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 SHΔKE-UP Ϟ Ariadne

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MessageSujet: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyLun 29 Avr - 3:48


shake-up


La foule cherche toujours un meneur, pas par égard pour lui mais pour l'influence qu'il exerce. Le meneur les accueille à bras ouverts, par vanité, ou besoin.
« Non ce n’est pas ça, tu t’es encore trompé … » Rose passa ses mains sur son visage, lentement, accompagnant son geste d’un long soupire. Elle reposa son regard sur Nathanaël qui ne semblait pas vraiment se préoccuper plus que ça de son erreur, il paraissait même s’emmerder royalement. Ca ne devait pas être facile pour lui de se mettre à travailler ainsi, ce n’était jamais facile quand on n’avait pas l’habitude. La rousse remonta la manche de son pull pour observer le cadran de sa vieille montre, cela faisait bientôt trois quart d’heures qu’ils travaillaient, cela était largement suffisant. Heureusement qu’elle s’était déjà bien avancée, ainsi elle ne perdait pas tant de temps que cela à l’aider. Rose rassembla silencieusement les feuilles éparpillées sur la table en bois usé « Ca ira pour aujourd’hui, on a bien avancé ». Elle lui adressa un sourire sincère, le félicitant de son attention presque parfaite et s’éclipsa dans un courant d’air. Elle n’était jamais très à l’aise avec lui, non pas qu’il la perturbait mais plutôt dans le sens ou ses intentions n’étaient peut-être pas aussi franches qu’il ne le laissait paraître. Seulement elle ne regrettait pas d’avoir accepté et elle essayait de ne pas trop montrer ses doutes, afin que ses minutes passées à l’aider ne deviennent pas insupportables, surtout qu’il n’était pas si méchant que ça.

Parcourant les interminables couloirs de l’école, elle se ferma en croisant le professeur Engelhardt qui la regarda en coin. Lui aussi la mettait mal à l’aise, ou l’horripilait ? Elle ne savait pas vraiment, un peu des deux sûrement. Depuis qu’il l’avait « humilié » devant toute la classe, aller à son cours était devenu, non pas une torture, mais une véritable gêne. Elle sentait constamment son regard posé sur sa personne, cherchant peut-être à la pousser jusqu’à ses dernières limites ; limites qu’il était sur le point d’atteindre, elle le sentait. Tous, tous autant qu’ils étaient, la poussaient à exploser. Dans tous les cas, cette matière ne devait en aucun devenir un obstacle à son ambition de perfection, elle était prête à discuter longuement avec ce professeur s’il le fallait, quitte même à avouer son étouffement dans cette quête. Elle était prête à dévoiler ses faiblesses pour en ressortir renforcée, enfin c’était le scénario qu’elle s’imaginait. La jeune fille s’arrêta finalement, se rendant compte qu’elle était seule dans l’infini vide de cet endroit, elle se dirigea vers une des fenêtres qui longeait le mur et remarqua que la plupart des élèves étaient dehors. Il ne faisait pas particulièrement beau mais il faisait bon, et puis l’atmosphère était devenue tellement oppressante avec les histoires de Mangemort traitre, que tout le monde se précipitait à l’extérieur, respirer un semblant de liberté dès qu’il le pouvait. Elle devrait peut-être les imiter et sortir un peu, mais le besoin de travailler encore la poussait à ne pas céder à ses désirs. Elle soupira et resta ainsi à les regarder d’en haut.

« Rose ? » La concernée sortit de ses songes en un sursaut et se retourna pour tomber sur Clémentine Everett, une cinquième année qui avait quelques problèmes à vrai dire, comme des crises d’amnésies par exemple. A vrai dire, elles ne se connaissaient pas depuis très longtemps et leur rencontre avait commencée par l’une de ces « crises ». Rose avait le don de rencontrer les gens dans leur état le plus critique ; pas pour tous, mais pour quelques-uns, ce qui était assez gênant pour la rousse finalement. Néanmoins, la Gryffondor avait fait la rencontre de cette fille bien particulièrement et l’avait étrangement apprécié, elle était tout ce qu’il y avait de plus doux et de plus gentille, victime de sa maladie, elle s’était prise d’affection pour cette jeune fille. Seulement après que Rose l’ait aidé pendant sa « crise », celle-ci se croyait redevable de quelque chose, alors que la rousse s’entêtait à lui faire comprendre qu’elle n’avait aucun compte à lui rendre. Finalement, peut-être que Clémentine allait oublier qu’elle l’avait aidé, et cette histoire de dette serait bien vite effacée. Rose se demandait souvent comment elle s’en sortait avec les cours et avec ses amies, et si quelques élèves ne profitaient pas un peu de la situation. Seulement cela ne la regardait pas, bien qu’elle était serait prête à l’aider si ses hypothèses se confirmaient : « Oui Clémentine ? Ca va mieux ? », la métisse sourit et Rose s’empressa de lui répondre, en réalité, ça lui faisait de la peine de penser qu’on pouvait abuser d’elle : « Oui, ça va, merci, et toi ? », la rousse ne fit qu’acquiescer poliment la tête. Rose n’avait jamais vraiment été douée avec les relations humaines, elle en devenait presque maladroite et dans ce cas, elle préférait se taire. Mais elle devait bien avouée qu’être seule une grande partie de ses journées, commençait à l’ennuyer. Oui, c’est Rose qui pensait cela ! « En tout cas, si tu as besoin de quoique ce soit, n’hésites pas hein ? », encore cette histoire de dette, la jeune fille leva les yeux au ciel mais en affichant un sourire amusé : « Tu ne me dois rien Clémentine … », une foule de premières années passa brusquement, riant aux éclats, pouffant d’une façon tout à fait puéril. Qu’est-ce qui pouvait bien les amuser comme ça ? « … Je dois y aller, on se voit tout à l’heure ? », elle accorda un dernier sourire à la brune et tourna les talons, continuant sa route. Une fois la troupe de jeune passée, le silence revint poser son voile sur les lieux, ce qui reposa la Weasley.

Enfin, peu de temps après, elle passa devant la salle au coussin dont la porte était entrouverte. Rose aurait tout simplement pu passer son chemin et se diriger vers la bibliothèque, son lieu favori. Mais elle distingua quelques meubles retournés et la curiosité l’a poussa alors à ouvrir davantage la porte. Dans un grincement, la pièce se dévoila, si on pouvait encore appeler cela une pièce. On aurait plutôt dit que la seconde guerre mondiale s’était déroulée à cet endroit précis ou qu’une tempête avait dévasté seulement ce coin du château, en bref, quelque chose d’improbable. Elle ne put empêcher une expression d’étonnement de s’afficher clairement sur son visage tachetée. Après avoir longuement observé les coussins éventrés, les plumes volées, les fauteuils retournés, les feuilles déchirées, et que sais-je encore, Rose tomba sur une élève encore au milieu du carnage. Pensant d’abord qu’elle était une des causes de ce capharnaüm, elle se ravisa immédiatement, voyant la blonde au bord de la crise. « Est-ce que ça va ? » Après tout, comment pouvait-elle savoir ce qui s’était passé ici ? Elle aurait très bien pu avoir subi quelques violences ! Bon elle y croyait moyen, premièrement parce qu’elle connaissait un peu la troisième année qu’elle avait sous les yeux : elle s’appelait Ariadne et était chez les Obscurs ; deuxièmement : elle était maniaque. La jeune fille décida d’entrer dans la pièce avec précaution pour mieux examiner les dégâts. Il était tout simplement impossible de décrire réellement les circonstances dans lesquelles se trouvait la pièce. Rose se souvint des premières années riant, et ne put que faire le rapprochement : « Ces premières années … » fit-elle en secouant la tête, désespérée.

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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyVen 3 Mai - 23:50



Le temps passait trop lentement. « Son cours va encore être long tu crois ? » marmonna la petite blonde à sa voisine. Les cours peut intéressant étaient toujours trop long tandis que les passionnants comme la divination se déroulaient six fois trop vite. Enfin sauf si elle se retrouvait en binôme avec McMillan mais ça c’était une autre paire de manche. Posant son menton entre des mains, la gamine regarda en l’air. Elle ne prenait même plus de notes, d’ailleurs pour quelles raisons ? Les examens approchaient à grand pas, quel était l’intérêt de noter des choses qui ne tomberaient pas pour l’année prochaine ah bah oui bien sûr, comme si elle allait travailler en avance. Jamais. Son amie lui mit le doigt dans les côtes pour l’interpeller et lui fit les gros yeux, pourquoi en plus de faire semblant fallait se tenir bien ? Tout le monde savait que les cours d’histoire de la magie étaient forts peu intéressant. Qui avait envie de connaître toute la généalogie des gobelins ? Pas Ariadne en tout cas. Poussant un long soupire, la jeune fille déplaça ses fesses sur le bord de sa chaise et cala son dos contre le dossier. Si elle avait encore l’air avachi, elle faisait au moins l’effort de dessiner sur sa feuille : on pourrait presque croire qu’elle était sérieuse. « Regarde ma maison comme elle est belle ! » s’exclama-t-elle soudain, faisant sursauter les quelques têtes endormies à ses côtés. Sa voisine la gronda en lui faisant les gros yeux et Ariadna lui tira la langue avant de croiser les doigts pour bouder. Tant pis elle ne verrait pas sa superbe maison à la campagne avec son futur mari. Ariadne laissa alors son regard vagabonder dans la pièce et s’arrêta sur la fenêtre, il ne faisait même pas beau dehors : c’était vraiment une journée pourrie. Soudain la cloche annonça la libération. Enfin. Soupirant de soulagement, les poufsouffle quittèrent à grande vitesse la salle de classe car l’appel de l’estomac était sans conteste l’appel le plus important pour les élèves de cette maison. Suivant ses camarades, la jeune fille se fondit dans la masse. Elle aimait bien être au milieu, elle se sentait en sécurité comme si rien ne pouvait lui arriver car bon nombre d’élèves pourraient mourir avant elle. Et puis lorsqu’on est au milieu on voit encore mieux chaque visage et chaque défaut et la gamine adorait critiquer, par exemple cette fille mettait trop de mascara on dirait darkvaqueen, et l’autre-là, elle aurait vraiment dû mettre du fond de teint parce que ses boutons étaient dégueulasse. Et puis elle, trop parfaite pour elle belle, passons. Ariadne regarda ailleurs et mit les pieds dans la grande salle. Heureusement qu’elle n’avait pas cours cette après-midi. Elle savoura ses lasagnes sans grande convictions, elle était un peu lasse. Déjà il y avait l’histoire avec Ian qui ne lui faisait pas plaisir, ensuite ses camarades de maisons étaient tout insupportables, pourquoi diable avait-elle été envoyée là-bas ? Les gryffondor ou les serpentard l’auraient accueillie avec plaisir, mais non il avait fallu qu’elle soit répartie chez ses sales … sales. Roulant les yeux, la gamine prit son assiette, se leva et alla s’asseoir à la table des verts et argents, juste à côté de Roxanne. « Ils n’ont aucun respect et ils font du bruit en mangeant, j’en peux plus, sauve-moi. » Le ton plaintif de la jeune fille fit rire la verte et elle se déplaça de quelques centimètres pour laisser de la place à la, pourtant mince, blonde. La fin du repas donna le sourire à la jeune fille car les conversations étaient réellement différentes suivant les tables : les studieux serdaigle parlaient de cours, de devoirs ou bien se lançaient dans des discussions philosophiques ; le loyaux poufsouffle parlaient de nourriture, de la pluie et du beau temps ou bien se faisaient des blagues ; les vicieux serpentard crachaient sur les autres en se vantant ; les gryffondor, mieux valait ne pas en parler, des cas sociaux perdus d’avance, enfin surtout la gente masculine. Or se défouler chez les verts était pile ce dont la gamine avait besoin, si bien qu’elle était de nouveau d’attaque pour affronter l’après-midi.

