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 Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.

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MessageSujet: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptyMar 8 Juil - 8:45

Pour le mal que tu m'as fait.
C'est imperceptible. On ne se rend jamais compte du vide dans lequel on tombe. Des conséquences qui briseront nos os puisqu'on se pense invincible. Indestructible. Tu t'étais longtemps cru invincible. Femme de fer, à laquelle on avait arraché le cœur à la naissance. Enfant du vide et pourtant pleine de destruction. On se lasse de tout, même de l'utopie. L'amour et toutes ces conneries. Tu as aimé et tu as perdu. Tout et rien. Tu n’en sais rien. Tu préfères inventer, couvrir les plaies avec des mensonges, avec l'illusion d'une force mentale qui s'est éteinte dans le creux de ses reins. Puis finalement, tu étais partie et l'absence creusait le fond. Pour encourager la chute de l'être. L'âme en lambeaux de s'être attaché, d'avoir subie l'ignorance, la jalousie, les futilités. Les cris n'ont pas éteint les flammes. Ils n'ont fait que raviver l'incendie déjà bien entamé. C'est débile, insensé. La gosse insensible qui s'efface pour les sentiments. C'est l'ironie qui se fout de ta gueule. L'ironie qui dévore les restes de fierté. Tu t'ennuies, toujours. Tu l'attends peut-être encore. Peut-être que tu l'attendra toujours et ça doit être la raison pour laquelle tu le détestes autant. D'avoir de l'importance. D'avoir ton attention. Tu n’as jamais voulu que ça arrive, qu'il te prenne, qu'il t'arrache et qu'il te déchire. Pas d'attache entre nous, c'était ça le deal, hein Sam ? Tu n’as jamais voulu l'aimer comme ça, l’aimer à mourir. À se jeter dans le vide, sous un train. À se passer la corde au cou et à pousser la chaise. (est-ce que j'arrêterais de t'aimer si je me fous en l'air ?) Le pathétique dans toute sa splendeur. La dévotion dévastatrice. Va te faire foutre. Combien de fois j'ai pu le penser, j’ai pu le lui dire. Va te faire foutre, j'en ai rien à battre de ta gueule. (mensonge) Alors ouais, je suis partie. Dans quelle direction, dans quel but. Qu'est-ce que j'en sais. Ça faisait des heures que tu étais là, planquée dans le noir. Allongée à laisser le cerveau rejouer les scènes de la cécité, des plaisirs vagabonds qui illusionnent et entaillent une fois que tu as compris. La nicotine plein les poumons, léthargie des nerfs et du masochisme. Tu laissais les minutes se dérober sous tes souffles, sous la nostalgie bouffante qui séduit les pensées. Il était plus là. Il était plus là. Alors pourquoi il restait dans ta tête ? Pourquoi il étranglait tes poumons avec son absence ? Tu n'avais pas envie de te lever, tu n’avais pas envie de brûler. Tu voulais juste crier pour qu'il se barre et pour que dans ta mémoire, il ne reste plus que la séparation. La libération peut-être. La colère était diffuse, elle se promenait sur la colonne. Griffait parfois les vertèbres. Elle était toujours là, constante et assassine. Constante et libertine. Tu cherchais une évasion, une liberté insaisissable. Tu aurais pu rester là et attendre la fin, attendre que l'éternité s'émiette. Attendre que la poussière de tes douceurs t'emporte avec elle. Mais tu t’es levée, tu as enfilé ta veste en cuir et tu es sortie du dortoir des verts et or. Rien n'est grave au fond. Tu entends le silence. Tu entends le vide. Ce trop-plein de rien qui continue l'éphémère de sa croissance. Il y a des coupures que l'on ne guérit pas. Des meurtrissures qui s'accrochent à l'âme. Il y a les plaies éternelles. Les secondes insouciantes brisées par l'appel détesté de la réalité. La mémoire se dégrade et la distance se creuse. La souffrance, c'est d'être oubliée lentement et d'en avoir conscience. La souffrance, c'est tout. Ce trop-plein de rien. Le néant. L'échine du monde s'est courbée dans l'attente. Tu as senti tes os, un par un, se casser. Le craquement sourd et feutré à la fois résonne toujours dans ta tête. L'anéantissement de l'être, des sourires sincères. De la fragile innocence abîmée. En oubliant le temps, tu as éteint la vie et la vie ne t'offre plus de temps. Elle a volé les aiguilles du cadran. Elle a volé la frénésie incessante de son tic tac insolent. La route s'est disloquée après son départ. Elle s'est dégradée avec le soupir du jugement. Tu n'as rien fait pour la réparer, tu as juste continué le chemin, la destination vers ce nulle part inutile. Le tissu de ta peau s'effondrait face aux souvenirs. Tu as aimé jusqu'à dépendre. Aimer jusqu'à la mort. Chaque souffle, chaque battement n'avait qu'une cible et c'était toi. L'espérance a été comme une croix portée sur ton dos. L'attente d'une voix, la demande pratiquement mendiante de son amour et de sa présence. Tu as plongé en lui, jusqu'à t'envelopper de son aura. Jusqu'à tuer celle que tu étais. Jusqu'à te perdre. Tu étais devenue lui, tu ne vivais que pour ça et cette affreuse osmose a torturé ta conscience. Cette vérité qui te rend si pessimiste, si négative et malsaine parfois. Tu as vu le temps défilé. Tu l'as vu arraché ton empire, fracassé tes pensées. Tu l'as laissé te meurtrir pour pouvoir à nouveau respirer. La jeunesse entre les phalanges et la peur terrifiante du devenir. Les questions assassines et les réponses invisibles. J'ai cherché un refuge, une issue sans raison puisqu'il n'y avait rien à craindre concrètement, si ce n'est que l’absence. Les promesses d'infini se sont effacées. Comme de la craie sur un tableau aussi noir que tes songes ; tes poumons paralysés. Ta voix maladroite et fracturée. L'avenir s'est fait la malle, ton cœur est resté sourd. Cachée derrière les apparences, tu ne t’es jamais adaptée à leur monde. Les plaintes lascives et pathétiques ne font pas taire la raison. Le réalisme effarant qu'ils imposent. Ta lucidité a été créée dans les chimères d'une vie qui ne t'appartient pas. Tu as pris la route sans la comprendre, sans connaître la destination qui t'est destinée et même si la peur te fige, si elle attrape chacun de tes souffles, tu ne peux pas t'arrêter. Prise au piège. Emprisonnée dans cette cage faite de sang et de chair. Les repères interdits et les appels silencieux. Oubliés. Tu détestes vivre autant que tu aimes respirer. Tu condamnes autant que tu remercies. Cela n'a pas de sens, ton esprit n'en a jamais eu et peut-être que ton chemin n'en a pas non plus. Tout ira bien. Tu as quitté la tranquillité pour te fondre dans la masse nébuleuse. Dans l'euphorie toxique qui crissait dans ta boîte crânienne. Tu as le cœur qui suffoque mais tu préfères crever plutôt que de montrer quoi que ce soit. L'acidité se déplace dans tes veines, comme une religion païenne. Comme une poésie brisée. Comme un masque d'infinité. Tu bouscules des corps, des squelettes plastifiés, jusqu'à la rue. En face de la cabane jusqu'à la porte. Tu n’as pas compté les escaliers, tu as compté les pas qui t'éloignaient. Qui grandissaient. Les kilomètres qui dégradent l'impensable. C’était ici que tout avait commencé. Tu voulais détruire cet endroit. Pour pouvoir aller de l’avant. Qu’est-ce que tu fous ici ? Tes paroles sont froides. Tu ne t’attendais pas à le voir ici. Tu ne voulais plus le revoir.
