vide avant de poser sa tête contre les motifs récurrents en pierre. Elle voulut analyser tout ce qu’il se passer, tout ce qu’elle avait vécu et appris, mais c’était trop dur et trop injuste. Pourquoi elle ? Pourquoi sa famille devait-elle mourir ? Pourquoi ? Toujours pourquoi. Elle essaya de chanter pour se calmer et peu à peu les larme ralentirent et s’arrêtèrent. Les yeux grands-ouverts elle regardait la vie de Poudlard suivre son cours, elle regardait le monde avancer et continuer. Seulement, avait-elle la force, elle, de survivre à ça ? Soudain une main sur son épaule la fit sursauter. Elle se retourna et vit Albus. Un large sourire s’étala sur ses lèvres, Albus Potter, l’un de ces seuls amis qui ne l’avait pas abandonné lors de son changement de camp, un des seuls qui l’avaient toujours écouté -bon certes il parlait plus qu’elle généralement mais-, un des seuls qui étaient toujours là. Elle plongea son regard dans le siens et versa de nouveaux quelques larmes. Elle se releva -tant bien que mal- et sauta dans ses bras. Comment avait-il su qu’elle n’allait pas bien ? Comment avait-il su qu’il fallait qu’il s’arrête à côté d’elle plutôt que de continuer sa route ? Elle n’en savait rien, mais elle lui en était reconnaissante. Elle le serra contre lui un peu trop fort, mais le trop plein d’amour qu’elle avait emmagasiné pour son frère n’avait pas pu être retransmit. Lorsqu’elle se détacha enfin, elle vit qu’il ne comprenait pas tout. Une paire de larmes quitta ses yeux pour rejoindre son écharpe et elle ouvrit enfin la bouche. « Je ne sais pas pourquoi tu es là. Je ne sais pas si tu es au courant. Je sais que c’est toi qui parle d’habitude, mais je crois que là c’est à mon tour. Je ne sais pas si tu as vécu ça déjà. J’ai peur. J’ai mal au cœur. Je ne peux rien faire. » Encore plus perdu qu’au début, le gryffondor l’invita pourtant à poursuivre, elle avait tellement besoin de déposer le fardeau qui pesait lourd sur ses épaules. « Mon frère est mort. » Peu adepte des tournures métaphoriques et des euphémismes, elle allait droit au but. « Tué, par les mangemorts. Pourquoi lui ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? Et et et … le mangemort m’a dit que j’allais peut être mourir aussi. Et mon papa. Ils veulent le tuer aussi. Et et … pourquoi nous ? » Le sanglot qu’elle avait contenu jusque-là finit par traverser ses barrières et sortit. Mettant ses mains sur ses joues pour éviter de tremper tout le monde, la sixième année était redevenue une petite fille fragile et sans défense. « Je dois faire quoi ? » articula-t-elle entre deux crises de larmes. Perdue. Elle était perdue.


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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyMar 14 Jan - 13:27

Au vu de l’été dernier (qu’on pouvait littéralement qualifier de sanglant), l’année scolaire avait l’air de plutôt bien commencer. Albus avait été complètement démoli par les évènements précédents, mais coup après coup, avec le soutien de ses proches, chaque mort était devenu de moins en moins en moins difficile à digérer. Ne croyez pas que ça n’a pas fait mal pour autant, ou qu’Albus était un sans cœur... Mais après la mort d’Harry, les autres morts semblaient presque irréelles. Il avait aujourd’hui fait son deuil et avait cessé de passer des nuits entières les yeux ouverts, et des journées sur son balai à aller si vite qu’il ne savait plus si ses yeux pleuraient pour les morts ou parce que le vent frappait un peu trop fort son visage.

C’était le premier jour de cours, avec l’arrivée des premières années. Les nouveaux prisonniers de Poudlard… Peu d’entre eux devaient avoir une idée concrète de la réalité de la vie au château. Rares étaient les élus qui pouvaient rentrer chez eux les vacances, et autant dire qu’avec les années ce n’était pas qui voulait qui pouvait entrer et sortir du château, même les membres du personnel. Albus distingua des yeux mouillés de larmes sur certains enfants. Il soupira en secouant la tête avec tristesse. Lui, ça faisait seulement trois ans qu’il n’avait pas vu ses parents, du fait de la réforme qui s’était mise en place pendant son cursus, tandis qu’eux étaient condamné à passer toute leur adolescence, sept ans, sans jamais sortir, ni voir leur famille. Non mais quelle vie.

Il était comme toujours assis aux côtés de ses meilleurs amis, accessoirement amoureux. C’était tellement évident dans leurs yeux qu’il avait du mal à se dire qu’il avait pu être aveugle à ce point et passer à côté de leurs sentiments respectifs pendant si longtemps. Il se demanda si avec Nara ils avaient l’air aussi… fusionnel. Bon, vaudrait mieux pas maintenant que leur relation était secrète mais quand même, il ne doutait pas que leurs sentiments étaient au moins aussi forts que ceux de ses meilleurs amis.

L’ambiance dans la grande salle était juste… déprimante. Albus n’avait qu’une envie : sortir d’ici. Il se souvenait être presque heureux le jour de sa répartition. Désormais, on avait l’impression d’assister à des funérailles. Des enfants qui étaient condamnés à un destin déjà tout tracé. C’était soit le camp des gagnants soit le camp des traitres. Il n’y avait plus d’autres options… La neutralité était en voie de disparition.

Plusieurs jours plus tard, les cours avaient repris. Le rythme soutenu de l’année des ASPICs commençait à se faire sentir, mais cette fois-ci Albus se sentait en confiance : il avait réussi ses examens l’année dernière, même si tout avait été fait pour qu’il les rate lamentablement. Il avait décidé de passer l’année à côté de Rose, parce que la galère de l’année précédente, ça, il voulait plus revivre. Mais au final, à quoi lui servira son diplôme ? A cette pensée, toute la bonne volonté d’Albus partit en fumée. A rien, strictement rien. Il perdait son temps à Poudlard. Il n’avait pas à se donner autant de mal pour être bon à l’école. Quand Albus pensait à son avenir, il ne voyait… rien. Il avait toujours voulu être auror comme son père, mais ça c’était avant que ce métier soit juste plus possible. Et puis, au fur et à mesure, il fut devenu évident qu’il n’y avait aucun avenir professionnel pour lui. James était un fugitif, et lui aussi le serait, à moins qu’il ne désirait finir comme son père…  bien qu’enfant il ait toujours voulu l’imiter. Ironie du sort.

Il devait plutôt utiliser son temps intelligemment. Le consacrer à la Résistance par exemple. Le cœur d’Albus s’accéléra. Il n’était pas allé aux réunions de résistant depuis début mai. Oui, il avait le trac de la première réunion de l’année, et pas qu’un peu. Il y avait de quoi en même temps, après tout ce qui s’était passé…  Albus mit cette funèbre pensée de côté et se concentra sur plus important : Nara (hum oui, ça ne calma pas pour autant les battements de son cœur…). Oui, parce que ça faisait bientôt une semaine que ces deux-là avaient remis le couvert. Je vous passe les détails mais ils s’étaient donné rendez-vous en ce jour dans un coin du parc, assez éloigné de des regards. Des sourires éclairs, quelques mots échangés, quelques baisers rapides : des minutes volées çà et là. Oui, ils ne pouvaient pas se permettre plus que ça à des heures pareilles où Poudlard était surpeuplé. Mais l’idée de ne plus faire semblant de l’ignorer et la contempler à sa guise pendant ne serait-ce que cinq minutes l’emplit de joie et il pressa le pas vers l’extérieur après le cours de DCFB.

En dévalant les escaliers, et manqua de trébucher sur sa deuxième poufsouffle préférée : Sarah Mandleton. Elle était assise en plein milieu de l’escalier, toute seule, le visage dans les mains.

Oh oh. C’était pas bon signe. On aurait dit Albus quand il avait su que Lily sortait avec Blackwood (ahem, il était désormais heureux de savoir que cette histoire était du passé) ou à la mort de son père. Il fronça les sourcils, inquiet, puis posa une main sur l’épaule de son amie. Elle se releva aussitôt et se jeta dans ses bras. Il n’était plus à nier que quelque chose allait mal et que Sarah avait besoin d’être consolée. Il la serra fort dans ses bras, évitant de croiser son regard qu’il savait empli de larmes. Il ne comprenait pas ce qui s’était passé, il ne savait pas ce qui avait pu la bouleverser à ce point. La dernière fois qu’il l’avait vu dans cet état, c’était quand Xander venait de la larguer, mais au vu de son expression, ça semblait cette fois ci d’une autre ampleur. Beaucoup grave.