Montant les escaliers au pif à la recherche de Shane ou bien d’un quelconque gamin à ennuyer, la jeune fille se retrouva bien vite devant un couloir connu, celui du cinquième étage. Ce n’est pas l’étage dans lequel les élèves vont le plus souvent, il est peu intéressant même si d’après les rumeurs la salle de bain des préfets se trouve par ici, mais la raison pour laquelle Ariadne aime bien venir, c’est parce que l’étage renferme une salle peu connue et donc très agréable : la salle aux coussins. On en trouve de toutes les tailles et de toutes les formes. La salle est rarement parfaitement rangée c’est la raison pour laquelle la gamine s’y rend souvent, pour remettre les coussins à leur place afin de pouvoir y venir sans angoisse. Car oui, voilà un des gros problèmes de la gamine maniaco-dépressive, et non, elle n’est pas juste maniaque au point de trier ses feuilles par couleurs dans son sac, non, elle a aussi besoin que tout soit rangé, que son bureau soit droit et que sa feuille soit alignée à son bureau. Quand elle mange elle ne laisse rien dans son assiette et ses couverts sont toujours bien posés. Quand elle se sert dans un plat, le rendu est toujours joli. Quand elle fait une valise, rien ne déborde. Il faut que tout soit nickel sinon elle pique une crise et une grosse. Voilà pourquoi la gamine venait vérifier que la salle était en ordre, elle pourrait ensuite continuer sa journée ou alors se reposer. Après quelques pas dans le couloir elle entendit des petits cris joyeux et amusé puis elle vit que la porte était entrouverte. Elle se força à respirer profondément pourtant elle n’était pas rassurée. La blonde poussa la porte et du retenir un hoquet de surprise. Des tas et des tas de premières années, il y en avait de plusieurs maisons confondues, étaient de train de faire une pyjama parti en pleine journée et se balançaient tous les coussins au visage tandis qu’Ariadne était arrêtée au milieu de la pièce, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés et le souffle court. Elle porta la main à son cœur et empêcha les larmes de couler. « Allez en cours. » murmura la troisième année d’un ton sec et audible. Une petite fille s’arrêta à côté d’elle et lui tira la manche. « Mais Aria, on a pas cours cette après-midi, le professeur est absent et nous on a envie de s’amuser. » Portant la main à ses cheveux, la poufsouffle se mit à les tortiller pour se calmer, quatre tours dans un sens, trois dans l’autre, puis on recommence. Elle souffla tout l’air de ses poumons puis elle retint ses larmes. Elle se racla la gorge. « ALLEZ AILLEURS ET DEBARASSEZ LE PLANCHER. » finit-elle par hurler. Tous les mouvements s’arrêtèrent brusquement, seul un oreiller finit sa course dans le mur. Le visage de la blonde commençait à être rouge, ses yeux à être profondément noirs et énervés. « On a pas peur de toi tu sais ? » annonça une voix un peu forte. Déstabilisée, la poufsouffle se tourna vers la serdaigle qui venait de parler et sa bouche s’étira en un grand sourire mauvais. Elle n’avait pas peur ? Très bien. Ariadne fit trop pas et l’attrapa par les cheveux et la souleva du sol les yeux de la gamine devinrent peureux, mais la poufsouffle n’en fit rien et la releva jusqu’à son visage. « Quand on est aussi légère que trois pommes on ne fait pas sa maligne. » Quelqu’un aurait sûrement voulu lui dire que ce n’était pas celui l’expression mais rien qu’à voir la tête déformée par la douleur de la première année, tout le monde s’était tu. D’un geste brusque la poufsouffle lâcha la gamine, bon elle avait un peu beaucoup mal au bras. Et deux élèves passèrent la porte à reculons. « Dépêchez-vous. » Elle commençait à être agressive et cela ne sonnait pas bon. La poufsouffle avait beaucoup de visage et celui-là elle ne le montrait pas toujours, préférant jouer sur la carte de la mignonne gamine superstitieuse, mais quand on s’attaque à elle de trop près il faut en payer les conséquences. Bientôt la salle fut vide et seule Ariadne était en panique. Elle allait bientôt se transformer en tornade et tout ranger parce que là, plus rien n’allait. « Est-ce que ça va ? » la jeune fille sursauta, la voix était plus calme et posée, ce n’était pas une première année qui revenait. Elle se retourna et vit avec soulagement que c’était Rose Weasley, sa salvatrice. Elle ferma les yeux et inspira une bonne bouffée d’air, oui cela allait déjà un peu mieux. « Ces premières années … » Oh non, tout mais pas ça, Ariadne se mordit la lèvre pour ne pas crier, ce n’était pas Rose la coupable, elle ne devait pas être méchante avec la jeune fille. « T’imagine même pas, des pestes, des imbéciles. Dis-moi que je n’ai jamais été comme cela moi en première année ! » Elle arrivait même à faire une mini-blague mais en réalité son ton n’était pas riant, elle était effondrée. Dans ses yeux on pouvait y lire l’énervement total et la peur. « C’était horrible, pire que la grande guerre, elles étaient là et moi j’étais impuissante, au milieu de leur cris heureux, de leur coussins qui volaient dans tous les sens. Elles riaient en dérangeant la salle. Et quand je leur ai dit de partir elles ont osé dire qu’elles n’avaient pas cours ! » La situation était tout ce qu’il y avait de plus comique et drôle, pourtant il ne fallait pas rire parce que cela reviendrait à se moquer d’une Ariadne énervée. La poufsouffle regarda son amie dans les yeux et lui demanda « On se lance dans une mission commando pour tout ranger ? » d’une voix suppliante. Rose allait dire oui, il le fallait, enfin dans tous les cas elle rangerait cette salle, mais avec de l’aide c’était toujours mieux. « Dis oui dis oui dis oui dis ouiiiii ! » insista-t-elle en s’approchant de la jeune fille les yeux brillants. La poufsouffle n’avait plus qu’à attendre la réponse positive, mais elle n’en doutait que très peu parce que Rose était trop sympa. Elle ne pouvait pas dire non…
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyJeu 9 Mai - 10:55


shake-up


La foule cherche toujours un meneur, pas par égard pour lui mais pour l'influence qu'il exerce. Le meneur les accueille à bras ouverts, par vanité, ou besoin.
Des plumes vinrent s’accrocher aux cheveux roux de la Gryffondor, l’une d’entre elles se chatouilla ses narines, ce qui la fit éternuer à en faire tomber ses affaires sur le sol recouvert des coussins. Ce qu’elle détestait le chaos, non mais il fallait voir quand même. Rose lâcha un petit cri énervé en balayant l’air des plumes alentours par de grands gestes qu’elle faisait avec ses bras, il était assez rare de voir Rose faire de tels mouvements pour le moins comiques. Se rendant compte que cette danse ridicule ne servait strictement à rien elle soupira de désespoir et regarda Ariadne dépitée. « T’imagine même pas, des pestes, des imbéciles. Dis-moi que je n’ai jamais été comme cela moi en première année ! » Elle avait vraiment l’air en colère, sa maniaquerie et son caractère la mettait dans un de ces états, enfin elle n’avait pas grand chose à redire là dessus ; elle était capable de montrer autant de nervosité devant une pile de pull pas droit, devant une page se détachant d’un livre ou devant un crayon sans bouchon, mais elle n’était pas maniaque non ! Elle voulait que tout soit parfait, parfaitement droit. Les premières années n’avaient en tout cas pas vraiment la même vision des choses à en voir par le carnage. C’est fou comme parfois ils pouvaient être incontrôlables, qu’est-ce que ça deviendrait plus tard ? Moi je vous le demande. De son côté, Rose n’avait jamais compris ce genre de comportement ; non, dans son enfance elle n’avait jamais sauté sur les lits, elle n’avait jamais cassé, brisé, jeté, bousillé, saccagé ou que sais-je encore de diaboliquement énervant pour quelqu’un qui apprécie le calme et l’idéal comme la jeune fille. Avait-elle raté quelque chose ? D’après la lionne, si c’était le cas, ce n’était pas quelque chose de très important puisqu’elle avait très bien réussi à vivre sans. Et finalement, à bien y réfléchir, Ariadne était un peu la même. Elle était d’ailleurs sûrement la seule à comprendre son goût pour ce rangement poussé, pour les autres, à l’extrême. « Je te rassure, tu n’as jamais été comme ça, je m’en souviendrais ! ». L’une des plus agréable première année de sa génération même, certes elle avait montré une légère agressivité envers d’autres élèves chieurs, mais on pouvait passer outre. L’attitude bouleversée de la Poufsouffle aurait pu être grotesque, la scène entière aurait pu l’être si les deux protagonistes s’étaient rendus compte elles-mêmes de ce comique. Or ce n’était pas le cas. « C’était horrible, pire que la grande guerre, elles étaient là et moi j’étais impuissante, au milieu de leur cris heureux, de leur coussins qui volaient dans tous les sens. Elles riaient en dérangeant la salle. Et quand je leur ai dit de partir elles ont osé dire qu’elles n’avaient pas cours ! » Rose grimaçait, imaginant la scène décrite comme s’il s’agissait d’une véritable torture à peine supportable à écouter. La jeune fille était soufflée d’une péripétie aussi grande pour ce qui semblerait être qu’une simple bataille de polochons, mais quand même ! « C’est pas vrai ?! », le ton qu’elle employait était tout à fait sincère, il n’y avait aucune pointe d’humour, rien qui pourrait énerver davantage Ariadne, car la Gryffondor savait à quel point ce genre de ton pouvait piquer les nerfs de la petite tête blonde ; elle passa de la stupéfaction à la compassion envers son amie, qui avait dut enduré cette épreuve seule, à la merci de nains haut de trois pommes. « On se lance dans une mission commando pour tout ranger ? » Rose devrait hésiter, parce qu’il y a les études, que c’est important ; mais aussi parce que finalement, était-ce à elles de tout remettre à sa place ? Seulement, pouvait-elle partir tout en sachant qu’elle laissait une telle catastrophe derrière elle ? Je ne crois pas. Et abandonnée Ariadne parmi ce déluge serait de la pure trahison. Son interlocutrice avança vers elle, son regard et sa voix finirent par l’achever dans sa très brève réflexion : « Dis oui dis oui dis oui dis ouiiiii ! » Rose remonta ses manches et lui sourit franchement : « C’est d’accord, je m’en voudrais de partir sans avoir ranger ; et puis je suis à fond là ! Tu vas voir on va remettre ça en place en deux temps trois mouvements ! » Elle montra une étrange motivation et excitation à ranger, elle adorait cela, ça avait le don de la détendre et de lui faire penser à autre chose qu’au travail acharné qu’elle réalisait chaque jour. A sa réponse positive, Rose sentit une très grande satisfaction de la part de l’autre jeune fille, et c’est de suite qu’elles s’attaquèrent au chantier, et il y avait de quoi. Par quoi fallait-il commencer ? Les meubles déplacer ? Les plumes ? Jeter les coussins qui ne ressemblaient plus qu’à des bouts de tissus vidés de leur consistance ? La lionne plaça ses mains sur ses hanches, perplexe : « Deux temps trois mouvements, j'ai peut-être parlé un peu vite ... Y a du boulot quand même là ... ». Elle soupira de nouveau, incroyable qu’il y est si peu de personnes dans cette école à penser de la même manière. « Bon allez au boulot ! » dit-elle aussi un peu pour elle-même, et elle accompagne ses paroles par des actions ; la rousse commença à pousser un pouf dans un coin, à fermer les tiroirs d’une commode qu’elle repoussa ensuite contre le mur. Le gros problème qu’il restait c’était encore ces foutues plumes qui virevoltaient gaiement dans l’air, se posaient délicatement un peu partout dans la pièce et repartaient de plus belles à chacun de leur mouvement. Elle râla : « Faut qu’on se débarrasse de tout ça » fit-elle en faisant encore de grands mouvements. Elle s’arrêta quelques instants, se frottant la tête à la recherche d’une idée, une moue pleine de spéculation. Elles ne pouvaient bien sûr pour tout sortir dans le couloir, les élèves se déchaineraient, ce serait une catastrophe et ça leur reviendrait dans la poire. « A moins qu’on ne décide de renflouer les coussins, je ne vois pas d’autre solution que la fenêtre … T’en dis quoi ? ». La jeune fille resta indécise sur cette solution, elles allaient se faire remarquer, des plumes s’envolant dans les jardins de l’école, on ne voyait pas ça tous les jours il me semble. Pourtant cela lui paraissait une des solutions les plus plausibles. En s’apprêtant à rassembler le plus de ces petites choses blanches en plusieurs tas, Rose tomba sur un bouquin ; elle le prit délicatement, mais même avec sa douceur habituelle, la couverture s’échappa du reste tout comme quelques pages. Ils avaient littéralement ruiné cet ouvrage, la jeune fille en resta muette et immobile d’amertume. S’attaquer aux livres, c’était vraiment bas. Pathétique même : « Non mais t’as vu … » dit-elle d’une voix basse, elle releva peu à peu les yeux vers Ariadne : « Non mais t’as vu ce qu’elles ont fait ?! Non mais quelle honte ! Quelle HONTE ! On ne traite pas des livres de cette manière ! Comment ont-ils été éduqués ces enfants sans rire ? » Elle jugea encore l’état du livre et continua de marmonner dans sa barbe un moment avant de redire clairement : « C’est de l’irrespect, moi je te le dis, de l’irrespect ! ». Elle allait s’en remettre, mais les livres, c’est sacré, on ne touche pas aux livres. Non mais.
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyJeu 16 Mai - 2:31