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptyDim 13 Juil - 3:05

Pour le mal que tu m'as fait.

Le ciel était gris. Tu étais d'humeur morose. Tu ne comprenais pas ce qu'il t'arrivait. Lorsqu'une bonne chose t'arrivait, de mauvaises choses suivaient. En ce moment, tu accumulais les mauvaises notes, tout le monde t'irritait et tu semblais attirer les foudres de tous les professeurs et surveillants. Tu soupiras brillamment en remettant ta couette sur le haut de ta tête. Tes camarades verts avaient décidés de se lever à l'aurore. Surprenant. Tu n'avais pas l'habitude de les voir à cette heure-ci. Ils étaient plutôt du genre à traîner jusqu'à midi le week-end pour récupérer de leur soirée de débauche. Çà te revint en mémoire. La sortie à Pré-au-Lard. Tu lâchas un nouveau soupir. Ses excursions dans la ville voisine se faisait de plus en plus rare. Encore plus pour toi. Cela faisait un très long moment que tu n'avais pas posé un pied à Pré-au-Lard. Les surveillants t'empêchaient d'y aller. Le corps enseignant te prenait pour un perturbateur. Ils savaient très bien que tu ne portais pas le mage noir dans ton coeur et que tu étais bien loin d'accepter les idéaux des mangemorts. C'est pourquoi ils t'empêchaient de sortir. Ils avaient surement peur que tu prennes contact d'une façon ou d'une autre avec les phénix. Pourtant tu aurais tellement de chose à faire ou à voir à Pré-au-Lard. Cela faisait un moment que tu n'avais pas Gia. Qui sait tu pourrais même trouver quelqu'un qui te donnerait des nouvelles de James, ton ami et ancien chef. Depuis l'évasion d'Azkaban, tu n'avais plus du tout de nouvelles. Rien. Même pas un petit mot. Le monde s'agitait autour de ton lit. Tu n'avais pas envie de retirer ta couette et affronter le monde. Ce monde heureux. Ce monde qui te donne envie de vomir. Ce monde qui t'horripile de plus en plus chaque jour. Tes camarades faisaient comme ci tu n'existais pas. Tu aurais aimé faire la même chose, mais leur boucan insupportable ne te le permettait pas. Tu étais tombé dans la pire maison. Un résistant parmi les vipères obscures. Vos idéaux étaient totalement différents. Tu te redressas, rabattant ton plaid sur tes genoux. Tu restas assis là un moment regardant la foule se presser devant toi. Tu les regardais sans vraiment les regarder. Tu ne voyais que des tâches de couleurs différentes. Tu entendais des voix, quelques fois féminines il te semblait. Tu émergeait doucement. Tu n'avais aucune raison de te précipité. La dernière fois, tu avais espérer être autorisé à sortir. Désillusion. Aujourd'hui, tu n'espérais rien. Rien du tout. Tu posas le pieds à terre. Un frisson traversa ton corps. La journée s’annonçait glaciale comme ton humeur à cet instant présent. Tu marchas lentement, sans un bruit, jusqu'à la salle de bain. Quelques minutes plus tard, tu traversais tel un fantôme la salle commune des serpentards. Ils avaient tous décidés d'être bruyants aujourd'hui. Des jeunes serpents lui souriaient tellement ils étaient heureux à la perspective de pourvoir enfin sortir. Tu leur lanças un regard noir. Tu en avais marre de cette joie. Qu'on te laisse tranquille aujourd'hui avec tout ça. Tu traînas ton corps fatigué jusqu'à la Grande Salle. Tu aperçus au loin Heaven, ta meilleure amie, ta petite amie maintenant. C'était étrange de se dire ça. C'était tout frais et tu avais encore du mal à le réaliser. Elle était avec Willow. Elles partageaient la même maison. Elles étaient très proches, presque comme des soeurs. Cela te fit légèrement sourire. Maintenant elles l'étaient presque en quelque sorte. Tu décidas de ne pas les rejoindre. Tu n'étais pas d'humeur bavarde et elles ne le comprendraient pas. Tu essayas de te faire le plus discret possible et pris place à la table des verts. Nicholson, tu presses le pas oui ? Tu es sur la liste pour Pré-au-Lard, alors bouges toi ou c'est moi qui te bouge. Tu le regardes. As-tu bien compris ? Ils t'ont donné la permission ? Toi le résistant convaincu que tout le corps enseignant ne semblait pas apprécié. Tu ne te fis pas prier. Tu te levas tout en embarquant un pancake. Tu jetas un regard vers tes deux poufsouffles. Heaven croisa ton regard et te lanças un grand sourire. Elle leva le bras pour te faire coucou. Tu lui souris et aussi à Willow qui s'était retournée. La dernière te renvoya quand à elle un sourire un peu plus timide. C'était toujours froid entre vous. Ca te faisait