«Je ne sais pas pourquoi tu es là. Je ne sais pas si tu es au courant. Je sais que c’est toi qui parle d’habitude, mais je crois que là c’est à mon tour. Je ne sais pas si tu as vécu ça déjà. J’ai peur. J’ai mal au cœur. Je ne peux rien faire. » Albus secoua la tête lentement. Qu’elle se confie. Ca faisait tellement du bien de parler, parfois. Plutôt que de tout garder pour soi… Et Albus savait qu’on supportait beaucoup plus les drames lorsqu’on avait du soutien, même si ce n’était que des oreilles. Sarah avait souvent été sa confidente. Elle savait presque tout de sa vie, et au final, lui il ne savait pas grand-chose d’elle, si ce n’était qu’elle avait un petit frère et qu’elle avait eu une romance mouvementé avec Xander McClary. « Mon frère est mort. »  Albus écarquilla les yeux, incrédule. Il ne l’avait pas vu venir celle-là. Il ne s’attendait pas en tous cas à ce qu’elle soit aussi cash. C’était… horrible. Il n’y avait juste pas d’autre mot.  Quel âge avait-il déjà son petit frère ? Dix-Onze ans ? Il sentit son sang quitter son visage. « Par Melin, Sarah... » Murmura Albus, interdit. Il ne savait pas quoi dire. « Je suis désolé ? » Non. Ca ne l’aiderait pas ne grand-chose. Avant qu’il n’ait pu décider de dire/faire quoique ce soit, Sarah rajouta : « Tué, par les mangemorts. Pourquoi lui ? Qu’est-ce qu’il avait fait de mal ? Et et et … le mangemort m’a dit que j’allais peut être mourir aussi. Et mon papa. Ils veulent le tuer aussi. Et et … pourquoi nous ? » Sarah laissa échapper un sanglot ; Albus se mordit la lèvre, dégoûté. Il aurait pu mourir d’une maladie ou tomber d’une balançoire. Non. A même pas onze ans, le pauvre enfant avait été assassiné. «Je dois faire quoi ? » Et elle continua à pleurer encore. Albus la serra encore tout contre lui, déposa un baiser dans ses cheveux. C’était juste affreux ce qui lui était arrivé. Un première année. Un gosse. Un Mangemort avait été assez cruel pour tuer quelqu’un avant même qu’il ne soit assez mature pour décider s’il était avec ou contre eux. Avant même qu’il ne sache dans quelle merde le monde magique c’était fourré et avant même qu’il ne réalise qu’ils étaient tous condamnés.  C’était… tellement injuste. Et le pire dans tout ça, c’était qu’il comptait aussi s’en prendre à Sarah et au reste de sa famille. Un pli d’inquiétude se forma sur le front du Gryffondor.

Albus ne répondit pas tout de suite. Il attendait que Sarah se calme, la tenant toujours dans ses bras. Il ne savait pas si ça l’aidait, mais c’était la seule chose qu’il pouvait lui offrir : ses bras. Quand  elle sembla avoir épuisé son stock de larmes, Albus s’écarta légèrement d’elle, la tenant par les épaules. Il la regarda droit dans les yeux. « Tu dois être forte. » Albus prit une rapide inspiration avant de continuer : « Ce qui m’a aidé à tenir le coup quand papa est mort, ça a été me fixer un objectif. Continuer de le faire vivre d’une manière ou d’une autre. Ca n’a pas été de l’oublier, parce que ça c’est juste pas possible. Non, il faut  seulement… avancer. T’en es capable. » Il secoua la tête. « T’es bien plus forte que tu pourrais le penser. Je me fais pas de soucis pour ça. » Sarah et Albus s’assirent dans les escaliers. « Tu pourrais commencer par chercher pourquoi on vous veut du mal. Une fois que y verras plus clair et que tu comprendras le pourquoi du comment ça sera plus facile pour… pour être en paix, protéger ton père et toi-même. Il faut savoir les circonstances de la mort de… Fabien c’est ça ? » Albus attrapa la main de Sarah et lui caressa avec tendresse la paume avec son pouce, comme pour lui faire signifier que quoiqu’il arrive, il était toujours là pour elle. Oui, même lorsqu’elle avait changé de camp, il n’avait pas cessé de se confier à elle, même si elle était chez l’ennemi. C’était son amie de toujours, et ça le resterait. « Toujours », ce mot c’est bien plus que vous pouvez l’imaginer pour un Potter. On ne le prononçait pas à la légère. Il ne savait pas ce que les Mangemorts voulaient à Sarah mais il était hors de question qu’on lui touche ne serait-ce qu’un cheveu. Il ne laisserait pas ça se faire et il était prêt à la protéger avec son corps.
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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptySam 1 Fév - 3:19

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Désespérée, c’était bien le bon adjectif pour décrire l’actuel état de Sarah. La poufsouffle était au bout du rouleau, perdue, dépitée. Et les larmes coulaient avec vigueur le long de ses joues. Elle avait peur de l’avenir, elle avait toujours cru que tout était rachetable, mais ça c’était avant qu’il soit mort. Avant que Fabien ne revienne plus jamais. Son corps avait coulé dans le lac, impossible de le récupérer… pourtant Sarah avait eu de la chance. Après avoir appris la nouvelle, elle s’était rendue au bord de l’étendue d’eau et elle avait supplié, les êtres marins, le calamar géant, supplié tout le monde. Et ce qu’il s’était passé témoignait de sa chance légendaire, de sa gentillesse qui émeut les bêtes, car, avec de grands remous à la surface, une des pattes du calamar s’était posée sur le sable. La jeune fille, non pas morte de peur comme on aurait pu le croire, mais touchée par l’écoute de la grosse bête, s’était doucement approchée de l’être et avait posé sa main sur la patte rugueuse. Alors le tentacule s’était retourné et, le corps de son frère été apparu. Il était réellement mort, elle ne pouvait plus en douter. Alors les larmes avaient redoublé. Avec ses maigres forces, elle avait pu creuser un trou dans l’herbe presque au niveau de la forêt interdite et y avait enterré le corps de son frère, celui lui avait pris beaucoup de temps et elle ne s’était pas aidée de sa baguette magique parce qu’elle ne savait pas comment faire, mais pleine de bonne volonté, elle avait réussi à s’en sortir. Et voilà que quelques heures plus tard elle rencontrait Clint O’Toole. Elle n’avait pas de mots pour décrire leur rencontre. « Par Melin, Sarah... » Albus était aussi perturbé qu’elle, comme s’il comprenait un peu ce qu’elle vivait. La jeune fille remerciait le ciel de l’avoir à ses côtés, Albus était réellement quelqu’un de confiance à qui elle pouvait tout dire, d’ailleurs il lui disait tellement de chose qu’elle savait combien il lui faisait confiance. Elle pleura encore un peu sur son épaule tout en continuant de parler et d’exprimer sa douleur. Finalement, elle se laissa aller, suivant les mouvements du jeune homme. Cessant de parler pour essayer de calmer le flot de larmes qui s’échappaient de ses yeux. Elle déglutit plusieurs fois jusqu’à s’apaiser. Albus était patient, elle le savait déjà, mais le voir attendre pour elle était la meilleure preuve d’amitié qu’il pouvait lui offrir.