Dévastée par le carnage sans nom, la jaune et noire n’arrivait même plus à faire de blagues. Elle parlait parlait parlait pour combler le vide et surtout pour éviter de piquer une crise. Tournant ses cheveux entre ses doigts, de plus en plus vite. « Je te rassure, tu n’as jamais été comme ça, je m’en souviendrais ! » La voix douce de la gryffondor la calma. Il y avait des gens comme ça qui arrivaient à faire des merveilles : Zack, son frère, qui avait toujours les bons mots et ceux qui la comprenait. Rose savait de quoi elle parlait et elle connaissait Ariadne. Il n’en fallait pas moins à la jeune fille pour être un peu rassurée. Certes elle touchait toujours ses mèches, mais elle ne les entortillait plus entre ses doigts dans un geste désespéré. Elle inspira une bonne bouffée d’air et releva ses yeux reconnaissants vers la jeune fille. Elle murmura un « merci » sincère avant de reprendre la parole pour dire autre chose encore. Elle parlait, proférant des âneries mais la rouge et or approuvait d’un signe de tête et de petit mots de temps en temps. Cette fille était parfaite c’était bien pour cela qu’Ariadne la respectait et l’appréciait d’ailleurs. Elle acquiesça à sa question silencieuse et continua d’expliquer. « C’est d’accord, je m’en voudrais de partir sans avoir ranger. » elle avait gagné ! Ahhh, toutes les deux allaient enfin s’abandonner à leur activité favorite : le rangement. Peu de personnes ne comprenaient pourtant c’était si plaisant. Certains disent ‘ouais ouais j’aime bien une fois que c’est ranger’ mais pour Ariadne c’était le rangement pas l’après rangement sa partie préférée. Quand elle se lançait corps et âme, quand elle triait, découpait, déplaçait, remettait. Quand elle était active quoi. « Et puis je suis à fond là ! Tu vas voir on va remettre ça en place en deux temps trois mouvements ! » La rousse n’aurait pas pu faire plus plaisir à la gamine et le sourire qui s’étala sur ses lèvres le montra bien. Elles allaient s’amuser, oh que oui ! Bon, peut être qu’elles étaient optimistes en disant qu’elles allaient faire aussi rapidement, maaaaais au moins elles n’avaient pas perdu espoir et ça c’était le plus important. Ariadne laissa son regard faire le tour de la salle. Par quoi allaient-elles commencer ? Il y avait tellement de choses à faire et dans tous les sens que cela ne risquait pas d’être facile -tant mieux- et qu’elle en aurait pour un bon bout de temps -aïe- mais puisqu’elles étaient ensemble le temps allait passer vite. Au bout de quelques secondes, la blonde ouvrit la bouche pour demander par où commencer, mais elle fut prise de vitesse par la gryffondor. « Deux temps trois mouvements, j'ai peut-être parlé un peu vite ... Y a du boulot quand même là ... » Alors que la jeune fille soupirait, les yeux de la blonde s’agrandirent et se remplirent d’étoiles. Oui cela ne risquait pas d’être facile et elles allaient perdre du temps, mais avoir une amie à ses côtés pour tout ranger rendait les poufsouffle pleine de joie ! Elle lui sourit, c’était un petit sourire pour l’encourager, puis elle lâcha ses cheveux quand la sixième année reparla. « Bon allez au boulot ! » Et avant qu’elle n’ait le temps de dire quoique ça soit, la rousse était déjà partie. La suivant de près, elle s’occupa de remettre les tableaux droits, tous étaient décalés si bien qu’elle devait se reculer à chaque fois pour vérifier qu’ils étaient parfaitement alignés les uns aux autres et puis bien sûr qu’ils soient parfaitement droits. Elle ne regarda même pas Rose durant ce court instant tant elle était passionnée par ce qu’elle faisait. « Faut qu’on se débarrasse de tout ça » La voix soudaine de la jeune fille la fit sursauter et instinctivement ses doigts retrouvèrent les boucles de ses cheveux. Quand elle comprit qu’il n’y avait pas de nouveau danger elle regarda ce qu’indiquait le bras de la rousse : les plumes. Bon, c’est vrai qu’il allait falloir s’en débarrasser, la blonde chercha une solution dans sa petite tête bien vide mais ne trouva rien. « A moins qu’on ne décide de renflouer les coussins, je ne vois pas d’autre solution que la fenêtre … T’en dis quoi ? » Renflouer les coussins, uh, ça risquerait d’être galère, mais peut être que la jolie rousse connaîtrait un sortilège pour ce faire parce qu’à la main, non merci. Et la fenêtre ça pourrait être drôle, les gens allaient croire à une nouvelle chute de neige au mois de mai. Ariadne rit doucement et commença à réfléchir à une solution mais rien ne lui vint. Et puis de toute manière Rose se remit à parler avant qu’elle n’ait le temps d’y réfléchir. « Non mais t’as vu … » La voix était basse, un chuchotement, la jaune et noire connaissait bien ce ton de voix : c’était celui de la catastrophe, celui qui fait tellement mal qu’on a pas besoin de le crier pour faire ressentir la souffrance. Elle leva ses yeux, apeurés, vers la jeune fille. « Non mais t’as vu ce qu’elles ont fait ?! Non mais quelle honte ! Quelle HONTE ! On ne traite pas des livres de cette manière ! Comment ont-ils été éduqués ces enfants sans rire ? » Un livre. Ce n’était qu’un livre. Elle se retint de soupirer, elle n’avait jamais compris l’importance des livres pour la Weasley, même si cela lui faisait mal au cœur, ce n’était pas le drame du siècle. Elle réfléchit un instant au drame du siècle ‘McMillan qui lui lançait des boules de cristal’ ouh, un frisson la parcouru, oui, c’était bien ça le drame du siècle. « C’est de l’irrespect, moi je te le dis, de l’irrespect ! » L’air colérique la blonde secoua énergiquement la tête pour approuver ses dires. « Oui, c’est n’IMPORTE quoi. » lâcha-t-elle en criant presque. Elle parlait des boules de cristal, mais qu’importe, elles étaient sur la même longueur d’onde. Enfin presque. Ariadne retourna la tête vers la rousse pour commencer à monter son plan et fut quelque peu surprise de voir un livre entre ses fins doigts mais elle se ressaisie bien vite. « Il faudrait qu’on fasse quelque chose pour contrer le tout. Je sais pas, des décrets ? Ou alors on va voir Kensington et on lui montre l’horreur que c’est ici ? Ou alors on va voir le direc… non. Euh. Faut qu’on fasse quelque chose. » Les yeux dans le vide, la jeune fille s’assit sur un pouf posant ses coudes sur ses genoux et sa mâchoire dans ses paumes. Elle aurait aimé qu’un plan s’installe dans ses pensées mais aucune idée lumineuse ne brûlait dans son esprit. Elle soupira. « Je sais pas quoi, mais il faut qu’on fasse quelque chose. Brûler les gens qui y touchent ? Les maudire jusqu’à la fin des temps… HAN je sais faire les poupées vaudou, tu veux que je te montre ? » La gamine était tout à fait sérieuse. Elle était prête à en faire sur les premières années qui avaient causé son foirage de sa matinée. Une fois lancée, la poufsouffle était très dure à arrêter. Ariadne sourit un peu sadiquement. Quelques instants plus tard elle regarda de nouveau les plumes. C’est vrai qu’il y en avait partout, c’était un moche. Elle se mordit la lèvre et hésita. Bon, c’est vrai qu’elles ne pouvaient pas faire grand-chose, mais qui ne tente rien n’a rien. Et puis surtout, elles ne pouvaient pas laisser la salle dans cet état-là, non, vraiment ce n’était pas possible. « Pour les plumes, ça me partait bien difficile. A part faire passer ça pour de la neige, je pense qu’on aura plus d’ennuis que de récompenses parce que les gens vont penser que c’est NOUS qui avons faire des conneries pareilles. Et ça non, jamais de la vie. Maais attends, je crois que t’es douée en sortilège toi non ? » La poufsouffle s’arrêta un quart de seconde pour respirer avant de reprendre son monologue. « Parce que moi j’aime bien mais je suis pas très douée et puis je ne suis qu’en troisième année. Bref. Si moi je fais des tas à côté de chaque oreiller, toi tu peux essayer avec un sortilège de les remettre dedans non ? Qu’est-ce que t’en penses ? » Son sourire s’était élargi, la jaune et noire était sûre et certaine que Rose était super intelligente et donc qu’elle trouverait forcément un sortilège. Alors elle se leva et commença à chercher les coussins des yeux. Il y en avait partout partout. Et des plumes encore plus. Elle se mordit la lèvre inférieure et commença à les ramener devant le pouf pour en faire une jolie ligne de coussin. Elle dû même en faire deux. « Bouge pas ! Je vais chercher un balai ! » Et avant même que la rouge et or ne puisse réagir, la blonde courait dans les couloirs. Il y avait un placard à balais dans l’étage, elle en était sûre. Une minute plus tard elle entrait dans ledit placard et trouva son bonheur : un balai, un produit pour les vitres, des coussins tout neuf et même un livre de sortilège de ménage ! Ce placard était merveilleux. La blonde venait d’entrer dans la salle sur demande sans même s’en rendre compte. Elle lança un sortilège pour faire voler les coussins et porta le reste. Tous les cinq mètres elle pensait à autre chose et les coussins tombaient au sol. Elle soupira et essaya de se concentrer… après un temps un peu trop long elle finit par pousser la porte. « C’est MERVEILLEUX j’ai trouvé tout ce qu’il fallait ! » dit-elle en lâchant les coussins dans la pièce. « Oups. » lâcha-t-elle en voyant qu’elle avait fait voler des plumes dans tous les sens. « Alors, j’ai trouvé le placard à balais et tadam ! Yavait un livre parfait pour nous, je te l’ai apporté sans le regarder parce que si on le découvre toutes les deux c’est mieux je pense. Bref, on va y arriver à remettre cette salle sur pied ! Parole de Moriarty ! » Et elle laissa un sourire éclatant sur ses lèvres. La possibilité de tout arranger la mettait de bonne humeur. Oublié le carnage des livres et des boules de cristal pour l’instant.
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyJeu 23 Mai - 10:22


