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 androes ▽ rude boy (+16 ans)

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A. Marloes Ferretti

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A. Marloes Ferretti


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MessageSujet: androes ▽ rude boy (+16 ans)   androes ▽ rude boy (+16 ans) EmptyLun 11 Nov - 9:56

Come here rude boy
androes
Un gémissement sortit de tes lèvres lorsqu’un délicat rayon de soleil vint te brûler la rétine. Une fois de plus tu as trop bu la veille, c’est à peine si tu te rappelles de la soirée. Papillonnant des yeux, tu essayes de d’adapter tes yeux à la luminosité ambiante mais tu n’y parviens pas. Le soleil ne fait qu’accentuer ton mal crâne et tu fini par capituler en enfouissant ton visage sous la couette dans un grognement loin d’être féminin. Tu entends à ricanement lointain et te doute que ta camarade de chambre jubile de ton état. En même temps tu ne peux pas lui en vouloir, tu as vomi sur son lit en rentrant de soirée il y a deux jours. Tu déglutis difficilement, ta bouche étant asséchée par le trop plein d’alcool qui coule dans tes veines. Tu te sens nauséeuse, mal en point, tu as mal à des endroits que tu ne soupçonnais même pas et une fois de plus tu te demandes pourquoi tu t’infliges ça. Pourquoi tu continues de boire avec excès en sachant pertinemment que le lendemain sera un supplice. Au fond tu sais pourquoi mais tu refuses de te l’admettre. Tu préfères penser que tu es une bonne vivante, que tu aimes t’amuser, boire, profiter de ta jeunesse au maximum. Foutaises. Tu arrives à mentir aux autres mais à toi-même ça commence à devenir difficile. Tu fermes lentement les yeux, essayant de remettre de l’ordre dans tes idées pour retracer chronologiquement ta soirée. L’effort demandé est énorme mais tu parviens à revoir des brides de ta soirée. Tu n’es pas étonnée de te rappeler qu’une fois de plus tu as chauffé la moitié de la populace masculine sans donner suite. Tu te déteste quand tu fais ça mais les mecs adorent alors tu continues de le faire. Tu vois des flashs de actes, essayant surtout de te rappeler comment tu es rentrée saine et sauve dans ton dortoir mais surtout dans ton lit, seule. Puis ça te revient. D’un coup. Comme une bonne gifle de lendemain de cuite. Merde. Il va te tuer. Thiago. Tu te rappelles l’avoir vu débarquer à la fête quand tu n’étais qu’un déchet et il t’a ramené tant bien que mal ici, essayant de te faire promettre de ne plus recommencer. Bien sûr tu as promis. Comme à chaque fois. Avant de recommencer le lendemain. Mais tu sais qu’au final il viendra toujours te chercher, il te raccompagnera toujours, parce que vous êtes comme ça. Vous comblez une souffrance par un vice, lui le sexe, toi l’alcool, et vous fermez les yeux sur ce vice pour prendre soin l’un de l’autre sans vous juger. Tu baisses furtivement les yeux vers ton corps et tu constates que tu es également en pyjama. Putain il va vraiment te tuer pour le coup. Un léger sourire se dessine malgré tout sur tes lèvres et tu extirpes enfin ta tête de sous ta couette, tes cheveux rose en bataille. Tu croises le regard moqueur d’une de tes camarades mais tu l’ignores, rejetant la couette pour pouvoir sortir de ton lit. Tu frissonnes violemment au contact de la fraicheur ambiante et tu te dépêche d’attraper ta serviette pour aller dans la salle de bain. Etonnamment ton reflet ne fait pas aussi peur que tu l’aurais pensé. Certes on peut y lire la fatigue et le lendemain de soirée, mais tu as déjà connu bien pire. Tu retires ton pyjama d’une traite avant de te glisser dans la douche, allumant le jet d’eau chaude. Un hurlement s’échappe alors de tes lèvres quand l’eau glacée entre en contact avec ta peau délicate, te faisant sortir d’un bond de la douche, manquant de te faire tomber. Tu restes hors d’haleine quelques instants, cette fois ci parfaitement réveillée avant qu’une colère sourdre ne te brûle les tripes. Les garces. Attrapant ta serviette rageusement, tu t’enroules dedans avant de sortir de la salle de bain, fusillant du regard les filles présentent dans le dortoir. « Vous êtes sérieuses ? Vous avez utilisé toute l’eau chaude ? » Tu es au moins satisfaite de voir que la plupart détourne le regard même si ça n’apaise en rien ta rage. Excédée, tu retournes quand même dans la salle de bain pour te laver le visage et te rendre présentable avant de rejoindre ton lit. Tu enfiles ton uniforme et tes talons avant de sortir rageusement du dortoir, une idée bien précise en tête malgré ton mal de crâne incessant.  

Arrivée devant la grande salle, tu repères une petite tête brune au milieu des serpentard et un sourire sincère se dessine sur tes lèvres alors que tu te diriges droit sur lui, tes talons claquant sur le sol. Tu te penches pour déposer un baiser sur la joue de Jude qui te rend à son tour ton sourire. Très vite tu lui fais part de ta demande n’ayant pas vraiment envie de t’attarder ici en sentant le regard lourd de reproches de Thiago sur toi. Ton sourire s’accentue quand le brun te passe discrètement une clé que tu glisses dans ton sac. Un second baiser et tu es déjà partit. Arrivant à la porte, tu manques de rentrer dans quelqu’un et c’est en levant les yeux que tu constates avec horreur qu’il s’agit de Nolhàn. Ta gorge se serre au souvenir de votre échange fiévreux après le bal et tu détournes le regard, posant tes yeux céruléens sur Andromak qui se tient juste à côté du brun. Ouai pas mieux non plus en fait. Tu déglutis difficilement en appréciant pas vraiment te retrouver face à eux deux et tu préfères adopter ton attitude de garce légendaire. « Bougez de là vous deux vous êtes sur mon chemin. » sans attendre une réponse ou une remarque de leur part, tu te frayes un chemin en les poussant. Tes talons claquant fortement sur le sol, tu entreprends d’escalader les nombreuses marches qui te séparent de ton oasis, la perspective d’un bon bain chaud te donnant des ailes. Tu gravis les marches pour arriver enfin à destination, le souffle court. Un sourire flotte sur tes lèvres quand tu insères la clé dans la serrure, poussant la porte pour admirer la salle de bain des préfets. Tu es un peu déçue, t’attendant à quelque chose de plus impressionnant mais la taille de la baignoire et de la douche te permettent de garder ta bonne humeur. Lentement tu refermes la porte derrière toi sans la verrouiller, te débarrassant déjà de tes escarpins à mesure que tu t’approches de la baignoire qui ressemble en fait plus à une piscine qu’à une baignoire. Tu fais glisser tes vêtements le long de ton corps alors que des robinets s’allument de toute part, laissant couler des liquides de différentes couleurs. Des bulles commencent à se mettre à voler ici et là donnant un aspect un peu irréel à la pièce. Sans te faire prier tu te diriges vers la grande douche, tu iras dans la baignoire après, de toute façon tu as tout ton temps. Tu te glisses alors sous le jet d’eau chaude, savourant sa caresse sur ta peau meurtrie par ta soirée mouvementée. Fermant les yeux tu laisses l’eau tomber en cascade sur ton visage, apaisant ton mal de crâne. Tu n’entends plus rien que le bruit de l’eau qui ruissèle sur le carrelage avant qu’un bruit sourd te face violemment sursauter dans un petit cri. Tournant la tête tu te retrouves nez à nez avec un visage que tu connais bien. Andromak. Putain mais qu’est-ce qu’il fout là lui ? Tu le dévisages, n’essayant pas de cacher ta nudité, de toute façon tu n’as pas honte de ton corps alors pourquoi le cacher. Au lieu de ça tu croises les bras sur ta poitrine en le regardant fixement, ton air hautain bien accroché sur ton visage. « Je peux savoir ce que tu fous ici Kingsley ? » ta voix semble assurée, clair, alors qu’en réalité ton cœur bat la chamade menaçant presque de briser tes côtes. Jamais tu ne t’étais retrouvée dans une situation aussi intime avec un homme, tu te l’étais toujours refusé et l’image de ton oncle ne peut empêcher de pourrir ton esprit et ton corps. Tu restes de marbre face au brun, remarquant alors que ses pupilles sont plus dilatées qu’à la normal. Merde.