mal d'être éloigné comme ça de ta soeur. Tu te forçait de changer, mais c'était long. Tu n'y arrivais plus non plus. C'était dur trop dur. Il n'y avait qu'une personne qui ne te demandait pas de  changer, c'était Andromaque. Mais tu ne la vois plus. Tu ne sais pas si tout es fini entre vous, mais depuis que tu es avec Heaven, il n'y a plus signe de vie de la rousse. Tu es dans tes pensées et tu sens la poigne dur du mangemort sur ton épaule. Il te force à avancer. Il n'a pas que ça à faire. Tu te retrouves au milieu de la foule sur-excitée. Au loin, tu la vois. Un éclair roux. Elle ne laisse rien transparaître. Avant même que tu n'ais pu décider si tu la rejoint ou non, elle disparaît. Elle ne te laisse pas le choix. Tu suis le mouvement. Tu traverses le grand portail en fer. Tu empruntes le chemin que tu n'as pas vu depuis presque six mois. Tu es à la traîne. Tu ne veux pas te mêler à eux. Arrivé dans le petit village, tu quittes le groupe. Tu feras le tour des boutiques plus tard si l'envie te prend. Tu veux juste marcher, trouver un coin où te réfugier. Être seul, loin de tous les élèves. Tu traverses les rues. Tu jettes des petits coup d'oeil alentours, peu être auras-tu la chance de voir Gia. Aucune trace de la brune. Tu continues ton chemin. Tu ne sais pas vraiment où tu vas, tu ne sais pas vraiment où tu veux aller jusqu'à ce que tu te retrouves devant la pancarte : La cabane hurlante. Un vieil endroit. Tu aimais y aller quand tu étais plus jeune pour te donner un petit peu d'adrénaline. Tu continuas à avancer. Chaque pas se faisant de plus en plus pressant. Tu poussas la porte. Elle grinça. La faible lumière de l'extérieur éclaira le hall. Ton pied foula le parquet plein de poussière, laissant une marque bien distincte quand tu bougeas. Tu laissas traîner tes doigts sur la vieille armoire. Tant de souvenir. Qu’est-ce que tu fous ici ? Tu reconnaissais bien cette voix. Froide et cassante. Eole. La tornade rousse. Tu te retournas lentement pour lui faire face. Elle se trouvait dans l'encadrement de la porte, à contre jour. Tu ne voyais pas bien ses traits, mais tu devinais essaiment sa beauté froide. Tu avanças un peu plus vers elle. De quelques pas. Pas plus. Elle se tenait là devant toi, fière comme à son habitude. Encore une fois, elle ne laissait rien transparaître. Tu la connaissais, tu savais que ça n'allait pas. Tu te demandes si c'est de ta faute, mais il est presque évident que oui. Les ragots vont vites dans Poudlard. Tout ce qui est sûr c'est que tu ne vas pas t'excuser. De toute façon t'excuser de quoi ? Tu ne lui avais rien promis. Rien de rien. Tu fronças les sourcils. Je peux te demander la même chose. Tu avanças un peu plus. Son visage t'apparaissait mieux. Tu lisais la colère dans ses yeux. Tu la sens presque haineuse. C'est ce qui t'attire chez elle. Elle est comme toi. Elle n'est pas mielleuse. Vous aimez vous bousculer, vous torturer. C'est votre jeu, c'est vous. Ça toujours été ainsi. Aujourd'hui cela va s'en aucun doute changer. Il y a Heaven. Et ce n'est pas comme l'une de tes anciennes petites amies. Tu tiens réellement à elle. Tu l'aimes vraiment. Tu ne sais pas si Eole l'a compris. Tu sais qu'elle la déteste. La rousse a tout fait pour t'éloigner d' Heaven et elle ne s'est jamais cachée pour le faire. Elle avait un tempérament de feu. Une autre chose qui te plaisait chez elle, mais qui te mettait aussi hors de toi. Combien de fois vous êtes fait du mal lorsqu'elle agissait ainsi ? Un nombre incalculable. Et vous alliez encore une fois le faire aujourd'hui. Tu as quelque chose à me reprocher ? Tu t'avanças un peu plus. Tu étais proche d'elle tout proche. Tu posas la main sur le rebord de la porte, la surplombant. Pas pour longtemps tu le savais. Tu la regardais dans les yeux attendant sa réponse. Ta tête attendait des explications et voulait résister à la rousse. Seulement ton corps était irrémédiablement attiré par celui de la jeune femme. C'était une relation charnelle que vous entreteniez depuis quelques années. Tu étais presque accro à son corps. Tu aimerais ne pas l'être autant. Mais il fallait se rendre à l'évidence. Son corps t'appelait. Tu étais tiraillé. Jamais ça ne sera simple dans ta vie. Il fallait que tu t'y fasses.


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MessageSujet: Re: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptyDim 13 Juil - 4:51

Pour le mal que tu m'as fait.