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La foule cherche toujours un meneur, pas par égard pour lui mais pour l'influence qu'il exerce. Le meneur les accueille à bras ouverts, par vanité, ou besoin.
« Oui, c’est n’IMPORTE quoi. » Rose acquiesça énergiquement, finalement elle était contente de trouver en Ariadne des similitudes dans leurs habitudes ou plutôt dans leurs petites manies. La jeune rousse se remise, agacée, à ranger du mieux possible ce qui lui passait sous la main. Elle ne connaissait pas vraiment cette pièce, elle l’avait plus souvent côtoyé étant plus jeune et l’avait ensuite délaissé pour la bibliothèque ; ce qui faisait qu’elle ne savait pas vraiment où chaque choses devaient être précisément, mais cela n’avait pas une très grande importance, tant qu’il n’y avait plus ce bazar, la position exacte des meubles aux millimètres près n’était pas nécessaire. Tout en rangeant, Rose pensa que ranger, c’était bien, mais que cela n’allait pas réellement arranger les choses ; et oui, parce que : qui avait foutu tout en l’air ? D’autres élèves, les deux jeunes filles n’étaient pas concernées ; une fois que tout aura été remit en ordre, ils reviendront et recommenceront, et alors leur travail n’aura servi à rien. Rose s’apprêtait à le faire remarquer à la Poufsouffle lorsque celle-ci la devança, ce qui fit sourire la rousse, presque heureuse qu’elles pensent de la même manière : « Il faudrait qu’on fasse quelque chose pour contrer le tout. Je sais pas, des décrets ? Ou alors on va voir Kensington et on lui montre l’horreur que c’est ici ? Ou alors on va voir le direc… non. Euh. Faut qu’on fasse quelque chose. » Rose hochait positivement la tête à chacune des remarques de la petite tête blonde, jusqu’à ce qu’elle arrive sur le directeur : « Non on va peut-être éviter d’aller jusque chez le directeur » dit-elle en souriant amusée. En même temps c’était important, elles n’allaient pas passer leur journée à passer derrière ces élèves immatures : « Mais tu as raison, il faut qu’on fasse quelque chose, ça ne peut pas durer … On pourrait peut-être aller déposer une requête auprès de Kensington, oui … » Ces derniers mots furent lâcher sur un ton presque songeur. Elles étaient dans une situation assez embarrassante. Si elles allaient chercher un pion maintenant, elles n’avaient aucune preuve prouvant, premièrement, qui avait cela, mais deuxième, que ce n’étaient pas elles-mêmes qui l’avaient fait. Bien que Rose mettant le bordel serait quand même assez mythique comme moment. Cette dernière se déplaçait lentement dans la pièce, de long en large, le visage recouvert d’un voile soucieux de réflexion : « Tu crois que Kensington nous prendrait au sérieux si on lui en parlait ? » De son côté Rose avait de gros doutes là-dessus, à vrai dire elle imaginait même une scène d’une toute autre tournure, se faisant limite tourner en ridicule par cette requête que n’importe quel pion à la limite, trouverait stupide et sans importance. Très peu de personnes partageaient leur même goût pour le rangement. C’était décevant. Ariadne soupira et Rose en fit de même, à court d’idées : « Je sais pas quoi, mais il faut qu’on fasse quelque chose. Brûler les gens qui y touchent ? Les maudire jusqu’à la fin des temps… HAN je sais faire les poupées vaudou, tu veux que je te montre ? » Bon certes, les propositions lancées par son amie étaient assez radicales, mais au moins, elles auront eu le don de rendre le sourire à Rose qui commençait à s’énerver à force de se retrouver dans une impasse. Elle mentirait en affirmant que l’histoire des poupées vaudous ne la pas surprise et même un peu effrayée : « Tu sais vraiment faire les poupées vaudous ? » Effectivement, elle avait l’air sérieuse. Et puis il y avait ce petit sourire qu’elle avait ; Rose se dit que si on lui avait laissé la possibilité de châtier les premières années, ça aurait été un carnage avec Ariadne. Mais la rousse comprenait, c’était frustrant de voir qu’il n’y avait qu’elles deux pour se soucier de l’ordre, dans le domaine du rangement. « On essaiera avec Kensington ou un autre pion, et on verra à partir de là comment ça se passe, je pense que pour l’instant c’est ce qu’on a de mieux ». La Gryffondor plaça ses mains sur ses hanches et inspira profondément. En voyant sa coéquipière observer les plumes, elle repensa à ce dilemme de savoir ce qu’elles allaient faire et s’assit par terre près d’Ariadne, laissant ses doigts s’enfoncer dans l’épaisseur douçâtres. . « Pour les plumes, ça me partait bien difficile. A part faire passer ça pour de la neige, je pense qu’on aura plus d’ennuis que de récompenses parce que les gens vont penser que c’est NOUS qui avons faire des conneries pareilles. Et ça non, jamais de la vie. » C’est sûr que ça allait leur retomber dessus, il valait mieux ne pas faire sortir les plumes de la pièce. Pour l’instant elle n’avait pas beaucoup de solutions et si elles continuaient ainsi, elles allaient ranger et en rester là, pour retrouver le lendemain le même chaos. « Maais attends, je crois que t’es douée en sortilège toi non ? » Rose releva la tête, était-elle stupide ? Elle aurait dû y penser bien avant, un simple sortilège les sortirait d’affaire ! « Oui ça va, je me débrouille » Elle détestait se mettre en avant et préférait toujours modérer ses propos en ce qui concernait les études, etc. « Parce que moi j’aime bien mais je suis pas très douée et puis je ne suis qu’en troisième année. Bref. Si moi je fais des tas à côté de chaque oreiller, toi tu peux essayer avec un sortilège de les remettre dedans non ? Qu’est-ce que t’en penses ? » C’est vrai qu’en troisième année, on n’a pas encore toutes les connaissances d’un sixième année, ce qui est tout à fait normal. La Gryffondor se releva et examina la pièce, visualisant les petits tas que pourrait faire Ariadne : « Oui tu as raison, ça pourrait le faire ! » Le tout était maintenant de s’en souvenir. Tandis que sa partenaire tentait de rassembler en plusieurs tas les plumes, Rose se triturait l’esprit. Ce fameux sort de rangement avait été passé assez rapidement, c’est vrai qu’ils ne s’étaient pas vraiment attardés dessus. « Bouge pas ! Je vais chercher un balai ! » Sortit brutalement de ses pensées, Rose n’a pas eu le temps de chercher des yeux la petite tête blonde, que celle-ci avait déjà disparu. La rousse se reconcentra sur son sort, sachant que sur ce coup, Ariadne ne pourrait pas l’aider. Ses doigts tapèrent nerveusement sur ses genoux, elle l’avait sur le bout de langue. Cette sensation d’y être presque, cette sensation était presque frustrante pour la jeune fille. Les sorts défilaient dans sa tête comme des listes écrites et rangées dans des placards « Fa … », elle lâcha un soupire d’impatience, se parlant à elle-même : « C’est MERVEILLEUX j’ai trouvé tout ce qu’il fallait ! Oups. » Rose sursauta et se tourna vers son amie qui lâchait au même moment, des coussins dans la pièce : « Qu’est-ce que tu as trouvé ? » Demanda-t-elle, retrouvant un peu l’espoir et surtout curieuse de connaître ce pourquoi la Poufsouffle était si enthousiaste : « Alors, j’ai trouvé le placard à balais et tadam ! Y avait un livre parfait pour nous, je te l’ai apporté sans le regarder parce que si on le découvre toutes les deux c’est mieux je pense. Bref, on va y arriver à remettre cette salle sur pied ! Parole de Moriarty ! » Et bien si, elle pouvait encore l'aider. Un très large sourire se dessina sur les lèvres de la rousse qui tendit les mains vers la jeune fille pour prendre le livre, elle avait besoin de trouver le nom de ce sort qu’elle frôlait depuis tout à l’heure sans pouvoir mettre définitivement le doigt dessus : « Han c’est super ! Oui je sens que cette fois on va y arriver ! » Avec empressement, elle s’installa près de son amie et commença à feuilleter le bouquin qui sentait le renfermé, les pages se tournaient rapidement et s’est alors qu’elle tomba sur ce qu’elle cherchait : « AH VOILA ! » Elle posa son doigt dessus avec conviction et le montra à Ariadne : « On va essayer celui-là, ça pourrait faire l’affaire : Failamalle ; on l’a étudié pour ranger dans une valise, mais ça devrait être à peu près la même chose pour des coussins ». Rose s’étira et observa une nouvelle fois toutes les plumes et les coussins éparpillés partout ; ça n’allait pas être du gâteau quand même, il y en avait beaucoup : « Bon allez, on y va ! Tu veux bien refaire les petits tas ? » Avec le remue ménage, quelques tas avaient légèrement dégringolés. Elle l’aida à le faire pour accélérer un peu la marche car pour l’instant, elles n’avançaient pas beaucoup et malheureusement, Rose n’avait, comme Ariadne sans aucun doute, pas toute la journée pour ranger une seule pièce. Une fois tout en place, rose se concentra, face aux piles, baguette en main : « Nous y sommes alors … » Elle inspira et fixa le premier tas : « Failama… » La porte s’ouvrit violemment derrière elle, la poussant en avant, écrasant les plumes qui en profitèrent pour effectuer une dernière danse dans les airs : « C’est pas vrai … » Marmonna la Gryffondor la tête écrasée contre le parquet. L’humiliation. Après quelques secondes d’arrêt total de mouvements, elle se releva coléreuse et trouva une première année revenue à la charge avec deux copines, la première tenait toujours la poignée tandis que les deux autres rigolaient : « On ne vous a pas apprit à frapper avant d’entrer ? » dit-elle du plus calmement possible aux trois petites têtes qui se présentaient à elle : « On pensait qu’il n’y aurait personne … Mais qu’est-ce que vous faites ? » Elles se déplacèrent ensemble pour regarder plus minutieusement l’état dans lequel elles avaient laissé les lieux avant. Leurs yeux commencèrent à pétiller en voyant les derniers tas de plumes qui résistaient et c’est lorsqu’elles échangèrent des sourires malicieux, que Rose sentit que la suite ne serait pas drôle. Pas drôle du tout en fait. Elles partirent toutes les trois en trombe, criant joyeusement et se dirigeant très dangereusement vers le labeur des deux jeunes filles : « Non non attendez ! », elle arriva tout juste à choper le bras de la dernière avec sa main libre, la petite poussa un cri de mécontentement et se débattit ; mais Rose n’en avait que faire, elle voyait les deux autres courir vers le massacre : « Ariadne ! ARIADNE ARRETES-LES »
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyDim 2 Juin - 11:36