Quand enfin elle s’arrêta de verser toutes les larmes de son corps -oh elle en avait encore en réserve mais elle les gardait pour une prochaine fois- le jeune rouge et or ouvrit la bouche. « Tu dois être forte. » Qu’est-ce que cela voulait dire ? La jaune ne savait pas comment être forte, on lui avait déjà dit cela quand Xander était partis, ce n’étaient que des mots abstraits pour elle. Il lui fallait un protocole bien défini, des mots, des phrases, pas des éléments vagues et complexes. Pourtant elle hocha la tête, prête à tout pour réussir à s’en remettre. « Ce qui m’a aidé à tenir le coup quand papa est mort, ça a été me fixer un objectif. » Sarah sursauta sans aucun bruit et se mordit la lèvre. Son père était mrot, elle avait réussi à oublier ce détail pourtant crucial. Voilà pourquoi Albus était réellement la bonne personne pour l’aider : en plus d’être parfait, il comprenait sa douleur. Elle versa de nouveau quelques larmes mais essaya d’en retenir un maximum, ce devait être chiant pour Albus de la voir pleurer tout le temps. On lui avait déjà dit de cesser de se lamenter sur son sort. Elle avala sa salive avec difficulté et renifla élégamment -ou pas- avant de repenser au jeune homme. Il avait perdu son père, elle avait perdu son frère. Ils étaient semblables finalement. « Continuer de le faire vivre d’une manière ou d’une autre. Ça n’a pas été de l’oublier, parce que ça c’est juste pas possible. Non, il faut  seulement… avancer. T’en es capable. T’es bien plus forte que tu pourrais le penser. Je me fais pas de soucis pour ça. » Ses lèvres s’étirèrent faiblement, ce n’était pas un sourire, mais ça s’y rapprochait. La demoiselle était fière d’être estimée par Albus. Elle acquiesça, elle ne voulait pas l’oublier, jamais. Ce Fabien qu’elle n’avait pas vu depuis six ans, qu’elle n’avait pas vu grandir, qu’elle n’avait pas vu évoluer, qu’elle n’avait pas appris à connaître comme elle l’aurait voulu, restait son petit frère chéri, celui qu’elle aimait par-dessus tout, celui avec qui elle avait joué pendant des heures et des heures. Au souvenir de leurs jeux, une nouvelle larme s’échappa. Il ne serait plus jamais là pour ça. Elle n’arrivait pas à s’en rendre réellement compte, c’était trop, pas assez, … oui c’était surtout indescriptible. « Tu pourrais commencer par chercher pourquoi on vous veut du mal. Une fois que y verras plus clair et que tu comprendras le pourquoi du comment ça sera plus facile pour… pour être en paix, protéger ton père et toi-même. Il faut savoir les circonstances de la mort de… Fabien c’est ça ? » Assis dans les escaliers, la main dans celle d’Albus, Sarah sentait le calme venir peu à peu. Merlin voulait sûrement l’aider. Elle inspira et expira plusieurs fois, parfois ses épaules se soulevaient comme pour relancer la jeune fille dans un nouveau sanglot, mais peu à peu ses accès de pleurs s’éloignèrent et elle put rester calme. Ses yeux étaient toujours aussi rouge, ses cils restaient collés, ses joues baignées par les larmes, mais elle ne voulait pas cacher son mal-être, juste cesser de pleurer. Elle déglutit une fois de plus et entrouvrit la bouche pour lui répondre, sa voix était un peu rauque à cause des torrents de larmes, mais au moins elle était compréhensible. « C’est difficile ? » C’était sa première question, du genre qu’on ne peut poser qu’à ceux qui ont traversé ses épreuves avant nous. Pourtant c’était une des questions à laquelle on ne cherche pas de réponse, bien sûr que cela l’est, mais on espère de tout cœur entendre l’inverse. « Je veux dire, de recommencer à vivre, de ne pas l’oublier… je ne me souvenait presque plus de son visage et … » elle ne put retenir ses larmes alors qu’elle allait raconter l’horrible enterrement qu’elle avait vécu. « En fait, je suis allée au niveau du lac. Et j’ai appelé le calamar géant. Et le corps de Fabien est arrivé. Je l’ai enterré dans le parc. Mais tu sais ce qui était horrible ? J’ai failli ne pas le reconnaître. Il avait six ans quand je suis partie, il en a onze maintenant, et ce pour toujours. Et le pire, c’est qu’il avait un sourire sur le visage. Ce même sourire que je voyais avant. » Les larmes coulaient de nouveau. Se rappeler ces événements était atroce, mais elle avait besoin d’en parler. Besoin de le raconter. Elle ne pouvait pas le dire à tout le monde, elle avait peur qu’ils enlèvent le corps de sa cachette. Les ronds que faisait le pouce d’Albus sur la paume de la jaune et noir la recalma peu à peu. Elle rouvrit les yeux pour faire face au jeune homme et lui avoua ce qu’elle savait. « Monsieur O’Toole ne m’a pas dit, mais je crois que je sais pourquoi ils veulent faire ça. » Elle baissa les yeux et lâcha l’information qui mettait sa famille en danger. « Ma maman est une moldue et mon papa a fui le monde sorcier quand le Directeur est arrivé au pouvoir, alors ils veulent le tuer parce qu’il n’est pas un de leurs. Je suis sûre que c’est ça. Et comme ils n’arrivent pas à trouver mes parents, bah, ils ont tué-héhé mon frè-ère. » Encore une fois, les larmes prirent le dessus. Elle arrivait à parler de la mort de son frère par les véritables mots, mais elle n’arrivait pas à l’exprimer sans pleurer. Il lui faudrait sûrement un temps d’adaptation, un temps pour le comprendre et l’assimiler. Et peut être que plus tard elle pourrait en parler. Elle tenta de se sécher les yeux avec sa main gauche, mais ne réussit qu’à se mettre le doigt dans l’œil. Elle renifla une fois de plus et releva ses grands yeux rouges vers le garçon. « Merci. » murmura-t-elle. Merci d’être là, merci de m’écouter, merci de bien vouloir me guider. Elle avait besoin d’aide et elle savait qu’elle pouvait compter sur lui, toujours. Il n’était pas du genre à abandonner. C’était un fils Potter et il valait bien plus que de l’or celui-là. « Comment tu as fait pour … avancer toi ? » Sa voix était toute petite, elle cherchait du réconfort, des conseils, mais elle ne savait pas réellement ce qu’elle devait demander, c’était tendu et triste comme sujet et elle ne voulait surtout pas le mettre mal à l’aise ou même le faire pleurer. Pas que c’était ridicule ou quoi, elle l’avait déjà vu pleurer, mais parce qu’elle ne pourrait pas le réconforter. Bien sûr qu’elle essaierait de le faire, elle était capable d’oublier ses problèmes pour consoler son ami de toujours, mais serait-elle capable, en cet instant ? Seul l’avenir pourra le dire.


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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyMar 18 Fév - 13:17

Albus essayait de ne pas trop montrer son inquiétude pour Sarah. Il savait que ça n’aiderait pas à ce qu’elle se sente mieux, loin de là. Il devait rester optimiste, essayer de lui remonter le moral. Lui dire que c’était possible de tourner la page. Et puis, ce n’était pas comme s’il lui mentait. Il était la preuve vivante qu’on pouvait parvenir à aller au-delà d’une mort, ne pas s’empêcher de vivre pour autant. Evidemment que son père lui manquait encore cruellement, que le fait de savoir qu’il n’était plus vivant lui lacérait le cœur et comprimait sa poitrine. Mais il avait réussi à aller de l’avant, malgré tout. Et il refusait de croire que Sarah ne pouvait pas faire de même. En tous cas, il ne laisserait pas cela se faire. Il ferait tout pour que la jolie poufsouffle retrouve le sourire. Il ne l’abandonnerait pas.

Il voyait bien que Sarah essayait de se contrôler. Ce n’était pas aussi simple, Albus le savait bien. Non seulement elle avait perdu un être cher, mais en plus il était plus jeune qu’elle. C’était un enfant par Merlin. Ce n’était pas dans l’ordre des choses. Sarah aurait dû vivre ses dernières années  à Poudlard avec lui, elle aurait dû le retrouver après sa sortie, ils auraient dû projeter leur avenir ensemble. Ils auraient dû grandir, vieillir pas trop loin l’un de l’autre, voir leurs petits-enfants jouer ensemble. La gorge d’Albus se serra lorsqu’il se mit à la place de Sarah. Qu’aurait-il fait si c’était sa propre petite sœur qui était morte avant lui ? Il secoua la tête pour tenter de chasser de son esprit ces pensées sombres –en vain.