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Dernière édition par A. Marloes Ferretti le Dim 19 Jan - 8:38, édité 1 fois
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Andromak E. Kingsley

Andromak E. Kingsley


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MessageSujet: Re: androes ▽ rude boy (+16 ans)   androes ▽ rude boy (+16 ans) EmptyDim 17 Nov - 4:01

celles qui ont l'habitude qu'on les cajole
ignorent la solitude que rien ne console

Une insidieuse odeur se faufile jusqu’à toi. Un mélange de pneus brûlés et de cuir italien de sièges calcinés. Tu es assis dans cette automobile, tandis que tu vois dehors la nature déchainer sa puissance. La pluie tambourine si fort les carreaux que l’impression d’un parebrise y cédant à la moindre occasion t’étreint le cœur. Malgré la tempête, le calme est apparent. Tu n’arrives même pas à voir ce qui se trame à l’extérieur, et pourtant, tu sais au fond de toi qu’il se passe quelque chose. Tu le sens, comme une boule au creux de ton ventre. Tu te sens oppressé, brûlant de fièvre comme incapable d’arrêter ce qui va se dérouler sous tes yeux. Et soudain le choc. Sa violence t’en faire perdre l’ouïe quelques instants, mais cette fois si tu restes parfaitement conscient, spectateur impuissant d’une scène que tu aurais préféré oublier. La voiture qui vous est rentrée dedans à fait exploser le parebrise en mille morceaux de verres, alors que la voiture part dans un tonneau considérable. L’un de ces éclats vient glisser sournoisement sur ta joue, t’y laissant une cicatrice indélébile. Honor, ta jumelle, est couverte d’hémoglobine et tend faiblement la main en ta direction te suppliant de l’aider. Tu l’entends à peine, mais tu sens sa souffrance comme si elle était la tienne. Votre lien a toujours été particulier. Si les jumeaux commencent à s’individualiser vers l’âge de six ans, Honor et toi avez toujours formé une entité parfaitement entière, comme une âme unique pour deux enveloppes charnelles. Les larmes roulent sur tes joues et tes cris de rage se font perçant  quand tu comprends que tu ne pourras pas lui venir en aide, par ce que la fine sangle qui te maintien au siège c’est coincée, t’empêchant de t’en libérer. Tu te débats, tel un fauve rongeant l’acier de ses barreaux, tente de te défaire de son emprise alors que l’état de ta jumelle empire de seconde en seconde. Tu sais que tu peux la sauver, il te faut juste du temps. Un petit peu plus de temps. Tu supplies tous les dieux du grand nord de te prendre à sa place. Mais tu comprends qu’ils sont restés silencieux face à tes prières quand tu sens le précieux souffle de vie quitter le corps de ta sœur.

Tes iris peinèrent à demeurer ouvert devant l’éclat immaculé de l’asphalte du plafond, alors que la tristesse et le remord se mélangeaient perfidement dans ton esprit. Tu sentais tes draps vides, dénués de la chaleur qu’apportait un corps féminin endormi contre toi. Le froid mordait ta peau, serpent venimeux plantant ses crocs à chaque parcelle de ta piteuse carcasse trouvée, te rappelant un peu plus chaque fois ta solitude et le néant. Tu peinais à te lever ce matin-là, encore animé de tes cauchemars de la nuit, vivant et revivant cette scène qui t’avait marqué au fer rouge quelques années plus tôt. Mais si l’horreur de la scène te glaçait à chaque fois un peu plus le sang, tu détestais que ton esprit tortueux en modifie le script, t’en faisant un anti-héros manquant de temps pour sauver ta sœur, alors que la réalité était plus effroyable que  cela. Tu n’avais pas vu ta sœur partir, parce que trop faible, incapable de lutter, tu t’étais laissé annihiler par les limbes, plongeant dans un coma de plusieurs semaines. Ta sœur était morte dans l’habitacle broyé, sans toi. Seule. Tes doigts tirèrent nerveusement le tiroir du chevet, y retrouvant avec un certain soulagement une boite scellée par un sortilège dans laquelle se trouvaient tous tes méfaits. Empressement non dissimulé de retrouver le néant, de dissoudre l’odieuse douleur qui t’étreignait leur cœur pour démarrer une journée ‘normale’ au château. Tu en avais besoin. Tu te foutais pas mal de devenir insensible, au contraire, tu voulais simplement être anesthésié de la douleur, ne penser à rien, te laisser envahir par le néant. Lâche, tu l’étais sans doute. Mais tu n’étais pas encore prêt pour affronter tout ça, et même si tu diminuais tes prises depuis un  an maintenant, tu étais toujours sujet aux rechutes. Mécaniquement tes doigts tracèrent la fine ligne blanche avant que tu ne l’inhales devant le regard incompréhensif de tes camarades de dortoir. Personne ne savait pour Honorine, ou tout du moins, aucun élève de ta maison. Il demeurait tout de même une petite vermine, ancien élève de Durmstrang, qui t’avait connu là-bas au bras de ta jumelle. Tu savais que Nerio avait des doutes, mais tu craignais par-dessus tout que ce secret soit éventré et que les âmes les plus compatissantes du château te prennent en pitié.  Tu ne la méritais pas, et tu n’en voulais pas, d’ailleurs.  

Tu sus que cette journée était définitivement une journée de merde quand tu débarquas dans la grande salle accompagné de Ryker, et que tes prunelles se posèrent sur la tignasse brune d’une certaine Serpentarde occupée à te provoquer sans cesse. Si d’ordinaire ta poudre te permettait de garder une certaine impassibilité, cette fois si, tu sentis ta mauvaise humeur prendre le dessus et rien ne s’arrangea lorsque tu entendis une voix plus que familière résonner à tes tempes, avant d’être sans scrupule bousculé.  « Bougez de là vous deux vous êtes sur mon chemin. » « Non mais, elle est sérieuse ? » Lâchais-tu à l’encontre de Nolhàn qui haussait les épaules, alors qu’une certaine blonde en furie s’éloignait à grands pas.  Ta mauvaise humeur changea directement de cible alors qu’un voile rouge tombait sur tes prunelles claires. A vrai dire tu avais tout fait pour l’éviter depuis le bal de Noël afin de ne pas raviver les vieilles ‘blessures’, mais tu ne pouvais pas laisser passer cet affront. Pas un de plus. Tu t’étais senti suffisamment humilié sans qu’en plus Marloes Ferretti ne puisse croire qu’elle pouvait te bousculer comme ça lui chantait. T’étais un Kingsley, bordel, et t’avais droit à un minimum de respect. Tu laissais échapper un soupire alors que tu abandonnais le Poufsouffle au détour d’un couloir, sachant pertinemment ce que tu allais faire. Une chose que tu aurais dû t’évertuer à faire depuis bien longtemps déjà.