Vous ne vous étiez pas revus depuis la dernière fois. L'électricité flottait constamment dans l'air, frictionnait tes nerfs à chaque fois que son visage se dessinait dans les méandres de ton esprit. Des nausées t'ont tordu l'estomac lorsque tu as appris qu'il s'était mis en couple. Avec elle qui plus est. Le paradoxe entre ses mots et ses actes t'a laissé dans une confusion nébuleuse et envahissante que tu as fini par enterrer sous ton ego. Tu t'es certainement retrouvée à genoux, étranglée par une injustice vomitive et une colère obscure. L'impuissance t'avait complètement paralysée et tu n'as rien su faire, à part observer dans les couloirs ses démonstrations d'affection. Bien incapable d'y faire face en réalité. Des désirs assassins se sont emparés de tes bas instincts. Tu aurais voulu l'étriper. Lui, celui qui osait te faire ressentir ce genre d'émotions. Tu aurais voulu l'anéantir entre tes phalanges crispées sous la furie. Les premiers jours suite à cette nouvelle ont été orageux et maladifs. Et du plus loin que tu te souviennes, jamais personne ne t'avait mise dans cet état. Au bout d'un moment, la déception et la tristesse ont modifié la vision parfaite que tu t'étais faite à son sujet. Samaël a perdu de ton estime et ce sentiment n'a fait que s'accroître lorsque tu te rappelais des moments que vous aviez partagés et qui, aujourd'hui, ne valaient absolument plus rien pour lui. Tu as lâché les armes. Sans doute car tu n'as jamais été le genre de femme à te battre pour n'avoir aucun résultat. Aucun intérêt ne découlait de cela. Aucun. Pourtant, les esquisses de sa silhouette restaient bloquées en toi, au cœur de tes chimères. Elle vagabondait comme un fantôme à l'intérieur de tes ventricules cardiaques. Et tu avais beau te forcer à le haïr, Samaël restait tatoué aux particules de ta peau et il ne cessait de créer en toi un manque funeste et mélancolique. Tu en étais arrivée à ce point pour lui. Pour lui qui ne le méritait certainement pas. Et tu t'en sentais clairement pathétique. Tu devenais ce que tu haïssais le plus au monde par faiblesse pure et simple. Ta fierté sauvait les apparences, t'empêchait de trop sombrer dans la stupidité sentimentale. Je peux te demander la même chose. Chaque pas qu'il faisait de plus avec elle t'éloignait de lui et tu avais cette angoisse, profondément refoulée en toi, qu'un jour il soit trop tard pour votre histoire. Histoire... L'idée même de ce mot te faisait rire ironiquement. Vous n'aviez jamais eu d'histoire et vous n'en aurez sans doute jamais. Pourtant le ridicule coulait dans ta gorge comme un poison. L'effusion de tes pensées tentait de te convaincre. Tu as quelque chose à me reprocher ? Tu écoutes l'éclatement de ses mots sans rien dire, tu enregistres sans t'attarder ou relever car tu ne sais pas réellement quoi dire et que les cris restent suspendus à tes lèvres, avec l'allure d'une malédiction. Le rapprochement de Samaël t'a faite légèrement sursauté. Comme un court-circuit au cœur de ton organisme, un frémissement éphémère d'étincelles mourantes que tu aimais observer briller l'espace de leur courte vie. L'instinct défensif aiguisé. La méfiance bien éveillée à la lumière saccadée des gyrophares. Et ces images, ces centaines d'images intercalaires qui défilaient en boucle dans l'espace clos de ta mémoire poussiéreuse te rappelaient pourquoi tes murs étaient si épais et pour quelles raisons tu les avais tatoué sur l'écorce de ton âme. Et pourtant, tu la laissais faire. Tu la laissais s'encastrer dans les creux bourrés de vide et de rien, qu'elle emplissait avec la solidité de ta fierté. Avant, vos couleurs fondues les unes dans les autres vous éclairaient, à tel point que vos plaies anonymes se dévoilaient dans le silence de vos nuits trop avides. Putain, Sam ! Tu te fous de ma gueule, j'espère. Si j'ai quelque chose à te reprocher ? Même si son image disparaissait lentement, les esquisses en resteraient profondément ancrées dans ta chair. Tu soupirais, lassée de te perdre encore dans ce genre de pensées. Tu avais un besoin atroce de respirer, de changer d'air. Voire de planète. Tu n'as même pas eu le cran de me le dire en face, et tu oses me demander ce que j'ai à te reprocher... Un sourire se dessine sur ton visage. La haine peut se lire dans ton regard. T'inquiète pas. Je vaux rien pour toi, j'ai bien compris le message. C'était le deal en même temps, n'est-ce pas ? Dire que j'ai été assez stupide pour... La phrase de trop. Casses-toi maintenant, je ne veux plus rien à faire avec toi. L'isolement a toujours été ta doctrine, ton armure immuable. Elle préservait l'échine de ta sensibilité et enterrait les possibles déceptions qui ne cessaient jamais d'effleurer vos existences. Étanche et imperturbable. Émancipée de la faiblesse vomitive de ce que l'amour pouvait procurer rien qu'avec la force d'un souffle. Pour vivre heureux, vivons cachés est une phrase vraie. La sonate de tes tumultes a changé cette perception antagonique et ta froideur s'est métamorphosée en incendie anthropophage. Lassée des démonstrations, tu t'es abandonnée à l'éloquence des flammes rongeant ta chair. Inerte et insensible face à la douleur, le sacrifice t'a serré contre lui. Aujourd'hui, de nouvelles stigmates dessinées sur l'opale ivoire de ton épiderme élargissent les orages de ton histoire et tes pensées, autrefois, effervescentes n'ont plus le même goût d'euphorie. Ce sont les non-dits qui régissent ton comportement, ils accompagnent tes fissures invisibles. Transportent avec eux les cadavres des fausses étincelles. La conclusion t'a toujours fait sourire et la solution jouait à cache-cache entre tes phalanges. Va retrouver Heaven. Tu dis en le poussant par les épaules, le faisant ainsi reculer. Tout était là mais je restais indifférente et infranchissable, même transpercée par les balles de ma conscience ; je refusais de sombrer pour l'inexistence de ce que nous aurions pu être.
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptyLun 14 Juil - 2:43

Pour le mal que tu m'as fait.