Plus la blonde regardait la salle, plus elle se disait que le carnage qui était fait était impressionnant. Non sérieusement ces gamines avaient un talent dévastateur ! Alors elle proposa ses idées à la jolie rousse, des idées folles mais tellement chouette. Depuis qu’elle avait découvert et appris par cœur le processus pour faire des poupées vaudous elle avait plus que hâte de le tester sur quelqu’un et ces débiles enfants de première année étaient un parfait choix. Un immense sourire s’étala sur ses lèvres à cette idée. Oh elle ne les tuerait pas, elle en profiterait juste les amocher afin qu’elles comprennent la leçon et ne fassent plus jamais de conneries de ce genre-là. Perdue dans ses pensées c’est la voix de la jeune fille qui la réveilla. « Tu sais vraiment faire les poupées vaudous ? » Un instant Ariadne crut qu’elle ne la croyait pas, mais elle se dit bien vite que c’était plutôt de la curiosité. Alors elle lui lança son regard le plus sérieux possible. Evidemment qu’elle en était capable, enfin presque mais ce n’était qu’un détail. La jaune et noire et se sentit tout de même obligé de préciser. « Je maîtrise parfaitement la théorie et tu dois bien t’imaginer combien j’ai hâte de tester ! » Il y avait peut être un peu trop d’émotion et de précipitation dans sa voix cependant la gamine s’en fichait. Jamais le regard des autres n’avait compté, c’était ce qui faisait sa force de caractère. Elle avait juste besoin d’être à la hauteur pour son frère tout le reste n’avait pas d’importance. Enfin le jugement de quelques personnes était important mais si elle devait se méfier et moduler ses paroles en fonction des personnes à qui elle parlait … la jolie blonde n’était pas sortie de l’auberge. Elle haussa donc les épaules, tant pis si Rose la prenait pour une tarée puisque la seule chose qui comptait pour elle était de faire des poupées vaudous. « On essaiera avec Kensington ou un autre pion, et on verra à partir de là comment ça se passe, je pense que pour l’instant c’est ce qu’on a de mieux » La jeune fille avait donc fait son choix pas de poupées vaudous, mince. La blonde se mordit la lèvre d’une moue déçue seulement elle se promit intérieurement qu’elle ne se lâcherait pas l’affaire. Foi de Moriarty, elle ferait tout en son pouvoir pour tester ce nouveau jouet. Car oui pour elle la vie n’était qu’une suite de jeu. Sinon elle ne se laisserait pas torturée par Zoé de cette manière-là. Non, elle ne pensait qu’à son nombril et tant pis pour les conséquences. Elle sourit à son amie rousse et chercha une réponse cohérente quand elle rouvrit la bouche pour parler de nouveau. « Tu crois que Kensington nous prendrait au sérieux si on lui en parlait ? » Un doute plana dans sa tête. La première réponse était ‘oui’ car le problème était trop grave pour être ignoré mais est-ce que cela voulait dire que la sanguinaire pionne allait y remédier ? Hochant la tête d’un air peu convaincu, la blonde lâcha. « Je sais pas, j’espère de tout mon cœur mais j’ai des doutes. Non parce que les pions sont pas toujours très fiable, regarde Sturridge, il fait froid dans le dos mais l’autre jour j’ai entendu Vanity en parler dans des termes très gentil. C’est pas normal, il cache quelque chose. Tiens on pourra mener une enquête. Enfin d’abord on fait des règlements contre le bazar ça me parait un bon début. » Elle regarda son amie dans les yeux, oui, c’était la première chose à faire et pour le reste on verrait plus tard rien ne pressait. Le regard de la blonde se posa ensuite sur les plumes et lorsqu’elle entendit la sixième année répondre qu’elle se débrouillait en sortilège elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, exaspérée. Sérieusement c’était une chose connue à Poudlard : Rose Weasley était la meilleure élève de sa promo et la meilleure élève depuis longtemps, sûrement depuis sa mère d’ailleurs. Ariadne secoua la tête avec une moue semi-énervée sur le visage, en réalité elle n’était pas fâchée mais s’il fallait la gronder pour qu’elle reconnaisse qu’elle était plus que débrouillarde, elle irait jusqu’au bout. « Tu ne te débrouilles pas, tu es la meilleure. Pigée ? Et non tu n’as pas le droit de contester, j’ai un ami qui était en colle l’autre jour et bref j’ai rien compris mais il a dû trier quelque chose, les résultats des buses ou quoi, et il avait jamais vu des notes aussi bonnes que les tiennes. Enfin ok c’est une buse -sans mauvais jeu de mot- mais tout de même. » La blonde finit sa tirade avec un regard provocateur. Vas-y, réponds-moi signifiait-il. Ariadne aimait être testée et être défiée, surtout quand elle était sûre d’avoir raison. Elle sourit, ce n’était pas de la méchanceté mais elle n’aimait pas les faux-modestes. Après tout elle était géniale et elle le revendiquait. Lorsqu’elle revint de son périple dans les couloirs du sixième étage la jeune fille la regarda aussi excitée et curieuse qu’elle. C’était beau à voir, deux furies qui avaient hâte de ranger une salle inrangeable. Elles avaient de l’ambition après tout. « Qu’est-ce que tu as trouvé ? » Montrant le livre à plein bras, la gamine commença à expliquer ce qu’elle avait découvert. Rose semblait sincèrement heureuse d’être ici avec la jeune Ariadne qui mettait ce qu’elle avait en son pouvoir pour rendre cette après-midi amusante. Elle sourit devant l’enthousiasme de son amie, apparemment ce livre était réellement merveilleux et elle l’avait bien trouvé. Enfin elle n’aurait pas pu faire autrement puisqu’il n’y avait qu’un seul livre posé en équilibre sur un saut, comme s’il l’attendait. Les deux élèves s’assirent sur un des coussins que la jaune et noire avait ramené puis Rose s’écria. « AH VOILA ! » d’un air de vainqueur. Ariadne se pencha sur les lignes du bouquin et lu avec une conviction qui n’était pas la sienne. En temps normal elle n’aimait pas particulièrement lire et si elle passait du temps à la bibliothèque c’était plus pour observer McMillan qu’autre chose, mais cette fois-ci la curiosité n’était pas feinte. Elle avait vraiment envie de trouver un chouette sortilège. Elle lut les quelques lignes et explications en même temps que Rose qui le faisait à voix haute. Failamalle, ce sort lui disait quelque chose mais aucun souvenir précis ne lui vint en mémoire. Elle supposa qu’elle en avait entendu parler lors de leur déménagement, ce sort était bien pratique pour faire rapidement des valises. Elle sourit à son amie et se leva en même temps qu’elle. « Bon allez, on y va ! Tu veux bien refaire les petits tas ? » « Bien sûr chef. » répondit-elle du tac au tac avec une mimique d’un parfait soldat. Elle se pencha et commença à reformer les petits tas qui s’étaient déjà dispersés à cause de leur activité et de leurs va et vient entre les tas. Bon et aussi le fait qu’Ariadne se soit assise sur un tas et non un coussin, mais ce n’était qu’un détail. Bien vite Rose vint l’aider et encore plus rapidement les tas étaient formés. « Nous y sommes alors … » lâcha d’une voix étrange la rousse, comme si le moment tant attendu depuis des années était arrivé. OK OK, la blonde exagérait à peine dans ses pensées mais l’idée était là. Après tout elles avaient souffert pour en arriver à ce moment-là. Aussi tendue que son amie, alors qu’Ariadne ne jetait pas le sort, elle s’agrippa tout de même à sa baguette et … « Failama… » QUOI. Pourquoi est-ce qu’elle s’était arrêtée d’un coup comme ça alors que … AH. Elle se retourna et les trois visages espiègles des premières années la firent rougir de fureur. Pourquoi étaient-elles de retour ? Le seul point positif -et la seule chose que la blonde fut en mesure de penser- était qu’au moins Rose n’allait plus dire non aux poupées vaudous. Seulement avant qu’elle n’ait eu le temps de réagir elle vit la rousse se relever -mince elle en était même tombée au sol, les gamins allaient voir ce qu’elles allaient voir- et répliquer méchamment. « On ne vous a pas appris à frapper avant d’entrer ? » Ouais bah Rose était un peu trop gentille après l’incident qu’il venait d’y avoir. SA copine était tombée au sol pendant que trois DEBILES étaient rentrées dans la pièce. COMMENT pouvait-elle encore garder son calme ? Rose était un modèle d’exemple et de gentillesse, heureusement qu’Ariadne n’avait jamais l’ambition de devenir aimable… de toute manière cela aurait été impossible. « On pensait qu’il n’y aurait personne … Mais qu’est-ce que vous faites ? » On mange des prunes, non mais elles étaient aveugles ou quoi ? Ariadne ouvrit la bouche et cracha « On fait des trucs utiles nous. » Seulement elle ressentit le danger qui arrivait en petite foulées. Le drame puait à plein nez et Ariadne sentit la catastrophe dans les yeux pétillants des gamines. NON PAS LES PLUMES. « Non non attendez ! » Lança Rose en attrapant une gamine par le bras. Ce qui lui en laissait deux. C’était injuste ! En plus elle était toute petite elle. Bon ok les premières années n’étaient pas grandes ni grosse mais Ariadne passait plus souvent pour une deuxième année qu’une troisième année à cause de sa petite taille et de ses tous petits muscles. Comment faire pour éviter le carnage. « Ariadne ! ARIADNE ARRETES-LES » Le regard perdu d’Ariadne se transforma en une vigilance extrême et elle plongea. Peut être un peu violemment mais au moins elle tomba sur les deux filles. Bon elle se prit la botte de l’une dans la gueule et l’autre réussit à s’évader. Rha zut. Se tenant la tête d’une main et de croisant l’autre dans son dos, elle partit à la poursuite des gamines qui, en courant, en profitaient pour faire le plus de dégâts possible. Génial. Heureusement la poufsouffle avait des jambes plus longues que celle des premières années et elle les rattrapa assez facilement. Enfin tout était relatif. « STOP. » hurla-t-elle en les empoignant avec force. Elle tenait les poignets des deux. « AH. Vous voulez jouer à ça avec moi ? TRES BIEN. » Perdant son calme et laissant sa rage prendre le dessus, Ariadne donna un coup de pied dans les genoux de la première qui tomba au sol puis elle attrapa l’autre par les cheveux et la souleva du sol. Enfin vite fait et pas longtemps mais le geste suffisait. Et enfin elle la poussa par terre. De haut et elle regarda et marcha sur la main de la seconde. « Vous êtes DEBILES et IMMATURES et on vient de passer UN BON BOUT DE TEMPS a tout ranger et vous venez là, comme ça, tranquillement, heureuses de la vie. Est-ce que vous vous rendez compte de … de … de ça ? » Elle était pleine de colère, un poil excessive peut être. OK, elle n’avait pas de demi-mesure, les mots sortant tout seul, les coups bien trop violent et pas adaptés. Ariadne était partie un poil trop loin mais elle n’était pas encore prête à s’en rendre compte. Soudain une main se posa délicatement sur son épaule, pas pur réflexe, elle prit une position de ninja et se plaça face à son adversaire prête à donner un coup quand elle remarqua qu’il ne s’agissait que de Rose. Oh. Confuse elle laissa retomber ses mains et regarda la pièce. Deux gamines gisaient au sol, l’air traumatisées à vie et une troisième que Rose tenait toujours par la main, à moins que ça ne soit l’inverse et c’était la gamine qui s’accrochait à la seule personne normale ici. « Je, euh, je crois qu’elles ont eu ce qu’elle méritait. » Si elle devait se faire engueuler par Rose elle accepterait, mais de là à s’excuser devant ces fouteuses de merde, jamais. Posant un regard doux d’agneau blessé sur le visage de son amie, Ariadne attendit qu’elle réagisse et qu’elle l’excuse ou lui dise quelque chose. Parce qu’elle était encore prête à tout là. Et les poupées vaudous … ok pas tout de suite, mais le sujet risquait d’être relancé dans peu de temps..
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyVen 19 Juil - 2:37