Sarah lui demanda si c’est difficile. Evidemment. Elle allait traverser des durs moments. Il ne lui mentirait pas sur ça. Albus avait eu pour coutume pendant des années de raconter à Sarah les moindres détails de sa vie par le passé. C’était à présent à son tour de se livrer. Et à lui de la conseiller. Il ne répondit pas, ignorant sa question volontairement, mais il écouta attentivement ce que la jaune avait  lui dire : « Je veux dire, de recommencer à vivre, de ne pas l’oublier… je ne me souvenait presque plus de son visage et … En fait, je suis allée au niveau du lac. Et j’ai appelé le calamar géant. Et le corps de Fabien est arrivé. Je l’ai enterré dans le parc. Mais tu sais ce qui était horrible ? J’ai failli ne pas le reconnaître. Il avait six ans quand je suis partie, il en a onze maintenant, et ce pour toujours. Et le pire, c’est qu’il avait un sourire sur le visage. Ce même sourire que je voyais avant. »

Albus écoutait, mi dégoûté, mi admiratif, le récit de son amie. Il savait que ça aurait été dix fois plus dur pour lui s’il avait dû être confronté au cadavre de son père… S’il avait dû l’enterrer lui-même. Il n’osait pas imaginer la détresse de Sarah à cet instant, quand la réalité de la chose lui éclata au visage. Il aurait aimé être là à ce moment, lui offrir ses bras pour l’aider à transporter le corps, lui offrir ses bras pour la consoler, et pour prier devant sa « tombe » avec elle pour son frère -et pour elle.  Elle avait vraiment beaucoup de courage. « Il a alors dû mourir sans trop de souffrance. » Tenta Albus sans trop y croire. C’était bête, c’était bateau, mais il ne trouvait rien d’autre à dire pour la consoler.  « Il doit sûrement reposer en paix à présent. »

Sarah répondit à sa question précédemment posée : «Monsieur O’Toole ne m’a pas dit, mais je crois que je sais pourquoi ils veulent faire ça. » O’Toole ? C’était donc lui à l’origine de tout cela ? Albus serra les poings, et la main de Sarah de ce fait. Il se promit que dès qu’il en aurait l’occasion, il se chargerait personnellement de son cas. Il n’avait jamais vraiment eu affaire à lui, mais son air supérieur, méprisant et impassible voulait tout dire. «Ma maman est une moldue et mon papa a fui le monde sorcier quand le Directeur est arrivé au pouvoir, alors ils veulent le tuer parce qu’il n’est pas un de leurs. Je suis sûre que c’est ça. Et comme ils n’arrivent pas à trouver mes parents, bah, ils ont tué-héhé mon frè-ère. » Sarah tenta maladroitement de sécher ses larmes et se mit le doigt dans l’œil à la place. Albus se pinça les lèvres et le fit à sa place, de sa main libre. Il eut soudain l’idée de faire apparaître un mouchoir du bout de sa baguette ; il s’exécuta et le lui tendit.

Sarah le remercia de sa toute petite voix. « Comment tu as fait pour … avancer toi ? » Albus resta un moment à réfléchir à sa réponse. Il haussa les épaules : «Ce jour là, Blake a décidé d’arrêter de me faire la gueule.  Ca m’a aidé. Vraiment. Savoir que j’avais encore mes deux meilleurs amis à mes côtés… savoir que même si j’avais perdu beaucoup, je n’avais pas encore tout perdu. C’était une maigre consolation à côté mais c’était mieux que rien du tout.  » Il regarda Sarah et esquissa un léger sourire. Il n’espérait pas lui en décrocher un aujourd’hui (même s’il lui semblait qu’elle lui en avait fait l’ombre d’un tout à l’heure). Mais se montrer positif, c’était toujours mieux que rien pour le moral. « Quand on perd quelqu’un, faut se raccrocher aux gens qu’on a encore. Je ne connais pas trop tes amis, mais que tu le veuilles ou non, j’en fais partie. Et je ne te lâcherais pas tant que t’iras pas mieux. » Il déposa un baiser sur sa joue et la prit dans ses bras pour un câlin, espérant que son contact soit un tant soit peu rassurant.

Albus ne put retenir une intervention, très indiscrète qui lui brûlait la gorge. Il savait qu’il devait se taire mais c’était plus fort que lui : « C’est tellement injuste. Je veux dire, t’es obscure maintenant ! Rien de ce que tu ferras ne pourra jamais changer votre sang, ni celui de tes parents. » Il n’aimait pas parler du changement de Sarah, ça le rendait assez mal à l’aise de réaliser tout haut qu’ils étaient en théorie censés se fuir, se battre, se détester, s’haïr. Albus rajouta, plus bas, d’un ton triste mais en colère :  « Ils ne lui ont même pas laissé une chance de savoir de quel côté il voulait être. » Il bouillonnait intérieurement. Il n’arrivait pas à croire que tout ça avait vraiment eu lieu. Il n’arrivait pas à croire que c’était la petite Sarah qui devait affronter tout ça, déjà. Elle paraissait tellement innocente, tellement fragile, tellement naïve dans ce monde qu’Albus qualifierait volontiers d’à feu et à sang. « Je ne peux rien faire pour tes parents, mais je le laisserais pas t’approcher Sarah. O’Toole n’a aucun droit sur toi, aucun droit sur ta vie. Continue de te montrer Obscure. Devient plus convaincante. Peut-être que… Ça changera quelque chose. J’en sais rien. Mais je pense pas que tu peux faire quoique ce soit de plus pour sauver ta peau et ta famille. » Albus n’en revenait pas de conseiller ça à Sarah. Tout le monde savait que c’était uniquement par amour qu’elle avait changé de camp. Elle ne croyait pas du tout aux idées au Lord. Tout comme Albus avait demandé à Nara à ce qu’ils se fassent discrets dans leur relation pour ne pas qu’on ne croit qu’elle était  du côté des Résistants et ainsi la protéger, il suggérait à Sarah de faire de même pour qu’elle puisse protéger ceux qu’elle aime. C’était simple en apparence, comme idée. Mais c’était pas si facile que ça à appliquer en pratique.
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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyVen 7 Mar - 8:23

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Sarah venait tout juste d’apprendre la mort de son frère, elle n’avait donc pu en parler avec personne, de toute manière elle n’avait pas hâte de voir ce sujet-là devenir le sujet principal. Car, malgré toutes les morts de l’été, personne ne s’était lassé des potins morbides. Ils restaient toujours un sujet tabou que les élèves s’empressaient de franchir. Alors une nouvelle mort devrait leur plaire. Et puis elle n’avait pas hâte de ressentir ce qu’avaient ressenti tous les enfants des phénix célèbres assassinés : les regards de désolation, la pitié, les caresses hypocrites, les paroles vides de sens. Non, elle n’était pas prête à cela. Personne n’était jamais prêt d’entendre cela. « Il a alors dû mourir sans trop de souffrance. »  Pourtant les paroles d’Albus lui faisaient du bien. Elle savait que le garçon ne parlait pas dans le but de l’humilier, au contraire, il était réellement là pour lui. C’était quelque chose d’unique, de différent. Elle avait besoin de sa présence. Rien qu’en se disant cela, les larmes de la demoiselle se remplirent de larmes. Elle luttait de tout son être pour ne pas se remettre à pleurer, mais ce n’était pas elle qui décidait, son corps et ses émotions dominaient largement sa raison. Sarah se laissa donc aller, elle ne pleurait plus à chaudes larmes comme précédemment, ce n’étaient que des minces larmes qui coulaient le long de ses joues, mais c’était le signe du trou béant qui formait son cœur. Elle avait mal, si mal.  « Il doit sûrement reposer en paix à présent. » Elle l’espérait tellement. Quand ils étaient petits, sa mère leur racontait des histoires. De très belles histoires sur les anges qui veillaient là-haut et parmi ses anges-là, vivaient leurs grands-parents. « Papoune et Mamoune doivent veiller sur lui. » tenta-t-elle de dire alors que sa gorge se nouait par l’émotion. C’était si triste et pourtant si beau, elle essayait déjà de s’en départir, mais en réalité, c’est parce qu’elle ne se rendait pas compte. Cela faisait six ans qu’elle avait vécu sans voir son frère, six ans et voilà qu’elle ne le reverrait plus jamais. C’était difficile d’assimiler. Elle ne s’était pas habituée à l’absence de son frère, mais c’est plutôt qu’elle n’avait plus l’habitude de le voir. Dans sa vie de tous les jours rien ne serait changé. Elle continuerait comme avant. Elle avait grandi sans son frère, elle avait évolué sans le voir, c’était si triste à dire, mais c’était comme ça. Elle renifla et regarda Albus. Il semblait presque heureux dans sa vie, enfin là il ne souriait pas comme un bouffon, juste il semblait s’être remis. Alors elle jura d’y arriver elle aussi. Elle se jura d’être forte et de faire vivre, à travers elle, une belle vie à son frère. Son feu frère. Alors elle demanda des conseils à Albus, si elle devait s’inspirer de son courage, autant qu’il lui donne directement des pistes ! Sarah inspirait le plus doucement possible pour entendre tout ce qu’il dirait. « Savoir que j’avais encore mes deux meilleurs amis à mes côtés… savoir que même si j’avais perdu beaucoup, je n’avais pas encore tout perdu. Quand on perd quelqu’un, faut se raccrocher aux gens qu’on a encore. Je ne connais pas trop tes amis, mais que tu le veuilles ou non, j’en fais partie. Et je ne te lâcherais pas tant que t’iras pas mieux. » A ses mots, il déposa ses lèvres sur la joues de la blondinette. Ce n’était pas grand-chose, mais cela lui fit chaud au cœur. Un peu de douceur et d’encouragement, oui c’était de cela dont elle avait besoin. D’une toute petite voix, la jeune fille lui répondit. « Bien sur que tu fais partit de mes amis. Depuis la toute première fois où on s’est rencontrés j’ai su que tu étais génial. Et je me le dis tout le temps que j’ai de la chance de t’avoir. » Il avait les mots pour la remotiver. Il était adorable. La jaune et noire essaya de se passer en revue les amis avec qui elle avait envie de partager cela et finalement la liste n’était pas si petite. Elle savait qu’elle pouvait compter sur beaucoup de monde, Albus, Janet, Mirka, Roxanne, Madelyn, Kenneth, Blake, Lily, Louise, Eros, James. Et la liste pouvait continuer encore. Malgré les larmes un arc-en-ciel commençait à s’apercevoir. Il restait de l’espoir, plusieurs personnes ne lui avaient pas tourné le dos, plusieurs l’avaient soutenue. Elle n’était pas seule. « Merci, tu me redonnes espoir, je me rends compte que je ne suis pas aussi seule que je ne l’avais crue. » Merci mille fois Albus. Les yeux de Sarah étaient toujours embués, mais cette fois-ci la tristesse avait un moins grande importance, la reconnaissance par contre était bien présente.