Elle se tenait devant toi. Ses longs cheveux roux flottaient au rythme du vent. Ils te cachaient de temps en temps son visage. Ce masque froid et remplit de colère. Tu te doutais qu'elle savait. Tu ne l'avais pas croisé depuis quelques jours, mais les gens parlent dans les couloirs de Poudlard. Vous ne pouvez rien cacher dans ce château. Vous étiez toujours les uns sur les autres. Tu te savais épier. Ils attendaient un faux pas de ta part pour le rapporter à tout le monde. Ils avaient dû te croiser une fois. Une seule fois dans les couloirs avec Heaven pour que tout se sache. Tu avais dis à la blonde que tu voulais le dire à tout le monde avant que votre relation soit publique : Willow, Ashara, James et aussi Eole. Bien sûr la blonde ne comprenait pas pourquoi tu voulais mettre au courant cette dernière. A ses yeux, elle n'était qu'une peste croqueuse d'homme qui gardait en ses griffes son meilleur ami : toi. Mais toi tu avais envie, tu avais besoin de lui dire avant. Tu voulais limiter la casse, mais tout avait raté. Comme d'habitude. Tu aurais dû te douter. Tu savais qu'Heaven ne pouvait garder un secret aussi gros pendant longtemps. La jeune femme était très expressive et tu ne pouvais lui reprocher de l'être avec son petit ami. Toi désormais. C'était quelque chose qui n'était pas dans tes habitudes, toutes ces marques d'affections en publique, mais tu avais fait un effort pour ta belle. C'était de ta faute. Tu n'aurais pas du craquer aussi facilement. Tu aurais dû lui dire d'attendre un petit peu encore. C'était pour son bien aussi. Tu n'avais pas envie qu'Eole s'en prenne à Heaven, alors que c'était contre toi qu'elle devrait s'en prendre. Tu l'observais calmement. Tu lui parlais. Tu essayais de deviner son état du moment, même si tu avais déjà une petite idée. Tu voulais seulement avoir une idée de l'étendu de sa colère. Tu te rapprochas d'Andromaque. Sa silhouette se dessine mieux à chaque pas. La lumière du dehors éclaire petit à petit chaque passerelle de ce corps que tu connais par coeur. Ce corps que tu as vu tellement de fois, dont tu as apprécié tous les coins. L'air entre vous a toujours été électrique et aujourd'hui encore ça l'est. Tu reprends tes esprits. Tu avances toujours calmement, l'observant telle une vipère. Tu n'es plus qu'à quelques centimètres d'elle. Tu essaies d'avoir un air nonchalant. Tu t'accoudes à l'encadrement de la porte. Alors que tu poses la question qui risque de la faire exploser, tu l'examines de haut en bas. Tu remarques que ta proximité fait bougé le corps d'Eole. Tu fais comme si tu ne l'avais pas remarqué. A quoi bon ? Elle nierait tout. Ton coeur s'emballe un peu lui aussi. Pas comme tu es avec Heaven, d'une autre façon. Tout aussi agréable que dérangeante. Tu ne devrais pas réagir comme ça. Tu savais que cette relation était malsaine. Une relation charnelle comme la votre a toujours des conséquences. Vous être accro l'un à l'autre. Vous êtes toujours attirés l'un par l'autre. Putain, Sam ! Tu te fous de ma gueule, j'espère. Si j'ai quelque chose à te reprocher ? Elle était partie. Tu ne pourrais pas l'arrêter. Tu n'en avais pas envie non plus. Vous ne deviez pas tourner autour du pot. Ce n'était pas votre style de toute façon. Tu lui devais bien ça. Tu l'entendais soupirer. Toi, tu repris ton souffle attendant la suite. C'était loin d'être fini. Tu l'observes toujours calmement. Tu ne laisses rien transparaître pour le moment. Tu n'as même pas eu le cran de me le dire en face, et tu oses me demander ce que j'ai à te reprocher... te dit-elle avec un sourire que tu connais trop bien. Tu vas en manger. C'est le sourire de colère, de vengeance. Ce sourire qu'elle garde pour ses "victimes". Seulement, tu n'es pas sa victime. Tu ne le seras jamais. Tu ne vas pas te laisser abattre par la jeune femme. Elle n'est pas assez forte pour ça. T'inquiète pas. Je vaux rien pour toi, j'ai bien compris le message. C'était le deal en même temps, n'est-ce pas ? Dire que j'ai été assez stupide pour... La colère commençait à monter. Tu ne pouvais accepter ça. Si tu te fiais à ses paroles, tu étais un connard qui en avait rien à foutre des filles et de ce qu'elle ressentait. Elle savait que c'était loin d'être vrai. La colère l'aveuglait. Ou bien elle avait changé d'avis du jour au lendemain sur toi. Tu serras les dents. Ton calme apparent disparaissait peu à peu de ton visage. Un éclair de fureur traversa tes yeux. Tu te retins. Ta main qui était encore accoudé à l'ouverture de la porte se ferma en un poing. Tu essayas de contenir ta colère. Il ne fallait pas que tu exploses. Pas si vite. Casses-toi maintenant, je ne veux plus rien à faire avec toi. Tu ne savais pas si elle le pensait vraiment. Toi tu croyais en ses paroles. Et ça te faisait mal. Tu te sentais déchiré. Elle ne cherchait donc aucune explication ? Pour elle, elle avait raison et tu avais fait une grosse erreur. Elle voulait rester dans le flou, croire qu'elle avait raison. Elle avait mal et elle te le faisait payer. Elle te le rendait bien. Ses paroles étaient presque dévastatrices. Elles ne t'avaient pas abattue. Fort heureusement, tu étais plus fort qu'elle ne le voudrait, mais tu ne pouvais rester insensible.Va retrouver Heaven Elle bougea enfin. Elle posa ses mains sur tes épaules. Tu n'opposas aucune résistance et reculas. Mais la colère commençait à monter en toi. Tu bouillonnais. Tu te mordais l'intérieur des joues pour essayer de la faire descendre. Tu ne voulais pas éclater. Tu savais que tu n'arriverais pas à te contrôler sinon. Un goût de fer emplit ta bouche. Tu avais le goût du sang. Tu serras les dents, évitant de faire plus de dégât dans ta bouche. Les traits de ta mâchoire ressortait plus que d'habitude. Elle te poussait encore. Avec un peu plus de colère cette fois. Tu t'empara de ses poignets et les souleva au-dessus de sa tête. Ferme là. Eole. Ferme là. sifflas-tu entre tes dents assez fort pour que la verte entende. Tu fermas les yeux un instant. Tu essayas de calmer ta respiration. Putain de merde. Tu avais envie de crier. Comment arrivait-elle à te mettre dans un état pareil ? Tu la détestais. A cet instant, tu la détestais de traiter comme ça. Tu me prends vraiment comme tous ses connardes qui traînent à Poudlard ? Vraiment ? C'est que tu me connais mal alors. Tu serras les dents une nouvelle fois et la regardas dans les yeux. Vous étiez tous les deux en colère désormais. Ta respiration était rapide. Tu avais du mal à reprendre ta respiration. Tu m'accuses sans savoir. Je t'ai cherché. mais tu étais introuvable. Merde Eole, tu étais introuvable. Alors ne rejette pas toute la faute sur moi. Tu relâchas ses poignets sans ménagement. Tu reculas de quelques pas et passas tes mains sur ta figure. Inspirer. Expirer. Il fallait que tu te contrôles. Le deal ? Si on suit le deal, je te dois rien Eole. On s'était mis d'accord. Tu t'étais dangereusement rapproché d'elle. Ton visage était prêt du sien. Ta poitrine se soulevait rapidement au rythme de ta respiration. Tu étais presque essoufflé. Et tu n'as pas le droit de dire que j'en rien à foutre de toi. Si ça avait été le cas, je t'aurais lâché depuis bien longtemps. crachas-tu avec colère. Tu la regardais dans les yeux. La mâchoire serrée. Tu étais en ébullition.