« Qu’est-ce que tu fais là, Honor ? » Elle venait d’apparaître, adossée les bras croisés contre une statue alors que tu venais de gravir les escaliers et te lançait un sourire en coin, dont elle seule avait la recette. Celui qu’elle avait l’habitude de t’adresser quand elle tentait de te faire changer d’avis. « J’essaye de t’empêcher de faire une connerie » fit-elle avec ce semblant de clairvoyance et de maturité qui raviva ta colère. « Quelle connerie ?! » La colère perçait dans tes paroles, mais cela ne sembla pas lui faire renoncer. « Celle qui se trouve à l’intérieur » fit-elle en désignant nonchalamment la porte de la salle de bain du menton, alors que ton regard suivait son geste. Pourquoi fallait-il toujours qu’elle se montre raisonnable ? Tu l’as toisait de bas en haut, bravant son avertissement, et ouvrit la porte vigoureusement la laissant derrière toi. La pièce était plongée dans une épaisse émanation de vapeur blanche,  signe que l’occupante y était entrée depuis un petit moment. La lumière fébrile tapant contre les vitraux animés te renvoya un aura rosé, plongeant la salle de bain dans une ambiance étrange, alors que les effluves de parfums fruités remontaient jusqu’à toi.  Putain, dans quoi t’étais tombé… Tu avanças à la recherche de l’Érinyes, enjambant au passage les vêtements dont elle s’était débarrassée sur le marbre du sol, avant de la trouver sous les jets de la douche. Une rage atroce, contre elle mais surtout contre toi-même s’insinua dans tes veines, déversant son poison mortel dans tes artères avec vigueur, menaçant de les faire éclater sous cette pression prodigieuse. Immobile, tu tentas de ne pas laisser tes pupilles se faire happer par le spectacle saisissant d’une Vénus sortant des eaux, ravivant au creux de tes reins une attirance que tu croyais être cendres depuis belle lurette. « Je peux savoir ce que tu fous ici Kingsley ? » Tu savais ce qui allait se passer. Ta colère s’épanouissait en toi à la vitesse d’un poison mortel, et elle, trouvait encore le moyen de te prendre de haut, loin d’avoir conscience de tout que qui se produisait en toi en cet instant précis. Elle ignorait sans doute qu’elle se trouvait en position de faiblesse face à toi, mais elle te considérait toujours de ce petit air supérieur qui te donnait envie de la réduire en cendres.

« J’prends une douche, ça se voit pas ? » Sur ces mots, tu retirais rageusement ton pull barré de l’insigne de ta maison, le laissant tombé au sol avec négligence, avant de te débarrasser tout aussi nerveusement de tes mocassins. L’ironie de tes paroles n’eut même pas l’effet escompté, tant ta rage y perçait. Sa nudité ne t’interpela même pas, et tu l’as toisa laissant tes assassines sur la sangle de ta ceinture, vulgairement. Tu ne te sentais plus maître de rien, guidé par les méfaits de ta fameuse poudre blanche. Tu avançais jusqu’à entrer dans la cabine de douche, laissant l’eau ruisseler sur ton torse brut, tandis qu’elle pouvait sentir ta colère décuplée, suinter de chacun des pores de ta peau. Tu te penchais vers elle jusqu’à la coincer contre la pierre froide, l’emprisonnant entre tes bras de part et d’autres de son enveloppe charnelle. Le contact rugueux de la pierre te blessa les mains, mais tu n’y prêtas pas attention, hypnotisé par le contact de sa peau contre la tienne. «  Ça tombe bien, je crois qu’on avait des trucs à se dire nous deux ». Éteinte, lasse, la voix de ne te ressemblait pas, conséquence directe d’une vision que tu aurais préféré oublier. Vision nette et douloureuse d’un baiser qui avait mis fin, tu le croyais, à l’attirance que tu avais pour elle, ta fierté en ayant pris un sacré coup. Impression de n’avoir été qu’un jouet, marionnettiste dépassé par sa création, toi qui d’habitude jetait sans pitié les filles comme des mouchoirs en papier. D’un coup tu frappas avec la loyauté du serpent. Ton assassine alla s’encastrer dans le mur de pierre, laissant à tes phalanges percer quelques fines larmes de sang. Tu l’avais presque sentie tressaillir alors que ton poing s’écrasait seulement à quelques centimètres de son visage aux traits éthérés. Tu laissais glisser ton assassine, saisissant son cou gracile sans douceur, et du pouce, lui fit relever le menton vers toi. « Alors ou est ta superbe maintenant, hein ? Ou es ton air hautain, je n’le vois plus ? Ou peut-être Ryker est-il un privilégier ? » Jalousie sous-jacente prête à refaire surface à tout moment, d’un œil extérieur tu ne te serais même pas reconnu. Tu n’avais jamais tenu rigueur à Nolhàn du baiser que tu avais surpris, t’écrasant au profit d’un ami sincère, étouffant la rancœur, étouffant la tristesse et l’incompréhension. Fierté mal placée, tu n’avais jamais évoqué cette vision avec lui, préférant lui laisser le déplaisir de la désillusion que Marloes pouvait si facilement provoquer chez les gens. Mais qu’elle puisse s’en tirer comme ça, sans explications, sans rien, tu trouvais cela intolérable, ravivant la colère au creux de tes tripes et le désir de la réduire à néant. Tes prunelles étrangement dilatées poignardèrent les siennes, s’y amarrant pour ne plus s’en détacher. Comment pouvait-elle provoquer ça chez toi ? L’envie irrésistible de la réduire en cendres, et celle contradictoire de l’étreindre contre toi. Si tu avais écouté un tant soit peu la raison, tu aurais quitté la pièce pour éviter le carnage imminent qui se préparait. Mais tu préféras te laisser envahir par la douce torpeur que te procurait ta fameuse poudre, vieille amie qui te connaissait mieux que personne.


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A. Marloes Ferretti

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A. Marloes Ferretti


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MessageSujet: Re: androes ▽ rude boy (+16 ans)   androes ▽ rude boy (+16 ans) EmptyDim 19 Jan - 9:37