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La foule cherche toujours un meneur, pas par égard pour lui mais pour l'influence qu'il exerce. Le meneur les accueille à bras ouverts, par vanité, ou besoin.
« On fait des trucs utiles nous. » Oui, Rose avait légèrement oublié que son amie n’avait pas exactement le même sang-froid que la Gryffondor. D’un côté elle ne pouvait pas lui en vouloir : question idiote, réponse idiote. Certes le ton n’était pas agréable, mais ça aussi elle le comprenait, ces petites chipies n’étaient pas aussi innocentes qu’elles voulaient bien le laisser paraître. Et cette idée devint concrète lorsqu’elle vit les trois filles se précipiter vers les tas de plumes. Elles n’avaient pas le droit de faire ça, déjà qu’elles n’avaient absolument rien ranger tout à l’heure, interdiction qu’elles foutent en l’air leur travail. Et si jamais la catastrophe devait arriver, Rose faisait le serment qu’elles ne s’en sortiraient pas aussi bien que tout à l’heure. Enfin trois petites contre deux grandes, enfin dont une « demi-grande », ça devrait le faire normalement non ? Sauf qu’elles sont rapides ces petites bêtes là ! De justesse, la rousse en rattrapa une au passage ; elle aurait voulu en choper une deuxième mais malheureusement, elle devrait laisser les deux crapules à son amie à la forte tête. D’ailleurs, celle qu’elle tenait par le moitié ne s’avoua pas vaincu et commença à se débattre tant bien que mal. Si d’apparence, Rose fait petite fragile (il est vrai qu’on ne peut pas la considérer comme ultra musclée), lorsqu’elle tient quelque chose, soyez sûr qu’elle ne le lâche pas de sitôt ; si en plus cela met en danger son travail. Alors qu’elle tenait fermement la première année, Rose chercha la Poufsouffle qui visiblement n’avait pas réussi à les stopper, ce qui était normal. Les deux avaient déjà tapés dans plusieurs tas, et la rousse regarda avec peine les plumes voletés dans la pièce. Décidément elles ne viendraient jamais à bout de cette pièce. Elle expira doucement lorsqu’elle sentit la petite fille cesser de se débattre, presque stupéfaite, elle posa un regard méfiant sur la gamine qui à présent se cachait derrière ses jambes. Qu’est-ce qui lui arrivait ? Y a pas deux secondes elle voulait se débarrasser de la Gryffondor et maintenant elle s’agrippait à son bras. Les enfants vraiment … Incompréhensible. Rose n’a jamais été fan des enfants, ils sont bruyants et respirent la joie de vivre. Dans leurs yeux il y a des étincelles qu’ils n’ont plus à son âge. Dans leur tête tout le monde il est beau et il est gentil. Or ce n’est pas vrai. Ils sont pleins d’illusions et ne pensent à rien d’autre qu’au jeu. Ils sont naïfs. Mais elle est passée par là aussi, c’est pour cela qu’en leur présence, elle se montre un minimum chaleureuse, bien qu’elle préfère le silence de la solitude. La jeune fille se tourna vers son amie qui abattait sa colère sur les deux fillettes qu’elle avait réussi à attraper. Elle leur donna une sacrée leçon, un poil excessive, ça c’était sûre. C’est pourquoi Rose s’empressa de se diriger vers son amie colérique afin de la calmer d’un chouïa. La gamine coller à sa jambe ne semblait pas être d’accord et tenta de la retenir de s’approcher de la furie, ce qui bien sûr fit sourire Rose. Ce qu’on ne pouvait pas enlever à Ariadne, c’est que c’était un sacré numéro. Posée et rassurante, elle lâcha le poignet de la fillette pour doucement prendre sa main. Ensemble elles s’approchèrent de la petite tête blonde qui exprimait clairement son mécontentement : « Vous êtes DEBILES et IMMATURES et on vient de passer UN BON BOUT DE TEMPS a tout ranger et vous venez là, comme ça, tranquillement, heureuses de la vie. Est-ce que vous vous rendez compte de … de … de ça ? » Avouez qu’elle n’avait pas tord, oui elle était allée trop loin, mais sa colère était compréhensible. Elles étaient arrivées comme des fleurs et n’avaient eu aucun remord pour causer les mêmes dégâts qu’elles n’ont même pas daignées ranger d’elles-mêmes quelques minutes avant. Rose posa sa main sur l’épaule de son amie, qui se retourna brutalement pour lui faire face ; la jeune fille enleva rapidement sa main mais ne bougea pas plus que ça. La position de la blonde ne put que la faire sourire une nouvelle fois. Elle ne manquait pas de cran, ça c’était un point fort car il était clair qu’Ariadne savait se défendre en cas d’attaques. Cette dernière parut confuse lorsque Rose posa un regard accusateur mais néanmoins bienveillant sur elle. La rousse observa les deux gamines apeurées sur le sol, n’osant même plus bouger. Elle faisait de l’effet la troisième année. « Je, euh, je crois qu’elles ont eu ce qu’elle méritait. » Rose acquiesça et répondit sur ton serein : « Oui, je crois qu'elles ont compris maintenant. » Elle n’allait pas l’engueuler, à quoi bon ? Après tout, elle avait donné un coup de pied à l’une, tiré les cheveux et écrasé la main de l’autre ; elles étaient toujours vivantes c’était le principal. Et puis, que lui aurait-elle dit ? Que c’était mal ? Qu’elle devrait avoir honte ? Qu’est-ce que cela changerait ? Ce qui était fait, était fait ; Rose n’était pas là pour jouer la maman et faire la morale à chacune des personnes présentes dans cette pièce. De plus, Ariadne était largement assez mature pour qu’elle se rende compte déjà, que ce qu’elle avait fait était peut-être un peu exagéré. Personne ne bougea plus, et l’immobilité faisait un bien fou, autant que le silence. Rose lâcha la main de la fillette et lui ordonna d’aider ses amies à se relever, ce qu’elle fit presque en tremblant. « Et vous restez là. » La Gryffondor n’avait pas l’habitude de se montrer aussi … froide ? Elle n’avait certes jamais été très douée pour le relationnel mais elle ne s’était jamais montrée désagréable, si ? Quoiqu’il en soit, elle sentait qu’avec ces crapules, il fallait montrer une certaine poigne. Elle scruta alors la pièce avec déception pour reposer un regard presque autoritaire sur les trois petites filles : « Cette fois vous allez remettre les choses, exactement où elles étaient avant que vous ne fassiez vos bêtises » Sentant une légère désapprobation dans les secondes qui suivirent, elle regarda Ariadne encore rageuse et ajouta en imitant un sourire malsain : « Si vous refusez de coopérer, je laisserais Ariadne tester ses talents de poupées vaudous sur vous » La menace fit tout de suite son effet puisque les trois gamines posèrent des yeux effrayés sur la blonde : « Par pitié non ! » Bon ça allait un peu loin, mais finalement, elles n’étaient que des enfants faciles à effrayer, et puis effectivement, Ariadne avait de quoi faire de l’effet. « Alors au boulot ! » La tâche s’avéra assez difficile, eh oui, ce n’est pas marrant de ranger pour les autres ; mais en quelques minutes l’affaire fut réglée et les tas de plumes furent de nouveau constitués. Rose n’attendit pas une nouvelle attaque ou un nouveau rebondissement dans cette affaire ; elle sortit habilement sa baguette et prononça le sort accompagné d’un geste fluide : « Failamalle ». Immédiatement les plumes rentrèrent dans les coussins, qu’Ariadne avait placé à côté des tas un peu plus tôt, rendant la pièce plus rangée de suite. Ravie que tout est fonctionnée comme il le fallait, elle lâcha dans un soupire de soulagement un « Et voilà ». Ca s’était fait. Elle donna encore quelques coups de baguettes pour remettre les tableaux droits et rangea consciencieusement sa baguette. Tout était à la perfection. Rose se tourna néanmoins vers les trois gamines : « Vous sortez indemne cette fois, mais si jamais cela devait se reproduire, croyez bien que cela ne se terminera pas aussi bien ». Les têtes jetèrent un dernier regard à Ariadne avant de toutes acquiescer presque convulsivement la tête. Ce qui eut pour effet de faire rire Rose. Finalement les trois montres s’éclipsèrent et la Gryffondor put se tourner vers sa collègue : « Mission réussie avec succès partenaire ! Malgré les obstacles » Dit-elle tout sourire.
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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyMer 24 Juil - 9:49