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MessageSujet: Re: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptyLun 14 Juil - 4:17

Pour le mal que tu m'as fait.
Ferme là. Eole. Ferme là. Il t'attrape les mains pour te les placer au-dessus de la tête. Tu t’arrêtes le temps d'un instant. Un instant seulement, surprise de son geste. La notion du temps s'était brisée sur l'autel de tes angoisses. Les jours s'entremêlaient, à l'image de tes émotions. Désormais, tu dormais pratiquement tout le jour, pour n'ouvrir tes paupières qu'au crépuscule. Après sa trahison, l'exil t'a ouvert les bras et tu as couru, aussi vite que tu as pu, te nicher dans un endroit où personne n'oserait venir te chercher. Une torpeur silencieuse a figé tes os dans le malaise et dans la peur lancinante de ne pas être suffisante, une fracture datant de l'enfance que Samaël n'avait fait qu'amplifier. Les souvenirs intoxiqués de tes maux occultes t'étouffent et le peu d'air que tu arrives à obtenir t'est offert par la protection incompréhensible que ta fierté te donne au quotidien sans jamais demander de retour. Pourtant tes pensées ne cessent de tourner jusqu'à t'en donner la nausée ; il faut que tu lui parles. Que vous vous expliquiez, que la vérité sorte enfin de son écrin d'acier. Tu aurais voulu hurler jusqu'à en perdre ta respiration mais tes cordes vocales restent étrangement censurées. Totalement pétrifiées par une tristesse soudée à ta peau, devenue tellement habituelle que ta personnalité a disparu avec les confusions automatiques de la fadeur de tes iris. Tu as perdu ton éclat. Tu me prends vraiment comme tous ces connards qui traînent à Poudlard ? Vraiment ? C'est que tu me connais mal alors. Tu hésites longuement, pèses le pour et le contre. Tu tournes en rond. Tu perds le fil pour le retrouver mais finalement l'abandonner. Tu t'es battue contre toi-même, tiraillant tes entailles avec un océan d'angoisses si mélancolique que tu t'y es noyée. Votre éphémère retentissant lourdement dans ton ventre ne t'a pas laissé d'autres choix que de celui d'accepter cette fatalité affreuse. Pourtant, tu es là, face à lui. Coincée dans l'habitacle de cette cabane depuis au moins un bon quart d'heure, absolument incapable d'en sortir, le regard embrumé par des larmes de rage que tu ravales pour cause d'une trop grande fierté. C'est que je ne te connais pas, c'est aussi simple que ça. Je ne te connais pas et tu ne me connais pas non plus. À cet instant, tu donnerais tout ce que tu possèdes pour n'être qu'une petite idiote, pleine de naïveté candide et de sentiments plastifiés... comme Heaven, peut-être. Sans aucune profondeur. Mais ce n'est pas le cas. Tu es horriblement consciente, terriblement réaliste et ton cœur ne cesse de vomir depuis que les choses se sont assemblées dans ton esprit. De l'espoir ? Tu n'en as plus et tu n'en désires plus. La sensibilité si précieuse que tu avais cachée durant des années derrière une muraille infranchissable éclate au grand jour... le pire dans tout ça ? Devant lui. Tu tentes de te contenir. Tu entretiens les illusions, tu te protèges avec les mensonges en tentant de garder la tête haute. La Eole pleine d'assurance et d'insensibilité te semble si loin aujourd'hui. L'image d'une petite fille cherchant l'amour de son père te revient en plein visage, comme des gifles consécutives qui ne cessent de hurler l'ampleur de ton échec. La petite fille n'est pas assez. Elle ne le sera sans doute jamais et certainement pas pour Samaël. Tu m'accuses sans savoir. Je t'ai cherché. mais tu étais introuvable. Merde Eole, tu étais introuvable. Alors ne rejette pas toute la faute sur moi. Tu restes silencieuse un moment, détournant ton regard, toujours hésitante quant à ta présence ici. Mais il faut vraiment que vous vous parliez. Tu en as besoin. Besoin de déverser ta rage sur quelqu'un avant qu'elle ne te bouffe de l'intérieur. Tu hoches positivement de la tête, sarcastique. Ton regard scrute les alentours, à la recherche d'un quelconque repère, tout pour ne pas le regarder, lui, mais tu finis par effacer cette idée stupide de ton esprit avant de goûter à nouveau à la mitraille de ce qu'il pouvait engendrer en toi. J'étais introuvable... On est dans la même maison, on partage les mêmes heures de cours et j'étais introuvable ? Tu souris. Tu veux que je te dise ce que tu n'oses pas dire à voix haute ? Tu avais peur. Peur de ma réaction. C'est pour ça que tu ne me l'as pas dit, hein ? J’aurais pu te l'abîmer. Derrière ta colère orageuse s'est cachée la peur immense de devoir subir une perte nouvelle, de devoir étouffer les effluves d'une sécurité occulte. Tu vois, tu ne me connais pas aussi bien que tu le crois. Une frénésie obscure s'est emparée de ta voix, de tes gestes et les reflets dorés de ta chevelure ont vite disparu face à ta tempête. Tu n'es pas le genre de femme à t'attacher aussi rapidement et pour une raison qui t'échappe, tu as faibli car pour la première fois depuis longtemps, tu t'étais sentie en sécurité auprès d'un homme. Il