Come here rude boy
androes
Tu laisses l’eau brûler ta peau délicate, essayant de dégager de ton esprit toutes ces pensées qui polluent ton moral. Ces derniers temps tu as l’impression de collectionner les conneries et les ennuis, certaines choses ont changé mais tu fais comme toujours l’autruche, tu fermes les yeux, tu joues ton parfait petit rôle de garce alors que ça fait plusieurs nuits que tu bois pour parvenir à dormir. Tu as augmenté ta dose, beaucoup trop mais tu te dis que c’est rien, que c’est passager alors qu’au fond tu te mens à toi-même. Tu ignores les sonnettes d’alarmes que te lancent tes amis, tu les fuis comme la peste. Tu n’as pas vu Thiago depuis des jours, tu esquives ses hiboux, tu te leurres dans ton désir de vengeance et de souveraineté, tu laisses toute futilité te bouffer jour après jour et au final tu te complais là-dedans, tu n’as pas besoin d’être sauvé. Ce soir encore tu vas sortir avec Anjelica et te démonter la tête sans aucune limite, juste à cette pensée un sourire passe sur  tes lèvres et tu finis par détendre enfin tes muscles douloureux sous le jet d’eau chaude. La fatigue l’emporte sur ton état nerveux et bientôt ton cerveau se met sur pause alors que tu fermes les yeux pour profiter de l’onde sur ton visage. Un bruit sur ta droite te tire de ton état de somnolence et tu rencontres le regard d’une personne que tu ne connais que trop bien. Tu sens ton ventre se tordre violemment et tu n’arrives pas à savoir si c’est de peur ou d’autre chose. Ce mec t’a toujours déstabilisé, dès le début mais tu n’as jamais rien laissé paraitre. C’était un jeu, juste un jeu et c’est ce que tu aimes t’entendre dire. Comme les autres tu l’as fait espérer sans rien lui donner, du moins pour le moment mais la partie n’a jamais été officiellement terminé avec lui, mais autant dire que le retrouver ici tu ne l’avais pas prévu dans tes plans et tu déteste être prise au dépourvu. Tu te places face à lui avec une lueur de défi dans tes orbes bleus, tu ne caches aucunement ta nudité, tu n’as jamais eu honte de ton corps ni de ton physique, tu sais qu’ils ont toujours été des atouts dans ton ascension. Tu remarques bien vite son regard plus sombre qu’à l’ordinaire, tu sais reconnaitre les effets de la drogue sur quelqu’un, et tu le connais bien pour avoir passé plusieurs soirées en sa compagnie. Une sonnette d’alarme se déclenche dans ta tête mais tu ne bouges pas, ta fierté démesurée prenant le pas sur ta raison. Tu restes plantée les bras croisés sous le jet d’eau attendant qu’Andromak s’explique sur sa raison ici avant de le dégager à coup de talons aiguilles dans le cul si besoin. Ta voix fend l’air alors que son visage impassible fait monter d’un cran ton énervement. Non mais sérieusement il se prend pour qui lui, à croire qu’avec Nolhàn ils font le concours du plus gros con de cette école. Mais tu sens que quelque chose bloque, tu devrais te tirer, tu sais que ce genre de situation ne te convient pas, tu es incapable de passer au-dessus, mais tu n’y arrives pas. Tes pieds restent ancrés dans la pierre froide. « J’prends une douche, ça se voit pas ? » Pardon ? Tu le vois lier le geste à la parole en retirant son pull avec une rage qui n’a pas lieu d’être, ou du moins pas dans son sens. Tu tentes d’avaler difficilement ta salive comme si tu essayais d’avaler du gravier, ton cœur tambourine contre ta poitrine tellement que ça te coupe le souffle et te fait mal. Tu devrais pas être là, il ne devrait pas être là, vous ne devriez pas être là, comme ça. Tu le vois s’attaquer à sa ceinture de façon presque obscène et tu es tentée de détourner le regard comme une pucelle mais encore une fois tu résistes, ta fierté mal placée te forçant à garder ton regard céruléen sur son corps de plus en plus nu. Tu suis chacun de ses mouvements jusqu’à ce qu’il dévoile sa tenue d’Adam sans aucune gêne. Clairement, il n’y a rien à jeter au contraire, et il n’a rien à envier aux mannequins cons comme des balais dans les magazines, mais tu ne voulais pas voir ça. Tu le regardes avancer jusqu’à pénétrer dans la cabine de douche, il empiète sur ton espace de vie, ta bulle personnelle, sa simple présence dans cette cabine t’étouffe et brûle ta peau. Le poids sur ton estomac tu donnes la nausée et tu es tentée de le gifler, l’insulter, le griffer pour qu’il dégage d’ici mais les mots restent bloqués dans ta gorge. Il te domine complètement de sa hauteur, son regard t’écrasant comme un insecte insignifiant.

Tu ne t’es jamais retrouvée dans une telle position avec un homme depuis ton oncle, tu ne peux empêcher les images de toutes ces nuits de venir se percuter à ton esprit et tu recules, ton dos rencontrant la surface froide et rugueuse de la douche. Tu sais qu’il se sent en puissance, la drogue n’aidant pas son impression de supériorité, tu déteste ça. La rage te comprime les entrailles et tu plantes tes ongles dans la paume de tes mains, essayant de te faire sortir de ta torpeur en vain. Il s’approche de toi, t’étouffe avec sa présence, la buée causée par l’eau chaude qui coule en abondance créant une atmosphère d’autant plus écrasante. Sa peau frôle la tienne t’arrachant un long frisson que tu n’arrives pas à définir, dégoût ? Désir ? En réalité tu ne veux pas savoir, c’est à peine si tu parviens à te rappeler ton prénom avec cette proximité dérangeante. Tu veux qu’il parte, maintenant, tu ne veux pas revivre tout ça, tu t’y es toujours refusée, mais comme avec ton oncle tu ne parviens pas à dire non, à le repousser, tu as l’impression de régresser, de revenir des années en arrière quand tu étais une fille faible. Ta mâchoire se serre avec force alors qu’il se penche vers toi, malgré la buée qui encombre la cabine tu parviens à sentir son souffle et tu remarques d’avantage ses pupilles dilatées par la drogue.  «  Ça tombe bien, je crois qu’on avait des trucs à se dire nous deux » « Quedal j’ai rien à te dire Kingsley » tu réponds du tac au tac par simple réflexe, ne sachant même pas de quoi il veut parler. Tu restes droite, froide, distante malgré son corps beaucoup trop collé au tien. Tu peux tout sentir de lui, y compris ce qui se trouve entre ses jambes et qui est bien réveillé, contrastant avec sa voix lasse que tu ne lui reconnais pas mais qui ne t’étonnes pas tant que ça vu son état. Tu le dévisages, tu ne comprends pas son comportement, pourtant vous n’avez jamais été en de mauvais termes bien au contraire, vous aviez un semblant de relation qui aurait pu même évoluer alors pourquoi ce changement, la drogue n’est qu’un alibi pour une raison que tu ne parviens pas à deviner. Tu déglutis une nouvelle fois et tu vois sa main se lever, il serre le poing. Il va te frapper lui aussi ? Qu’il le fasse, tu as encaissé pire que ça et au moins tu auras une preuve de son comportement de pervers. Mais au lieu de toucher ta peau, il abat son poing sur la pierre à quelques centimètres de ton visage, tu essayes tant bien que mal de ne pas montrer ta peur alors que tu es terrorisée, tu as envie de hurler mais tu te contentes de tressaillir avant de planter de nouveau ton regard dans celui d’Andro, le défiant de la toucher. Tu sais que tu ne devrais pas le chercher, qu’un homme frustré et drogué peut être dangereux mais tu n’arrives pas à t’écraser face à lui, du moins pas totalement. Tu sens sa main glisser sur ta peau laiteuse et brûlante, un nouveau frisson secouant ton échine, tes yeux se ferment une fraction de seconde mais il te force à les rouvrir en soulevant son menton de son pouce, sa main comprimant ta gorge. Tu peines à respirer comme tu le souhaiterais mais tes mains restent pendues le long de ton corps, immobiles. Une fois de plus tu es incapable de réagir autrement que par le regard, il te tétanise. Ton cœur martèle ta poitrine et tu es presque certaine qu’il peut le sentir. « Alors ou est ta superbe maintenant, hein ? Ou es ton air hautain, je n’le vois plus ? Ou peut-être Ryker est-il un privilégier ? » Hein quoi pardon ? Tu clignes plusieurs fois des yeux pour être sûr de bien avoir compris ses propos. Qu’est-ce que Ryker vient foutre dans l’histoire au juste ? Il en prenait autant dans la gueule avec toi que les autres, Andro n’avait rien à lui envié pour le coup, à moins que…non impossible, personne ne les a vu et puis c’était une connerie, certes agréable, mais une connerie de deux alcooliques notoires en manque d’affection. Un simple baiser, rien de plus alors pourquoi il la ramenait la dessus lui ? Nolhàn avait-il balancé malgré sa promesse ? Putain elle allait faire de sa vie un véritable enfer c’était une promesse qu’elle se faisait à elle-même. Tu fronces légèrement les sourcils, ton regard bien ancré dans celui du brun, il te réduit en cendre juste avec ses prunelles sombres, il t’effraie et en même temps d’attire comme un aimant. Tu sens sa main toujours serrée autour de ta gorge fragile, son corps nu écraser le tien contre la paroi, tu te sens piégée sans aucune porte de sortie possible.