« Oui, je crois qu'elles ont compris maintenant. » Une seule phrase qui sonnait comme un reproche lourd. Le regard de Rose était pourtant aimable et doux envers son ami. Seulement il fallait cela à Ariadne. Elle savait bien qu’elle était allée trop loin, mais elle avait souvent besoin d’un coup de pouce pour s’en rendre compte. Et là seule Rose pouvait le lui donner. En fait elle venait de lui donner. Elle soupira et baissa la tête. Les deux gamines qui étaient encore à côté d’elle frissonnèrent. Au moins voilà un lot de première année qui arrêtera de tenir tête à la lunatique blonde. Quelque peu satisfaite de son aura maléfique, la blonde se retint de trop le montrer. Il valait mieux que Rose ne prenne pas peur. Elle respira donc doucement pour faire semblant de retenir la leçon. Seulement même si parfois elle se montrait mature, faire peur aux plus jeunes pour montrer qu’elle était plus vieille et plus forte était son amusement premier. Combien de gamines avait-elle traumatisées pour qu’elles soient à ses ordres ? Comment croyez-vous que Ariadne fait pour avoir une multitude « d’amies » prêtes à l’aider alors qu’il est clair qu’elle déteste la moitié de Poudlard ? Entretenir la peur est son passe-temps favori. Seulement cela ne marche pas avec tout le monde. Comme cette sale traitresse de mini-crotte qui a décidé de se la jouer plus âgée et plus grande alors qu’elle n’était qu’une gamine dépourvue d’intérêt avant qu’elle ne se mette à grandir soudainement. Ariadne avait vu dès le début ce qu’il lui manquait et pourtant elle l’avait aidée, pas rejetée comme le faisaient les autres. Et voilà comment elle était remerciée ? Ariadne était de nouveau prête à faire exploser le monde quand elle se souvint du lieu où elle se trouvait. Dans une pièce située loin de mini-crotte avec une amie et quatre gamines terrifiées. Bon, il fallait qu’elle se calme et tout irait bien. Elle se força à sourire presque gentiment. « Et vous restez là. » AH AH. Même si Ariadne avait été cruelle et méchante, Rose ne les laissaient pas s’enfuir aussi facilement. Chacune son tour d’être grondée, même si la gentille gryffondor était un ange avec la jolie blonde. La troisième année croisa les bras, attendant avec hâte la suite des événements. Son ventre se mit à gargouiller et elle se mordit la lèvre, ce n’était pas l’heure de manger pourtant. Par Merlin aurait-elle fini par récupérer ces habitudes idiotes des poufsouffle comme celles … d’avoir toujours faim ? ou pire de penser à la nourriture quelle que soit l’heure ? Eurk. Elle soupira et fixa les fillettes. « Cette fois vous allez remettre les choses, exactement où elles étaient avant que vous ne fassiez vos bêtises » Un sourire s’étala sur ses lèvres. Par Merlin, Rose était un génie, mais un pur génie de première. Elle venait de trouver une solution pour réparer tous leurs problèmes. Parce que bon, certes, les deux jeunes filles aimaient beaucoup ranger -maniaque attitude- mais tout de même deux fois la même chose, c’est trop lourd à faire. Son sourire victorieux s’étala sur sa face, eh eh. « Si vous refusez de coopérer, je laisserais Ariadne tester ses talents de poupées vaudous sur vous » Avant même que la blonde n’ait le temps de réagir, une gamine s’écria. « Par pitié non ! » La troisième année se mit à rire sans retenue. Histoire de faire peur encore un peu plus. Bon, elle ne forçait pas trop les choses non plus, il valait mieux éviter de faire peur à Rose. Elle se décala sur la droite pour suivre une des gamines qui tremblait de peur. « Alors au boulot ! » lança la rousse à toute la troupe. L’une s’activa si vite qu’elle fit tomber un tableau, heureusement que Rose avait sa baguette prête à tout car elle rattrapa l’objet avant qu’il ne touche le sol. Les ongles d’Ariadne s’enfoncèrent dans la seule chose qu’elle possédait à sa portée : son bras. Ouf, rien de cassé, mais une jolie trace sur sa peau. Elle rugit doucement, ce qui fit sursauter une petite. Un nouveau sourire sadique s’installa sur les lèvres de la jeune fille. Et elle s’approcha le plus silencieusement possible de la gamine et … « bouuuh » le cri qui sorti de la gorge de la petite n’était pas humain et fit beaucoup rire la poufsouffle qui s’écroula sur le sol près des plumes. La première année alla se cacher dans les jupes de la gryffondor pendant qu’Ariadne prenait un air innocent. Après quelques incidents du genre, la pièce finit par être rangée. Bon c’était surtout grâce à la jolie Weasley qui prit les choses en main, mais au bout de quelques minutes à peine, la pièce était superbe. « Et voilà » Les yeux brillants de joie la poufsouffle admira les meubles bien rangés à leur place, les coussins bien rembourrés, les tableaux bien droits, les fenêtres bien … ah non pas les fenêtres. Ariadne ouvrit la bouche pour faire une remarque mais avant qu’elle n’ait le temps de prononcer le moindre mot, la rousse s’était retournée vers les filles. « Vous sortez indemne cette fois, mais si jamais cela devait se reproduire, croyez bien que cela ne se terminera pas aussi bien » Les trois petites filles regardèrent alors Ariadne qui, avec ses pupilles noires et monstrueuses, leur fit un regard entendu. Cependant elle ne put s’empêcher de répliquer avec férocité. « Oh oui, ne rêvez pas trop ou alors je saurais transformer vos rêves en cauchemar. » Le rire sadique n’avait pas encore franchi ses lèvres que les gamines avaient déjà quitté la pièce en courant et en hurlant. La blonde n’eut pas besoin de jeter un coup d’œil vers la rouge et or pour savoir qu’elle était allée beaucoup trop loin. Ce n’était pas de sa faute si elle avait été une enfant gâtée toute sa vie et qu’elle était habituée à vivre comme cela tout de même. Non ? « Je… d’accord c’était de trop, mais j’adore tellement voir leurs visages apeurés là. Au moins tu peux être sûre qu’elles éviteront de salir quoique ça soit si nous sommes dans les parages. Et puis même elles ne t’en voudront même pas de leur avoir fait ranger la pièce, elles préfèreront me détester moi. Oui oui, j’ai fait tout ça pour toi, tu peux me remercier… » Le sourire de la blonde ne trompait personne. « Oui, bon désolée, tu m’aimes quand même ? » Si parfois la blonde semblait mature, souvent elle ressemblait bien à la gamine de troisième année qu’elle était.

De nouveau la rousse fit traîner son regard tout autour de la pièce et lâcha avec satisfaction. « Mission réussie avec succès partenaire ! Malgré les obstacles » La poufsouffle ne se fit pas attendre pour se féliciter, toutes les deux avaient fait du très beau boulot. Et même que forcer les petites à ranger était la meilleure idée jamais eu de Rose, parce qu’elles avaient pu travailler ET forcer. C’était génial d’être à la fois esclave et leader. Ahem. Ariadne secoua la tête pour chasser ses pensées débiles et répondit sur un air presque chantant avec un bras levé vers les airs. « OUAIS. Nous sommes les héroïnes de la galaxiiiiiies… Ah mince, tu ne dois pas connaître, c’était mon dessin animé préféré d’Amérique, quand j’étais là-bas. Bref, tu auras compris le truc. » Un vrai sourire cette fois-ci s’étala sur les lèvres de la jeune fille. Elle aimait tout ce qui lui rappelait son enfance et ces beaux souvenirs sur sa terre natale. Ses yeux s’embuèrent de larmes au moment où elle se rappela tout ce qu’elle aimait faire dans son pays et qu’elle avait perdu en arrivant en Angleterre, là où il pleut tout le temps. La blonde soupira et laissa son regard vagabonder dans la pièce, pour tenter de se raccrocher à la réalité. « Ah oui, je voulais te dire, on a oublié un truc. C’est tout petit et pas très important, mais faut le faire quand même… » Jetant un petit regard pas vraiment assuré vers son ami, la blonde lâcha entre ses dents. « On a oublié de nettoyer les vitres, mais si tu as autres chose à faire, je peux m’en charger. Je suis une experte… » rajouta-t-elle rapidement. Elle ne voulait pas bloquer Rose plus longtemps, une fille aussi incroyable qu’elle devait avoir beaucoup de choses à faire et passer l’après-midi enfermée à faire le ménage ne devait pas être son passe-temps favori. Ariadne adorait par contre passer sa journée à faire le ménage, c’était souvent elle de corvée ferme en Amérique. Et même si c’était dégueulasse elle adorait. En blouse, gants, bottes et chapeau, elle astiquait, vidait, nettoyait, jetait, transformait un dépotoir en pièce vivable. Une véritable héroïne. « Enfin je ne sais le faire que manuellement sans magie, mais si tu connais un sort on peut peut être s’en sortir ? » Un sort qui laverait carreau par carreau cela pouvait être chouette et leur faire perdre encore quelques longues minutes. Et après un sort pour coudre des rideaux et un autre pour les accrocher aux fenêtres. Qu’est-ce ça serait génial ! La blonde avait déjà hâte que son amie lui réponde.

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MessageSujet: Re: SHΔKE-UP Ϟ Ariadne   SHΔKE-UP Ϟ Ariadne EmptyLun 16 Sep - 9:03


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La foule cherche toujours un meneur, pas par égard pour lui mais pour l'influence qu'il exerce. Le meneur les accueille à bras ouverts, par vanité, ou besoin.
Rester soi-même, être parfaite pour soi et pour les yeux des autres. Etre celle qu’autrui attend que l’on soit. Rester dans les normes, rester dans la forme. Ne pas dévier. Ne pas divaguer. La perfection jusqu’au bout des doigts. Irréprochable. Voilà ce qui avait toujours été le but de la Weasley. La Weasley tant critiquée pour son manque de folie. Ce n’était pas vraiment de la folie dont elle avait besoin, mais de liberté. Seulement ça, elle seule pouvait ouvrir les portes. Ce qui avait été, ce qu’elle avait toujours voulu, n’était plus d’actualité, ou presque ; elle ne savait plus. Elle ne savait plus où elle était et où elle devait être. Il y avait tellement de choses qui changeaient et qui se bousculaient dans sa tête. Tellement de questions et de doutes. Et c’était si inhabituel pour la rousse qui avait toujours été sûre de ce qu’elle faisait, avec cette assurance qui lui avait toujours été propre. Mais quelque chose s’était brisée. Peut-être cela venait-il des tensions au sein de l’école, peut-être cela venait-il de ce directeur devenant de plus en plus fou au fur et à mesure que les années avançaient ou peut-être cela venait-il de son père ? Non … Ca ce n’était pas un peut-être. Elle en était sûre. Comment ne pouvait-on être secoué par la disparition d’un être si proche et si aimé ? Si aimé … Cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas vu. Et jamais plus elle ne le verrait. Voilà son avenir. Un avenir sans père. Et c’était tout. Et c’était pénible. Et c’était triste. Mais elle continuait à vivre. Elle continuait à travailler. Elle continuait à être parfaite et à contenir toute sa rage. Elle contenait la tristesse et la colère. Elle le devait parce qu’elle ne savait pas de quoi elle serait capable si jamais elle laissait tout s’échapper. Elle devait tout enfermer au fond d’elle-même, car l’inconnu la terrifiait plus qu’autre chose. Rose n’aimait pas les changements, Rose n’aimait pas les bousculades et le bruit. Rose aimait son confort. Rose aimait ses rituels et ses habitudes. Et tout ça, elle savait qu’elle ne l’aurait plus jamais. Elle pouvait bien essayer de se convaincre, elle pouvait bien tout tenter, tout essayer, se débattre comme une furie ; mais jamais plus, elle ne serait comment avant. Jamais plus elle ne pourrait se contenter de travailler, d’étudier. Jamais plus elle ne pourrait être indifférente à ce monde qui lui avait prit celui pour qui elle avait fait tout ça. Et pourtant la Gryffondor continuait de faire semblant, elle ne laissait rien paraître, s’interdisait toute descente en enfer. Elle ne fléchirait pas. Elle ne tomberait jamais. Elle ne pleurait pas, elle ne se plaindrait pas. Jamais, parce que Rose Weasley devait être parfaite aux yeux de tous.