restait ce mirage opaque, embrumé par tes idées cacophoniques. Entre vous, la saveur de l'inconnu régnait et les questions déambulaient constamment. Le deal ? Si on suit le deal, je te dois rien Eole. On s'était mis d'accord. Quand vous étiez ensemble, sa maturité te donnait l'impression d'être une adolescente en pleine effusion émotionnelle ; le problème est que le trop-plein d'émotions t'a toujours affaibli. Assimilée à ta faiblesse, tu t'es sentie vulnérable pour quelqu'un que tu connaissais à peine et tu t'en sentais honteuse car l'image de froideur qui te suit de façon constante est absolument contradictoire. Oui. C'était bien ça le deal. Ta tête bourdonne de douleur sous la pression de débats stériles. Et tu n'as pas le droit de dire que j'en rien à foutre de toi. Si ça avait été le cas, je t'aurais lâché depuis bien longtemps. Il est en colère. Tu le sens. Tu es seule spectatrice de ces accès de rage. Déjà avant. Tes tensions se sont calmées et tes peurs effacées. Il ne te reste plus qu'une sensation de fatigue extrême, de muscles tiraillés en long et en large. J'ai tous les droits. Et si c'est réellement le cas, tu le caches bien. Si ça aurait été le cas, tu aurais agi autrement. Silence. Ton ton haineux laisse place à quelque chose d'indescriptible. Tu peux m'expliquer comment on en est arrivé là ? Comment, moi, j'en suis arrivée là. Car tu ne comprends plus rien.
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai.   Andromaël + Je serai avec toi pour le mal que tu m'as fait, pour le mal que je te ferai. EmptySam 16 Aoû - 2:33

Pour le mal que tu m'as fait.


Elle te regarda, surprise par ton geste. Tu avais attrapé ses mains et les avais portées au-dessus de sa tête. Tu la regardais droit dans les yeux la défiant. Tu la regardais enfin, ce que tu n’avais pas eu l’occasion de faire depuis quelques jours. Depuis que tu étais en relation amoureuse avec Heaven, tu n’avais pas eu l’occasion de la voir aussi près qu’aujourd’hui. Elle t’évitait, tu le savais. Tu le comprenais très bien aussi. Tu l’avais affecté plus que tu ne le pensais. Elle t’en voulait, tu le comprenais aussi même si elle n’avait pas à t’en vouloir. Vous vous étiez mit d’accord dès le début, dès que vous aviez commencé à vous côtoyer. Il ne devait pas avoir d’attache entre vous. A l’époque cela semblait bien, plus que raisonnable. Vous aviez tous les bénéfices d’une relation sans les contraintes. Tu aimais ça, savoir que tu n’avais rien à lui rapporter, pas de compte à rendre. Tu pouvais sortir à tout moment avec une fille qui t’intéressait, Eole n’avait rien à redire. Pareil pour toi quand la rousse se trouvait au bras d’un jeune homme. Tu la gardais à l’œil tout de même, tu voulais voir si cet homme ne la faisait pas souffrir. Tu tenais à elle malgré le deal. Tu voulais son bien, même si tu le montrais pas souvent. Pas du tout même. Malgré l’attache que vous portiez de plus en plus chaque jour, elle n’avait jamais réagit comme ça quand tu sortais avec quelqu’un. Tu savais que c’était différent vu qu’il s’agissait d’Heaven. Vous deviez vous expliquer. C’était une nécessité. Eole était ta seule alliée au sein des verts. La seule a être elle aussi résistante dans ce nid de vipère. Vous aviez partagé tellement de chose, vécu de nombreux moments ensemble et aujourd’hui elle parlait et agissait comme si elle ne te connaissait pas. Tu le lui fais remarqué. Tu n’arrives pas à comprendre qu’elle réagisse ainsi avec un tel excès. Tu la sondes tandis qu’elle réfléchit à les paroles que tu viens de lui balancer. Elle pèse le pour et le contre. Tu reprends ton souffle, essaies de te calmer comme tu peux. Tu as besoin d’une cigarette. Mais tu ne lâches pas ses mains, pas encore.  C'est que je ne te connais pas, c'est aussi simple que ça. Je ne te connais pas et tu ne me connais pas non plus. Tu lâchas ses mains sans aucune délicatesse. Tu t’éloignas un peu d’elle, serrant les poing. Les traits de ton visage se faisait de plus en plus durs, de plus en plus crispés. Voila comment elle résumait les quelques années vécues ensemble : a rien. Comme si tout ça n’avait été que façade et mensonge. De ton coté, tu avais pourtant été toi pendant cette relation. Tu n’avais aucune retenue avec Eole, tu pouvais être toi sans avoir l’appréhension d’être jugé ou de faire peur. Mais d’après ce que tu comprenais Eole croyait que tu jouais un rôle avec elle. Ou bien c’était la rousse qui jouait un jeu avec toi ? Etait ce qu’elle essayait de te faire comprendre ? Tu étais tendu, la mâchoire fermée, les poings serrés. Tu respiras le plus lentement que tu pouvais. C’était difficile pour toi d’agir de la sorte quand tu voyais le comporte d’Eole devant toi. Je ne te crois pas. Tu ne réagirais pas comme ça sinon. Si tu ne me connaissais pas comme tu le dis, tu ne serais pas là devant moi entrain de me reprocher des choses. Si on ne se connaissait pas un minimum, on aurait pas cette conversion. Elle étai impassible. C'était une façade tu le savais. Elle ne voulait pas que tu vois ce qu'elle ressentait