«  Ryker ? Pourquoi tu me parles de lui au juste ? C’est ton pote pas le mien et je ne vois pas ce qu’il vient foutre dans l’histoire, d’ailleurs je ne sais pas ce que JE viens foutre dans cette histoire merde Kingsley c’est quoi ton problème au juste ? Tu n’as pas réussi à troncher une nana alors tu te rabats sur moi c’est ça ? Utilise ta main comme tous les mecs frustrés. » Tu sais que tu devrais la fermer, que tu vas encore plus le pousser à bout mais le flot de paroles sort sans que tu ne puisses le retenir. Tu compenses par les insultes et remarques assassines le fait qu’il te tienne piégée, et tu sais que quelque part il a gagné d’avance et ça te tue. Tu sais que tu ne pourras jamais lui pardonner, qu’il a joué sur une corde trop sensible alors tu utilises au moins le peu d’armes qu’il te reste, et surtout le peu de fierté. Tu dégages ton visage de sa main, te fichant de voir du sang sur celle-ci, il n’avait qu’à pas frapper le mur comme un parfait abrutit. Tu penches légèrement la tête sur le côté en scrutant avec théâtralité le visage défoncé du brun. Il te ferait presque de la peine à être aussi paumé mais tu ne pensais pas être un jour responsable d’un tel état. « C’est ça hein Andro ? Tu es frustré mais pas à cause d’une autre nana, mais à cause de moi ? »Egocentrisme quand tu nous tiens. Ta voix parait presque douce et c’est bien une des premières fois où tu emploies son prénom plutôt que son nom. Tu bouges pour essayer de te dégager mais en vain, ta peau a simplement frotté la sienne et tu n’es pas sûr que ce fût une très bonne idée. Un soupire s’échappe de tes lèvres alors que tu appuies l’arrière de ton crâne contre la paroi, ton regard scrutant le visage du jaune. Tu devrais le repousser avec plus de forces mais tu es fatiguée, à quoi bon lutter de toutes façon ça recommencera toujours, tu ne peux pas toujours fuir la gente masculine, jouer avec eux pour ensuite penser qu’il n’y aura jamais aucune conséquences, si ce n’est pas lui, ça sera un autre jusqu’à ce que tu comprennes que ton manège est malsain et surtout dangereux. « C’est le baiser. » tu ne poses même pas la question, de toute façon tu ne vois que ça comme raison valable. Mécaniquement tu parviens enfin à bouger une main que tu viens faire glisser le long du bras d’Andro jusqu’à sa nuque puis sa joue, l’eau ruisselant sur vos deux corps créant un contraste avec sa peau. Tu le forces à pencher la tête vers toi afin de poser ta bouche sur la sienne. Tu l’embrasses presque avec douceur avant de caresser ses lèvres avec le bout de ta langue afin d’avoir accès à son antre. Ta langue va jouer un moment avec sa jumelle, et tu savoures presque ce baiser si tu oublies la position dans laquelle tu te trouves, si tu fais abstraction de son corps nu contre le tien et de la pression que tu sens au niveau de ton bas ventre. Tu relâches délicatement ses lèvres avant de rappuyer ton crâne sur la paroi, ta main quittant tout contact avec lui pour retourner pendre le long de ton corps. « Maintenant vous êtes quittes et au moins avec toi j’étais sobre, maintenant sors de ma douche Kingsley ou tu vas le payer très cher. » ta voix a perdu toute sa pseudo gentillesse, tu redeviens en l’espace de quelques seconde cette garce que tu montres aux yeux de tous, le regard hautain, humiliant, tu dévisages Andromak avec dédain, presque dégoût attendant qu’il parte mais tu sens qu’il en a pas fini avec toi et que ce n’est pas avec cette pirouette futile que tu vas t’en tirer. On récolte ce que l’on sème parait-il non ?


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Andromak E. Kingsley

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MessageSujet: Re: androes ▽ rude boy (+16 ans)   androes ▽ rude boy (+16 ans) EmptyMar 8 Avr - 7:37

celles qui ont l'habitude qu'on les cajole
ignorent la solitude que rien ne console