« C’est tellement injuste. Je veux dire, t’es obscure maintenant ! Rien de ce que tu ferras ne pourra jamais changer votre sang, ni celui de tes parents. Ils ne lui ont même pas laissé une chance de savoir de quel côté il voulait être. » Sarah haussa les épaules. « Ils s’en foutent tu sais. Je crois que les adultes ne savent même pas qu’il y a des camps pour les enfants. Et puis … » elle ne put finit sa phrase. De nouvelles larmes coulèrent. Elle n’aurait jamais voulu que Fabien soit obscur. Elle l’en aurait empêché. Et pire, elle n’aurait jamais voulu qu’il sache ce qu’elle était. Obscur. C’était horrible de se dire dans ce groupe après ce que sa famille avait vécu. « C’est peut être mieux qu’il ne sache pas ce que je suis devenue. » Sarah avait peur de se terrain, comment parler de cela avec le fils même de l’icône de la résistance ? Elle aimait pourtant le ton que le fils Potter employé. Plein de douceur et de bienveillance. Il n’était pas cruel ou énervé. Non. Il essayait juste de montrer qu’il la soutenait. Merlin, Sarah était si heureuse d’avoir un ami en or comme lui ! « Je ne peux rien faire pour tes parents, mais je le laisserais pas t’approcher Sarah. O’Toole n’a aucun droit sur toi, aucun droit sur ta vie. Continue de te montrer Obscure. Devient plus convaincante. Peut-être que… Ça changera quelque chose. J’en sais rien. Mais je pense pas que tu peux faire quoique ce soit de plus pour sauver ta peau et ta famille. »  « Albus je peux plus. »  Des larmes coulèrent encore. «  Comment est-ce que je peux me montrer obscure ? Comment après … ça ? C’est impossible. Je n’y crois pas, je ne veux pas. Je ne veux pas tuer. Jamais. J’aime la vie, j’aime les gens. J’aime Xander, encore. Malgré tout ce que j’ai pu dire ou penser. Tu sais très bien ce que je suis capable de faire pour lui. Albus, je serais capable de devenir mangemort pour qu’il m’épouse. Mais c’est trop dur. Sans son soutien, comment est-ce que je pourrais ? » Sarah n’avait jamais été aussi clairvoyante envers elle-même. Elle n’avait jamais dit cela à personne. Elle essayait de montrer qu’elle n’était plus amoureuse. Elle avait fini une soirée avec Thiago, elle s’était soûlé la gueule, elle avait fait des conneries… mais elle continuerait de donner sa vie pour Xander. Elle lui avait donné son cœur, ce n’était pas un cadeau qu’on reprenait comme cela. Elle inspira et avala sa salive en essayant de calmer ses larmes. « Je ne sais pas mentir, alors approuver les idées des obscurs. Ce ne sont que des cons qui veulent tuer tout le monde. Ils n’ont aucun intérêt, je ne peux pas faire ça. Mais je ne veux pas mou… mourir non plus. » C’était trop dur de parler de tout cela, comment pourrait-elle comprendre l’importance de ces mots alors qu’elle n’avait que seize ans, alors qu’elle n’avait jamais mis le nez hors de l’école ? Comment ? HEIN ? DITES-MOI COMMENT.
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Albus S. Potter


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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyVen 28 Mar - 5:52


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I GET WHAT I MEANS
YOU HAVE TO SURVIVE

Albus se sentait un peu con de lui sortir les phrases bateau, mais il n’était vraiment pas doué pour consoler les gens après une nouvelle aussi terrible. Il avait affronté tellement de mort durant cet été que c’était presque devenu banal, ce genre d’évènement. Même si chaque jour en se réveillant il redoutait de voir qu’on avait capturé, qu’on avait exécuté son grand frère. Ça, il s’en remettrait difficilement. La mort d’un frère ou d’une sœur, ça devait vraiment être la pire de toute. Surtout que dans le cas de Sarah, Fabien était beaucoup plus jeune qu’elle. Albus faisait son possible pour tenter de lui remonter le moral, mais il savait bien que ce n’était pas possible dans l’immédiat. Au mieux, il lui décrocherait un semblant de sourire…

Cependant, ses mots furent apparemment ceux qu’il fallait, parce qu’elle le remercia. Quand on a perdu quelque chose, il faut se reconcentrer sur ce qu’il nous reste, au lieu de regretter ce qu’on a perdu. Albus a mis un été pour comprendre cela ; Sarah l’avait saisi en moins d’une minute. Cela ne suffira pas à la débarrasser de son chagrin, certes, mais c’était déjà ça. Albus fut flatté lorsqu’elle lui avoua qu’elle avait de la chance de l’avoir et se mit même à rougir un peu. C’était complètement réciproque. Sarah, sans peut-être sans rendre compte, lui avait toujours redonné le sourire lorsqu’il allait mal. Il gardait un merveilleux souvenir de leurs folles aventures adolescentes. Tout cela était du passé, mais c’était ces quelques moments d’insouciance qui faisait qu’Albus voulait bien croire que tout n’était pas perdu, qu’il demeurait encore entre ces murs de quoi rire, de quoi faire semblant d’oublier toutes leurs merdes.

Il se fit violence en lui conseillant de paraitre encore plus impliquée dans les Obscurs. Mais c’était a priori son seul moyen de survie, même si rien ne garantissait qu’elle était en sûreté en collaborant avec les clans de Poudlard. On avait bien vu Roxanne Weasley se faire torturer publiquement, alors que tout le monde ne murmure que son nom afin qu’elle soit la nouvelle chef des Obscurs. Personne n’était épargné. Sarah pouvait juste limiter la casse en rendant son rôle plus crédible, en paraissant moins naïve. Surtout qu’à présent elle n’était plus en couple avec Xander : elle ferait mieux de leur montrer qu’elle n’a pas rejoint le camp uniquement par amour pour le serdaigle. Même si c’était à l’évidence le cas…

Sarah ne cessait pas de pleurer, et Albus se crispait un peu plus à chaque fois qu’une nouvelle larme perlait sur sa joue. Il savait que rien de ce qu’il pourrait dire ou faire ne pourrait les stopper, mais c’était dur quand même. Il n’avait pas l’habitude de voir Sarah pleurer. Il préférait le son de son rire cristallin, voir ses lèvres se retrousser et ses yeux s’illuminer. Elle était plus belle comme ça. Elle était tellement mieux comme ça. «  Comment est-ce que je peux me montrer obscure ? Comment après … ça ?  C’est impossible. Je n’y crois pas, je ne veux pas. Je ne veux pas tuer. Jamais. » Albus secoua la tête. Il s’attendait à ça. Cela dit, pas sûr que quitter les obscurs soit la meilleure solution à ses problèmes, dans l’immédiat. Elle allait être une cible évidente de moqueries, de coups bas, surtout que sa venue chez les Obscurs avait été loin de faire l’unanimité, d’après ce qu’il avait cru comprendre. Mais quitter subitement les Obscurs serait une erreur. Du moins, il vaudrait mieux attendre un peu. « J’aime la vie, j’aime les gens. J’aime Xander, encore. Malgré tout ce que j’ai pu dire ou penser. Tu sais très bien ce que je suis capable de faire pour lui. Albus, je serais capable de devenir mangemort pour qu’il m’épouse. Mais c’est trop dur. Sans son soutien, comment est-ce que je pourrais ? »

