VICTOIRE WEASLEY
vingt-six ans, infirmière à poudlard.

« Ma sœur aînée se nomme Victoire, nom assez ironique lorsque l'on sait qu'elle a vu le jour lorsque les forces du mal s'imposaient face à celles du bien. Dans tous les cas, du plus loin que je m'en rappelle, j'ai toujours été proche de mon aînée. Pour être honnête, elle constitue même la personne de laquelle je me sens le plus proche. Je l'ai toujours considérée telle une héroïne, l'ayant toujours admirée, elle et sa faculté à faire des choses que je ne pouvais même pas imaginer un jour produire, elle et ses convictions, sa manière d'être, sa force et personnalité entière. A mes yeux, Victoire a toujours composée un véritable modèle, un modèle que l'on peut aisément suivre si l'on désire devenir une personne forte et bonne. De plus, la décennie nous séparant a sans doute provoqué le fait que j'ai parfois plus vu Victoire comme une seconde mère que comme une sœur. Sauf que contrairement à notre mère, j'ai une confiance aveugle en ma sœur. Je sais pertinemment qu'elle ne se permettra pas de me juger et qu'elle sera également de bons conseils, c'est pour cette raison que je n'hésite pas à la fréquenter et que je m'aventure parfois même jusqu'à l'infirmerie du collège pour lui parler de tout ou de rien ou me confier à elle. C'est probablement la personne sur Terre qui me connait le mieux, tout comme c'est l'une des personnes à qui je n'hésiterais pas à donner ma vie pour. La seule chose que j'ai pu lui cacher, c'est la tristesse que son départ de la maison a suscité, bien que je puisse comprendre les raisons qui ont causées son départ. »

DOMINIQUE WEASLEY
dix-sept ans, septième année à serdaigle.

« Avec Dominique, on a probablement la relation qui s'apparente plus à celui d'un frère et d'une sœur qui se chamaille le plus clair de leur temps. J'ai passé une bonne majorité de mon existence à taquiner ma jeune sœur, à lui en faire voir des vertes et des pas mûres sans raisons valables. Ou si ce n'est celle que c'était tout bonnement ma sœur et je me sentais le pouvoir de lui faire endurer un peu tout et n'importe quoi. Qu'elle resterait ma sœur, quoi que je lui fasse comme crasse. Dominique a longtemps plus été comme un jeu dans mon esprit, celui de la faire sortir de ses gonds et de ses livres. Celui de l'énerver et de la faire crier. De s'immiscer dans sa vie privée juste pour l'agacer. Bien que d'un autre côté, je haïssais autant qu'elle ce genre d'attitude à mon égard. Et puis surtout, d'une certaine manière, provoquer la colère de Dominique prouvait que je ne suis pas un être si insignifiant que cela. Que je peux vraiment atteindre quelqu'un, que je peux même avoir le dessus sur elle et lui faire franchir son seuil de tolérance, même si c'est en fourrant des insectes dans son lit ou arracher la dernière page d'un de ses romans et la cacher. Croyez-le ou non, estimez-moi mauvais ou pas, ça fait un bien considérable de sentir qu'on possède au moins un peu de pouvoir sur quelqu'un. Ça vous donne un peu plus de confiance en vous-même. D'autre part, le fait que je puisse l'atteindre tant prouve d'une certaine manière qu'elle est toujours aussi attachée à moi. Je gagne sur tous les plans. Néanmoins, j'ai conscience qu'il faudrait un jour que j'arrête de la mener à bout, ou que je ralentisse un peu la cadence... Ce genre de jeu ne peut pas durer éternellement. »