Malsaine, l’effluve humide et fruitée te donnait presque l’envie de violenter l’Erinyes qui te défiait du regard, sans plus de préliminaires. Détruire sa superbe, réduire à néant cet air hautain qu’elle affichait devant toi, la sentir brisée entre tes doigts frêles. La poudre ivoirine qui martelait tes tempes de ses coups de sabot gonflait tes veines, les inondant d’une violence qui se déversait à présent dans tout ton être sans que tu ne puisses la contenir. Des griffes invisibles te lacéraient l’abdomen, te déchiraient un peu plus à chaque seconde qui s’égrenait. Tu t’étais efforcé de les ignorer les premiers temps. Farouchement. Férocement. Te gavant de paroles faussement réconfortantes, pour mettre ta cervelle en veille. Tu avais étouffé ta colère parce que Nohlàn était l’un de tes amis les plus proches, l’avais ensevelie sous une masse monstrueuse de rancœur silencieuse. Sauf que le bourrage de crâne des semaines ayant précédé le carnage ne fonctionnait absolument plus. Tu sentais ta respiration haleter sous le joug de cette pression prodigieuse, alors que l’eau brûlante s’écrasait contre la peau brute de ton échine, lacérant ta peau de marques invisibles. Les pulsations du palpitant de la blonde tambourinaient contre sa gorge, prisonnière de tes doigts vindicatifs et tu posais véritablement tes prunelles sombres sur elle depuis que tu étais entré dans la salle de bain, son visage délicat à quelques centimètres du tien. Tu remarquais pour la première fois à quel point cette beauté froide pouvait t’asperger d’un arsenic mortel, à quel point tu aurais pu la dévorer entière sans plus de cérémonie, rongé toi-même par cette faim insatiable de sa peau habillée de perles d’eau, de son odeur enivrante, excité par le contact délicieux de ton Orgueil Personnel contre Son bas vente, ardent de consommer le feu qui ravageait tes reins. «  Ryker ? Pourquoi tu me parles de lui au juste ? C’est ton pote pas le mien et je ne vois pas ce qu’il vient foutre dans l’histoire, d’ailleurs je ne sais pas ce que JE viens foutre dans cette histoire merde Kingsley c’est quoi ton problème au juste ? Tu n’as pas réussi à troncher une nana alors tu te rabats sur moi c’est ça ? Utilise ta main comme tous les mecs frustrés. » Qu’elle joue à l’ignorante fini d’alimenter la rage que tu n’avais que trop de mal à contenir. Tu sentis tes dents s'entrechoquer à un tel point que tu pouvais en sentir l’émail se fissurer et les jointures de ta mâchoire se contracter sous cette prodigieuse colère. « La belle opinion que tu as de moi me touche sincèrement Ferretti, mais ne t’inquiète pas trop pour ça, j’ai suffisamment de filles à aller troncher pour laisser ma main droite de côté. » La voix tranchante, tu en devenais vulgaire, t’abaissant à son niveau. Mais l’ironie ne sembla pas arrêter la blonde sur sa lancée.  La semi-italienne n’en démordait pas. Excuses ou pas, remords ou non, tu trouvais cela intolérable. Et sans l’admettre, tu préférais te concentrer sur cette blessure purulente mais superficielle d’orgueil qui te collait à la peau depuis que tu l’avais vu dans les bras de Nohlàn, prêt à extérioriser cette rancœur, peu soucieux des dommages collatéraux. « C’est ça hein Andro ? Tu es frustré mais pas à cause d’une autre nana, mais à cause de moi ? » Tu la laissais se dégager de tes assassines, alors que ces dernières retrouvaient leur emplacement sur la pierre froide et rugueuse du mur. « C’est le baiser. » Constat affligeant qui ne semblait pourtant pas la troubler davantage, renforçant par la même le brasier au creux de tes tripes. Stricte vérité qui avait piétiné ton orgueil  sans la moindre compassion réduisant à néant en l’espace de quelques secondes le moindre espoir que tu t’étais fait à son égard. Tu sentis son assassine glisser sournoisement le long de ta peau, contact grisant et électrique, avant s’agripper à ta nuque. Tes lippes rencontrèrent les siennes avec une facilité déconcertante. Étourdi par son geste soudain, tu en oublias presque de profiter de la caresse sucrée de sa langue sur tes nacres, avant qu’elle ne rompre brutalement le baiser, te laissant un goût d’inachevé. « Maintenant vous êtes quittes et au moins avec toi j’étais sobre, maintenant sors de ma douche Kingsley ou tu vas le payer très cher. » Tu esquissais pour la première fois ce fameux sourire de loup qui ne valait rien de bon pour elle. Elle te renvoyait à la niche comme un vulgaire animal domestiqué, totalement inconsciente du danger potentiel qu’elle encourrait devant toi. Dans d’autres circonstances, tu aurais presque pu t’amuser de ce caractère dominateur. Masochiste jusqu’au bout. Pourtant, le venin qui te dévora la langue fut encore plus fort que d’ordinaire et tu te fis violence pour l’embastiller fermement dans ta bouche,  corrosif et mer au point de la rendre affreusement douloureuse. Elle venait de piétiner allègrement le semblant d’espoir qu’il lui restait d’implorer ta clémence, l’unique chance que tu lui donnais de se faire pardonner ses offenses. Sa réaction confirma les ultimes doutes qui te brûlaient la langue, sans réussir à s’extirper de ta gorge rêche. « Ah mais c’est très loin d’être suffisant, Marloes… très, très loin même » Enfermé dans les flammes dévorantes de ta propre bêtise, il n’était plus question de revenir en arrière à présent. Tu laissas échapper un infime rire. Assassin. Retrouvant tes anciens réflexes de monstre de froideur et de cynisme que tu t’étais évertué à être à Durmstrang. Sans crier gare, tes doigts frêles virent agripper sa mâchoire sans douceur, abîmant par la même l’albâtre de ses traits purs, tandis que ton assassine s’amarrait aux cheveux de sa nuque, les tirant en arrière pour la dominer totalement de ta taille. Si fragile, si faussement indocile devant toi, tu pouvais la manipuler à ta guise, vulgaire poupée de cire dont tu te serais fait le plaisir de briser les membres un à un. Tu n’eus aucun mal à la retourner face contre le mur, peu soucieux de la blesser ou non, la forçant à se cambrer en tirant ses cheveux vers toi avec force. Vos enveloppes charnelles s’épousèrent à la perfection et tu retrouvais avec délice le contact de sa peau satinée contre la tienne. « Je crois qu’il y a un truc que t’as pas bien saisi, Ferretti. Je ne suis pas le genre de petit minet avec qui t’as l’habitude de jouer  et de laisser en plan quand ça te chante. On ne joue pas dans la même cour. » Murmures à peine audible de tes lippes contre ses tempes. Elles caressèrent lentement son cou, avant de terminer leur course sur l’épaule nue de la blonde tandis que ton assassine s’encastrait sur la courbure gracile de ses hanches. Ton menton posé sur son épaule, tu tournais lentement la tête vers elle, te complaisant dans l’idée de la sentir frêle et fragile contre toi. Poupée de chiffon abandonnée dans les bras de son odieux tortionnaire. Ironie du sort qui jouait en ta faveur, tu lisais la décontenance sur ses traits tirés, changement brutal de situation qui lui lacérait les reins. Peut-elle venait-elle enfin de comprendre qui de vous deux menait véritablement le jeu. « Je ne prends que ce que tu me dois, Marloes » Tu laissais tes paroles se fracasser sans vergogne contre ses tempes, lui laissant le temps d’en assimiler le sens alors que tes lippes, séductrices, meurtrissaient de baisers incendiaires sa gorge déployée. Phalanges enjôleuses qui fondirent de ses épaules vers ses coudes, y traçant de fins sillons écarlates comme marqués au fer rouge, oscillant entre plaisir et douleur te bornant simplement à lui rendre la monnaie de sa pièce. Poursuivant leur chemin, tes assassines s’agrippèrent sans douceur à ses poignets délicats, forçant ses mains à s’appuyer contre le mur alors que tes dents attrapaient le lobe de Son oreille dans un mordillement espiègle.

Brusquement, tu relâchais toute pression que tu pouvais exercer sur elle de ton poids, quittant à regret le contact grisant de sa peau satinée contre la tienne. L’échine rougie par l’eau fumante, tu t’apprêtais à pousser le vice plus loin, te plaisant à la sentir apeurée de ce que tu t’apprêtais à lui faire, quand tes prunelles dilatées se posèrent sur Sa délicieuse chute des reins. Malgré toi, tu sentis la colère qui gonflait tes veines depuis plusieurs semaines s’évanouir peu à peu, remplacée d’une facilité déconcertante par de vils désirs lubriques et obscènes. Tu laissas échapper un soupir contre le satin de la gorge de la blonde, et sentit des frissons acérés descendre le long de tes vertèbres. Électrisé, les reins réduits à des cendres fumantes, ton bassin épousa le Sien avec langueur alors que tes ongles s’agrippaient à Sa nuque, s’enfonçant dans Sa chair avec une douce violence. Esseulées, tes lippes recherchèrent les siennes pour la première fois depuis que tu étais entré dans cette ambiance étouffante alors que tes phalanges aventureuses frôlaient l’indécence. Serpents experts se voulant caressant, ils glissèrent le long de son bas ventre avant d’atteindre le jardin d’Eden dont l’accès t'avait jusqu’ici été interdit. Si ce n’était pas maintenant, tu savais que tu aurais Marloes Ferretti à force et à l’usure. Insatiable jusqu’au bout, délogeant de ton esprit vacillant l’once de culpabilité qui aurait pu te ronger le cœur parce que tu ignorais ce qui la liait à Nohlàn, la vengeance te donnait le goût de la luxure.