Albus se retint de grimacer. Ces mots étaient durs à entendre. Bien qu’il ne l’ait jamais dit à Sarah et qu’il ait –en apparence- toujours respecté ses choix, il n’avait jamais porté Xander dans son cœur. Loin de là. Il n’avait jamais réellement approuvé sa relation avec Sarah et d’un côté il fallait avouer qu’il était soulagé que celle-ci soit désormais terminée. Sarah méritait tellement mieux que cet être qui ne l’avait approché au départ que dans l’idée –révoltante- de manipuler son petit cœur fragile et qui avait l’avait finalement réduit en miette sans ménagement. Comment pouvait-elle encore aimer quelqu’un qui l’avait fait tant souffrir ? Avec qui elle avait vécu autant de choses horribles ? C’était quelque chose qui dépassait complètement Albus. Il ne comprenait pas son attrait pour l’Obscur. Il ne comprenait pas tout simplement les gens qui s’entichait des Obscurs. C’était ennemi. Lui-même avait fait une trêve avec certains Obscurs mais… Comment pouvait-on les regarder d’une autre manière ? Comment faire en sorte de tomber amoureux de quelqu’un qu’on sait qu’on devra un jour ou l’autre affronter jusqu’à la mort ? Albus chassa ses pensées de son esprit, mais en toucha tout de même un mot à la poufsouffle, qui semblait vraiment regretter amèrement sa relation avec McClary : « Tu n’as pas besoin de lui. Il voulait simplement jouer avec toi. Ne regrette pas ça, s’il te plait. Tombe amoureuse de Lorcan, d’Hugo j’sais pas moi, mais oublie-le !  » Murmura Albus tout en gardant la main de Sarah dans la sienne. C’était difficile à dire, parce qu’il savait que Sarah, dans sa naïveté, ne réalisait peut-être pas à quel point Xander était loin d’être le l’homme parfait qu’elle imaginait. Elle était probablement en train de se raccrocher à lui maintenant qu’elle avait perdu son frère. Etrangement sa situation lui fit penser à sa propre expérience. Quelques jours après que sa relation avec Nara soit terminée, il avait appris le décès de son père. Et tout bêtement, les jours qui avaient suivi, il avait regretté de ne pas être avec elle parce que ça aurait été un million de fois plus simple de l’avoir à ses côtés.

«Je ne sais pas mentir, alors approuver les idées des obscurs. Ce ne sont que des cons qui veulent tuer tout le monde. Ils n’ont aucun intérêt, je ne peux pas faire ça. Mais je ne veux pas mou… mourir non plus. » C’était compréhensif. Albus avait beau dire ça, il savait pertinemment que lui-même n’appliquerait pas ses propres conseils. Plutôt mourir que de changer de camp, que d’approuver, ne serait-ce qu’en façade, les idéaux de l’ennemi. D’ailleurs, il aurait bien aimé avoir un avis extérieur, par exemple Pete ou Lily, pour l’aider un peu à remonter le moral de Sarah. Il ne savait pas trop si celle-ci était très proche d’eux, mais leur avis ne serait vraiment pas de refus. En effet, Albus était loin d’être le mieux placé pour donner des leçons de vie, alors que lui-même n’était pas encore certain de la direction que devait prendre la sienne.

Il décida de ne pas insister. Sarah ne paraissait pas envisager ses conseils et il ne valait mieux pas qu’elle s’y sente obligé. C’était une bonne chose en soi. Au fond, Albus était assez soulagé qu’elle n’ait pas dit oui sans réfléchir… Qu’elle réalise l’enjeu et pèse le pour et le contre de la situation, malgré sa naïveté apparente.  « Tu ne comptes donc pas rester chez les Obscurs ? » Demanda-t-il. Peut-être cette question était déplacée ou trop directe, mais qu’importe, Albus faisait rarement dans la finesse. Même si pour plein de raisons ça devait être une question à laquelle on ne pouvait que répondre difficilement… Evidemment qu’il voulait qu’elle acquiesce.  Non seulement il voulait qu’elle soit de retour parce qu’il n’avait jamais vraiment encaissé son départ,  mais aussi parce qu’il pensait que… « Tu sais on t’offrirait une bien meilleure protection. Chez les Résistants.  » Albus haussa les épaules avec indifférence, sans montrer qu’il n’espérait qu’une chose : qu’elle arbore de nouveau le phénix dans sa manche. Ce n’était pas une proposition, mais une vérité, enfin du moins, ce qu’il pensait être la vérité. Il n’aimait pas faire le recruteur. De toute manière, il n’était pas doué pour ça. « J’imagine que maintenant que McClary n’est plus à Poudlard, ça doit te paraître complètement insensé de participer aux réunions obscures.  » Albus la prit par les épaules et la regarda dans les yeux qui avaient bien de mal à dissimuler son chagrin (si elle était en train de faire cet effort). « Tu parles de McClary… mais toi. Qu’est-ce que tu veux ?  » Il lui prit sa main et la porta au cœur de la jeune fille « Qu’est-ce que tu ressens, là ? Tu veux rester en retrait ? Tu veux sauver ta peau ? Ou tu veux te battre pour défendre les gens que tu peux encore sauver ? » Certes, jouer à l’Obscure convaincue pourrait l’aider à se sauver, mais elle n’en n’était pas convaincue… Et puis il n’était pas dit que ça la sauverait jusqu’au bout. Albus était parfois protecteur, oui. Très souvent même, avec Lily, Molly, Vanity, toutes les filles plus jeunes qu’il  affectionnait et considérait comme des petites sœurs à protéger. Sarah en faisait évidemment partie. Mais aujourd’hui, il fallait se dire que la demoiselle avait grandi. Elle avait seize ans. Tout comme il avait laissé à Lily prendre son envol, il était peut-être temps qu’il aide Sarah à prendre le sien. Elle ne pouvait pas rester enfermée dans sa bulle définitivement.

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Sarah Mandleton

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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyMar 1 Avr - 3:06

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L’esprit de la blondinette recevait trop d’informations. Heureusement qu’Albus était là pour lui tenir la main et aller de l’avant. Il lui faudrait du temps, beaucoup de temps pour admettre la mort de son frère, mais il fallait qu’elle soit accompagnée. Albus était là pour ça, il était là pour elle. Sarah se frotta les yeux avec sa manche déjà trempée de larmes. Le jeune homme lui apportait la solution avec son air vraiment inquiet. La pitié, beaucoup de monde la rejetait, les gens étaient bien trop fiers. Pas Sarah non, elle l’acceptait avec joie. Rares étaient les personnes qui avaient ce soucis d’elle d’ailleurs, et aujourd’hui elle acceptait celle d’Albus, parce qu’il savait exactement ce qu’elle vivait. Il ressentait ce qu’elle ressentait, il connaissait ce par quoi elle allait passer. Alors Sarah lui serra la main encore plus fort tandis qu’une larme quittait son œil.