La jeune fille fut rappelée à la réalité quand une des chipies se mit à hurler comme un animal encore non répertorié et vint se réfugier contre ses jambes. Rose la dévisagea avec de grands yeux, jusqu’à qu’elle remarque Ariadne en train de pouffer dans son coin puis prendre un air innocent. La troisième année n’était vraiment pas mieux que ces petites par moment, mais la rousse ne fit que lever les yeux au ciel tout en contenant un petit sourire amusé. Oui, parce qu’elle était drôle aussi cette tête blonde, il fallait bien l’admettre quand même ! Très vite la pièce fut rangée comme elle l’avait imaginé au départ ; le résultat était réussi mais elle ne remercierait pas les trois pestes, après tout elles n’avaient fait que ce qu’elles auraient dû faire depuis le début. « Vous sortez indemne cette fois, mais si jamais cela devait se reproduire, croyez bien que cela ne se terminera pas aussi bien » Elles se tournèrent vers Ariadne, et encore une fois elle fut surprise de l’effet de terreur que cette jeune fille pouvait exercer sur les autres ; d’ailleurs cette dernière ne put s’empêcher d’en placer une dernière : « Oh oui, ne rêvez pas trop ou alors je saurais transformer vos rêves en cauchemar. » Elles disparurent en hurlant et en agitant les bras dans tous les sens. Rose se tourna instantanément vers son amie : « Ariadne » dit-elle sur le ton du sermon. « Je… d’accord c’était de trop, mais j’adore tellement voir leurs visages apeurés là. Au moins tu peux être sûre qu’elles éviteront de salir quoique ça soit si nous sommes dans les parages. Et puis même elles ne t’en voudront même pas de leur avoir fait ranger la pièce, elles préfèreront me détester moi. Oui oui, j’ai fait tout ça pour toi, tu peux me remercier… » La Poufsouffle parlait sur le ton de la rigolade, et Rose aurait aimé en rire, mais elle ne put tout simplement pas. Elle préférait cacher au mieux son inquiétude. Pour d’autres ça pourrait passer inaperçu, mais Rose voyait bien que sa camarade prenait du plaisir à faire peur, à terrifier. Ca commençait avec les premières années, mais dans quelques années ? Quand elle serait en septième année et qu’elle pourrait avoir plus d’influence sur plus de monde ? Ariadne avait du caractère et elle arrivait à se faire un minimum respecter, ce qui était sûre, c’est qu’elle ne se laisserait jamais marcher sur les pieds. Et la rousse savait également qu’Ariadne aimait avoir des gens sous sa coupe et qu’elle y arrivait très bien. C’était terrifiant de voir à quel point les gens pouvaient tourner mal très vite, et elle ne voudrait pas qu’il en soit de même avec cette petite tête blonde, elle n’aimerait pas la voir devenir une peste comme ces autres filles qui n’avaient pas d’autres but dans la vie que le pouvoir. Surtout dans cette école où régnait le mal. Peut-être y arriveront-ils finalement, à force de leur parler d’horreur, de torture et de noir ; peut-être arriveront-ils à totalement supprimer la lumière ? Ils y étaient presque finalement. Et bientôt, il n’y aurait plus personne pour se battre contre eux. Bientôt il n’y aurait plus personne pour rêver. Bientôt il n’y aurait que les enfers. Alors, ne fallait-il pas profiter ? Arrêtez d’emmerder les autres pour se consacrer à sa propre vie. Pourquoi n’y avait-il pas un minimum de justice dans tout ce putain d’univers ? Oui, Rose pensait de plus en plus au combat, pas contre les autres élèves – la plupart était puéril et ne serait plus rien à la sortie de Poudlad – mais contre le mal. Oui peut-être que … « Oui, bon désolée, tu m’aimes quand même ? » Rose soupira et sourit tendrement et s’avança vers la jaune : « Evidemment, mais fait attention quand même, ce n’est jamais bon de traiter les gens comme ça … Même si ces trois fillettes l’avaient mérité. »

Enfin il ne fallait pas oublier le plus important dans toute cette histoire : elles avaient enfin tout rangé. La pièce était brillante, belle et surtout, rien ne dépassait. La perfection de la propreté et du rangement. Elle se félicitèrent et Rose ne put retenir un grand sourire de satisfaction : « OUAIS. Nous sommes les héroïnes de la galaxiiiiiies… Ah mince, tu ne dois pas connaître, c’était mon dessin animé préféré d’Amérique, quand j’étais là-bas. Bref, tu auras compris le truc. » La Gryffondor éclata de rire, voir Ariadne hurler ce genre de chose comme ça, c’était un truc à ne pas louper. « C’est vrai que je ne connais pas, mais ça sonne bien comme cri de guerre, je trouve. » Elle imita tant bien que mal une pose de glorieuse combattante – ce qui n’était pas vraiment le genre de la Weasley mais bon – et hurla à moitié – parce qu’hurler n’est pas son genre non plus – « Nous sommes les HEROINES DE LA GALAXIIIIEEESSS ». Ajoutant à cela un grand sourire, répondant par la même occasion à celui de la blonde. Mais soudain le visage de la troisième année s’assombrissait et une vague atmosphère de nostalgie traversa la pièce. Le sourire de Rose se fana doucement et ses sourcils se froncèrent avec inquiétude, elle posa une main compatissante à son amie : « Ca va Ariadne ? » Cette dernière soupira en laissant son regard parcourir le pièce, mais la rousse ne lâcha pas le visage enfantin de la jeune fille : « Ah oui, je voulais te dire, on a oublié un truc. C’est tout petit et pas très important, mais faut le faire quand même… » Rose haussa les épaules tout en enlevant sa main : « C’est forcément important, les héroïnes de l’espace ne font jamais les choses à moitié. » Tenta-t-elle avec un petit sourire timide, histoire de redonner un peu de joie à sa collègue. « On a oublié de nettoyer les vitres, mais si tu as autres chose à faire, je peux m’en charger. Je suis une experte… » Rose n’osa pas regarder sa montre, elle avait effectivement quelque devoirs qu’elle voulait faire avant de la fin de la journée, mais à vrai dire, elle n’en avait pas vraiment envie. Oui, elle était bien là et puis, elle ne pourrait pas partir en laissant derrière elle, une Ariadne patraque : « Je n’ai rien de mieux à faire, alors ça ne me dérange absolument pas ! » dit-elle avec un enthousiasme contrôlé. « Enfin je ne sais le faire que manuellement sans magie, mais si tu connais un sort on peut peut être s’en sortir ? » Elle passa une main dans ses longs cheveux et ferma les yeux pour réfléchir ; oui elle connaissait un sort qui permettait de nettoyer rapidement quelque chose mais ça remontait à loin. Pourtant elle l’avait utilisé de nombreuses fois pour nettoyer ses affaires : « Oui je m’en souviens, on l’a étudié en deuxième année, est-ce que tu te souviens du sortilège de « recurvite » ? » Rose n’attendit pas sa réponse et décida de s’en charger, pensant que la Poufsouffle préférait la laisser faire. Et puis finalement quelle importance ? Le principal était que tout soit au top ! Ainsi donc la jeune Weasley reprit sa baguette et prononça distinctement le sort, accompagnant la parole d’un geste fluide et maitrisé. Rapidement, et sous l’œil émerveillé de la rousse, les fenêtres furent lavées et brillèrent de milles feux aux rayons du soleil. Décidément, elle ne se lasserait jamais de regarder la belle magie opérer : « Cette fois, je pense qu’on a finit. Tout te semble bon ? » Elle inspira profondément, affichant toujours un petit sourire mais sentant la fatigue lui peser. Elle avait de plus en plus de mal à cacher ses sentiments et ses émotions au reste des élèves. Elle se tourna finalement vers Ariadne « On a vraiment fait du beau travail. » Elle lui sourit à nouveau, presque tendrement et en même temps, avec beaucoup de fierté envers elle et sa collègue. Ce n’était pas rien de consacrer une après-midi à ranger, c’était du boulot et de la patience. « Tu devrais retenir ces deux sortilèges, on en aura sûrement encore besoin en tant que brigade contre le désordre et la saleté. » Elle lui fit un clin d’œil ; des paroles sous-entendant qu’elles retravailleraient sûrement à nouveau ensemble. Et Rose en serait ravie, parce que finalement, si d‘autres se réfugiaient dans la quiddich ou autre activité, la Gryffondor n’avait trouvé que le travail, et maintenant qu’elle y arrivait de moins en moins, elle devait se tourner vers autre chose, comme le nettoyage par exemple. Mais en repensant au travail, elle se dit que ce n’était pas le moment d’abandonner et de laisser trop de côté son devoir de perfection. Jusqu’au bout, c’était promis. Elle se permit enfin de regarder sa montre : « Je suis désolée camarade, mais il est temps pour moi de replonger dans mes bouquins. » Elle adressa un dernier sourire chaleureux à Ariadne avant de se diriger vers la porte. Avant de quitter la pièce, elle posa ses prunelles claires sur son amie, hésitant à lui faire part de son inquiétude sur son comportement. Elle aimerait lui dire qu’il n’était pas bon de traiter les autres ainsi. Mais après tout, qui était-elle pour lui donner des conseils sur ses relations ? Peut-être n’était-ce qu’une passade et qu’elle se calmerait en grandissant, après tout, elle était encore jeune pour avoir des idées aussi extrêmes. Elle se contenta d’adoucir son regard : « Fais attention à toi Ariadne. » C’était nul, pathétique, mais c’était tout ce dont elle était capable. Elle se surprenait à faire davantage attention aux autres, mais elle était encore un peu maladroite. Elle ne pouvait encore qu’observer et penser à tout ce qu’elle pourrait essayer faire pour toutes ces personnes. Elle se demandait s’il ne serait pas temps de mettre à profit tout ce qu’elle avait apprit durant toutes ces années de dur labeur.

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