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A. Marloes Ferretti

∇ time bømb
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MessageSujet: Re: androes ▽ rude boy (+16 ans)   androes ▽ rude boy (+16 ans) EmptySam 12 Avr - 3:05

Come here rude boy
androes
Tu sens tes tripes se comprimer à mesure que les minutes défilent comme des heures. Tu affiches cet air hautain, impassible qui te colle à la face comme un masque collé à la glue. Tu n’as pas peur. En apparence. En réalité tu es terrorisée, tu as juste envie de hurler, que quelqu’un débarque ici et mette fin à cet enfer. Tu sens son corps trop près du tien, son souffle balayant tes lèvres, il t’écrase de sa présence, de son aura malsaine, lubrique. Tu tentes d’ignorer au mieux sa nudité, ta propre nudité te mettant en position de faiblesse. Par-dessus tout tu ignores au mieux son désir qui dérange ton bas ventre n’annonçant rien de bon pour la suite. Tu t’étais promis de ne plus jamais revivre ça, que plus aucun homme ne parviendrait à prendre de toi ce que tu refuses à lui donner, plus jamais. Et pourtant une fois de plus il aura fallu que tu revives ça. Cette angoisse, l’appréhension grandissante d’un devenir en suspens au-dessus de ta tête. Tu es tétanisée par ce qu’il représente, tu en oublies qui il était, ce que vous avez partagé, tu en oublies que quelque part au fond de ta poitrine tu as éprouvé un semblant d’affection pour cet homme en face de toi. Tu ne comprends pas tout de suite sa jalousie, tu ne vois qu’un homme esclave de ses désirs, sa conscience annihilée par la dose de drogue qui pourrit dans ses veines, engourdissant certainement son cerveau, sa raison. Mais il parle trop, et tu fais vite le rapprochement entre lui et son meilleur ami avec qui tu as partagé ce baiser lubrique de deux ivrognes en mal d’affection. Tu poses le doigt là où ça fait mal, dans la plaie purulente et à vif d’un homme blessé dans son orgueil. Tu ne voulais pas le blesser et quelque part tu le regrette. Non pas parce que ça aurait pu t’éviter cette situation gênante, mais parce que au final tu tiens à cette tête de con regorgeant de coke. Un soupire las finit par s’échapper de tes lèvres. Tout ça pour un malheureux baiser qui au final n’a aucune importance. Une erreur, un écart de conduite pour te conduire aussitôt sur la pente glissante de ta chute. Tu ignores ses paroles, te concentrant sur les traits de son visage, ses yeux te transperçant de part en part malgré ses pupilles bien trop dilatées. Tu ne le reconnais pas et pourtant d’une certaine façon il reste Andromak, tu ne saurais pas vraiment expliquer le sentiment qu’il suscite en toi, la peur et l’étouffement de son corps sur le tien obscurcissant le reste. Déglutissant, tu finis par te dégager presque sans mal de sa poigne, attrapant sa nuque pour qu’il vienne poser ses lèvres sur les tiennes. Ton baiser est presque tendre, amoureux, mais il a un goût de rendu, de mise au point acide qui entache votre étreinte. Tu ne le fais pas par plaisir, du moins pas en premier lieu, pas dans de telles circonstances et c’est ce qui te serre le cœur. S’il avait attendu, juste un peu, tu l’aurais fait mais par envie, non par dépit. Tu finis par relâcher ton étreinte, appuyant ton crâne contre la pierre de la douche, l’eau ruisselant sur ton visage enlevant déjà toute trace de la saveur du brun sur ta bouche. Tu l’observes un court instant, avant de lâcher une bombe que tu aurais dû contenir, les mots fusant hors de tes lippes comme des morceaux de verres enfoncés à blanc dans sa chair. Tu l’achèves lui et son orgueil dans un sursaut de fierté que tu tentes de garder malgré ta posture. Pauvre conne. Le sourire qu’il te renvoie pour toute réponse déclenche un frisson le long de ton échine, une sonnette d’alarme enclenchée dans ton crâne. Tu connais ce sourire, cette lueur floue dans ses yeux. « Ah mais c’est très loin d’être suffisant, Marloes… très, très loin même »

Tu fermes un court instant les paupières, déglutissant avec mal ta salive. Ton cœur s’emballe, remontant dans ta gorge dans un étau invisible, te coupant le souffle. Tu sais que tu ne sortiras pas d’ici, pas avant encore un bon moment. Pas avant de lui avoir donné ce que lui veut réellement et que tu te refuses à lui céder, comme aux autres.  Tu ne relèves même pas le fait qu’il utilise ton prénom cette fois ci, une familiarité que vous vous octroyez très rarement, l’utilisation de vos noms de famille respectifs étant devenue presque un jeu d’affection pour vous. Tes yeux se rouvrent au même moment où la poigne du brun se referme sur ta mâchoire, comprimant ta peau, te faisant grimacer de douleur mais tu refuses de lui donner un quelconque plaisir à cette douleur, vrillant ton regard céruléen dans le sien, le défiant silencieusement d’oser faire plus. C’était le sous-estimer bien évidemment. Tu connais sa réputation. Tu sens son autre main glisser dans tes cheveux mouillés avant d’agripper la racine pour tirer dessus, t’arrachant un faible gémissement de douleur, te forçant à pencher la tête en arrière. Tu le sens se rapprocher de toi, t’écrasant de son poids, de sa présence, de son désir. Il t’étouffe par son simple regard, te réduisant à l’état de victime une fois de plus. Tu pinces les lèvres en te refusant à courber l’échine mais il finit par te retourner dans un mouvement rapide, bien trop rapide pour que tu parviennes à amortir le choc alors que ta joue se colle avec violence contre la pierre froide de la douche. Tu fermes un court instant les paupières espérant que c’est une fois de plus un simple cauchemar mais avec un protagoniste différent. Qu’une fois de plus tu vas te réveiller en sueur dans ton lit à baldaquin, réveillant par la même occasion ta voisine de chambrée. Tu sens son corps se coller au tien alors qu’il exerce une nouvelle pression sur la racine de tes cheveux te forçant à te cambrer en arrière. Tes mains à plat sur la pierre tu finis par rouvrir les yeux, le souffle court. Tu ne le vois plus mais tu le sens à la perfection. Chaque parcelle de son être semble t’envelopper, t’étouffer, te dominer. Tu sens son désir comprimer la chair de ta cuisse, son souffle brûlant agresser ta peau, ses mains meurtrissant ton corps. « Je crois qu’il y a un truc que t’as pas bien saisi, Ferretti. Je ne suis pas le genre de petit minet avec qui t’as l’habitude de jouer  et de laisser en plan quand ça te chante. On ne joue pas dans la même cour. » Tu étouffes un sanglot face à la dure réalité des choses. Tu as joué et tu as perdu une nouvelle fois. Tu trouves l’ironie du sort d’une cruauté sans borne, à croire que la seule façon de te punir est toujours la même rengaine. Tu fermes une nouvelle fois les yeux pour contenir tes larmes, restant silencieuse alors que tu sens ses lèvres courir sur ta nuque, ton épaule, t’arrachant des frissons que tu interprètes comme du dégoût. Tu sens ses orbes rivées sur toi, tu sais qu’il se délecte de ta détresse, de ton absence de pouvoir, de la perte de ta superbe et l’envie de l’insulter te brûle la langue. Mais tu comprends la leçon et tu te retiens, espérant que ça écourtera ton supplice. Tu détestes te sentir comme ça, faible, tu le détestes lui de te rendre comme ça, docile, une fois de plus. Tu rouvres les yeux, croisant son regard de camé alors que tu tentes de bouger mais son corps sur le tien te plaque avec plus de force contre la surface lisse. Tu en oublies même le jet d’eau qui se déverse sur vous depuis plusieurs minutes, n’ayant même pas le mérite de camoufler le parfum du brun.  « Je ne prends que ce que tu me dois, Marloes… » « Je ne te dois absolument rien Andromak » tu réponds du tac au tac sans réfléchir une seule seconde aux conséquences.  Grossière erreur. Tu le sens s’échauffer d’avantage, ses baisers devenant plus ardents, plus insistants alors que tu sens ses assassines courir sur ton corps, tes bras pour arriver sur tes poignets qu’il serre avec force, les plaquant contre le mur pour te maintenir d’avantage en place. Un nouveau gémissement filtre hors de tes lèvres alors que tu capitules en grimaçant de douleur. « Arrête Andro tu me fais mal… » Supplique à peine murmurer que tu laisses échapper dans un dernier espoir d’échapper à ta sanction. Tu sens ta gorge te brûler sous l’effet des sanglots refoulés, ton cœur cognant contre ta cage thoracique menaçant de la fracasser pour laisser ton organe pourrir sur le sol mouillé. Il ne réagit même pas à ta requête et tu te doutes que les effets de la drogue ont totalement engourdit son jugement, son humanité. Ses dents lacèrent son oreille et un nouveau frisson remonte le long de ta nuque, frisson que tu tentes d’ignorer pour sa provenance, loin du dégoût. Parvenir à ressentir une quelconque forme de désir dans cette situation te donne la nausée et tu essayes une nouvelle fois de bouger pour te libérer de son étreinte.