« Tu n’as pas besoin de lui. Il voulait simplement jouer avec toi. Ne regrette pas ça, s’il te plait. Tombe amoureuse de Lorcan, d’Hugo j’sais pas moi, mais oublie-le ! » Sarah mit quelques secondes pour identifier le « Lui », même s’ils avaient parlé de Xander juste avant elle s’était perdue dans ses pensées et Fabien avait repris toute la place. Merlin, pourquoi fallait-il que ce soit si douloureux de voir son visage ? Elle ouvrit grand ses yeux et retint le sanglot dans sa gorge, elle fixa Albus, pour ne voir que le visage du rouge et or et non plus celui de son feu et bien-aimé petit frère. Quand enfin elle fut presque calmée, elle se permit de songer à Xander. Elle renifla sans aucune élégance et posa son menton dans sa paume. « Mais si j’ai besoin de lui, je.  » Comment expliquer ce qu’elle ressentait encore ? Ce trou béant était encore présent dans sa poitrine, le sentiment d’une trahison restait là et pourtant … et pourtant s’il était revenu elle lui aurait fait confiance, une fois de plus. Xander était toute sa vie, quoiqu’il dise, quoiqu’il fasse. Elle n’y pouvait rien. Elle inspira profondément et essaya d’expliquer ce qui était impossible à décrire. « Tu dois connaître l’amour toi, je me souviens que tu m’avais parlé d’une fille. Je, Mimi, c’était ça son nom de code non ? » Déjà de base c’était difficile pour Sarah de retenir toutes les choses qu’Albus lui racontait, mais en plus se souvenir après tout ce qu’il venait de  se passer… Pourtant la sixième année sentait que cela la calmait de penser à autre chose, de s’échapper quelques instants du présent et de se souvenir des instants heureux. Oh, Albus aussi en avait eu des instants tristes et Sarah se souvenait -en gros- de l’histoire qu’il avait avec cette fille. Albus lui avait raconté ce qu’il traversait avec cette fille, mais n’avait pas dit son nom, c’était top secret, alors Sarah avait cherché à savoir mais Mimi, non ça ne l’aidait pas. « Bref, tu l’aimes tellement et moi, je crois que c’est pareil. Je ne peux rien faire sans lui, je ne crois pas à son mensonge. J’ai essayé de… non je ne sais pas. Albus je suis perdue, mais je ne pourrais jamais… vivresanslui. » Elle avait essayé d’y renoncer tout l’été, elle avait montré qu’elle l’avait oublié. Elle avait dit que c’était terminé, pendant un instant elle avait même cru qu’elle l’avait inventé, mais la réalité était tout autre. Xander était toujours là et son cœur ne cesserait jamais de battre pour lui. Jamais. Elle releva la tête vers Albus et lui demanda d’une toute petite voix. « On peut choisir de qui on tombe amoureux ? » Elle n’avait jamais essayé de choisir puisqu’elle n’en avait jamais eu besoin, avant Xander elle était bien, pendant Xander rien d’autre ne l’intéressait et maintenant, elle ne voulait que lui. Mais peut être qu’il fallait passer à autre chose par volonté ? Non. Sarah se le refusait. Personne ne connaissait son amoureux -outch- comme elle le connaissait. Elle savait qu’il était bon, qu’il avait changé pour elle et surtout, elle savait qu’il l’aimait. Ou du moins qu’il l’avait aimé ? La conversation commençait à lui donner mal à la tête. C’était bien trop compliqué.

Sarah s’essuya les paupières avec ses doigts pendant qu’Albus reprenait la parole. Il lui demanda avec une voix douce, mais directe. Il attendait une réponse sincère. « Tu ne comptes donc pas rester chez les Obscurs ? » Sarah ouvrit la bouche avant de la refermer. Elle s’était posé la question mille fois, elle l’avait retournée dans tous les sens, elle avait cherché, elle avait pesé le pour et le contre, elle en avait parlé avec Janet… La situation été similaire à celle où, cinq mois plus tôt, elle avait changé de clan. Pourtant elle n’arrivait pas à prendre une décision, elle avait besoin de conseil, mais elle ne savait pas à qui en parler parce que peu de monde était sincère, il la voulait dans un camp, ils se fichaient de ce qu’elle devait faire, elle.  « Tu sais on t’offrirait une bien meilleure protection. Chez les Résistants. » Albus avait raison, il y avait plus de gens qui veillaient sur elle, chez les résistants. Des amis qui savaient par quoi elle était passée, et puis Lily aussi était là. Les Potter, les Weasley, du moins les présents, l’aideraient. Elle n’avait pourtant pas de réponse à donner, du moins pas la bonne réponse, celle qu’Albus attendait. Elle restait toujours silencieuse, pourquoi ? elle-même l’ignorait, mais elle ne savait pas quoi lui dire et surtout, comment. Elle ne voulait pas le blesser, après tout ce qu’il avait fait pour elle. Seulement elle avait choisi, en réalité, elle savait ce qu’elle voulait : retrouver Xander. Et pour cela, elle ferait tout ce qu’elle pourrait. Tant pis s’il fallait devenir mangemorte. « J’imagine que maintenant que McClary n’est plus à Poudlard, ça doit te paraître complètement insensé de participer aux réunions obscures. » Les mains du rouge et or sur ses épaules la berçaient. Sarah appréciait ce contact et sentait qu’Albus était là pour elle. Voilà pourquoi elle ne pouvait rien lui dire. Elle était silencieuse et tétanisée. Ses larmes avaient cessé, c’était déjà mieux que rien. Elle acquiesça de la tête, pour montrer qu’au moins elle était d’accord sur ce point-là, mais ne pipa pas un mot, toujours hésitante. « Tu parles de McClary… mais toi. Qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu ressens, là ? Tu veux rester en retrait ? Tu veux sauver ta peau ? Ou tu veux te battre pour défendre les gens que tu peux encore sauver ? » Il n’en fallait pas moins pour qu’elle se remette à pleurer, elle n’avait pas pu sauver Fabien. C’était de sa faute s’il était mort. Elle n’en voulait ni à son père, ni à sa mère. Elle aurait dû voir les mangemorts, leur dire qu’il était possible de changer, leur expliquer que oui, Fabien serait un de leur soldat … si et seulement si, ils le laissaient en vie. Elle pleurait plus fort encore, parce qu’elle n’avait jamais vu les choses de ce point de vue-là. « C’est de ma faute Al’, c’est que de ma faute si Fab… si Fabien est mo-o-o-rt…. J’aurai dû… j’aurai pu… je je … » ses larmes ne s’arrêtaient plus, son trou béant dans la poitrine lui faisait mal. Fabien était mort, merlin que ses mots faisaient mal au crâne. Pourquoi lui ? Elle enfoui sa tête dans le cou d’Albus et ferma les yeux. Elle ne voulait plus rien voir, elle ne voulait plus rien entendre. Elle voulait être seule, abandonnée, elle voulait mourir comme lui, comme ça tout serait terminé et plus personne ne poserait de question. « Pourquoi c’est moi qui suit là ? Pourquoi je suis en vie et lui non ? Al, je peux pas. » elle chuchotait entre deux sanglots. Le garçon ne devait pas comprendre grand-chose, mais elle parlait beaucoup plus pour elle. C’était comme un écho à ses pensées. Elle resta encore quelques secondes contre lui avant de se redresser. Elle n’y voyait que flou au travers de ses larmes. « Al, je peux pa-as changer de kk-camp encore, tu crois que les résistants m’accueilleront ? Hic. Ils ont presque été pi-i-i-re que les obscurs. Si Cassiopée m’a promis un bu-u-u-cher, si Emily s’est moquée de moi, les résistants eux m’ont attaquée. Hic. Code phénix les premiers et puis tou-ous les autres. Des croches-pa-attes dans l’cou-ouloir. Al, ils ne veulent plu-us de moi. » Ses paroles étaient ponctuées de crises de larmes, de hoquet et de pause pour reniflements. La fillette savait qu’elle ne devrait pas changer de camp pour cela ne plus. « Et pui-is, ça sert à-à rien. Je suis dé-é-solée, mais tu sais hic plus tard ça ne chan-angera pas grand-chose. Hic. » Elle savait que les camps ne valaient ce qu’ils valaient à Poudlard… alors qu’au dehors commençait la vraie bataille. Elle se battrait. « Ce que je veux… c’est sortir de Poudlard et retrouver ma fami-iiiiii-ille. » Des nouvelles larmes coulèrent le long de ses joues. Oui, elle voulait réellement retrouver toute sa famille, son père, sa mère et son frère. Elle voulait jouer avec eux comme si rien n’était arrivé, comme si le monde était beau et joli. Comme si les gens étaient gentils. Comme si la vie lui faisait des cadeaux…
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Albus S. Potter


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MessageSujet: Re: There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé)   There can be miracles, when you believe. | Sarabus (terminé) EmptyVen 6 Juin - 3:47


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Albus espérait quelque part que Sarah se réveille. Il espérait qu’elle ait ce petit déclic. Il essayer de ne pas lui en demander trop, sérieusement. Elle venait de perdre son frère. Albus essayait dans la mesure du possible de ne pas influencer les « neutres » (enfin même si on pouvait dire que Sarah était TOUT sauf, justement neutre). Mais alors qu’il se disait qu’il ne devait pas trop en faire, c’était son cœur et non pas sa raison qui parlait pour lui. Oui, il voulait que Sarah revienne. Il trouvait ça juste horrible qu’un choix qu’elle avait fait par amour la contraigne à rester chez les Obscurs. Mais il savait bien que lorsqu’on était chamboulé de la sorte, il était bien difficile de prendre les bonnes décisions. Il valait mieux qu’elle n’en prenne pas pour le moment. Il se rendit compte que, sans le vouloir, il lui en demandait peut-être un peu trop, justement… Il regretta ses précédents propos.