vraiment. Elle ne l'avait jamais voulu si tu réfléchissais bien. Cela ne t'avait pas vraiment posé de problème jusqu'ici, mais aujourd'hui tu devais le savoir. Tu voulais vraiment comprendre exactement pourquoi elle agissait comme ça. Tu déglutis, la mâchoire encore serrée. Puis elle te reprochait de ne pas avoir cherché à la mettre au courant; La goutte d'eau. Elle se foutait de toi, elle se jouait de toi. Qui était introuvable ? Qui quittait la salle de cours si rapidement que l'on ne pouvait la rattraper ? c'était elle. Elle te traite de lâche : un mot que tu ne supportes pas. Toi lâches ? Tu es bien le dernier à l'être. Tu ne te considères pas comme tel. Et Eole sait très bien que tu n'ais pas comme ça. Si elle veut te provoquer et te faire sortir de tes gongs, c'est gagner. Tu lui dis ce que tu penses, tu lui dis ces quatre vérités. Elle évite ton regard et reste silencieuse. J'étais introuvable... On est dans la même maison, on partage les mêmes heures de cours et j'étais introuvable ? Elle sourit, tu ne supportes pas ce sourire. Tu ne supportes pas ses paroles. Tu veux que je te dise ce que tu n'oses pas dire à voix haute ? Tu avais peur. Peur de ma réaction. C'est pour ça que tu ne me l'as pas dit, hein ? J’aurais pu te l'abîmer. Elle va loin trop loin. Tu vois, tu ne me connais pas aussi bien que tu le crois. Ses paroles te surprirent. Jamais tu ne l'aurais imaginé dire ça. Tu trouves ça drôle ? C'est un jeu pour toi ? Tu te fous de ma gueule ? Ne joue pas à ça avec moi. Ne me fais pas passer pour le connard. Tu te reculas un peu plus; Tu devenais incontrôlable. Si tu restais proche d'elle, tu allais lui faire du mal. Tu n'allais pas la taper, mais tu pouvais l'empoigner avec plus de force que tu ne le voulais. Il fallait mieux que tu t'éloignes. Tu passas tes mains sur ton visage, essayant de te détendre un petit peu. Tu ne me fais pas peur. Et tu sais que tu n'as aucun avantage à faire du mal à Heaven. Aucun. Au contraire même. Ton regard était menaçant. Combien de fois lui avait-il dit ? Combien de fois c'était-elle engagée sur chemin à ses risques et périls ? Un nombre incalculable. Chaque fois elle avait eu à faire à toi. Elle s'en souvenait sûrement. On ne touchait pas Willow et Heaven. La rousse l'avait fait. Et toi pourquoi tu fuyais la vérité ? De quoi avais-tu peur ? Dis moi Eole, dis moi ! Tu avais presque crié. Tu t'étais avancé menaçant. Tu n'en pouvais plus de ses faux semblant. Elle tourne autour du pot. Elle essaye de te mettre tout dessus. Oui c'est toi qui aujourd'hui sort avec Heaven, mais Eole n'a pas à te le reprocher. Aucun droit. Tu t'arrêtas à quelques centimètres d'elle. Tu la regardas dans les yeux. Tu pris de grandes inspirations. Tu la dévisageais, essayant de décrypter ses pensées. Cela te mettait hors de toi. Elle t'horripilait autant qu'elle t'attirait. Comme pouvait en être ainsi ? Votre relation était basé là-dessus, depuis le début. C'est ce qui donnait du piment dans votre vie. C'est alors que vous parlez du deal. Ce fameux deal qui rythmait en quelques sortes leur relation depuis des mois. Elle approuve tes dires. Elle ne dit pas un mot de plus. Ta poitrine se soulève de plus en plus vite au fur et à mesure de ta respiration saccadée. Tu as trop de choses en tête qui t'énerve. Et la jeune femme vient de sortir de nouvelles paroles déplaisantes de sa jolie bouche. Tu serres les dents. Je ne vaux rien pour toi. Tu ne comprends vraiment comment elle ose dire ça après ce que vous avez vécu. Vous partagiez des nuits ensemble; des jours mêmes. Vous étiez alliés dans le clan résistants et elle osait dire que tu ne la connaissais pas ? Tu laisses sortir ta colère. Tu ne la caches plus. Mais il faut quand même que tu te contrôle, il ne faut pas que tu dérapes. Tu n'as pas le droit. Même si elle le mérite après tout ce qu'elle t'a dit, tu ne dois pas le faire. J'ai tous les droits. Et si c'est réellement le cas, tu le caches bien. Si ça aurait été le cas, tu aurais agi autrement. Silence. Ta mâchoire se déforme. Tu mets les mains sur ton visage, essayant de détendre tes traits. Tu en as marre de lutter contre elle. Vous êtes en permanence en combat. Oui c'est vrai que si je te tenais à toi, je ne serais pas là. Je ne serais pas ici à parler et essayer de te comprendre. T'as raison. J'en rien à foutre de toi, rien du tout. Tu te détournes un moment. Tu penches la tête en arrière, prenant une grande inspiration. Puis tu baissas la tête. Tu fourras la main dans ta poche et sortis un paquet de cigarette. Tu en allumas une et la portas à ta bouche. Tu te retournas vers la rousse. Tu inspira longuement. La fumée s'engouffras dans ta gorge, infiltrant tes poumons. Tes muscles se détendaient. Tu sentais tes muscles se relâcher, ton visage aussi. Tu peux m'expliquer comment on en est arrivé là ? Franchement, tu n'en sait rien. Comment tout a pu dégringoler aussi vite ? Tu tires une nouvelle fois sur ta cigarette. Je ne sais pas Eole, je ne sais vraiment pas.  

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