« Lâches-moi s’il te plait, tu… » Puis tu ne sens plus rien. Il te relâche, te libère de son poids accablant, de ses mains lacérant tes poignets maintenant douloureux, de ses baisers insistants, électrisants. Mais tu ressens encore son souffle sur ta nuque devinant sans même le regarder qu’il est toujours derrière toi. Tu espères que dans un élan de lucidité il a fini par te lâcher et qu’il va s’en aller. Ton front se pose doucement sur la paroi de la douche, un soupire s’échappant de tes lèvres alors que tu essayes de revenir à un rythme cardiaque à peu près normal.  Son regard transperce l’échine mais tu ne bouges pas, ton corps trop lourd, trop las d’endurer pareil traumatisme. Tu n’as juste plus envie de lutter. Tu l’entends soupirer doucement alors que sa main prend de nouveau possession de ta nuque, enfonçant ses ongles dans ta chair dans une caresse presque aphrodisiaque. Te forçant à incliner une nouvelle fois la tête en arrière. Tu ne cherches plus à te débattre alors que ses lèvres viennent chercher les tiennes dans un baiser presque doux, passionné. Tu t’abandonnes, bloquant ta raison sur le côté malsain de cette situation, face à la toxine que représente cet homme pour toi. Tu as déjà essayé de lutter et tu en es revenue au même point, pourquoi continuer. Tu soupires doucement alors que l’une de tes mains quitte le mur pour aller se loger dans les cheveux mouillés du brun, y serrant le point avec une certaine force espérant éveiller chez lui une once de douleur par vengeance silencieuse. Entrouvrant les lèvres, tu lui donnes l’accès à ton antre, ta langue accueillant la sienne dans une danse fiévreuse et langoureuse que tu t’autorises très rarement. Tu sens son assassine cajoleuse, joueuse qui caresse ton corps sans embarras avant de descendre vers ton bas ventre qui se contracte sous l’effleurement. Tes tripes se serrent alors que tu devines sans mal son intention, essayant d’ignorer la peur qui comprime ta poitrine. Le plaisir prend vite le pas sur ta conscience quand il franchit les limites que tu t’étais imposée depuis des années, brisant tes barrières une à une alors que ses doigts glissent entre tes cuisses sans aucune gêne, envoyant une onde de plaisir balayer le reste de ta résistance. Tu relâches ses lèvres dans un léger gémissement qui n’a plus rien à voir avec de la douleur, trahissant l’effet qu’il parvient à te faire. Tu sais que dans quelques heures tu vas te maudire pour cela, que tu vas le haïr plus encore, mais ton cerveau s’embrume au fur et à mesure qu’il joue de ses doigts expert sur toi, en toi. Fermant un instant les yeux, tu serres d’avantage ton poing dans ses cheveux, tirant sur son cuir chevelu alors que ta main libre vient se poser sur la sienne, l’incitant à ne pas stopper ses caresses pleines de luxure. Inconsciemment tu colles d’avantage ton corps au sien, alors que tes dents meurtrissent ta lèvre inférieure. Ta dent finit par percer ta chair sous les vagues de plaisir, emplissant ta bouche d’un léger goût métallique alors que tu retires sa main de ton entre cuisse avec force, te retournant d’un même mouvement pour lui faire face. Tu ne prends pas le temps d’observer ses traits, ses yeux bien trop dilatés, tu ne veux pas rendre ça réel, tu ne veux pas le voir lui sachant que dans quelques heures tu le haïras pour ce qu’il t’a fait, tes mains s’accrochent avec force à sa nuque, le forçant à son tour à se pencher pour venir poser sa bouche sur la tienne, vos dents s’entrechoquant sous la violence de l’étreinte. Ta langue force l’accès de ses lippes, taquinant sa jumelle alors que tes ongles s’enfoncent dans la chair de sa nuque. Tu ne sais pas si la violence de tes assauts sont dû à une quelconque vengeance ou si tu ne sais pas faire autrement que ce qu’on t’a enseigné. La violence te semble presque naturelle, innée. Tes dents meurtrissent à leur tour la lèvre de ton compagnon, perçant la fine barrière de peau alors que de nouveau ce goût métallique emplit ta bouche, électrisant tes sens, ton corps étroitement coincé entre la pierre froide et le corps imposant du brun. L’une des tes mains finit par quitter le nid douillet de sa nuque pour s’aventurer sur son torse, caresse éphémère  meurtrissant sa peau à vif du jet brûlant qui se déverse toujours sur vous. Tu savoures la sensation de ses muscles qui se crispent et roulent sous la pulpe de tes doigts, un léger sourire s’étirant sur tes lèvres quand son ventre se contracte à son tour sous ton toucher mais tu te stoppes avant de descendre plus au sud, le propulsant de la douce torture de la frustration. Tu refuses de lui donner ce qu’il attend, n’oubliant pas malgré les embrumes du désir ardent ce qu’il vient de te faire subir. Tu détaches ta bouche de la sienne, satisfaite de voir sa lèvre colorée d’un rouge carmin avant de poser tes paumes sur son torse, y exerçant une pression suffisante pour l’éloigner de toi. « Arrête ça tout de suite Kingsley, je ne suis pas et je ne serai jamais le genre de poufiasses que tu t’amuses à tringler au détour des couloirs. Tu n’es pas mon genre. »  Tu as le souffle court et un frisson secoue ton échine quand libérée de sa présence chaude, un léger vent frais parcourt ta peau ruisselante. Comme à ton habitude tu tentes d’afficher cet air satisfait, te délectant plus que de raison de la frustration qui émane de lui et de voir sa lèvre blessée sous ton assaut, mais en réalité la peur et l’appréhension enserrent toujours tes tripes, engourdissant chacun de tes muscles. Pire, tu ressens cette douce chaleur en creux de tes reins émanant d’un plaisir et d’un désir que tu peines à contenir sous le joug de son envie, son regard terminant d’incendier chaque parcelle de ton être. « Sors d’ici » vaine requête qui tu le sais ne sera jamais exhaussée, te donnant l’illusion de contrôler un semblant la situation et de nier toute forme de plaisir qu’il parvient à te donner un peu trop aisément.

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