De nouvelles larmes perlèrent sur son visage, et Albus la prit de nouveau dans ses bras. C’était tout ce qu’il pouvait lui offrir, ses bras. On n’oubliait pas en un coup de baguette un frère si jeune, si aimé. « C’est de ma faute Al’, c’est que de ma faute si Fab… si Fabien est mo-o-o-rt…. J’aurai dû… j’aurai pu… je je … » Albus s’écarta d’elle et lui fit un regard sévère. Mais qu’est-ce qu’elle racontait là ? « Arrête de dire des bêtises, t’y es pour rien. C’est les Mangemorts. C’est O’Toole. Pas toi.  » Il fallait qu’elle se mette ça dans la tête. Mais la pauvre Sarah était si chamboulée… Albus se souvint avoir aussi pensé être quelque part  responsable de la mort de son père, et de ses proches. Il était encore jusqu’à présent convaincu que s’il n’y avait pas eu une rébellion chez les Résistants, s’il n’y avait pas eu le Code Phénix, des vies auraient peut-être bien pu être épargnées. Mais ce n’était pas en culpabilisant que les morts allaient revenir à la vie.

« Pourquoi c’est moi qui suit là ? Pourquoi je suis en vie et lui non ? Al, je peux pas. » Albus ne répondit pas. Il n’avait pas de réponse et ne l’aurait probablement jamais. Il se posait parfois la même question. Des gens normaux mourraient tous les jours, de mort naturelle ou due à un sale mangemort qui trainait dans le coin. Pourquoi pas eux, pourquoi pas lui ? Il se demandait parfois s’il y avait bien un Dieu/un Merlin quelque part qui décidait de qui méritait de vivre ou mourir. S’il y en avait un, il faisait très mal son boulot en tout cas. C’était simple. Albus ne connaissait aucune personne qui avait mérité son sort. Peut-être que Dieu était Obscur, alors. « Al, je peux pa-as changer de kk-camp encore, tu crois que les résistants m’accueilleront ? Hic. Ils ont presque été pi-i-i-re que les obscurs. Si Cassiopée m’a promis un bu-u-u-cher, si Emily s’est moquée de moi, les résistants eux m’ont attaquée. Hic. Code phénix les premiers et puis tou-ous les autres. Des croches-pa-attes dans l’cou-ouloir. Al, ils ne veulent plu-us de moi.  Et pui-is, ça sert à-à rien. Je suis dé-é-solée, mais tu sais hic plus tard ça ne chan-angera pas grand-chose. Hic. Ce que je veux… c’est sortir de Poudlard et retrouver ma fami-iiiiii-ille. » Albus comprenait son point de vue. On ne pouvait pas dire que Sarah allait être accueillie comme une reine d’un côté. Elle allait passer pour la girouette du château, et puis même si Albus poussait une gueulante en réunion, ça ne changerait pas au fait que Sarah allait avoir du mal à retrouver sa place d’antan. Et puis, comme elle l’avait souligné, elle ne trouvait plus la résistance utile. Albus n’avait aucun argument pour lui prouver le contraire. La Résistance c’était un moyen pour Albus d’honorer ses valeurs et continuer de croire en la victoire, mais concrètement, même avec James à sa tête, ils n’avaient jamais rien fait de bien glorieux. La discussion était close.

Sarah était dans tous ses états, et il y avait de quoi. Mais même. Il fallait que ça s’arrête. Elle avait assez versé de larmes. Il était fini le temps de ressasser le passer et essayer de la consoler (ce qui, vous le voyez bien, était vain). Maintenant, il fallait aller de l’avant, tourner la page. Lui changer les idées. Albus avait bien envie de prendre l’air en plus. Un tour dans le parc, ça ne pourrait faire que du bien à Sarah.

Soudain, Albus se souvint. «  Oh. » Il commença à angoisser. Ca faisait combien de temps qu’il était là déjà ? « Merde. Elle va me buter. » Albus se leva brusquement, mais garda la main de Sarah dans la sienne. Il n’hésita pas même une seconde. Sarah avait vraiment besoin de voir autre chose. Il savait ce qu’il devait faire. «  Je suis sûr que tu ne connais pas… » Albus ajouta à voix basse : « ma nouvelle copine » Il accompagna ses propos d’un clin d’œil. Ca ne faisait pas longtemps qu’il s’était remis avec Nara, et tout allait bien pour le moment. Ils ne se voyaient pas beaucoup, certes, mais c’était bien mieux que pas du tout. Et puis, ils n’avaient plus à ignorer leurs sentiments, à présent. Allons partager cet amour avec la pauvre Sarah. Elle en a bien besoin, en ce moment plus que jamais. «  D’ailleurs, je pense que tu la connais. C’est un vrai rayon de soleil. Tu vas l’adorer. » Albus l’élança en avant, sans lui laisser le temps de protester, descendant doucement les escaliers au rythme de Sarah.
Ca faisait vraiment longtemps qu’il était avec Sarah, en fait. Albus n’avait jamais brillé par sa ponctualité, mais là Nara devait 1) se faire du souci 2) l’insulter de tous les noms d’oiseaux possibles en espagnol 3) se demander comment elle pourrait lui faire payer ça. En plus, elle était obligée de l’attendre toute seule, perchée dans cet arbre qui était leur nouveau point de rendez-vous. Car oui, personne ne devait les voir. C’était triste mais c’était comme ça.

Albus jeta un regard dans son miroir à double sens. Nara semblait vraiment furieuse. Il s’arrêta un moment dans le couloir. Est-ce que Sarah avait besoin d’assister à une scène de ménage ? Tant pis, il lui avait dit qu’il lui montrerait Nara, il n’avait plus le droit de revenir sur sa parole. Ils sortirent du château et arrivèrent au bout d’un moment au point de rendez-vous, à savoir un arbre discret mais solide près des buissons.  Albus regarda bien de tous les côtés s’il y avait quelqu’un.  « Attends moi deux secondes. » Dit Albus avant de grimper. Nara était effectivement pas d’humeur très joyeuse. «  Cabeza de bobo, ça fait une heure que je t’attends, tu vas m’expliquer ce que tu fab- oh ! » Nara s’interrompit en voyant que son copain essayait de faire monter une troisième personne dans les branches. Elle baissa sa voix : « Qui c’est ?  » Les joues mouillées de larmes et les yeux rouges de Sarah eurent pour effet d’apaiser sa colère. « Mais… Dios mios, tu as vraiment besoin d’un câlin toi, mi querida. » La poufsouffle s’installa entre les amoureux et tous deux l’entourèrent de leurs bras. La brunette était bien entourée, certes mais… ça donnait un déséquilibre certain… « Ah-Attention on va tomb- » Sarah finit sa phrase suspendue à quelques dizaines de centimètres du sol. Nara et Albus l’étaient aussi. Ils se regardèrent tous les trois, interloqués. Maddison et Madelyn sortirent alors du buisson qui leur servait de cachette, leur baguette à la main. « T’as mis ton temps Albus, sérieux. Comment tu peux sortir avec Nara, vraiment je me le demande parfois ! » Dit Maddison en roulant des yeux. « Et en plus, tu ramènes une autre nana, t’es vraiment pas doué ! » Dit Madelyn en se retenant de rire. « OH vous vouliez nous espionner, sales fouines ! » dit Nara, en tentant de poser les pieds au sol, sans succès. Les deux poufsouffles échangèrent un regard complice puis annulèrent le sort qui maintenait Sarah, Nara et Albus en lévitation. Ils s’écrasèrent les uns sur les autres. Nara se mit aussitôt à la poursuite de Maddison et Madelyn pour leur régler leur compte, même si désormais tous riaient aux éclats. La situation n’était vraiment pas sérieuse… En voyant Sarah rire, Albus ne put s’empêcher de l’embrasser sur la joue. Elle était vraiment trop mignonne. « NON MAIS CA VA PAS » Nara lui sauta dessus et commença à le rouler de coup. « Ehh mais mais c’est Sarah… » Tenta-t-il de se justifier. Mais rien n’y faisait. Albus en sorti avec un ou deux bleus. Pendant que les amoureux réglaient leurs petites histoires, Madelyn et Maddison prirent Sarah à part pour excuser le caractère de l’espagnole, qui, assurèrent-elles, était « très gentille en vrai, juste un peu folle sur les bords. »

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